Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Conjuration [PV]

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Salomée

Créature

Conjuration [PV]

mardi 22 juillet 2014, 16:55:00

Forteresse abandonnée, landes dévastées, Terra.

   Assises autour d'un copieux dîner, Salomée, Fiona et Rose mangeaient en silence. Le son des couverts s'entrechoquant résonnait en écho dans l'immense salle de réception aux tapisseries déchirées. Rose avait cuisiné du poisson – fait assez rare pour être noté, car elle considérait qu'un repas maigre par semaine suffirait à les maintenir en excellente forme. Les lubies de la vieillarde ne souffraient d'aucune limite.

« Et si nous nous décidions à récupérer le Malum. » lança Fiona en repoussant sèchement son assiette. Agée d'une quarantaine d'années, elle en paraissait dix de moins et conservait une beauté pâle rehaussée par la blondeur de sa courte chevelure.

« Que dis-tu ma fille ? Le Malum est sur Terre, quelque part. Serait-ce bien prudent ? Depuis la chasse qu'on mena contre nous là-bas, je rechigne à y envoyer les nôtres. » répliqua Rose alors qu'elle servait généreusement une louche de sauce froide à Salomée.

« Nous pourrions y envoyer la plus puissante d'entre nous. » minauda la toute blonde, clignant des yeux en direction de la jeune sorcière. « Sans parler qu'il serait temps de refonder notre communauté sur Terre. Toby n'attend que notre retour après tout. Et il m'a confié qu'il y avait un homme parfait....pour nous aider à récupérer le Malum. »

   Salomée savait peu de chose sur ledit Malum. Nonobstant qu'elle venait d'être agacée par les palabres de Fiona, ses connaissances sur l'artefact du Mal s'avéraient bien limitées. Il paraissait que leurs sœurs terriennes auraient tenté, voilà trois siècles, d'apporter le règne de la Bête pour s'arroger le pouvoir aux Amériques. Souhaitant semer mort et désolation, elles seraient entrées en possession du fameux Malum : la condition sine qua non qu'exigeait cette sordide ambition. Les puritains avaient hélas tôt fait de les vaincre, traquant sans relâche et faisant preuve d'une témérité exemplaire. Beaucoup d'entre elles avaient terminé leur existence pendue ou noyée. Rose en connaissait davantage, elle avait vécu à Salem et en était la seule rescapée.

   Autre fait qui éveillait la méfiance de l'ensorceleuse : Toby. Il gardait les portes maudites. Rose l'avait invoqué afin de posséder d'innocentes âmes et de marquer au sein de leur demeure d'obscurs passages entre la Terre et Terra. Il n'avait aucune apparence connue, mais bénéficiait d'une force et d'une noirceur d'esprit sans égale. Un vif échange entre Fiona et la matriarche l'arracha de ses pensées incertaines :

« Le descendant de John Alden. Toby l'a retrouvé. Il loue une chambre en ce moment même dans une pension ayant appartenu à....enfin, tu sais. » insista sinistrement Fiona. « Il s'appellerait James Howlett. Envoyons Salomée. La porte est encore ouverte là-bas.»

   Rose cessa immédiatement de protester. John Alden était le principal protagoniste du fiasco de Salem. Il avait chassé et mis à mort bon nombre de maléficiennes. Éradiquer ce qu'il restait de son sang, même le plus lointain, tout en recouvrant le Malum: voilà une offre qu'elle ne pouvait pas refuser.

« Autre chose. » poursuivit-elle « Salomée pourrait rester un moment sur Terre pour refonder une communauté. Après tout, quand Terra aura été bouffée par les armées des uns et des autres, où nous réfugierions-nous ? »

La cause semblait acquise.    

   La concernée n'eut pas voix au chapitre. On lui imposa de se plier au rituel dit « Du Passage ». Une fois le repas terminé, elles étaient montées dans sa chambre. L'une avait tracé un triangle au sol à l'aide d'un large pinceau trempé dans du sang de chèvre. L'autre avait préparé des cierges pourpres à l'extrémité des trois branches. La cadette, silencieuse et amère, se chargeait de placer sur le pictogramme un grand miroir noir : allégorie d'une porte abyssale sans destination pour le moment. Bien sûr, elle tenta de protester, d'amener le débat en espérant qu'elles reverraient ce plan bancal. Tout au long de la cérémonie, placée au bout du symbole, elle tremblait d'impuissance mais prononçait les paroles rituelles avec obédience.

   Un vent glacial traversait les ruines de la forteresse, hurlant sa puissance, soulevant les larges tentures aux fenêtres et les chevelures féminines. L'ambiance lugubre demeura pendant qu'à l'unisson, elles invoquaient un maléfice ancestral. Un grognement rauque parvint à l'oreille de Salomée. Toby était parmi elles et rôdait sournoisement. Son souffle froid parcourait sa nuque blanche. Sous les yeux indifférents de ses pairs, la sorcière fut projetée au centre, sur la glace opaque que son corps brisa en milliers de morceaux.


Auberge d'Aokigahara, 15km de Seikusu, Japon.


   Elle échoua en pleine nuit d'un placard de cuisine à la pension d'Aokigahara, à l'écart de la fourmilière qu'était Seikusu. C'était une petite exploitation familiale dont la clef se remettait de génération en génération. Le drame avait frappé l'établissement lorsqu'un triste événement – d'aucun dirait de possession, avait mis fin aux jours de l'unique héritière. Aujourd'hui, un couple d'américains avaient racheté le commerce mais la porte maudite demeurait.

