Objectif : tu sors d'où, toi ? [Elia Nelyn]

On quitte enfin les grandes rues pour aller dans les ruelles étroites et sombres et on marche toutes les deux d'un pas normal afin d'avoir la paix et d'éviter que ce genre d'incident se reproduise comme ça on peut parler tranquille aussi ! Je  la regarde tout en marchant et j'écoute ses explications sur l'agent chargé du nettoyage des missions.  Comme ça les preuves disparaissent et tout est ok pour nous.

-Ah d'accord c'est vrai que c'est utile de pouvoir tout camouflé comme ça... ! 

Je marche dans les ruelles avec elle et je  réfléchis à quoi pourrais ressembler le bâtiment, mais elle me dit  des choses sur le QG au sujet du nom que c'est en fonction du monde qu'on lui donne. Un nom pas fixe, car tout le monde y met du sien pour faire de cet endroit un mystère !   

-Euh quand arriverons-nous la bas ?   

Demandais-je d'un pas lent  perdue dans mes pensées ! Ce n'est pas que je n'aime pas marchée, mais il ne faut pas que le voyage s'éternise non plus. Enfin moi je ne suis pas pressée j'ai tout mon temps, mais quand même il faut que je révise pour être tranquille sur le monde des humains avant que je ne sois découverte par d'autres personnes qu'elle.  Je dois vraiment faire attention a ce genre de détail si je veux avoir la paix.  Camouflé mes pouvoirs tout ça... Mais je n'ai pas de permis de conduire moi ! Donc pour ces missions ça va être compliqués si elles impliquent de conduire un véhicule, même si ça ne doit pas être bien difficile à piloté il faudrait qu'elle se fasse de faux papier histoire d'être tranquille avec les administratives du pays. 

-Ah... 

Je me contente de la suivre en consultant mon téléphone portable et je répond à mes messages  sur le chemin histoire de faire le ménage dans mon répertoire puis le range dans ma poche.  J'ai un téléphone noir classique cmme tout le monde, pas très luxueux non plus, mais efficace en cas de besoin.   

-C'est ce bâtiment  ? 

Demandais-je en regardant le bâtiment...  Cette petite marche à l'ombre des ruelles étaient fort sympathique, mai je commence à stresser en voyant qu'on arrive bientôt sur place. Je me demande si je passe pour une bonne fille ou une mauvaise fille après cet incident avec la voiture et je me tiens droite et tente de me calmer pour ne rien laisser paraitre, mais au fond de moi le stresse monte  et il n'y a pas beaucoup de monde dehors.      Ils  doivent tous êtres à l'intérieur du batiment.     

En effet, l’idée que chacun appelle le QG comme il veut contribue entre autres à entretenir un voile de mystère sur l’Agence, mais c’est surtout parce que les fondateurs n’étaient pas d’accord, de ce qu’on m’en a dit. Enfin ! Le résultat est là. Tout le monde est content et s’y retrouve, c’est l’essentiel.

-Euh quand arriverons-nous là-bas ?

Je regarde la rue dans laquelle nous sommes pour évaluer la distance qu’il nous reste à parcourir. Dur à dire puisque la nuit s’est installée depuis un petit moment déjà.

-Je dirais cinq minutes à ce rythme.

Le reste du chemin se fait en silence, chacune de nous deux étant plongée dans ses pensées. Puis nous arrivons. Le bâtiment ne se distingue pas vraiment des autres, ce qui est bien pratique pour que les curieux passent leur chemin. [à gauche sur l’image, en tenant compte du fait qu’il fait nuit]
De l’extérieur, aucune lumière ne filtre. Pourtant dès que nous entrons les grandes lampes un peu partout dans le hall nous permettent d’y voir comme en plein jour. Je me dirige immédiatement vers l’accueil.

-Bonsoir ! Est-ce qu’un patron est dans le coin ?

-Bonsoir. Non, le dernier est parti il y a une heure, pourquoi ?

