Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Scoop [Akina Walker]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Nathan Joyce

E.S.P.er

Scoop [Akina Walker]

lundi 28 juillet 2014, 02:44:16

« Nathan Joyce.
 -  Votre badge de sécurité, Monsieur. »

C’était bien la quarantième fois qu’il tombait sur ce même maudit vigile, et, à chaque fois, on lui demandait encore son foutu badge de sécurité. Les protocoles... Nathan n’y pouvait rien. Il attrapa son portefeuilles, et sortit la petite carte numérique fournie par la base militaire. L’agent l’observa, et la fit rentrer dans sa machine, qui confirma qu’elle était bonne, et la lui rendit.

« Sale temps, hein ? enchaîna Nathan en récupérant sa carte.
 -  Je vous le fais pas dire... Une chance que je n’ai pas suivi ma femme en prenant mes congés à Okinawa ! Il y pleut comme vache qui pisse ! »

Nathan esquissa un léger sourire, puis pénétra dans l’enceinte de Seikusu Base Camp, la base militaire américaine de Seikusu. La grille de sécurité se referma derrière lui, et, en quittant le portique, il sentit à nouveau la pluie s’abattre sur sa voiture. Une véritable tempête s’abattait sur la ville depuis quelques heures. S’il en avait eu le choix, il aurait déporté ce rendez-vous au bunker, mais ce n’était pas le genre de choses qu’on pouvait déplacer en quelques heures. Le policier avait quitté le commissariat central de Seikusu pour rejoindre la base militaire, passant par la sortie d’autoroute menant vers la base, filant à travers la forêt. Il avançait lentement, les feux de routes allumés, en se méfiant des arbres qui risquaient de tomber sur la route. La base se trouvait au bout d’une falaise, à un angle de la baie de Seikusu. La plage se trouvait en contrebas, et il savait qu’il y avait une entrée secrète dans le bunker depuis la falaise, par les grottes aquatiques.

Le policier avait dans son corps un redoutable symbiote extraterrestre. Il était issu d’un astéroïde qui s’était écrasé il y a des décennies dans l’Himalaya, et qui avait ensuite fait l’objet d’expériences militaires durant la Guerre Froide. Sa femme, Sylvie, avait été la fille d’un ancien hôte, et, pour avoir été son mari, il avait fini par se retrouver greffé d’un tel symbiote. Il était venu à Seikusu pour poursuivre sa femme, mais Sylvie se cachait bien. Mieux que Nathan, en tout cas. Son symbiote n’avait pas échappé à des autorités paramilitaires de la ville, le SHIELD. Cette organisation occidentale traitait de tous les cas comme Nathan : les mutants, les fantômes, les extraterrestres... En somme, tous les phénomènes surnaturels survenant dans le monde. Le SHIELD avait des bases un peu partout, et, depuis quelques années, un complexe avait été créé sous Seikusu Base Camp. Nathan devait s’y rendre de temps en temps pour accomplir des tests et des expériences, afin de savoir où en était le symbiote ne lui, celui qu’il appelait la Bête. La Bête était forte, cherchant continuellement à prendre le contrôle sur lui. Les scientifiques avaient beau lui faire suivre un traitement, il était totalement inefficace pour contrer l’influence du symbiote.

C’est ce qui expliquait la présence de notre homme ici. Il savait que la base militaire attirait de plus en plus la curiosité. Avec tous les phénomènes surnaturels qui se passaient à Seikusu, la hausse de la super-délinquance, la base militaire était au cœur des actualités. Nathan n’avait pour l’heure encore eu aucun journaliste l’espionnant, et il espérait que ça durerait le plus longtemps possible.

Il arrêta sa voiture dans un parking souterrain, puis rejoignit un ascenseur, s’enfonçant dans les profondeurs de la base, rejoignant l’autre complexe militaire : le bunker souterrain. Il s’étalait sur plusieurs niveaux souterrains, avec une sécurité renforcée, fonctionnant par des portiques de sécurité omniprésents. Le SHIELD était une organisation comprend dix échelons. Les Agents étaient classés par Niveau, et, selon votre Niveau, vous aviez accès à une certaine partie de la base de données du SHIELD, et à certaines zones des bases. Il n’existait officiellement qu’un seul Agent de Niveau 10 : le Directeur du SHIELD, qui avait accès à l’ensemble de la base de données du SHIELD, et connaissait la liste intégrale des bases secrètes de la tentaculaire organisation.

Dehors, la pluie continuait à s’abattre, et une certaine agitation régnait dans la base. Des criminels dangereux étaient en effet provisoirement enfermés dans la base, la tempête empêchant de faire décoller des hélicoptères pour les envoyer vers des prisons de haute sécurité. D’énormes projecteurs éclairaient les cours de la base militaire. Avec l’orage, les détecteurs de mouvement à l’extérieur ne fonctionnaient pas très bien, permettant ainsi à des visiteurs indésirables d’avoir de meilleures chances de s’infiltrer à l’intérieur du complexe.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 1 lundi 28 juillet 2014, 16:50:35

« Merde...où est-il ? »

A la cave, Akina s'agitait – furieuse dans ses gestes. Les armoires étaient ouvertes et leur contenu mit sans dessus-dessous. Son père avait relégué tout son équipement militaire au sous-sol – incapable de le jeter, mais tout aussi incapable de le garder près de lui. Sa progéniture finit par mettre la main sur un sac en camo Woodland où les initiales J.W étaient collées. Elle s'agenouilla et l'ouvrit sans plus attendre à la faible lueur de l'ampoule poussiéreuse. Ce fut dans un soupir de soulagement qu'elle s'empara de l'uniforme paternel. Elle ne perdit pas de temps à l'enfiler, serrant bien le pantalon  à la coupe trop large et retroussant les manches de la veste trop grande. Sur la poche pectorale était cousue « Lt. J. Walker » et elle y dénicha avec triomphe un badge d'accès.

Devant un miroir brisé, au-dessus d'un évier non-fonctionnel, elle regroupa sa crinière soyeuse et s'arrangea un chignon précaire qu'elle bourra sous une casquette. En voulant quitter la cave, elle hésita face à l'armurerie. Les fusils d'assauts et autres armes à feu reposaient sur une étagère prévue à cet effet. Elle savait qu'ils étaient tous armés et que les munitions dormaient non loin dans une caisse kaki. Jack était comme beaucoup d'américains, un amoureux inconditionnel de ces petits bijoux. En raison de son statut d'officier, il avait obtenu toutes les autorisations nécessaires auprès des autorités japonaises pour conserver ses armes.

« Je n'en aurai pas besoin... » soufflait-elle pour se prémunir de la tentation. « Je n'en aurais pas besoin. Je rentre, je prends des clichés, j'enregistre quelques conversations et je repars. Je n'en aurai pas besoin. »

Et la porte de la pièce souterraine claqua après son départ.
Sur le présentoir, aucune arme ne manquait à l'appel.

___________________________________________________________________________


« Ce soir dans la région de Seikusu de violents orages sont à prévoir. Faîtes attention si vous êtes sur la route et maintenant un flash-info... »

Dirigeant le volant d'une main, Akina changea de fréquence radio de l'autre, soupirant. Les essuie-glace s'usaient à vitesse grand V contre le pare-brise, chassant une pluie torrentielle et glaciale. Sur sa route, de timides panneaux indiquaient la direction pour le camp militaire U.S de Seikusu. Son père n'y avait jamais travaillé, ou pas longtemps. Néanmoins, il avait officié sur d'autres bases américaines du secteur (et elles étaient nombreuses depuis la chute de l'empire Japonais en 1945.) : le badge d'accès était prévu pour chacune d'entre elles. Un autre conducteur manqua de déboîter sur elle en pleine autoroute et elle le mitrailla d'appels de phares :

« Sale con ! »

Son pied quitta la pédale de frein et elle accéléra pour avaler les derniers kilomètres à 140km/h, remerciant sa Honda civic à la préparation moteur poussée. Elle crut rêver un flash radar dans son rétroviseur et déglutit, appréhendant déjà la réaction de son père si jamais il recevait un PV pour excès de vitesse.

Le check-point de la base s'annonça sous les éclairs qui découpèrent au loin la silhouette des bâtiments et des grillages de barbelés. Elle ralentit, enfila ses lunettes de soleil malgré le temps pourri et descendit la vitre de son véhicule de quelques centimètres : à peine de quoi glisser sa main pour présenter son badge d'accès. Le vigile se pencha par-dessus la lucarne de son poste afin d'observer le visiteur. Il saisit le badge, dubitatif – rechignant bruyamment d'un reniflement.

« Lieutenant Walker, c'est ça ? » demanda-t-il lorsque la carte passa le lecteur avec succès.

Pour simple réponse, Akina repassa sèchement sa main par la fenêtre pour récupérer son bien.

« C'est un plaisir de vous accueillir à la base, Lieutenant. Faîtes gaffe, la chaussée est glissante. »

Et sous les puissants projecteurs des miradors, la voiture fila en quatrième vitesse dans un dérapage sonore. L'étudiante avait échappé à la fouille de son véhicule, même si les consignes de sécurité épargnaient toujours aux officiers ce protocole désagréable, elle s'en félicita et sortit d'une trappe cachée dans le siège passager son appareil photo et son dictaphone. Elle prit le chemin jusqu'au bout de la base qui ressemblait en soi à n'importe quel campement militaire : des aires de manœuvres, des baraquements. Néanmoins, il existait une limite à ne pas franchir. Elle le savait car elle avait déjà entendu son père en parler, sous l'effet ravageur de l'ivresse. Il avait décrit  clairement l'emplacement d'une base dans la base, via un parking souterrain. Et Akina sut qu'il n'avait pas fabulé lorsqu'elle constata la présence de plusieurs panneaux avertisseurs :

Au-Dela de cette zone, accès refusé au personnel non-accrédité.

Faisant fi de la consigne, elle n'était plus à une infiltration près, Walker engagea sa Honda sur les ornières à travers l'obscurité de la nuit orageuse : phares éteints. Elle ne voulait pas prendre le risque d'être repérée. Ses pneus crissèrent quand elle manœuvra dans le parking souterrain et alors qu'elle coupait le moteur et s'extirpait du véhicule – équipement en main, elle remarqua une silhouette se presser vers l'ascenseur. Elle se dépêcha, courut lors des dernières mètres mais les portes de l'élévateur s'étaient déjà refermées.

« Merde ! »

Pour ne rien arranger, les néons se mirent à grésiller péniblement avant de s'éteindre dans un fâcheux bruit de disjoncteur. Immédiatement, un générateur de secours prit le relais – insuffisant pour éclairer la totalité du parking.

