Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Oui Maîtresse ! [Mélinda]

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Mika Suzuki

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Oui Maîtresse ! [Mélinda]

jeudi 13 novembre 2014, 01:43:33

Cela fait déjà quelques temps que j'ai des problèmes d'argent. Je trouve de moins en moins de travail, mes parents restés à la campagne ne se portent pas très bien non plus. Ma mère est malade, mon père doit gérer la ferme familiale seul et se débrouiller pour payer les médicaments. La seule manière pour moi de me rendre utile c'est de rapidement trouver de l'argent pour les aider à distance, je ne peux rien faire d'autre. Je me suis donc résolue à intégrer une guilde de servants, en espérant qu'on m'embaucherait plus facilement. Mais à chaque fois que quelqu'un vient pour recruter j'ai droit à l'éternel : "Ah ... Vous venez de la campagne !", sous-entendu : "Alors quel effet ça fait de découvrir la civilisation ?". J'ai dû me débattre seule pour apprendre à lire à peu près correctement, à parler sans accent, à ne rien faire qui puisse choquer ces messieurs les citadins et même en faisant tout ça je reste la petite bouseuse de la campagne à leurs yeux. Ils me toisent toujours comme si je leur étais inférieure, ça me met mal à l'aise, je déteste ces regards. Je veux juste qu'on me donne une chance de prouver que je suis capable de bien faire mon travail, rien de plus. Et surtout je n'ai pas le temps d'attendre, il me faut cet argent tout de suite. Je n'aime pas l'idée mais, quelque part je comprends ceux de la campagne qui en arrivent à voler. Ils se retrouvent probablement dans des situations où ils n'ont plus vraiment le choix. Je n'aimerais pas en arriver là et risquer d'être réduite en esclavage pour ce genre de bêtises.

Ici à la guilde, ceux qui cherchent un servant ou une servante ont le luxe du choix, il y a des dizaines de candidats suffisamment désespérés pour accepter n'importe quoi. Il n'est pas rare qu'un client se pointe en criant bien fort qu'il cherche une jolie servante qu'il paiera le double si elle accepte de dormir dans sa chambre. Et il n’est pas rare non plus qu'une pauvre fille dans une merde noire accepte de se prostituer de la sorte pour survivre. J'ai décidé que quoi qu'il arrive je refuserais ce genre de choses, même au plus bas je ne vendrais pas mes fesses à un vieux dégueulasse pour m'en sortir, c'est hors de question. Contrairement à d'autres guildes, ici il n'y a pas d'annonces on vient recruter sur place. Je suppose que les clients n'ont pas envie d'être importunés chez eux par des dizaines de candidats à la moindre annonce passée. Les recruteurs ne s'annoncent pas, ils viennent, ils regardent, si quelqu'un leur plait ils commencent à discuter, il n'y a pas de planning, de rendez-vous ou quoi que ce soit du genre. Il suffi de signaler à la guilde qu'on a un nouveau contrat en partant et c'est bon, ils ne s'occupent de rien d'autre, enfin si, d'empocher les sous bien sûr. Pour un peu on pourrait prendre l'endroit pour un marché aux esclaves, avec les cages et les coups de fouet en moins.

C'est un bâtiment prévu pour être fonctionnel, il y a un grand hall central où les recruteurs font leur choix parmi les candidats présents. Puis ils peuvent aller discuter au calme dans de petits salons à l'écart du bruit. Une vieille dame à l'accueil se charge de noter les noms des personnes ayant signé un contrat, en général elle tricote dans un petit local et s'interrompt pour tenir le registre. La décoration est réduite au minimum, il y a juste de quoi ne pas faire passer ce lieu pour une étable, un peu de mobilier bon marché et quelques tableaux quelconques. Beaucoup finissent par prendre leurs aises à force d'attendre, ils se prennent un verre, certains jouent aux cartes ou aux fléchettes. Parfois ça ressemble plus à un vieux bar très fréquenté qu'à une guilde. Pour ma part, pas question de me laisser-aller, je suis debout près de l'entrée, en tenue, bien coiffée et je passe mes journées à saluer poliment les gens pour qu'ils me remarquent.

"Bonjour monsieur, vous cherchez une servante ? Bonne journée monsieur. Bonjour mad ... Au revoir madame. Bonjour madame vous cherchez une servante ? Bonne journée madame."

Et c'est toute la journée comme ça. Le pire, c'est de se forcer à sourire et à avoir l’œil vif alors qu'on passe son temps à s'ennuyer à mourir. Mais qui sait, il suffi d'un seul recruteur intéressé pour que ma vie devienne tout à coup beaucoup plus facile. Enfin, c'est ce que je crois en tout cas.

"Bonjour madame, vous cherchez une servante ?"
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:12:46 par Mika Suzuki »

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 1 jeudi 13 novembre 2014, 23:25:44

Économiquement parlant, Ashnard fonctionnait comme la plupart des États : par le biais du corporatisme. Les guildes ashnardiennes répondaient aux guildes nexusiennes, qui répondaient elles-mêmes aux mégacorporations tekhanes. La liberté du commerce et de l’industrie, principe fondateur des pensées libérales, avait toujours été une notion à prendre avec des pincettes. Le commerce, concrètement, était contrôlé et encadré par les intermédiaires, par les associations de marchands, par les guildes. On trouvait dans l’Empire beaucoup de guildes, et, malheureusement, les domestiques souhaitant rester libres constituaient une force anticoncurrentielle attirant peu d’acheteurs. En effet, l’Empire tolérait l’esclavage conventionnel. Autrement dit, une famille dans le pétrin, comme une famille nombreuse de fermiers, pouvait vendre ses propres enfants afin d’avoir une charge en moins, de l’argent en retour, et, si l’enfant était vendu à la bonne personne, la perspective de voir cet enfant devenir quelqu’un d’autre qu’un fermier labourant ses champs jour et nuit. Partant de ce principe, les acheteurs se tournaient vers les guildes d’esclavages, ne venant embaucher que des majordomes qualifiés, ou disposant avec eux d’une bonne expérience, généralement dans le but de manager les esclaves. Partant de ce principe, tout ce que Mika pouvait raisonnablement espérer obtenir, c’était une offre d’être une esclave... Ou presque.

Une nouvelle femme entra dans cette guilde. Pour certains, elle n’était pas inconnue. Pour d’autres, en revanche, son visage sévère et sa tenue rouge en cuir ne signifiait rien. Elle s’appelait Claudia, et elle était connue pour être l’une des lieutenantes de Mélinda Warren, une esclavagiste ashnardienne ayant autant d’amis que d’ennemis, les uns appréciant la rondeur de son cul, les autres jalousant l’influence de son harem et la naissance grandissante d’un empire commercial. Claudia, comme on pouvait s’en douter, était une dominatrice, une esclave de Mélinda, qui avait gagné ses galons au sein du harem. Elle avait de nombreuses attributions, allant du dressage des esclaves à des tâches plus importantes. Elle gérait notamment en partie les esclaves de Mélinda envoyés dans le domaine d’Evangeline, faisant le voyage entre la capitale ashnardienne et les terres lointaines d’Evangeline par le biais d’un Portail magique. Ses fonctions incluaient aussi de faire des courses.

Sa Maîtresse avait récemment créé un restaurant. Utilisant ses bénéfices, elle avait racheté un immeuble délabré de la capitale, et l’avait rénové, afin d’en faire un restaurant. Disposant d’une Ushi, elle traitait cette dernière afin d’offrir du lait, le lait d’Ushi étant une denrée rare qui était vendu en boutique, et maintenant servi en restaurant. Ce faisant, Mélinda avait besoin de domestiques, et elle ne pouvait pas se permettre d’aller dresser des esclaves, le temps lui manquant. Elle avait donc envoyé plusieurs de ses esclaves, en qui elle avait foi dans leur jugement, pour trouver de nouvelles domestiques. Il fallait essentiellement des femmes, et Claudia savait que Mélinda était exigeante : son restaurant étant rattaché à un harem, l’idée était que les clients du restaurant soient suffisamment excités pour avoir ensuite l’envie de dépenser leurs deniers au harem. Hors-de-question d’embaucher un thon, en somme.

