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Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

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Batgirl

Légion

Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

lundi 15 décembre 2014, 02:00:07


Tōdai

« ...Le point essentiel à retenir, c’est que les tueurs en série nous amènent à nous confronter avec nos propres cultures, et la question de leurs motivations est un débat qui continue encore, comme vous devez vous en rendre compte maintenant, les différentes intellectuels, policiers, psychologues, et universitaires se penchant sur la question. Nous vous avions parlé du cas de Tsutomu Miyazaki, qui, au-delà de l’émotion naturelle que l’individu évoque, avait amené notre société à s’interroger sur le rapport des mangas à la réalité. C’est une thématique qu’on retrouve actuellement avec les jeux vidéos, et que d’autres sinistres tueries ont évoqué dans d’autres régions du monde. En disant cela, je pense notamment à la tuerie du lycée Columbine, et chacun de ces éléments ont en commun qu’ils nous amènent face à ce que certains considèrent comme une impasse dans la logique de compréhension des psychopathes... »

L’homme qui s’exprimait devant un amphithéâtre rempli était le professeur Takashi Shihiro, un criminologue japonais connu pour l’aide qu’il accordait à la police pour arrêter des tueurs en série. Il avait été psychologue avant de devenir professeur à la prestigieuse Tōdai, le surnom donné à l’Université de Tokyo, l’une des plus prestigieuses universités du Japon. Shihiro était un spécialiste reconnu au sein du Japon, qui enseignait régulièrement la criminologie, et qui avait réalisé sa thèse sur les tueurs en série, et leur impact dans la société. Le colloque qui se tenait en ce moment à l’Université avait été en grande partie réuni grâce à lui. Se déroulant sur plusieurs jours, le colloque consistait en une réflexion et une réunion d’informations sur le phénomène des tueurs en série, et sur leur impact dans la société. Outre des universitaires, Shihiro avait aussi demandé la présence de psychologues ayant réalisé des expertises psychiatriques, de juges, d’avocats, et de policiers. Différents thèmes étaient abordés sur plusieurs jours. Les motivations des tueurs en série, les techniques d’investigation criminelles faites pour les neutraliser, la question de leur responsabilité pénale... Ouvert à l’étranger, Shihiro avait également fait venir des personnalités américaines, notamment un membre du FBI, Jake Lawson. Lawson était l’un des membres centraux du ViCAP, un acronyme pour « Violent Criminal Apprehension Program ». Le ViCAP avait pour but de centraliser les informations dans le cadre de la lutte contre les criminels sexuels, les tueurs en série, entre les différents États composant les États-Unis. C’était une sorte de base de données virtuelle à destination de la police, et qui permettait d’accélérer le traitement de la lutte contre les délinquants sexuels et les tueurs en série.

Tsutomu Miyazaki, lui, était un cas qui avait défrayé la chronique du Japon. Un tueur en série qui avait été arrêté en 1989, et exécuté en 2008, après une condamnation à mort en 1997. Il avait été reconnu coupable d’avoir assassiné plusieurs fillettes âgées entre 3 et 7 ans, puis d’avoir eu des relations sexuelles avec leurs cadavres, d’avoir bu leur sang, et mangé leurs pieds et leurs mains. Un tueur particulièrement sordide, qui était aussi un fervent lecteur de mangas, ayant plus d’une centaine de mangas et d’animes dans son domicile. À partir de Miyazaki, la question du manga avait donc jailli au sein de la société japonaise, le manga étant vu comme l’instrument du Mal.

« Le fait est qu’il n’y a aucune réponse qui ne puisse être manichéenne, poursuivait Shihiro. Dire que les films d’horreur sont à l’origine des tueurs en série est aussi faux, à mon sens, que de dire qu’ils n’ont aucun impact sur eux. Tous les scénarios sont possibles. Pour certains, cette production culturelle exerce une fonction cathartique, qui brime les pulsions des tueurs en série. Pour d’autres, elle a au contraire tendance à les amplifier. Je dirais, personnellement, que la question de l’impact culturel est à voir au sens plus large, et invite surtout à se demander quel impact le regard du public a sur les activités d’un tueur en série. Après l’arrestation de Miyazaki, plusieurs tueurs ont prétendu s’être inspiré de lui, et Miyazaki lui-même, lors de son procès, avait affirmé que son unique objectif avait été de rechercher l’attention du public. Mentait-il ? Était-il honnête ? C’est ce que certains de mes confrères en psychologie essaieront de vous aider à comprendre. »

Ce n’était pas la première conférence à laquelle Barbara hésitait. Depuis qu’un malade mental lui avait tiré une balle dans le corps, et l’avait laissée pour morte, elle s’était renseignée sur les gens comme lui. Une sorte de manière d’exorciser le démon, de se convaincre que ces fous dangereux n’étaient rien de plus que des hommes, avec leurs faiblesses. Elle avait assisté à beaucoup de conférences, et avait aidé comme consultante beaucoup de policiers.

« Je pense que c’est un phénomène qui dépasse notre société. Les tueurs en série ont toujours existé. N’écoutez pas ceux qui affirment que c’est une mode récente. L’essor des nouvelles technologies, l’accroissement des médias, sont autant de facteurs qui favorisent l’information du public. Dites-vous bien que Jack l’Éventreur a existé bien avant l’apparition d’Internet ou de la télé’, et que, même avant ça, nous pouvons soupçonner qu’il ait existé bien des tueurs en série qui n’ont pas été retenus par l’Histoire. C’est à ce titre que j’aimerais commencer cette nouvelle journée de notre colloque par une intervenante étrangère, qui a eu la générosité d’accepter mon invitation. Elle vient de Gotham City, et a connu une expérience plutôt traumatisante avec un tueur en série. Mesdames, Messieurs, honorables étudiants de l’Université, honorables visiteurs, je laisse le micro’ à Barbara Gordon. »

Cette dernière appuya sur un bouton de son fauteuil, et ce dernier se déplaça tout seul, poussé par son moteur électrique, tandis que les applaudissements accueillaient son arrivée. Elle avait reçu un courriel il y a quelques jours, venant de l’Université de Tokyo, et lui demandant de participer à ce colloque. Une offre surprenante, mais pas si invraisemblable que ça. Outre ses activités de Batgirl et d’Oracle, Barbara faisait parfois des conférences, ou intervenait à la télé’. Son histoire tragique était connue, et suscitait toujours la sympathie du public.

Shihiro lui tendit le micro, et elle s’écarta du pupitre, pour se placer face à la foule.

« Bonjour... Tout d’abord, je tiens sincèrement à remercier Shihiro-senseï de m’offrir la perspective de parler avec vous de mon expérience et de mon point de vue sur la vaste et épineuse question des psychopathes. C’est un sujet extrêmement médiatique, et dans lequel il est aisé de laisser ses opinions personnelles prendre le pas sur une analyse objective et scientifique de la question... Et, comme je me doute que la question doit en ce moment vous brûler les lèvres, j’ai effectivement été la victime, il y a des années, d’un psychopathe. Son véritable nom est inconnu, et on le surnomme le Joker. »

Elle ménagea une courte pause, reprenant ses esprits.

« Il y a quelques années, le Joker avait kidnappé mon père, un commissaire de police, dans le but de le rendre fou. Dans la psyché’ de ce personnage, il voulait montrer que n’importe qui pouvait sombrer dans la démence, et s’était attaqué à une personne qu’il considérait comme la personne la plus honnête de Gotham City. L’un de ses sbires m’a tiré dessus, à hauteur de l’estomac. La balle a traversé mon corps, et a heurté plusieurs vertèbres de ma colonne vertébrale. Tandis que je me vidais de mon sang sur le sol de mon appartement, ils m’ont déshabillé, et ont pris des photographies de moi, afin de les exposer à mon père, tout en le torturant régulièrement. »

On aurait presque pu entendre une mouche voler. Barbara tourna sa tête vers l’écran blanc géant situé en fond, et qui servait à afficher des images. Elle avait préparé plusieurs images, et en afficha une, entraînant un légitime mouvement de recul. Sur la précédente image, on pouvait simplement voir le visage de Barbara Gordon, et, sur l’autre, on voyait une compilation des clichés pris de son corps, et que la police avait réuni lors de l’enquête menée. Des images sinistres, qui instauraient un certain malaise. Barbara les laissa pendant quelques secondes, avant de poursuivre :

« Ce que vous devez bien comprendre, c’est que je ne suis pas venue ici en tant que victime, afin de vous persuader que les tueurs en série sont des êtres horribles qui ne méritent aucune pitié de notre part. Je vous parler de mon cas personnel, non seulement pour satisfaire votre curiosité sur ma personne, mais aussi pour vous poser une question que je me suis longtemps posée, et que je continue, de fait, toujours à me poser... Qu’est-ce qui peut motiver une personne à vouloir ainsi faire souffrir les autres ? »
« Modifié: dimanche 12 juillet 2015, 00:51:01 par Batgirl »
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 1 dimanche 21 décembre 2014, 15:26:23

"...Qu’est-ce qui peut motiver une personne à vouloir ainsi faire souffrir les autres ? "

Annabelle étais venus à cette conférence, comme à tant d'autre auparavant afin d'assouvir son éternelle fascination envers ses "gens" qui défraye la chronique, ces tueurs de sang froid, ses monstre infâme portant sur eux le masque de cet homme, cette femme, ce voisin ou encore de ce collègue de travaille que vous apprécier tant. Annabelle avait eu vent de la venue de cette Barbara Gordon, une victime d'un homme assez connue aux Amériques, un certain "joker" une bête de foire répandant le chaos au grès de ses envies. La femme se présentât à l'auditorium, faisant ensuite part de son histoire e, l’illustrant de photos d'archive la représentant pendant son agression. Une fois son petit discours terminé, la femme vint à poser une question à son auditoire : Qu'est-ce qui peut motiver une personne à vouloir ainsi répandre la souffrance ?

Il n'y avait malheureusement aucune réponse concrète à cette question... Les facteurs étant si vaste et la psyché de chaque être humain étant tellement différente d'un individus à l'autre, qu'il n'y avait pas vraiment de réponse fiable à donner. Toutefois, le débat était ouvert. Dans un premier temps, plusieurs réponses et questions furent émises de part et d'autre. Il y avait dans la salle, plusieurs psychiatres, policiers, juge et quelque particuliers, tel qu'Annabelle. Cette dernièr e écoutât attentivement les échanges portant sur le Joker et encore sur Tsutomu Miyazaki dont Le cannibalisme fut à plusieurs reprise évoquée. Toutefois, comme on aurais put s'y attendre, aucune vrai réponse n'a put être mis en place.