« Elle est là ! C'est la voiture que Jones a repéré via la caméra de surveillance. L'intrus ne doit pas être bien loin. »

A travers les allées de voitures rangées, elle apercevait les halos nerveux de lampes torches et deux silhouettes émergées près de son auto. Akina se hâta lors d'appuyer sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Elle crut qu'il n'arriverait jamais lorsqu'un rayon lumineux l'aveugla brusquement :

« EH VOUS ! Vous ne pouvez pas être là ! »

Les deux agents se mirent à courir vers elle. Plaquée dos aux portes de l'ascenseur, elle retint son souffle et au moment fatal où ils menacèrent de l'atteindre, elles s'ouvrirent, avalèrent l'américaine et se refermèrent rapidement. Tout s'était passé si rapidement qu'elle s'était retrouvée cul à terre dans l'ascenseur. Restés en haut, les chiens de garde crachèrent dans leurs radios :

« Intrusion repérée. Je répète Intrusion repérée. Intrus en uniforme américain, sexe indéterminé, 1m70 à vue d'oeil, porte une casquette et des lunettes de soleil. Il a pris l’ascenseur et devrait atterrir au premier niveau, si un agent pouvait le réceptionner. »

L'alerte venait d'être lancée dans le complexe du SHIELD. Et pendant qu'elle reprenait ses esprits entre deux étages, Akina entendit la sirène rugir. Nul doute que tous les agents seraient sur les crocs désormais et elle était bloquée dans un ascenseur dont la destination lui semblait obscure. Il n'y avait en effet aucun bouton, simplement un boîtier pour scanner des badges d'accès. Le sien ne fonctionna évidemment pas. Agacée, elle retira ses lunettes sombres, sa casquette et la veste de son uniforme dévoilant sa brassière d'un vert fluo qui moulait sa poitrine. Soudainement, sa descente prit fin et les portes s'ouvrirent. Elle attendit quelques secondes avant d'en émerger prudemment, un pied après l'autre.
« Modifié: mercredi 30 juillet 2014, 20:27:59 par Akina Walker »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 2 mercredi 30 juillet 2014, 20:00:53

« Le Docteur Zahutrî va venir d’ici quelques minutes, Monsieur Joyce.
 -  Vous savez que je connais le chemin depuis lors ? »

La standardiste se fendit d’un sourire poli, et il n’écouta pas sa réponse. C’était le règlement. Nathan n’était pas un agent du SHIELD accrédité. Ce faisant, il n’avait pas le droit de se promener seul dans les locaux. Même s’il le voulait, il n’aurait pas pu aller plus loin que le hall d’accueil. C’était une pièce cubique, avec un bureau au fond, et, sur le sol, un immense logo du SHIELD. On voyait des duos de caméras de sécurité dans les coins, et des portes à gauche, à droite, et au fond. Des agents en entraient et en ressortaient, à chaque fois à l’aide de cartes numériques qu’ils prenaient ensuite grand soin de ranger. Il n’était pas recommandé de les perdre. Clairement pas.

Zahutrî était un Indien, un docteur qui était spécialisé dans la xénobiologie. La xénobiologie, avec ce nom, semblait être tout droit issu des rêves d’un auteur de science-fiction qui aurait un peu trop vu Alien. Pour autant, il s’agissait d’une véritable discipline scientifique, qui avait des avancées civiles. Il y a quelques années, le petit monde de la biologie avait été secoué par les percées scientifiques d’une équipe de recherche allemande, qui avait réussi à modifier la structure génétique d’une bactérie à l’aide d’un composant artificiel étranger. Zahutrî avait expliqué à Nathan, en long, en large et en travers, ce que ça voulait dire, mais le pauvre policier en avait juste eu été bon pour une migraine. Ce qu’il savait, c’était que le SHIELD travaillait là-dessus, et que, au sein du SHIELD, la xénobiologie désignait l’étude scientifique des organismes étrangers, assurément à des fins militaires. Or, le symbiote extraterrestre de Nathan était un excellent cas d’organisme étranger .Zahutrî et son équipe travaillaient sur lui, essayant à chaque fois d’obtenir de nouveaux prélèvements. Découper le symbiote était extrêmement difficile, et il fallait y aller au laser, en enfermant Nathan dans une solide machine. Malheureusement, chaque morceau du symbiote découpé de la structure centrale mourrait rapidement s’il ne se reproduisait pas. Les tests menés avaient permis d’établir que le symbiote de Nathan se reproduisait avec n’importe quelle structure vivante, se multipliant rapidement en se nourrissant. En revanche, s’il ne pouvait pas se nourrir, toutes les cellules de l’organisme s’effondraient presque instantanément. Pour Zahutrî, c’était sensationnel, et le scientifique ne cessait de se lamenter sur l’impossibilité qu’il avait à rendre public ses recherches. Les hautes instances du SHIELD estimaient que ce sujet était trop sensible pour que l’opinion publique soit au courant.

Nathan, lui, avait juste l’impression de perdre son temps. Assis sur un banc, il soupira. Zahutrî était quelqu’un de très compétent, mais il ne pouvait tout simplement rien faire contre un organisme qui dépassait le niveau de technologie de la Terre. Nathan s’impatientait, et son regard se porta sur la standardiste.

*Elle est nerveuse, Nattie-boy... Il se passe quelque chose ici, je le renifle.*

La standardiste porta sa main à un combiné, et parla rapidement. Une certaine angoisse se devinait dans son regard, et elle observait à plusieurs reprises le couloir par lequel Nathan était arrivé. Les ascenseurs se trouvaient dans ce couloir, et le seul passage possible était la porte en plexiglas menant au hall d’entrée. Oui, il se passait clairement quelque chose. Nathan se releva alors. Il avait toujours avec lui son Glock, mais, dans l’absolu, la Bête était là... Et elle était mille fois plus dangereuse qu’un simple pistolet.

Nathan vit qu’un ascenseur se rapprochait, et il s’approcha de la porte en plexiglas. Des bruits de pas se rapprochaient, signe que des agents de sécurité étaient probablement en route. La standardiste, en voyant Nathan se déplacer, le héla.

« Monsieur, veuillez rester à... »

Les battants de l’ascenseur s’ouvrirent alors, au moment où plusieurs agents de sécurité débarquèrent d’un des trois couloirs s’enfonçant dans le complexe. Dans l’ascenseur, il y avait une superbe nana en tenue militaire, qui semblait complètement perdue. Les portes séparant le couloir des ascenseurs et le hall d’entrée s’ouvrirent, et les agents s’avancèrent, en pointant leurs pistolets.

« Qui êtes-vous ?! s’exclama un agent.
 -  Ceci est une zone confidentielle ! Identifiez-vous immédiatement !! » renchérit un autre soldat.

Nathan restait derrière eux, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Visiblement, une jeune femme venait de débarquer ici sans y être autorisée... Ce qui ne devait pas plaire énormément à cette organisation paranoïaque qu’était le SHIELD.

*En tout cas... Elle est bien roulée.*
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 3 samedi 02 août 2014, 00:16:48

A peine le deuxième pas effectué que trois agents venaient de lui tomber dessus. Derrière elle, les portes de l'ascenseur se refermaient déjà. Elle n'avait aucun échappatoire et déglutit sévèrement en remarquant qu'ils braquaient leur arme dans sa direction. Confuse, Akina comprit à peine la requête qu'on lui adressa, levant bêtement les mains afin de marquer sa bonne foi, le regard fuyant.

« Identifiez-vous ! » aboya de nouveau un soldat alors qu'il agitait nerveusement son 9mm.

« Je.... » elle balbutia avec maladresse un semblant de réponse. Ses prunelles s'étaient dirigées vers les portes de plexiglas et au-delà, décrivant clairement la présence de l'inconnu qui observait la scène. L'un des agents avait pris possession d'une radio portable dont la fréquence crépitait.

« Ici l'Agent Rovelli, nous sommes au niveau -2 nous avons l'intruse en joue. Je répète. Nous maîtrisons la situation. A vous. »

Pendant qu'il communiquait avec ses collègues demeurés sur le parking, les deux autres avaient approché Miss Walker sans lâcher leur arme. Celui à sa droite sortit un colson tout en lui expliquant qu'il allait entraver ses poignets et qu'elle ne devait en aucun cas résister. Rovelli commençait à s'impatienter face au silence des vigiles du garage souterrain. Il trahissait des signes de fébrilités évidents.

« Merde, répondez. Il se passe quoi là-haut ? »

« Aïe ! » s'exclama l'étudiante sous la brûlure des liens contre sa peau douce. Elle s'était agitée faiblement histoire d'exprimer son opposition. « Doucement !! Vous faîtes erreur ! »

Le soldat la maintenait en respect, la poigne fermement soudée  aux liens de la demoiselle dont la liberté de mouvement était réduite. Quant au troisième agent, il fouillait dans le sac en bandoulière que la prisonnière portait . Il en extirpa l'appareil photo et le dictaphone, l'air triomphant.

« Un sale fouineuse. Journaliste c'est ça ? » Commenta-t-il, carte de presse en main. « A...Akina Walker. Pour le Daily Seikusu. Et bien, Miss Walker, j'ai bien peur que vos investigations prennent fin ici et maintenant. »

« Répondez ! » cria Rovelli à bout de nerf « Bordel. »

Il éteignit la radio et se tourna vers les concernés de cette arrestation en règle, indiquant le hall.

« Emmenons-la en cellule. On peut pas se permettre de relâcher une putain de journaliste sans être sûr qu'elle ne sait rien de compromettant ! Soirée de merde ! »

Il ouvrit la marche d'un pas enhardi en crachant un nouveau : « Merde ! »

« Allez avancez. » intima un soldat tandis qu'il lui assénait un faible coup dans le dos. Elle traîna des pieds, fulminant de colère. Les choses avaient dégénéré. A quel point, elle ne pouvait pas le savoir mais un constat s'imposait : elle venait de tomber dans une embrouille sérieuse. Le colson, le mot cellule, les armes : rien qui ne la rassurait. Et l'idée de croupir en geôle au fin fond d'un complexe inconnu ne lui semblait pas un avenir des plus prometteurs. Les portes de plexiglas s'ouvrirent sans un bruit. Encadrée par les trois hommes, Akina offrit un regard suspicieux à Nathan – lui qui n'avait pas bougé d'un pouce et qu'elle suspectait d'être l'un des leurs. Rovelli effectua un geste vers l'hôtesse d'accueil comme pour la rassurer.

Ils se dirigeaient vers la porte de droite ; l'un d'eux était prêt à badger quand surgirent des silhouettes de l'accès à gauche. A la tête d'une petit groupe armé siégeait le docteur Zahutrî, dont la blouse était maculée de sang. Son visage portait l'émoi d'un homme catastrophé. Les deux sbires à ses côtés suaient la peur, les yeux écarquillés et les mains crispés sur leurs armes de service.

« Agent Rovelli, nous avons un....un.... » Il hésita en remarquant la prisonnière puis Joyce. Se forçant à poursuivre, il déglutit instinctivement : « L'orage a...a condamné certains systèmes. Les prisonniers se sont échappés. Il y a...Seigneur....il y a des morts en bas ! »

La porte derrière le médecin était encore ouverte. Akina y vit là une ligne de fuite parfaite. Et retenus par la stupeur d'un tel cataclysme, les hommes du SHIELD réagirent trop tard. Elle bouscula le premier et dans sa course effrénée, heurta l'indien avant de s'enfoncer dans le couloir. L'étudiante ne comprenait rien à rien, ces histoires de prisonniers, de mort. Son coeur battait trop fort et son sang n'avait fait qu'un tour avant de se glacer. Elle devait impérativement trouver une sortie. Devant elle, ses poignets étaient liés par les attaches solides. Pas une seule fois, elle ne jeta un œil en arrière pour savoir si ses geôliers la poursuivaient.  Les portes défilaient de part et autre. Les lumières avaient rendu l'âme au profit de veilleuse de secours qui éclairaient mal l'environnement. A bout de souffle, elle dut interrompre sa fuite. Face à elle était apparu un nouvel ascenseur. Et sur le cadran numérique était indiqué que la machine montait vers elle.


