Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Déménagement [Nô]

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Re : Déménagement [Nô]

Réponse 15 samedi 25 juillet 2015, 15:27:36

Bordel. Certes on peut considérer cela comme un regroupement de personnes, principalement de sexe féminin, travaillant de manière peu prude pour des hommes avides de chair étant prêt à payer une fortune pour tirer un coup dans un bâtiment réserver uniquement à ce genre d’activité. Mais le terme est surtout utilisé comme étant une interjection vulgaire symbolisant un lieu ou une situation peu organisée, du genre n’importe où et n’importe quoi. Quiconque existant sur cette planète possède une part bordelique, telle qu’elle soit, physique comme intellectuelle. Mais surtout, il s’agit d’un mot utilisé spontanément pour décrire de façon vulgaire quelque chose pour se défouler verbalement parlant.

En l’occurrence, Nô trouvait que la situation était tout, sauf agréable. Sa vulgarité n’était pas suffisamment développée pour utiliser ce genre d’interjection subite en présence de deux jeunes gens, mais ça n’était pas l’envie qu’il manquait. En parlant de ces deux demoiselles, la vampire se trouvait enfin en présence de sa première fille, qui méditait. Ou du moins le croyait-elle en ouvrant la porte car elle vit surtout la blonde tourner la tête vers elle. Avait-elle échoué à faire ce qu’elle comptait faire ? Jane était du genre motivée, aux yeux de sa tutrice, mais elle avait également remarqué qu’elle avait tendance à laisser son esprit lui dicter ce à quoi elle devait penser plutôt que d’agir en se contrôlant parfaitement. Elle ne serait pas surprise de savoir qu’elle n’avait pas réussis à se concentrer. Jane sorti de la pièce et Nô la suivit.

Arrivée dans le salon, la japonaise vit Nell affairée dans son coin. Par déduction, elle devait être en train de préparer le poison stomacal qui ne serait bu que par les américaines, ou bien la bouffe comme venait de le prononcer Jane. Cette dernière alla chercher à boire, de la bière sans alcool soi-disant. Nô alterna plusieurs fois son regard entre la boisson et sa fille adoptive, puis lui laissa faire ce qu’elle voulait faire. Elle ne dit toujours rien, encore un peu vexée par ce qu’il s’était passé avec Nell. L’ambiance était relativement glaciale, autant le dire. Jusqu’à ce que la blonde trouve le moyen de réchauffer la pièce :

- Dites-moi... Ça remonte à quand, la dernière fois que vous avez baisé, toutes les deux ?

Sur le coup, Nô eut un léger sursaut de la tête. Il faut dire que cela n’avait absolument aucun rapport avec ce que tout le monde faisait. Trouvant cela amusant, l’Empoisonneuse décida de répondre avec une fine touche d’amusement :

- Aujourd’hui vers six heures vingt. Mais c’était assez mou au début.

La vampire est du genre à pratiquer au moins une activité sexuelle par jour, même si la majorité d’entre elles ne lui sont clairement pas satisfaisantes. Néanmoins, bien que son expérience de la matinée eut été plutôt lente et peu intéressante au début, elle eut droit à un agréable orgasme à la fin. Elle était avec du personnel à elle, deux femmes et trois hommes. Relativement déçue par ses précédentes expériences, elle avait ordonné à trois de ses sbires les plus bas placés, mais plutôt bien gaulés et faisant bien leur taff de s’occuper de ses orifices. D’habitudes, elle n’est pas du genre à pratiquer du plaisir anal, mais c’était sous recommandation. Les deux femmes étaient des employées plutôt basique pour leur étage, mais assez hautement placées dans la hiérarchie féminines bien qu’étant de simples exécutantes. Au final, elle était sortie satisfaite de cette expérience, ayant réussis à jouir, et n’avait appliqué aucun traitement négatif à ceux ayant participé. Preuve en est, elle avait laissé les hommes éjaculer et avait accordé une séance privée avec les deux femmes pour les faire jouir à leur tour.

Nô était plutôt contente de se rappeler de ce moment et en avait presque oublié de se demander une chose. Jane avait senti que la situation était tendue à ce point pour lancer une telle question ou est-ce que son détachement habituel faisait qu’elle avait envie de poser cette question juste comme ça ? À moins que ça ne soit justement parce qu’elle ressentait une certaine envie, ce qui ne lui paraîtrait absolument pas bizarre. Jouant le jeu, la PDG rétorqua :


- Et toi alors, tu ne vas pas me dire que tu n’a rien fait depuis que je te connais ?

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 16 jeudi 30 juillet 2015, 11:30:12

Jane était suffisamment intelligente pour comprendre qu’il y avait du rififi entre Nô et Nell. Elle pouvait le comprendre, les deux femmes ayant un caractère assez opposé. Là où Nô était très froide et assez hautaine, Nell avait plutôt tendance à être très sympathique et extravertie. Forcément, ces deux atomes s’opposaient, et il incombait à Jane de décoincer cette situation, d’où le choix de venir à un élément commun aux trois femmes : le sexe. Nô leur asséna alors qu’elle avait eu un dernier rapport sexuel cette nuit, ce qui surprit Jane. Honnêtement, même maintenant, elle s’interrogeait sur la vie sexuelle de Nô. Elle avait l’air d’être un peu « vieille Japon », de ce Japon traditionaliste voyant avec un certain dédain les rapports sexuels, mais, d’un autre côté, elle avait des gros nichons, et, quand Jane s’était réveillée, elle avait eu des gants en latex, et des parties génitales visibles... Nô était froide, oui, mais cette froideur n’était pas celle d’un iceberg, mais plutôt celle d’une magnifique glace à l’italienne, qu’on adorerait savourer et déguster.

Sa question semblait avoir amené Nô à parler, et, assez rapidement, elle lui rendit la politesse. Jane se pinça les lèvres. En fait, mis à part avec sa sœur, elle n’était pas spécialement habituée à parler de sexe avec les autres... Mais, puisque Nô était destinée à devenir sa Maman... Et bien, une gentille petite fille ne devait rien cacher à sa mère, n’est-ce pas ? Un sourire sur le coin des lèvres, elle hocha donc la tête, et répondit rapidement :

« Hier... Avec une copine du lycée, après les cours. Elle m’avait invité chez elle pour me montrer des trucs, et on a fait l’amour sur son lit... Je ne te l’ai pas dit, Nell, parce que j’avais envisagé qu’on puisse se la taper à deux. C’est une petite fougueuse, avec des cheveux roses tout mignons et tout... »

Il ne restait maintenant plus qu’à Nell de se confier, et cette dernière esquissa un léger sourire. Il n’y avait que Jane pour réussir à détendre l’atmosphère, toujours en sortant des trucs inattendus. Elle l’observa, puis regarda Nô, et se pinça les lèvres. La jeune femme s’était écartée de cette Japonaise après avoir tenté de l’emballer, car... Et bien, elle ne savait pas trop pourquoi, en fait. Nell avait eu peur, comme une sorte d’instinct de protection, et s’était reculée pour ça, tout en ayant bien conscience que Nô avait l’air d’être plutôt susceptible. Et, maintenant, elle avait peur que son comportement foute tout en l’air avec Jane, ce qu’elle ne pourrait pas supporter.