Hum... Permettait à mon humble personne d'émettre une hypothèse, Mme Gordon. Dit alors une femme, en levant légèrement sa main droite.
Je pense ne pas être la seule à penser que l'enfance est formatrice... Une enfance tortueuse et bien souvent la "base" d'un esprit malade. Nous ne savons malheureusement que peut de chose de l'enfance de Tsutomu et je ne parle même pas de celle de ce "joker... Toutefois, nous connaissons celle d'autres tueurs monstrueux, telle que John Wayne Gacy, Edmund Kemper ou encore celle de Lucrezia H.P.Nietzshe, dont le cas est encore à l'heure actuelle sujet à controverse, du fait de la barbarie de ses actes... N'est je pas raison ?

Le Duchesse... Comment dans l'esprit d'une aussi jolie jeune femme, il pouvait y avoir autant de cruauté et de barbarie. Une barbarie sale et libidineuse, dont seul les tueurs masculins étaient jusqu'à lors capable de ressentir. Cet en ça que Lucrezia était d'ailleurs si singulière... Le fait qu'elle soit capable de ressentir une irrépressible envie de sexe et de meurtre morbide, alors même qu'il était dit que les femmes était incapable de tuer pour de telle raisons, ou du moins, avec autant de violence. Lucrezia faisant alors office d’exceptions, confirment la règle, cependant, encore à l'heure actuelle, personne ne savait de quoi souffrait réellement cette tueuse dont les médias et la police tachait difficilement d'étouffer les dernier meurtres, afin de ne pas perdre la face devant la population... Car, après tout, ne devait elle pas être morte ?

La maltraitance, le rejet, la solitude...L'enfance est formatrice, il suffit qu'il y ais une "alchimie malsaine" entre plusieurs composantes, pour donner naissance à un tueur sériel, cependant, chaque tueurs à ses motivations et son propre esprit... Comme chaque personne dans cet amphithéâtre d'ailleurs, alors... D'un cotés, il y cet hypothèse qu'une enfance dure soit la "base" de ce mal et de l'autre cotés, il y a cette océans de possibilités qui fait qu'il est impossible de savoir concrètement qu'est ce qui, un beau jour, donne naissance à un monstrueux violeur d'enfant ou à un fou psychotique en recherche de chaos. Je ne vous parle même pas de tous ce qui peut venir ensuite, au fil du temps... Que ce soit les drogues, un accident impliquant un traumatisme physique à la tête ou un traumatisme psychique... L'esprit humains est ci vaste qu'en fin de compte, chercher la véritable cause de la naissance de tout ses monstres, revient à chercher une aiguilles dans une motte de foins... Après, ce n'est que mon humble avis... Je ne suis nullement psychiatre.

Un léger silence s'installa alors dans l’amphithéâtre, la femme semblait avoir trouvé une réponse... Sans en avoir réellement trouvée une... Au fond, rien en ce monde ne pouvait clairement définir ce qui poussait un être humains à devenir un monstre froid et violent... Pas même les tueurs. Annabelle, qui ce trouvait au premier rang, avait attentivement écoutées les dire de cette femme, attendant le bon moment pour parler à son tour, même ci, la plupart du temps, elle venait ici en temps que simple auditrice, ce contentant simplement d'écouter.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 2 mardi 23 décembre 2014, 01:36:52

Le regard de Barbara se portait sur l’assistance. Elle voyait de nombreuses tranches d’âge, beaucoup d’hommes, mais plus de femmes que ce qu’elle aurait initialement escompté. Il y avait en grande majorité des étudiants de la Tōdai. Jadis, elle avait été à leur place, écumant les amphithéâtres des facs de l’Ivy League en assistant à des colloques de psychiatrie, à des conférences de criminologie, assistant à des cours donnés par d’éminents spécialistes. Elle avait lu énormément d’ouvrages traitant de la question, comme les livres d’Alain Bauer, avait sensiblement renforcé sa connaissance du droit pénal en lisant le fameux « Des délits et des peines » de Beccaria. Les psychopathes brassaient plusieurs thèmes connexes, et, pour mieux embrasser ce phénomène, Barbara s’était attachée à chacun des aspects. Elle avait fait ça après que le Joker l’ait abattu, pendant sa convalescence. Barbara avait toujours été une battante, et elle avait refusé de se morfondre davantage sur l’état de son corps. Elle s’était battue, comme une lionne, et avait commencé en renforçant son esprit, tout en se livrant régulièrement à des exercices physiques réguliers afin de continuer à alimenter ses jambes, et à tirer profit de sa situation. De sa chute face au Joker, Barbara en avait trouvé la force nécessaire pour se renseigner sur eux... Les tueurs en série. La documentation les concernant était colossal, et les réponses affluèrent à ses oreilles... L’enfance... Les gènes... L’environnement médiatique et social... La folie... Une réponse plus détaillée émana d’une autre femme, une femme avec des cheveux courts et bleus. Sa réponse n’en était vraiment pas une, car elle soulevait plusieurs hypothèses, tout en les rejetant périodiquement.

Après son intervention, un silence s’abattit dans l’amphithéâtre. Takashi Shihiro restait silencieux. Il reconnaissait bon nombre de ses étudiants, et semblait satisfait que ces derniers aient accepté de venir.

« L’enfance... C’est souvent un élément prédéterminant, oui... Pas uniquement des tueurs en série, mais aussi de tout individu. Nos traits de caractère fondamentaux apparaissent, car c’est à cette période que l’esprit humain se forme. Toute la question est de savoir si un individu peut être éternellement piégé de son enfance... Les réponses divergent tant les cas sont différents, et, dans le cas précis des psychopathes, on ne saurait retenir l’explication de l’enfance comme seul argument. »

Elle leur parla d’un autre tueur en série ayant défrayé la chronique américaine, et même le monde entier : Ted Bundy. Son image s’afficha à l’écran :


Ted Bundy avait été un meurtrier effroyable, séquestrant, violant, torturant et tuant dans les années 1970’s de nombreuses femmes, se livrant parfois à des actes de nécrophilie. Son procès avait officiellement permis d’établir sa culpabilité pour trente femmes, mais beaucoup de spécialistes s’étant penchés sur cette affaire estimaient qu’il y en avait probablement plus. Ted était un cas intéressant, et qui avait permis d’offrir de nouvelles perspectives sur le genre des tueurs en série. Avant Ted Bundy, l’imaginaire collectif voyait le tueur en série comme un désaxé, un asocial, le fou furieux vivant dans sa cabane en bois au fin fond du Wisconsin, et tuant de jeunes adolescents qui passaient par là.

« Ted Bundy était socialement intégré. Un individu intelligent, sympathique, qui a accompli de hautes activités : il avait travaillé au sein d’une commission criminelle, avait participé à la campagne de Rockefeller en 1968... Pour autant, les enquêtes sur son passé n’ont pas permis de montrer qu’il avait été battu pendant son enfance, ou avait été victime du fanatisme de son mère. C’était un enfant illégitime qui n’avait jamais pu apprécier son beau-père... Rien de plus. Un portrait atypique, celui d’un citoyen parfait, et qui, secrètement, patrouillait à travers les États-Unis pour massacrer des dizaines de femmes, faisant preuve d’une méticulosité et d’une planification exceptionnelle. »

Barbara s’humecta lentement la gorge, en reprenant son souffle.

« On met souvent en avant l’existence d’un traumatisme, un passage à partir duquel une personne aurait basculé. Ce traumatisme se situe souvent lors de l’enfance, mais peut arriver à l’âge adulte. C’est par exemple le cas du Joker, où, si nous ignorons certes avec précision son passé, nous savons cependant ce qui l’a défiguré, et l’a probablement fait sombrer dans la démence. Je pense que l’idée de ce traumatisme est intéressante. Vous mentionniez la Duchesse tout à l’heure. Chez elle, il s’agit de son rapport avec sa mère. C’est... C’est un autre cas intéressant. »

Il y avait eu un léger battement. La Duchesse... Barbara avait eu l’occasion de la rencontrer intimement. Son dos l’avait trahi à ce moment précis, la mettant dans une situation assez cauchemardesque.

« Son père la battait régulièrement, mais je pense que ce qui a surtout bouleversé Patriovski Nietzsche a été la mort de cette dernière. Un rapport ambivalent, qui fait qu’elle s’attaque à des femmes, et sur lequel nous ne pouvons pour l’heure émettre des spéculations. Mais, là encore, l’hypothèse du traumatisme n’est pas, en soi, suffisante. Je pense qu’une personne subissant un traumatisme violent a toutes les chances de ne pas avoir de pulsions homicides, et qu’il doit se passer, chez certaines personnes, quelque chose qui se brise en eux. On parle souvent du gène de la violence pour exprimer ça... Je pense plutôt que les tueurs en série sont fondamentalement des personnes vides, en ce sens qu’ils ne ressentent aucune émotion. Aussi effroyable que ce soit, ils ne cherchent qu’à vivre, et à ressentir des émotions, et ne parviennent à le faire qu’en commettant des meurtres, généralement en suivant un mode opératoire qui rappelle le traumatisme qu’ils ont subi. »

Nouvelle pause, nouvelle inspiration. Barbara remit ses lunettes en place, et reprit :

« Le cas de Ted Bundy est passionnant, en ce sens que l’étude de sa biographie a permis de révéler qu’il n’y avait pas eu un traumatisme violent, mais plutôt une lente évolution, et un concours de circonstances. Bundy était un homme très immature, et très renfermé sur lui-même. Aussi impensable que cela puisse paraître être, il a toujours voulu satisfaire les femmes qu’il aimait, et n’a à chaque fois connu que des échecs. Son premier grand échec, avec Stéphanie Brooks, par exemple, qui le trouvait trop puéril. Bundy idéalisait les femmes, et s’estimait incapable de pouvoir les satisfaire par lui-même. Sa seconde conquête, Meg Anders, a illustré ça. Pour elle, il avait perfectionné le menteur qu’il était, cloisonnant sa vie, et, peu à peu, sa psychose s’est développée... Ce qu’il faut en retenir, c’est que, si on trouve parfois un élément déclencheur fondamental, une personne ne devient pas un tueur en série du jour au lendemain. C’est une question de circonstances, d’évolution. Les personnes comme Ted Bundy étaient des gens qui, s’ils avaient eu une aide appropriée et adaptée au bon moment, auraient pu rentrer dans le droit chemin... Ce qui m’amène à susciter à nouveau votre avis... »