« Mais quelle garce.... ! » s'était écrié Rovelli en remarquant sa fuite. « Il va falloir regagner le parking. Tant pis pour elle. Amanda, » Il était désormais tourné vers la secrétaire, l'air grave « Ne bougez pas d'ici. »

Les prisonniers chercheraient évidemment à atteindre le toit du parking, donc la surface du complexe où l'hélicoptère patientait. Il ne savait pas l'étendu des dégâts ni combien de prisonniers avaient fui. Avec la chance qu'il cumulait ce soir : ce devait être les plus dangereux. Les niveaux hautement sécurisés ne devaient pas encore être concernés. De toute manière, ils n'étaient pas sur la route de la liberté.
« Modifié: samedi 02 août 2014, 17:39:07 par Akina Walker »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 4 dimanche 03 août 2014, 01:17:11

REIN


Des vagues terrifiantes s’abattaient contre la falaise, de véritables lames aquatiques qui se brisaient violemment, emportées par un puissant courant aquatique. Les tempêtes au Japon étaient parfois très impressionnantes, et celle-ci était une véritable tempête tropicale, s’abattant avec rage sur la ville, inondant les caniveaux. Il était entré par là, et avançait dans les grottes souterraines. Sans sa combinaison cybernétique, la mer l’aurait tué. Le courant l’aurait brisé, mais, grâce à elle, ses réflexes étaient améliorés, tout comme sa résistance physique. Il avait réussi à rejoindre la falaise en nageant dans les profondeurs de l’eau, à un endroit où les vagues ne pourraient pas le déranger.

Rein s’avançait dans les grottes, nullement inquiet. Cette attaque était planifiée depuis longtemps, et, le temps que le SHIELD comprenne ce qui était en train de se passer, ils auraient gagné. Il fallait juste les ralentir, offrir des diversions. Rein connaissait sa mission, et il entendait l’accomplir. Le ninja cybernétique, surévolué, et particulièrement dangereux, avançait jusqu’à se rapprocher de ce qui semblait être un cul-de-sac. La grotte se terminait là, et il utilisa l’ordinateur intégré dans l’armure pour avertir leur agent qu’il était arrivé. Il n’eut que quelques minutes à attendre avant que le mur devant lui ne s’ouvre en deux, les pans de ce dernier s’écartant, montrant derrière un sas. Une pièce sombre.

« Vous êtes enfin là ! s’exclama un homme en costume, portant des lunettes. Ils ne tarderont pas à se rendre compte de ce qui se passe ! »

Sans rien dire, Rein s’avança dans la pièce. La porte secrète se referma derrière lui. Cette entrée était une sortie d’urgence, secrète et dissimulée. L’agent du SHIELD se rapprocha, sortant d’une petite pièce, qui abritait la console permettant d’ouvrir le sas. Il avait violemment assommé le technicien se trouvant là, et il était nerveux. Rein ne lui faisait pas confiance, mais le ninja préférait écouter les ordres. Quand on le voyait, il était difficile de déterminer si cet individu était un homme, ou un cyborg. En voyant ses yeux rouges, l’agent déglutit, et Rein nota une multitude de réactions physiologiques témoignant de sa peur.

« Quel est le plan d’évacuation ? Ils vont savoir que je les ai trahis ! »

Rein lui répondit en pointant sur sa tête un pistolet. L’agent déglutit en voyant l’arme.

« Mais... Mais que faites-vous, enfin ?! Je... Je suis avec... »

*BANG !!*

La balle explosa une partie du crâne de l’espion, l’envoyant s’étaler sur le sol. Rein ne l’avait même pas regardé en faisant feu. Il n’y avait pas de plan d’évacuation pour lui... Et il en savait trop sur ce qui s’était passé ici pour qu’on puisse le maintenir en vie. Rein sortit de la pièce, après avoir pris le passe du cadavre, et s’avança lentement. Le temps qu’il sorte, les bombes explosèrent, coupant l’alimentation électronique principale du système, plongeant le bunker en plein chaos.

C’était exactement ce qu’il recherchait.



NATHAN JOYCE

« Je vais la rattraper ! Sécurisez cette entrée, Rovelli !
 -  Joyce, non ! Joyce, revenez, bordel ! »

Nathan ne l’écoutait déjà plus, et se mit à courir rapidement, filant le long du couloir, sur les pistes de cette mystérieuse femme, cette journaliste. Il avait vu les trois agents la cueillir, incluant Rovelli. D’origine italienne, il avait rejoint le SHIELD il y a quelques années. C’était un agent fiable, efficace, mais un peu nerveux, et qui aimait assez peu les journalistes. Zahitrî, fort heureusement, n’était pas blessé. En chemin, Nathan vit des agents de sécurité jaillir de différentes coursives.

« Go ! Go ! Elle est au complexe scientifique !
 -  Il faut l’arrêter ! Vite ! »

Ils ne parlaient sûrement pas de la simple journaliste. Nathan avançait rapidement. Sans s’en rendre compte, la Bête était en train d’agir, usant son odorat surdéveloppé pour remonter la trace de cette femme, grâce à son odeur. L’alarme résonnait, annonçant une évacuation urgente.

« Écartez-vous, Madame ! Vite !! » entendit-il.

Il arriva près d’un ascenseur, celui qui menait au complexe scientifique. La journaliste était là, devant, et, derrière elle, le long du couloir, les agents de sécurité pointaient leurs fusils d’assaut, en lui ordonnant de s’écarter de leurs champs de visions. Nathan ne chercha pas à hurler, et bondit. Son corps se recouvrait partiellement d’une membrane noire épaisse, correspondant au symbiote de la Bête. Il attrapa la femme, et la plaqua au sol, pile au moment où les battants de l’ascenseur s’ouvrirent, un froid hivernal en sortant.

« Laissez-moi me NOURRIR ! »

Un cristal de glace transperça la poitrine de Nathan, le clouant sur le sol, tandis que les balles se mirent à fuser. La femme tendit la main, et généra un bouclier de glace, contre lequel les balles se brisèrent. Le bouclier explosa ensuite, répandant de multiples cristaux qui frappèrent certains agents, les blessant grièvement pour certains.

La femme qui venait de sortir de l’ascenseur était une super-criminelle bien connue, une scientifique intelligente qui, lors d’une expérience dans une station polaire, était devenue une tueuse de glace, ayant constamment besoin de se nourrir de chaleur pour ne pas mourir : Killer Frost.

Quant à Nathan, la Bête agissait déjà en lui pour le soigner. Killer Frost posa sa main sur sa nuque, pensant qu’il était en train de mourir.

« Ne t’en fais pas, brave homme, ton énergie ne sera pas perdue pour tout le monde... Elle me permettra de me nourrir ! »

Et elle commença à aspirer sa force vitale.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 5 lundi 04 août 2014, 21:54:44

________________________________________
Akina Walker
__________________________________________



L'ascenseur arrivait.
Plus que deux niveaux.

« Ecartez-vous  Madame, Vite !! » hurla-t-on dans son dos.

Mais elle était tétanisée et n'arrivait pas à déroger son regard du cadran numérique.

Plus qu'un niveau. Elle prit soudainement conscience qu'elle devait absolument libérer le passage. Sa rencontre avec le sol fut pour le moins brutale. Et ce froid qu'avait craché l'ascenseur lui mordait impitoyablement ce qu'elle avait de peau dénudée. Tout était flou, tout était confus : les bruits de tirs, les balles qui sifflaient au-dessus de sa tête, les cris d'impuissance et ceux de douleur. L'étudiante avait pressé ses deux mains sur ses oreilles afin d'échapper à ce carnage sonore. Depuis le sol, elle témoignait des soldats qui tombaient à l'agonie – frappés par des éclats de glace assassine. Son esprit nécessita de longues secondes avant d'assimiler les informations : elle n'avait pas chuté au sol toute seule ! C'était cet homme plus loin à la poitrine perforée d'un pic de glace qui l'avait sauvé.

Trop lentement, elle reprenait conscience du danger et des caractéristiques complètement surréalistes de cette scène Etendue au sol, ses membres tremblaient de peur.

« Non... » murmura-t-elle en apercevant la criminelle au-dessus de Nathan.

Malgré le choc, le froid et l'effroi, elle s'élança en direction d'un cadavre de militaire. Elle lui arracha son 9mm avec difficulté. Elle n'avait pas la force de se relever et s'agenouilla pendant qu'elle calait fermement la cross de l'arme contre sa paume moite. La métisse n'était pas spécialisée dans les arts martiaux, mais son père l'avait formé au tir dès qu'elle avait atteint l'âge de tenir un pistolet. Aussi, elle aligna Killer Frost dont elle ignorait tout si ce n'était sa dangerosité.

« Lâche-le, connasse ! » annonça-t-elle comme un cri de guerre.

Le souffle retenu et l’œil avisé, son doigt pressa la détente. Le canon cracha son feu létal. Elle réengagea une balle et répéta le geste : jusqu'à vider le chargeur. Ses mains étaient parcourues de faibles secousses et ses poignets saignaient à force de tirer sur le colson (afin d'obtenir une marge de manœuvre minimale sans laquelle, elle ne pouvait pas manipuler son arme). Coup de chance ou effet surprise, une balle réussit à atteindre l'évadée au bras, l'obligeant à relâcher sa proie sous la douleur et la stupéfaction.

« T'en veux encore ?! » provoqua-t-elle bien que son chargeur soit aussi vide qu'un puits d'Afrique.

L'adrénaline suintait à l'intérieur d'elle, la sueur à l'extérieur. Plusieurs soldats avaient profité de cette occasion pour engager le combat à nouveau : et ce fut une rafale de munitions contre des projections de glace. Joyce gisait non loin, à trois mètres environ. Elle rampa vers lui, soucieuse d'éviter les balles ET autres fantaisies glaciales. Walker ne savait plus où elle était, ni ce qu'elle devait faire : ses pensées étaient dirigées toutes entières vers le policier  qui lui avait sauvé la vie. Dans sa précipitation, elle ne remarqua pas la membrane sombre que revêtait son derme et lui agrippa le bras à l'aide de ses deux mains encore liées.

« Vous allez bien ? Répondez-moi...s'il vous plaît... » Elle se pencha sur lui, l'air inquiet et le minois assombri par l'incertitude.

Déjà les militaires du complexe battaient en retraite sous la progression meurtrière de Killer Frost.  Akina tentait tant bien que mal de faire barrage devant le corps de Nathan, totalement impuissante. Et l'idée de fuir à nouveau, de prendre ce foutu ascenseur la tentait. Simplement, elle ne pouvait pas décemment laisser à son sort l'inconnu qui l'avait aidé à s'en sortir. A ce stade, n'ayant pas encore fait le tri dans toutes les informations aperçues : la reporter pensait que Joyce était aussi vulnérable qu'elle.

____________________________________
Agent Frank Rovelli
____________________________________


« On verrouille les portes. J'engage le protocole. » décida Rovelli en badgeant une première porte à l'aide d'une carte spécialement conçue pour ce genre de verrouillage. Le médecin écarquilla les yeux et se dépêcha aux côtés de son collègue qui s'activait à condamner une deuxième porte.