Nell se pinça donc les lèvres, et, tout en s’entortillant les doigts, se mit à parler :

« Cette nuit, pour moi... Je me suis tapée un étudiant, et...
 -  Et ben alors ? Vous avez baisé toutes les deux la nuit dernière, et vous me tirez des tronches de grognasses frigides qui ont pas tiré leur coup depuis des mois ! »

Nell ne put s’empêcher de sourire, et secoua la tête.

« C’est... C’est juste que... Tout ça est un peu... Déstabilisant pour moi, Jane. Bon, j’te dis pas que j’adorais nos parents, mais... Ben, je les connaissais quand même depuis plus longtemps que moi, et... Alors, j’dis pas que j’veux pas de Nô, c’est pas ça, mais... Je suis un peu perturbée, voilà tout.
 -  Oh... »

Jane n’avait jamais vraiment été une grande psychologue, et hocha donc la tête, puis regarda Nô, et parla ensuite à voix basse, mais de manière néanmoins suffisamment audible pour que la Japonaise puisse l’entendre :

« Tu sais, si tu lui demandes gentiment, je suis sûre que Nô pourra te filer quelques-uns de ces beaux mecs bien membrés pour qu’ils te soulagent un peu... »
DC d’Alice Korvander.

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Créature

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 17 samedi 12 septembre 2015, 12:10:59

Rire. Il n'existe pas de meilleure remède pour garder la jeunesse selon certains. Se laisser aller dans un élan de bonne humeur soudaine est paraît-il un signe de bonne santé. D’autres dirons que vous êtes tout simplement fou ou quelqu’un de trop peu sérieux pour être digne de confiance, cela dépends à la fois des gens et du moment précis où l’on rit. Cependant, ni rien ni personne ne peux nous empêcher de nous exprimer avec une bouche plus ou moins ouverte pour sortir des onomatopées se limitant le plus souvent à deux lettres. Rire est excellent contre l’ennui, le chagrin et les idées noires. Donc allez-y, riez de bon cœur ! Il vaut mieux rire de ses malheurs plutôt que d’en pleurer et se retrouver à broyer du noir !

Dans ce moment précis, Nô ne savait pas si elle devait rigoler ou se mettre en retrait. La situation était parfaitement ridicule de son point de vue et, bien qu’elle avait participé à la petite sauterie de Jane les pieds dans le plat, connaissant cette dernière, il avait un sacré risque qu’il se passe quelque chose qui soit n’allait pas lui plaire, soit que ça finisse en gros n’importe quoi et donc que ça lui plaise pas non plus. Elle avait pris un risque et se devait de l’assumer. Après tout, elle se devait également d’essayer de briser la couche de glace qui l’entourait de temps en temps, du moins avec Jane, mais sans trop exagérer pour ne pas perdre le mental qu’elle s’est forgée avec le temps.

Au final, elle eut sa réponse, dite de façon peu subtile et sans vraiment rien cacher. En réalité, cela ne surprenait pas la vampire qu’elle avoue comme ça sa dernière fois avec quelqu’un. D’une part parce qu’elle avait proposé la première cette chose aux autres, et d’autre part, la blonde était assez spontanée et ouverte à ce niveau-là. Donc les risques qu’elles ne disent rien étaient franchement quasi-nul. En revanche, Nell semblait hésiter un peu plus, comme si le malaise déclenché plus tôt refaisait surface. Elle semblait bien plus intimidée que prévu, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Le bon côté c’est qu’elle devait avoir senti qu’il fallait y aller prudemment avec l’Empoisonneuse et que par conséquent, elle ne tenterait rien de bien stupide. La mauvais côté c’est que les tentatives de faire bonne figure avaient relativement échouée et qu’il allait être plus dur de la forcer à se faire confiance mutuellement. Dans ses pensées, elle battit le record du monde de haussement de sourcils à la tirade de Jane :

- Et ben alors ? Vous avez baisé toutes les deux la nuit dernière, et vous me tirez des tronches de grognasses frigides qui ont pas tiré leur coup depuis des mois !

Grognasses frigides… La japonaise retenu tout particulièrement ce passage et se promit de garder de côté ces mots pour quand elle en aurait l’occasion. Ce n’était pas parce que Jane était sa fille adoptive, enfin pas encore techniquement parlant mais ça ne saurait tarder, qu’elle pouvait se permettre de la traiter de "Grognasse frigide".

Elle avait pour le coup un peu zappé le dialogue qu’il y eut entre les deux sœurs, mais elle avait saisi une chose. L’Américaine continuait son petit jeu avec sa frangine sans avoir continué quoi que ce soit avec Nô. Excepté la dernière partie qui parlait de ses hommes de mains, dite à voix basse,  qui la fit presque sourire. Des hommes bien membrés ? Ho que oui, ça, elle en avait ! La PDG avait même l’impression que la taille des engins masculins était proportionnellement liée à leur intelligence. Autrement dit, plus les hommes ont un service trois-pièce imposant, moins ils sont malin. Et bizarrement, pour ce qu’elle savait de leurs proportions génitales, il s’agissait surtout des plus bas placés et par conséquent, ceux qui ne sont même pas autorisés à réfléchir. Coïncidence ou bien… ? :


- Ce n’est effectivement pas ce qui me manque le plus. Il se trouve même que j’en ai un juste dehors.

Elle tourna son visage pour vaguement désigner l’entrée de la maison même si techniquement personne n’y était. Pendant le tour du propriétaire, elle avait entendu Roger arriver par le son caractéristique de sa voiture. Il devait très certainement être en train de fumer tout en étant appuyé contre la voiture et surveillant les alentours sous ses lunettes noires. Ou alors dans cette même voiture, le siège conducteur rabaissé au maximum et allongé dessus avec les pieds sur le tableau de bord en roupillant d’un unique œil. En gros, assurer la sécurité des personnes à l’intérieur tout en se la coulant douce de la façon la plus tranquille qui soit. La vampire ne tarda pas à remettre son visage dans sa position initiale et rajouter sur un ton limite moqueur :

- Néanmoins, même une partie de jambe en l’air uniquement féminine ne pourrait lui offrir la moindre raideur.