Claudia s’avança le long du hall principal de cette guilde, quand son regard s’attarda sur une jeune femme. Elle n’eut pas le temps de dire grand-chose que ladite personne en vint à la haranguer :

« Bonjour madame, vous cherchez une servante ? »

La femme ne répondit pas tout de suite, jaugeant le corps de la femme. Un visage parfait, une silhouette bonne, des hanches solides, une poitrine avenante, un fessier qu’elle devinait rebondi et souple... Et une longue chevelure brune, ainsi que, dans les yeux, dans l’expression de son visage, une sorte de soumission latente, de timidité renforcée et masquée derrière son envie de se faire remarquer. Claudia décida de s’attarder un peu sur celle-là, et hocha la tête.

« Oui, en effet, répondit-elle. Je m’appelle Claudia, et je représente les intérêts d’une puissante femme d’affaires de la capitale, Mélinda Warren. »

Claudia ne savait pas si le nom lui dirait quelque chose. Les gens venant se vendre sans lettre de motivation ni CV venaient souvent de la campagne, et ne savaient pas comment les choses marchaient dans la capitale. Claudia reprit donc :

« Je cherche une servante pour travailler dans un restaurant qui vient d’ouvrir. Nous n’avons pas assez d’employés pour faire face à la demande croissante. Miss Warren recherche une femme qui soit motivée, jeune, dynamique, et qui sache tenir des plats, lire, écrire, compter, retenir des informations... Et qui, par ailleurs, soit prête pour travailler le plus tôt possible, comme ce soir. Si tu penses avoir le profil, nous pourrons en discuter en privé. »

Elle lui fit un sourire qu’elle voulait encourageant, tout en continuant à observer un peu son visage.

Oui... Elle a le bon profil !

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Mika Suzuki

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 2 vendredi 14 novembre 2014, 15:25:43

"Oui, en effet. Je m’appelle Claudia, et je représente les intérêts d’une puissante femme d’affaires de la capitale, Mélinda Warren."

Enfin ! Enfin quelqu'un d’intéressé ! Si je n'avais pas dû passer pour une jeune-fille sérieuse j'aurais sautillé sur place de joie. Peut-être enfin la fin de cette longue attente dans ce grand hall puant ! Ça faisait des jours que je passais le plus clair de mon temps à haranguer des inconnus dans l'espoir qu'ils m'embauchent. j'en avais même des crampes à la mâchoire à force de saluer tout le monde. Je suis immédiatement passée en mode "Puis-je lécher vos chaussures s'il vous plaît ?", il faut à tout prix que je fasse bonne image et qu'elle me prenne. J'ai sorti mon sourire le plus rayonnant avant de répondre à cette Claudia, car même si j'ignore qui est Mélinda Warren, une "puissante femme d’affaires de la capitale" ne peut être que quelqu'un de bien.

"Enchantée Claudia, je m'appelle Suzuki Mika."

"Je cherche une servante pour travailler dans un restaurant qui vient d’ouvrir."

NOOON !!! Pourquoi ? Pourquoi un restaurant ? Ça commençait si bien ... Avec mon pouvoir d'ESPer qui décuple mon odorat travailler dans un restaurant est un véritable enfer pour moi, toutes ces bonnes odeurs, je n'arrive jamais à résister très longtemps. Je sens déjà que je vais me faire virer à force de baver partout. Dans le monde réel j'ai toujours mon grand sourire et je n'ai pas tické mais, intérieurement je m'arrache les cheveux. Soit forte Mika, tu peux le faire, tu vas trouver une solution ! De toute façon tu n'as pas le choix il te faut du travail ! Tu vas tellement les impressionner qu'ils vont te garder et te donner des primes !

"Miss Warren recherche une femme qui soit motivée, jeune, dynamique, et qui sache tenir des plats, lire, écrire, compter, retenir des informations... Et qui, par ailleurs, soit prête pour travailler le plus tôt possible, comme ce soir. Si tu penses avoir le profil, nous pourrons en discuter en privé."

"J'ai déjà travaillé dans plusieurs restaurants, je connais bien le travail et je pourrais commencer à travailler dès maintenant s'il le fallait. Il y a des salons privés où nous serons plus tranquilles pour parler. Si vous voulez bien me suivre."

Je suis passée devant, mains jointes devant moi, comme lorsqu'on porte un plateau vide ou qu'on apporte les menus. J'ai l'impression que ma jupe est relevée et qu'on voit mes fesses mais, comme d'habitude ça ne doit être qu'une impression, il faut que je me force à ne pas y toucher. J'essaye d'avoir une démarche féminine et dynamique, en m'adaptant à la vitesse de Claudia dont je devine la distance à l'aide de ses bruits de pas. Il faut que je fasse un sans fautes, que je pense à tout,  que je lui en mette plein la vue. Une fois arrivées dans le couloir des salons privés, le brouhaha du hall est déjà bien atténué. J'ai ouvert la porte d'un salon libre qui était lui-même cerné par d'autres salons libres, afin que nous ne soyons pas dérangées. Je m'incline avant de lui faire signe d'entrer la première.

"Après vous."

J'attends que la femme aille s'asseoir, pour la suivre et m'arrêter dans son champ de vision, bien droite avec toujours mes mains jointes devant moi.

"Voulez-vous que j'aille vous chercher un rafraichissement au bar de la guilde ?"

Sans faute !
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:12:36 par Mika Suzuki »

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 3 dimanche 16 novembre 2014, 02:10:20

Cette femme offrit à Claudia un sourire ravissant, qui donna envie à la femme de lui fourrer sa queue dans la bouche. Cette fille était très mignonne, et la femme pouvait lire la détresse dans la manière dont elle se montrait avenante... Désespérée, mais probablement pas encore au point de vendre son corps, ou d’offrir sa liberté. Timide et pudique, elle joignit les mains devant elle, et marcha rapidement. Claudia la suivit, ses talons claquant sur le sol, son regard se posant sur la croupe de la femme. Avec sa tenue de maid, un peu trop courte, le bout de ses fesses apparaissait à chaque fois, amenant Claudia à se demander si elle ne voulait pas se faire déflorer le cul en douce dans l’un des salons privés. La redoutable femme aux vêtements rouges moulants avait hérité de la perversion de sa Maîtresse, mais pas vraiment de sa subtilité. Elles arrivèrent finalement dans l’un des salons privés, et la timide servante laissa Claudia entrer.

C’était une salle assez confortable, avec des chaises en bois et un bureau. Claudia s’assit, et croisa rapidement les jambes. La jeune servante, bien décidée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour satisfaire Claudia, resta debout, et lui proposa un rafraîchissement. Cette phrase amena sur les lèvres de la femme un sourire amusé :

« Non, ça ne sera pas nécessaire... Installe-toi. »

Elle laissa le temps à la femme de s’asseoir devant elle, et, pour mieux la mettre en confiance, lui demanda son nom. Une fois ce dernier en poche, Claudia, penchée vers l’arrière, s’avança un peu, son décolleté mettant ses seins en valeur. Elle voulait voir si Mika se laisserait avoir, si elle allait les regarder, rougir ou quoi que ce soit... Mais la jeune femme semblait être surtout envieuse à l’idée de décrocher ce travail.

« Madame Warren sera ton employeur direct. Sache qu’il y a des possibilités d’avancement, selon tes envies. Tu peux aussi te retrouver à faire le service de chambre dans son établissement principal... Nettoyer les draps, aérer les chambres, laver les vêtements... »

Claudia décroisa les jambes, puis les recroisa avec son autre jambe, et se pencha face à la femme. Ce petit bout lui plaisait. Mika était vraiment très belle, plutôt bien roulée, et il fallait encore voir avec elle plusieurs choses, et d’autres informations... Puisqu’elle ne serait pas une esclave, elle devait en effet avoir un salaire, et, si l’intention de Claudia n’était pas de la gruger, elle voulait aussi que Mika se rapproche du harem. Sagement, elle avait évité de dire que l’établissement principal de la vampire était un harem, car elle ne savait pas comment Mika y réagirait... Et son intuition lui disait qu’elle risquait de ne pas l’apprécier. Une femme timide... Qu’il faudrait progressivement tester, afin que sa Maîtresse en soit contente. Mika ne pouvait pas le savoir, mais, derrière cet entretien, la belle femme rouge cherchait juste à la tester, à mettre en place son profil psychologique, et à s’en servir contre elle.