Elle laissa planer quelques secondes, et posa la question :

« Pensez-vous qu’il soit possible de guérir un tueur en série ? »
« Modifié: vendredi 26 décembre 2014, 17:30:37 par Batgirl »
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 3 dimanche 04 janvier 2015, 20:09:57

Suite à l'intervention de la femme au cheveux bleuâtres, cette Mme Gordon se remise à parler. Elle exprima une fois encore son point de vue vis à vis de différents tueurs et plus particulièrement de Ted bundy. Ce tueur ressemblait étrangement à Annabelle, du fait de son "masque" de normalité et de sa vie social très intégrée. Ted était un homme charismatique, charmant et hors de tout soupçons, toutefois, il c'était créer en parallèle, une vie faite de meurtres sordides et d'atrocités innommable, au même titre qu'une dizaine d'autres tueurs en série... Comme Annabelle... Annabelle qui, de son regard froid et un brin supérieur, observait la scène avec intérêt. Après sa longue tirade sur Théodore Bundy, Barbara vint à poser une autre question à l'assemblé.
« Pensez-vous qu’il soit possible de guérir un tueur en série ? »
Cette simple question fit réagir bon nombre de personne dans la salle car, là encore, elle était sujette à de vive controverse.
Peut on réellement soigner la sociopathie ? Pour Annabelle, la réponse était limpide... Les psychopathe étaient condamnés à revivre leurs fantasmes et leurs désirs à l'infinie, et ceux, malgré toute la bonne volonté du monde. Les tueurs en séries sont des êtres froids et monstrueux... Elle ? Elle avait beau être une tueuse cruelle et narcissique, elle se voyait plus comme une déesse, une créature supérieur, dominant les autres, comme une araignée perchée sur sa toile. Le femme étaient consciente de sa folie et, elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait jamais cesser de tuer et puis, il suffisait de voir comment la Duchesse, une fois de retour de l'asile, c'était mise à devenir plus bouchère que ce cher Jack l'éventreur. Nan... Les tueurs psychopathe ne cesserons jamais leur méfait, ils y éprouve bien trop de plaisir, de jouissance ! Lucrezia, Ted bundy, Edmund Kemper, John.W.Gacy et bien d'autres, sont des monstres condamnés à vivre avec leurs sinistres fantasmes mortifères, mêlant les plus atroce paraphilie et dérangement psychiatrique humains.

"Je ne me sens coupable de rien... Je plains ceux qui se sentent coupables... Je suis un salopard sans pitié" Lâchât une jeune un jeune homme, vêtue d'un costume noir et portant sur le nez des lunettes à monture en plastique noir. Voilà les mots de Ted Bundy... Voilà le genre de phrase que peut sortir un monstre comme il en existe tant d'autre dans ce monde.

Le jeune homme, qui ce trouvait d'ailleurs à peine à quelque mètres de la femme au cheveux bleu, remit du bout de son index, sa paire de lunette en place, avant de reprendre sur un ton calme et quelque peut monocorde.

Quand on entend ce genre d'ignominies, je vous assure qu'il n'est pas très difficile de comprendre à quel degrés de folie a à faire la personne en face de vous... Sérieusement, ceux qui pense que ce genre de psychopathe peuvent être soignés, sont bien idiot ou alors ils sont aussi fous que ces tueurs qui défraye la chronique. Encore une fois, nous allons revenir à la Duchesse... Elle a commis sept meurtres durant la période où elle travaillait encore, soit, avant son arrestation... Une fois cette dernière mise dans un Asile, elle c'est enfuit... Et, en plus de ce remettre à tuer, elle l'à fait de manière plus atroce et violente que ses sept première victimes... Franchement, quand on vois ce genre de choses, il n'y a aucun doute sur le "non retour" de l'esprit de ses tueurs insipide et dégueulasse, que la presse s’empresse de glorifier à chaque nouvelle victime.

L'homme marquât une pose, avant de finalement reprendre.

Edmund Kemper l'a lui même dit... S'il ne c'était pas rendu à la police... il aurait recommencé... encore et encore... Les tueurs psychopathes ne peuvent tout simplement pas s'arrêter de tuer, ce n'est pas une maladie... Mais juste une malformation psychiatrique, une déformation des sentiment et de la perception des choses, qui ne peut malheureusement pas être soigné.... Vous savez Mme Gordon... J'ai rencontré plus d'une vingtaine de cas et je vous assure qu'aucun d'eux ne peut être soignés... Leurs pulsions et fantasme sont bien trop fort, c'est comme avec les toxicomane accro au drogues dures, à l’exceptions prêt qu'il n'existe aucune méthode de sevrage et aucun traitement à cette "dépendance" morbide et cruelle.

Le jeune homme ce prénommait Toshijo Sankyuu, un talentueux profiler ayant travaillé sur pas mal d'affaires au japon, tel que l'affaire concernant  la Duchesse ou encore cette insaisissable tueuse à la tronçonneuse, surnommée "Chainsaw" ou "Cops Killer". Dernièrement, il était en charge de l'affaire portant sur la Veuve noire, un ou une tueuse cannibale, particulièrement narcissique. L'affaite piétinait et il était venue à cette conférence, afin de d'y trouver des réponse, susceptible de faire avancer l'affaire.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 4 lundi 05 janvier 2015, 12:46:35

La question de savoir quoi faire des psychopathes était un vaste enjeu, qui dépassait de loin les simples intérêts psychiatriques, au vu de l’impact qu’ils avaient sur la société. Les différents sondages réalisés sur les citoyens étaient toujours uniformes, avec une écrasante majorité de gens affirmant qu’il fallait tuer ces bêtes furieuses, estimant que ces monstres avaient perdu le droit de vivre. Un jeune homme se mit ainsi à parler, et Barbara le reconnut vaguement… Du moins, elle dut mettre quelques instants avant de coller un nom sur son visage : Toshijo Sankyuu. Un profiler. Barbara avait entendu parler de lui quand elle avait enquêté sur la Duchesse. Les tueurs en série étaient sa spécialité, et son explication était simple, similaire à celle que Barbara entendait continuellement : il fallait les tuer, car ils étaient incurables. Barbara le laissa parler, hochant lentement la tête, et, à la fin de son discours, elle répondit, après avoir pris quelques notes :

« Vous parlez d’une ‘‘malformation psychiatrique’’ pour décrire la pulsion qui pousse le tueur en série à commettre ces forfaits… Mais cette malformation… N’est-ce pas en elle-même une forme de maladie ? La tuerie est-elle la réponse appropriée ? Répondre au meurtre et aux atrocités en commettant soi-même d’autres atrocités ? »

Barbara rehaussa ses lunettes sur son nez.

« De fait, s’il n’existe aucun moyen de les guérir, aucun moyen de les comprendre, la seule solution reste leur exécution… Pourquoi emprisonner quelqu’un dont on sait pertinemment qu’il ne pourra jamais être réhabilité ? Le principe même de la justice, ce qui la différencie de la vengeance pure et simple, est que sa mission est de viser à la paix sociale, à la réhabilitation des personnes qui ont commis des infractions. La peine de mort n’est entendue que dans un système où on admet qu’il existe des crimes si graves qu’ils ne peuvent donner à aucune réhabilitation. Les tueurs en série rentrent-ils dans cette catégorie ? Accepterez-vous d’avoir comme voisin une personne qui, il y a vingt ans, a tué et violé une dizaine d’infirmières ? »

Un murmure parcourut la salle. Dans son dos, Barbara sentit Shihiro-senseï s’agiter nerveusement sur place. Les propos de Barbara étaient assez provocateurs, et, si elle n’avait pas eus on fauteuil roulant, certains n’auraient probablement pas manqué de souligner ce ton presque cynique qu’elle semblait prendre. Barbara, pour autant, ne faisait que dire la stricte vérité : la peine de mort se justifiait dans la mesure où on admettait l’existence d’infractions intolérables. C’est pour cela que les pays autorisant la peine capitale étaient souvent des pays très moraux ou très conservateurs. Le Japon, sur ce point, ne faisait pas exception. C’était un pays fondé sur l’honneur et sur l’importance de la société, une vision très spéciale du rapport ambivalent entre l’Homme et la Société. Un proverbe japonais affirmait ainsi que, si un clou dépassait d’une série de clous sur une planche en bois, il fallait l’enfoncer avec un marteau. Le communautarisme, si critiqué dans les sociétés occidentales, était une norme sociale au Japon, où il était mal vu de vouloir s’individualiser, se démarquer de la masse. Ce faisant, la peine de mort était facilement admise… Voilà ce qui agaçait les Japonais, qu’une gaijin vienne leur dire que la peine de mort n’était pas la réponse la plus adaptée. Contrairement aux Etats-Unis, où l’abolition de la peine de mort faisait débat, ce n’était guère le cas au Japon. En 2010, un sondage gouvernemental avait été sans appel : 85.6% des sondés avaient admis que la peine de mort était une nécessité contre certaines personnes.

Barbara s’avançait sur un terrain glissant, mais ce n’était pas ça qui la dérangeait.