Un cuistot s'émerveilla de l'apparition soudaine, cillant à plusieurs reprise pour être certain qu'il ne rêvait pas cette demoiselle émergée vivement d'un cagibi en courte nuisette blanche.

« Ahm...Madame ? Vous...vous ne pouvez pas être ici, c'est réservé aux employés. » prévint-il en bredouillant.

« Je suis navrée, » feignit-elle dans un sourire désolé, l'air angélique. « Je...je me suis perdue. Pourriez-vous me ramener à ma chambre ? »

Béat, l'employé s'exécuta rapidement. Il escorta la belle devant une chambre quelconque, choisie au hasard par la sorcière. Après s’être débarrassée du cuisinier, elle déverrouilla la porte d'un simple tour de télékinésie et s'engouffra à l'intérieur. La nuit avait entamé son cycle éphémère et elle s'étendit sur le lit, les yeux rivés au plafond. Bien qu'elle ne le connaissait pas, ni ne l'avait rencontré, Salomée songeait à celui que l'on nommait James Howlett. Ses paupières se fermèrent progressivement tandis qu'elle sondait l'auberge et ses occupants. Son corps léger se souleva bientôt à plusieurs dizaines de centimètres au-dessus de sa couche et elle se cambra soudainement, l’œil  averti et grand ouvert.

« James... » soupira-t-elle avec délicatesse.

Il devait dormir après une errance particulièrement éreintante. Lui, l'homme qu'elle présageait sans foyer ni attaches : le destin jeté en pâture sur les routes. En parfaite enchanteresse, elle communia leur rêve à l'aide du Concilium, traversant les pensées du mutant endormi. Ils étaient deux, au milieu d'une forêt, allongés au sein des feuillages d'automne. Salomée le chevauchait indécemment en murmurant son nom entre les baisers qu'elle lui offrait généreusement. Puis le songe devint torride, dévêtant cette inconnue à la sombre chevelure et au regard de cristal. Durant cet ébat onirique, elle le griffa au torse. Une blessure légère qu'il retrouverait le lendemain à son réveil, marquant sa chair à vif. Sa mémoire gardera les bribes essentielles de ses rêves violés par l'intrusion de la charmante sorcière.

   Au petit matin, vêtue d'un peignoir de soie rouge offert à la clientèle, elle se rendit à la salle où étaient servis les petits déjeuners. La taille élégamment cintrée par une ceinture en velours, Salomée s'installa à une table disponible : la seule à vraie dire. Les jambes croisées, le dos droit, elle scrutait les hôtes de cette pension qui savouraient un réveil précoce. Si James Howlett était présent, ou se présenterait éventuellement, il saurait la reconnaître sans encombre : l'esprit encore frappé de son image.
« Modifié: mardi 22 juillet 2014, 17:01:50 par Salomée »

James Howlett

E.S.P.er

Re : Conjuration [PV]

Réponse 1 jeudi 24 juillet 2014, 15:20:50

Logan leva son fusil, bloquant la crosse dans le creux de son épaule droite et tira. La déflagration résonna un long moment dans la forêt boréale canadienne, mais l'orignal s'était évanouit entre deux s'était évanoui entre deux congères. Pestant contre la rouerie de l'animal, Logan reprit sa traque, enfonçant prudemment ses bottes fourrées dans la neige traître ; le mutant ne tenait pas à chuter dans quelque crevasse. Traversant à gué une rivière presque gelée, le mutant aperçu l'animal en amont, perché sur un rocher, qui le narguait, agitant ses bois immenses de gauche à droite. Une nouvelle fois, Logan arma, et pressa la détente ; en vain, la balle semblait traverser l'enveloppe corporelle de l'animal sans le blesser. L'orignal se déroba à nouveau, empruntant un chemin naturel à travers les roches ; la neige devenait plus compacte, moins glissante, et Logan put accélérer sensiblement la cadence. Le terrain s'aplanissait à mesure qu'il avançait, alors que l'environnement se modifiait ; les arbres retrouvaient leurs ramure, la neige fondait à vue d’œil et les couleurs chatoyantes de l'automne se substituaient à la blancheur immaculée de l'hiver. Enfin, les pas de James le menèrent à une clairière ensoleillée, au milieu de laquelle trônait le bel animal, assoupi, offrant sa croupe à la caresses des rayons du soleil de l'après-midi. En tapinois, Logan contourna sa proie ; il était nu à présent, et ses pieds foulaient l'herbe tiède sans produire le moindre bruit. Quant à son fusil, il s'était évaporé. Néanmoins, un pas maladroit fit crisser un tapis de feuilles sèche et aussitôt, l'orignal redressa l'encolure, jaugeant le chasseur de ses fières iris dorées. Les griffes de Wolverine jaillirent de ses poings, et le mutant se jeta sur son adversaire, afin de le dépecer. Néanmoins, alors qu'il s’apprêtait à lui trancher la gorge, c'est le corps offert d'une langoureuse jeune femme qu'il découvrit, le corps pâle et gracile, les seins gorgés d'envie. Et l'accouplement débuta.