« Non, vous ne pouvez pas faire ça ! Joyce est encore là-bas ! »

« Il est déjà foutu putain ! » hurla l'italien à la figure du toubib, excédé. Il était secoué par une fureur noire directement adressée à Zahûtri « On a des connards de prisonniers en liberté là-dedans ! S'il faut, on fait sauter la base et nous dedans pour les empêcher de sortir, capiche ? »

Les deux soldats ayant accompagnés le  docteur gardaient les portes en plexiglas tandis qu'Amanda faisait l'inventaire de ce qu'ils avaient à disposition sous la main entre deux tentatives de contacter le dernier niveau de la base. L'atmosphère était tendue et électrique. L'indien s'évertuait à raisonner un Rovelli totalement dépassé par les événements.

Au final, le dernier accès fut neutralisé. Pour sortir désormais, il faudrait exploser les portes blindées.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 6 vendredi 08 août 2014, 02:12:28

Jadis, Caitlin Snow avait été un docteur talentueux. La thèse qui lui avait permis d’obtenir son doctorat avait été chaleureusement saluée par un jury entièrement conquis, et une brillante carrière se profilait à ses yeux. Fort de ce diplôme, et de la recommandation de tous ses professeurs, la jeune Docteur Snow avait rejoint une équipe de recherches effectuant des expériences dans une base polaire. Elle travaillait alors pour la branche de recherche d’une grosse entreprise menant des recherches dans le domaine de la cryogénie, la spécialité du Docteur Snow. Dans la station, l’entreprise expérimentait une machine révolutionnaire, qui devrait être capable de produire une température équivalente à celle du zéro absolu. Elle avait été bâtie en Antarctique, près de l’endroit où la température la plus froide du monde avait été enregistrée : -93.2° Celsius. Cette température avait été enregistrée par satellite, sur une crête du plateau antarctique oriental. Après avoir observé cette température, l’entreprise avait construit sa station ici, y stockant sa formidable machine.

Le Docteur Snow était une glaciologue extrêmement talentueuse, qui avait toujours été attirée par la neige, parle froid, et, surtout, par cette capacité phénoménale que le froid avait de permettre une conservation exemplaire des corps. En un sens, pour elle, le froid était le patrimoine historique et génétique de la Terre entière. Une aubaine scientifique, et des perspectives de bénéfices colossaux pour les hommes d’affaires et les actionnaires de grosses entreprises capitalistes.

Le degré zéro, lui, était une notion théorique, désignant une température de -273.15° Celsius. Cette température était considérée comme la température la plus basse possible, et n’avait encore jamais été atteinte... Ou presque. Les chercheurs se divisaient entre eux sur le potentiel infini d’une telle température, et on estimait que le degré zéro entraînait des conséquences étonnantes sur les autres éléments, pouvant affaiblir la résistance électrique de certains alliages, ou, au contraire, l’accroître. Des applications pratiques infinies, en somme. Snow s’était rendue dans cette base, et avait vu la machine, capable, en l’améliorant, de générer une température qui, l’espérait-on, aurait permis d’atteindre le degré zéro. Malheureusement, Snow avait été trahie par ses collègues, qui voyaient d’un mauvais œil cette nouvelle recrue, susceptible de voler leur emploi. Ils l’avaient enfermé dans la machine en marche. Pour des raisons encore inexplicables, Snow n’était pas morte. Son corps avait atteint le degré zéro, et elle était ressortie changée, différente. Killer Frost avait massacré tous les habitants de la petite station, et avait constaté qu’elle devait constamment réchauffer son corps pour espérer survivre. Elle pouvait générer de la glace à partir de son corps, et son corps dégageait naturellement des ondes de froid. En revanche, elle devait continuellement se mourir pour survivre. Elle était ainsi devenue une meurtrière, se nourrissant de la chaleur humaine, jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée.

Killer Frost était autant un énorme gâchis qu’une femme dangereuse. Elle oscillait entre des envies de redevenir normale, et entre sa faim insatiable. Le SHIELD avait inventé un mécanisme à base de rayonnements permettant de la maintenir en vie, dans une prison spécialisée. Avec la chute du générateur, Frost avait pu se libérer, et était visiblement sur la mauvaise pente.

La balle tirée par Akina blessa Frost, mais pas assez pour la stopper. Elle repoussa les soldats en lançant de nouveaux cristaux de glace, puis balança un cristal, qui s’enfonça dans le canon de l’arme.

« Je vais t’apprendre à me tirer dessus, petite pute ! Pleine d’énergie... Et j’ai froid, si froid... »

Elle s’approcha de la femme, et posa ses mains sur ses joues, commençant à absorber sa chaleur... Quand une force redoutable balança Frost contre le mur.

« Maintenant, le fun commence, ma chérie ! » lâcha une voix caverneuse et sinistre.

À la place de Nathan, un véritable monstre venait d’arriver. Un corps massif faisant plus de deux mètres de haut, tout en muscle. Un corps sombre avec des motifs dorés, et une peau qui semblait... Vivante. Symbiotique. Killer Frost grogna.

« Toi, je ne t’ai jamais vu ! »

Tendant ses doigts, Snow envoya une multitude de cristaux de glace qui heurtèrent le torse de la mystérieuse créature, la faisant rigoler. Les cristaux explosèrent contre sa peau.

« Tes petits cristaux ne me feront rien, chérie ! Je vais t’apprendre à me faire chier ! »

Nathan s’avança vers elle. Frost se releva alors, et tendit ses mains, envoyant alors un jet de glace continu, qui recouvrit peu à peu le corps de Nathan, le transformant en une épaisse statue de glace.

« J’ignore quelle espèce de monstre déjanté tu es, mais je ne compte pas me laisser emprisonner à nouveau ! »

Killer Frost se retourna vers la journaliste. Pendant ce temps, derrière eux, une lourde barrière de métal s’abattit sur l’ascenseur, bloquant ce dernier.

« Ces idiots du SHIELD... Ils ont verrouillé la base. Personne ne viendra te sauver, ma chérie. J’ignore qui tu es, mais je sais ce que tu représentes pour eux... Une donnée négligeable. »

Un sourire pervers éclaira ses lèvres... Quand la statue de glace explosa soudain, repoussant la femme.

« Ridicule, rigola le monstre. Ta petite glace ne me fait rien... »

Un tentacule jaillit de la main de la créature, et frappa Killer Frost au visage, l’assommant sur le coup. Nathan se retourna alors vers la femme... Et la tête du symbiote disparut, révélant le visage de l’homme.

« Vous allez bien, Madame ? Je vous rassure... Je ne vous veux pas de mal. »

Lui, non. La Bête, c’était autre chose. Elle avait envie de sexe...

Mais l’endroit n’était pas vraiment indiqué.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 7 vendredi 08 août 2014, 15:29:24

Devant l'impuissance des soldats surentraînés, Akina s'était ressaisi de son arme. Elle respirait avec difficulté à cause de l'angoisse qui s'emparait d'elle. Les dents serrés, elle manipulait le Beretta afin de viser une nouvelle fois Killer Frost dont la colère se dirigeait vers elle. Il restait une dernière balle déjà engagée dans la culasse, n'attendant que le signal du percuteur. Une dernière chance. Elle tenait en joue le crâne de son adversaire, les muscles bandés comme la corde d'un arc.

« Je vais t'avoir...cette fois.... » souffla-t-elle.

Et elle l'aurait eu si un bout de glace n'avait pas pénétré le canon. Les mains glaciales heurtèrent doucement ses joues brûlantes et le 9mm s'échappa des doigts délicats de la journaliste. Au fur et à mesure que son énergie vitale était absorbée, sa température corporelle chutait. Et elle s'effondra à terre lorsque Nathan vint à son secours, tremblante. Entre ses paupières mi-closes, elle admirait le monstre qu'il était devenu, perdue entre la consternation et la fascination. Sa figure éprouvée projetait différentes émotions : de la peur au soulagement, en passant par l'inquiétude.

Relève-toi, s'encourageait-elle.

Elle secoua vivement la tête et prit appui sur coudes dans un grognement de rage. Sitôt remise sur pied, elle se précipita sur l'ascenseur pour fuir cet Enfer glacé. Ses paumes attachées voulurent frapper le bouton d'appel, mais une lourde barrière métallique s'abattit – manquant de lui écraser les doigts qu'elle retira in extremis.

« Non...non ! NON ! Putain ! » cria-t-elle, désemparée.

Ses yeux malheureux cherchèrent une autre issue. Par réflexe, elle se protégea le visage quand la statue de glace explosa. Elle découvrit une nouvelle fois la forme monstrueuse qui reprit le dessus sur la criminelle notoire. Akina s'apprêtait à fuir, mais les traits particuliers de Nathan lui apparurent  et elle renonça, choquée. Elle fronça les sourcils et recula d'un premier pas, incertaine. Malgré la phrase visant à la rassurer, elle ne comprenait pas ce qu'il était. Il lui fallut quelques secondes et plusieurs inspirations pour vaincre sa terreur et progresser prudemment en sa direction. Elle avait tendu ses bras ; ses doigts tremblaient faiblement tandis qu'elle avalait la distance qui les séparaient du torse à l'armure noire. La curiosité scientifique venait d'avoir raison sur tout le reste. Quant à ses prunelles mordorées, elles détaillèrent le visage de Joyce – sensible à son charme.  L'espace d'une minute, l'ambiance sordide s'était effacée au profit de sa découverte. Ses mains couvertes de sang et de sueur palpèrent d'un geste timide la peau symbiotique, tâtant et vérifiant la texture.

« Mon dieu.... » murmura-t-elle.

La coupure d’électricité avait mis fin au système de climatisation de la base. La température n'était plus régulée et une fois Killer Frost hors d'état de nuire, la chaleur investissait le niveau. Le derme de l'étudiante se recouvrit d'une fine pellicule de transpiration.

« Qui...qui êtes-vous ? » demanda-t-elle après un temps de réflexion. « Et..elle ? »

Sans rompre le contact, elle désigna le corps inconscient de la criminelle d'un vague geste du menton. Elle aurait apprécié être en possession de son appareil photo et de son dictaphone. C'était le Scoop du Siècle. Akina se sentait investie d'un devoir d'information envers le monde entier au sujet des agissements du SHIELD, de l'existence de super-criminels et d'agents tout aussi spéciaux. Son tâtonnement se mua en une caresse incertaine.

« Est-....est-ce que c'est de la biomécanique ? »

Si le professeur Chris Reuters voyait cela. Elle-même n'en croyait pas ses yeux ni son toucher d'ailleurs. Tout à coup embarrassée par leur proximité, le rouge lui monta aux joues et elle s'éloigna d'un pas ferme avant d'inspecter les cadavres à la recherche d'une nouvelle arme à feu. Miss Walker n'était pas née de la dernière pluie : elle connaissait désormais les enjeux et les conditions de son évasion. Son chignon lâche avait fini par céder sous ses nombreuses gesticulations. Le poids de sa chevelure châtaine était relâché sur ses épaules fines.

Le colson meurtrissait ses poignets dont la peau saignait doucement. Un nouveau regard pour Nathan et elle lui sourit, attendrie. Et ce sourire, sur son faciès marqué par la fatigue et l'appréhension, donnait l'impression d'illuminer les environs tant il était sincère.