« Depuis les années 1970’s, depuis que le phénomène des tueurs en série est apparu, nous préférons punir plutôt que comprendre… Et, quand je dis ça, ce n’est nullement une tentative masquée de compassion envers ces gens. Je suis bien placée pour vous dire qu’il n’y a rien que je souhaiterais de plus au monde que de tous les voir disparaître… Cependant, je ne pense pas que répondre à la violence aveugle par la même violence aveugle nous ait permis d’avancer. Malgré toutes ces années, malgré tous les cas que nous avons vu, nous ne sommes toujours pas en mesure de donner une réponse précise sur ce qui pousse une personne à devenir un tueur de masse, et sur ce qu’il convient de faire pour lutter contre cela. Nous cherchons des réponses faciles, des boucs-émissaires, et la situation d’overdose d’informations dans laquelle nous sommes régulièrement plongés permet difficilement une réflexion approfondie sur ces criminels. »

Barbara se tut un peu, laissant passer quelques secondes, et poursuivit :

« Je pense que le meilleur moyen de mettre fin à ces tueurs est de chercher à comprendre comment ils fonctionnent… De comprendre le fonctionnement du cerveau, de leur cerveau. Ces gens sont des monstres, mais je me refuse à croire qu’un monstre naît spontanément. Les statistiques affirment que les tueurs en série diminuent, que le pic a existé dans les années 1980’s, et qu’ils sont en nette régression… Mais, outre la difficulté qu’il y a à avoir des informations précises sur les tueurs en série, vu leur capacité à se fondre dans le décor, ce phénomène laisse place à d’autres phénomènes, similaires, et qui continuent à nous interroger sur la capacité des gens à commettre des tueries… Comme les tueurs de masse. »

Un phénomène différent et similaire. Contrairement au tueur en série, qui agissait dans l’ombre, le tueur de masse était l’individu qui prenait une arme à feu, sortait dans la rue, et abattait quiconque passait dans son champ de vision. La tuerie du lycée de Columbine en était l’un des exemples médiatiques les plus connus.

« Il n’est peut-être pas possible de les soigner, consentit-elle, mais il est toujours possible de les étudier, de les analyser, pour guérir d’autres personnes… »
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 5 samedi 21 février 2015, 11:33:19

Toshijo écouta attentivement son interlocutrice qui, semble-t'il, ne manquait pas de culot. Au Japon la peine de morts était la seule réponse "valable" et envisageable pour des monstres comme ce Joker ou quelque psychopathe que ce soit. Mais au fond, la société Japonaise avait elle vraiment raison d'être aussi radicale envers ces tueurs ? Pour Toshijo, oui... Cela ne faisait aucun doute, la justice ce devait d'être intransigeante envers les tueurs en séries de la trempe de Lucrezia. Son cas demeurait un véritable fiasco juridique qui, encore à l'heure actuelle faisait polémique, ce qui renforçait bien évidemment les avis pour la peine de mort dans la société japonaise.
Il est vrai qu'encore à l'heure actuel les chercheurs et spécialistes cherchaient en vain des réponses au pourquoi du comment une personne à priorie "saine" peut à ce point devenir une bête sinistre capable des pire atrocités. Cependant, Toshijo savait plus ou moins que cela tenait de l'utopie, l'esprit humain étant si complexe qu'il est impossible de savoir concrètement comment un tueur né. Evidemment, il y a des signes avant coureur, comme le fait qu'un enfant dissèque ou torture de pauvres animaux mais... Cela n'est encore à l'heure actuelle pas assez suffisant pour savoir ce qui ce passe dans leur tête.

Les comprendre... Vous savez... Comprendre ce genre de malade est difficile Mme. Gordon, tout simplement parce qu’il n'y a pas grand chose a comprendre...
L'homme se frotta brièvement le front puis...
Vous parliez du joker en début de séance... pourrait ont avoir votre avis sur la femme qui l'accompagne ? Cette, Harley Quinn... Quel est votre diagnostique sur cette femme qui, bien qu'en étant une psychiatre de renoms, à préférée suivre un fou et commettre des crimes odieux.

Le jeune homme ce tut alors quelque secondes, avant de reprendre, toujours aussi calmement.

Vous êtes originaire des état-unis nan ? Vous connaissez surement cette femme et... J'aimerais beaucoup comprendre pourquoi elle est devenue ainsi, alors, qu'à priori, elle semblait être promise à un grand avenir au sein du milieu psychiatrique et, je ne parle pas en tant que "patiente". Il y a quelque mois de cela, Harley quinn a était aperçue braquant une banque accompagnée par une mystérieuse femme au cheveux vert et qui ressemblait étrangement à votre criminel clownesque... étrange nan ?

Le ton était très légèrement sarcastique et, toujours aussi froid, Toshijo vint encore à prendre la parole.

Dite moi... Cette femme et ce joker... Ils viennent de la même ville que vous n'est ce pas ? Gotham city... Comme vous et cette femme, il y as aussi nombre de justicier et, plus précisément, des justicières qui sont venue à seikusu... comme ci notre bien aimée petite ville attirer tout les rebuts de votre satané ville... Car je n'ais pas cité le Pingouin ou encore cette Pamela Isley qui, celons les dire, ce serait assagie. Je sais que je m'écarte un peu du sujet mais... Que pensait vous de ses hommes et de ses femmes qui mettent en danger leur propre vie afin de capturer de dangereux psychopathes qui, d'une manière ou d'une autre, finiront par s'échapper et recommencerons leurs actes abjectes.

Cette phrase eut alors pour effet de faire parler toute l’assemblé, créant alors un brouhaha dans amphithéâtre, brouhaha bien vite stoppé par le professeur Takashi Shihiro.

Calmez vous, calmez vous, je demande le calme !...
Bon... Mr. Sankyuu, votre intervention est certes très intéressante mais... comme vous l'avais si justement constaté, elle s'écarte du sujet de base.


Moi je trouve cela très interressant... Lâchât alors une femme vêtue d'un tailleur ce trouvant au premier rang.
Ces... soit disant "justiciers", sont eux aussi au cœur du débats. Savoir que les autorité policières ont "besoins" ou plutôt, ce font "doubler" par des soit disant "super-héros" et quelque chose qui, en tant que citoyenne, m'interpelle. Est e que je peut à l'heure actuelle me sentir en sécurité ? La police est elle assez compétente ? Que je sache, La Duchesse à mis bien du temps avant d'être arrêtée et, jusqu'à preuve du contraire, son cadavre n'a toujours pas était retrouvé, sans compter que, ce dernier mois, trois des dizaines meurtres répertoriés à seikusu portaient son modus operandi et sa signature.

Annabelle, regarda brièvement Barbara, avant d'entendre derrière elle, plusieurs personnes ce remettre à parler en même temps, créant une fois de plus un brouhaha.
Le ton était doucement entrain de monter dans amphithéâtre. Encore une fois le professeur Takashi tachât de calmer le jeu, avant de ce mettre à s'essuyer le front à l'aide d'un petit mouchoir qu'il avait consentement dans l'une de ses poche.

Bon... Mme Gordon... Quel est votre avis sur tous ceci ? Brièvement, faite nous part de votre points de vue sur ses justiciers.

Bien que le débat ais légèrement dévié, Takashi comptait bien vite mettre fin au sujet sensible que représentait ces justicier masqués qui hantait seikusu la nuit.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 6 dimanche 22 février 2015, 02:30:43

Le Joker et les déments qui l’entouraient semblaient passionner son auditoire. Fort curieusement, elle n’eut aucune question sur la Fille du Joker, ainsi qu’on avait surnommé cette mendiante qui avait été arrêtée par les forces de police, avec le visage du Joker en guise de masque. Une vagabonde, au visage déformé, qui n’avait jamais pu supporter son reflet dans le miroir, et qui errait dans les grottes de Gotham quand elle avait récupéré le visage découpé du Joker, après que ce dernier ait tenté de massacrer Batman et toute la Bat-famille. En soi, ce n’était pas surprenant, car cette femme était bien plus récente qu’Harley Quinn, et beaucoup moins connue. Les médias japonais avaient donc dû moins en parler. Elle laissa fuser les questions sur Harley Quinn, mais, avant même qu’elle ne puisse y répondre, l’assemblée sembla s’animer,  et le sujet dériva rapidement sur les justiciers, les super-héros. C’est ce qui conduisit une autre femme à parler, et à évoquer la Duchesse... Ainsi que la vague récente de meurtres, ce qui interpella Barbara.

*Comment est-ce que cette femme le sait ?*

La police avait démenti les rumeurs sur le retour de la Duchesse, et les informations précises sur ces meurtres étaient couverts par le secret de l’instruction. Barbara le savait grâce à ses contacts, et elle repensa fugacement à ce qu’elle avait subi entre les mains de la Duchesse... Le Joker l’avait torturé, humilié, brisé, son propre frère l’avait également capturé, battu, et torturé, et la Duchesse, quant à elle, l’avait kidnappé, violé, et torturé. Barbara se souvenait encore de cette scène, de la panique qu’elle avait ressenti, de ce profond sentiment d’impuissance. Yeux clos, elle se massa la tempe, jusqu’à ce que Shihiro-senseï parvienne à calmer l’assemblée, en demandant à Barbara d’exposer « brièvement » son avis sur la question.

Revenant à la réalité en rouvrant les yeux, elle demanda un verre d’eau, déplaçant son fauteuil, et but un peu d’eau, amenant ainsi l’assemblée à se calmer, certaines personnes continuant à murmurer entre elles. Elle but un gobelet, puis les regarda encore, déplaçant à nouveau son fauteuil. Elle rehaussa ses lunettes sur son nez, et finit par répondre :

« Commençons par le Docteur Quinzel... Ou par Harley Quinn, pour reprendre son alias. Pour commencer, le Docteur Quinzel n’a jamais été une psychiatre de renom, ni une élève particulièrement brillante. Ses notes étaient relativement faibles, et il est prouvé qu’elle les gonflait en couchant avec ses professeurs. Elle a certains talents en psychologie, je le reconnais, mais détrompez-vous... Elle n’avait pas la rigueur scientifique qui convient à cette profession. Je pense qu’elle a rejoint la psychiatrie afin de trouver un moyen de se guérir de ses traumatismes passés. »

Le passé d’Harley Quinn n’échappait nullement à Barbara, qui poursuivit donc, en revenant sur son enfance :

« Quinzel n’a jamais bénéficié de l’amour qu’elle cherchait. Elle a hérité de tout le côté sentimentaliste de sa mère, mais son père l’a toujours ignoré. C’était un cas social, un petit délinquant qui passait son temps en prison, et qui ne venait voir sa famille que pour avoir de quoi acheter de la drogue, ou éponger ses dettes interminables avec la Mafia. Harleen a grandi dans cet environnement, et a toujours été une femme passionnée, pleine d’amour, tout en faisant preuve, à son âge, d’une relative maturité. Elle a rejoint l’université de Géorgie, la Georgia State University, et s’est lancée dans une thèse ayant pour but de démontrer que l’amour était capable de tout. C’était une variante de l’expérience de Milgram. »

L’expérience de Milgram avait été initiée par un chercheur américain, Stanley Milgram, au début des années 1960’s. La publicité de cette expérience avait eu un grand impact, et s’était centrée autour de la volonté de voir comment une personne réagissait face à l’autorité. Relativement simple, sous la supervision de l’Université de Yale, l’expérience consistait à inviter des cobayes pour les soumettre à une expérience consistant à torturer une autre personne, en agissant sous les ordres d’une personne dépositaire de l’autorité. La torture consistait en des chocs électriques, le sujet ignorant que les chocs étaient fictifs, et pensant donc réellement faire souffrir quelqu’un. Lors des premières années de l’expérience, 62.5% des sujets d’expérience avaient mené l’expérience à terme. Le taux de personnes ayant résisté à l’expérience étaient de 10%, chiffre correspondant globalement à d’autres expériences menées, comme celles sur le lavage de cerveaux.