Roger était ce que l’on pourrait un homme gay à l’extrême. Nô ne lui a jamais demandé d’où ça lui provenait, mais la seule et unique fois où Nô avait eu des rapports sexuels avec cet homme, elle savait très bien qu’il s’était forcé comme ce n’était pas permis de le faire. Qui plus est, les rapports n’étaient pas allé plus loin qu’anaux bien qu’à l’origine, Nô déteste vraiment ce genre de chose. Et vu qu’il lui a toujours été fidèle depuis qu’il est sous ses ordres, elle n’a jamais voulu le forcer vu les efforts considérables qu’il avait déjà produit. En tout cas, c’était différent avec Jane. La PDG pouvait sans aucun doute se permettre quelques petites frivolités, choses qu’elle pouvait s’autoriser uniquement parce qu’il n’y avait aucun lien biologique entre elles, même si ce dernier point n’était pas totalement une barrière. Elles n’avaient pour l’instant jamais fait eut de relations sexuelles pure, mais ça arriverait certainement un jour. Du moins d’après ce qu’elle avait déduit.

Profitant d’avoir eu un petit peu la parole, les deux sœurs ayant quand même eut une sacré part de dialogue, ce qui ne gênait aucunement la vampire dans le simple sens où bavarder n’était clairement pas sa tasse de thé, elle remis sur la table quelque chose arrivé plus tôt. Pour se faire, elle s’approcha de Jane et lui pris le menton de façon à ce qu’elle se regarde dans les yeux :


- Et toi, rappelle-moi de te punir pour avoir eu l’insolence de m’appeler "Grognasse frigide" tout à l’heure. Vilaine fille.

Puis elle la relâcha tout en retournant à sa position initiale, un faux sourire sur les lèvres, bien qu’elle fût satisfaite. Elle avait parlé avec une légère froideur dans la voix, perlant presque une goutte de sadisme, histoire de bien lui rappeler qu'elle n'est pas n'importe qui. La blonde avait beau être plus ou moins de sa famille, elle ne tolèrerait pas un tel manque de respect envers sa propre personne. Et Jane avait déjà fait les frais d’un tel comportement donc elle pouvait très facilement imaginer à quoi s’attendre, sauf dans le cas où la brune déciderait de varier un peu les plaisirs. Mais de façon à ce qu’elle se sente réellement punie.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 18 lundi 14 septembre 2015, 09:40:46

Les choses commençaient à se tasser, mais Nô finit par se lever, et posa sa main sur le menton de Jane, qui frémit... La femme lui rappela de ne pas l’appeler « grognasse frigide », ou autre sobriquet de ce genre, ce qui fit doucement sourire Nell. Avant même que Jane ne puisse dire quoi que ce soit, Nô intervint, un sourire sur le coin des lèvres :

« Vous voulez enseigner à Jane à parler correctement, Nô ? Je vous souhaite bien du courage...
 -  Hey ! Dis tout de suite que je parle comme une poissonnière, toi !
 -  C’est ce que je dis, Jane, acquiesça Nell. Et est-ce que tu as rangé ta chambre ?
 -  J’allais le faire, si vous vous engueuliez pas comme des vieilles bi... »

Elle regarda alors Nô, et fit un grand sourire poli, avant de rectifier le tir :

« J’ai rien dit !! »

Absolument rien, même ! La pauvre Nô... Peut-être était-elle en train de se demander dans quelle histoires de folles elle avait débarqué ? Nell soupira alors, et se retourna vers Nô, délaissant Jane.

« Écoutez, je... Je suis désolée pour tout à l’heure, dans la chambre. C’est juste que... Comme je viens de le dire, le déménagement, la mort de nos parents, l’adoption de Jane, ses pouvoirs de sorcière... Tout ça, ça fait beaucoup pour moi. Mais je ne souhaite surtout pas que vous pensez que je ne vous apprécie pas, ou... Ou quoi que ce soit. Vous avez l’air... Euh... Enfin, vous avez l’air autoritaire et puissante, en plus d’être vraiment très belle... »

Nell faisant des compliments... Jane avait vraiment tout vu ! Néanmoins, la scène n’était pas pour la déranger. Au contraire, elle en souriait, amusée par cette situation. Nô était une femme puissante, et, si Jane se rapprochait d’elle, ce n’était pas que parce qu’elle avait des gros nichons, mais aussi parce qu’elle était puissante. C’était donc pour elle un amour grandement intéressé, chose qui ne la choquait pas outre mesure. Pour quelle autre raison aurait-elle une nouvelle Maman, si ce n’était pas sans avoir un quelconque intérêt derrière ?

« Aussi, je vous présente mes excuses, en vous demandant de bien vouloir les accepter, pour mon manque d’hospitalité... »

Au moins, l’Américaine avait fait ses cours. Au Japon, la politesse était une chose fondamentale et très importante.

Elle ne se risquerait pas à commettre une nouvelle faute, Nô lui semblant être un peu susceptible, vu la manière dont elle avait réagi avec Jane.
DC d’Alice Korvander.

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Créature

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 19 vendredi 05 février 2016, 10:42:11

Excuses. Dans la société actuelle, les formes de politesse sont souvent bien trop délaissée au profit d’interjection peut agréables. Et même sans aller jusque-là, il n’est pas rare de se faire accoster par quelqu’un cherchant quelque chose sans aucune forme de politesse tenant à s’excuser de vous faire perdre une partie de votre vie. Il y a ça, mais également les membres de la maisonnée ou du cercle d’ami qui préfère souvent, du moins pour les plus jeunes, de ne pas demander par don lors de grosse gaffe mais plutôt de tout dissimuler. Mûrir, c’est également être capable de reconnaître ses fautes et ce à tout âge et toute catégorie sociale. C’est mieux que de vociférer au visage de son interlocuteur un doux et mélodieux "J’nique ta mère !".