S’humectant les lèvres, elle poursuivit :

« Est-ce que tu as un endroit où dormir ? Nous pouvons te proposer de t’héberger, de te nourrir, et donc de convertir une partie de ton salaire là-dedans... Il te restera bien sûr de l’argent à côté. Je pense que c’est une solution financièrement rentable pour toi, vu le coût élevé des loyers au sein de la capitale. »

Bien sûr, la véritable idée était aussi de conserver cette femme près d’elles... Mais ça, Mika ne pouvait pas vraiment le réaliser, n’est-ce pas ?

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 4 dimanche 16 novembre 2014, 18:24:23

Obéissant instinctivement à l'ordre de ma probable future supérieure je me suis assise, immédiatement, comme un petit chien a qui on aurait dit "assis !". Je me suis mise bien droite sur mon siège, il ne fallait surtout pas donner l'impression de quelqu'un qui se relâche à la moindre occasion, ni de quelqu'un souffrant de problèmes de constipation. Juste essayer d'être droite sans devenir rigide, sans paraitre tendue. Elle m'a redemandé mon nom, chose qu'elle avait déjà faite juste avant mais, c'était peut-être pour me tester. J'ai fais comme si ne rien était, quand un client vous pose deux fois la même question vous répondez deux fois sans le lui faire remarquer, histoire d'être agréable.

"Oh pardon, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Suzuki Mika, enchantée."

Lorsque Claudia s'est penchée en avant je me suis forcée à la regarder dans les yeux, j'avais l'habitude avec les beaux clients et les jolies clientes, toujours penser au boulot, les regarder dans les yeux sans pour autant les fixer. Et surtout ne jamais craquer et les reluquer, jamais ! Surtout que si j'étais prise j'allais devoir travailler avec elle. Ce serait embarrassant de travailler avec quelqu'un qui vous a grillé en train de la reluquer, surtout que je n'aime pas les femmes, si c'est son cas et qu'elle se fait des idées ... Non autant éviter !

"Madame Warren sera ton employeur direct. Sache qu’il y a des possibilités d’avancement, selon tes envies. Tu peux aussi te retrouver à faire le service de chambre dans son établissement principal... Nettoyer les draps, aérer les chambres, laver les vêtements..."

Mes yeux se mirent à briller après cette simple phrase. L'employée directe de la grande patronne ! La possibilité de faire carrière ! Et surtout, se retrouver à faire du service de chambre sans avoir à supporter les horribles bonnes odeurs des restaurants ! Il me faut ce boulot ! Absolument ! Je bois ses paroles, totalement sous le charme de ses promesses, ma respiration augmentant légèrement tout comme mon rythme cardiaque. Je n'avais aucun moyen d'y voir un piège pour l'instant, sauf peut-être la tenue, particulière, de la jeune-femme qui était venue me recruter qui me laissait perplexe. Avec ses vêtements moulants et voyants, elle ressemblait plus à une prostituée qu'à la seconde d'une grande femme d'affaire mais, bien sûr je n'allais pas le dire à voix haute. Je me contente de le penser, en m'assurant bien que ça ne se voit pas.

Puis vint la question du logement. J'ai levé ma main pour me caresser le menton, réfléchissant en regardant sur le côté. C'est elle qui le proposait donc ça ne devait pas les gêner, de plus, même en commençant à travailler maintenant je n'avais plus assez pour payer le prochain loyer. Si je partais dans les prochains jours je m'en sortais avec les poches vides et il était hors de question de demander une avance sur salaire dès le départ. Être logée par Madame Warren avec une retenue sur mon salaire me reviendrait surement moins cher et surtout me permettrait de passer cette période difficile un peu mieux, cette proposition tombait à pic. Partant de là il n'y avait pas trente-six mille réponses possibles :

"Le logement et la nourriture retenus sur le salaire m'arrangerait beaucoup oui. Non, en fait ce serait parfait !"

Tout se passait merveilleusement bien dans le meilleur des mondes, avec la tête que je tirais on aurait pu mettre un fond de ciel bleu avec de petits anges virevoltant en arrière plan et une petite musique genre : une petite musique comme ça. J'allais pouvoir envoyer une lettre à maman pour lui dire que j'ai retrouvé un travail. Car si Claudia me parle déjà de logement c'est que pour elle je suis déjà prise, au moins à l'essai, je ne vois pas d'autre explication. J'ai envie de chialer bordel ! Il faut que je me retienne.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:12:25 par Mika Suzuki »

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 5 lundi 17 novembre 2014, 02:21:19

Mika semblait flotter sur un petit nuage, mais Claudia sentait bien qu’elle était très nerveuse, très tendue... C’était le signe qu’elle était paniquée, désespérée, et prête à tout pour ne pas perdre l’occasion d’avoir un job. Comprendre pourquoi était facile : Ashnard était un Empire beaucoup plus exigeant que la cité-État néxusienne. Le vagabondage était une infraction qui valait aux clochards de finir en prison, puis d’être jugés, et d’être condamnés à la servitude. Un sort peu attirant, surtout quand on était une belle jeune fille comme ça. Dans la rue, elle se ferait violer rapidement, et, en prison, ce serait encore pire. Elle était au bord du désespoir, et Claudia sentait bien que sa fierté n’était plus qu’un fil ténu. Elle en aurait presque joué un peu, afin de défier la femme, et savoir jusqu’où elle voulait aller pour obtenir ce boulot... Mais ce n’était pas la philosophie de sa Maîtresse, qui était un peu plus pernicieuse, et un peu plus subtile.

« Le logement et la nourriture retenus sur le salaire m'arrangerait beaucoup oui. Non, en fait ce serait parfait ! »

Claudia sourit alors, et acquiesça. Elle laissa planer quelques secondes, puis retourna se pencher en arrière.

« Très bien... Alors, tu es embauchée. »

Elle lui laissa le temps de méditer sur cette information, qui devait probablement sonner comme une libération pour elle. Cette jeune fille était vraiment trop belle, trop mignonne dans sa tenue de maid, pour que Claudia la laisse filer. Tout ce que Claudia pouvait noter, pour l’heure, sur son comportement, c’est qu’elle était nerveuse, et qu’elle avait visiblement très envie de bien faire, afin de conserver son travail. La femme en tenue de cuir rouge se releva alors, et s’approcha un peu de Mika, contournant la table... Puis s’assit sur le rebord de cette dernière.

« Par contre... Tu peux respirer, tu sais... Nous n’allons pas te faire du mal, ma belle. Dis-toi que tu rejoins une grande famille, où chaque membre prend soin des autres. Ton salaire, de fait, risque d’être variable selon ce que tu souhaites. J’imagine que tu veux nourrir ta famille ? »

Simple supposition, mais, comme c’était très souvent le cas, Claudia était plus ou moins assurée de ne pas trop se tromper.

« Sache que tu n’as que des avantages à nous rejoindre... Madame Warren prend beaucoup de choses, et, selon ce que tes parents font, je suis sûre qu’elle pourra accepter de devenir une de leurs clientes, et ainsi de les aider à s’enrichir. Le plus important, pour elle, c’est que ses employées et ses servantes se sentent bien et heureuses avec elle. Tout ce qu’elle exige, en retour, c’est qu’on la respecte. Garde ça en tête, et tout ira bien... Okay ? »

Elle lui sourit à nouveau, puis tendit sa main, et caressa brièvement l’une de ses joues, en un geste qu’elle voulait affectueux. Elle se redressa ensuite, et s’adossa contre le mur.