Barbara y pensait silencieusement, avant de reprendre :

« L’amour a toujours guidé les pas de Quinzel, manifestant sa profonde immaturité. À l’université, elle était amoureuse d’un étudiant, Guy, un scientifique prometteur, et, comme à chaque fois qu’Harleen était amoureuse de quelqu’un, elle s’impliquait énormément dans cet amour. Elle voulait se marier avec Guy, et a réalisé une expérience sur lui, consistant à voir s’il pourrait toujours l’aimer en apprenant qu’elle avait commis un crime, comme un meurtre. Elle a bénéficié de la couverture du Professeur Markus, parfait incompétent qui couchait avec ses élèves. Guy, lui, menait une thèse sur la théorie du chaos, intimement convaincu qu’il n’y avait aucune règle dans le monde, et que toutes les prévisions possibles finissaient irrémédiablement par s’écrouler, car la réalité comprenait tant de variables qu’il était impossible de pouvoir tout anticiper. »

Cette expérience avait été camouflée par le Docteur Markus, qui n’avait jamais reçu l’aval du conseil du GSU pour le faire. Barbara l’avait appris en menant des recherches sur le passé de l’Arlequin. Elle reprit donc, à nouveau :

« Elle a mené l’expérience sur Guy, et lui a donc fait croire qu’elle avait tué une professeur. Parallèlement, pendant ce temps, Le Joker avait réussi à s’évader d’Arkham. Guy a paniqué, et a vu que la professeur indiquée par sa fiancée était encore en vie. Il l’a abattu, puis s’est suicidé. Quand Harleen a vu ça, quelque chose s’est brisé en elle. Elle a fait une dépression, et a appris, au même moment, que le Joker venait d’être récupéré. Elle a compris que le monde n’était régi que par le chaos, et a reporté sa souffrance affective sur le Joker. Harley Quinn est une psychopathe, mais elle est avant tout une victime... Sa souffrance a été utilisée par un manipulateur pour faire d’elle son larbin. »

Barbare retint pour elle la suite, à savoir qu’Harley Quinn était à Seikusu. Barbara le savait, tout comme elle savait que cette dernière était près d’Ivy. Pour l’heure, Barbara n’était pas encore intervenue, car elle tenait à voir comment Harley allait maintenant se comporter. Il y avait certes ce braquage auquel elle avait participé qui amenait Barbara à hésiter un peu sur les réinsertions sociales de l’Arlequin. En fait, elle était en ce moment dans le doute en ce qui la concernait, hésitant à intervenir, craignant qu’une intervention n’amène Harley à sombrer à nouveau dans sa démence. Ivy, elle, était un cas particulier, car son état psychologique était énormément lié à l’environnement dans lequel elle se trouvait. Quand elle se trouvait dans une profonde jungle équatoriale, ou une île perdue, elle était la plus heureuse et la plus douce des femmes. À Gotham, la pollution ambiante influait sur elle, la rendant dangereuse, agressive, cruelle, et redoutable. Qu’elle soit au Japon, pays qui avait toujours eu un profond respect pour la Nature, était, en ce sens, une très bonne chose.

Abordant ensuite un autre sujet, à savoir celui des justiciers, elle reprit :

« La justice est rendue au nom du peuple. Mais que faire quand la justice n’assure plus cette protection ? Que faire quand la corruption permet à des criminels de rester impunis ? Que faire quand elle amène d’honnêtes policiers à vivre sous la menace des mafias ? Le crime, de plus, s’internationalise, et, là où nos forces de police peinent à suivre ce rythme, la loi et la souveraineté sont des carcans. Je pense aujourd’hui que la police n’est plus en capacité d’assurer efficacement la protection de la société, oui. J’aimerais sincèrement qu’elle le soit. J’ai été éduquée par un commissaire de police, et je savais que nous voyons désormais les justiciers comme des auxiliaires de police. Ils sont la réponse de la société civile face à l’inefficacité du système légal... Ils sont l’ultime frein avant le délitement de la société, de la justice, et le retour à la justice privée. Ils sont un mal nécessaire qui permet de redonner espoir et confiance aux personnes qui ne peuvent plus bénéficier de l’aide que l’État est censé leur fournir. »

Pour elle, c’était aussi simple que ça.
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 7 dimanche 22 février 2015, 11:55:05

Avec le temps, Annabelle c'était forgée une très bonne réputation au seins du milieu criminologique, s'entourant de bons nombre de psychiatres, juges, avocats, de policiers et de commissaire ces derniers lui ouvrant parfois... et très souvent même les portes du secret de l’instruction. Annabelle étant une professeur de musique très reconnue dans son milieu, il n'était pas rare qu'elle assiste à des concerto et à des opéras, là où toute la "haute" de Seikusu ce retrouve plus où moins, offrant ainsi à la femme, un très vaste carnet de contacts et un cercle d'amitié tout aussi grand.
La femme écoutât donc attentivement Mme Gordon d'une oreille attentive, les mains jointes sur ses jambes.Cette femme semblait connaitre cet Arlequin fou sur le bout des doigts et, c'était là quelque chose de fascinant ! Annabelle aimait connaitre, comprendre, apprendre et s'enrichir l'esprit sur tous ce qui, de prêt ou de loin, concernait la criminologie. La plupart des psychopathes de ce mondes n'avait plus de secret pour elle, Gacy, Bundy, Gein, Fish et bien d'autres... Elle savait leur passif et ce qu'ils avaient subis et fait subirent.


De son coté, en entendant l'histoire de cette Mme quinzel, Toshijo, en vint  à la conclusion que cette psychopathe faisait partis d'une caste assez peu rependus de tueurs. Les tueurs "émotifs". Des malades qui, bien qu'étant conscient de leurs actes, le faisait par une sorte d'"amour" ou par besoin d'affections, affections qu'ils trouvaient en tuant d'autres personnes, soi pour plaire à quelqu'un, comme cette "pauvre" Harley ou, comme la duchesse, pour ressentir un semblant d'affections l'espace de quelques minutes... avant que ses pulsions de ressorte trop. La population japonaise voyait la Duchesse comme un monstre, une folle froide qui tuait sans ressentir aucune émotions. Cependant, la plupart des personnes dans cette salles savaient plus ou moins que Lucrezia était un cas très "nuancés" en plus d'être une femme violente au pulsions sexuelles morbides, ce qui, dans le milieu de meurtre en série était très rare, Lucrezia était habitée par une tristesse sans fin, un manque affectif profond et un besoin constant d'amour et de reconnaissance. Toshijo et beaucoup d'autres personnes, voyant alors Lucrezia une gamine, une gamine qui, quand elle ne revêt pas son costume de tueuse sordide, pleure durant des heures dans son coin, ce lamentant sur son sort et sur la mort de sa mère. D'ailleurs, la nymphomanie extrême de la Duchesse était en partie due à ce besoin d'affection... Et aussi surement au viols subis durant son enfance. Toutefois, malgré ses constatations, les spécialistes ignoraient quel était précisément, son point de rupture et de quoi souffrait réellement la Duchesse, tant son cas était unique.

Finalement, après un long monologue sur cette Mme Quinzel, Barbara vint à faire une parenthèse sur la justice et sur les justiciers, disant alors qu'il était un "mal" nécessaire au bon fonctionnement d'une justice décadente et malheureusement gangrenée par le crime, une gangrène qui était parfois "voulue" et parfaitement connue des force de polices, à Seikusu comme dans beaucoup d'autres villes dans le monde, la corruption et les flics ripoux étant bel et bien existant. Narinko Mayura, la femme au cheveux bleu qui avait d'ailleurs prit la parole plus tôt, était intimement du même avis que Barbara, pour elle, ses justiciers, bien qu'étant  de simple citoyens, était des gens bon et même bien meilleurs que certain policier, car, mine de rien, pour l'heure, Narinko n'avais pas relevée une seule infractions grave de la part de ses justiciers, aucune bavure et aucun meurtres, en règles générale, les malfrat étaient seulement assommés ou, n'avait dans le pire des cas, que des fractures, alors que des fois, la police elle, ce voyait être confronté à des bavure grave, tel que des homicides dont les origines était parfois très très obscure.

Bien entendue, la réponse de Barbara amena une fois de plus une vague de protestations dans l’amphithéâtre, de la part des policiers plus particulièrement et... Encore une fois, le professeur Takashi tenta de calmer le débats.

Du calme ! de calme !...

L'homme soupira discrètement, lançant un bref regard à barbara... puis...

Hmmm... d'accord. j'ai ma réponse... clôtura Annabelle en hochant poliment de la tête.
Hm !... Mme Gordon. S'exclama Alors une journaliste, un petit carnet à la mains. Que pensait vous de la Veuve noire ? Quel est votre avis sur cet énigmatique tueur au mode opératoire aussi fantasque qu'osé ? Pensait vous que la police doit s'attendre à plus d'audace encore de sa part ?

Toshijo jeta une bref œillade à la jeune femme, avant de soupirer en ce frottant le front.... foutue journalistes.
De son coté, en entendant la demande émanant de la journaliste, Annabelle tendis l'oreille, tout en gardant un air neutre. Attendant de voir ce que cette femme aller dire sur cette Veuve noire...