Je soupire. Moi qui espérais faire ça rapidement… Il va falloir revenir demain, de toute façon, mais j’aurais quand même aimé pouvoir faire les choses le plus vite possible, ne serait-ce qu’à cause des cours d’Elia.

-Parce que Mademoiselle ici présente, dis-je en montrant la jeune fille à mes côtés, sera peut-être bientôt une collègue, et j’aurais aimé discuter avec un patron de certaines choses. Vous pouvez dire à M. Kaza de m’attendre pour demain soir ?

Mon interlocutrice hoche la tête et griffonne quelques mots sur un agenda. Je me tourne vers Elia avec un sourire gêné.

-Désolée, j’aurais voulu faire ça vite fait, mais on est arrivées trop tard. Tu viens avec moi demain soir ?

Nous allons arriver dans cinq minutes selon interlocutrice. J'acquise d'un signe de tête et je met les mains dans les poches pour me détendre un peu ! Cette posture me rassure aller savoir pourquoi, mais c'est un de mes tics gestuels : quand je met les mains dans les poches ça me détend. Nous arrivons sur une grande rue et je regarde le bâtiment avec des flèches comme motif et j'hausse un sourcil en rentrant en voyant la lumière qu'il y fait.

-Woaw ! Très joli coin dites moi. 

Je suis alors  Amata et on se dirige vers l'accueil et elle demande à voir un des Leader du groupe pour mon entretien surement, mais j'apprends vite de biens mauvaises choses.   Le dernier est parti il y a une heure et du coup nous voila plombée toutes les deux. J'affiche un sourire confus et a la fois frustrée de ne pas pouvoir la rejoindre tout de suite, mais je fais bonne figure.     

-Oui ça ne me dérange pas de revenir demain ne t'en fais pas... 

Je me tourne alors vers elle curieuse de la suite des évènements.     

-Comment puis-je te contacter pour te retrouvée demain du coup ? 

Demandais-je, car si je pars maintenant je serai perdue et je ne les retrouverai pas si facilement, car il fait nuit et je ne suis pas nyctalope.   De plus la nuit efface les repères de la journée alors esperer retrouver le chemin par la mémoire ce n'est même pas la peine d'essayer et le mieux reste encore de demander son numéros de téléphone à Amada pour qu'on puisse convenir d'un rendez vous


-Ah et je finis vers 16h30 cette fois....

C'est vrai que la c'était un peu court de finir aussi tard et d'être emmenée ensuite et puis il  ya eu cet accident qui nous à mises un peu en retard alors du coup la boite à fermée entre deux. Enfin le patron est parti surtout, mais quel fainéant celui-la ! Parfois je fini plus tard que lui ça voudrait dire ! Comme quoi la vie de lycée n'est pas simple à vivre. 

Mauvais point : le chef est parti. Bon point : on va pouvoir parler avec lui demain. Et comme Elia sera là ça raccourcira un peu les choses. Très bien ! On va peut-être réussir à boucler la paperasse en un temps record.

Elia me demande si je sais comment se recontacter demain. Est-ce qu’elle se paie ma tête ? Je l’ai trouvée sans mal aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi ce serait différent demain !

-Comme aujourd’hui : je viens te chercher à la fin de ton dernier cours.

-Ah et je finis vers 16h30 cette fois....

C’est noté. Voilà une info utile, qui me permettra de gagner cinq minutes que je ne passerai pas sur Internet à chercher. C’est donc avec un soulagement à peine dissimulé que je prends congé, raccompagnant Elia jusqu’à sa rue (pas sa maison, pour un minimum de confidentialité) avant de retourner chez moi.

-_-_-_-_-_-

Le lendemain, à exactement 16h30, je suis devant la salle où a lieu son dernier cours de la journée. Comment j’ai fait ? Une journée de boulot en tant que surveillante, tout simplement. Quand les élèves sortent, je me mets contre le mur pour ne pas les gêner. Puis, avisant ma future collègue qui arrive, je pose ma main sur son épaule en souriant.

-Salut ! Prête ?