« Je te laisse décider... Si tu as des choses à faire, je te donne l’adresse du restaurant. Sinon, je t’y amène, et je te montre un peu à quoi tout ça ressemble, et tu en profiteras pour signer ton contrat. »

Un contrat qui, concrètement, n’aurait aucune réelle valeur, mais qui était surtout là pour rassurer Mika, et pour la convaincre qu’elle rejoignait une entreprise sérieuse.

« Et, bien sûr, rajouta Claudia, si tu as des questions, tu as tout à fait le droit de me les poser. Il n’y a aucun tabou chez nous... Et aucune question que tu poseras ne sera idiote, sache-le bien. »

La règle première de sa Maîtresse était ainsi : instaurer un lien de confiance entre la Maîtresse et la nouvelle esclave. C’était une tâche à laquelle Claudia était actuellement en train de s’appliquer.

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 6 mardi 18 novembre 2014, 09:25:14

"Très bien... Alors, tu es embauchée."

JE LE SAVAIS ! Je le savais, je le savais ! Maman, Papa, j'ai un boulot ! Peut-être la fin de la galère. Je suis sincèrement désolée d'avoir pensé que tu ressemblais à une prostituée Claudia, t'es une fille bien en fait, une sainte. Alors que j'étais déjà sur le point de chialer de bonheur Claudia en rajoute une couche en me disant que j'entre dans la famille et qu'ils vont prendre soin de moi et de mes parents. Sérieusement ? Puis elle me parle de Madame Warren pouvant aider mes parents à s'enrichir, qu'elle se soucie du bien-être de ses employés, elle me propose même de m'emmener au restaurant signer le contrat maintenant.

"Et aucune question que tu poseras ne sera idiote, sache-le bien."

"En parlant de question idiote ..."

Sous le coup de l'émotion, face à tant de gentillesse soudaine, après ces longs mois à vivre dans un taudis et à enchainer les petits boulot merdiques, je me suis mise à pleurer. J'ai bien porté les mains à mon visage pour tenter de stopper cette hémorragie lacrymale mais, rien à faire. Maintenant que le robinet est grand ouvert il n'y a plus grand chose à faire hormis éponger tout cela. Pleurer comme ça devant quelqu'un, quelqu'un qui vient de vous recruter et avec qui vous aller travailler plus tard c'est horriblement gênant. Les joues détrempées et rosies je pose ma question idiote :

"Avez-vous des mouchoirs ?"

Mouchoirs ou pas, je m'essuie avec ce que j'ai, reprenant le contrôle de la situation. Claudia avait probablement remarqué que des larmes étaient tombé sur ma poitrine, ruisselant vers l'intérieur de mon décolleté. Mais pour l'heure j'avais bien d'autres pensées. J'ai donc commencé à répondre à ses questions, les yeux et les joues encore rouges :

"En fait mes parents n'ont pas spécialement besoin de manger, nous avons une petite ferme. C'est ma mère qui est malade et les médicaments coûtent très cher. Ils ne peuvent pas assumer cela avec leurs revenus. Pour ce qui est de respecter Madame Warren, ça me parait être le minimum que je puisse faire en retour. Et je vais vous suivre au restaurant, j'ai hâte de commencer."

Pensant l'entretien fini je me suis levée, prête à suivre Claudia jusqu'à mon nouveau lieu de travail. Il allait aussi falloir que je repasse à mon ancien logement pour y prendre le peu de choses qui m'appartenaient et prévenir de mon départ mais, je verrais tout ça plus tard. Pour l'heure je dois rencontrer mes futures collègues, bien m'intégrer et surtout, surtout, résister aux odeurs du restaurant.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:12:13 par Mika Suzuki »

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 7 jeudi 20 novembre 2014, 03:15:22

Deviner les pensées des gens… Claudia devenait de plus en plus forte à ce jeu. Mika venait de se mettre à pleurer comme une belle petite fontaine, incapable de retenir plus longtemps cette surcharge émotionnelle qui s’était emparée d’elle dès que Claudia avait accepté de l’embaucher. Claudia lui donna un mouchoir, comme demandé, et, bien évidemment, nota que plusieurs gouttes avaient filé le long des seins de la femme. L’humaine était terriblement appétissante, et Claudia avait hâte que sa Maîtresse la voie, et vienne la féliciter. Curieux paradoxe, venant de cette femme. Claudia était une femme forte, connue pour son autorité, pour la manière dont elle traitait les autres esclaves, les formait, et les baisait sauvagement. Pour autant, ce côté fort s’effaçait devant sa Maîtresse, où elle devenait alors une sorte de fillette, perpétuellement heureuse de bien faire. Le paradoxe était d’autant plus fort que, là où Mélinda était petite, Claudia était, inversement, assez grande. Claudia était juste née entre les mains de Mélinda, et avait grandi en tétant le sein de la vampire, et en la voyant comme sa mère légitime. Elle savait que sa Maîtresse n’était pas sa mère biologique, mais c’était elle qui l’avait éduqué, formé, qui avait veillé sur elle, l’avait consolé pendant ses crises, et avait été sa première amante. Comment ne pas l’aimer ? Comment ne pas vouloir lui offrir des cadeaux appétissants comme cette belle Mika ? Claudia ne cherchait alors qu’à satisfaire sa Maîtresse, qu’à se montrer digne de la confiance que cette dernière lui vouait.

Au bout de quelques secondes, Mika lui parla à nouveau, et Claudia releva la tête, cessant de voir ses seins. Elle s’intéressait aux motivations de la jeune fille, afin que son rapport soit le plus complet. Mélinda aimait bien utiliser les éléments intimes de ses futurs esclaves pour mieux les soumettre... Et Mika venait de lui offrir une sacrée petite, un magnifique filon. Sa mère était malade ?! Connaissant les gens de la campagne, il ne devait pas s’agir d’une maladie incurable... Et, dans tous les cas, Mélinda pouvait sûrement agir dessus. Claudia aurait pu le lui dire, mais elle choisit de tenir sa langue. Elle laisserait sa Maîtresse savoir comment utiliser au mieux cette information. Mika avait hâte de commencer, et Claudia lui sourit. Mika s’était relevée, et la femme tendit chacune de ses mains, venant caresser chacune de ses joues, et se pencha vers la jeune femme, l’embrassant sur le front.

« Très bien... Et ne t’inquiète pas pour tes larmes, tu as le droit d’en verser. »

Elle ne s’attarda pas sur son corps, se retirant aussi vite qu’elle l’avait embrassé, puis lui fit un sourire se voulant chaleureux. En route pour le restaurant, donc... Elle avait obtenu sa course. Claudia sortit, laissant à Mika le temps de la suivre. C’était maintenant à elle de mener la marche, ce qu’elle regretta rapidement... Car elle ne pouvait plus voir l’appétissant fessier de la femme. Tout ne pouvait pas être parfait dans la vie. La femme sortit de la guilde.

« Tu ne dois plus avoir beaucoup d’argent, non ? Entre ton loyer, les frais usuels, et la somme que la guilde demande pour que tu puisses utiliser ses locaux... »

On aurait pu imaginer que trouver un emploi en bénéficiant de structures sociales adaptées soit gratuit, mais, à Ashnard, les chômeurs longue durée étaient considérés comme une nuisance sociale, et étaient appelés à devenir des esclaves. Une méthode comme une autre pour régler les problèmes économiques.

Claudia rejoignit un chariot, et ouvrit la porte pour Mika, lui faisant signe de grimper. Elle indiqua ensuite au cocher leur direction, puis grimpa avec elle, se mettant face à elle. Encore une fois, elle laissa son esprit vagabonder, s’imaginant déflorer la jeune fille, la défoncer joyeusement, ou la sentir lécher son sexe.... Ça oui, ça, ça la tentait plus. Elle voyait très bien cette belle Mika, dans sa tenue de maid, à genoux entre ses jambes, s’attaquant à son poireau.

