Gladiateurs [Carnivora]

- Touché ! Ah, je dois avouer que ce n'est pas tous les jours que je peux me vanter d'avoir mis la main sur une célébrité. Dit Reaper toujours courtois quand Core expliqua l'énorme déploiement de forces qu'il avait mis en œuvre pour la rencontre.

Malgré sa détente apparente, le Mécanoide resta aux aguets néanmoins, mais visiblement Core est plus un type raffiné n'aimant pas vraiment se salir les mains lui-même qu'un boss ultra violent. Il avait néanmoins l'art et la manière de la répartie, car il invita Reaper et Talon au Galaxy's Light afin de parler affaires.

- Mmmm ! D'accord, mais prévoyez une place en plus pour ma partenaire. Je suis certain qu'elle sera peu être intéressées par cette invitation et discuter aussi, car cela la concerne également. Après tout, je ne suis qu'une des faces de l'iceberg. Répondit Reaper.

Le plus inquiétant quand même, c'était l'état de frustration sexuelle où se trouvait Talon. Tout sith qu'elle était, elle n'en restait pas moins une femme. Il manquerait plus qu'elle se retourne contre lui. Core montra même culotté en l'embrassant juste sous son nez. Cela ressemblait beaucoup à une manœuvre de provocation envers le Mécanoide qui ne montra pourtant pas un air de frustration. Cela lui ferait trop plaisir.

Une fois Core et ses gorilles partirent Talon poussa un soupir comme une Jouvencelle attendant son prince charmant tandis que Retaper croisa les bras.

- Et bien ! Nous voilà dans drôle de situation ma fois. Dit le Mécanoide qui prit un air sceptique.

- À mon avis, j'imagine que ce genre de restaurant, il faut venir habiller. Je vous amènerais quelque chose. Je vous sens un peu tendue et je vous recommande de retourner à vos activités avant qu'on vienne vous interrompre histoire de décompresser. Je vais vous guider. Dit-il.

Les Falleen… Talon avait entendu parler de leur aptitude spéciale, de ces phéromones qu’ils émergeaient autour d’eux, et elle avait pu remarquer que cette réputation n’était pas surfaite. C’était un pouvoir naturel terrible, et, Core étant un ancien Jedi, il avait dû apprendre à l’utiliser, à le contrôler, à renforcer ses aptitudes biologiques afin de piéger davantage les femmes. Elle le regarda filer, lui et son troupeau, en se disant que ce contrôle des phéromones avait probablement dû l’aider à se hisser au sein du Soleil Noir, et même ailleurs. Quand on savait jouer avec les femmes, tôt ou tard, on finissait par obtenir tout ce qu’on voulait. Dark Talon le savait, et l’avait maintenant ressenti. Les Sith étaient avant tout des êtres de passion. Contrairement aux Jedi, ils n’apprenaient pas à retenir leurs émotions, et cherchaient plutôt à les laisser s’exprimer. C’était particulièrement vrai pour Talon, notamment lorsqu’elle se battait. Elle secoua la tête, fermant les yeux, chassant les pensées embrumées d’ébats avec l’homme, et se retourna vers la créature mécanoïde. Reaper devait être insensible à ce genre d’attaques, et Talon avait clairement échoué, ici. Core ne l’avait pas embrassé sans dessein. Cherchait-il à la manipuler ? Ou n’était-ce qu’une manière d’humilier son ennemi ? Un rival en affaires ? La Sith ne savait pas vraiment comment l’interpréter.

Reaper choisit de parler d’autre chose, expliquant qu’il fallait venir habillé au Galaxy’s Light. Talon haussa les épaules.

« Je n’ai pas besoin d’une robe, ma tenue suffit en n’importe quelle circonstance. »

Elle refusait clairement une robe, ou le moindre apparat qui puisse la gêner au combat. Avant toute chose, peut-être même autant qu’elle était une Sith, Talon était une guerrière, une tueuse, formée à Korriban à l’art de la guerre et du meurtre, parallèlement à sa formation en tant que Sith. Son conditionnement psychologique avait été fort, faisant d’elle l’esclave de Dark Krayt, avant qu’elle n’arrive à en sortir. Elle ne devait pas oublier ça… Si elle avait échappé à Dark Krayt, ce n’était pas pour tomber entre les mains de Core.

*Je dois me défouler sur quelque chose…*

Talon regarda Reaper. Elle avait quartier libre, et savait où elle devait aller.

« Conduisez-moi à une salle d’entraînement, c’est tout ce que je vous demande. »

Le meilleur moyen de calmer le feu bouillonnant en elle était de le laisser s’exprimer, et, pour ça, rien ne valait un combat. Même si ce n’était que contre des droïdes et des robots de combat, ce serait toujours mieux que rien.

De quoi se défouler et pouvoir laisser s’exprimer sa passion !

Reaper haussa les épaules.

- Hum ! Comme vous voulez.

Le mécanoide la conduisit dans un secteur qui était uniquement Réservé à Carnivora. Afin de donner le change Reaper avait quand même appelé sa garde non pas pour surveiller Talon, mais pour faire croire aux gardes de sécurité du complexe qu'elle était toujours prisonnière.

Ils arrivèrent finalement à une rotonde qui servait visiblement de zone d'entrainement aux combats à l'arme blanche. Un grand nombre d'armes dans des râteliers étaient fixées au mur. Le Mécanoide laissa Talon s'échauffer en attendant qu'il lui amène un adversaire, mais quand elle se retourna, elle le vit armé d'un gros bouclier et d'une épée. Il avait laissé tomber sa cape et sa ceinture contenant ses armes sur un ratelier.