« WOW ! »

Logan se redressa brusquement sur son séant, en nage, et repoussa des draps trempés de sueur. Il était seul dans sa chambre, et les premiers rayons de soleil s'infiltraient à travers les volets de bois vernis. « Qu'est-ce que c'était que ça... » Levant un sourcil en observant sa conséquente érection, Logan écarquilla les yeux ; sur son torse, trois plaies superficielles desquelles perlaient encore l'hémoglobine. D'un regard, le mutant embrassa l'ensemble de la pièce, désespérément vide. L'homme se leva, et quitta sa couche pour aller ouvrir largement la fenêtre de sa chambre. La blessure de son torse ne semblait pas vouloir se refermer ; bien au contraire, elle l'élançait légèrement. Logan fit la moue, perplexe, et enfila rapidement l'unique kimono qui figurait dans l'armoire de sa chambre ; il était mort de faim, et cet inexplicable incident attendrait qu'il ait le ventre plein avant d'être résolu. Chaussant ses getas, Logan fit coulisser la porte de la pièce, et emprunta le couloir pour se diriger vers la salle commune, saluant un jeune aide-cuisinier, dont les cernes prononcés indiquaient qu'il avait bien peu dormi.

Il y avait une dizaine de jours que Logan créchait dans ce petit coin de paradis, c'est à dire depuis qu'il avait décidé de mettre en pause ses relations avec le SHIELD, et notamment avec Rachel Hawkes. Les événements de ces dernières semaines avaient été perturbants à de nombreux égard et l'homme s'accordait une retraite bien méritée. Son pager, jeté au fond de son sac de voyage avait bien vibré une ou deux fois, mais il n'avait pas daigné répondre ; si le SHIELD souhaitait vraiment le retrouver, cela aurait déjà été fait, et il s’attendait à voir un jour ou l'autre débarquer une demi-douzaine d'agents en combinaison moulante dans sa chambre.

L'ancienne pension familiale s'étaient modernisée, et elle accueillait à présent quelques touristes, mais la majeure partie de la clientèle étaient composée d'anciens habitués dont l'âge moyen dépassait la cinquantaine d'année, aussi la charmante brunette qui occupait une des tables du fond attira immédiatement son regard, d'autant plus qu'il lui sembla qu'elle l’observait. Feignant l'indifférence, le mutant aborda l'hôtesse, qui distribuait çà et là cafés et viennoiseries occidentales. « J'aimerais avoir un bol de café moulu. Et n'importe quoi de vraiment consistant. ». A ces mots, Logan s'éloigna, à la recherche d'une place assise. S'inviter à la table de l'inconnue lui avait bien traversé l'esprit, mais il lui fallait  réfléchir posément à inefficacité de son facteur auto guérissant, et arrêter de penser avec sa queue. Néanmoins, lorsqu'il releva la tête, c'est les yeux bleus de la jeune femme qu'il croisa ; ses pas l'avait mené jusqu'en face d'elle, alors qu'il pensait avoir pris la direction opposée. Fronçant les sourcils, l'homme lui adressa un salut du chef, accompagné d'un sourire forcé, mais ne put se résoudre à tourner les talons ; quelque chose l'en empêcha.

« Hey heu... Je vais m'asseoir ici, si tu veux bien », lança-il, pour briser la glace. « Y'a pas beaucoup de place ailleurs. » Joignant le geste à la parole, le mutant extirpa sa pipe en acajou de la poche intérieure de son Kimono, ainsi qu'une belle tabatière vernie, ornée de fleurs de lotus.

L'homme s'efforçait de bourrer sa pipe, mais inlassablement, il en revenait à lever les yeux vers le visage de porcelaine de l'inconnue ; elle était belle, assurément, mais davantage que du désir, le mutant ressentait à son égard une sorte de fascination inexplicable, qui tenait ses instincts primaires en respect.

« Je m'appelle James, mais tu peux m'appeler Logan », reprit-il, d'une voix légèrement altérée. « Il me semble que nous nous sommes déjà croisés quelque part ». A ces mots, sa blessure l'élança, et le mutant porta instinctivement sa main à sa poitrine, la glissant sous le tissu de son Kimono. L'hôtesse, un plateau argenté chargé de victuailles à la main déposa sur la nappe le café demandé par Logan, ainsi qu'une large portion de bœuf grillé accompagné d'une soupe miso. Sans attendre son reste, Logan se saisit des baguettes en bois, et enfourna plusieurs morceau de viandes saignante dans sa bouches, les déchiquetant de ses canines acérées, les broyant de ses molaires. 

Salomée

Créature

Re : Conjuration [PV]

Réponse 2 mardi 29 juillet 2014, 09:58:17

Peu habituée aux coutumes terriennes, Salomée avait hésité lorsque l'hôtesse lui présenta la carte du petit-déjeuner. Elle exigea des explications sur les boissons et opta pour un thé au jasmin qu'elle souhaita agrémenter d'un plateau de fruits. La chaude saison était précoce cette année et la pluie ne faisait qu'accroître la sensation de chaleur poisseuse. Elle privilégiait en conséquence des aliments frais, sucrés et juteux.

