Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

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Amser

Terranide

Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

dimanche 24 août 2014, 22:37:12

« - Reviens ici, manant ! »

La tentative était presque désespérée et Amser le savait, projeté par une explosion volontaire qui avait consumée une grande partie de ses vêtements et de sa peau, cet essai serait un échec mais loin d'abandonner sa course poursuite, il s'était envoyé comme un missile vers le portail, comme si le fait de ne pas pouvoir s'arrêter n'était guère un problème. Son but ? Un gentleman cambrioleur couvert des pieds à la tête, un haut-forme pour cacher un visage invisible décoré d'un monocle presque brillant, l'histoire de rajouter un contraste à ce tableau principalement noir-vide. Une main gantée dans sa poche pour vérifier qu'il y avait bien sa nouvelle inquisition, le voleur regardait la détermination du terranide qui, il fallait l'avouer, s'approchait dangereusement de sa porte inter-dimensionnelle. Comme pour l'honorer, au lieu de l'ignorer simplement en repartant de son côté du portail, l'Arsène Lupin montrait sa seconde main oubliée et armée d'un pistolet ancien mais décidément novateur pour un forgeron moyenâgeux qui ralentissait après l'unique tir en plein centre de sa gorge, l'empêchant de l'insulter malgré les efforts lorsque la fenêtre devenait trop petite pour qu'il ne puisse passer. Le laisser filer ? Impossible.

Les mains sur les bords de la bouche étrange, Amser obligeait le passage d'exister bien que ce procédé était épuisant, la seule résistance du Gris étant la magie qui coulait dans sa veine, de plus en plus pauvre, comme dévorée par ce gouffre qui montrait une chose rappelant ce qui se trouvait sous les habits de son opposant, le vide complet. L'épée colossale sur le dos, le terranide prenait le risque de l'enfoncer à l'intérieur et de la lâcher avant de se glisser à son tour, une jambe sectionnée au passage avec la majeure partie des tentacules. Lors de son éveil dans un monde étrange, le terranide voyait les vagues dans un fleuve, récentes, il devait s'agir d'Ispolin coulant à pic et bientôt, le géant faisait également la bombe pour récupérer l'artefact au fond et s'en sortir alors que son membre manquant surgissait du moignon dans un bruit visqueux, écœurant. Son apparence extérieure ruinée par ce passage forcé, le monstre presque nu se dirigeait finalement vers un motard de grande taille qui croisait les bras à son arrivée, haussant le sourcil devant l'étrange énergumène, peut-être un fou ?

« - Je veux tes vêtements, tes bottes et ton destrier.
- T'as oublié de dire s'il-te-plait. »


Un combat bref mais qui ne laissait aucun doute sur la différence entre les deux humanoïdes. Une main dans les cheveux gras de l'individu agrippant avec une telle violence qu'il en perdait ses lunettes de soleil, la seconde sur le manche d'Ispolin, la décapitation avait été propre. Une rune y aidait, une flamme couvrant la blessure pour empêcher que cela ne coule partout dès le moment où la tête avait été tranchée. Cela n'était bien sûr pas le bon endroit pour faire cela, les ronronnements de moto commençant à entourer le terrandie qui analysait la situation, comprenant bien que ces machines étaient les 'destriers' ici et après avoir carbonisé les motards restants, laissant les autres fuirent, Amser enfourchait l'engin et mettait les lunettes avant de démarrer, faisant doucement couiner le cuir de ses gants sur le guidon à chaque tournant pour finalement s'arrêter là il sentait son bien. Une sorte d'énorme palais dans un style chinois avec le nom de l'établissement sur la façade, Zateya, une entreprise chargée du transport d’œuvres d'art qui détenait en ses murs trop d'objets magiques pour que cela soit une coïncidence et pouvaient-ils prétendre que c'était ça alors qu'un chasseur était parvenu à traverser les univers juste pour un bijoux ?

« - Monsieur. Vous ne pouvez pas rester ici ! »

Des gardes dans leurs beaux costumes noirs, une main déjà sur les revolvers pour montrer qu'ils étaient sérieux avec ce visiteur nocturne qui faisait la grimace, froid en faisant rugir le moteur de sa bécane comme pour les effrayer. Rien de tel, Amser était juste dans les lignes de mire bien rapidement et il décollait du bitume en faisant crisser le pneu arrière avant que le moindre tir ne soit fait.

« - Vas te faire foutre, connard. »

Enfin, ils s'écartaient en se rendant compte que même en tirant, le véhicule était lancé et la porte en verre contre les centaines de kilos de chair et de métal ne faisait simplement pas le poids. Le dérapage était bien entendu violent, la moto se couchant pour parcourir le hall alors que le terranide restait dessus, genou au sol et Ispolin sortie pour se détendre des impacts de balle avant de se cacher derrière un comptoir. Déjà, les objets commençaient à bouger, son instinct le disait... Pas de temps à perdre et de plus, certains prenaient d'étranges boites noires pour appeler la Police. La Police Militaire ? Peu probable. Cela devait être davantage du genre de celle de Tekhos. Rien de bien enviable en tout cas et s'ils commençaient tous à courir, les rattraper à temps serait impossible. Debout, tranchant le premier gars sur sa route, Amser lui volait son arme, faisant de même avec le second et ainsi de suite jusqu'à en avoir sept, quatre dans les poches de sa veste et de son pantalon, un enfoncé dans sa ceinture et deux en mains. Le système de ces armes était simple et donc, pendant que sa peau se régénérait en laissant des traces noires comme du pétrole au sol, le terranide plombait un maximum les fuyards et ceux tentant d'établir le contact.