- J'espère que cela ne vous dérange pas à ce que je soit votre partenaire de combat. Je pense que vu votre énervement si je vous envoie une de mes créatures, statistiquement parlant, vous mettrez entre 10 secondes à une minute pour la réduire en bouillie. Je pense être un adversaire un peu plus intéressant à affronter. Je me débrouille assez bien et malgré les apparences, vous n'êtes pas la seule à être énervé. Vous avez le choix des armes ! Proposa-t-il son épée posée sur son épaule.

Ce n’était pas le genre de Talon de faire du shopping, d’aller se perdre dans du lèche-vitrines, ou de faire tous ces trucs qu’on assimilait typiquement au sexe féminin. Elle restait initialement une guerrière et une Sith. L’oublier serait être une grave erreur. Talon ne mettait des produits de beauté que lorsqu’elle était appelée à faire une mission d’assassinat, ce qui était extrêmement rare. Il lui fallait en effet masquer tous ses tatouages sith, et prendre une véritable apparence de Twi’lek, avec une peau bleue. Sa forme rouge et tatouée était l’apparence classique d’un Sith, qu’on retrouvait chez n’importe quel Sith. Sa peau devenait naturellement rouge sous l’influence du Côté Obscur, avec des tatouages tribaux. Talon avançait tranquillement, sentant les gardes autour d’elle, les hommes de Reaper, l’encadrant et l’isolant fermement. Elle n’était pas inquiète, car son sabre-laser était avec elle, et, si jamais il leur venait l’idée de l’attaquer, son sabre se chargerait de frapper juste et fort. Elle n’était pas inquiète, quelques badauds les regardant parfois, reconnaissant souvent la fameuse gladiatrice à la peau rouge qui avait tant impressionné les spectateurs.

« C’est elle ! La Twi’lek !
 -  On dit qu’elle est une chevalière Jedi… »

Talon ne releva pas, et suivit tout simplement le Mécanoïde à travers des escaliers et des coursives. Ils finirent ainsi par arriver dans une grande pièce cylindrique, une rotonde faisant office d’arène de combat. Il y avait des râteliers d’armes diverses, et probablement des robots d’entraînement. Talon voyait qu’il y avait, outre une salle d’observation dans un coin, un petit terminal informatique permettant de générer des programmes d’entraînement. La Sith comptait juste se défouler. Elle était prête, et, alors qu’elle comptait se rendre vers le terminal, Reaper, à sa surprise, se proposa comme étant son adversaire.

La Sith l’observa lentement, sans rien dire, puis, au bout de quelques secondes, elle hocha la tête, et sortit son sabre-laser, puis l’enclencha. Le cône rouge se mit à jaillir, émettant l’habituelle vibration sonore, ce ronronnement réconfortant, et rassurant, tandis que Talon décrivit quelques moulinets avec son arme, se déplaçant lentement sur elle-même, avant de se retourner vers l’homme, l’épée pointée vers le sol.

« Très bien, Reaper… Seul mon sabre-laser et la Force me suffiront à me battre. »

Elle se mit en position de garde, prête à se battre.

- Comme vous voulez ! Attention, je ne vais pas retenir mes coups et j'imagine que vous non plus. Dit Reaper qui salua Talon avec sa grosse épée et l'activa.

Talon se rendit compte que le Mécanoide n'avait rien laissé au hasard pour affronter la sith.

Son épée était une lame à plasma de couleur bleu électrique. Contrairement au sabre laser, la lame possède un léger poids qui donne à cette arme une balance notable. Elle peut parer d'autres armes à énergie mais ne peut intercepter ou renvoyer les tirs de blaster. En tout cas, c'était largement suffisant pour parer les coups de la lame énergétique de la Sith.

Quant au bouclier Talon entendit un bourdonnement particulier provenant de la protection de Reaper. Elle se rendit compte que ce n'était pas un bouclier classique mais un vibrobouclier conçut en métal ultrachrome, poli comme un miroir et en forme de lame. Lorsqu'une cette arme entre en action, ses bords tranchants se brouillent sous l'action des vibrations, elle produit un crissement désagréable. Les parties les plus fines forment des aiguilles au-dessus des coudes, et les plus larges recouvrent les poings. Il permet de découper à peu près n'importe quoi ce qui en fait à la fois une arme redoutable et une protection non-négligeable surtout face au sabre de Talon.

Après avoir saluer Reaper se mit en garde et attaqua très vite. Malgré son gabarit de mastodonte Talon se rendit compte que Reaper était à la fois agile et surtout féroce à tel point qu'elle fut obligée de reculer en essayant de parer les coups d'épée du Mécanoides.

Talon décrivit donc quelques moulinets. Reaper s’était équipée d’une lame énergétique et d’un bouclier efficace. Un vibrobouclier fait dans un alliage métallique très résistant, de l’ultrachrome. C’était donc autant une arme défensive qu’offensive, capable de protéger Reaper, mais aussi d’attaquer Talon, notamment en la déstabilisant. La femme n’était guère impressionnée, et termina ses préparations en fermant les yeux, et en reprenant son souffle. Par bien des côtés, ses techniques de relaxation et de méditation dérogeaient à la règle des Sith, se rapprochant davantage des techniques de méditation propres aux Jedi, techniques reposant sur la maîtrise de soi-même, notamment par le biais de la modulation de la respiration. Talon connaissait ces enseignements, et les appliquait à sa manière. Elle estimait qu’il était nécessaire, pour mieux exprimer ses émotions, de les rationaliser, de les tempérer. Il fallait les canaliser afin de pouvoir les laisser s’exprimer sans contrainte, et en force. C’était quelque chose qu’elle comptait faire en ce moment.