« Je m'appelle Akina. Akina Walker. Et je crois que j'ai...enfin...vous savez, que j'ai merdé en venant ici. Je suis désolée. »

Elle se trouvait bête de présenter des excuses à un parfait inconnu aux allures d'aliens. Elle coinça le beretta dans le ceinturon de son pantalon d'uniforme et une fois de plus, pilla un cadavre en lui dérobant sa veste. Il faisait affreusement chaud, mais elle se sentait gênée d'apparaître en brassière soudainement. A défaut de pouvoir glisser ses bras dans les manches prévues à cet effet, elle déposa l'habit trop grand sur ses épaules, soupirant.
« Modifié: vendredi 08 août 2014, 15:36:54 par Akina Walker »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 8 samedi 09 août 2014, 02:12:49

Sentir les doigts de cette femme parcourir son corps excita furieusement la Bête, ce qui se traduisit par une érection. Nathan ferma brièvement les yeux, soupirant légèrement, son érection avalée par son symbiote, ne conduisant à aucune bosse qui l’aurait trahi. Restant silencieux, il savourait ce contact, en profitant pour lui dire que les renforts enfermeraient à nouveau Killer Frost. Entre-temps, les parois de sécurité s’étaient abaissées, les immobilisant ensemble. C’était le protocole de quarantaine, un protocole d’urgence pour retenir les problèmes survenant au sein du bunker. Des renforts ne tarderaient pas à venir... Sauf si Nathan arrivait à relancer le générateur. Il était clair qu’une simple tempête ne pouvait pas être à l’origine d’un tel bordel. Le complexe était infiltré, attaqué par les ennemis du SHIELD.

« C’est organique, Miss Walker » finit par répondre Nathan.

Akina était trouble, et elle avait récupéré un Beretta, enchaînant les questions. Il se rappelait ce que Rovelli avait dit.

« Vous êtes une journaliste, c’est ça ? Le Daily Seikusu ? Je suppose que vous avez eu des informations sur ce bunker souterrain… Voyez-vous, Miss Walker, je pense que le droit du public à l’information se doit d’être tempéré... Pour le respect de la vie privée, ou pour des impératifs de sécurité nationale. Néanmoins, ça ne change rien à un fait clair... »

Sa grosse main tendue caressa tendrement la joue de la femme, glissant le long de ses mèches de cheveux. Il avait maintenu sa phrase en suspens, et la reprit ensuite :

« ...Rovelli est un sale petit con prétentieux, et vous me plaisez, Miss Walker. Je vous dirais tout ce que vous voulez savoir sur moi... Mais, pour l’heure, il faut réenclencher le courant. Le SHIELD a bon nombre d’ennemis, et tout ça... Ce n’est pas qu’une simple tempête. Je pense que cet orage est un subterfuge. »

Il s’écarta d’elle, afin de résister à la tentation de l’embrasser, de lui déchirer sa veste, et de la prendre sauvagement contre le mur. La Bête se moquait du SHIELD, elle se foutait de toutes ces conneries d’expériences génétiques, d’orages, et de supers-criminels. Nathan se retourna, se rapprochant de l’ascenseur, et comprit que, si la Bête voulait agir, c’était uniquement pour impressionner cette fille... Un peu comme un mâle préhistorique voulant impressionner sa femelle pour avoir le droit de l’engrosser. Plus Nathan avait la Bête en lui, et plus il sentait les paradoxes de cette créature. Elle était dominatrice, machiste... Mais éprouvait en même temps une sorte de profond respect, presque primitif, pour le sexe féminin... Nathan avait compris que la Bête venait d’un monde où les symbiotes masculins s’entretuaient pour avoir le droit de féconder des symbiotes féminins. Ils avaient encore une vision préhistorique des rapports de force entre les sexes, et considéraient que le sexe féminin, parce qu’il stockait la vie, et la reproduisait, était le sexe dominateur. La Bête continuait à avoir ce schéma, mais le couplait avec une sorte de perversion humaine, et d’appétit sexuel tel qu’il n’hésitait pas à vouloir violer certaines femmes... Tout en les respectant.

C’était légèrement schizophrène. Nathan s’avança vers l’ascenseur, et son visage fut à nouveau recouvert par la Bête. Ses pensées s’imposèrent à nouveau, et il se retourna vers elle... Pour lui offrir un magnifique sourire édenté.

« Reste derrière moi, poupée, et il t’arrivera rien ! Je t’accorderai une interview, héhé ! »

Sa voix était plus caverneuse, plus sauvage. Il tendit sa main, et frappa la porte blindée à plusieurs reprises, jusqu’à l’exploser, puis, d’un coup de pied, il arracha les battants de l’ascenseur. La Bête disposait d’une puissance surhumaine. Il se rapprocha du rebord de la cage, et tendit sa main vers la femme.

« Venez, on descend ! » intima-t-il.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 9 dimanche 10 août 2014, 21:39:09

La caresse offerte à sa joue tiède électrisa sa peau. Elle pouvait sentir son propre regard vaciller tandis que son cœur battait furieusement. La journaliste tentait de démêler le fil sinueux de ses pensées : entre les interrogations scientifiques, son attirance pour Nathan et l'incertitude qu'apportait la situation du complexe secret. Et si elle n'avait saisi au vol qu'un mot sur deux, Akina s'accordait à dire que Rovelli avait exagéré, mais elle ne sentait pas concernée par la sécurité de la base, et encore moins par l'intégrité du S.H.I.E.L.D. Ce serait, selon elle, honteux pour ces soldats morts qui jonchaient le sol par dizaines. Bien qu'ils étaient sûrement des mercenaires, ils restaient humains ; peut-être possédaient-ils une famille qu'ils chérissaient ? D'autant qu'ils avaient payé un prix aussi élevé qu'amer pour la sécurité du pays.

Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, les iris rivés sur les lèvres du policier, la moue saisie et conquise. Ses mains auraient voulu s'aventurer une nouvelle fois contre les reliefs de l'armure organique. Néanmoins, il s'était éloigné – trop rapidement au goût de la jeune femme – ce qui eut le mérite de lui faire reprendre ses esprits. Elle n'était pas dans un conte de fée, se jugea-t-elle assez sévèrement, et tout autour d'eux le danger pouvait surgir à tout moment. Ses doigts palpèrent le Beretta glissé dans son pantalon  par simple mesure de sécurité : afin de se rassurer. Malgré cette prise de conscience cruelle sur le fait que les balles ne pourraient pas atteindre certains ennemis.

Pour rejoindre Joyce, elle dut enjamber quelques cadavres encore chauds. Sa gorge se nouait lorsqu'elle commettait l'erreur de contempler l'un d'eux, et elle retenait courageusement ses larmes. Malgré les aléas d'une vie difficile, l'étudiante n'avait jamais été confrontée à la mort. Son père lui avait souvent raconté : l'Afghanistan, l'Irak et les charniers de civils ou les camarades tombés au combat. Elle portait énormément de respect à ces combattants et voyait  Nathan Joyce comme un des leurs.

Ses deux mains attachées rejoignirent la paume tendue.
Quand elle comprit qu'il allait sauter, elle se hâta de passer ses bras autour de son cou, pressée contre lui de toutes ses forces. Elle ferma les yeux durant la chute calculée, car sa peur du vide était viscérale. Ils atterrirent sur le toit de la cabine d'ascenseur dont la moitié des câbles tenseurs se désolidarisaient. La ferraille de l'appareil grinça capricieusement en supportant leur poids. De sa poche droite, Akina sortit un téléphone portable et sans quitter le confort de sa proximité avec Nathan, ouvrit une application « lampe torche » dans le but de sonder les alentours.

« Merde... » laissa-t-elle échapper doucement en constatant que l'ascenseur était bloqué entre deux niveaux. Toutefois, il était possible de progresser à gauche via des échelons soudés au mur. D'humeur téméraire, elle décida de passer devant malgré l'injonction du symbiote. Il fallait comprendre que Miss Walker ne s'apprêtait pas à faire de la figuration. Elle n'avait pas été élevée ainsi et portait en horreur ces filles écervelées présentées comme un fardeau dans les scénarios de jeux vidéos lambda. Elle préférait être actrice de sa propre libération. Après avoir logé le gadget en lieu sûr, elle se détacha à regret du policier, lui offrant un nouveau sourire dans la foulée.

« Vous êtes...ahm très agile. » commenta-t-elle à propos du bond incroyable qu'il avait effectué.

Elle n'avait sans doute pas encore saisi la « double-personnalité » de son compagnon d'infortune ; ni la corrélation entre le revêtement symbiotique et les capacités surnaturelles qui en découlaient : comme défoncer les battants blindés d'un ascenseurs. En réalité, Akina planait littéralement : l'effroi, l'angoisse, l'adrénaline étaient des facteurs qui inhibaient sa raison ou voilaient certaines réalités dans le but de la préserver.

Escalader la dizaine de barreaux jusqu'à l'ouverture du niveau lui parut long et fatiguant. Parce que ses poignets l'élançaient furieusement et que les liens solides qui les maintenaient avaient aboli une partie de sa liberté de mouvement. Au moins, elle devait faire un heureux en gesticulant sa croupe au-dessus du nez de Nathan. Après d'interminables minutes, elle parvint à se hisser dans un trou béant – qui jadis était une porte d'ascenseur. Elle ne réfléchit pas tout de suite à ce qui aurait pu défoncer ainsi tout un pan de mur et s'engagea dans l'étage. Là encore, des veilleuses avaient pris le relais des néons coupés. L'ambiance lugubre rendit ses pas incertains.

« Vous...connaissez cet endroit ? » demanda-t-elle vers l'homme au symbiote.

Aux abords de l'ascenseur, aucune présence ne se trahissait. Et en face d'eux, une longue coursive menait à une salle dont la porte semblait fermée et blindée. A vrai dire, Akina avait peur bien qu'elle s'efforçait de le nier. Ils n'auraient pas le choix que de traverser ce couloir. Au loin parvenaient d'abominables bruits : mélanges de cris et de coups de feu. Le son était étouffé, sourd mais discernable.
« Modifié: dimanche 10 août 2014, 22:18:01 par Akina Walker »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 10 mardi 12 août 2014, 01:45:44

Elle se blottit contre lui, et il bondit rapidement, agissant rapidement, ne voulant pas que la femme sente son érection, qui s’accrut quand elle se serra contre son corps. Ses seins s’enfoncèrent contre sa chair organique, et il bondit en contrebas, atterrissant sans problème sur un ascenseur, le faisant grincer. Nathan nota qu’une trappe s’était ouverte à l’intérieur. Les individus coincés à l’intérieur étaient sortis depuis longtemps. Sa main caressait légèrement la nuque de la femme, et la Bête se faisait plaisir, humant l’odeur de ce corps, savourant ses formes, rêvant déjà de la sauter contre le mur, d’enlacer ses jambes avec son symbiote, et de la pilonner sauvagement. La Bête ne faisait jamais l’amour de manière tendre et romantique. C’était sauvage et claquant. La femme, loin de vouloir se réfugier derrière les épais pectoraux du monstre, se retira de la créature, et sortit son téléphone portable, enclenchant une lampe-torche... C’était inutile, car la Bête voyait dans l’obscurité, mais Nathan ne dit rien, la laissant grimper à une échelle, et Nathan en profita effectivement pour voir ses belles fesses remuer de gauche à droite.