Des renforts ? Parfait ! En voyant que cela ne servirait à rien, le forgeron défonçait juste une porte à l'aide de son talon après avoir tiré dans la serrure. Le couloir était long mais il savait courir malgré le poids de son arme blanche sur le dos, s'agrippant aux murs de temps en temps pour changer son trajet trop prévisible. Défoncer un mur, glisser dans un conduit d'aération jusqu'à finir dans les entrepôts, terriblement vastes où des camions ronronnaient doucement à attendre qu'ils soient chargés. Déjà, la Police faisait entendre leurs sirènes et les déménageurs se dépêchaient davantage, paniqués par ce qu'elle pourrait trouver ici mais le bruit strident d'une lame lourde traînant au sol les sortait de leur transe pour admirer l'invité surprise à la blouse ténébreuse pleine de traces de balles.

Une gerbe de flamme se jetant sur les portes des garages, incendiant quelque peu le sol sans que cela se propage comme par magie, Ispolin était prise à deux mains par son propriétaire qui tirait encore une fois la même tête impassible, comme figé dans cette expression cinématographique avec la certitude de ne pas mourir avant la fin de la projection. Préparez-vous donc à crever.
« Modifié: dimanche 24 août 2014, 22:52:14 par Amser »

Myuki Linda Shinko

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 1 mercredi 27 août 2014, 21:26:55

Une nuit de plus à rester derrière un bureau, à attendre que le temps passe. Le Capitaine n'avait pas apprécié les dernières frasques de la jeune femme. Il fallait dire que Myuki, n'y était pas aller de mains mortes. Lors du dernier interrogatoire que la jeune femme avait mené, elle avait presque cassé le bras de son suspect, après lui avoir proposé de lui faire une fellation si il acceptait de répondre à ses questions. Bien sûr, elle avait dut relâcher son suspect et en expliquer la raison à son Capitaine. Ce dernier, l'avait donc interdit de patrouilles, ne pouvant pas faire grand chose de plus, ayant une relation extra-conjugale avec la jeune femme. L'inspectrice relisait pour la dixième fois, le rapport qu'elle devait remettre le lendemain. C'est alors qu'elle entendit sur la radio d'un de ses collègues, une demande de renforts.

Un homme venait de défoncer l'entrée de Zateya, une entreprise spécialisée dans le transporte d'œuvre d'art. La plupart des gardiens avaient été tués, massacrés, serait le terme plus approprié. Craignant une prise d'otage, les autorités avaient fait appel à toutes les unités disponibles. Myuki lasse de perdre son temps, décida qu'il était de son devoir de venir en aide à ses collègues. La jeune femme quitta son bureau et embarqua dans une voiture de patrouille qui se rendait sur place. L'agent de police, reconnut Myuki et lui fit remarquer qu'elle ne devrait pas se trouver là. Ce à quoi, elle répondit qu'elle n'était pas en patrouille, mais en intervention sur une prise d'otage. L'agent ne dit rien et se contenta de sourire, ne trouvant rien à redire. Lorsqu'ils arrivèrent sur place, un grand nombre d'agents de police étaient déjà sur place, ainsi que les forces d'interventions. Myuki glissa hors du véhicule, mais une voix l'empêcha de continuer son avancée. La jeune femme se retrouva face à son Capitaine, mais avant qu'il ne puisse s'exprimer, elle disparut vers le bâtiment.

Le spectacle que découvrit la jeune inspectrice faillit lui couper les jambes et rendre son repas. Mais la jeune femme parvint à se contrôler. La radio n'avait pas parlé d'un tel massacre, comment un homme seul avait put se rendre coupable d'un tel massacre. Dans un mouvement devenu instinctif, elle dégaina son arme et se mis à suivre la trace laissée par le tuer. Était ce la chance ou l'intuition qui conduisit la jeune inspectrice vers les entrepôts, une chose fut certaine, elle ne s'attendit pas au spectacle qui lui était livrer. Un colosse tenait une lourde épée à deux mains, regardant les flammes se propager. Myuki leva son arme, elle se trouvait dans le dos de l'homme. Ce fut d'une voix qu'elle voulait des plus autoritaires qu'elle s'adressa au colosse.


"Lachait votre épée et mettez vous à plat ventre les bras en croix !"