Reaper attaqua le premier. Il était rapide, malgré sa taille impressionnante, et sa lame heurta celle de Talon, provoquant des étincelles et des crépitements. Sa lame énergétique était-elle aussi bonne que le sabre-laser de Talon ? La Sith en doutait. Un sabre-laser était extrêmement difficile à concevoir. On ne les fabriquait pas en usine, ni en série. Chaque sabre-laser était imprégné de la personnalité du Jedi ou du Sith qui le fabriquait, et la confection du sabre-laser était d’ailleurs souvent l’étape ultime permettant de passer du stade d’Apprenti à celui d’utilisateur expérimenté de la Force. En effet, la fabrication d’un sabre-laser ne reposait pas que sur un simple assemblage technologique. Pour créer le sabre-laser, une fois tous les composants obtenus, le disciple devait plonger dans lka Force, afin de lier par ce biais tous les différents éléments de l’arme. Un sabre-laser se composait ainsi de quatre éléments fondamentaux :

• La cellule d’énergie, permettant de faire fonctionner le sabre-laser, et de s’assurer qu’il y ait bien un laser. Il n’y avait là rien de bien compliqué, et Talon disposait d’une cellule d’énergie classique, avec une bonne durée de vie. Elle la changeait parfois quand elle sentait que la cellule d’énergie se vidait, un sabre-laser consommant énormément d’énergie ;
  
• La lentille avait pour but d’avoir un sabre. En effet, un laser était, techniquement, un rayon s’étalant sur plusieurs mètres. Grâce à la lentille, le laser émanant du sabre était concentré de telle manière à épouser la forme d’une longue lame d’un mètre de diamètre approximativement ;
  
• L’émetteur de lame est un objet en forme de disque lisse, placé sur la garde, qui permet de moduler la forme du laser, afin qu’elle revête la forme effilée et pointue d’une lame ;
  
• Le cristal, permettant de produire la lame, et qui donnait à la lame sa couleur.

Face à ces quatre pièces, on ajoutait également d’autres pièces diverses, comme la poignée, le port d’alimentation, un stabilisateur de flux, et les différents boutons permettant d’allumer la ou les lames du sabre laser, si on optait pour un double sabre laser, comme Dark Maul. De tous ces éléments, seul le cristal était le plus dur à réunir.

Il fallait un cristal énergétique spécifique, et ces derniers, s’ils étaient de grande variété, étaient aussi très rares, et souvent bien protégés. Sur Korriban, les disciples partaient dans les profondeurs des grottes de la planète, dans les anciennes nécropoles et les anciens temples siths, pour trouver leurs cristaux. Talon avait trouvé le sien en tuant plusieurs autres Apprentis qui concouraient pour le même cristal. Les consignes étaient simples : un simple cristal. Ceux qui ne l’avaient pas rentreraient chez eux, ce qui était une humiliation inacceptable. L’idée était d’entretenir la compétitivité des élèves. Talon s’était enfoncée dans les profondeurs de Korriban, suivant une piste les amenant dans le tombeau d’un ancien Seigneur sith enterré avec son Holocron et son sabre-laser, avec, à l’intérieur, un cristal à récupérer. Le voyage avait duré des semaines, car la nécropole avait été engloutie suite à un séisme. Dans les cavernes de Korriban, ils avaient utilisé leurs rations de survie, avaient perdu plusieurs d’entre eux, jusqu’à rejoindre le temple. Il avait fallu affronter les droïdes de sécurité de la nécropole, les pièges... Puis un redoutable Terentatek, une créature massive se nourrissant de la Force, et qu’on trouvait généralement à Korriban. Les Apprentis avaient retourné les pièges du temple contre le monstre, notamment un couloir où des lance-flammes s’activaient, et qui avait permis de tuer le monstre.

Ils avaient ensuite trouvé le cristal recherché... Un cristal Kaiburr, un cristal extrêmement rare, très puissant, et qui permettait de renforcer les pouvoirs du Jedi ou du Sith qui l’utilisait quand ce dernier enclenchait son sabre-laser. Talon avait combattu les quelques disciples ayant survécu, mais le plus costaud d’entre eux, Tarak, avait réussi à la neutraliser en la jetant dans un trou, et était reparti avec le cristal. Furieuse, Talon avait réussi à le traquer, et l’avait tué à l’aide de l’Étranglement de Force. Elle n’avait éprouvé aucun remords, rien d’autre qu’un plaisir jouissif en voyant Tarak se tortiller sur le sol. Cet homme était un xénophobe insupportable qui n’avait cessé de la battre et de la martyriser lors de sa formation à l’Académie sith. Elle l’avait tué sur un pont, mais l’homme, en trépassant, avait lâché le cristal, qui était tombé dans le vide.