Jane lui avait bien balancé un qualificatif peu ragoûtant et il faillit bien recommencer. A l’entendre faire, c’était presque comme si elle avait fait exprès de recommencer. Même si la japonaise avait de toute façon prévu de lui apprendre le respect la prochaine fois qu’elles seraient seules à seules, elle rajouta un petit quelque chose en supplément, juste histoire de. Nell enchaîna par des excuses, par rapport à ce qu’il s’était passé plus tôt. Elles étaient sincères et la vampire les accepta sans vraiment le montrer. Après tout, elle avait beau s’être pris à la fois le mistral et la tramontane en chassé-croisé avec une tornade en plein accouplement avec l’œil d’un cyclone, des excuses sont des excuses. Et ne pas pardonner quelque chose, même très vexant pour elle pour l’avouer, serait contre sa politique envers les civils. Même si concernant la blonde c’était… Différent :


- J’accepte vos excuses. Je ressens leur sincérité.

Après tout autant le dire cash. L’Empoisonneuse avait cependant gardé un air neutre. Pas froid, mais neutre. Elle réfléchissait à quoi pourrait penser Nell pour se rendre plus hospitalière. Elle n’avait peut-être pas pensé à quelque chose de précis, mais Nô s’attendait à quelque chose de plus concret en supplément des mots précédemment fournit. Ses premières pensées se dirigèrent vers un cadeau de bienvenue bien physique. Pas forcément quelque chose de cher, un simple mouchoir devrait suffire. Mais vu le genre de la maison, elle s’imaginait davantage quelque chose d’un peu plus direct. Mais elle se trompait sûrement. Sortant de ses pensées dissimulées, elle reprit la parole en s’avançant vers Nell, d’un air presque souriant pour elle :

- Néanmoins, vous ne serez pas étonnée d’apprendre qu’il me faudra bien plus que de simples mots pour apaiser tout cela. Donc si vous…

Ses mots et ses pas furent interrompu par une sonnerie de portable retentissante. Sortant ce dernier de sa ceinture, elle fixa ce dernier avec une envie retenue de le réduire à l’état de simples composants électroniques. Elle ne le fit pas, même si elle n’en avait rien à faire de repayer un max de pognon pour un engin aussi puissant que le sien, mais ce n’était clairement pas l’envie qui manquait :

- Excusez-moi un instant…

Elle fit une légère courbette et s’en alla décrocher. Quelle ironie que de devoir s’excuser d’elle-même alors qu’elle venait de faire toute une tirade à la sœur ainée de la maison. La personne à l’autre bout du fil se trouvait être une de ses subordonnées, située à l’étage surveillance de son entreprise coté yakuza. S’isolant un peu des frangines, elle commença la conversation :

- Vous avez intérêt à ce que ça soit important.
Nô-sama, nous avons des problèmes.
Si vous ne me dites pas de quoi il s’agit, c’est vous qui allez en avoir.
Pardonnez mon impolitesse… Mais un groupe d’hommes armés ont fait irruption dans l’une de vos bases dissimulée !
... Et alors ?
Et bien… Hum… C’est très dérangeant.
Vous m’appelez juste pour ça ? Vous savez pourtant ce qui les attend à l’intérieur ?
Oui Nô-sama. Mais…
Dans ce cas, faites-moi penser à vous démontrer ce qui arrive quand on m’appelle pour de telle ineptie alors que je suis en train de passer une très mauvaise journée.
Oui Nô-sama.

La conversation battait son plein et la PDG se garda un soupir pour elle. A part Jane qui semblait presque aussi insouciante de l’état de sa mère adoptive et Nell qui essayait tant bien que mal de se faire bien voir vis-à-vis d’une femme aussi importante que celle qui dépassait largement son bonnet de soutien-gorge, tout semblait vouloir lui faire réellement perdre patience. Elle espérait que tout se calme définitivement et ce pour un bon moment…

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 20 lundi 08 février 2016, 18:59:05

Nô était une femme très particulière, et Nell, qui l’avait vite compris, avait, tout autant compris, qu’il fallait mettre de l’eau dans son vin. Elle avait du mal à expliquer le sentiment que Nô lui inspirait. Elle était belle, et, visiblement, suffisamment patiente pour supporter sa petite sœur, mais, au-delà de ça, il y avait, en elle, une sorte de profonde froideur, de distance lointaine, qui avait amené Nell à la repousser. Un geste qui avait heurté la fierté de la femme, froissant sa susceptibilité. Or, Nell ne voulait pas gâcher les plans de Jane. Elle avait donc présenté ses excuses à Nô, et, alors qu’elle vit cette dernière faire une espèce d’ombrelle de sourire, son téléphone sonna, mettant fin à une scène que peu de gens avaient dû voir avec Nô : un sourire sur ses lèvres. S’excusant platement, la femme partit, laissant ensemble les deux sœurs.

Nell et Jane se regardèrent donc, restant silencieuses pendant quelques secondes, avant de rompre le silence :

« T’as le chic pour dégotter des filles bizarres, toi...
 -  Il faut juste savoir comment l’aborder...
 -  Je voudrais pas briser tes espoirs, Jane, mais, du peu que je vois, elle a l’air... Un peu trop stricte pour toi. »

Jane sembla réfléchir à une réponse appropriée pendant quelques secondes, puis finit par lui tirer la langue :

« Je peux gérer !
 -  Oh, vraiment ? demanda Nell, sarcastique.
 -  Ben ouais ! Et puis... Je suis sûre qu’elle est en contact avec des sorcières et tout... »

Nell soupira en levant les yeux au ciel. Encore cette vieille faribole ! Jane et sa magie... C’était à cause de ça qu’elles avaient déménagé ici. Nell s’était joyeusement sacrifiée pour sa sœur, elle avait laissé tous ses amis aux États-Unis, en Californie, pour arriver ici... Mais, de toute manière, ses « amis » n’étaient pas des personnes irremplaçables. En réalité, Nell n’avait aucun véritable ami, aucune personne de confidence, juste des amants occasionnels, mais Jane était la seule personne à qui elle tenait vraiment. Or, il n’y avait clairement que Jane pour lui sortir qu’elle allait se trouver une mère adoptive, constituée en l’occurrence par une sorte de Japonaise froide, et qui, Nell en était sûre, devait être liée avec les milieux criminels de la ville.

Pour autant, Nell avait toujours eu des scepticismes sur la magie. Elle savait qu’il y avait quelque chose de bizarre, mais son rationalisme continuait encore à frapper. Jane lui répliquait surtout que c’était idiot, dans un monde où des gens volaient en l’air, mais Nell avait toujours partagé le point de vue de beaucoup des Américains, celui selon lequel tous ces justiciers volants étaient des produits issus du gouvernement, des trucs comme ça.