Le chariot rejoignit l’un des grands axes de la capitale. Afin de marquer au mieux le centralisme ashnardien, la capitale était découpée en plusieurs grands boulevards filant de l’entrée de la capitale au Palais Impérial. Ces grands boulevards étaient le cœur économique de la cité, et le harem de sa Maîtresse se trouvait sur l’un de ces axes. On pouvait voir de nombreux passants le long des trottoirs, ainsi que plusieurs patrouilles de gardes, des miradors, des drapeaux, et des affiches publiques propagandistes en faveur de l’armée et de l’Empire. Le chariot avançait tranquillement, puis s’arrêta près du trottoir. Les chariots évitaient généralement de se perdre dans les quartiers entre les boulevards, les rues étant petites, ou présentant des escaliers.

« Allons-y, Mika. »

En tenue de maid, Mika détona rapidement dans la rue, s’attirant bon nombre de regards concupiscents. Il en allait de même pour Claudia, et les passants comprirent vite ce que n’importe qui aurait compris en les voyant : une esclave sa maîtresse. Claudia rejoignit une rue plus étroite, bordée à sa droite par un jardin privé, de hauts arbres sortant de la palissade protégeant l’accès à la propriété. Elles descendirent des marches, et arrivèrent sur une belle place, avec un restaurant en fond. Le restaurant était assez grand, avec des colonnes à l’entrée.

« Le voici, Mika... »

La place était ornée par une belle fontaine avec une grosse statue représentant un Maréchal ashnardien. Des citoyens étaient assis sur les bancs, nourrissant des oiseaux, ou discutant entre eux. D’une démarche assurée, l’esclave de Mélinda rejoignit l’entrée du restaurant, et rentra. Les cuisines se trouvaient au fond, et le restaurant se découpait en deux étages, le premier étage étant accessible par un escalier intérieur, le second étant, quant à lui, un coin VIP.

« Je pense que tu pourras commencer à travailler dès ce soir... Les cuisiniers en charge verront de quoi tu es capable cet après-midi, et détermineront en conséquence quoi te faire faire... »

Mika étant plutôt récente, il était possible qu’elle se contente de faire la plonge, ou d’avoir la gestion d’une ou deux tables en tant que serveuse.

Mais elle pourrait commencer à travailler dès ce soir.

« Tu veux signer ton contrat, ou tu veux faire le tour du personnel ? » demanda alors Claudia.

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Mika Suzuki

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 8 vendredi 21 novembre 2014, 13:41:56

Je suis horriblement mal à l'aise tout à coup, je suis heureuse d'avoir trouvée un travail mais, quelque chose ne va pas avec Claudia, je l'ai vue en train de reluquer ma poitrine, plusieurs fois. Je commence à croire qu'elle aime les femmes et que je suis à son goût. Ça me gêne mais, je n'ai pas le choix, il me faut absolument ce boulot ou c'est l'esclavage et tout ce que cela implique derrière ... Lorsqu'elle s'est penchée pour m'embrasser sur le front je n'ai pas pu m'empêcher de rougir. C'est sûr, je lui plaît. Pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de choses ? J'essaye de ne rien laisser paraitre mais, c'est plus fort que moi, je me mets à éviter son regard pour ne plus voir là où elle me regarde. Heureusement ça n'a pas duré longtemps, nous sommes rapidement sorties de la guilde après ça. Elle me posa des questions sur ma situation financière. Oui ! Des questions neutres ! Parfait !

"Pour tout vous dire je n'ai plus grand chose, il ne me restait plus que quelques jours avant de me retrouver à la rue."

Nous sommes arrivées à notre moyen de transport, un chariot, elle m'a fait signe de monter la première, puis s'est installée juste en face de moi. Elle a continué à me reluquer et je ne pouvais m'empêcher de rougir en regardant le paysage, comme si voir les rues défiler me captivait alors que ce n'est qu'un moyen de fuir le regard de cette femme. Tout ce qui touche de près ou de loin au sexe m'a toujours fait peur, j'ai peur de mes pulsions étranges et de ce que les autres pourraient en penser, j'ai surtout peur d'être incapable de m'arrêter si je commence à céder. Dans les salons privés de la guilde, beaucoup de servants et servantes offraient leur corps aux recruteurs pour obtenir un emploi et le fait que j'ai toujours fuis face à ces situations est la principale cause de ma mauvaise santé financière. Mais ce n'est pas là où je veux en venir. Afin de masquer les odeurs issues de ces séances de recrutement, la guilde avait développé un parfum crée exprès pour masquer ce genre d'odeurs. Si bien qu'avant de sortir de la guilde je n'avais pas pu sentir que le corps de Claudia dégageait une forte odeur de luxure, il y avait du sperme, de la cyprine, de la sueur et même du sang. Dans quoi je me suis encore embarquée moi ? J'ai tripoté nerveusement le devant de ma jupe pendant tout le voyage, priant pour que cette situation gênante prenne fin le plus vite possible.

Finalement à une situation gênante en a succédé une autre, dans la rue c'était les passants qui me reluquaient. À la différence de la guilde où tout le monde était un peu dans la même merde, ici les gens me regardaient de haut et avec insistance. Le visage écarlate je baissais la tête tout en tirant sur l'arrière de ma jupe pour qu'on ne voit plus mes fesses. Maudits uniformes trop petits ! Mais le pire dans l'histoire, c'est que je ressentais une forme d'excitation à être ainsi l'objet de leur attention. C'est mal de ressentir ce genre de choses, je me sens coupable à chaque fois que cela m'arrive, j'essaye de chasser certaines pensées de mon esprit mais, c'est plus fort que moi. Mon cœur bat vite, j'essaye de me calmer mais, je n'y arrive que difficilement, petit à petit j'arrive à ignorer les passants, à m'enfermer dans ma bulle protectrice.

Puis nous arrivons au restaurant, les bonnes odeurs de cuisine s'engouffrant dans mes narines. À ce moment je pense : "Oh non, je ne vais jamais pouvoir tenir ... Je vais me faire virer dans quelques jours, je le sens.". Ici tout sentait horriblement bon, une véritable torture pour mes sens. Apparemment on va vite me mettre au travail après, sans doute, une sorte test d'aptitudes. Elle me laisse le choix entre rencontrer mes futurs collègues ou signer le contrat en premier. Honnêtement j'aurais préféré les rencontrer d'abord mais, signer le contrat le temps que je retrouve mon calme est plus raisonnable, il faut que je m'habitue et une petite pause contrat me fera le plus grand bien.

"J'aimerais commencer par signer mon contrat, comme ça je pourrais faire tranquillement connaissance avec les autres après."

C'est le choix le plus raisonnable à faire, même si la perspective de me retrouver à nouveau seule avec Claudia ne me réjouis pas vraiment. Je me prépare à la suivre docilement, faisant tout pour masquer ma gêne, qu'elle soit dû à l'odeur ou à sa personne.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:12:02 par Mika Suzuki »

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 9 samedi 22 novembre 2014, 02:30:22

La gêne de Mika, qui la faisait de plus en plus ressembler à une belle tomate bien mûre, aurait été un régal pour Maîtresse Warren. En tant que vampire, elle était particulièrement sensible aux ondulations sanguines, à l’excitation corporelle. Le sang, de son point de vue, était une force vitale, et être un vampire permettait de mieux appréhender cette force vitale, de la ressentir et de s’en imprégner. C’était ainsi que les choses se passaient. À défaut, Claudia s’était donc contentée de rire intérieurement devant la gêne de cette jeune femme prude et chaste. Elle était probablement encore vierge, ce qui signifiait que seule Mélinda aurait le droit de la déflorer pour la première fois. Initialement, Claudia s’était demandée si cet uniforme trop court n’était pas un appel au viol, mais, maintenant, elle pensait plutôt que la jeune femme n’avait tout simplement pas les moyens d’avoir un uniforme plus grand. Les tisserands ashnardiens étaient comme n’importe qui : des marchands. Ils voyaient que cette belle minette était une fille seule, solitaire, ayant peu de revenus, et devaient donc gonfler artificiellement leurs prix. Ils savaient que personne ne viendrait leur poser de questions, et devaient donc proposer à la jeune fille de payer en nature. Simple supposition de la part de Claudia, mais la forte et belle femme savait comment les choses fonctionnaient à Ashnard.

Claudia avait laissé à Mika le choix, comme une manière de la forcer à réfléchir, et donc de n e pas se laisser guider comme une automate. Après quelques instants d’hésitation, la belle serveuse finit donc par opter pour le contrat :

« J'aimerais commencer par signer mon contrat, comme ça je pourrais faire tranquillement connaissance avec les autres après.
 -  Comme tu veux, Mika. Suis-moi. »

Le restaurant était assez élégant, et se composait de plusieurs étages. Il y avait, à l’entrée, un bar avec un aquarium. À gauche, des tables. À droite, d’autres tables. Un escalier intérieur menait à la terrasse, en hauteur, avec d’autres tables. C’était le premier étage. Depuis la terrasse, un autre escalier menait au club VIP. C’est par là que Claudia passa. Le club VIP se composait d’une sorte de cabaret, avec des canapés feutrés, et une sorte d’estrade centrale arrondie où un orchestre se produisait fréquemment. Un endroit élégant et cossu. Claudia le passa, et rejoignit un autre étage, réservé au personnel, abritant toute l’administration. Elles croisèrent quelques bureaux avec des secrétaires affairées derrière des papiers, et se rendit vers une porte au fond du couloir, menant droit à son bureau.

Son bureau était une belle pièce avec des armoires à gauche et à droite, une fenêtre derrière le bureau, et, sur le mur opposé à ladite fenêtre, un tableau de sa Maîtresse.

« Voici à quoi ressemble Madame Warren, Mika. »

Le tableau montrait un magnifique visage poupon. Mélinda avait de magnifiques yeux verts, et ses lèvres étaient figées en un ersatz de sourire. Pour Claudia, ce tableau réaliste avait réussi à magnifier à merveille le sentiment qu’inspirait Mélinda : un mélange d’attirance envers cette femme de grande beauté, mais aussi d’une certaine forme de répulsion instinctive, comme si la beauté virginale de cette créature était trop parfaite pour être vraie. Claudia s’installa derrière le bureau, et fit signe à Mika de s’asseoir à son tour.

Pour Mika, la situation olfactive devait être assez terrible ici, car il y avait des traces de mouille et de sperme sous le bureau, signe évident que Claudia aimait bien faire des petits extras avec ses employées.

« Voici… »

Claudia lui présenta un formulaire, avec des champs préimprimés, et d’autres à remplir.

« Mets ton nom, ton âge sur la première page. »

La page 1 consistait à décrire l’identité des cocontractants. La page 2 s’intéressait à l’objet du contrat de travail, et Claudia le remplit en suivant son imagination, puis s’intéressa plus longuement à d’autres clauses du contrat, portant notamment sur le salaire, les conditions particulières de rémunération, et les garanties assurées à la salariée. Ces contrats étaient initialement faits par le service juridique de Mélinda, à savoir la belle Marina, l’avocate de Mélinda, et ses assistantes. Claudia précisa que la rémunération comprendrait un salaire, mais aussi des avantages « en nature », en précisant rapidement qu’il s’agissait de « l’hébergement » et de « l’entretien quotidien ». Préciser davantage lui semblait inutile.

« Si tout te va, signe et date chacune des pages, puis signe à la fin du contrat. Il sera ensuite transmis au service juridique, et tu en recevras un exemplaire qui attestera auprès de quiconque que tu es salariée de l’entreprise Warren. »

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 10 samedi 22 novembre 2014, 18:02:37

Le restaurant où je vais travailler semble être un établissement assez cossu, la décoration est soignée, raffinée, je suis Claudia dans les escaliers, débouchant sur une sorte de salle de spectacle très jolie. Mes yeux brillent d'admiration, moi qui était habituée à travailler dans de petits restaurant familiaux ou carrément dans des relais où la décoration était la dernière des priorités, ça me changeait radicalement. Je me suis mise à paniquer intérieurement et si je ne faisais pas l'affaire ? Leurs exigences sont peut-être biens plus grandes que celles des restaurants communs ? Je suis intimidée par le cadre, je commence à douter d'avoir ma place dans un aussi beau lieu. Nous traversons des bureaux, les secrétaires semblent avoir beaucoup de travail, cet endroit doit brasser un paquet de paperasse. Non non ! Ressaisis-toi Mika ! Ça va aller, tout va bien se passer. Tu peux le faire ! Si je commence à paniquer c'est la fin, je voulais signer le contrat pour me calmer et faire bonne impression à la base.

Nous entrons dans le bureau et là, c'est la catastrophe. Des larmes me montent aux yeux tant l'odeur est insupportable, je me retiens de tousser, me forçant à me pas mettre ma main devant ma bouche pour ne pas attirer son attention. Je meurs d'envie de sortir de ce bureau ! Pitié laissez moi sortir ! Les yeux embués je regarde le formulaire qu'on me tend. Vite, vite, tout remplir le plus vite possible et sortir de cet enfer. Je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce bureau après, PLUS JAMAIS ! Enfin j’espère ... Je me suis assise face à la feuille et lorsque je me suis penchée pour écrire j'ai eu au haut-le-cœur. Elle l'a aussi fait sur le bureau et pas qu'une fois, on voit encore les traces et je suis juste à côté de "ça" ! Je vais craquer, je sens que des larmes commencent à couler le long de mes joues. Si elle me demande pourquoi je réponds quoi ? "Parce que votre bureau pu" ? A ma patronne ? Je ne peux pas faire ça ! Et puis ... Y'a combien de personnes qui sont passés sous le bureau ici bordel ?! C'est quoi ce restaurant sérieusement ?

Je remplis tous les champs à la hâte, la course contre les larmes à commencé. Je ne lis même pas le contenu du contrat, je décide de lui faire confiance pour ça. Je lui rends le papier pour qu'elle complète ce qu'il reste et elle prend son temps pendant que je suis en train de retenir mon bras de toutes mes forces pour ne pas me boucher le nez. Puis la sentence tant redoutée tombe :

"Si tout te va, signe et date chacune des pages, puis signe à la fin du contrat."

Je ? Je dois vraiment me pencher à nouveau au-dessus de ce bureau pour signer et tout ? Vous voulez ma mort ou quoi ? Je ne sais même pas si je pourrais le faire sans tomber dans les pommes ! Sans déconner hein ! Je vais partir faire de beaux rêves si ça continue comme ça ! J'hésite quelques secondes avant de me remettre au-dessus de la feuille, les yeux humides et merde la date d’aujourd’hui c'est quoi déjà ? Je me redresse, parlant avec difficulté. Mes yeux sont rouges et des larmes perlent sur les côtés, je renifle et je tousse de temps en temps.

"Excusez-moi, quel jour on est au fait ? Et je crois que je suis allergique à quelque chose dans ce bureau, ne faite pas attention."

Oui ! OUI ! L’allergie ! Parfait ça ! Excellente excuse ! Sitôt l'adresse obtenue je l'appose au document accompagnée de ma signature sur chaque page avant de me redresser aussi sec et de tendre le document à Claudia. Pour la fin je retiens ma respiration. Allez, dépêches-toi, j'espère que je n'ai pas écris de connerie sur le contrat. Il faut que j'aille respirer un grand coup dehors.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 18:11:50 par Mika Suzuki »

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 11 dimanche 23 novembre 2014, 02:08:44

Mika devait vraiment avoir un truc... Encore un peu, et Claudia se mit à craindre qu’elle ne fasse un malaise. Par la malepeste, que lui arrivait-il ? Claudia ne comprenait pas... Son bureau ne sentait pas mauvais, il était même assez souvent aéré, et, pourtant, Mika se comportait comme si elle venait de s’asseoir devant un seau de merde. Elle rougissait, se dandinait sur son siège, incapable de parler, incapable de se concentrer, incapable même de lire. Elle avait survolé le contenu du contrat, sans y accorder la moindre intention, pressée de sortir d’ici le plus vite possible. Claudia fut donc assez surprise, et comprit que cette jeune femme lui cachait quelque chose... Quelque chose que Claudia ne s’expliquait pas encore, mais qui pouvait lui être fatale face à sa Maîtresse. Si elle négligeait quelque chose d’important, Mélinda pourrait le lui rapprocher, et, aussi cruelle et indépendante soit la femme rouge, elle ne voulait pas se mettre à dos la belle vampire.