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 8 mardi 24 février 2015, 01:34:24

Manier la langue de bois n’avait jamais été quelque chose que Barbara aimait, et, maintenant qu’elle était en fauteuil roulant, elle pouvait librement se le permettre. Insulter les usagers dans la rue qui grillaient sa place ou faisaient des incivilités était un plaisir constant et permanent, même si, au Japon, les choses étaient un peu différentes. De manière générale, les Japonais étaient bien plus polis et bien plus respectueux que les Occidentaux. Contrairement aux idées reçues, les gaijins n’étaient que très rarement mal reçus, ce qui était l’un des paradoxes du pays, très hostile, légalement, à l’immigration, mais toujours très courtois et très respectueux... Un ton policé qui était parfois une certaine hypocrisie. La corruption était aussi forte au Japon qu’aux États-Unis, et Barbara voyait ça comme la lie de la société. La corruption était le fruit du crime organisé, et, contrairement aux fausses idées, le crime organisé n’était pas plus respectable que le crime sauvage et simple. Ici encore, le Japon avait une longue tradition ambivalente avec le crime organisé, avec les Yakuzas, ce qui s’expliquait par le passé historique de l’État, qui avait mis des siècles à s’affirmer comme entité politique souveraine. De plus, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’Empire japonais, exsangue, avait dû se reposer sur les Yakuzas pour défendre son territoire contre les agents communistes chinois. Ce background historique expliquait la complaisance des Japonais à l’égard du crime organisé, et, même si les mentalités avaient évolué, ce que la loi Antigang de 1992 manifestait, bien des chantiers étaient encore ouverts. La réaction de son public témoignait cela.

Barbara les laissa parler. C’était ce qu’elle pensait. Elle n’avait pas rejoint Bruce Wayne et sa croisade uniquement parce qu’elle pavoisait sur le Chevalier Noir. La femme avait toujours été très mâture pour son âge, et n’avait jamais ressenti de l’affection pour Bruce... Du moins, pas au sens où elle voulait finir dans son lit. Entre eux, ils avaient toujours été de simples amis. Ce que Barbara avait vu, auprès de son père adoptif, c’était à quel point la police de Gotham était corrompue, et, à travers elle, combien les pouvoirs publics étaient impuissants contre le crime organisé, contre l’essor des mafias... La corruption n’était pas que l’apanage exclusif de Gotham City, et Barbara savait qu’il fallait un élément étranger au système pour qu’il puisse se réguler. Elle aurait davantage pu en parler, mais comprit vite que ce ne serait pas nécessaire. Shihiro-senseï n’avait pas spécialement envie que des intervenants puissent librement critiquer le gouvernement... Une position qui manquait de courage, compte tenu de la grande liberté d’expression qui régnait au sein des universités, mais Barbara laissa cela à son profit. Ce n’était pas le thème de base.

Elle but encore un peu d’eau, rehaussant ses lunettes, balayant de son esprit le fait qu’une femme semblait ici connaître bien des éléments sur la Duchesse, estimant qu’il devait certainement s’agir d’une journaliste, et une nouvelle question ne tarda pas à fuser, sur la Veuve Noire.

« En tant que consultante, les forces de police me contactent régulièrement pour avoir mon avis sur le profil psychologique de certaines personnes. Cependant, personne ne m’a encore contacté sur le cas de ce tueur, et je n’ai donc aucune autre information supplémentaire que celles que vous pouvez consulter dans la presse. »

On parlait d’un tueur qui vidait les organes de ses victimes, et brisait leurs corps, les faisant ressembler à des araignées.

« Il n’existe aucun cas typique en matière de psychopathie. Je n’ai pas assez d’éléments d’informations sur cette personne pour pouvoir émettre un avis... Et je n’ai pas pour habitude de dire des choses stupides ou infondées. »

Pour une fois, elle ne développa pas... Car il n’y avait rien à développer. Elle ne venait pas ici pour le spectacle, mais pour donner son avis sur les tueurs en série et les psychopathes... Tout simplement.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 9 lundi 16 mars 2015, 22:33:41

« Il n’existe aucun cas typique en matière de psychopathie. Je n’ai pas assez d’éléments d’informations sur cette personne pour pouvoir émettre un avis... Et je n’ai pas pour habitude de dire des choses stupides ou infondées. »

En entendant cette brève tirade, Annabelle ne put ce retenir d'esquisser un mince sourire. Cette Barbara était visiblement une femme très intéressante, son comportement était noble, respectueux et sérieux, à mille lieux de celui de cette petite journaliste qui avait prit la parole précédemment… Dieu qu'Annabelle aimerait lui dévorer le foie… A elle et à tous ses compères… Les journalistes n'étant pour Annabelle que de sombre idiots, hypocrites, hautains et stupides, d’agaçantes petites mouches venant sur les scènes de crimes et les conférences, dans le seul but de « retourner la merde ».

« Je hais les petites mouches… » s'eut elle dit alors intérieurement.

Cet alord que la jeune policière au cheveux bleu vint à reprendre la parole, reprenant le cas de Ted Bundy.

« Hum… Comme vous avez pus  le dire plus tôt, Ted Bundy n'a pas subit de traumatisme durant son enfance, toutefois, lors de sa dernière interview, l'homme parla longuement de son rapport avec la pornographie… Pensait vous que cette dernière est aussi eu une influence sur sa psyché ou bien était ce juste un mensonge ? »

La question de la jeune femme amenât dans l’amphithéâtre quelque rire vaguement étouffés, tendis que Toshijo, lui, se posa un main sur le front en soupirant brièvement.

Sérieusement ? Vous pensait que la pornographie peut être un déclencheur ? Arrêtez donc, je vous en prit ! S'exclamat alors un homme dans le fond de la pièce.
Fermez la vous… Lâchât alors toshijo, désireux de défendre son équipière. C'est tout à fait plausible… Les gens ne réagisse pas forcement pareille à certaine choses, je pense que la pornographie, sans pour autant être la cause principale du malaise de Bundy n'en reste pas moins un catalyseur…

Le regard du profiler déviât ensuite vers Barbara. L'homme remit calmement ses lunettes en place, avant de reprendre.

« Qu'en pensez vous Mme Gordon ? N'est je pas raison ? »

Toshijo  était fier et n'aimez pas quand certains psychiatres trop sur d'eux ramenait leur fraise de telle sortes, surtout face à sa collègue.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 10 lundi 23 mars 2015, 01:14:48

Parler était un exercice fatigant et épuisant pour les cordes vocales, et, tandis qu’une nouvelle question fusait, Barbara reprit un verre d’eau. Elle avait conscience qu’elle avait un point de vue et des opinions qui étaient contre les opinions communément admises, mais, en même temps, n’était-on pas à l’université pour pouvoir exprimer ce qu’on voulait ? Barbara estimait qu’aucune question n’était idiote, ni aucun argument indéfendable. Elle était personnellement contre la peine de mort, mais elle était déjà tombée sur des individus qui avaient pu trouver des arguments moins idiots qu’on ne pouvait le croire pour justifier ce qui, aux yeux de Barbara, était injustifiable. L’Oracle, malgré tout ce qu’elle avait vécu, malgré la perte de ses jambes, les photographies humiliantes, n’avait jamais sombré dans le pathos. Elle se devait d’être meilleure que tous ces gens, meilleure que tous ces monstres. Elle se devait de se reconstruire pour vaincre définitivement Le Joker. C’était là l’un des enseignements les plus riches du Talmud : la plus grande vengeance qu’on pouvait exercer sur quelqu’un vous ayant causé du tort, c’était de vivre bien et heureux. Cet enseignement était empreint de la plus profonde et de la plus sage des philosophies, et Barbara, tant bien que mal, essayait de la suivre.

La prochaine question porta sur ce que Barbara appelait les « facteurs socioculturels »… La pornographie, ou, de manière plus générale, Internet, les jeux vidéos… Cette question amena plusieurs remarques, et Barbara finit par intervenir, une fois le silence rétabli, laissant tout de même planer quelques secondes, son regard filant le long de l’auditoire.

« Il n’existe aucune question qui ne soit idiote… Et, quand bien même… Vous connaissez sûrement ce proverbe : si celui qui pose une question a l’air bête cinq minutes, celui qui n’en pose jamais le restera toute sa vie. Ceci étant dit, votre question peut aisément dépasser le cadre strict de la pornographie, même si je vais y revenir… De manière plus générale, la question des facteurs culturels est un élément important dans l’étude de la criminalité, et traite autour de la question, centrale, de la banalisation. Nous vous avions parlé des mangas dans cette conférence, et des controverses qui avaient émergé autour de Tsutomu Miyazaki, et de sa passion avérée pour les mangas… Les comics ont connu le même genre de controverses en 1954, à la suite de la parution d’un livre rédigé par un psychanalyste, le Docteur Fredric Wertham. »

Barbara fit glisser son ordinateur vers sa tablette graphique, et, sur l’écran blanc, une diapositive montra une image de la première de couverture du livre de Wertham, « Seduction Of The Innocent » :


Barbara laissa planer quelques secondes, et reprit :

« Ce livre associait la hausse de la criminalité, de la pédophilie, et de l’homosexualité aux comics. Nous sortons ici un peu de notre thème pour approcher d’autres thèmes connexes, à savoir le choc entre une sous-culture sociétale et une culture majoritaire. Mais, à travers ces questions, c’est bien la question de la banalisation de la violence qui se pose, et qu’on peut observer aujourd’hui à travers tous les médias existants. Rappelez-vous du cas de Devin Moore. »

Devin Moore était un meurtrier américain qui, au moment de sa capture, s’était comparé à un personnage de jeu vidéo. Plus tard, des enquêtes journalistiques avaient permis de montrer que Devin Moore jouait fréquemment à « Grand Theft Auto : Vice City », ce qui avait fortement relancé les débats portant sur les jeux vidéos violents, et sur Rockstar Games.

« Concernant la pornographie… Le Japon est un exemple intéressant, car la conception qu’a ce pays de la pornographie tend à considérer que banaliser des comportements sexuels choquants et immoraux permet de les  restreindre. C’est en ce sens que la législation japonaise est beaucoup moins stricte sur les personnages animés que sur les personnages réels, et permet ainsi des œuvres pédopornographiques… D’aucuns peuvent s’en objecter et trouver cela immoraux, mais d’autres affirment que ces œuvres culturelles permettent de réfréner les pulsions des gens… C’est ce que les Grecs antiques appelaient la catharsis, et c’était l’une des raisons justifiant des scènes de théâtre violentes. »

Barbara se pinça les lèvres, et reprit.