Cette femme avait vraiment un cul magnifique. Nathan ne pouvait s’empêcher de l’observer avec des lueurs d’envie... Mais le boulot avant tout. Dieu seul sait quelles horreurs supplémentaires se terraient dans la base souterraine. Il rejoignit la femme en grimpant sur le mur, son symbiote adhérant sans problème à la surface de la cabine, jusqu’à rejoindre la porte par laquelle la journaliste était passée. Il arriva dans son dos, bête massive et immense. La journaliste était nerveuse, inquiète, et Nathan s’avança à côté d’elle.

« Je n’ai jamais été dans cette partie du complexe. »

Le complexe de Seikusu Base Camp, comme toutes les bases du SHIELD, était solidement compartimentée, entre différentes sections. Seuls les plus hauts gradés avaient accès à toutes les parties du complexe. Nathan, en tant qu’agent externe, n’avait accès qu’à la partie menant au département scientifique. Chaque zone était séparée par des portiques de sécurité, des sas en verre verrouillées par des cartes de sécurité et des empreintes digitales, le niveau d’accréditation des agents correspondant à leur échelon au sein de l’organisation. Elle comprenait dix échelons, le Niveau 10 étant réservé au Directeur du SHIELD. Seul un agent de Niveau 10 avait accès à l’intégralité des données du SHIELD, et, même parmi les rares agents de Niveau 10, un seul avait accès à plus que les données du SHIELD, les coordonnées de toutes les bases ultrasecrètes du SHIEL : le Directeur du SHIELD.

Nathan s’avança un peu, entendant des bruits... Et reniflant des odeurs désagréables.

« Vous êtes une femme intrépide, Miss Walker, et j’aime ça... Mais ne vous éloignez pas de moi. Les types qui se sont évadés ne sont pas que de vulgaires psychopathes, ils ont aussi des pouvoirs surhumains. Alors, à moins que vous n’ayez une super-force, je veillerai sur vous... Votre insolent petit cul ne risque pas de les stopper. »

Nathan s’avança alors, jusqu’à un sas. Les deux portes étaient déchiquetées, des circuits imprimés grésillant dehors, les fils électriques pendouillant à l’air libre. L’homme écarta l’une des portes du sas, qui était restée coincée, et entendit alors des coups de feu. Il grogna, et se dépêcha. Il y avait, sur la droite, plusieurs vitres donnant sur des bureaux... Et un agent passa alors à travers une fenêtre s’écrasant sur la gauche, dans une porte vitrée, s’affalant dans un bureau. Nathan grogna, et pénétra dans la grande pièce.

Il y avait plusieurs corps déchiquetés gisant sur le sol, des traînées de sang décorant les murs, avec des morceaux d’organes. De grosses flaques traînaient aussi sur le sol, et du sang s’égouttait du plafond.

« Repliez-vous ! On ne peut rien faire contre lui !
 -  Les balles ricochent sur sa carapace ! »

C’était Killer Croc. Le redoutable mutant était un sociopathe de la pire espèce. Cannibale, chasseur, cruel, pervers... Et immense. Il était bien loin de Gotham City, et avait visiblement commencé à croquer quelques employés. Un commando lui tirait dessus avec un fusil à pompe, et, en grognant, Croc envoya son pied frapper le torse de l’homme, l’envoyant rouler lourdement sur le sol.

« Misérables vermines !! Pensiez-vous pouvoir me retenir ?! Là où j’étais, j’étais un Roi ! Le Roi Croc !! »

De son vrai nom Waylon Jones, Croc était né à Gotham City, et avait été élevée par sa tante, dans le quartier difficile du Crown Point. Une éducation d’autant plus difficile que sa tante était une femme alcoolique, qui n’aimait pas son neveu, et qui n’avait pris son neveu sous son aile que pour toucher des allocations sociales, et avoir le droit à un logement social... Un logement social miteux, envahi par les termites, sous la coupe des gangs. Waylon était né avec une malformation de la peau, une malformation génitale. Des écailles poussaient sur son corps, jusqu’à ce qu’il ressemble à un monstre. Dans un remake moderne d’Elephant Man, il était devenu un phénomène de foire, avant de progressivement devenir un criminel, de plus en plus sauvage. Commençant par des vols de banque, il avait peu à peu versé dans la tuerie sanguinaire, dans le cannibalisme.

Croc ouvrit grand sa gueule vers l’un des agents... Quand Nathan le chargea. Il le chargea à l’épaule, le frappant sur le flanc, repoussant le monstre, qui s’affala lourdement sur le sol.

« Merde, t’es qui, toi ?!
 -  Le mâle dominant, mon pote !
 -  Va te faire mettre, tas de merde ! »

Killer Croc bondit vers Nathan, mais la Bête se déploya, et de multiples tentacules jaillirent de son corps, frappant le monstre de plein fouet, le repoussant sèchement. Dans un hurlement de rage, Killer Croc s’envola, et passa à travers un mur, atterrissant dans l’autre pièce.

L’un des agents, sonné, arriva dans le couloir, et avisa la présence d’Akina.

« Hey, vous ! Vous êtes qui ? »

L’homme qui avait atterri dans le bureau se mit alors à parler, en sortant des débris.

« Pas de panique, Stu’. Je l’ai vu venir avec Joyce. Vous savez manier une arme, Madame ? Vous êtes une civile, il faut vous évacuer... »

Stu’ regarda son collègue, légèrement surpris, et encore plus quand ce dernier tendit son pistolet de service vers la femme. Ce n’était pas conforme au protocole...

...Mais c’était une situation d’urgence, après tout.
« Modifié: jeudi 14 août 2014, 16:55:58 par Nathan Joyce »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 11 mercredi 13 août 2014, 11:09:17

« Mon insolent....quoi ?! » tiqua-t-elle en fronçant les sourcils. Son minois souffrait des affres de l'indignation. Elle n'avait pas l'habitude des vulgarités, malgré celles proféré au quotidien par son alcoolique de père et demeurait une jeune femme bien éduquée. Oh, il lui était arrivé de boire en soirée ou de consommer des substances illégales, mais ils n'étaient pas en soirée et Joyce n'était pas un de ces footballeurs vedettes de la faculté qui tentait de s’alpaguer toutes les minettes de la fête. Elle comptait d'ailleurs lui faire la leçon quand un agent passa à travers les vitres adjacentes, lui soutirant un sursaut effrayé.

« Oh mon Dieu ! » cria-t-elle, une main plaquée sur sa poitrine.

Elle se dépêcha à la suite de Nathan ; les yeux grands ouverts. Mais elle eût à peine le temps d'apercevoir Killer Croc, qu'elle recula d'un pas afin de vomir son souper . Le sang sur les murs, les entrailles et le cortège de chairs sanguinolentes avaient eu leur petit effet sur Miss Walker. Non pas qu'elle était sensible à la vue sang : mais ce carnage dépassait tout ce qu'elle avait pu expérimenter. Les voix de Joyce et du criminel étaient perçues lointaines et étouffées car ses oreilles bourdonnaient  tout comme sa vision se brouillait à intervalle régulier. Affolée, elle regagna le couloir, essuyant sa bouche à l'aide d'un coin de sa veste qu'elle finit par abandonner.

L'étudiante était en état de choc, réfléchissant à ce qu'elle allait advenir quand un agent remarqua sa présence.

«  - Vous....qui... ?
Stu....avec Joyce...manier une arme....civile...évacuer.... »

Elle reprit pied avec la réalité qu'une fois l'arme de service entre ses mains moites. Son minois pâle avait avisé les deux membres du S.H.I.E.L.D avec incompréhension. Et elle articula sèchement.

« Evacuer ?! EVACUER ?! Bon sang il existe une autre sortie que le parking ?! Il faut nous y mener, tout de suite !!! »

La colère venait de prendre le dessus sur la peur. La vue des agents, le massacre perpétré dans la pièce à côté : tout lui semblait désormais prétexte à la révolte. Comment ces incapables avaient-ils pu laisser un complexe si dangereux se désagréger ? Et avec elle dedans !

« Oui Madame...mais la mauvaise nouvelle étant qu'il faille descendre au dernier niveau, dans les prisons. De là se trouve un ascenseur qui monte directement sur le toit avec l'hélicoptère. »

« Non...non... » répliqua-t-elle tout en secouant la tête. Elle en serait incapable. Ca lui paraissait trop loin, trop dangereux. Stu l'agrippa par ses épaules dénudées et la força à le regarder dans les yeux avant de la secouer légèrement

« Nous n'avons PAS le choix ! Vous comprenez CA ? »

Walker s'empressa d'approuver du chef, trop heureuse qu'il la relâche enfin. Elle aurait aimé leur demander de retirer ses colsons, mais ils avaient déjà pris le chemin de l'ascenseur et Stu la traînait par le bras pour être certain qu'elle suivrait. C'était la procédure.

« A.attendez...et Joyce ?! »

« Il nous rejoindra, » affirma froidement le collègue de Stu' en descendant dans la cage.

« Non ! Joyce ! » cria-t-elle vers la pièce à des mètres de là, tétanisée. « Joyce ! »

Son dernier cri fut étouffé par le mouvement brusque de Stu qui la faisait descendre par l'échelle intégrée au mur. Elle n'eut pas la présence d'esprit de se servir de l'arme : parce qu'ils étaient humains, qu'ils cherchaient à l'aider d'un certain côté. Toutefois elle refusait de partir sans Nathan, car elle craignait pour lui. Une fois sur le toit de la cabine d'ascenseur, ils lui intimèrent de passer en première par la trappe ouverte, ce qu'elle exécuta à contre-coeur : essoufflée. Ils la suivirent dans la seconde, sauf Stu qui sectionna les câbles restant de deux tirs de beretta pour ensuite sauter dans l'appareil qui se mettait à dégringoler. Akina s'était plaquée contre une paroi, horrifiée par la vitesse de leur descente.

Le choc fut rude quand la machine atteignit le dernier niveau. Sa tête cogna violemment le métal au moment de l'atterrissage, occasionnant une plaie à sa tempe. Sonnée, Stu dut la porter avec l'aide de son collègue pour sortir de la cabine et gravir le peu de barreaux qui les séparaient de l'entrée du niveau. Une fois les battants béants de l'ascenseur franchis, ils déposèrent le corps de Walker à terre dans l'espoir de la réveiller de son inconscience.

« Bordel...il lui faut des soins. » constata Stu en palpant la plaie à la tempe. « Ca a l'air superficiel mais merde...il faut la réveiller. »

Et ils auraient volontiers procéder au réveil de la belle si un rire hystérique ne s'était pas fait entendre à l'autre bout  de la pièce de garde annonçant la présence imminente d'un dangereux prisonnier.

« J'ai une meilleure idée, laissez-moi la gonzesse et allez crever !!! »

Stu fut le premier à se redresser en pointant son arme vers l'obscurité des couloirs à plusieurs mètres de là.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 12 vendredi 15 août 2014, 02:00:50

LLOYD DAWKINS

« Ai… ‘Mal… ‘Dre… »

Depuis sa position, Lloyd Dawkins pesta en grinçant des dents. Ce maudit tsunami rendait les communications impossibles, et c’était évidemment ce jour-ci que des types en avaient profité pour infiltrer la base, et libérer tous les détenus. Lloyd ne se faisait pas d’illusions : ce n’était pas une simple coïncidence, ni un simple accident. Le tsunami avait surpris les services météorologiques, et la plupart de ses super-agents étaient dispersés à protéger la population civile. Il avait essayé de contacter Miss Marvel pour qu’elle revienne à la base, mais cette dernière était occupée en pleine mer, sur une petite île touristique au large. Supergirl, elle, flottait dans les airs, empêchant un avion d’exploser en plein vol. Et, ici, la base était en quarantaine, une procédure d’urgence pour empêcher les supers-criminels prisonniers à l’intérieur, en attendant leur transfert dans la prison de la Zone Négative, de se déplacer à l’extérieur. Malheureusement, la plupart des agents et membres du personnel étaient encore coincés à l’intérieur.