Sa victime tardait à faire son apparition mais la sorcière était patiente. Esseulée à sa table, elle fut l'objet de nombreux regards : certains curieux, d'autres admiratifs. Elle s'était mise à touiller le sucre noyé dans l'infusion au moment où elle remarqua l'entrée de James Howlett. Ses grandes prunelles azurées avaient longuement décrit les traits physiques du mâle, s'arrogeant la coupe des muscles qu'épousait le léger tissu du kimono. Ce fut avec un sourire délicat qu'elle constata la beauté brute du mutant. Pis encore, elle le sentait d'un mental aussi dur que son corps d'apollon et s'était décidée à user du Concilium pour injecter dans son esprit l'idée de partager sa tablée. Une fois que leurs yeux s'étaient croisés, le charme avait fini d'opérer. L'ensorceleuse ne comptait pas lui offrir l'opportunité de fuir.

Elle répondit au salut par un sourire radieux et un hochement de tête qui précéda ses paroles :

« Je t'en prie, James. »

De sa voix mélodieuse, elle insista sur le prénom James – à comprendre qu'elle ne voulait pas l'appeler autrement. Ses doigts fins dérobèrent un raisin et elle pressa le fruit contre ses lèvres vermeilles, battant des cils vers lui. Quant à la question, elle n'y donna pas suite immédiatement. Ses iris chatoyantes continuaient leur investigation tandis qu'elle se mit à savourer sa friandise. A l'opposé de la viande qui périssait sous les crocs de l'homme, elle réservait à la pulpe de son fruit une morte plus lente et douce.

« Peut-être...que nous nous sommes rencontrés au cours d'une partie de chasse. C'est un sport qui me plaît.»

Sous la table, son pied avait déjà filé contre la jambe de son interlocuteur afin d'y appliquer une caresse fugace et légère. Elle trempa le bout de son index dans son breuvage avant de le porter à sa bouche. Une manière comme une autre, somme toute, de boire son thé.

« Je pourrais...soigner ta blessure. » souffla-t-elle innocemment, son doigt ayant quitté le confort de ses lippes brûlantes. « Je suis... »

Elle passa en revue tous les métiers en lien avec la santé que les terriens pratiquaient. Elle opta pour le plus simple, celui qui soulèverait le moins d'interrogation. Le Malum devait être récupéré sans heurts, ni accroches. Du moins, la concernant. La force  qui semblait émaner de James ferait l'affaire pour forcer tous les obstacles contrariant.

« Infirmière. » acheva-t-elle, sans s'expliquer sur le fait qu'une infirmière au physique occidental se retrouve un beau matin à l'auberge Aokigahara pour lui parler de chasse. L'incohérence trahissait son mensonge, mais elle ne perdrait pas de temps à rattraper cette maladresse. Il devait la croire, ses pouvoirs d'enchanteresse s'en assureraient. Elle mettait d'ailleurs l'emphase sur ses charmes : légèrement penchée sur la table, son décolleté baillait en découvrant le relief de sa poitrine.  Et si cela ne suffisait pas, il pouvait sentir contre ses cuisses, des mains entreprenantes et verrait en penchant la tête, Salomée agenouillée sous la table qui léchait avec application son entre-jambe sans le quitter du regard. Ce serait une vision rien de plus, car la belle n'aurait pas quitté sa place d'un iota. Une hallucination à la saveur pourtant réelle.

La mission allait s'avérer plus que facile, pensait-elle en croisant lentement ses jambes, un coude paresseusement échoué contre le dossier de sa chaise. Son pied balançait au rythme de son impatience. Plus vite elle aurait mis la main sur l'objet convoité, plus vite elle rentrerait sur Terra. La Terre n'était assurément pas son élément de prédilection et si ce n'étaient ses pouvoirs, elle finirait écrasée par ses codes et les coutumes pratiquées. Néanmoins, tant qu'elle garderait la maîtrise de ses capacités, James ne risquerait pas de lui échapper. Et si elle devait user de la force, elle le ferait assurément.

« Tout va bien ? » Elle le devinerait sûrement troublé par l'apparition érotique, ou évoquerait simplement sa blessure dans la question. Une blessure dont elle savait tout puisqu'elle l'avait infligé avec passion durant leur rêve lié. Elle pouvait encore sentir la chair du mutant emportée sous ses ongles vernis. Au souvenir, elle passa le bout de sa langue contre ses lèvres pulpeuse pour soutenir un énième geste de provocation. En tout cas, elle pouvait conclure qu'il avait un appétit surhumain à le voir dévorer sa collation matinale, et en contradiction elle usait de son physique voluptueux, de ses airs angéliques et de sa voix mielleuse à laquelle, il était parfois difficile de résister.


James Howlett

E.S.P.er

Re : Conjuration [PV]

Réponse 3 vendredi 01 août 2014, 17:12:07

Les incisives du mutant déchiraient avec facilité la chair tendre et grillée, alors qu'il savourait le goût du sang tièdes sur ses papilles. Si Logan était parvenu au prix de longues années d'efforts incessants à se rendre fréquentable, le moment du repas démontrait avec acuité qu'il restait au fond de lui, une dangereuse créature carnivore. A son exact opposé, son interlocutrice se repaissait, avec une élégance indiscutable de simples fruits. L'observant avec un mélange de curiosité et d'amusement, Logan avait un mal fou à faire dévier son regard bleu acier des lèvres légèrement entrouvertes de l'inconnue. Le contact qu'elle initia l'électrisa, et l'homme se redressa, un sourire chaleureux s'épanouissant sur son visage. Dans sa grande bonté, la jeune femme le gratifiait de sa tendresse. Logan cligna des yeux à de multiples reprise, et se mordit la lèvre jusqu'au sang ; quelque chose ne tournait pas rond.

« Je... n'ai pas l'habitude de chasser accompagné. Ce devait-être autre chose. Ou alors peut-être vous confonds-je avec quelqu'un d'autre ».

La déférence avec laquelle il s'adressait à ce qu'il identifiait comme une petite bêcheuse le surprenait, aucune de ses habituelles répliques sarcastiques ne parvenait à franchir ses lèvres et il ne pouvait rien faire d'autre, à sa grande surprise, que de lui répondre avec l'empressement d'un adolescent timide. Petite salope fut la première chose qui lui vint en tête lorsque son index navigua de sa tasse de thé vers ses lèvres vermeilles, mais une sensation de chaleur envahit immédiatement son bas ventre. Comment pouvait-il traiter avec autant de légèreté une créature aussi merveilleuse et adorable que la belle inconnue ?

« Ouais je...Me suis réveillé avec une plaie sur le torse dont j'ignore la provenance et...Elle ne semble pas vouloir guérir. Si vous pourriez y jeter un coup d'oeil... ».

Parler indirectement de son pouvoir à Salomé ne dérangeait pas le mutant ; il avait la profonde conviction qu'elle ne voulait que son bien, et garderait son secret. Arrachant une ultime boulette de viande à une brochette, il hoqueta, alors que son regard se brouillait. L'inconnue était à la fois en face de lui, le couvrant de son regard indolent, mais aussi à quatre pattes entre ses jambes musclées, flattant sa queue de vivaces coup de langue rose, agitant doucement de cet fait, sa crinière brune. Laissant échapper un grognement rauque, le mutant se raidit, alors que le sang affluait massivement vers sa verge, qui pointait à présent vers la belle inconnue, soulevant le pan de son kimono d'une façon parfaitement obscène. Ce réveil des pulsions primaires du mutant eût l'effet exactement inverse que celui qui était probablement voulu ; recouvrant un semblant d'empire sur lui-même, le mutant se redressa brutalement, envoyant son tabouret valser, repoussant la table chargée de victuailles vers Salomée. A cette occasion, la tasse de thé de la jeune femme bascula, avant de de renverser sur la nappe, une partie du liquide brûlant s'écoulant jusque sus l'un des genoux dénudés de la brunette.

« A quoi tu joues fillette ? »
Debout à présent, se souciant comme d'une guigne de sa solide érection insolemment exposée aux yeux de tous, le mutant s'était penché vers la sorcière, les muscles bandés, la mâchoire serrée.

A l'adoration qu'elle lui inspirait, s'était substituée une colère noire, teinté d'excitation sexuelle. Cette petite salope était en train de le manipuler. Et s'il y avait bien quelque chose que le mutant détestait, c'était que l'on joue avec son esprit. Néanmoins le coup d'éclat de James avait attiré sur eux, et une bonne dizaine d'individus les observaient avec curiosité, l'émoi visible de la Bête provoquant moult chuchotements amusés, horrifiés, ou admiratifs.
Ulcéré, Logan fit le tour de la table, et saisit Salomé par son poignet d'albâtre, et l'attira à lui sans ménagement, sans se laisser perturber par le parfum enivrant qu'elle exhalait ni par la surprenante douceur de sa peau pâle. « Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer, petite idiote », lui souffla-il à l'oreille, avant de l'entraîner à l'extérieur, sous les regard toujours plus consternés des convives. Lorsqu'ils débouchèrent ensemble sur le jardin de l'auberge, un petit coin de paradis bordé de cerisiers et traversé par un ruisseau qu'enjambait un coquet petit pont de bois laqué de peinture rouge Logan relâcha sa captive ; après tout elle ne pouvait pas aller bien loin. Il faisait plus frais à l'extérieur, et une petite brise s'était levée, s'engouffrant dans les replis de son habit, ébouriffant ses cheveux de jais.

« Qui es-tu ? Et qui t'as parlé de moi ? »

Si Salomée eût été un homme, il ne faisait guère de doutes que le mutant n'aurait guère eu de scrupules à la mettre rapidement hors d'état de nuire ; autrement dit, la jolie petite gueule de la brunette lui assurait un sursis relatif. Furieux contre elle, et encore davantage contre lui-même, Logan toisait l'inconnue de toute sa hauteur. Dieu, que cette petite garce était bonne ! L'ire du mutant masquait mal la véritable source de son agitation, mais son corps parlait pour lui ; sa trique pointait, accusatrice, vers la manipulatrice en culotte courtes et brûlait de s'y enfouir avec rage. Logan néanmoins, s'efforçait de se concentrer sur l'essentiel, et de ne pas laisser dériver son regard vers les formes appétissantes de son ennemie – ce qu'elle était, jusqu'à preuve du contraire. De toute évidence elle était dotée d'une sorte de pouvoir qui lui avait permis, l'espace de quelques instants, de soumettre à son bon vouloir un esprit particulièrement retors ; le sien. Logan connaissait peu de télépathes, mais il les craignait ; qu'était sa force brute, et même son pouvoir auto guérisseurs, face aux formidables pouvoirs de suggestion du professeur Charles Xavier ? De toutes évidences, les intentions de ce qu'il croyait être une jeune mutante n'étaient probablement pas suffisamment nobles pour qu'elle n'use pas d'artifices sophistiqués.

Soudain, l'évidence le frappa. Écartant le pan de son kimono pour dévoiler les traces de griffures à son interlocutrice, il s'avança vers elle, accusateur, saisissant sa main sans douceur, pour la l'observer de plus près. Une jolie menotte de femme, aux doigts effilés, et aux ongles soigneusement vernis et manucurés. Comment diable avait-elle fait pour le griffer dans son sommeil, sans qu'il se rende compte ?

« C'était toi, pas vrai ? » le ton était peu amène, et il s'agissait davantage d'une affirmation que d'une véritable question. « Comment est-ce possible ? Tu m'as empoisonné ? »

Salomée

Créature

Re : Conjuration [PV]

Réponse 4 mardi 05 août 2014, 13:24:07

Le thé brûlant ne fit pas bon ménage avec sa peau d'ivoire. Bientôt, là où le liquide était passé, une trace rouge se formait chaude et douloureuse. Le tout avait arraché une grimace de souffrance à la sorcière. Et si elle n'avait pas été maîtresse d'elle-même, elle aurait envoyé valsé l'auteur de ce désastre contre un mur.  Ses mains se mirent à chercher fébrilement une serviette pour nettoyer son genou souillé. C'était sans compter la fureur de sa victime qui semblait agressive ainsi penchée sur elle. Elle n'avait pas prévu qu'il échappe aussi vite à son emprise. A être témoin de la scène, Fiona lui aurait répété des jours durant qu'elle avait merdé ce coup.

L'hôtesse de service venait d'interrompre toute activité, à l'instar du reste de sa clientèle. Si certains hésitaient à intervenir, d'autres préféraient s'en repaître. La majorité se posait des questions sur l'origine d'une telle agitation : une dispute de couple ? De leurs bancs, cela en avait tout l'air. Salomée fronça les sourcils, incapable de chasser la  désagréable sensation de brûlure sur son derme.

«C'est pas vrai... »

Ayant totalement oublié James, elle inspectait la surface de ses cuisses, à la recherche de dommage collatéraux – réellement inquiète. Car de tous les châtiments possibles, celui d'être défigurée ou marquée physiquement lui était le plus insupportable. Elle aurait voulu se réfugier aux toilettes afin d'épancher ses appréhensions, mais le mutant l'avait soudainement saisi au poignet. Avant d'articuler un son, elle était déjà soulevée de sa chaise et attirée à lui. A cet instant, elle reprit conscience de Howlett et son cortège de colères. Surtout, elle ne devait pas céder à cette idée de confrontation directe et le ramener à elle.

« Je...arrête... ! » s'indigna-t-elle en balayant les alentours du regard.  Les consommateurs demeuraient rivés à leur siège, se gardant finalement de toute intervention. La moyenne d'âge ne dépassait pas la soixantaine:difficile de trouver parmi ce public, un digne chevalier. En d'autres circonstances, elle aurait sans doute crié à l'aide. Elle manqua de trébucher durant le court trajet ; la poigne ferme du mâle la tenait solidement et lui évitait de nombreux désagréments.

La lumière du jour et la brise printanière accueillirent leur arrivée de concert. Le cadre était idyllique. Les deux protagonistes l'étaient un peu moins. Relâchée au milieu de cette nature domptée, Salomée tâchait de reprendre un semblant de contrôle sur la situation. Ses yeux n'avaient pas manqué de noter l'érection du terrien et leur prunelle chatoyante flattèrent d'un regard appuyé cette zone durcie de son anatomie. Tandis que le vent frais soulevait sa crinière sombre, elle réfléchissait aux réponses qu'elle devait lui donner. Surtout qu'il apparaissait bien plus perspicace au fil du temps : la confrontant à ses propres méfaits dont la griffure. Et elle rageait intérieurement de voir la toile du Concilium voler en éclats. Elle catalogua les options qui s'offraient à elle sitôt qu'il réitéra le contact de leur main.

« Je..James...calme-toi... » souffla-t-elle d'une voix douce, le minois illuminé d'une innocence superficielle. Toutes ses mimiques servaient à le culpabiliser. Ses capacités de télépathe émanaient à nouveau, flirtant avec l'esprit enragé du mutant. « Je vais soigner ta blessure....je ne sais pas qui t'a fait ça. Mais....nous pourrons le retrouver ensemble, si tu veux. »

Elle marqua sa proposition d'un baiser délicat qu'elle vola à ses lèvres pincées de colère. Elle veillait à lui insuffler   tous ses charmes au travers de cette étreinte. Lorsqu'elle rompit le ballet de leurs lippes, ce fut pour prononcer à voix basse – tout près de son visage :

« Je peux appeler la police si tu le souhaites... »

Feindre d'être terrienne, d'avoir des réactions terriennes. Après tout, celui qui fait appel à la Police n'avait rien à se reprocher : et c'était exactement ce que James devait penser d'elle. Elle lui réclama ensuite un nouveau baiser : fugace et éphémère, l'imprégnant de son parfum féminin.

« Tu as dû mal dormir cette nuit....cela arrive parfois....d'être à bout de nerfs à cause de quelques heures de sommeil ratées. »

Une épouse modèle n'aurait pas pu s'exprimer avec davantage de bienveillance. Bien qu'elle ne soit pas dresseuse de Bête, Salomée espérait ne plus se tromper. Et surtout, éviter de réveiller à nouveau le côté bestial de sa proie. En conclusion de cette tentative d'apaisement, elle colla son corps au sien ; désireuse de partager leur chaleur. Ses mains s'étaient jointes contre le torse de Logan, et elle avait déposé sa joue au creux de son épaule – fixant les cerisiers avec un petit sourire en coin.

Elle semblait si délicate lovée contre lui, d'une tête plus petite et de frêle corpulence malgré des courbes prononcées. Cette fois, son sortilège ne pouvait pas échouer – du moins, le croyait-elle. Le Malum était précieusement gardé au Musée des Antiquités de Seikusu. Avec un peu de chance, elle n'aurait pas à sacrifier ce partenaire imposé. Il irait cueillir l'artefact et elle le libérerait de son emprise. Ou peut-être s'amuserait-elle encore un peu. Après tout, il était vain de dire que la trique du chasseur invétéré l'avait laissé indifférente. Elle prenait soin de serrer ses cuisses l'une contre l'autre pour éviter qu'une cyprine brûlante dégringole le long de leur galbe.
« Modifié: mardi 05 août 2014, 20:42:52 par Salomée »

James Howlett

E.S.P.er

Re : Conjuration [PV]

Réponse 5 mercredi 06 août 2014, 22:07:02

Logan hoqueta ; il avait été imprudent ; les aptitudes télépathiques de la belle ensorceleuse semblaient être fonction croissante de sa proximité physique avec le mutant ; à peine avait-il saisi sa menotte qu'il sentait sa résolution s'émousser, sa rage animal vaciller. Aussi la relâcha-il avec précipitation. « Tu... Espèce de salope... » le reste de sa phrase mourut dans sa gorge, alors que la sorcière s’emparait à brûle-pourpoint de ses lèvres. Une nouvelle fois, Logan flancha ; le ton mélodieux de ses paroles, davantage que leur signification l'apaisait, et une douce chaleur se diffusait dans sa poitrine, de l'endroit ou la délicieuse inconnue avait apposée ses deux paumes contre sa peau nue ; Salomée étouffait son ire de ses caresses, se lovant contre sa puissante musculature.

« Je...Me suis probablement emporté », s'entendit-il dire, de très loin. « Je suis désolé, c'est que cette blessure m'inquiète elle... me rend vulnérable ». Se confier à l'inconnue lui apparaissait comme la chose la plus naturelle qui soit, persuadé comme il l'était qu'elle ne pouvait que le comprendre, l'aimer et l’absoudre pour ses inexplicables accès de colère. Répondant avec empressement à une seconde sollicitation de ses lèvres, il l'entoura d'un bras protecteur ; comment diable avait-il pu vouloir lui faire du mal ? Non vraiment, il n'était qu'une bête. Contre son torse musculeux, se pressait le corps tiède et gracile de l'enchanteresse ; le fauve, charmé, en humait le fumet, calquait sa respiration sur les battements apaisés de son cœur, l'étreignant avec toute la douceur qu'il lui était possible de dispenser afin que jamais, cette étreinte ne prenne fin. De très légers frissons, le long de sa colonne vertébrale menaçaient en effet de troubler leur délicieuse quiétude.

« Ce ne sera pas nécessaire »,
lâcha-il enfin, sans savoir véritablement à quoi il répondait. Inconsciemment, son étreinte se raffermissait, sa paluche dérivant des frêles épaules de la brunette vers le creux de son dos, avant d'éprouver le galbe de son petit cul rebondi. « Eh, oh... » Logan ferma les yeux ; le sang tambourinait à ses tempes alors que son rythme cardiaque s'accélérait sensiblement ; sa queue, fièrement bandée lui faisait presque mal, il en prenait conscience à présent, alors que ses pulsions sauvages dissipaient le nuage d'inhibition au milieu duquel l'inconsciente inconnue s'était efforcée de le perdre. Ses griffes jaillirent par réflexe de sa main libre, déchirant ses chairs, maculant les pierres du jardin d'hémoglobine, alors que la douleur l'extirpa  de la torpeur dans laquelle il était plongé. Sans hésiter, Logan repoussa sans ménagement la brunette, avant de la plaquer contre le mur de brique de l'auberge, son bras contre ses fragiles omoplates ; ainsi maîtrisée, elle ne pouvait plus espérer le désarmer de son regard de biche effarouchée.

« Cesse donc, insensée ! » La manière dont il était parvenu à se soustraire à l'influence de la télépathie de la sorcière n'était pas bien claire dans l'esprit de Logan, mais visiblement, son instinct de reproduction avait pris le dessus sur les artifices de l'inconnue. En croyant l'apaiser, elle avait au contraire fait ressurgir ses instincts les plus primaires. Mais de quelle façon ? L'ombre d'un sourire se dessina sur les lèvres du mutant, lorsqu'il compris : l'ensorceleuse exhalait le désir, et l'odeur de son nectar lui chatouillait les narines ; cette petite idiote s'était perdue toute seule. « Alors c'était donc ça », lâcha-il, amusé, en collant son vît brûlant dans le creux des reins de la brunette, « Mademoiselle la manipulatrice professionnelle a trempé sa petite culotte ? » La situation en était presque comique, mais Logan ne se laissa pas endormir. Aussi bonne que cette petite pute était, sa dangerosité ne faisait aucun doute ; l'instant d'avant, il eût tué pour elle sans sourciller.