« Je ne suis pas spécialiste des interactions sociales… Mais j’ai tendance à considérer que, selon les cas et les situations, elles sont un facteur positif ou négatif… Ma réponse n’est pas très précise, Madame, mais, dans ce domaine, je crois qu’il est impossible d’avoir une réponse totalement tranchée ou affirmative… »

Ce qui, autrement dit, faisait que la question posée était loin d’être bête…
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 11 jeudi 02 juillet 2015, 17:37:44

Barbara émit une fois encore un avis très précis sur la question de la jeune policière, un avis qu'Annabelle écoutât attentivement. Cette femme… Cette barbara, là… Pour une obscure raison, Annabelle pressentait en elle une double identité… Comme elle… Oui, cette belle rousse avait ce petit quelque chose au fond des yeux qui attirait Annabelle, chose qui était rarement de bonne augure d'ailleurs car, en général, quand le sinistre Veuve jetait son dévolue sur quelqu'un, là personne en question finissait par en payer de sa vie.
Suite à la tirade de cette Mademoiselle Gordon, d'autre psychiatres virent à parler, les questions ce succédèrent encore, certaines plus intéressante que d'autre et, finalement, au bout d'une bonne heure, la séance vint à ce clôturer, Annabelle ce levât alors de son siège, en levant une dernière fois les yeux vers cette Barbara, leur regard vint alors à ce croiser l'espace d'une seconde. Annabelle émit un mince sourire plutôt neutre, en saluant discrètement la femme d'un hochement de tête respectueux, puis elle suivie les autres personnes vers la sortie.



Seikusu, trois semaine plus tard, Opéra de la mains blanche. 20H30

Ce soir, Annabelle avait était conviée à l'Opéra de la Main Blanche par son propriétaire. La dite représentation portant sur l'enfer de Dante.(un sujet et une histoire qu'Annabelle aimait particulièrement) La femme était vêtue d'une magnifique robe noire très proche des robes que portait les femme durant les années 30, une belle et somptueuse robe de velours accompagnée par de longs fait de la même matière. Comme à son habitude donc, Annabelle était très élégante.
La femme fit quelque pas dans le salon, balayant du regard toutes ces personnes, avant d'être interpellée par l'un des serveur qui portait un plateau d'argent surmonté de plusieurs flûte de champagne.

« Champagne Madame ? »
« Volontiers. » Dit elle alors en prenant une flûte en hochant ensuite la tête respectueusement en signe de remerciement.

Ensuite, la femme reprit sa route, foulant d'un pas gracile le sol couvert de luxueux tapis. Tout ici transpirait le luxe, cet Opéra était tenue par une riche famille Italienne immigrée au japon depuis la fin de la seconde guerre mondial. Annabelle connaissait d'ailleurs le-dit gérant de ce luxueux Opéra, ce dernier ayant lui même envoyé l’invitation à la belle. Annabelle prit un gorgée de champagne, avant d'être une fois encore interpellée par quelqu'un, sauf que cette fois ce n'était non pas un serveur, mais le père de l'une de ses élèves.

Bonsoir Mme Dunkel !
Ho ! Bonsoir Mr. Amate Lui répondit alors Annabelle, voyant ensuite l'épouse du-dit homme se rapprocher.
Alors, comment ce passe les cours de Mazari ? elle me dit que du bien de vous, vous savez.

Annabelle s'humecta brièvement les lèvres avant d'esquisser un sourire faussement amicale.
Et bien… Oui… Mazari progresse, légèrement certes… Mais elle progresse.

C'était faux, rien que d'en parler Annabelle en avait de le poil qui s'hérissaient ! Elle haïssait cette gamine, elle haïssait cet homme trapus et rabougrie qui lui servait de père et… Nan… Ce n'était même pas de la haine, c'était plus fort que ça… C'était du mépris. Annabelle méprisait cette famille de bourgeois sans valeur, cet homme ne l'avait même pas salué de manière courtoise alors même qu'il était japonais, c'était un cafard et cette grande femme là, cette sinistre vipère au visage en pointe… Nan… En y repensant il n'y avait rien à haïr en eux, Annabelle les regardait tout simplement comme… Comme on peut regarder un insecte… Elle ne ressentait rien pour eux et en ce qui concernait leur fille, Annabelle la voyait comme une appétissante petite mouche, un futur repas autour duquel elle était en réalité entrain de tisser une toile, toile dans laquelle elle finirait par tomber… au grand damne de ces deux insupportables parents.

* Je couperait les oreilles de votre sinistre progéniture… Et je vous les enverrez en guise de compensation pour toutes les heures de souffrance auditive qu'elle ma fait subir. *

Et bien entendue, la Veuve noire viderais au préalable la pauvre jeune fille de ses organes les plus « fins ». Annabelle savait que cette petite enfant gatée n'avait pas vraiment de liberté et que, par conséquent, son corps était encore pur de toutes les saloperies que la plupart des jeunes absorbes aujourd’hui, le tabac, l'alcool et autres drogues… Nan, tous ça n'avait jamais était en contacte avec Mazari et par conséquent, Annabelle savait que les poumons, les reins, le foie et le cœur de la jeune fille étaient encore neutre et seins. Pour le reste, Annabelle aviserais car Masari était un peut maigrichonne, ses bras était fin, cependant elle avait un jolie fessier qui transpirait non pas la mauvaise graisse, mais le bon muscle, un muscle tendre tandis que ses tripes, elles, servirait à faire des cordes de violons.
Annabelle, toujours en souriant d'un air faussement bon, vint alors en plen milieux de la conversation à légèrement balayer du regard les autres personnes ce trouvant derrière le couple et, parmi une foule de personnes élégamment vêtue, elle aperçues une femme rousse en fauteuil roulant. Sans rien dire, ni même changer d'expression, elle reconnue la belle femme cultivée qu'elle avait rencontrée quelque semaine plus tôt lors de la conférence portant sur les serial killer.

« Euh… Mme Dunkel, puis je vous demander un service ? » Lachat alors l'homme avant de légèrement s'éponger le front avec un petite carré de tissue.
« Hm ? Je vous écoute Mr.Amate »
« C'est que… C'est un peu gênant… Hum ! Alors voilà, moi et ma femme nous rencontrons dernièrement quelque petits soucis financiers et… Euh… »
« Oui ? »
Voilà, nous aimerions que notre fille continue sa progression chez vous, cependant vos cours son onéreux et… C'était pour savoir si par hasard vous pourriez pas nous faire crédit… Voir cadeaux de quelque séances, Qu'en dite vous ?

Quel culot… Annabelle était tout bonnement entrain de bouillir sur place ! Mais… Encore une fois elle n'en montrait rien, la femme, toujours aussi calme hocha de la tête en ce raclant légèrement la gorge, avec toujours un air un brin amicale sur les lèvres.

Je vois… Et bien écoutait, je peut voir ce que je peu faire, d'accord.
Je vous en remercie du fond du cœur mademoiselle Dunkel, merci !
Voyons, c'est naturelle, votre fille est son apprentissage mon son précieux.

Sans le savoir, ce gros lard hideux et puant venait d’avancer la mort de sa propre fille.
« Modifié: jeudi 02 juillet 2015, 17:50:39 par Annabelle Dunkel »

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 12 vendredi 03 juillet 2015, 01:31:58

« Sérieux Barb’, l’opéra... J’ai l’impression d’être la prostituée du coin, bordel !
 -  Sois un peu plus discrète, Stéphanie. Cet opéra est un lieu important, où le haut gratin se côtoie. »

Poussant le fauteuil roulant, Stéphanie Brown maugréait. Elle n’était pas dans son élément naturel ici, et, rebelle comme il faut, elle était venue avec un simple jean et un sweat violet à capuche. Une chaîne sortait de l’une de ses poches, mais, honnêtement, elle n’était pas gênée pour son look. C’était une représentation de « La Divine Comédie » de Dante, et, pour elle, s’habiller gothique aurait été le minimum. Barbara n’avait rien dit devant sa tenue, car, si les deux femmes étaient venues officiellement pour répondre à une invitation de Maxwell Spencer, un homme d’affaires de la transnationale ATLAS, leurs motivations étaient autres. Barbara, pour l’occasion, portait une tenue urbaine*, se composant d’une veste en cuir, d’un chandail noir, et d’un élégant pantalon noir. Stéphanie la poussait, et, de temps en temps, Barbara souriait et saluait.

L’Opéra de la Main Blanche était l’un des opéras les plus luxueux de Seikusu, qui se trouvait dans les hauteurs de la ville, le long des quartiers résidentiels, des quartiers riches. L’opéra avait été fondé par des Siciliens, des individus qui avaient fui l’Italie après la chute du régime fasciste. Barbara était convaincue qu’ils avaient fondé l’opéra avec l’argent du régime du Duce, et, si elle poussait loin, elle irait même jusqu’à dire que cette famille était liée à Cosa Nostra, la célèbre mafia sicilienne. Ce n’était toutefois pas pour cette famille seulement que Barbara était là. D’après ses informations, les Guramu comptaient profiter de cet opéra pour s’allier avec la Mafia italienne, dans le cadre de leur guerre face aux hommes de Jethro, une autre histoire dans laquelle les Batgirls étaient liées**.

« Ouais, ouais... Mais je me suis renseignée, t’sais... J’ai fini ‘‘Dante’s Inferno’’, et j’ai même maté l’OAV !
 -  Oh... Je ne te savais pas si cultivée, Stéphanie. »

Stéphanie Brown était une femme mal-aimée, une jeune fille qui n’avait pas eu de chance. Son père avait été un criminel raté de Gotham City, un ancien apprenti de l’Homme-Mystère, Cluemaster. Un homme qui avait fondé un plan ambitieux visant à détruire Gotham City et à broyer Batman, et il av ait tenté de tuer sa fille, ce qui avait amené cette dernière à devenir, pendant un temps, Spoiler. Utilisant ses connaissances en informatique, elle diffusait sur Internet des informations concernant les criminels de la ville. Sa route avait fini par croiser celle de Batman, et elle s’était pendant un temps retrouvée sous le costume de Batgirl. Barbara s’était méfiée de Stéphanie, mais, en réalité, Stéphanie était comme une version plus jeune d’elle-même, une version datant d’avant l’époque où une balle avait brisé sa vie. Stéphanie était la plus jeune de l’équipe, et elle tenait à le rappeler quand il le fallait, précisément comme en ce moment. Barbara, qui n’était pas connue pour être très conformiste, appréciait cela.