Talon avait mis plusieurs jours à retrouver le cristal, en descendant dans les profondeurs du fossé, où une rivière souterraine était là. Elle avait nagé à l’intérieur, jusqu’à retrouver le cristal... Ainsi que des monstres aquatiques tentaculaires qui avaient bien failli la tuer. Avec le cristal, Talon était ressortie, et était finalement retournée à l’Académie, éreintée, affamée, et lourdement blessée. Dark Ruyn avait vu ça depuis les balcons de l’Académie, et avait été impressionné de voir une simple disciple avec un cristal Kaiburr. Là où d’autres formateurs auraient pu l’achever afin de récupérer le cristal, il avait pris la jeune Twi’lek sous son aile, et l’avait soigné.

Les lames s’entrechoquèrent rapidement, et Talon se mit à sourire.

« Tu es rapide... »

La Sith le laissa attaquer, devant parfois bondir en arrière. Reaper attaquait rapidement, frappant avec efficacité et précision. Il avait une très bonne lecture de jeu, cherchant les failles de Talon. La Sith employait la Forme Vaapad, une forme extrêmement fluide et dangereuse, instable. Son jeu changeait continuellement. Elle bondissait en arrière, puis sur le côté, s’appuyant sur une jambe, et continuait ainsi à jouer avec Reaper. Les lames se heurtaient, et Talon bondit en arrière. Elle le laissa attaquer, et para la lame, puis déplaça ses lekkus, et fouetta la tête de l’homme avec, avant de pivoter sur le côté, et de frapper son bouclier. Le vibrobouclier s’illumina au contact du sabre-laser, et produisit une intense vibration sonore.

« Ah ! »

Elle secoua la tête, légèrement désorientée, puis attaqua à son tour, bondissant vers l’homme, tournoyant sur elle-même, attaquant dans tous les sens, ne laissant aucun répit à Reaper, pivotant sur elle-même, parant et bloquant, le laissant attaquer pour contre-attaquer, et ainsi reprendre la main. Elle continuait ainsi, multipliant les passes d’armes, avec une force et une dextérité sans failles.

Il n'y a pas à dire. Reaper avait beau être un rapide Talon était plus agile que lui à tel point qu'elle arrivait plusieurs fois à le faire reculer à chaque contre-attaque. Outre cela son bouclier commençait à donner quelques signes de faiblesse. L'ultrachrome avait beau être impénétrable face à un sabre laser, son seul hic c'est que son métal avait tendance à fondre en présence d'une forte température. Déja, il voyait des dommages sur son moyen de protection due à l'intense chaleur exercé par le sabre de Talon. À la dernière contre-attaque qu'exerça la Sith Reaper para et donna une forte poussée avec son bouclier pour la faire reculer de plusieurs pas et fit face.

- Mmmm ! Bien vu ! Si j'étais quelqu'un de trop confiant, tu aurais surement des chances de m'avoir à l'usure ! Néanmoins, je ne suis pas quelqu'un qui ne fait pas totalement confiance à son matériel actuel. Quand on se sent désavantagé, il est bien d'avoir un plan B. Dit, il en lâchant son bouclier et levant la main.

Un cliquettement se fit entendre et la main de Reaper tomba elle aussi par terre. Le Mecanoide leva son moignon en l'air et soudainement une lame énergétique orange jaillis de son moignon.

- Les Jedi et les Sith ne sont pas les seuls à savoir fabriquer une lame énergétique. C'est dur certes, mais pas impossible. Dit-il ironiquement avant de repartir à l'assaut cette fois doublement armés. Talon subissait cette fois un véritable déluge de coups qu'elle eut un peu de mal à parer.

Pour quelqu’un n’ayant reçu aucune formation, Reaper se battait avec un talent incroyable. Un virtuose du sabre. Un véritable épéiste qui réussissait le mince exploit, non seulement de tenir tête à Talon, mais aussi de riposter, et de savoir jouer avec elle. La Sith était impressionnée, et se battait avec tout le sérieux possible, ce qui était, pour elle, la meilleure manière d’honorer son adversaire. Reaper, qui avait plus d’un tour dans sa manche, s’empara d’un deuxième sabre énergétique, et Talon esquissa un léger sourire, amusé.

« Les Jedi et les Sith ne sont pas les seuls à savoir fabriquer une lame énergétique. C'est dur certes, mais pas impossible. »

Il bondit alors vers elle, avec ses deux sabres. Talon bondit en arrière. Reaper maîtrisait plusieurs styles de combat, mais son entraînement n’était pas celui, strict et rigoureux, d’un Jedi ou d’un Sith. Un bretteur du sabre-laser pouvait utiliser plusieurs Formes, mais pas en les alternant si rapidement. Il fallait un entraînement long et rigoureux, car une Forme de combat illustrait votre mentalité. Obi-Wan Kenobi en était une bonne illustration. À ses débuts, il utilisait la Forme Ataru, dite « Forme de Vélocité », un style offensif reposant sur la vitesse, les pirouettes... Un style rapide et nerveux, très impressionnant visuellement, car la personne bondissait dans tous les sens. Maître Yoda avait été l’un des plus grands adeptes qui soit de cette Forme, un adversaire si rapide qu’il formait une véritable tornade verte au combat, intouchable et virevoltant partout. Par la suite, Obi-Wan avait évolué vers une Forme plus calme, le Soresu, dite « Forme de Protection ». C’est un style opposé du précédent, puisqu’il est défensif, visant notamment à repousser les tirs de blasters. C’était la Forme par excellence des Jedi, car elle traduisait au mieux leur philosophie, fondée sur la paix spirituelle... Autrement dit, un Sith ou un Jedi avaient souvent un style de combat bien prédéfini, ce qui était à fois un avantage et un inconvénient. Un avantage, car ils devenaient alors experts dans ce style, et un inconvénient, car ils manquaient de polyvalence.