Lloyd se tenait dans la salle de contrôle de la base, éclairée par des diodes rouges, voyant devant lui de multiples terminaux montrant des nuages. Son attention se focalisait sur d’autres écrans, qui retransmettaient les images en direct filant de caméras incrustées dans les casques d’équipes de commandos s’avançant dans le complexe, afin de le reprendre, en neutralisant les ennemis, mais aussi en remettant le courant.

« Il y a quelque chose de pire, là-dessous, que ces détraqués... Quelqu’un qui a profité de la tempête pour s’infiltrer chez nous, et qui a bénéficié d’une complicité intérieure. Je ne vois aucune autre explication pour expliquer la violation de notre base. »

Toute la question était de savoir ce que cette personne voulait. Depuis quelques semaines, le SHIELD était entré en guerre contre l’un de ces vieux ennemis, l’HYDRA, une organisation criminelle terroriste qui cherchait à renverser le SHIELD, et à prendre le contrôle du monde. À chaque fois que l’HYDRA était vaincue, elle renaissait de ses cendres, justifiant pleinement son titre. Une tête coupée, et une autre cellule repoussait, ailleurs, autre part, avec des plans toujours plus tordus. Maintenant, ils pratiquaient le clonage... Et Dieu sait quoi d’autre. Lloyd était un simple agent du SWAT avant de rejoindre le SHIELD, et il ne s’était pas attendu à devoir affronter de tels ennemis, aussi puissants, et aussi bien organisés... Mais, dans un sens, c’était logique. Le SHIELD utilisait des jetpacks, des supers-agents, des Helicarriers, et des armes futuristes ressemblant aux blasters de Star Wars... S’ils avaient besoin d’un tel arsenal, c’est bien parce que leur ennemi n’avait rien à voir avec la classique petite frappe de la rue.

« Contrôle ! Nous venons de trouver le Docteur Snow... »

Lloyd vit sur l’un des écrans un commando se pencher vers le corps inanimé du Docteur Caitlin Snow, maintenant connu sous le nom de Killer Frost. Elle était neutralisée, mais il y avait plusieurs cadavres, ainsi que de multiples blessés.

« Ramenez-là rapidement ! »

Il fallait rapidement mettre en cellule tous ces dégénérés.



NATHAN JOYCE

Nathan passa à travers un mur, et s’écrasa sur un ordinateur. Sonné, il eut tout juste le temps de se redresser que Killer Croc le frappa à nouveau, l’envoyant au milieu de cette grande pièce remplie de petits bureaux séparés entre eux par de fines parois. Nathan rencontra un nouvel ordinateur, et Killer Croc lui sauta à la gorge.

« T’es costaud, gros tas de chewing-gum, mais tu peux… »

Le symbiote se défendit, et un énorme tentacule jaillit de l’abdomen de Nathan, repoussant le monstre qui s’écrasa contre le sol. Nathan se releva. La Bête annihilait la douleur, et il se sentit invincible... Mais ça ne l’avait pas empêché de ressentir l’odeur infecte de ce monstre d’égout. Il puait atrocement. Killer Croc se releva rapidement, et attrapa un bureau à proximité, le passant vers Nathan. Ce dernier l’évita en bondissant en l’air, laissant le bureau se fracasser sur le sol, et des fouets tentaculaires jaillirent de ses bras, formant comme des excroissances naturelles qui saillirent les joues du mutant, le fouettant douloureusement. Nathan courut ensuite vers lui, et l’envoya valser à travers un mur. Le monstre atterrit lourdement dans un couloir.

Nathan envoya un tentacule pour l’étrangler, mais la créature était résistante. En secouant la tête, Croc réussit à arracher ce dernier, et attrapa le bout qui pendait, renversant Nathan.

« Tu te débarrasseras pas de moi comme ça ! Je suis Killer Croc, saloperie de chewing-gum ! »

Nathan le vit foncer sur lui. Les deux s’entremêlèrent à nouveau... Et Croc planta ses dents pointus dans la chair de Nathan.

Même le symbiote ne put le protéger de la douleur qui irradia dans son corps à ce moment-là.



STU

Ce rire, cette voix... Stu savait à quoi cela faisait référence.

« Bordel, c’est lui ! Il est là !!
 -  Qui ça, lui ?!
 -  Kasady ! Le symbiote… Il a du le retrouver ! »

Cletus Kasady était un psychopathe redoutable. Un fou à lier qui avait tué sa grand-mère alors qu’il avait seulement six ans, la poussant dans l’escalier. Kasady avait été arrêté après avoir commis plus d’une dizaine de meurtres, et, en prison, était tombé sur Eddie Brock, un ancien journaliste connu pour être le porteur d’un symbiote extraterrestre, Venom. Venom avait donné naissance à un enfant, et cet enfant avait fusionné avec Cletus, donnant naissance au redoutable Carnage. Le SHIELD avait séparé le symbiote de Cletus, mais, visiblement, avec la coupure de courant, le symbiote s’était libéré, et avait retrouvé son hôte.

Le monstre bondit sur eux. Les tirs fusèrent, mais ils furent impuissants à venir à bout de ce monstre. Les griffes de Carnage frappèrent le visage de Stu, lui arrachant une joue, manquant le défigurer. Il s’affala lourdement sur le sol. Son collègue continua à faire feu, mais Carnage bondit sur lui, et le cisailla au niveau du ventre, ses deux mains griffues faisant couler le sang de l’agent en le frappant lourdement à hauteur du ventre.

« Ah, ma chérie, toi, t’es vraiment bien foutue ! Si toutes mes geôlières étaient aussi bien roulées que toi, je n’aurais jamais cherché à m’évader ! »

Carnage rigola à nouveau, se rapprochant de la femme, son symbiote créant un phallus à hauteur de son bassin.

Ses intentions semblaient relativement claires.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Akina Walker

Humain(e)

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 13 vendredi 15 août 2014, 23:51:58

« ...chérie... bien foutue....roulée....jamais....évadé... »

Ses paupières réagirent ensuite. Elles étaient si lourdes qu'Akina eut l'impression de soulever un rideau de fer. Sa tempe la faisait affreusement souffrir et quelques cheveux s'étaient mêlés au sang et à la sueur. Elle ne comprit son sort qu'au moment où elle aperçut Carnage peloter ses seins fermes. La journaliste n'osait plus bouger, figée par l'horreur de la scène. Au-dessus d'elle, il ne tarda pas à se lasser de pétrir sa poitrine et lui écarta sèchement les cuisses. Encore une fois, elle n'eût pas l'audace d'un mouvement brusque. Il n'avait pas l'air de remarquer son réveil prématuré.

Le Beretta, pensa-t-elle en écarquillant les yeux. Il va le voir. C'est ma seule chance.

« Tu vas être trop bonne. Ptetre même que je vais t'emmener avec moi, ah ouais... »


Les gestes d'Akina furent d'une vélocité sans pareil : de cette adresse qui vous touche lorsque votre vie est en danger, que vous vous sentez capable de soulever un camion si cela pouvait vous aider à rester vivant. Sitôt qu'il avait parlé, en ouvrant la bouche au-dessus d'elle, ses mains fines s'étaient emparées du neuf millimètres pour l'enfourner dans la gueule du super criminel. Appuyer sur la détente fut un jeu d'enfant, elle exécuta le mouvement  - profondément catastrophée au moment où elle reçut en plein visage du sang et des morceaux de cervelle. 


« - Aaaah ! » cria-t-elle en essayant de repousser le corps inerte de Carnage qui l'écrasait. Après plusieurs tentatives, elle parvint à le faire rouler sur le côté, ne chercha pas à comprendre s'il était réellement mort et se hâta de courir vers l'ascenseur par lequel ils étaient arrivés. Elle trébucha sur Stu' et sauta dans l’ascenseur. Les câbles étaient sectionnés et elle dut grimper hors de la cabine, déployant de nombreux efforts et autant d'adresse afin de ne pas risquer une nouvelle blessure. Elle était au niveau -8 et devait absolument remonter au -3, chez Joyce. Elle n'avait aucune volonté de parcourir les prisons seule, sans avoir la moindre idée de l'emplacement d'une sortie vers le toit.

Elle espérait qu'il ne soit pas trop tard. Entre deux échelons péniblement gravis, elle priait pour lui et retenait ses larmes, visiblement affectée.

Elle dépassa le niveau -7 où un panneau indiquait la présence de la salle de contrôle. Après quinze minutes et une presque chute, elle passa le niveau -5 qui abritait le complexe scientifique. Contrairement aux étages précédents, les battants de l'ascenseur y étaient lamentablement ouverts:encore gelés par la glace de Killer Frost. Elle fit une pause au -4,après trente longues minutes d'ascension, épuisée. Ses muscles trop sollicités tremblaient et elle sentait une crampe à sa cheville gauche. Malgré tout, elle serra les dents et poursuivit pour échouer au -3, dans ce couloir familier, essoufflée et en sueur.

« Joyce... » souffla-t-elle alors qu'elle reprenait son Beretta.

Au-dessus de sa tête, un seul néon grésillait encore, l'auréolant comme si elle eût été un ange moderne. Progressant à pas de loup, la respiration saccadée, elle fit soudainement irruption dans la pièce en brandissant son arme.

« Eloigne-toi....ELOIGNE-TOI! » cracha-t-elle en direction de Croc, furieuse devant la difficulté de Nathan à se sortir de là. « Sinon je te flingue ! »

« Et quoi ? Avec ce petit jouet tu crois me faire mal ? » railla le monstre. Toutefois, il avait relâché sa proie »et fixait maintenant Akina, menaçant.

« Tu veux parier ? » lâcha-t-elle, tout en reculant. « Viens m'attraper, monstre dégénéré ! »

Et elle se mit à courir pour retourner à l'ascenseur, le criminel sur les talons. L'orgueil de l'adversaire venait d'être défier et lorsqu'il vit que Walker n'avait plus d'issue, arrêtée par l'ouverture de la cage d'ascenseur ; il ricana fièrement. La belle déglutit au moment où il décida de charger comme un taureau qui verrait rouge. Il voulait l'écraser, la réduire en bouillie.

Mais elle sauta quand il atteint sa position. Déséquilibré, emporté par son propre poids et sa fureur aveugle, Killer Croc perdit l'équilibre au seuil de la cage avant de basculer dans le vide noir. L'étudiante, elle, s'était accrochée in extremis à un barreau de l'échelle intégrée au mur et dans un ultime effort, remonta lentement toussant. Cette fois-ci, les larmes coulaient en silence le long de ses joues. C'en était trop. Agenouillée dans le couloir, elle n'en pouvait plus. Malgré ces deux succès consécutifs, qui relevèrent davantage du miracle, elle avait envie de tout lâcher. 

Une minute plus tard, elle avait repris le chemin qui la mènerait à Nathan. Elle s'approcha de lui, les yeux grands ouverts et l'inquiétude lisible sur son visage exotique.