Après avoir été raccompagnée dans une rue à côté de chez moi  je pus enfin aller m’allonger sur mon lit, car la journée fut riche en mouvement et en émotion. De plus j’ai peut-être un emploi et je vais tout faire pour le garder, mais il faut que je réfléchisse à ce foutu numéros parce que je ne l’ai toujours pas trouvé. Je vais alors manger paisiblement et faire ce que j’ai à faire puis dormir, car la journée sera longue demain. 

A 7h je me lève pour me préparer, car à 8h je dois partir en cours et je n’ai pas le temps de trainer ! Je vais alors me préparer dans la salle de  bain, puis prendre le petit déjeuner et préparer mon Bento pour ce midi, puis je le mets dans mon sac et je file en cours après avoir fait le reste de mon sac.   

Je bosse dur comme d’habitude pour ne pas passer comme une débile et plus les jours passent et plus j’accumule des connaissances sur ce monde, mais ce qui est sûr c’est que ce n’est pas en une semaine que je parviendrais à faire des miracles.  Mais je ne perds pas espoir et je bosse jusqu’à midi comme une chevronnée en attendant la pause déjeuner.   

Vu que le soleil est au rendez-vous je monte manger sur le toit comme d’habitude avec des camarades de classes en réfléchissant à ce foutu numéro que je vais pouvoir mettre sur ma carte. Mais pour l’instant j’en suis pas encore la alors je me contente de manger mon Bento et de retourner en cours en contemplant le soleil radieux haut dans le ciel. 

Vers la moitié de l’après-midi à 16h30 je range ma sacoche et je la ferme tranquillement et je sors alors dans le couloir, mais je sens qu’une main se pose sur mon épaule et je me tourne alors et vois Amata  me sourire et je le lui rends d’ailleurs.

-Oui je suis prête on y va ?

Dis-je avec beaucoup d’enthousiasme dans le son de ma voix. Puis on commence alors à marcher dans le couloir, mais vu que les élèves sont encore nombreux je ne vais pas parler de l’agence ici ce serait bien trop risqué ! Et je pourrai avoir pas mal d’ennuis cette fois et ça je n’en veux certainement pas alors je me contente de pousser la porte de l’escalier et je descends les marches avec elle pour arriver dans la cours du lycée. Je tourne la tête vers elle et  lui pause alors une question que tout lycéen pourrait poser donc pas de quoi s’inquiété. 

-On ira boire un verre après ça ? 

Dis-je en m’apprêtant  à franchir la porte du batiment de la cour qui permet de quitter l’établissement scolaire et me voilà sur le trottoir avec elle. 

Ce qui est pratique avec mon statut, c’est que je peux venir bosser au lycée uniquement quand ça m’arrange, en d’autres termes les jours où j’ai une mission qui concerne quelqu’un de Mishima. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir comment j’ai pu obtenir ce statut… Bref, on s’en fiche ! Je suis avec Elia, point. Le reste n’a pas grande importance pour l’instant.

Elle est prête, nickel. Nous commençons donc déjà par parcourir les couloirs du lycée, et ma camarade me pose une question.

-Si tu veux. Mais je ne sais pas si ce sera encore possible, avec un peu de malchance quand on sortira il sera déjà tard et tout sera fermé. Oh, au pire on fera ça une autre fois, si on peut pas aujourd’hui ! C’est pas les occasions qui manquent.

Cette fois-ci, rien ne se passe sur le trajet qui soit intéressant à raconter. Nous arrivons sans encombre au QG. Sitôt que j’ouvre la porte, la dame de l’accueil, la même qu’hier, me salue d’un signe de tête et pointe du doigt une porte entr’ouverte.

-Il vous attend là.

-D’accord, merci.

Je guide Elia vers ladite porte. Et derrière, c’est un gars comme ça qui nous accueille avec un large sourire. Un albinos de pratiquement deux mètres, maigre comme un clou, et qui a l’air d’avoir à peine 20 ans alors qu’il en a presque le double.

-Eh bien ! Tu avais à ce point envie de me voir que tu arrives avec autant d’avance ?