« Mouais... Enfin, j’sais pas, ça me paraît... Prématuré. »

C’est sur cet ultime mot que leur conversation se termina, car Nô retourna dans la salle, et Nell la regarda, avant de s’humecter la gorge :

« Rien de grave, j’espère ? »

Nô n’avait visiblement guère envie de parler de son appel, et Nell revint rapidement à la charge :

« Alors, dites-moi... Avant que cet appel ne vienne, vous disiez que vous vouliez plus que des mots pour mettre fin à notre incident... Et, même si je suis surprise par tout ça, c’est moi qui ait accepté que Jane vienne à Seikusu, soit à l’autre bout du monde. Je l’ai toujours suivi dans sa folie et dans ses choix, aussi surprenants soient-ils, et je ne souhaite donc pas qu’il existe un malaise entre nous. Alors, Nô... Que souhaitez-vous que je fasse pour vous montrer toute ma sympathie à votre égard ? »

Elle asséna cette ultime phrase avec un sourire se voulant rassurant et réconfortant.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Déménagement [Nô]

Réponse 21 samedi 13 février 2016, 11:45:36

Téléphone. Pour pouvoir parler à n’importe qui presque n’importe où sur la planète, c’est quelque chose que tout le monde a rêvé à une certaine période de l’histoire. Après les pigeons voyageurs, c’est au tour de ces bijoux de technologie de pouvoir converser à travers tout le globe terrestre. La satisfaction a laissé place à ce que l’on appelle la frustration car, si vous pouviez joindre tous vos contacts relativement facilement, c’est également le cas en sens inverse. Publicité, organismes divers, cercles d’amis ou de famille un peu trop bavard,… Cet engin fait désormais l’enfer de beaucoup d’êtres humains qui ne peuvent pourtant pas s’en passer à cause de la modernité. Et ce à des prix un peu trop élevé suite à des tonnes d’applications dont l’utilité n’est pas celle d’un téléphone…. A quand l’option friteuse ?

Nô raccrocha. Cet appel imprévu ne lui était pas plus agréable que si lui arrachait la peau avec une pince coupante préalablement chauffée à blanc. Le pire dans cette histoire, c’est que ça n’était même pas quelque chose d’important puisque la zone qui était apparemment en danger ne l’était pas le moins du monde. C’est donc avec une tête cachant très bien sa frustration et son énervement lorsqu’elle qu’elle revint vers les deux frangines venant d’Amérique. Nell demanda poliment s’il s’agissait de quelque chose de grave, ce à quoi Nô feignit l’indifférence. Ca n’était pas spécialement poli de sa part, mais au vu de son statut et du sujet abordé, le silence était bien mieux. En revanche, elle comptait bien répondre à sa question suivante. Prenant une pose qui se voulait presque théâtrale, elle tint ce langage :


- Ho mais il y a des tas de moyens d’arriver à ces fins-là. D’habitude, je ne préviens pas, mais vu que je suis de très bonne humeur, je vais vous laisser le choix puisque vous semblez réellement déterminée à vous faire pardonner.

Cette petit scène aurait presque put la rediriger vers la joie et la bonne humeur. Mais elle avait tellement cumulé dans cette journée qui venait à peine de commencer, puisque midi n’était pas encore arrivé, qu’elle n’était pas prête à redevenir un tant soit peu agréable de façon visible. Pour appuyer ses propos, elle tendit l’index de sa main droite vers Nell, l’intérieur de la main dirigé vers le plafond avec une pose limite dirigiste :

- Premièrement, vous pouvez choisir de me dédommager en bien physique, comme de la monnaie ou des meubles.

Elle changea de position, passant sa main inactive sous son menton, dos de la main sous ce dernier, puis ajouta son majeur pour le décompte. Ses doigts étaient placés de façon à cibler Jane en même temps, et regarda très brièvement cette dernière à un certain mot de sa tirade :

- Deuxièmement, vous pouvez me laisser appliquer une certaine punition qu’il m’arrive de faire subir à mes employés un peu trop dissidents et toutes personnes me manquant un peu trop de respect.

La blonde devrait savoir de quoi il s’agit puisque la PDG parlait du même traitement surprise qu’elle lui ait fait subir. Mais ça, Nell n’était pas censé le savoir, à moins qu’elle ait cuisiné sa sœur à ce niveau-là ou qu’elle lui en fasse part à la suite de ces mots. Prenant une pose un peu plus sérieuse, mais davantage féminine vu la façon dont elle plaçait ses hanches ainsi que sa main autrefois au menton avec le dos contre sa taille, elle annonça le troisième moyen :

- Troisièmement, j’ai parmi les documents que j’ai apporté avec moi un qui vous concerne. Si vous signez à l’emplacement prévu à cet effet, nous serons quittes. Mais sachez que l’on va beaucoup se voir après ça.

Elle ne lui avait pas dit exprès de quoi s’en retournais le document. Il s’agissait ni plus ni moins d’un formulaire d’adoption vierge, caché par une enveloppe avec seulement la partie à signer de visible. Si Nell choisirais cette option, elle n’aurait aucun moyen de savoir de quoi cela pourrait s’agir. Même si Nô n’avais en fait pas prévu plus que ça. Sans changer de posture, mais rajoutant un doigt à son décompte, elle énuméra la suite :

- Quatrièmement, je serais ravie de voir ce que vous êtes capable de faire pour bichonner votre fratrie quand personne n’est là pour regarder. Cela pourrait peut-être me mettre en confiance, qui sait ?

La japonaise avait deviné que les Watson étaient très attachées l’une à l’autre, ça crevait les yeux. Mais elle voulait surtout avoir sous les yeux la vision ultime de leur niveau de relation. Il y avait pas mal de moyen en vérité, mais Nô ignorait vraiment ce que les deux jeunes femmes pouvaient faire lorsqu’elles étaient seules. Mais ça, il fallait le voir après la cinquième et dernière proposition :

- Et, enfin, vous pouvez également me laisser approcher pour que je puisse faire un léger partage quasiment à sens unique. Auquel cas, je vous demanderais de fermer les yeux.

Et cela terminais sa liste de choix sous conditions. Entre chacune de ses propositions, elle avait laissé suffisamment de temps pour faire réagir l’une ou l’autre des Américaines, mais pas pour poser des questions. En revanche, elle n’avait pas interdit une quelconque intervention de Jane qui pouvait la prévenir de certaines choses. Les choix proposés par Nô étaient véritable, chose que Nell ne pourrait pas forcément prendre au sérieux car deviner si la vampire plaisante est une immense preuve d’intelligence, et également par ordre croissant. Autrement dit, elle ne comptait pas vraiment recevoir de l’argent ou des biens physiques, mais étaient très tentée par la dernière proposition, celle de lui boire son sang :

- Alors… Que choisissez-vous, Mademoiselle Nell Watson ?