Amser

Terranide

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 2 jeudi 28 août 2014, 17:25:10

Le grand homme ne connaissait pas les chiffres de la Police de Seikusu, il ne pouvait pas imaginer la vitesse à laquelle les fameux renforts allaient arriver ni même leurs natures. Des créatures, des robots, des êtres organiques armés ou non ? Il n'en savait rien mais il était certain que lorsque ceux-ci arrivaient, Amser se surprenait à jeter un coup d’œil vers la source des bruits indiquant cette venue, admiratif pour cette efficacité. Un mauvais hasard avait-il apporté les représentants de l'Ordre près de sa place ? Aucun moyen de savoir, ni l'envie de demander. Le nouveau maître des lieux avait sa mission, trouver l'artefact et partir, découper dans le tas s'il le fallait et Ispolin restait entre ses mains pour cela, bien plus utile qu'un pistolet dans ce genre de moment. Une porte, un mur, une personne ? Peu de chose la tenait en respect alors que tout cela, avec une arme à feu des environs, il lui fallait de précieuses minutes pour se frayer un passage. Va pour l'épée et la violence moyenâgeuse, celles ci marchaient à merveille pour l'instant.

Le point positif de cette histoire, c'était que les renforts présents semblaient attendre et laisser ainsi toute la marge à Amser de réaliser son œuvre. Il s'attendait à devoir négocier avec eux, entendre une grosse voix lui expliquer la situation, voix qu'il comptait faire tourner en bourrique pour gagner du temps si cela se révélait nécessaire. Deux hommes se dressaient dans le chemin du terranide, un coup suffisait à faire voler celui de droite en éclat alors que son compagnon trouvait le courage d'éviter, se jetant simplement au sol dans une habile roulade alors que l'aspiration du mouvement ne parvenait pas à le happer, une chance pour lui qui n'allait pas durer longtemps. Quelques balles dans le torse plus tard, la grosse main gantée du Gris se trouvait sur son cou, le serrant légèrement alors que la tension augmentait, l'interrogatoire portant sur les objets présents ici et très tôt, Amser précisait ceux que la police ne devait pas connaître, ceux du commerce illégal mais les mots sur la drogue ne pouvaient pas lui suffire. Un crétin chargeant des caisses sans savoir de quoi il s'agissait ?

Serrant sa lame de sa main libre, l'homme était prêt à trancher lorsqu'une voix venait le déranger. Pas une voix grave comme il s'y attendait mais plus féminine et donc, les négociations finissaient avant même d'avoir commencées... Sauf si c'était la façon de procédé dans le coin. Myuki ne voyait pas le brigand qu'Amser relâchait, celui-ci caché par l'épaisse carrure du colosse qui tournait la tête pour faire la grimace à la policière avant de lâcher son arme, une longue hésitation n'ayant rien arrangée à l'atmosphère. Peut-être pouvait-il la convaincre qu'ils étaient tous mauvais, dangereux pour les citoyens mais aussi pour leur monde s'ils s'amusaient à cambrioler des univers remplis de créatures hostiles ? Une intuition disait à Amser que cela ne marcherait pas, que parler de magie ne pouvait pas corrompre la mignonne alors il levait juste les mains, se tournant pour lui faire face et laissait les camionneurs avec l'incendie stabilisée, ces derniers tentant de l'éteindre sans succès et ils restaient bloqués là, à maudire ce feu dont ils ne connaissaient naturellement pas d'égal, peu instruit sur ce qu'étaient les runes et la nature de leurs relations avec ce qu'ils nommaient naïvement Réalité.

« - Ces gens sont des criminels, le mieux qu'ils puissent espérer est de finir dans une civière. Ils ont prit un bien qui m'appartient et ont refusé de me le rendre, se rendant coupables des morts que vous avez du croiser mais dites-moi... Si eux n'ont rien pu faire, pourquoi êtes-vous venue ? Vous faire défoncée à votre tour ? »

Il fallait être honnête, les traces de balles sur le blouson de cuir parlaient très bien des événements qui s'étaient produits : Myuki ne pouvait pas vraiment agir dans le cas présent si on s'arrêtait à cette observation mais si elle observait un peu plus, elle pouvait voire du sang sur la tempe du gros mâle, du sang qui ne coagulait plus et si elle ne croyait pas à l'existence d'un gilet pare-balle impitoyablement épais, mettre en joue la tête et principalement le cerveau du monstre pouvait le rendre obéissant un peu plus longtemps car déjà, sa main descendait sur le revolver dans sa poche, assez lentement pour qu'elle puisse lui dire d'arrêter et lui donner la chance de le convaincre de ne pas lui montrer ses compétences de tir qui pour l'instant avaient fait leurs preuves.

Myuki Linda Shinko

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 3 vendredi 29 août 2014, 12:47:21

La situation semblait devenir sous contrôle, le colosse avait accepté de lâcher son arme, une lourde épée sortie tout droit des films moyenâgeux, avec monstres et héros aux muscles sur gonflés, qui ne la laissait pas de glace. D'ailleurs devant la carrure de l'individu qui lui faisait face, elle aurait put se croire dans ce genre de film. Lorsque l'homme se retourna elle put constater un grand nombre d'impacts de balles. Pour qu'il puisse encore se tenir debout après tant de tirs, il devait soit posséder un putain de gilet par balle, soit être sous l'effet d'un produit quelconque. Cela rappelait, un mauvais souvenir à la jeune femme, celui d'une enquête où elle s'était retrouvée face à un bodybuilder totalement défoncé par divers anabolisants et drogues, auquel elle avait dut mettre trois balles dans la tête pour le stopper. Par chance le regard de ce colosse ci, ne semblait pas indiquer qu'il était sous l'emprise d'une quelconque drogue.