Il se moque de moi, et je lui réponds en tirant la langue avant de faire signe à Elia de s’assoir sur l’une des deux chaises de notre côté de la table.

-Non, c’est juste que j’avais envie de boucler ça rapidement pour aller boire un coup après. Je vous présente Elia Nelyn. Elia, voici M. Kaza, le…responsable du lien Terre-Terra.

Nous nous asseyons tous les deux à notre tour. Avec ce que j’ai dit pour le présenter, il a compris pourquoi je voulais lui parler, à lui et à personne d’autre. Il sourit plus largement.

-Eh bien Elia, ravi de faire ta connaissance. De ce qu’on m’en a dit, tu vas nous rejoindre. Merci de nous faire confiance, déjà.

Il s’interrompt un instant pour jouer avec un stylo pendant qu’il la dévisage, comme s’il essayait de voir à travers elle. Il fait souvent ça, c’est un peu flippant mais rien de bien méchant.

-Alors comme ça tu viens de Terra, toi aussi ? Bientôt il faudra qu’on mette une filiale là-bas ! Non, je plaisante, y a pas assez de gens de là-bas parmi nous, on n’a qu’Amata.

Amata semble plutôt favorable à ce que nous allions boire un verre un peu plus tard, mais qu'a cela ne tienne. Je connais un établissement ouvert tous les jours ! Comme cela nous pourrons aller boire un verre tranquillement après le boulot. Enfin boulot. L'inscription la.  Le voyage se passe sans encombre et on reprend le même chemin que la dernière fois, puis on rentre dans le bâtiment ou ce tien leurs QG et l'hôte nous fait signe.   

On rentre alors dans ce qui semble être un bureau privé et je vois un mec plutôt grand et élancé. Mais maigrichons comme pas possible.  Je les entends parler entre eux puis Amata me présente à elle.   

-Bonjour enchantée de faire vôtre connaissance M. Kaza  et de rien. 

Un détail me tracasse toute fois c'est que ce mec doit avoir une différence d'âge pas si énorme et pourtant c'est lui le PDG de la filière d'ici ?  Bah dit donc.  Je regarde Amata s'assoir et je m'assois sur une  chaise de libre également en la décalant légèrement pour que je puisse m'assoir tranquillement. Le gars dit-alors quelque chose qui me tape à l'oeuil. Visiblement il connait Terra aussi, mais je n'ai pas d'autres détails la dessus. 

-Je viens de Terra en effet. Je suis une esper, mais je me demande pourquoi j'ai un pouvoir aussi monstrueux. 

Dis-je en tentant de me décontracter un peu, car ça ce voit que je suis un peu nerveuse, car j'ai peur de dire des bêttises et je surveille mes mots comme pas possible. Ce qui n'est pas le cas de ma collègue, car visiblement elle le connait bien vu qu'elle a parler d'aller boire un coup devant lui  sans faire gaffe.   

-Nous sommes venus ici, car j'aurai aimée rejoindre l'agence.  Comment ça va se passer maintenant ?

Demandais-je avec une question on ne peut plus banale.  Va y avoir des test ? Ce genre de choses ? Cela ne m'étonnerait pas qu'on me mette en période d'essai pour savoir ce qui me correspond le mieux afin de mieux gêrer les ressources humaines, mais ça je comprend parfaitement. 

Nous y voilà. Le moment intéressant. Celui où Elia passe sa première « épreuve ». Oh, bien sûr que non, elle ne le sait pas ! Sinon ce ne serait pas une épreuve. En fait, le principe est très simple : elle va devoir convaincre Kaza de la prendre à l’essai. Et là, on va rire. Parce qu’à cause de ses origines, elle est automatiquement tombée sur le pire des trois patrons, d’une certaine façon. Mais ça, elle ne le sait pas non plus.

Déjà, elle perd des points en montrant sa nervosité. Mais notre interlocuteur n’en laisse rien paraître, il garde exactement la même attitude. Il fait un peu renard comme ça, fourbe et manipulateur derrière son grand sourire… Et pour le coup c’est pas entièrement faux.