Elle souriait en coin, et s’avança, pour voir une belle et élégante femme dans une robe noire, dont le visage lui évoqua quelque chose... Elle parlait avec Amate-san, un homme qui était dans les dossiers de l’Oracle.

« Cet homme... C’est un banquier qui blanchit l’argent des Guramu... Et qui a une trop forte tendance à parier en ligne.
 -  Ah... »

L’homme semblait être assez nerveux, et cette femme... Barbara avait une mémoire eidétique, et se rappela donc rapidement de cette femme. Elle l’avait vu à l’université de Tokyo, quand elle avait fait sa conférence sur les tueurs en série.

*Curieux de la revoir ici...*

Était-ce elle qui rendait Amate-san si nerveux ? Ce dernier suait sur place, et, pourtant, l’opéra était climatisé. Barbara n’eut cependant pas l’occasion d’y songer plus longtemps, car une autre personne se rapprocha d’elle, et elle lui fit un grand sourire.



* : Sans la masse de guerre tanagarienne !
** : Cf. RP « Cible à abattre ».
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 13 dimanche 05 juillet 2015, 22:15:03

Annabelle était une femme influente, son métier, son raffinement, sa culture générale, son élégance, tout ceci lui avait permis de ce forger une réputation forte ainsi qu'une belle place au sein du gratins de la société à Seikusu. Policiers, mafieux, bourgeois, banquiers, juges, avocats, Annabelle c'était au fil du temps fait un paquets de très bonnes relations cet dernière ne faisant que la renforcer d'avantage. De plus, les opinions qu'avaient ces personnes sur le cas d'Annabelle était toujours très bon, la femme prenant constamment un soin tout particulier à faire bonne figure. Personne ici bas savait quel monstre elle était et personne ne le serait jamais… C'était une Bundy, une Gacy une Lecter et ce au féminin, ce qui la rendait encore plus insoupçonnable. Au yeux de tous, Annabelle n'était qu'une humble professeur de musique, une charmante et gracieuse femme pleine de bon goût et de raffinement.
Dans l'intimité, évidement, les choses était bien différentes mais… Là encore, Annabelle était calculatrices, manipulatrices et très minutieuse, ses meurtres était de véritable œuvres d'art et un enfer pour la police. Rien… Aucune trace, aucune emprunte… Annabelle ce moquait d'eux, elle les narguait, ce jouet d'eux comme elle ce jouet de tout le monde ici. Elle ce sentait comme une déesse intouchable, une magnifique louve dans une bergerie, une être supérieur à tous… Elle n'était pas leur égal… Elle ce sentait au dessus d'eux, tous simplement.

Tout en parlant à Mr. Amate, Annabelle jeter de temps à autre quelques œillades discrètes à cette Mme Gordon, avant de finalement voir la personne qui l'avait accoster repartir, laissant la femme de nouveau seule… Enfin, pas vraiment, puisque visiblement, elle avait amenée avec elle une jeune blonde étrangement vêtue. Finalement, le banquier grassouillé qui répugnait Annabelle vint a la laisser enfin tranquille, la saluant cette fois d'un simple signe de main… Avant d'aller rejoindre le buffet. Doublant ainsi la colère intérieur d'Annabelle et le dégoût qu'elle avait pour lui. Mais une fois encore, notre sinistre tueuse n'en fit rien, elle ce contenta d'un hochement de tête polis, avant de ce retourner vers Barbara.

L'espace de quelque seconde, Annabelle vint à réfléchir au fait d’accoster ou non cette jeune femme mais… Bien vite, sa curiosité revint au galop. Cet ainsi que lentement, d'un pas calme et feutré, Annabelle s’approchât alors de son objectif.

« Hmm Bonsoir Mademoiselle Gordon... » Commençât elle a dire en saluant poliment son interlocutrice « Je me présente, Annabelle Dunkel. Nous nous sommes « rencontrées » lors de votre conférence à Tokyo… Mais peut être n'avait vous pas souvenir de moi, ce qui serait compréhensible, vous devez voir tellement de monde lors de ce genre d'événements. Enfin… Je me permet de dire « rencontrée », disons plutôt que l'ont c'est vaguement regardée. »

Le regard d'Annabelle vint ensuite à lentement dévier vers Stéphanie, qu'elle saluât plus simplement d'un hochement de tête, toujours aussi respectueux cependant… Quoi que là, le respect n'était bien qu'en surface, car pour être franc… Annabelle trouvas la tenue de la jeune blonde inapproprié, irritante et hors cadre… Mais une fois encore, elle n'en laissa rien paraître.
« Et… A qui ais je l'honneur ? » Lâchât elle alors, toujours un sourire au bouts des lèvres en regardant Stéphanie d'un air amical.

Sinistre, froide, méticuleuse et calculatrice, Annabelle était l'incarnation de la monstruosité la plus total, loin devant la terrible Duchesse qui, bien que bouchère, avait au moins une once de sentiment au fond de son cœur pourri. Annabelle, elle, elle n'avait rien… Juste un gros bloc de glace. Pour elle, les autres n'était rien, les autres n'était que des pions, des jeux, des insectes… Elle, elle était tout, tout ce que les autres ne serait jamais.
Cette barbara attirait son attention, certes, elle l’intriguait et ce pour une raison inconnue mais… Qu'en était il vraiment de ce « sentiment » ? Une chose est sur, si la belle Batgirl venait à grimper dans la toile de la Veuve noire, chacun de ses pas devra être minutieusement contrôlé, car l'incartade n'était pas permise… Et il en était de même pour les connaissance de Barbara.
« Modifié: dimanche 05 juillet 2015, 23:20:57 par Annabelle Dunkel »

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 14 vendredi 10 juillet 2015, 02:10:42

Stéphanie était avant tout là pour surveiller Barbara, même si elle ne le disait pas à la femme. Barbara savait que les autres Batgirls veillaient sur elle, et ce parce que, à cause de sa blessure à hauteur de la colonne vertébrale, Barbara serait toujours légèrement handicapée. Elle en avait fait la cruelle expérience il y a quelques mois, quand son dos l’avait trahi, permettant à la Duchesse de la capturer et de la torturer. Atami-san, de son côté, s’écarta de l’élégante femme, et alla vers le buffet à côté, où on servait, outre du vin, des petits fours. La représentation n’avait pas encore commencé, et on avait mis les petits plats dans les grands. Barbara était relativement insensible à cet étalage de richesse. Elle avait grandi dans des conditions de vie modeste et simple, sous l’autorité de Jim Gordon, qu’elle considérait comme étant son véritable père. Stéphanie poussait le fauteuil, quand la mystérieuse et élégante femme se rapprocha d’elles.

Annabelle Dunkel se présenta donc. Elle était belle, forte, assurée d’elle-même, et Barbara la salua.

« Je me souviens un peu de vous, avoua-t-elle, mais c’est vrai qu’il y avait du monde... »

Mains posées sur le fauteuil, Stéphanie regarda la femme, le visage impénétrable. Stéphanie avait un trait commun avec la plupart des autres Bats : elle avait des tendances paranoïaques. Pourquoi est-ce que cette femme venait les voir ? Rapidement, Stéphanie sortit son téléphone portable, un iPhone spécial, créé par WayneTech, avec une application « Bat-ordinateur » permettant d’obtenir des recherches sur une personne. Elle tapa rapidement le nom de la femme en face d’elle, puis rangea le portable dans sa poche, en attendant que les recherches se fassent.

Entre-temps, Barbara vit Annabelle tourner sa tête vers Stéphanie, ses yeux se relevant rapidement... Et elle nota aussi le léger blanc qui sembla traverser la femme, avant qu’elle ne se mette à sourire. Un voile imperceptible, mais elle avait eu le sentiment qu’Annabelle désapprouvait la tenue urbaine de Stéphanie. Simple impression... Mais elle en tira pour conclusion que cette femme semblait douée pour dissimuler ses sentiments, derrière un sourire de façade.

*Et Dieu sait que je n’aime pas les sourires excessifs, ou les gens qui rigolent trop...*

Annabelle s’adressa à Stéphanie, qui lui répondit :

« Stéphanie Brown, Madame. Je suis chargée de pousser Madame Gordon.
 -  Stéphanie est une fille victime des tourments que j’ai vécue moi aussi, glissa alors Barbara. Un criminel de Gotham a tenté de la tuer quand elle a découvert ses activités... Son père. »

Stéphanie serra les doigts, tout en restant silencieuse. Parler de Cluemaster ne la tentait pas plus que ça. Non content d’être un cinglé, son père était aussi un naze. Cluemaster, un élève de l’Homme-Mystère qui n’avait pas fait long feu... Mais un naze qui, conscient du fait de ne même pas être digne d’être un second couteau, avait monté un club de super-nazes dans sa maison pour piéger Batman, et détruire Gotham City. Quand Stéphanie était tombée par hasard sur eux, son père avait tenté de la tuer. Elle avait erré dans la rue, avant de devenir Spoiler, en se réfugiant dans la bibliothèque municipale de Gotham City, puis en devenant finalement une Batgirl.

Pourquoi est-ce que Barbara lui disait tout ça ? Stéphanie restait donc muette, quand son portable vibra. Elle le prit, regarda l’écran, puis le rangea rapidement. Le Bat-ordinateur n’avait rien trouvé. Aucune infraction criminelle recensée. Soit cette femme était exemplaire, soit... Mais peut-être que Stéphanie devenait tout simplement trop cynique, une tendance qu’on observait beaucoup chez les Gothamites.

« Alors, dites-moi, demanda Barbara à Annabelle, comment avez-vous trouvé ma conférence ? Je dois vous avouer que je n’ai pas l’habitude de parler face à tant de gens. J’espère que je n’ai pas été trop ridicule... »
DC d’Alice Korvander.

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