Elle fixait des yeux la Californienne comme si elle lui perçait son esprit, dans un regard limite enjoué. Le même regard qu’un prédateur pourrait prendre avant de s’amuser avec sa victime… Mais dans le cas de l’humaine, elle ne comptait pas lui faire de mal.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 22 lundi 15 février 2016, 07:32:00

Depuis des années, Nell gérait une petite sœur très arrogante, prétentieuse, et potentiellement narcissique. Autrement dit, elle pouvait gérer l’arrogance de Nô, qui faisait preuve, à son égard, d’une impolitesse bien plus grande que ce que Nell aurait pu faire. Mais soit, la femme savait se sacrifier pour l’intérêt familial, et, quand elle disait qu’elle tenait énormément à Jane, ce n’était pas faux. Certes, sa petite-sœur était une peste, mais... Et bien, c’était sa sœur. Rien que pour ça, Nell serait toujours avec elle. Et, jouant la patronne, Nô vint leur expliqua tous les choix qui étaient disponibles, en prenant des poses presque comiques, mais qui eurent, au moins, pour effet de valoriser la taille, très agréable, de sa poitrine.

La première option fut rejetée d’emblée. Lui filer du pognon ?

*LOL !* aurait-elle eu envie de dire, à défaut de pouvoir préciser quelque chose de plus complet pour signifier l’absurdité de cette demande.

Ce qui l’amena à se demander si Nô avait fait de l’humour ou pas...

*Honnêtement, c’est difficile à dire...*

La deuxième option était un peu plus intéressante, déjà. Une « punition », ce qui amena Jane à rougir légèrement, en se rappelant quand elle s’était réveillée, attachée à une croix de Saint-André.

La troisième option ne l’emballa guère, par conviction personnelle. Nell ne signait rien sans lire ce à quoi elle s’engageait, c’était la base. Quand elle avait fait ses études, elle avait fait un stage, une fois, à Public Citizen, une association américaine de défens des consommateurs, où elle avait été effarée, lors des permanences, de voir la bêtise des gens, qui s’engageaient fréquemment dans des trucs qui puaient l’arnaque, et signaient sans se poser de questions. Alors, certes, ce n’était pas de la consommation, mais c’était une philosophie de vie : on ne signait pas sans lire !

La quatrième option suscita davantage son intérêt, en ce qu’elle avait clairement plus, comme la seconde, des sous-entendus sexuels. Nell avait bien saisi, cette fois, les allusions, mais elle se demandait vraiment si ceci plairait à Nô. D’un autre côté, Nell ne ratait jamais l’occasion de coucher avec sa sœur. Ensemble, les deux filles avaient une relation très fusionnelle, incestueuse, qu’elles n’avaient, toutefois, pas l’habitude d’étaler devant les autres. Mais Nell estimait qu’on pouvait faire confiance à Nô.

*Même si je pourrais le regretter...*

En tout cas, cette idée ne manqua pas de déclencher en elle un certain frisson, qui remonta joyeusement le long de son échine.

Enfin, la cinquième et dernière option fut un peu trop nébuleuse pour elle. Un « partage à sens unique » ? Kézako ? Et puis... Elle avait rapidement décidé de cantonner sa décision, soit à la deuxième option, soit à la quatrième, mais... Et bien, Nell n’était pas suicidaire au point d’offrir son corps à une inconnue lunatique, qui avait visiblement l’air d’avoir du sang sur les mains.

*Mais, d’un autre côté, si j’opte pour le quatrième choix, et que je me vautre...*

On pouvait la sentir hésiter, fébrile. Se mordillant les lèvres, elle décida finalement de se lancer à l’eau, et regarda la femme, avant de hocher la tête, comme pour signifier qu’elle venait de prendre sa décision :

« Je pense que le meilleur moyen, pour réparer mon affront, est de vous offrir mon corps, et j’accepte donc votre punition... »

En espérant qu’elle ne se plantait pas sur ce que cette « punition » impliquait !
DC d’Alice Korvander.

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Créature

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 23 jeudi 04 août 2016, 21:34:11

Sourire. On dit qu’une image vaux mille mot, mais le sourire n’est-elle pas une image des plus complète pour approuver ce proverbe ? Un sourire permet de réchauffer des cœurs meurtris, de cacher ce que l’on pense réellement, de provoquer une ambiance malsaine,… Selon la manière dont les lèvres s’étire, que les dents daignent faire leurs apparitions et que le contexte de tout ça est implémenté, on peut arriver à communiquer un important message qui devrait prendre des minutes entières d’un seul geste.

Dans le cas présent, ce qui apparaissait légèrement sur le visage blanchit de Nô était certes l’expression de sa satisfaction, mais pas que. Les gens qui ont finalement pris l’habitude de la côtoyer le savent. Elle n’offre quasiment jamais au grand public un de ces mouvement facials que l’on appelle un sourire. Pour cette fois, elle étirait légèrement ses lèvres sur le côté, laissant presque apparaitre la partie pointue de sa dentition. Elle était très satisfaire du choix de l’américaine, car ce n’était rien de matériel ou de signé, mais purement quelque chose de physique. De corporel :


- Très bien.

Puis elle enleva toute trace de ce bref sourire, comme si ce dernier n’avait jamais eu lieu. Elle prit donc la peine de vérifier que ce bon vieux Roger et sa salopette saillante, oui c’est une métaphore, était toujours non loin du véhicule. Vu qu’il était toujours là, elle entreprit de faire fonctionner tout un plan. Nell ne devait pas savoir où se trouvait le QG de Nô et encore moins qui elle était réellement. Il fallait donc trouver un moyen de la faire rentrer sans qu’elle ne puisse déterminer quoi que ce soit, exactement comme quand Jane avait été capturée. Sauf que là, il n’y avait pas besoin qu’elle se prenne un coup à l’arrière du crâne. C’était donc très simple.

D’un geste, elle croisa les bras à nouveau et s’adressa à Nell :


- Dans ce cas, vous feriez-mieux de vous préparer si jamais vous voulez emmener quelque chose. Bien que je doute que des vêtements soient réellement utiles.