Les mots prononcés, firent sourire la jeune femme, un sourire mi-amusé, mi-déçut, ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ce genre de phrase de la bouche de criminels. Bien sur elle comprenait et acceptait de temps en temps, souvent même quand cela l'arrangeait, le fait de rendre justice soit même, sans respecter les lois. De plus la menace sous jaccente était bien présente et Myuki devait reconnaitre qu'elle ne la laissait pas indifférente. En effet, vu le nombre d'impact et les armes utilisées, ce n'était pas son 9millimètre parabellum qui allait pouvoir stopper le colosse, si il désirait s'en prendre à elle. Pourquoi n'avait elle pas attendu les renforts, peut être tout simplement parce qu'elle savait que ces derniers n'auraient pas bougé avant que le négociateur n'est fait son travail, ou bien car elle désirait de l'action tout simplement, cherchant sa dose d'adrénaline et de sensations fortes. En tous les cas, elle risquait d'en recevoir et plus que sa dose, au vue de sa situation. Quelque chose en elle s'alluma, une flamme que certains pouvait relier à une sorte de folie, mais le danger qu'elle ressentait grandir et se dégager de celui qui lui faisait face commençait à l'exciter. Ce fut d'une voix légèrement plus rauque, qu'elle donna sa réponse.


"Qu'importe, nous avons des lois et même si ce que vous dites est vrai, vous vous êtes rendu coupable de meurtre."

Quand à la menace, Myuki y voyait un double sens, qui lui valait sa mauvaise réputation qui faisait d'elle une méchante fille, une désaxée, une déviante, pour certains moralisateurs.

"Je ne fais que mon devoir, mon beau, quand à me faire défoncer, je suis certaine que l'on peut trouver un arrangement."

Un sourire, un regard, peu courant sur le visage d'un représentant de l'ordre, dans lesquels étaient perceptible la déviance de la jeune femme. Mais ces derniers disparurent lorsqu'elle remarqua le geste de sa main qui descendait. Une détonation se fit entendre et l'une des balles vint frôler la tempe déjà ensanglantée.

"Je ne te le conseille pas, ceci est mon premier et dernier avertissement, j'aurais vider mon chargeur dans ton visage avant que tu ne termine ton geste. Maintenant met toi face contre terre, avant que je ne fasse feu et que je doive de nouveau remplir un tas de papiers et que mes gâteries envers mon Capitaine ne suffisent plus à l'empêcher de m'envoyer derrière un bureau pour un long moment."

Myuki n'avait pas fait attention à la révélation qu'elle venait de faire, mais il faut dire qu'elle s'en moquait aussi, après tout ce n'était pas elle qui était en tord dans son histoire avec son officier supérieur.

Amser

Terranide

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 4 mercredi 03 septembre 2014, 23:01:40

Si on lui disait qu'il avait des muscles bien sur-gonflés, ce qui était vrai à la vue de ses larges épaules, Amser aurait volontiers exposer sa musculature comme une sorte de Mister Universe pété, arrogant sur les bords et surtout fier de ce qui était une carrure trapue, loin de ces héros de manga fins comme des baguettes qui soulevaient quelque fois des armes semblables à la sienne, voire davantage sans respecter l'esprit des proportions raisonnables. Comme quoi, le boulot de forgeron endurcissait assez bien ! Pour ce qui était de la drogue, Amser était effectivement motivé au point d'en oublier la douleur qui brûlait sa peau sous la limite de son pouvoir de guérison. L'avarice de connaissance ou de richesse, l'ivresse du combat aussi, il ne manquait pas d'excuses pour résister à tous les obstacles bien qu'il s'accordait une pause. Le terranide ne semblait pas débile, voyant bien que sa limite approchait doucement mais sûrement et quelque part, cela avait sauvé la représentante des forces de l'Ordre en calmant les ardeurs du colosse qui se soumettait mais juste un temps. Il voulait des négociations aussi, il avait même entamé la discussion à ce sujet pour s'innocenter bien que de toute évidence, le grand génocide du coin venait de lui. Une histoire de Justice... Cela ne venait qu'en second lieu et des deux, Myuki devait être celle qui motivait les jeunes et nous parlons bien ici d'héroïsme et autres, pas de ses formes ou de son charme. Le personnage d'Amser collait davantage à la case du méchant, solide, peu d'état d'âme, un peu vantard par moments et solitaire lorsqu'il faisait des bêtises, un défaut dont il se rendait compte à présent. De plus, plus on est de fous, plus on rit, comme on dit.