« Joyce ? »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Scoop [Akina Walker]

Réponse 14 dimanche 17 août 2014, 02:04:28

Nathan se débattait furieusement, et réussit à repousser Croc. Son épaule lui faisait un mal de chien, et la Bête était furieuse. Il frappa le monstre avec ses tentacules, et bondit sur lui, l’ayant renversé sur le sol... Mais Croc leva son pied, et repoussa Nathan, puis se darkredressa, et le frappa à nouveau. La Bête était une créature fonctionnant sur un mode de pensée préhistorique, primal et bestial. Concrètement, ceci revenait à dire qu’elle ne supportait pas l’échec, et qu’elle se croyait invincible. Dans sa tête, elle était en train de conquérir son droit pour coucher avec Akina, et voyait Killer Croc, non pas comme un dangereux psychopathe, mais comme un rival à neutraliser rapidement afin de prouver sa valeur à la femelle, et gagner son droit de la déflorer sèchement. La Bête chargea donc encore, aveuglée par sa rage, une fureur qui envahissait également les tripes de Nathan. Les tentacules jaillirent du symbiote, immobilisant le corps du monstre, comprimant ses membres, l’étranglant et serrant,  essayant de l’avaler... Mais la gueule édentée du monstre croqua à nouveau, et trancha une partie du symbiote. La chair nue de Nathan apparut alors, et Croc la racla avec ses dents, aspergeant sa gueule du sang chaud de Nathan, perçant son armure. Sonné, Nathan battit en arrière, et commença alors à reprendre le contrôle sur le monstre qui l’habitait.

La main de Killer Croc jaillit vers son champ de vision. Nathan l’esquiva en fléchissant les genoux, et frappa le psychopathe au ventre. Il réussit à le soulever du sol, et le monstre tomba sur le sol, à nouveau. En d’autres circonstances, Nathan aurait pu profiter de son avantage, mais la douleur se rappela à son torse, le retenant pendant quelques secondes. Le monstre en profita pour attaquer à nouveau, enchaînant les coups de poings et les coups de pieds, sa force herculéenne ébranlant la résistance du symbiote. Nathan se retrouva au sol, et sentit les mains du monstre l’agripper, le soulever, puis l’envoyer s’écraser contre un mur.

*Saloperie d’enfoiré...*

Les deux mains de Croc s’enroulèrent autour de son cou, et serrèrent aussi fort que possible, étouffant Nathan. À genoux sur le sol, l’homme n’en menait pas large, et, autour de lui, le symbiote balançait de multiples tentacules sur le corps de Killer Croc, comme des coups de fouet, mais qui faisaient rire l’immonde créature.

« Tu ne peux rien contre moi !! »

Il serrait de plus en plus, et la Bête commença à se retirer, dévoilant le visage de Nathan. Il soupirait, des points noirs dansant devant ses yeux, et vit le visage du monstre se rapprocher de plus en plus, afin de le manger... Il avait ouvert bien grand sa gueule, et Nathan sentit sur ses cheveux la salive immonde du monstre... Quand le symbiote le recouvrit à nouveau, et se transforma en une espèce de hérisson, jaillissant des tréfonds du corps de Nathan pour prendre Croc par surprise. Ses mains se retrouvèrent entaillées, et une crête pointue frappa ses lèvres, le repoussant. Nathan se releva alors... Mais se reçut une gifle monumentale, qui l’envoya s’écraser sur le sol.

« J’vais te buter, fils de pute ! »

Killer Croc allait se jeter sur lui quand Akina débarqua. Pour la Bête, ce fut la pire des humiliations. Dans son schéma préhistorique, c’était au mâle de protéger la femelle, pas à l’inverse. Furieuse, la Bête s’en prenait à Nathan, lui ordonnant de se relever, de neutraliser rapidement ce gus. Fort heureusement (ou pas), Killer Croc était aussi machiste que la Bête, et ne supporta rapidement pas qu’une pimbêche vienne le menacer. Rendu fou furieux par ce combat, il se précipita ver selle, la chargeant à la manière d’un rhinocéros bourré d’amphétamines.

Le monstre tomba dans le trou, comme le plus parfait des crétins, et s’écrasa dix étages plus bas, défonçant le sol. Akina, de son côté, réussit de justesse à sortir, car, en défonçant le sol, Croc fragilisa la structure des piliers de soutènement. L’ascenseur, en d’autres termes, se mit à tomber, la secousse traversant toute la cage, et désolidarisant les freins d’urgences. La cage d’ascenseur tomba comme une pierre, provoquant une myriade d’étincelles, et, alors que Croc se relevait lentement, elle s’écrasa violemment sur lui.

Quand Akina retourna voir Nathan, ce dernier avait repris son apparence normale, et entreprenait de se relever.

« Ça... Ça va. Merci de votre aide. Pour une journaliste, vous vous en sortez plutôt bien. »

La Bête frémissait, et Nathan comprit qu’ils n’étaient pas encore sortis d’affaire.

« Akina, vite, il faut...
 -  Mon amouuur !! »

Nathan vit une immonde créature débarquer, et déglutit en reconnaissant Carnage. Le monstre bondit sur Nathan, et planta ses griffes en lui, déchirant son torse, faisant couler son sang.

« Navré, mais c’est MA copine ! » s’exclama le fou furieux.

Nathan se mit à vomir du sang, et Carnage se releva, portent son regard vers la femme.

« Les femmes, quand elles ont des armes... Mais notre amour saura surmonter quelques petites disputes conjugales. Ce n’est pas de ta faute, on vit ans un monde où les femmes croient pouvoir nous supplanter en n’importe quelle circonstance... Et puis j’aime ça, moi,les femmes fatales. Ça me donne encore plus envie de les dresser ! »

Carnage se mit à nouveau à rire, un rire hystérique, puis tendit sa main vers la femme, envoyant une toile organique, un long tentacule qui attrapa la jambe d’Akina, la renversant. Il bondit ensuite sur elle, et posa sa main sur sa tête, se penchant. Une longue langue jaillit de sa bouche, venant lécher sa joue, et il serra un peu la tête de la femme.

« Tu croyais quoi, sale pétasse, hein ?! Qu’une simple balle viendrait à bout de MOI ?! Je suis CARNAGE, ma chérie ! C’est moi qui flingue les putes comme toi, pas l’inverse ! Gnéhéhéhéhé !! »

Il la relâcha, l’envoya heurter un mur. La balle avait manqué le tuer, mais le symbiote avait soigné Cletus. La balle, en réalité, avait traversé sa trachée, sans atteindre son cerveau, et le symbiote avait agi pour le soigner, avant de décider qu’il était temps de se venger de cette traînée. Tout autour de Carnage, des tentacules jaillirent, se transformant en sinistres instruments de torture : des hachoirs, des scalpels, des lames édentées. D’autres tentacules saisirent la femme, l’immobilisant aux poignets et aux chevilles, et la soulevèrent, écartant ses membres. Encore une fois, un phallus sortit du corps de Carnage, qui s’avança vers elle.

« She’s up all night to the sun… I’m up all night to get SOME… She’s up all night for good FUN… I’m up all night to get LUCKY…. Oh putain, j’adore cette musique, yeah !! Un peu de fun, ça te tente, baby? Tu préfères quoi ? Que je t’ »ouvre le ventre en deux et que je t’étrangle avec tout ce qui en ressortira ? Que je te viole avec ton aorte ? Que je mange un de tes muscles sous tes yeux ? Je suis ouvert à toutes les propositions, surtout les pires !! »

Un tentacule avec un scalpel se rapprocha de la joue de la femme, et commença à glisser lentement dessus, dessinant une traînée de sang.

« Ou alors, je pourrais élargir ton visage... J’aime bien quand mes copines me sourient... je t’aime, ma puce, tu le sais, ça ? Je n’allais pas te laisser entre les mains d’autres hommes, un bon amoureux doit savoir faire attention à ses poupées, surtout quand elles sont aussi bien roulées que toi, espèce de sale de pute de pétasse de merde de chiennasse ! Tu pensais vraiment me BUTER ? PUTAIN, mais t’as genre PÉTÉ UN CABLE, ma chérie, ou tu croyais sincèrement que t’étais dans un putain de parc d’attractions à me prendre pour une saloperie de clown de MERDE, SALOPE !! SALOPE !!! »

Les tentacules serrèrent douloureusement les membres de la femme, tirant dans chaque côté.

« Finalement, je vais t’écarteler... Ou t’écorcher. Ah, j’hésite, tu m’inspires TELLEMENT, baby ! Tu comprends... Je suis un artiste incompris, c’est terrible, toute cette... Toute cette créativité. Et... Et il faut que je pense à mon public, tu comprends ! Je me dois de leur offrir du neuf, car il n’y a rien de plus que les gens détestent que le réchauffé... Il leur faut du renouveau, constamment, de l’original. C’est ça l’art, mon cœur, offrir un spectacle qui soit à chaque fois différent que les autres... Alors, je compte sur toi, bébé, pour leur offrir un spectacle dont ils se souviendront, pour embellir leurs rêves, et qu’ils pensent à nous deux quand ils se coucheront le soir. »

Les tentacules se dressaient au-dessus du corps de la femme, comme autant de griffes mortelles et acérées, prêtes à longuement la torturer. S’il y avait encore le moindre doute sur la santé mentale de Kasady, il venait définitivement s’envoler. Ses griffes se rapprochaient, et Carnage se mit à rire à nouveau.

« We’re up all night to get lucky… All the fucking night, baby !
 -  Tu veux du fun? Viens voir par là ! »

La voix caverneuse de Nathan venait à nouveau de retentir, et quand Carnage tourna la tête, un énorme tentacule noir le frappa au ventre, le repoussant sèchement, l’envoyant traverser un mur, pour s’écraser lourdement sur le sol. Nathan s’avança vers Akina, mais Carnage, en rigolant comme un hystérique, s’était déjà darkredressé, et bondit vers son adversaire. Les deux symbiotes s’entremêlèrent violemment, tombant sur le sol.

« Chacun... Son...
 -  Crève !
 -  …Tour ! »

Nathan finit par le repousser, et Carnage alla s’écraser plus loin. La Bête se releva, et il reporta son regard vers Akina. Cette fois-ci, ce ne fut pas la Bête qui lui parla, mais le policier.

« Cette horreur craint le feu et les ultrasons. Vérifiez sur les agents blessés s’ils n’ont pas des grenades incendiaires, ou trouvez de quoi vous faire une torche. VITE !! »

Elle semblait en état de choc, mais ce n’était pas en restant plantée là qu’elle arriverait à se protéger de Carnage.

« HAHAHAHAHA !! hurlait ce dernier. J’ignore qui tu es, mais je sens en toi la fracture... Tu ne pourras jamais me battre, sale contrefaçon !! Tu refuses ton symbiote, tu refuses cette osmose... Et tu me piques ma copine ! C’est pas beau, ça ! Tu m’as pris pour un putain d’Africain polygame aux couilles atrophiées par la graisse et les gros culs ? C’est ma copine, elle est à MOI, et je la partage PAS !! »

Carnage bondit à nouveau. Il était rapide, et terriblement puissant.

Et il avait raison. Lui acceptait totalement d’être l’esclave de son symbiote, ce qui le rendait bien plus fort que Nathan.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :