Chargé de TD ou chargé de t'aider? [PV]

Travaux dirigés de biométrie.

L'université était un endroit particulièrement festif que ce soit dans les jardins, les allées centrales, les couloirs ou les gradins d'un amphithéâtre. Le campus de Seikusu s'étalait de bout en bout : une ligne de tram et plusieurs arrêts de bus desservaient les quatre coins de sa superficie. Plusieurs facultés s'y disputaient la suprématie : Médecine, Droit, Sciences, Zoologie. Seules les Lettres ne s'étaient pas installées, priées de trouver d'insalubres bâtiments dans la cité voisine. On avait considéré, à juste titre, qu'un département littéraire ne serait pas rentable  au sein du nouveau complexe universitaire.

La Seikusu université fonctionnait sur base du modèle américain – ou presque, comme en témoignait la présence de nombreux étudiants étrangers. Beaucoup de Cercles Etudiants avaient la main mise sur l'ensemble de la vie étudiante, et certains américains avaient décidé de monter une équipe de football pour contre ces « foutus japonais et leur baseball ». Pour le moment, Akina évitait soigneusement toute confrérie : de la plus ringarde à la plus populaire. Les bizutages ne l'intéressaient pas et être coincée dans un carcan de règles pseudo-mystiques non plus. Son esprit scientifique lui interdisait toute fantaisie de ce genre. En revanche elle s'était impliquée, à raison de trois heures par semaine, à la bibliothèque afin d'aider au tri et aux inventaires. Le pécule suscité par cette modeste tâche n'était pas élevé, symbolique avant tout mais lui permettait de récupérer des livres d'occasion.

Toutefois, la faculté des Sciences lui plaisait. Et elle faisait claquer ses talons sur le carrelage des   couloirs du bâtiment principal pour se rendre au laboratoire S302 situé au sous-sol. Elle s'était vêtue d'un léger chandail blanc aux drapés féminins et d'un pantalon sombre qui moulait agréablement ses jambes fuselées. De passage dans les vestiaires,  elle s'habilla d'une blouse blanche bardée de son nom et de son numéro d'identification étudiant. Le matériel du labo s'avérait coûteux et parfois dangereux. Les étudiants avaient l'interdiction stricte d'accéder aux salles de manipulations sans la présence d'un professeur. Elle s'apprêtait à laisser ses affaires dans un casier lorsqu'une voix familière l'interpella :

« Akina ! Hey ! »

C'était Kenneth, le seul de ses ex qui avait osé rendre les coups de Jack Walker. Son dernier petit-ami, et l'ultime vestige de son passé relationnel. Il étudiait les biosciences, tout comme elle, et possédait un charme fou . Sa tignasse brune mal peignée, son sourire ravageur et sa barbe d'un ou deux jours le vieillissaient un brin. Son bras droit était marqué d'un tatouage complet japonais représentant des chiens-lion et des fleurs de cerisiers. Elle avait mis un terme à leur relation après la rixte violente avec son père.

« Kenneth ? Que se passe-t-il ? » Elle s'était contentée, avant ça, de le saluer d'un sourire.

« La vieille Okamura est malade, ils nous ont envoyé un autre chargé de TD il paraît. C'est le groupe 8 qui me l'a dit, ils l'ont eu ce matin. Il paraît AUSSI que c't'un type étrange. » déblatéra-t-il d'un éternel rictus moqueur en lui ouvrant galamment les portes du laboratoire.

Elle s'y engouffra d'un pas pressé, tout en lui donnant la réplique :

«Nous sommes tous un peu bizarres en labo, tu sais bien. Les inhalations des centaines de composants, peut-être ? »

Et elle le planta là après avoir secoué la tête. Il était inutile de s'attarder dans le périmètre de Kenneth ; les souvenirs étaient trop douloureux. Elle prit possession de la table de préparation du fond ayant à sa disposition des éprouvettes, un ordinateur portable, un microscope et divers outils scientifiques de base. Les rumeurs couraient qu'une bande de petits malins avait réussi à synthétiser de la drogue au cours d'un TD ; les commérages allaient bon train, aussi nombreux que les versions sur le sujet : une fois il s'agissait d'étudiants de deuxième année, l'autre fois d'étudiant de quatrième. Le produit fabriqué faisait désormais fureur dans les soirées estudiantines.