Myuki était aussi le héros de l'histoire car elle perdait un peu la tête dans l'idée d'un combat malgré le manque de chance, encore un élément l'établissant comme une gentille, Amser comme un méchant, plus raisonné. Même sa voix changeait, aurait-il le droit à la transformation soudaine comme cela avait été le cas quelque fois ? Ses pensées s'éloignaient un peu, pour lui changer les idées et faire disparaître toute forme de stress, et l'anecdote était la suivante : lui allant vendre des armes dans des terres enneigées et croisant un disciple d'un dieu barbare qui s'était muté en voyant ses chances de gagner, Amser ayant même eu le droit à la vision de sa divinité qui avait offert du pouvoir à son suivant. Ce gamin surpuissant, c'était un peu le bodybuilder d'Amser et comme Myuki qui ne disait rien sur ses souvenirs, Amser faisait de même et revenait doucement sur la scène avec son attention, ses yeux posés sur la demoiselle en attendant la conclusion de ce récit.

« - Différence de mœurs. Les 'La loi, c'est moi' ne fonctionnent pas toujours, ce n'est pas une défense orale valable. »

Bien utile de parler de tout ça comme un exposé ? Cela détendait un peu l'atmosphère, dédramatisait la situation, du moins pour le veneur de l'autre monde qui en venait même à sourire légèrement en coin, un peu moqueur, un peu rebelle face à cette autorité représentée par la policière qui semblait vouloir le dévisager à coups de neuf millimètres.

Celle-ci semblait cependant ne pas être aussi violente qu'elle le paraissait, parlant d'arrangement qui étonnait Amser qui levait doucement un sourcil et il attendait déjà le plan proposé, les précisions pour voir comme il pouvait se faire pardonner pour ce débordement de testostérones qui avait valu la vie à tellement d'autres criminels. Un démon qui mangeait d'autres démons, les légendes sur cette idée pullulaient dans ce pays pourtant, il y avait aussi l'inspiration des grands héros américains qui avaient touchée le monde avec des collants et des super-pouvoirs mais quant à savoir desquelles des deux catégories le bonhomme faisait partie... Cela pouvait être subjectif comme objectif et comme dit plus haut, d'un point de vue neutre, le monstre tentaculaire -sans tentacule pour l'instant suite à sa manière d'arrivée sur Terre- restait et resterait un méchant aux yeux du peuple de Seikusu, cette plèbe qui était du genre à croire les médias qui agissaient en moralisateur par moments. Le rôle de vilain ne dérangeait pas vraiment Amser, lorsqu'il y pensait.

« - Je suis sûr que même dans ce genre de domaine, vous ne feriez pas le poids, mh ? »

Il fallait jouer avec la déviance de la jeune femme et le terranide était certain de pouvoir le faire, de gagner du temps et de la distraire. Hélas pour lui, ses espoirs s'envolaient lorsqu'il essayait une manœuvre. Impossible de prendre son arme sans qu'elle ne s'en rende compte et la méfiance revenait d'un seul coup, refroidissant un peu les élans de courage d'Amser qui relevait légèrement sa main pour marquer l'arrêt de manière signification, dire qu'il avait reçu le message de la demoiselle. Merde, elle avait même tiré et le grand homme avait eu ce moment de crainte, de doute instinctif qui lui avait fait basculé légèrement la tête sur le côté alors que la proximité de la balle lui brûlait presque la joue. Qui était le maître ici ? Tout doucement, il envisageait que cela ne pouvait plus être lui, de quoi lui faire faire la grimace à nouveau, ce visage neutre de bad guy de film américain qui se bat avec un fusil à pompe d'un air d'en avoir rien à foutre réellement ou d'être toujours énervé. En bref, après un léger moment d'ouverture, les deux protagonistes campaient sur leurs anciennes positions et c'était au premier qui agissait que la chance devrait sourire.

« - Des gâteries ? Du genre petits gâteaux ? »

Encore une tentative stupide de rattraper le coup avec son humour un peu nul ou un cynisme pour faire remarquer ce qu'elle avait dit car elle avait une expression faciale qui lui indiquait qu'elle n'y avait pas fait spécialement attention. Avec tout ça, Amser avait la confirmation qu'elle visait le seul point faible effectif avec son arme, comme si un réflexe de jeu vidéo lui indiquait que viser la tête était plus efficace et sur l'instant, le terranide n'avait pas trop le choix. Il pouvait bien sûr jouer les cowboys et la descendre en se faisant tomber en arrière pour diminuer sa fenêtre de tir mais cela était inutilement risqué pour le moment et comme vous l'auriez compris, son but était d'avant tout gagner du temps pour avoir un meilleur plan, peut-être même ressortir par la grande porte en se servant de la belle comme excuse. Se laisser embarquer en sommes, une fois le larcin commis par un moyen ou un autre car oui, il devait en subsister un. Au pire, il y avait aussi le fait d'abandonner pour cette fois et revenir à une autre occasion, mieux préparer le casse que par un assaut frontal... Mais Amser n'était pas vraiment perdre son temps pour ce genre de chose, surtout que le Gentleman Cambrioleur avait peut-être des projets qui allaient éloigner les intérêts du forgeron trop loin d'ici pour lui.