La PDG pensait surtout à un éventuel téléphone portable ou d’autres choses dans ce genre. Bien entendu, tout ce qui pourrait lui permettre de communiquer serait confisqué d’office. Mais après tout, elle pouvait laisser ce dernier avec un des gars à l’entrée pour surveiller si un appel pouvait être passé. Après tout, il ne faudrait inquiéter personne. Le message était le même pour Jane d’ailleurs :

- Je vous attends dans la voiture mesdemoiselles. Je vous conseille de ne pas perdre du temps inutilement

Et elle se dirigea vers la sortie, puis vers la voiture. Roger avait toujours ce sourire énervant qui jurait un peu avec sa tenue, et se tenait aussi droit qu’un I  à côté de la voiture. La vampire lui expliqua rapidement la situation. Puis elle ajouta que quelqu’un devait être conduit ni vu ni connu dans le bunker. Et donc que ni Nell ni quelqu’un d’autre ne sache où elle est passée. Lorsque les deux sœurs arrivèrent et rentrèrent dans la voiture, dans une proximité évidente par rapport à Nô, celle-ci démarra sans trop tarder. Le trajet fut plutôt bref car avant de continuer, Roger devait déposer Nell quelque part pour être conduite séparément des autres. Après avoir bien était comprise sur le fait que RIEN ne devait lui arriver de négatif, et que si jamais les mecs plutôt pas beaux essayaient de profiter en douce de l’américaine, leur patronne serait au courant. Avec la peur qu’elle inspirait à chacun de ses hommes de mains, elle était sûre que la frangine arriverait comme prévu.

Le reste du trajet fut bien plus confortable qu’à l’aller, les voies étant parfaitement dégagées. C’est donc après quelques pauvres minutes que la vampire, Jane et Roger arrivèrent au siège de Papillon, dans une voie dissimulée. Une fois au parking, lorsqu’elles purent enfin descendre, l’empoisonneuse s’adressa à la cadette :


- Nous avons encore du temps avant que t’as sœur n’arrive et soit préparée. Si tu veux faire ou voir quelque chose, c’est le moment

Elles avaient à peu près un quart-d ‘heure devant elles. Peut-être plus proche de la dizaine ou de la vingtaine selon le trajet fourni, mais suffisamment de temps pour rester entre mère et fille. Même si leur relation pouvait sérieusement mettre un doute là-dessus.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 24 vendredi 05 août 2016, 13:33:02

Quelque chose de bizarre se produisit. Un truc vraiment « weird », comme dirait Jane. Quand Nell proposa un dédommagement corporel, elle crut, en effet, discerner une espèce de... De sourire... Sur les lèvres de Nô. Enfin, plutôt un genre de sourire en demi-teinte, presque une oscillation des lèvres, comme un tic nerveux, mais il y eut bien quelque chose, et, au vu de son regard, ce n’était pas du dégoût. Cependant, cette brève expression corporelle disparut aussi vite qu’elle était apparue, et, probablement pour éviter que Jane ne la charrie là-dessus (car c’était tout à fait le style de Jane), Nô prit congé, en leur disant de la rejoindre dehors.

« Eh ben... Elle est space, ta nouvelle Maman...
 -  Tu sais, ça s’est fait sans vraiment réfléchir...
 -  Je me demande bien ce qu’elle peut te trouver, en tout cas. Si j’étais ta mère, il y a longtemps que je t’aurais fessé à coups de martinet pour l’état déplorable de ta chambre. »

Jane haussa les épaules, et rajouta, de mauvaise foi :

« Ça fait partie de mon charme. Le désordre, dans une chambre, ça lui donne une vie, une personnalité. Quand tout est propre, bien rangé, on a l’impression d’être dans une boutique d’exposition, c’est d’un chiant.
 -  Tu ne t’arrêtes jamais, toi... En tout cas, je dois bien reconnaître qu’elle est bien roulée. On dit que les Japonaises ont des nichons petits, mais elle... Bon, on est encore loin du niveau d’Anna Hawkins Turner, mais y a une putain de belle vue. »

Anna H. Turner était une femme vivant à Atlanta, et connue dans le monde entier pour avoir la poitrine naturelle la plus grosse du monde. Jane avait vu les photos sur Google, c’était limite effrayant. En tout cas, tandis qu’elles parlaient, Nell enfila au moins un débardeur rose, avec la mention « I ♥ COCKS » inscrit dessus, et une minijupe en jean lui arrivant au ras des fesses. Difficile de faire plus vulgaire, et elle récupéra évidemment son téléphone portable. Nell ne savait pas ce que Nô faisait dans la vie, mais elle ne se faisait guère d’illusions. Elle savait combien le crime organisé était influent au Japon, surtout à Seikusu. Quelques recherches sur Internet, et des amis à la fac’, lui avaient appris que tout le complexe scolaire de Seikusu, à savoir le lycée Mishima, et l’université, avaient été reconstruits après la Seconde Guerre Mondiale par des fonds privés, essentiellement. Un cabinet d’avocat prestigieux, le cabinet Dowell, gérait une fondation, la Fondation Mishima, dont le but était de financer le complexe. Or, l’origine de ces fonds était d’origine louche.

Jane, de son côté, était prête, et les deux filles finirent donc pas sortir, Nell ayant enfilé des bottes noires à talon, avec des lunettes de soleil. Sa tenue habituelle pour aller en cours, pour ainsi dire.

« Tu ne t’es jamais dit que ton débardeur faisait vulgaire ? s’enquit Jane dans l’ascenseur.
 -  Pas cette fois... Quand je vais en cours, j’emporte toujours une sucette » expliqua-t-elle.

Jane sentit le besoin de se faire un facepalm, mais y résista. Le duo sortit ensuite de l’immeuble, pour rejoindre la voiture de Nô. Une élégante voiture, mais, toutefois, le groupe se sépara le long du trajet. Nell devant juste visiter les locaux, elle fut emmenée dans une camionnette, entourée par plusieurs hommes.

« Alors, c’est comme un genre de kidnapping, hein ?
 -  Soyez assurée que nous ne vous ferons aucun mal. »

Nell sourit, semblant presque déçue, et regarda Jane, avant que la voiture ne démarre à nouveau.

« Et pas de cachotteries, hein ! »

Jane lui fit un sourire joyeux, puis retourna s’asseoir à côté de Nô, observant encore cette dernière. En réalité, la jeune Californienne partageait les interrogations de Nell. Elle n’avait pas grand-chose de japonais. Jane aimait le rock américain, était une grande provocatrice, et n’avait donc que très peu de respects pour les traditions, contrairement à Nô. Était-ce pour ça que la Japonaise l’appréciait ? Parce que Jane évoquait quelque chose qu’elle ne connaissait pas, et qui l’intriguait ? Jane doutait que tout ça soit une machination pour la tuer, car Nô avait largement eu l’occasion de le faire auparavant.

La jeune femme était venue avec un sac à dos posé à ses pieds, et qui comprenait une tenue spéciale, faite pour après.