-Nous sommes venues ici, car j'aurai aimé rejoindre l'agence. Comment ça va se passer maintenant ?

Elle commence plutôt bien au niveau des paroles. Rentrer directement dans le vif du sujet sans faire de détours inutiles, c’est bien, elle ne perd pas le nord.

-Eh bien, ça va se passer comme partout : y a de la paperasse à faire. Mais avant ça, j’ai envie de discuter un peu avec toi, ma grande.

Là, il est carrément flippant. Son sourire se déforme un peu, le faisant passer presque pour un pervers ou je ne sais quoi. Si Elia tourne la tête vers moi, elle verra que je me retiens de rire. Bon, en fait je pourrais très bien  ne pas le montrer, mais j’essaye de lui faire comprendre que ça ne sert à rien de stresser. En réalité il se paie sa tête pour voir comment elle réagit à des situations inattendues.

-Dis-moi, Elia… Tu fais quoi dans la vie, à part les cours ? Et utiliser ton pouvoir, que tu as d’ailleurs qualifié de « monstrueux », chose que j’aimerais bien comprendre.

La paperasse voila qui ne m'enchante pas, mais je suppose que comme toute administrative qui se respecte il faut bien fournir des documents à présenter pour finaliser l'inscription, mais bien évidemment  il  y a un test oral apparemment. Il dit qu'il veut me parler, mais vu le ton qu'il emploie il est clair qu'il veut en apprendre plus sur moi et me juger avant de me laisser signer les papiers. Après tout on engage pas  n'importe qui ici. Cela me paraissait trop simple. Je dois donc  veiller aux mots que j'utilise pour le convaincre de me prendre. C'est comme un entretien d'embauche. 

-D'accord pour les papiers c'est normal en même temps.  Ensuite si vous avez des questions je suis toute ouie. 

Dis-je en regardant Mr. Kaza qui  a un air un peu effrayant avec son sourire et il manque de me déstabiliser, mais je ne me laisse pas impressionnée pour autant. Je reste calme et sereine au fond de moi. Je dois ne laisser rien  paraitre, mais trop  après c'est mauvais ! Alors je me contente juste de le regarder avec un sourire en coin de lèvre.  Puis le voila qui reprend la parole ! Vas-y balance ta question j'ai des flammes dans les yeux et je suis parée.  Pour l'instant il ne s'agit la que de quelques phrases anodines.   

-Dans la vie je veux pouvoir voyager et aider les gens. Mais sans un minimum de connaissance de ce monde c'est  peine perdue alors je bosse jour et nuit pour pouvoir combler mes lacunes.  

 Je me détend alors un peu et je suis normale même si la hiérarchie veut que la simple recrue vouvoie le patron  je ne manque pas de respect envers lui et je continue de vouvoyer. 

-Eh bien voyez vous. Mon  pouvoir me permet de contrôler les vecteurs.   En gros je peux faire n'importe quoi avec ça et renvoyer tout type d'attaque  à mon assaillant. En fait  je peux prévoir la trajectoire d'une attaque et la renvoyer, puis je peux contrôler de ce fait l'air, le mouvement, l'arrêt,  l'électricité et  j'en passe. La liste serait trop longue.  Pour faire cour par exemple je ne sais pas si vous avez été mis au courant, mais la voiture au premier étage à été renvoyée par moi même si elle m'a foncée dessus et que c'était un accident.    

Cependant je ne lui dis pas que ça vient de ma capacité de calcul, car quand même je dois garder une part de mystère en moi. Je reprend alors mes explications.   

-Voila ce que je qualifie de pouvoir monstrueux.  Avez vous d'autres questions ?

 Il est évident que ce serait le cas, mais cela montre que  je pousse Mr.Kasa  à  s'interroger sur moi et donc j'attire mon intention afin de  m'afficher aux premières loges. Au moins ils peuvent voir que je sais parler sans difficulté et que je ne semble peu gênée par le fait que le type en face de moi soit un patron. 