Bref, aucune raison de protester et en plus, elle semblait gentille alors Amser se courbait légèrement, prenant lentement deux armes à feu pour que Myuki puisse surveiller ses faits et gestes. Il les posait au sol, les poussait un peu vers la policière et l'affaire recommençait jusqu'à ce que toutes traces d'armes à feu soient disparues de sa tenue. Un autre aspect agréable, pour lui cette fois, c'était qu'allongé sur le ventre ainsi, c'était bien plus confortable qu'avec deux revolvers pointés vers son entrejambe qui, conséquente, lui faisant sortir un peu les fesses musclées qui étaient les siennes. Une posture aussi utile qui pouvait lui permettre un départ rapide vers l'avant, pour attraper une arme à feu dans l'urgence, bien que le besoin ne se faisait pas encore sentir et que cette petite cambrure de l'étalon n'était pas encore assez  évidente pour qu'on puisse y voir un félin prêt à finir sa chasse en ces lieux.

« - Allez allez. Vous me laissez prendre le bien qui m'a été volé et je repars avec vous à votre poste pour vous éviter tous ces papiers. Je vous laisse même à votre Justice les criminels derrière, si ça ce n'est pas de la bonne volonté... »

Myuki Linda Shinko

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 5 dimanche 07 septembre 2014, 12:31:06

Myuki avait déjà croisé des individus se prenant pour un personnage de pulp ou de film, qu’ils soient des criminels ou des pseudos justiciers. Tous pour la plupart, n’arrivaient pas à la hauteur de ces derniers, que ce soit Scarface, le Joker, L’inspecteur Harry. Ils avaient pour la plupart étaient élevé dans cette culture, élevé devant ces films ou lisant ces livres et bande-dessinées. Mais celui qui se tenait devant elle, était d’un tout autre genre, il semblait être l’incarnation de certains de ses mythes. Il était clair qu’il en jouait, comme si pour lui tout cela n’était qu’une comédie, quelque chose sans réalité ou importance. Il était convaincu que la loi, que la conséquence de ses actes, ne s’appliquait pas à lui. Il était un mélange de différents personnages, mais il n’en restait pas moins crédible. Il fallait dire que le massacre et sa carrure, rappelait les plus belles scènes de ce genre de film et son comportement monolithique celui de leurs personnages. Il était l’incarnation de la puissance, de la confiance, avec un gros zeste de danger. Un mélange qui ne pouvait laisser aucune fille insensible. Il était la promesse de frissons, de sensations, que l’on ne pouvait connaitre dans la vraie vie.

Myuki ne put s’empêcher de sourire, devant l’allusion qu’elle ne pourrait faire le poids question défonce. Il était vraie que physiquement, elle n’était pas de taille, cette carrure imposante était naturelle et ne devait rien à quelques produits. La puissance qui se dégageait de ce corps était sans commune mesure. Il était certain que question défonce, il pourrait la briser, lui faire connaitre une expérience jamais vécue, si seulement il ne s’était pas rendu coupable d’un tel massacre. La jeune femme avait par le passé, cédé à son désir de vivre quelque chose qui la ferait vibrer et une baise avec un criminel durant une arrestation ou un prévenu dans la salle d’interrogatoire faisait partit de ce genre d’expérience. Mais lui, il offrait quelque chose d’autre, de plus fous et plus dangereux. Cette idée, fit naitre chez la jeune femme, un désir qui vint se nicher dans ses reins. Myuki parvint à se retenir, à restreindre ce désir. Mais lorsqu’il accepta de se plier à ses ordres, déposant les armes et se plaçant ventre contre terre, elle ne put s’empêcher de mater ce fessier qui se présentait à elle. Elle perçut la puissance de ces reins, de ce dos, malgré le par-dessus qu’il portait. Effectivement, cette puissance était la promesse d’une expérience violente, dangereuse, mais pouvant la combler. Ce sentiment restreint, fut malgré tout présent dans le ton de sa voix lorsqu’elle reprit la parole, afin de donner de nouvelles directives à Asmer.


« Bien, maintenant vous allez croiser vos mains sur votre dos. Quand à votre bien, il sera récupérer et une enquête sera lancée. Mais vous êtes en état d’arrestation pour le massacre dont vous êtes responsable. »

Myuki s’était rapproché gardant malgré tout une distance de sécurité entre elle et les bras ou jambe d’Asmer. Son arme était toujours pointée vers la tête de ce dernier. Maintenant qu’elle était plus proche, la jeune femme pouvait admirer le colosse, sa masse imposante, sa puissante musculature et serra ses jambes afin d’écraser le désir qui lui chauffait les reins et le ventre.