Les lames s’entrechoquaient, et Talon, si elle parait plus, dansait toujours autant, et frappait fort.

« Ton sabre est de bonne facture, mais aucune lame énergétique n’égalera jamais les nôtres... »

Elle bondit à nouveau par-dessus Reaper, et le fouetta au visage avec un lekku. L’homme contra en bondissant derrière, et ses deux lames heurtèrent le sabre-laser, déstabilisant Talon. Elle bondit de justesse en arrière, évitant le tranchant d’une lame, qui effleura sa poitrine, et bondit sur l’ennemi, dansant rageusement et rapidement.

« Nos sabres sont assemblés par la Force, alimentés par des cristaux spéciaux que seuls les utilisateurs de la Force savent faire fonctionner. Je la sens en toi, Reaper... »

Elle bondit à nouveau en arrière. Les Jedi et les Sith n’étaient évidemment pas les seuls à savoir user de la Force... Et, plus elle affrontait Reaper, et plus elle en avait l’intime conviction...

Lui aussi maîtrisait la Force.

La dernière phrase de Talon surprit Reaper au moment où il se dégagea du forcing que la Sith lui imposait à coup de son sabre. Talon s'attendait à ce qu'il repasse à l'attaque, mais il ne bougea pas, il avait désactivé ses armes et semblait assez perplexe. On peut dire que ce que lui avait dit Talon l'avait un peu déstabiliser.

- Tu es la première à me dire un truc pareil. Comment un bout de ferraille comme moi peu avoir une connexion avec la force ? Même si je connais aussi bien l'ordre Jedi et l'Ordre Sith, je reste qu'un amateur. Un amateur éclairé certes mais un amateur quand même qui n'as pas envie d'être dans une faction particulière et tien à garder une certaine liberté. Personnellement, je me suis imposé philosophie qui conviens assez avec ma vie. Je ne suis pas un homme  de paix je ne vie que pour ma passion pour ce que j'ai créer et cette passion me donne une grande force. Cette force me donne ma puissance nécessaire pour affronter mes ennemis et me donner du pouvoir pour me garantir ma réussite et c'est cette réussite qui m'as permis d'être libre est totalement indépendant et crois moi j'aime cette indépendance.

Cette fois s'est au tour de Talon d'être surprise. Reaper sans vraiment le savoir lui avait cité tout le code Sith et il ne l'avait même pas fait exprès. Le Code Sith est la référence des Sith en matière de comportement et de pensée face à la Force. Dark Bane lui-même l'avait rédigé et se disait comme cela.

La paix est un mensonge. Seule la passion existe.
La passion me confère la force,
La force me confère la puissance,
La puissance me confère le pouvoir,
Le pouvoir me confère la victoire,
Et la victoire me libère de mes chaînes.

Ah voir Reaper, on pourrait penser que c'est un Sith qui s'ignore. Il avait même l'air de respecter une sorte de règle des deux avec sa partenaire dans l'entreprise mis à part qu'ils ne semblaient pas évoluer comme étant maître et élève mais plutôt partenaires.

Un androïde sensible à la Force ? C’était en soi un paradoxe. La Force reliait entre elle tous les êtres vivants, mais, par définition, un robot n’était pas une chose vivante. Et pourtant... Le Général Grievous n’avait-il pas été un androïde manipulant la Force ? Certes, il la manipulait par le biais d’organes vitaux, mais Talon était bien placée pour savoir que l’Univers était bien plus riche que ce qu’elle pensait. Elle pensait sentir la Force à travers Reaper, mais elle pouvait se tromper... Les connaissances Jedi et des Sith sur la Force n’étaient que parcellaires. Il avait fallu attendre les Yuuzhan Vong pour qu’ils apprennent ainsi qu’il était possible de couper un peuple de la Force. Ils avaient appris qu’une planète pouvait elle-même générer et stopper la Force, comme Yuuzhan’tar l’avait fait pour punir son peuple. Les midi-chloriens étaient vus, au regard de la technologie de la Galaxie, comme les véhicules de la Force, mais cet élément était remis en cause. Il avait été l’élément déterminant auprès de l’Ancien Ordre Jedi, à tel point qu’ils ne se fiaient pratiquement plus qu’au taux de midi-chloriens pour déterminer si un individu pouvait être un Padawan ou non. Pour Talon, cette approche était une erreur. La Force était une énergie vitale primaire, qui se manifestait à travers tous les êtres vivants... Alors, que se passait-il quand une technologie développait un être artificiel à tel point qu’il en acquérait une conscience ? Les clones de Kamino étaient-ils moins réceptifs à la Force que des êtres humains naissant de manière naturelle ? Comment la Force fonctionnait-elle ? Il avait fallu des millénaires et des millénaires de recherches pour se rendre compte de l’ignorance quasi-totale des individus concernant la Force. Elle ne se transmettait pas systématiquement de manière génétique, même si les fils de grands utilisateurs de la Force l’étaient aussi, comme les Skywalker. Il y avait donc un facteur génétique, mais pas uniquement... Un fils de Jedi ne devenait pas forcément un Jedi, et un Jedi pouvait parfois être issu d’une famille dont on était incapable, en remontant les origines, de déceler la présence d’autres Jedis... Il était aussi possible que les ancêtres n’aient pas été détectés à l’époque, mais, pour Talon, ce n’était pas qu’une question de gènes.