Elle reprend vite le dessus, dites donc ! Bien, parfait même. Je vois à son regard qu’elle a compris le manège de Kaza et qu’elle a décidé de ne pas se faire avoir. Tant mieux, elle va récupérer les points perdus à cause de la nervosité.

-Dans la vie je veux pouvoir voyager et aider les gens. Mais sans un minimum de connaissance de ce monde c'est  peine perdue alors je bosse jour et nuit pour pouvoir combler mes lacunes.

C’est une réponse un peu détournée à la question, mais elle en dit plus que ce qui était attendu. Un point marqué. (non, il n’y a pas un nombre de points à atteindre, c’est juste façon de parler) Elle explique ensuite son pouvoir, avec plus de détails que quand elle me l’a expliqué à moi, parce que moi j’ai eu droit aux démonstrations. Je constate que M. Kaza est un peu impressionné par une telle puissance. Un point de plus.

-Je vois, je vois… Tu es une jeune fille pleine de surprise, Elia. Et puis ta magie… Non, je ne connais aucun mot assez fort pour dire à quel point c’est de la triche, alors je vais en inventer un ! Voilà, ton pouvoir, euh…eliasque, est tout simplement ignoble tellement il est génial.

Je sais d’expérience que le mot qu’il vient d’inventer va disparaître de la surface planétaire d’ici environ trente secondes. Sinon il faudrait rajouter un deuxième tome aux dictionnaires.

Il fouille alors dans un tiroir du meuble derrière lui et en sort un petit dossier. Il le fait glisser sur la table jusqu’à Elia, avec un stylo.

-Je te poserai d’autres questions quand tu auras signé ces papiers.

Oh oui, ce test-là… Héhéhé, on va bien rire, si elle le rate.


[HRP : Info importante ! Si Elia lit le papier avant de signer, elle ne signera pas parce qu'on se fout de sa geule.]

La situation se redresse largement en ma faveur et je suis beaucoup plus calme que tout à l'heure et je semble même m'enflammer par un brasier à l'intérieur de  moi et je pense qu'Amata l'a comprise vu qu'elle m'observe  depuis tout à l'heure et Mr Kaza est  surprit face à mon pouvoir et en invente même un nouveau mot, mais je pense qu'il ne restera pas longtemps ce mot. 

-Merci du compliment Mr Kaza. 

Dis-je en le voyant sortir des documents dans un dossier qu'il me tend alors pour que je les lises. Je regarde  le stylo qu'il me donne et j'ouvre le dossier pour attaquer la lecture de ce tas de paperasse. Le fait que je bosse jour et nuit se vérifie, car je lis relativement vite les feuilles du dossier et je m'arrête alors sur le contrat en question..  Je rapproche la feuille pour lire  tout son contenu et même les petits caractère et je fais alors les gros yeux...  C'est une plaisanterie ? 

-Euh, mais vos papiers la...  Quoi ? ? ? 

Dis-je en surlignant les passages et en lui rendant la feuille avec les endroits en questions. D'ailleurs je lui fait une petite démonstration la feuille reste rigide même en pleins vol et atterit pile en face de lui pour qu'il lise ce que j'ai souligner. Je croise les bras en demandant des explications poliment bien sur, mais je ne comprend vraiment pas pourquoi on me ferait signer ça. 

-Règle numéro 1  : toujours lire les contrats avant de signer...  On est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. 

Dis-je en lui rendant normalement le stylo. Je me demande ou sont les vrais documents, car celui qui signe ça serait dans l'embarras le plus complet. Heureusement que je lis toujours les papiers avant de les signer cela évite ce genre de situation embarrassante. A moins que ce soit un autre test pour vérifier si on est intelligent ou non en ce cas j'ai parfaitement réussie ce test.  Je lui est même surligner les endroits louches en pas beaucoup de temps. 

-Je préfère ne pas signer un contrat rempli de blasphème en tout genre.

Ce qu’il y a sur les documents que Kaza a demandé à Elia de signer ? Oh, trois fois rien… Juste quelques bêtises de ce genre :

"Je soussigné(e) .........................,

atteste être un peu idiot(e) parce que je ne prends pas le temps de lire ce qu'on me fait signer.
Je ne suis donc pas apte à travailler, il vaudrait mieux que je retourne à l'école, j'ai dû louper une année ou deux."