Amser

Terranide

Re : Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 6 lundi 08 septembre 2014, 21:49:29

Amser ne pouvait pas avoir été élevé dans ce genre de mythe, les seuls qu'il connaissait constituant l'équivalent des histoires de chevalerie qui excitaient l'imagination des enfants de ce monde et qui constituaient la réalité de ce dernier. Ce qui s'appelait réalité pour Myuki était une folie pour Amser mais il était certain que s'il l'invitait à Ispolin, la policière aurait du mal à s'adapter au monde moyenâgeux du natif qui relativisait donc pour l'instant dans ce qu'il considérait comme un monde-frontière, une zone éponge sans importance, tout juste un repaire de bandits extra-dimensionnels se baladant avec des choses lui appartenant et dont il allait péter les dents à l'aide des armes du bord, en l’occurrence des armes à feu qui se rapprochaient plus de celles de l'Empire de Vapeur que celles de ses contrées ou encore de Tekhos, bien plus évoluées quant à elles. Le terranide s'avouait à lui même chercher ce qui s'éloignait le moins de ce qu'il connaissait, à défaut de chercher des choses qui s'en rapprochaient réellement. Tout est dans la nuance parfois.

Ici, pas de « Come with me if you want to live » douteux et flou au possible, Amser avait clairement indiqué ce qui allait se passer si la coopération était possible et l'inconnu venait donc de la Police, de la Justice des lieux et non pas de cette parodie des plus belles années des films d'action de notre ami autrichien de Schwarzy. Au moins, le sens des réalités restait présent, sinon il se serait contenté de trancher dans tout le monde sans croire pouvoir mourir mais comme dit plus haut, ses limites s'approchaient et il en avait visiblement conscience pour l'instant. Dans son attente, les sens d'Amser étaient en alerte, guettant la meilleure des occasions et cherchant les points faibles chez la demoiselle qui paraissaient de plus en plus évidents, surtout quand le terranide sentait un regard posé sur son cul magique -Au sens propre, ne touchez jamais l'individu par là, c'est comme un chat qu'on gratte là où il aime pas- et qu'il entendait les légers échos au fond de la voix de Myuki à qui il laissait un petit regard curieux bien que toujours froid comme celui d'une machine concentrée sur sa mission.

« - Il sera récupéré mais ce n'est pas de frêles petites mains comme les vôtres et votre arme ridicule qui le permettra... »

Dommage qu'Amser n'avait pas ses tentacules, il aurait pu se débarrasser facilement de Myuki tout en maîtrisant les gars qui partaient par les portes de service à cause de la Police, laissant derrière eux leurs imposants véhicules toujours coincés devant les portes de garage en feu. Point positif, les objets les plus lourds restaient. Problème, le forgeron ne savait pas si son bien demeurait dans un camion ou non, il lui fallait jeter un coup d’œil et il contractait les muscles de son ventre et du bas de son dos dans un moment de frustration, comme un enfant voulant voir sous le sapin avant que l'heure de Noël ne sonne mais avec l'équivalent de la mère sévère en la personne de la policière et de son pistolet pointé sur sa tête, Amser était forcé à attendre, râlant un peu en se permettant tout de même de se redresser sans que cela ne soit dangereux, vue les distances de sécurités établies par madame Justice non loin et non près de là.

« - Allons. Qui va croire que j'ai tué tellement de personnes surentraînées à moi tout seul ? Et si vous veniez plutôt m'aider à récupérer ce qui m'appartient dans une de ces remorques ? Je vous suis sans protester si vous le faites. »

Un piège gros comme une maison mais pour prouver un semblant de bonne volonté, Amser se mettait juste à genoux devant Myuki, assis sur ses talons et enfin, les mains dans le dos comme demandé, prêt à être arrêté si elle tenait à mettre les menottes, que ça soit pour aller à l'arrière des camions ou bien vers l'avant du bâtiment où tous les gendarmes des environs devaient attendre l'arrivée triomphale de leur petite amie rebelle.

Myuki Linda Shinko

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 7 samedi 27 septembre 2014, 12:21:27

La situation semblait sous contrôle, Myuki restait malgré tout vigilante, un homme capable de massacrer à lui tout seul autant de monde devait posséder des atouts cachés et bien différents de ceux que la jeune femme pouvait imaginer en regardant la physique du dit individu. Malgré tout, les paroles de ce derniers résonnaient étrangement aux oreilles de la jeune inspectrice. On avait l'impression qu'il n'était pas impressionné par elle, ce qui pouvait être acceptable. C'était plutôt, ce mélange dans son comportement, comme si il semblait venir d'un autre monde, comme si il pensait être dans un film ou quelque chose de similaire, de non réel. Devant sa remarque sur la taille de ses mains, Myuki ne put s’empêcher de répondre à l'homme face à elle, une sorte de jeux, de provocation.

"Ne vous inquiétez pas pour mes mains, elles ne sont pas si frêles que cela."