Un à un, les futurs scientifiques parvinrent à la salle et prenaient place en riant, bavardant, chahutant. Comme à son habitude, Akina Walker refusa d'être en binôme. Kenneth lui avait proposé comme à chaque cours et avait encaissé une énième fin de non-recevoir. C'était seule que la métisse manipulerait aujourd'hui, seule qu'elle prendrait ses notes, seule qu'elle réussirait, seule qu'elle échouerait.

Le coup de quatorze heures venait de sonner. Cinq, dix, quinze minutes plus tard : le remplaçant ne s'était toujours pas présenté générant une vague d'agitation dans les rangs de la quinzaine d'élèves. Quelques pétasses pouffaient au premier rang, d'autres s'activaient déjà sur leur téléphone portable. Pour sa part, Akina venait d'activer l'ordinateur et pianotait sur un logiciel de simulation biométrique.

« Akina ! » s'écria Kenneth depuis le deuxième rang. « Il y a une soirée chez Yamata ce soir, t'es présente ? »

Qui disait soirée, disait alcool à flot, sexe en profondeur, jeux dangereux. Tous les clichés imaginables se produisaient lors des fêtes nocturnes chez Yamata.

« Oui... » répondit-elle avant de diriger son regard vers l'entrée où le professeur était soudainement apparu, sans accuser le coup de son retard.

« Attendez, chef, vous déconnez ? »

Voilà la seule réaction qu'avait eu Gabriel quand on lui avait donné son nouvel ordre de mission. Certes, la récompense intrinsèque sur laquelle on fermerait les yeux serait le record d'étudiantes qu'il se serait tapé pour l'occasion, mais d'un autre côté, il avait un de ces boulots en plus. IL devait se faire passer pour un prof. Un putain prof. Fallait-il rappeler ce qu'il faisait subir aux profs quand il était élève/étudiant ? IL leur mettait la misère, leur crachait au visage, leur crevaient les pneus, et il en passait des meilleurs ! Alors ça lui faiait mal au cul de devoir se retrouver dans cette situation… et en plus en biomesure, biotruc… enfin bref, un truc en bio… ouais, il y connaissait rien en biologies ! A la rigueur, si, l'anatomie, étant sportif de nature, il avait un minimum de connaissance en la matière, et le reste, il l'avait découvert lors de ses nombreuses parties de jambes en l'air… et devait faire ça pour quoi ? Pour un trafic de drogue…. Comme si il devait être puni parce que trois petits gosses de riches avaient pas pu se retenir d'en prendre trop, beaucoup trop ! Il soupira et regarda la jeune femme qui était là avec lui, elle avait le yeux grand ouvert, le rose aux joues et il se rendit compte qu'il

Soupirant il ouvrit les yeux, un peu exapéré, en effet, il devait aller bosser un peu aujourd'hui. Il avait deux heures de cours à donner. Il avait commencé hier et devait continuer « autant de temps que nécessaire…. » comme l'avait dit le chef. Putain de connerie. De merde, il avait oublié de la détacher depuis la veille, après la baise intensive pendant laquelle elle avait eu les poignets attachés aux barreaux de lit… bon, bref, peu importait. Il s'en foutait, tant pis pour elle…

Il regarda la jeune femme, puis le réveil qui trônait de l'autre côté… ah, il était en retard… boarf, ça changerait pas grand-chose… il soupira et prit une clope dans son sac et commença à fumer dans l'appartement en allant d'abord manger avant de la poser pour aller se douche ret s'haboiller, à son rythme du matin, soit, lentement.