Claudia lui indiqua la bonne date, tandis que Mika se justifiait en invoquant une quelconque allergie... Un argument peu crédible, dans le sens où son bureau n’était pas parfumé. Très rapidement, la belle servante, les joues rougies, entreprit de signer et dater chacun des documents, puis les posa devant Claudia, qui les inspecta en hochant lentement la tête.

« Bien, bien... Au moins, tu sais toujours écrire ton nom, c’est déjà ça de pris. »

C’était une forme d’humour, mais Mika avait l’air d’aller mal. Claudia croisa les jambes en penchant son dos vers l’arrière. Son comportement était vraiment curieux, et Claudia devait en savoir plus. Oui, elle devait comprendre ce qui tracassait à ce point la jeune femme, ce qui l’amenait à être... Si distante, si envieuse de quitter son bureau au plus vite. Claudia ne savait pas lire dans l’esprit, et réfléchit un peu. Elle s’humecta les lèvres. Le contrat était signé, mais elle voulait en savoir plus... Et Mika ne semblait guère décidée à lui expliquer ce qui se passait. Claudia réfléchit donc un peu... Qu’est-ce qui pouvait la choquer à ce point ? Ce matin, Claudia avait utilisé ce bureau pour faire l’amour à une serveuse du restaurant, Liana, une neko qui était assez appréciée au harem. Elle alternait entre le harem et le restaurant, et, comme Mika, elle se promenait aussi en tenue de maid... Une tenue adaptée aux nekos, et elle était tellement mignonne que Claudia adorait l’avoir sous son bureau, à lécher sa culotte, puis à se masturber ensuite devant elle, en s’étalant sur le bureau. Les ronronnements de Liana emplissaient alors l’air.

Est-ce que ça pouvait venir de là ? Est-ce que ça pouvait venir des résidus sexuels qui n’avaient pas encore été totalement nettoyés ? Tout était possible sur Terra, et Claudia sentit qu’elle allait devoir creuser cette piste. S’humectant les lèvres, elle réfléchit un peu. Un silence qui dura assez longtemps, dans le but de déstabiliser la femme.

« Bon... Qu’est-ce que tu me caches, Mika ? »

Elle avait posé cette question en se redressant, faisant crisser son cuir, et se mit à côté de Mika. Ses doigts se rapprochèrent d’elle, caressant la joue opposée à la sienne. Son visage se rapprocha du sien, et elle la renifla, son nez glissant pendant quelques secondes sur ses cheveux. La main de Claudia se posa alors sur la bouche de Mika, son doigt se plaçant dessus, l’empêchant ainsi de dire quoi que ce soit.

« Ne dis rien... Je pense l’avoir deviné, ma belle... »

Claudia retira son doigt, un sourire en coin sur les lèvres.

« Allons-y... Tu as envie de voir tes collègues, je suppose ? Elles doivent se trouver à la cuisine... Ou dans les réserves. »

Si le bureau de Claudia mettait Mika à ce point... Que se passerait-il dans l’arrière-boutique ?!

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 12 dimanche 23 novembre 2014, 20:42:33

Oh que si son bureau est parfumé ! Et pas qu'un peu ! Mais pas suffisamment pour qu'une personne normale le sente. Ce bureau a clairement servit à quelque chose qui n'a STRICTEMENT rien à voir avec la gestion d'un restaurant ! Et malgré le nettoyage évident, je sens encore les résidus des autres fois, c'est moins fort certes et maladroitement camouflé par des odeurs inadaptées mais, je les sens comme je vous sens. Je commence sérieusement à me demander où je suis tombée et surtout combien de personnes ont utilisé ce bureau. Entre son attitude et l'odeur je commence à me demander si je ne suis pas tombée dans une sorte de piège pervers. De toute façon, si c'est un piège il est redoutable, parce que je n'ai pas le choix, c'est ce boulot ou l'esclavage pour moi, je n'aurais pas d'autre chance de rester libre et je le sais parfaitement, elle aussi le sait puisque je lui ai dit pour mes soucis d'argent. Quelle idiote, j'aurais dû me taire !

Claudia est restée silencieuse un moment, le contrat est signé, qu'est-ce qu'elle attend ? Il faut VRAIMENT que je sorte ! Et puis malgré l'odeur qui monopolise mon attention, son silence me stresse, en plus elle me regarde, on dirait qu'elle réfléchis à quelque chose me concernant. Elle ne va quand même pas me ... me faire des ... des choses ? Sur le bureau ... NON NON NON HORS DE QUESTION ! Je veux juste sortir d'ici moi !

"Bon... Qu’est-ce que tu me caches, Mika ?"

J'ai immédiatement déglutit en entendant ça. Et bien je cache mon handicap de peur de me faire virer et de finir esclave ! J'ai commencé à raconter n'importe quoi en paniquant :

"Je ne cache rien ! Rien du tout ! C'est vraiment une allergie ! Heu ... Enfin ... Je ..."

Merde ! Comment je suis censée savoir qu'elle parle de ça si je ne cache rien ? Je suis bête ! Trop bête ! Claudia se rapproche dangereusement, pose sa main sur ma joue et me renifle les cheveux. Sur le bureau ! Sur le bureau ! Sur le bureau ! Raaaah ! Arrête de penser à ça !

"C-Claudia .. J... Humph ?"

Elle ne me laisse pas terminer, posant son doigt sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Je coupe ma respiration pour ne pas renifler son doigt mais, rapidement je craque et j'inspire en tortillant mon nez dans tous les sens à cause de l'odeur. Je dois avoir l'air ridicule, je veux un pouvoir qui me permette de devenir invisible et d'aller me cacher immédiatement ! Mon visage est tout rouge, des larmes perlant aux coins de mes yeux. Finalement elle me laisse et enfin nous sortons du bureau, je tousse pour évacuer ces odeurs de mes narines le plus vite possible tout en suivant cette femme. Bon, au moins elle ne m'a pas trop touché, je suppose que je n'ai rien à craindre d'elle, enfin j'espère.

Je l'ai suivie jusque dans les cuisines, j'ai essayé de reprendre une allure à peu près normale entre-temps, pourvu que je n'ai pas l'air trop bizarre. Il n'y a personne dans les cuisines et du bruit provient de la réserve, les employés sont probablement en train de faire un inventaire ou quelque chose du genre. C'est la première pensée qui me vient. Les odeurs sont relativement soutenables ici puisque nous ne sommes pas en plein service et qu'on ne me force pas à mettre mon nez juste devant les tables de préparation. Ça va peut-être le faire finalement ... Oui je peux le faire ! Je dois le faire ! Tout à coup je semble retrouver la pêche, il faut que je fasse bonne impression, je me redresse, je prépare mon sourire et je suis Claudia comme si ne rien était.

Mélinda Warren

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Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 13 lundi 24 novembre 2014, 01:42:59

L’odorat… Quelle que soit son pouvoir spécial, il venait de son odorat. Claudia, observatrice, avait pu le voir en posant son doigt sur les lèvres de Mika. Elle l’avait reniflé, et elle était mal à l’aise, commençant à pleurer, tout en devenant aussi rouge qu’une tomate. Claudia aurait pu continuer à la narguer ici, à essayer d’en savoir plus, mais elle ne voulait pas que Mika fasse une syncope. De plus, rien ne pressait, et, par ailleurs, Claudia devait encore vérifier sa théorie. Elle sortit donc du bureau, restant devant Mika, qui se mit à éternuer à plusieurs reprises… Comme si ses narines avaient été assiégées par une quelconque odeur, une odeur si forte qu’elle réagissait en toussant. Amusée, Claudia ne fit aucun commentaire, et retourna tranquillement au rez-de-chaussée.

Les cuisines étaient vides et propres, bien nettoyées. Tous les ustensiles de cuisine étaient à leur place. Il y avait toujours un minimum de personnel au restaurant, mais elles devaient se trouver dans la réserve. La réserve abritait, outre du matériel supplémentaire, plusieurs chambres froides contenant toute la nourriture utilisée. Claudia et Mika étaient arrivées à un creux. D’ici quelques heures, les cuisiniers et un personnel plus complet arriveraient pour préparer le restaurant, nettoyer à nouveau, et commencer à faire chauffer les plats. C’était toute une organisation, et, en attendant, il y avait juste une petite équipe, qui se chargeait généralement de faire un peu de nettoyage. Une tâche peu difficile, peu exigeante, et qui était souvent dévolue aux esclaves du harem. Claudia se dirigea vers la porte arrière, et l’ouvrit.

La réserve se composait d’un couloir avec des portes à gauche et à droite. Elle put clairement entendre des soupirs et des gémissements, et esquissa un léger sourire. Deux femmes étaient visiblement en train de se faire plaisir. Claudia marcha devant elle, calmement, d’un pas serein et détendu, ses talons claquant contre le sol. Immédiatement, les soupirs cessèrent, et elle entendit un juron rapide, suivi de bruits de vêtements rapides. Elle devait ravaler un sourire, et tourna sa tête vers Mika.

« Tes collègues étaient probablement occupées à faire un peu de rangement… »

Une porte ne tarda pas à s’ouvrir, et, les joues toutes rouges, une neko en tenue de maid déboula à quatre pattes, et ne tarda pas à se mettre sur ses fesses, clignant frénétiquement des yeux. Liana… Avec sa belle chevelure blonde et ses yeux verts, elle était une neko que Mélinda appréciait beaucoup.

« Liana, au rapport ! s’exclama d’une voix précipitée, et légèrement essoufflée, avant de voir Mika. Qui… ?! »

Claudia n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’une autre femme débarqua de la pièce… Celle qui était en train de besogner Liana. Une Futa’ qui avait eu la sagesse de rentrer son sexe, et qui s’appelait Ayumi. La belle femme aux cheveux violets portait dans son dos une longue cape blanche, et avait visiblement profité du fait d’être seule avec Liana pour se faire plaisir, puisqu’elle portait de simples sous-vêtements, à savoir une lanière noire qui recouvrait à la fois ses seins et son sexe, en filant dans son dos. Une tenue très curieuse, atypique, qu’Ayumi aimait bien porter.

« Hey ! Salut, Claudia… »

Elle la salua un peu de la main. Claudia tourna la tête vers Mika.

« Mika, je te présente Liana et Ayumi. Ayumi, Liana, je vous présente Mika. Mika sera une nouvelle employée au sein du restaurant. Elle vient d’embaucher aujourd’hui, et elle est très impatiente à l’idée de commencer… »

Claudia s’était légèrement écartée, et Liana se rapprocha d’elle. Claudia savait ce qui s’était passé. Ayumi avait dû prendre Liana en lévrette, dans sa tenue de maid sexy, et, quand elles avaient entendu le bruit, elles avaient vite terminé. Autrement dit, Ayumi venait de jouir, mais la culotte recouvrait le sperme. Liana s’était rapprochée de Mika, tandis qu’Ayumi se contenta de hocher la tête :

« Bienvenue parmi nous, Mika… »

Liana, quant à elle, bondit littéralement contre Mika, et s’enroula autour de son corps.

« Nyyyyuuu ! Une nouvelle !! Bioenvenue !!! » lui hurla-t-elle dans les oreilles en ronronnant contre son corps.
« Modifié: samedi 06 décembre 2014, 20:06:18 par Mélinda Warren »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Mika Suzuki

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    Petite salope qui aime qu'on lui morde les fesses ♥

Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]

Réponse 14 lundi 24 novembre 2014, 22:46:45

Nous sommes entrées dans la réserve du restaurant, une sorte de couloir avec plusieurs salles. À l'ouverture de la porte j'ai clairement entendu des femmes gémir de manière explicite. Claudia s'empressa de commenter en m'assurant qu'elles rangeaient. Je viens peut-être de la campagne, je ne suis peut-être pas très portée là-dessus mais, je ne suis pas bête ! Elle étaient en train de ... De ... De faire la chose ... Comme ça, sur les heures de travail et Claudia qui les couvre en plus alors qu'elle est leur responsable. C'est quoi ce restaurant ? Je me sens comme piégée mais ... J'ai honte de l'admettre mais, cette situation m'excite, le fait d'être contrainte de vivre au milieu de ces obsédées m'excite. Je m'imagine jetée sur le bureau par Claudia avant d'être déflorée par cette dernière, le nez envahit par les odeurs de celles qui m'ont précédées. Je ne peux m'empêcher de rougir à cette pensée, elle me répugne et m'attire à la fois.

Une neko sort de l'une des salles, à peine la porte fut-elle ouverte qu'une odeur de sperme frai s'est répandue. Ça suffi ! Laissez mon nez tranquille par pitié ! Elle s’assoit par terre comme un animal, c'est à la fois dérangeant et excitant, comme tout le reste de ce restaurant. Sa position fait que ses bras croisés devant elle compressent sa poitrine, lui donnant un air à la fois innocent et suggestif. Tout dans cet endroit semble avoir une double fonction, comme si ce restaurant proposait aussi un service de prostit... Oh non ... Et si c'était vraiment ça ? Une autre femme est sortie de la même pièce dans une tenue qui ne laissait plus grande place au doute de mon point de vue. Extrêmement mal à l'aise j'ai répondu en essayant de rester le plus naturelle possible :

"B-Bonjour Ayumi, Lianna."

Je ne me suis pas méfiée, je pensais que la neko allait juste venir me dire bonjour normalement. Au lieu de ça elle m'a littéralement sauté dessus, me collant ses cheveux juste sous le nez. Entre l'odeur de sperme entre ses jambes et son odeur corporelle, pas moyen que je résiste cette fois. Mes jambes m'ont lâché, je suis tombée à genoux, retenue par la neko, mon nez arrivant au niveau de son entre-jambes. Après cela il n'a fallu qu'une seule inspiration pour me faire tomber dans les pommes, l'odeur du sperme d'Ayumi me montant directement au cerveau.

J'ai repris connaissance quelques secondes après, allongée par terre, mes fesses baignant dans une sorte de liquide. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre, la forte odeur avait suffi à me procurer un orgasme, qui lui-même avait déclenché une éjaculation féminine. Et vu la quantité je suis ce qu'on peut appeler une "femme-fontaine". Ma petite culotte et ma jupe étaient complétement trempées. J'avais jouis devant d'autres personnes, sans même avoir de rapport, devant ma patronne, au milieu de sa cuisine ! Je me suis mise à paniquer, mon visage rouge comme un camion de pompier, des larmes coulant sur mes joues. Je me suis relevée et j'ai fuis hors du restaurant à toute vitesse pour ne pas devoir affronter leurs regards à elles toutes. Je me suis réfugiée dans une ruelle.

L’excitation est toujours là, je ne m'étais jamais masturbée avant mais, cette fois-ci je n'arrive pas à me retenir. Je m'accroupis dans un recoin de la ruelle, pour être sûre que personne ne me voit et je mords dans mon index pour ne pas faire de bruit. Je glisse ma main sous ma culotte et je caresse mon clitoris, doucement. Je suis morte de honte mais, je n'arrive pas à m'arrêter, pire, l'idée que quelqu'un puisse me surprendre ici m'excite autant qu'elle m'effraye. Mes jambes tremblent tandis que je frotte de plus en plus énergiquement mon bouton d'amour, je vais jouir une seconde fois, je sens mon deuxième orgasme arriver et le second jet avec lui. Malgré ma retenue, de faibles gémissement sortent de ma bouche, à peine audibles. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?


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