La contraction musculaire d'Amser, ne firent que confirmer le désir de la jeune femme, mais ce dernier fut facilement réprimé. Les paroles qui suivirent, surtout la question, n'eurent aucun effet sur l'inspectrice, elle n'allait pas répondre à chacune des provocations ou remarques de ce dernier. Myuki regarda, son prisonnier, du moins celui qu'elle pensait pouvoir considérer comme tel, se à genoux, les mains dans le dos comme demandé ou presque. Elle aurait préféré qu'il reste sur le ventre, mais elle n'allait pas chipoter, alors qu'il semblait accepter sa situation d'assez bonne grace. La jeune inspectrice sortit de leur étui une paire de menotte et ce manière fort adroite, même avec une main. Preuve que si elles semblaient frêles, ses mains étaient agiles. Myuki passa derrière le dos d'Amser, son arme toujours pointé vers sa tête. Puis se rapprochant de ce dernier, vint plaquer le canon de son arme sur le crane de ce dernier, tandis qu'elle essayait de lui mettre les dites menottes. Elle fit alors deux erreurs, la première croire qu'elle contrôlait la situation et deuxième perdre de sa concentration en répondant à la proposition d'Amser.

"Une fois menotté, non iront fouiller ces camions et vous me montrerez ce qui vous aurez été volé."

Myuki n'avait put s’empêcher de chuchoter sa réponse à l'oreille d'Amser, comme une confidence ou un mot doux. D'ailleurs quelque part dans le ton de sa voix, se trouvait quelque chose de sensuel. Se croyant protéger par la présence de son arme, qu'elle avait légèrement écarté, Myuki avait dangereusement réduit la distance qui la séparait de son prisonnier.

Amser

Terranide

Re : Le Diadème de béryls [Pv Myuki Linda Shinko]

Réponse 8 samedi 27 septembre 2014, 15:37:35

Massacrer une masse populaire était un don du ciel offert à n'importe qui, il fallait juste un peu d'imagination ou bien une arme supérieure, comme un individu débarquant dans une salle remplie de politiciens obèses avec une sulfateuse. Oui, c'était dégouttant, horrible, mais le terranide ne semblait pas réellement s'en soucier car comme un humain lambda de la Terre, il considérait les espèces autres que la sienne presque comme des animaux donc on pouvait presque parler de dératisation intensive. Une reconversion possible, en faites ? Qui sait. Mais peut-être que le mieux encore était de revoir sa vision des événements, le rendre plus miséricordieux et moins immédiat dans sa remise de sa propre Justice dans la face des méchants car oui, malgré qu'il pouvait entrer dans la case Vilain, cela ne l'empêchait pas d'avoir des différents avec les autres opposants d'un héros éventuel, une aide involontaire pour ce dernier et dans ce cas, la policière qui n'avait plus à courir après ces criminels là en vue de leur état comateux au mieux.

La protestation de Myuki était bien évidement bienvenue, Amser n'aurait pas supporté qu'elle n'y réponde pas, la sensation d'être ignoré l'aurait vexé quasiment mais sans plus. Ce n'est pas comme si le forgeron tuait pour si peu, ou bien qu'il en avait vraiment besoin, violent sans être une bête sanguinaire, voilà comment on le considérait généralement. Quelqu'un qu'il fallait doser avec minutie, toujours se méfier ! Et la représentante des forces de l'ordre le faisait à la perfection, se contrôlant suffisamment pour ne pas râler à chaque réflexion de son adversaire vaincu. La corrompre semblait peu à peu impossible mais ça ne restait pas le but de l'extra-terrestre, le côté obscur de sa personne pouvait attendre d'avoir sa récompense et l'Artefact compenserait pleinement la chose. Les menottes mises, Myuki commettait sa troisième erreur : croire que la force physique du prisonnier ne suffirait pas à faire rompre ce lien ridicule et lamentable, voilà une bonne raison pour laquelle il ne tentait pas d'échapper à cette attache dans le dos.

« - Suivez-moi alors et j'espère qu'ils ne sont pas partis avec, cela me chagrinerait un peu et je pourrais demander à un dédommagement, non mais. »

Oui, la demande paraissait arrogante mais dans son chuchotement, Amser y croyait. Avec l'arme un peu écartée, il penchait un peu la tête en arrière pour essayer de rapprocher sa bouche sucrée de l'oreille de la policière pour lui dire ce qu'il exigeait avant de commencer à se redresser toujours dans un geste lent, l'histoire qu'elle ne panique pas et l'abatte dans un doute raisonnable. Dans un esprit taquin, l'homme faisait le farouche en repoussant légèrement la jolie demoiselle avec un coup de fesses tout doux dans les hanches pour qu'elle s'éloigne, lui interdisant de la sorte l'accès à son corps et lui faire comprendre que des menottes n'allaient pas suffire pour qu'il devienne réellement docile.

Amser ouvrait donc la marche en se dandinant d'impatience et le camion avait cette grosse porte métallique prévue pour servir aussi de monte-charge. Un coup de talon secouait un peu l'engin entier mais ne suffisait pas à faire céder l'entrée et le terranide commençait déjà à se fâcher tout seul, ignorant l'histoire du poste de commande sur le côté pour ouvrir la remorque du camion, grognant contre le portail qui changeait doucement de forme là où son pied s'abattait, le bruit raisonnant dans toute la grande pièce où ils se trouvaient tous les deux. Dans un monde si évolué, la brute primitive allait sûrement avoir besoin de l'aide d'une certaine policière habituée à cette Terre qui était la sienne...


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