Puis, sans gêne, il s'en alla, fermant la porte derrière lui, sans un mot pour elle. Il l'avait oubliée, elle était toujours menottée à son lit. IL avait autre chose à foutre de toute manière que de la détacher…. Faire un cours sur une matière qu'il ne connaissait pas… bon dieu de bordel de merde…

Ce fut sans avoir pris le temps de se coiffer ou se raser qu'il arriva dans la salle – il s'était au passage perdu dans les couloirs et il avait eu droit à de bonnes indications après avoir perturbé un cours de Français…enfin bref ! Il et entra de la classe, un monticule de papier dans les mains : les dossiers de TDs de ce cours et du suivant. Okamura-sensei avait été une vraie po de vache, pas deux Tds les mêmes. AU plus, il serait resté une semaine, donc il pouvait très bien les laisser en travaux à peu près libres, non ? Ils avaient le matos de prêt dans les placards ou sur les paillasses et il leur donnerait le modus operandi qu'il avait dans les bras...

Étrangement, il n'était pas encore entré qu'il entendait ce qu'il se disait. Une soirée chez Yamata ? IL savait pas qui c'était, mais il devait y être ! IL prit sur lui et entra tout sourire comme si de rien n'était, dans la salle de classe oiù les élèves poireautaient dans la salle depuis  - trop -longtemps.

« Euh… bonjour, je suppose, mais ça vous verrez bien assez tôt. J'espère que vous êtes en forme parce que ça va dépoter sec... »

Il posa les papelards avec fracas sur son bureau et il y eut un claquement sec et une légère fumée grisâtre, encore une fois, il avait fait lâcher un des ordinateurs… bon dieu ce qu'il trouvait plaisant ce genre de trucs… parfois ça tenait, mais quand c'était trop récent, ça claquait quand il passait à portée…

« Bon, je m'appelle Gabriel, mon om de famille on s'en cogne parce que je suis trop jeune pour monsieur, professeur, ou autre, docn c'est Gabriel, tout bêtement… pour le reste, on va dire que tout le monde est là, sinon, bah tant pis pour la gueule de ceux qui décuvent, fallait pas boie autant chez Amano… ou alors pas trop goûter à ses space-cakes, car ils étaient chargés, je vous le garantis, j'i vu la vierge après un fut de carbu et deux parts de ses putains de gâteaux... »

Il se racla la gorge comme si il avait peut être trop parlé de trucs qu'il aurait pas du savoir… mais merde, il y était, il pouvait bien le dire. Plus encore, il se rappelait juste maintenant qu'il avait laissé l'autre fille attachée dans la chambre… oh et puis merde, hein !

« Bon, Okamura-sensei est pas là, vous l'avez compris, elle est malade, mais elle est assez en forme pour vous avoir préparé du taff, la peau de vache… et apparemment, c'est pas de la merde, car elle compte évaluer les résultats… bon… flemme de me lever, alors venez prendre les modus opérandis et ensuite, au boulot vous avez jusqu'à la fin du TD pour rendre vos notes. Elle veut vos relevés et les conclusions que vous en tirerez… donc ça devait pas être trop compliqué, non ? »

IL sourit avant de rajouter.

« Ah, ouais, merde, vous êtes impairs, vbon bah je veux un volontaire pour taffer seul…

IL regarda alentour et posa son regard sur la jeune femme qui, sans être à l'écary, semblait décidée à bosser seul...

« Volontaire désignée. Toi, là, ton nom, c'est quoi au juste ? »

Des murmures intempestifs s'étaient élevés dans le laboratoire dès que Gabriel avait ouvert la bouche. Qui commentait son physique, qui trouvait à redire sur sa façon d'être et enfin, qui critiquait ses instructions. Progressivement Akina sentit une tension sous-jacente s'établir. Kenneth s'était encore retourné pour lui faire un petit signe qui signifiait que Valmy était décidément fou. Il y en avait déjà quelques-uns pour rouspéter après Okamura-senseï et son soi-disant travail noté.

Walker s'apprêtait à prendre activement part à ce vent d'agitation lorsque le remplaçant s'adressa directement à elle. Sur le coup, elle ne sut quoi répondre malgré la simplicité de la question.

« Ahm...Akina, Monsieur Gabriel. » dit-elle à la hâte avant de remonter l'allée et de rejoindre le bureau du professeur. Plusieurs étudiants avaient suivi le même chemin qu'elle afin de s'emparer des photocopies du protocole. Sa main se posa sur le haut du paquet.

« Je ne vois pas d'inconvénient à travailler seule, Monsieur. Seulement...ahm, Okamura-senseï avait l'habitude nous assister durant les manipulations. »

Beaucoup hochèrent du chef à l'explication de la métisse. Ils n'allaient pas pouvoir effectuer les tâches demandées sans un guide officiel en la personne de l'enseignant. Ou alors, les sensei pouvaient bien faire TD depuis leur lit. Elle espérait sincèrement que la volonté du faux-remplaçant à déléguer un maximum n'était pas due à une ignorance crasse concernant la matière. C'était impossible : La Seikusu Université était élitiste et très exigeante sur le recrutement de son personnel enseignant. Il n'était pas rare de voir dans ce corps professionnel des étrangers, sollicités aux quatre coins du monde pour satisfaire la qualité des enseignements prodigués.

La paresse, oui. Il ne pouvait en être autrement.

Ses yeux parcoururent rapidement les consignes dictées sur la feuille acquise et elle constata avec soulagement que c'était bien la marque compliqué d'Okamura : qui appréciait particulièrement les phrases complexes et les données obscures. Il était question du teste de plusieurs variables sur des cobayes animaliers. Il n'était pas rare que les expériences octroie une place de choix aux petits rongeurs. Les cages étaient déjà installées et prêtes à l'emploi sur les plans de travail. Néanmoins, il fallait chercher les souris. Habituellement, la vieille prof s'en chargeait avec amour et aigreur, distribuant les petites bêtes entre les mains de ses élèves.

Aussitôt, Akina redressa son minois perplexe vers le chargé de TD.

« Vous...ne nous donnez pas les souris ? Elles sont dans le placard du fond de la salle. Aucun de nous n'a les clefs. »

Elle avait haussé légèrement la voix pour couvrir les bavardages ambiants et les rires. La majorité de la classe s'était déjà détournée du travail afin de s'adonner à des activités plus épanouissantes : comme le surf sur téléphone portable, la finition d'une préparation à rendre au cours prochain ou parler de la soirée chez Yamata, cette fameuse soirée qui en excitait plus d'un.

Puis elle regagna sa place en attendant la réponse ou l'action de Gabriel. Sa croupe chut sur le tabouret surélevé et elle s'empara d'un surligneur dans le but de mettre en évidence les données importantes, déjà penchée avec sérieux sur l'exercice. De loin, Kenneth admirait sa camarade en silence bien qu'il fut sollicité par ses copains alentours. Après quelques secondes, l'étudiante s'était mise à parcourir l'ordinateur et saisissait les composantes du problème dans le logiciel prévu à cet effet, faisant abstraction de tout le reste.

La réponse ne se fit pas  - trop -  attendre. Bon, tant mieux, maintenant, il savait qui serait tout seul. Il inscrivit le nom, le gribouillant plus qu'il ne l'écrivait sur une feuille faite pour qu'il fasse un rapide compte rendu à celle qu'il remplaçait au pied levé pour le bien d'une enquête…. Il passait ses journées à devoir faire de pseudos cours à une bande de boutonneux à lunette plus cons que leurs pieds ! ET croyez-le, il voyait de sacrés cas !