Le test de bon sens. On lit TOUJOURS un document à signer, même les toutes petites lignes à regarder au microscope. Et là, dans ces deux pages de pseudo-contrat, il y a une bonne moitié de conneries. Ma future collègue s’en rend vite compte et commence à surligner quelques passages avec le stylo, avant de faire voler la première feuille jusqu’à lui. Le patron a un sourire tellement large qu’on pourrait croire que son visage est littéralement coupé en deux.

-Règle numéro 1 : toujours lire les contrats avant de signer...  On est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise.

Là, il éclate de rire. Un point en plus pour Elia, qui ne se démonte pas et enchaîne en parlant de blasphème. Oui, bon, elle exagère un peu.

-Tu me plais bien, toi ! Bon, t’inquiète, c’était juste pour savoir si tu te servais de ta tête pour autre chose que les cours. Tiens, voilà le vrai contrat.

Il lui tend une feuille seule. Y figurent des banalités du genre secret professionnel, assurance tout risques, solidarité entre collègues, blablabla… Elia peut également y lire qu’elle ne pourra démissionner que sous la condition d’un autre contrat, afin de limiter les risques de divulgation d’informations à de mauvaises personnes. Pas d’entourloupe, cette fois, elle peut signer.

-Et maintenant, on passe à la partie amusante : déterminer tes capacités. Désolé ma grande, tu vas avoir un exam. Mais ce sera rapide, même le dernier des idiots peut le finir en cinq minutes.

Cette fois Mr Kaza éclate de rire et il m'éffraye un peu je dois avouée, mais je ne le montre pas, car il pourrait le prendre pour une offense et ça pourrait ruiner mes points. Même si il n'y a pas vraiment de barème il faut quand même faire bonne figure dans un entretien on a plus de chance après pour s'en sortir dans le travail !  Il me dit que c'était pour vérifier si je lisais les documents avant de les signer. Je crois que la réponse est claire.   

-Et bien oui je lis toujours avant de les signer c'est important !

Cette fois il me retend une feuille de son dossier, mais c'est le contrat en question et pas un contrat bidon ! Je prends quand même le temps de le lire, puis j'affiche un sourire et je sors un stylo de mon sac. Ma trousse est  noire et dedans il  y a tous mon matériel d'écriture. Ma signature ressemble a un "EN" gribouillé. En clair il s'agit la de mes initiales.  Il y a un test de capacité qu'il me dit mais bon quoi de plus normal ? 

-Tenez voici le document signer!

Je suis bien curieuse de voir la suite du test en question, mais un problème subsiste je n'ai toujours pas de lettre et de chiffre pouvant me désigner ! Peut-être que réfléchis pour rien et que c'est lui qui les choisit en fonction de notre nom et de notre prénom ? Je ne sais pas trop quoi pensée alors je préfère me concentrer sur le futur test ! Puis comme ça cela montre que je suis attentive et concentrée. Donc c'est un plus pour moi!

Dis-je en le faisant glisser à lui, puis je range mes affaires que j'ai sortie et je suis prête pour le test. apparemment rien de très compliqué selon lui, mais avec ce genre de personne il faut s'attendre à tout alors je me demande ce que ça peut-être comme test, mais qu'importe !   Il va me le dire très prochainement vu que c'est la dernière étape avant qu'Amata devienne ma collègue.  Après cela si je suis prise j'irai boire un verre avec elle.

-Que va être le dernier test ?   

Attention : aucune réponse n'a été postée dans ce fil depuis au moins 120 jours.
À moins que vous soyez sûr de vouloir réagir à ce message, veuillez penser plutôt à commencer un nouveau fil de discussion.

Hahaha...


Mais bien sûr qu’il est effrayant quand il rit comme ça, le patron ! Non mais sérieusement, quel être doué de bon sens le verrait comme ça sans avoir la trouille ? Même moi il me fait flipper, alors que j’ai l’habitude depuis le temps que j’ai affaire à lui, je sais à quoi m’attendre.

Sauf que, brusquement, sans préavis, instantanément même, il se calme et, posant ses coudes sur la table avec un air de conspirateur assez relatif, dit d’un ton grave, presque solennel :

- Pour faire simple, tu vas passer ton Bac d’informatique, ton Bac de sport et un test de mémoire. Dans ton cas, je vais rajouter un ou deux détails dans le barème du test de sport. Ce n’est rien de bien méchant, c’est juste lié à ton pouvoir.

Un triple examen. Pour savoir quelles sont ses compétences les plus développées et où il vaut mieux la placer pour les optimiser. Mais bon, c’est pas bien compliqué, c’est juste trois pauvres tests. Ah, quoique le test physique peut être assez hard quand on n’est pas sportif.

-Si tu as des questions très chère, je t’enjoins à les poser maintenant, parce qu’après tu devras gratter du papier. Enfin, virtuellement, ça se fait sur ordi en vrai. Des PC, pas les Macs de chez la Pomme Pourrie.

-… Je vous laisse un instant, nous avons un cas 333.

-Oh, mais bien sûr. Ne sois pas trop sévère avec lui.

Je me lève et quitte la pièce. Le cas 333, c’est un de mes préférés : un débutant qui ne sait pas écouter aux portes discrètement. C’est le seul moment où l’espionnage est réprimandé. Si Elia demande des explications M. Kaza se fera une joie de les lui donner, il adore se moquer des débutants.

Mr kaza affiche un large sourire qui lui fend le visage en deux parties distinctes, mais toutefois ce n'est pas ça qui va m'effrayer pour autant ! Je me contente donc de regarder le patron d'un calme paisible et celui-ci redevient on ne peut plus sérieux comme ça du jour au lendemain. Le calme plat. Il m'explique alors que je vais passer une série de test à l'écrit et physique probablement pour tester mon pouvoir et jusqu’où il peut aller.  Je n'ai pas vraiment de limite de pouvoir vis à vis de celui-ci et je me contente de répondre en faisant oui de la tête.  

-Comme il vous plaira.

Un triple examen ne m'effraie pas le moins du monde et je regarde monsieur kaza plutôt confiante même si j'espère que le test en lui même ne sera pas un truc niveau bac de Seikusu ! Le voila qui me demande si j'ai des questions et il me dit que ça se fait sur ordinateur ? Une chance que je viens de Terra, car la ville de Tekhos est bien plus qu'un simple ordinateur pour les humains. C'est tout une ville futuriste qui s'ouvre à nous.  

-Un test informatique ? Très bien.  Je suis prête et je ne pense pas avoir de question à vous poser.  

Dis-je en regardant Amata  partir du bureau me laissant seule avec le grand monsieur !  Un cas 333 !? C'est quoi ? ça se mange ? Que signifie le cas 333 ? Pourquoi pas un cas 222 ou 666 ?  Bien que ça ferait un peu satanique.  J'hausse mes épaules en tournant le souci dans tous les sens je ne vois guère de solution alors je demande ce que c'est le cas 333.  

-Excusez moi, mais quel est le cas 333 ?

Dis-je en le suivant, car il n'y a pas d'ordinateur dans cette pièce et je pense qu'on va les faire dans une salle plus adapté que le simple bureau de la direction. Je me dirige tranquillement dans le couloir en compagnie de monsieur Kaza.  Apparemment c'est une des personnes qui a fait une bourde. Puis qu'il dit de ne pas être trop sévère avec lui.  

-C'est quelqu'un qui a déconné avec le règlement ? Ou quelque chose comme ça ?  Puisque vous avez dit à Amata de ne pas être trop sévère...  

Avec une simple analyse des informations qu'on me donne j'ai à peu près comprise ce que c'était, mais je ne pouvais clairement identifier le sujet du cas  333.  J'attends donc la réponse du directeur tout en le suivant pour aller dans la salle ou se déroulerait probablement mes épreuves.