Ce faisant, il était théoriquement possible que certains androïdes puissent développer une sensibilité à la Force. Luke Skywalker avait aussi développé une telle théorie, en estimant que les robots, comme R2-D2, avaient une véritable personnalité. Avec Reaper, elle sentait qu’il y avait quelque chose, et ce qu’il dit ensuite confirma cela. Talon reconnut bien évidemment le Code Sith... Le Code développé par Dark Bane, et qui résumait la philosophie sith, et qui était à la base de la nouvelle conception des Sith, avec la Règle des Deux. Suivant ce Code, la philosophie sith ne tendait qu’à un but : libérer le Sith. Ce faisant, la Règle des Deux, selon laquelle un Apprenti suivait les traces d’un Maître, s’accordait de telle sorte qu’un Apprenti acquérait auprès du Maître la puissance pour pouvoir, un jour, le terrasser. Fondateur et central, le Code de Bane était désuet et obsolète. Reaper était en retard de quelques années, en retard depuis l’avènement de Dark Krayt, dernier candidat possible au titre de « Sith’ari », et qui avait réformé la politique des Sith à travers la règle du Sith Unique.

« La Force ne s’exprime théoriquement pas chez des êtres synthétiques... Mais il existe tant de choses sur la Force que nous ignorons. Je ne sais rien de toi et de ton passé, Reaper. Peut-être as-tu été créé sur les bases d’une véritable personne, qui, elle, était sensible à la Force... Ou peut-être as-tu dans le corps des morceaux organiques... La Force se trouve partout, partout où se trouve la vie. Il lui suffit d’une étincelle, d’une poussière, pour se manifester. »

Voilà une chose dont on pouvait être sûre. Leur combat venait de tourner en une joute et en une réflexion sur la nature profonde de la Force, et, par ricochet, sur celle des Sith.

« Ton mantra est celui des Sith, Reaper... Mais je suppose que le nom de Dark Bane ne te dit rien... »

Or, ce n’était pas une coïncidence. Mot pour mot, il avait récité le Code Sith, Code qui, même s’il était désuet dans la Galaxie originelle, restait encore connu... Et, de toute manière, avec la mort de Dark Krayt, il y avait fort à parier que ses anciens lieutenants, comme Talon, auraient tous tendance à se référer à l’ancien Code Sith... Il convenait mieux à son état actuel que la philosophie de soumission de Dark Krayt.

Reaper croisa les bras et réfléchit. Talon n'avait pas l'air de vouloir le berner avec de belles paroles. Il avait bien observé les expressions de son visage et elle semblait à la fois étonnée et sincère. En y pensant c'est vrai qu'il ne ce n'est pas vraiment intéressé aux origines de sa création mise à part qu'il était normalement destiné à servir de réceptacle à son créateur. Manque de bol pour lui Davinel lui avait permis d'avoir une personnalité et de détruire ensuite son créateur.

- Mmmmm ! Non, je ne connais pas Dark Bane. Comme je te l'ai dit, je ne suis qu'un amateur dans l'histoire des Sith. Par contre, mon créateur était assez versé dans le mystique. C'était un technomage et Davinel ma partenaire était son apprenti mais aussi son esclave. Nous l'avons éliminé pour pouvoir jouir de notre liberté elle en tant que scientifique indépendante et moi en tant que chasseur de prime et tueur à gages. Davinel doit en savoir plus long que moi sur les origines de ma création. Mais à cette heure-ci l'a rencontré sera surement à nos risques et périls. Je ne dit pas que c'est réellement dangereux mais disons quelle est réputée d'avoir un appétis sexuel hors norme. Si cela t'intéresse je peux te conduire à elle si tu n'as pas froid aux yeux. De toute manière je dois lui parler du petit entretien que nous avons eu avec Core. Où alors je te fais raccompagner dans tes quartiers et dans ce cas nous en parlerons ce soir alors que nous irons dîner au Galaxy's Light. Proposa t'il.

La conversation était intéressante, mais pour tout dire Reaper manquait vraiment d'information sur ses origines et il était assez intrigué maintenant. Faudrait qu'il pense à faire des recherches dans les archives que Davinel conservait. En tout cas, une conversation avec sa partenaire s'imposait. Il était souvent dificille de discuter avec elle surtout avec ses humeurs et ses lubies mais au moins Davinel était franche et ne lui avait jamais rien cacher sur ses origine. Reaper ne s'y ai jamais vraiment interessé pour ainsi dire.

Reaper lui expliqua qu’il avait été conçu par un Technomage, terme assez mystérieux pour Talon. L’Univers était une création bien vaste, et elle n’avait jamais entendu parler d’une telle technologie... Davinel, visiblement la femme que Talon avait aperçu, avait tué le créateur de Reaper, avec l’aide de ce dernier. Davinel, une scientifique... Visiblement ambitieuse et arriviste. Talon ne savait pas trop leur passé, mais elle pouvait le deviner aisément... Certaines bribes, du moins. Néanmoins, Reaper ne connaissait nullement Dark Krayt, et ne savait donc pas grand-chose des Sith ou des Jedi... Il en connaissait juste quelques bribes, comme la Force, ou l’usage des sabre-lasers. Si elle devait tout lui expliquer, en lui parlant du Code Sith, de Dark Bane, et avec un exposé plus détaillé sur la Force, Talon allait effectivement devoir y passer un certain temps... Mais, pour l’instant, se renseigner sur le passé de Reaper l’intéressait. Ce dernier, néanmoins, crut bon de l’avertir : Davinel n’était pas une femme qu’il fallait déranger aisément, car elle avait un « appétit sexuel hors norme ». La remarque arracha sur les lèvres de la Twi’lek un sourire goguenard, Reaper terminant en lui laissant le choix entre, soit retourner dans ses quartiers, soit le suivre.

Dans ses quartiers, les deux gladiatrices devaient encore se faire l’amour... Et Talon pouvait aussi profiter des quartiers libres pour visiter Maxxoor, mais elle n’en voyait pas l’intérêt. Ladim serait sûrement bien dissimulé, et, avec la présence du Soleil Noir, elle ne pouvait décemment pas prendre aucun risque. Le Soleil Noir devait savoir que la Fédération Galactique recherchait activement tous les anciens lieutenants de Dark Krayt, et Dark Talon était en tête de la liste. Elle avait été la tueuse personnelle de Dark Krayt, après tout, en plus d’être une Sith redoutable et très puissante.

« J’ai servi sous les ordres d’un homme qui m’a demandé, pour prouver ma loyauté, de tuer mon formateur, quelqu’un qui m’avait formé depuis ma plus tendre enfance... Alors, je ne crois pas qu’affronter l’appétit sexuel dévorant d’une femme en pleine force de l’âge soit un véritable problème. »

Ce n’était même pas du tout le cas. Qui avait dit que le sexe dérangeait Talon ?

« Rassurez-vous, Reaper, je ne suis pas une vulgaire Jedi qui tremble à l’idée d’exprimer ses émotions... Je te suis, donc. »

Il était ainsi temps de rencontrer l’autre membre de ce binôme.

Davinel.

Reaper poussa un soupir.

- Finalement, on a pas mal de choses en commun ! Pensa-t-il un peu haut sans vraiment s'adresser à Talon en particulier.

Reaper guida Talon vers une partie du complexe qui lui était réservé, mais cette fois Talon remarqua que cet endroit était incroyablement protéger et pas par des gardes de cette planète. La Sith ne pouvait pas faire un pas sans tomber sur des gardes robotisés et des monstres issus de Carnivora faisant office de gardiens. Finalement, ils arrivèrent à une porte massive lourdement protéger. En voyant Reaper les gardes se mirent au garde-à-vous mais observèrent la Sith. Reaper leur ordonna de la laisser entrer avec lui et les gardes obéirent sans problème et la porte s'ouvrit.

Quand Reaper disait que Davinel avait un appétit sexuel hors norme, il ne disait pas de connerie. La salle autrefois luxueuse faisant partie de la suite de Davinel était sans dessus dessous. Une puanteur mélangeant le fauve, le sexe, l'encens et diverses drogues rendait l'air épais et un peu étouffant. Des créatures mis hommes mi-bêtes étaient en train de se livrer à une orgie en ses lieux sur d'autres créatures et des humains. Talons vis pas mal de gardes de Carnivora, mais aussi des esclaves humains où extraterrestre se faire prendre où baiser des créatures. Ils avaient l'air complètement drogués et la plupart d'entre eux gisaient sur le sol encore en vie, mais complétement épuisée et couvert de fluides. En voyant cela, Reaper poussa un grognement.

- Quel merdier ! À coté de cela les orgie romaines chez les Terriens, c'est vraiment de la rigolade. Dit, il en se frayant un chemin entre les corps.

Arrivé à une autre salle qui semblait être une chambre. Talon pus voir la maitresse de maison très occuper en ce moment. Elle était en train de prendre un jeune esclave du même age de Nao avec un énorme gode enfoncer dans son vagin alors qu'elle se faisait défoncer par un homme ours dont le mandrin lui déchirait l'anus et faisait une gâterie à un barbare musclé dont le visage était caché par un casque, et même carrément une gorge profonde, car le sexe du barbare était de belle taille. Visiblement en matière de sexe Davinel n'avait peur de rien et semblait même être assez extrême.

- Tu es certaine de vouloir lui parler ? Vu dans l'état où elle est, tu risques aussi de t'y coller et moi aussi par la même occasion. Demanda Reaper.

Reaper et Talon marchèrent donc jusqu’au repaire de Carnivora. Talon ignorait ce à quoi ce nom renvoyait... Mais c’était une véritable usine robotique. Talon n’avait jamais vu autant de robots au kilomètre carré. Drones, androïdes, détecteurs de mouvement, caméras de sécurité, couloirs gris métalliques argentés... Le spectacle était impressionnant, et Talon marchait derrière lui, sentant les regards de centaines de scanners se poser sur elle, afin de l’étudier, de la pister, de l’observer... La Sith continua à suivre l’homme, jusqu’à une énorme porte, massive, et solide. Reaper l’ouvrit, et la porte s’ouvrit en deux lentement, les amenant dans un grand salon... Où le robotique froid et aseptisé laissa place à du velours rouge et à une véritable orgie.

Un spectacle de débauche sexuelle s’offrit aux yeux de la Sith, qui l’observa en écarquillant légèrement les yeux, un petit sifflement admiratif s’échappant de ses lèvres. Les lourdes portes se refermèrent derrière eux, les enfermant dans une spirale de sexe en tout genre. Il y avait quelques androïdes, des Gynoïdes en train de faire l’amour, mais surtout des créatures extra-terrestres. Talon voyait une femme disparaître dans un amas de tentacules, tandis qu’une autre était prise en tenaille par deux aliens bien bâtis et musclés. Un autre avait quatre bras, et maintenant une femme devant lui, lui pilonnant les fesses. Talon s’avança lentement, sans voir de Twi’lek... Il fallait croire que mettre la main sur une Twi’lek hors de la Galaxie d’origine n’était pas si facile que ça.

« Quel merdier ! À coté de cela les orgie romaines chez les Terriens, c'est vraiment de la rigolade.
 -  J’ai connu certains Hutts qui auraient été choqués par ce spectacle... »

En parlant du loup, elle ne tarda pas, justement à voir un Hutt. Sa longue langue était occupée à lécher l’intimité d’une femme, une langue baveuse, faisant couler sa salive visqueuse sur ses jambes, tandis qu’elle était retenue par les bras à une poutre en hauteur, un alien la fouettant sèchement dans le dos, la faisant hurler et gémir, au milieu d’autres hurlements et d’autres gémissements. Talon heurtait parfois des corps, et faisait attention, l’esprit embrumé. La Passion était vibrante ici, tellement forte qu’elle annihilait tout, et elle sentait son intimité s’humidifier, lui rappelant le plaisir qu’elle avait ressenti dans sa chambre.

Le duo rejoignit un escalier intérieur menant à une chambre... Et Davinel était là, au milieu d’un groupe étonnant. Nue, elle avait un gode noir imposant sur le bassin, et s’en servait pour prendre en levrette un esclave androgyne, défonçant et maltraitant son cul, tandis que, dans son dos, une espèce de gros ours la pilonnait par le cul, et qu’elle gémissait, la bouche remplie par la verge imposante d’un Barbare au visage impénétrable, dissimulé par un casque. Il maintenait les cheveux de la femme, et donnait de grands coups de reins.

« Tu es certaine de vouloir lui parler ? Vu dans l'état où elle est, tu risques aussi de t'y coller et moi aussi par la même occasion. »

Talon esquissa un léger sourire, et se retourna vers le Mécanoïde.

« Je crois qu’elle n’est pas en état de parler... »

Reaper lui avait dit qu’il comptait s’y mettre... Ce qui laissait entendre qu’il n’était peut-être pas sexuellement insensible, chose surprenante de la part d’un robot... Mais, après tout, Talon avait bien vu des Gynoïdes, en contrebas, faisant l’amour avec d’autres. La main de la Twi’lek caressa alors la joue froide et métallique de Reaper.

« ...Et je ne compte pas simplement me contenter d’observer ce spectacle... »

- Mmm ! Fit Reaper quand Talon lui caressa la joue.

C'est vrai que le Mecanoide n'était pas vraiment insensible aux choses du sexe. Après tout, il était normalement destiné à devenir le réceptacle d'un technomage doublé d'un gros obsédé et de ce côté là, il était bien pourvus question matériel. Le problème, c'est que coté sexe, il avait une conception bien à lui. Talon correspondait assez bien à ce qu'il affectionnait le plus reste à savoir si cela est réciproque.

Quand Talon lui a terminée de lui caresser la joue Reaper la poussa brutalement sur le lit. Les secousses firent crier de douleur le jeune esclave que Davinel était en train de martyriser. Talon fut surprise tandis que Reaper se débarrassa de sa cape et enleva ses vêtements.

- Rien ne t'empêche de te retirer du jeu si tu n'en n'as pas envie ou si tu as peur. La raison pour laquelle j'ai autant de retenue en manière de sexe est très simple. Le sexe est la violence sont des choses bien proches. Tout est une question de savoir qui dominera l'autre dans un corps-à-corps et lui déchirera ses entrailles où son gourdin avec ses armes naturelles. Je n'ai jamais aimé les femmes soumises, mais celle qui ont assez de répondant pour me résister, m'égaler où me dominer. Je pense que tu fais peu être partie de cette catégorie de ses rares créatures capable de me satisfaire. Mais comme je te l'ai dit rien ne t'empêche de ne pas jouer le jeu où de dire stop, car dans ce genre de relation avec moi, il aura autant de sexe que de violence à un point que nous aurons surement besoin de passer quelques heures en régénération dans une cuve. Prévenait t'il terminant de se déshabiller.

Même si Reaper avait une tête rébarbative le corps était loin d'être un tas de ferraille. Visiblement celui qui l'avait créé était visiblement un artiste. Son corps chromé était sculpté au scalpel et faisait penser à une statue d'un dieu antique. Le corps de Reaper était tout aussi solide que souple et dégageait de la chaleur. Talon par contre ne détacha pas son regard sur ce que le Mécanoide avait entre les jambes. Une queue certes aussi chromé que son corps, mais pas non plus un godemiché. Elle était énorme avec des bourses lourdes. Reaper n'avait vraiment rien d'une machine normale aussi bien physiquement que moralement. Visiblement, il adorait la violence y compris dans l'acte sexuel, mais savait aussi se tenir et déterminer les limites. Il était certain que si Talon tenterais l'expérience, elle allait surement y laisser des plumes à moins qu'elle arrive à le vaincre.

Pour plus de tranquillité Reaper ouvris une porte qui menait à une chambre vide, mais qui as surement servis de baisodrome vu son état et attendit de voir ce qu'allait faire Talon les bras croisé. Allait-elle accepter de se battre où se dégonfler afin de faire une activité plus calme ?