Quand elle reprit la parole pour parler du fonctionnement d'Okamura-senseï. Ouais, bah il était pas cette vache là !  Lui il était capable de leur faire confiance…. En fait, non, ce n'était pas cela, c'était surtout que si jamais il commençait à aider, il serait forcé de révéler non seulement son ignorance, mais son incompétence en la matière ! Parce qu'il n'aurait pas su dire à quoi servait la moitié des objets présents, quant à l'autre, il ne préférait pas le savoir… il était réfractaire à beaucoup de nouveautés. Tout ce qui était électronique en fait…

Il regarda la jeune femme qui avait du intervenir et qui était désormais repartie avec les polycopiés. Il regarda son derrière de manière plus ou moins furtive, joli petit lot…. Il sourit et replongea son regard dans ses yeux alors qu'elle abordait le sujet des souris… ah oui, les cobayes… il soupira de nouveau et saisit les clés au fond de sa poche en se dirigeant vers le placard, en les sortant il fit tomber plusieurs petits trucs au sol, comme les capotes sous emballages qu'il ne se pressa pas pour ramasser et finit par ouvrir le placard où des souris un peu stones étaient dans leurs cages, vivantes. Il ne put s'empêcher de sourire en les voyant avant de s'écarter.

« Bon, les souris sont vivantes, mais stones, donc vous devriez pouvour vous en sortir sans trop de problèmes. Okamura-sensei m'a fait choisir entre ça ou des serpents, de petites couleuvres, je me suis dit que ça en répugnerait moins de passer par les rats que par les couleuvres… même si j'aurai été ravi d'avoir des vipères à lâcher sur certains... »

Il eut un sourire alors que quelques rires fusaient en se demandantr de qui ils parlaient…

« Comprenez-moi bie, je suis moins un chargé de TD qu'un surveillant pourn le coup, parce que l'autre vieille ne laisse aucune marge de manœuvre. Elle m'a dit que ceux qui avaient bossé jusque là sauraient quoi utiliser , dans quel ordre, et comment les utiliser. Et que les autres verraient leur manque de travail sanctionner… c'est une manière pour elle de voir où vous en êtes, de voir qui vaut le coup et qui n'est rien de plus qu'un déchet... »

Il balaya la classe du regard et s'arrêta sur plusieurs têtes avec un elégère moue dégoûtée… Il eut un haussement d'épaule en se rappelant les fortes têtes que lui avait indiqué Okamura-sensei… il eut un sourire en coin avant de retourner à son bureau dans un claquement de son cache poussière qu'il ne quitterait pas, même si il portait un costard dessous. Tiens, parlons en, d'ailleurs, de ce costard, il se sentait engoncé dedans, mais c'était un peu la tenue régklementaire des profs…

Puis il observa la classe qui se mettait à travailler ou à chahuter, notyant un peu ce qu'il observait avant de passer un peu dans els rangs, regardant qui bossait et qui n'en branlait pas une, notamment un jeune homme, qui regardaiit la solitaire désignée comme on regarde une déesse….. vive les amoureux transis…. En passant à côté de lui, il s'arrêta et lui lança :

« Dis, l'espèce de merlan frit, file une clope, je sais plus ce que j'ai foutu de mon paquet… et me dis pas que tu en as pas, tu refoules le tabac à plein nez... »

Il tendit la main, attendant qu'il lui en file une alors qu'il rajoutait.

« Tu crois pas que t'as autre chose à faire que de lui mater le dos, certes, elle est bien roulée, mais soit tu regardes plus bas, soit tu la regardes de l'autre côté à cette hauteur, dans ces deux cas, il y aura du spectacle. Mais si tu veux juste mater le dos, alors va donc t'occuper un peu de ce que t'as à faire. C'est déjà pas brillant… alors si tu veux passer du stade de déjection de raté à celui de raté, tu ferais bvien de bosser... »

Toutes ces tronches de calcultette lui donnait envie de gerber. Il avait jamais foutu les pieds en fac en tant qu'élève, il avait préféré les gangs… et lui, il avait plein de bons souvenirs !