La voiture finit par rejoindre sa destination s'enfonçant dans le parking souterrain. Les deux filles en sortirent, et Nô en profita pour dire qu’elles avaient du temps libre devant elle. Un sourire vint perler sur les lèvres de Jane.

« Ça tombe bien, j’ai une tenue spéciale dans ce sac à dos... Mais ne compte pas sur moi pour faire ça dans le parking, c’est glauque, et je vais me choper un rhume ! »

Elle rajouta rapidement, avec un sourire espiègle sur le coin des lèvres :

« Tu me conduis dans une de tes chambres ? »
« Modifié: vendredi 05 août 2016, 21:26:50 par Jane Watson »
DC d’Alice Korvander.

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Créature

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 25 dimanche 14 août 2016, 12:07:33

Lorsque Nô évoquait le fait d’avoir du temps avant de passer à ce qui était initialement prévu, elle s’imaginait bien que la blonde avait quelque chose en tête. Apparemment, il s’agissait de quelque chose de trop glauque pour le faire dans un parking en béton avec pour seule lumière un vague rayon de soleil et une lumière artificielle dissimulée. Et vu qu’elle parlait d’attraper un rhume, Nô imageait très bien le genre de chose qu’il pouvait s’agir. Trouvant la chose amusante, du moins dans son point de vue, elle décida d’accéder à sa demande :

- Je comptais nous y emmener de toute façon. C’est donc parfait.

Elle se dirigeait donc en tête de file vers l’ascenseur qui mène directement à l’étage de Nô. Un ascenseur rapide mais qui laissait tout de même une boule dans le ventre, surtout quand on connait la taille du bâtiment. Une fois arrivée en haut, le couloir principal était, comme d’habitude dira-t’ont, vide de toute présence. Les rares femmes travaillant à cet étages devaient être très certainement en train de travailler ou de s’occuper d’ "elle". Etant dans l’endroit le plus tranquille de tout le bâtiment, elles avaient un risque très faible de se faire déranger. Dans sa démarche droite habituelle, elle se dirigea vers la pièce qui lui servait à la fois de bureau et de maison. Celle-là même où Jane fut amenée après avoir été libérée dans la zone la plus basse du bâtiment. La pièce était exactement comme d’habitude, à un détail près :

- Ils ont donc terminés… C’est bon à savoir.

A l’exact centre de la pièce se trouvait un drap noir. Un drap qui couvrait quelque chose semblant assez volumineux mais avec une forme assez chaotique. Avec un peu d’imagination, il était facile de deviner qu’il n’y avait pas une chose dessous, mais plusieurs. Ceci changea les plans de Nô quant à l’ordre de ce qu’elle devait faire avec Jane, mais pas pour longtemps. Alors que celle-ci devait certainement se demander de quoi il pouvait s’agir, la vampire ôta le drap et révéla alors ce qu’il se trouvait dessous. Et il y avait… Des armes. Il y avait plus d’une douzaine d’armes blanches toutes différentes. On y trouvait katana, naginata, des griffes dissimulées, tantô, faucilles,… Que des armes blanches asiatiques. Il y avait même des saï, presque dissimulés dans le tas. Le tout de conception très basique.

Cependant, même si ses plans se trouvaient être bouleversé de façon légère, cela ne changeait rien à ce qui était prévu. L’américaine voulait lui montrer quelque chose ? Et bien soit. C’était le moment. Nô rabattit rapidement le drap et se dirigea vers son bureau, laissant Jane la suivre :


- Donc, quelle est cette tenue spéciale que tu voulais me montrer ? J’espère que c’est quelque chose qui vaux vraiment le coup.

D’un air neutre, et sa question posée, elle attendit la suite. La japonaise aimait cette sensation de surprise qu’elle pouvait avoir avec cette gamine, même si dans un sens elle n’était pas si imprévisible que ça. Donc à moins qu’elle décide de sorte une robe de princesse Disney…

Jane Watson

Humain(e)

Re : Déménagement [Nô]

Réponse 26 lundi 15 août 2016, 02:24:46

De Nô, Jane avait bien compris, depuis longtemps, qu’elle était dangereuse. Elle, elle était une véritable beauté fatale, froide comme la banquise. Difficile de comprendre ce qui, chez Jane, pouvait tant lui plaire, mais, si tout cela était un piège, alors c’est que Nô avait l’esprit diaboliquement compliqué. Si elle avait vraiment voulu punir Jane pour son impertinence, elle aurait eu l’occasion de le faire depuis longtemps. À défaut, Jane se disait que, en son for intérieur, le Papillon pourpre devait voir en elle une personne amusante, suffisamment audacieuse pour l’interpeller, ce qui n’avait pas dû lui arriver depuis des années. Le toupet de Jane était le meilleur argument de vente de la Californienne, au-delà même de sa plastique et de ses autres charmes naturels.

Elle suivit donc Nô dans son ascenseur, puis dans un couloir, arrivant dans le bureau de la femme, au sommet de son immeuble. Un peu intimidée, elle se pinça les lèvres. Elle avait une tenue dans son sac à dos, et espérait que Nô l’apprécierait. En attendant, elles arrivèrent dans l’antre de Nô, et Jane blêmit en voyant la femme soulever un drap noir, sous lequel il y avait tout un arsenal d’armes de ninja, de samouraï, et de trucs comme ça.

*Euh... Mais pourquoi elle me montre ça, au juste ?*

Sans rien dire, et sans que rien ne manifeste une quelconque émotion particulière chez elle, Nô referma le drap, et elles entrèrent ensuite dans le bureau. Jane hocha alors la tête, se refusant à demander pourquoi Nô avait une cargaison d’armes avec elle, peu sûre d’aimer la réponse.

« D’accord, mais... Il faut un endroit où me changer... Et tu ne regardes pas ! C’est une surprise ! »

Oui, on devait sûrement compter, sur les doigts d’une seule main, le nombre de personnes capables de parler ainsi à Nô. Jane fila donc avec son sac à dos dans une sorte de petite pièce à côté, et ouvrit son sac, puis se déshabilla, et se changea. Heureusement, elle s’était entraînée à enfiler cette tenue, ce qui fit que ça alla plutôt vite... Et c’est ainsi que, au bout de quelques minutes, elle rouvrit la porte.

Elle retourna ainsi près de Nô... Dans une très élégante guêpière, avec un décolleté filant le long de son ventre

« Alors ? Comment tu me trouves ? Je l’ai faite sur mesure... Rien que pour toi ! Ça me donne un joli cul, non ? »
DC d’Alice Korvander.

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