Décollant presque à regret leurs deux corps enfiévrés, il força la jeune femme à faire volte-face, en la saisissant par l'épaule, pressant l'une de ses griffes glacées contre son cou offert. « Si tu essayes de t'enfuir, de te débattre ou de rentrer à nouveau dans mon esprit, je te tue, pigé ? » Jetant un coup d’œil aux environs pour vérifier que personne ne les observait, il se pencha davantage vers elle, de manière à ce que son front touche le sien, ses iris bleutées flamboyant de rage contenue. « A vrai dire, je devrais plutôt te tuer tout de suite, étant donné que tu t'efforces de me transformer en marionnette depuis un bon quart d'heure ». A ces mots, n'y tenant plus, il rétracta ses griffes afin de saisir la jeune femme à la gorge, l'embrassant fougueusement tout en glissant une main audacieuse sous son peignoir de soie. Il éprouva ainsi la chair tiède et laiteuse de l’ensorceleuse, constatant à cette occasion que ses cuisses ruisselaient de cyprine.

« Tu vois un autre moyen de régler nos comptes ? », lui glissa-il dans le creux de l'oreille, le souffle court. Qu'elle le veuille ou non désormais, la brunette était à lui. Et étant donné l'état de sa petite culotte, quelque chose lui disait que l'idée ne lui déplairait pas forcément.

Salomée

Créature

Re : Conjuration [PV]

Réponse 6 vendredi 08 août 2014, 11:26:29

A ce stade, Salomée était persuadée de sa réussite. Elle avait l'impression d'avoir correctement dosé ses charmes et  le Concilium lui assurait l'entier contrôle de Logan. Malgré son état d'excitation qui la contrariait autant qu'il la frustrait, elle se pensait à l'abri d'un nouveau dérapage. Le jardin baignait dans une quiétude rare. A vrai dire, sitôt le petit-déjeuner achevé, les rares occupants de l'auberge étaient partis en vadrouille dans cette région touristique du Japon. Les propriétaires et employés s'affairaient à ranger les derniers couverts puis se disperseraient pour vaquer à leurs occupations.

Ses oreilles satisfaites s'étaient contentées d'absorber la confession de vulnérabilité du mutant. Il était désormais temps de lui expliquer la suite des opérations et de le contrôle comme on commanderait à un golem. Le moindre acte, la  moindre pensée et la plus courte parole ne serait qu'une injonction de l'ensorceleuse. Au-dessus de leur tête, le ciel agréable de cette matinée printanière se couvrait inéluctablement de nuages ténébreux. L'astre solaire pâtissait de leur lente progression, recouvert par l'un d'eux avant de réapparaître timidement. L'atmosphère ne tarda pas à devenir électrique et au moment où, à des kilomètres de là, la foudre et le tonnerre frappaient impitoyablement, James s'extirpait lentement du carcan mental de la brunette. Cette dernière réprima une petite moue mécontente en sentant une main virile s'emparer de sa croupe.

« Qu'est-ce que tu... »

Elle n'eut pas le temps d'achever sa phrase qu'elle était plaquée contre le mur. Sa joue pâle avait heurté la brique froide, la faisant hoqueter de surprise. Elle avait même cru rêver un gémissement qui s'était pourtant bien échappé de ses lippes sanguines. 

« Ca suffit... » supplia-t-elle d'une faible voix indignée lorsqu'il écrasa sa raideur masculine contre ses reins fragiles. Ses ongles griffaient la pierre rouge et elle se mordait la lèvre avec violence afin d'étouffer d'autres geignements. Elle n'arrivait plus à penser correctement. Le sang dans ses veines bouillonnait de désir. Elle était à la merci d'un instinct qu'elle ne contrôlait plus (ni chez lui, ni chez elle), qui effeuillait ses envies et mettait à bas sa raison. Le soleil ne brillait plus et les grondements du tonnerre se rapprochaient dangereusement. La belle essayait de reprendre son souffle, tétanisée. 

Elle sentit sa poitrine se décoller brusquement de la paroi. Dans le mouvement, sa crinière soyeuse envahit son minois de porcelaine et elle percevait James qu'au travers de mèches sombres : ce fut suffisant pour considérer avec horreur les griffes métalliques. Leur vision généra une panique sans nom dans son esprit indécis. Elle se questionna aussitôt sur leur nature : Etait-ce de l'argent, ce métal au contact duquel les sorcières s'affaiblissaient douloureusement ? Fiona l'avait-elle conduite dans un piège ? Après plusieurs secondes, elle constata – sans soulagement, que la griffe acérée qui menaçait sa gorge gracile ne la brûlait pas, mais risquait tout de même de l'égorger proprement.

Ses inquiétudes et son appréhension grandissante furent ensuite avalées par le regard fiévreux de Logan. Elle ne put s'empêcher de lui trouver un certain charme malgré la fureur dont il était drapé. Salomée ne comprenait plus ce qu'il disait, car elle perdait progressivement pied. Et si ce n'était de son inexorable essence de sorcière, elle l'aurait déjà imploré de la prendre. Toutefois, son orgueil digérait mal la situation. Elle se débattit faiblement quand vint le baiser, agrippant la poigne qui possédait son cou.

« Mh..mh.... » Elle essayait de marquer son désaccord, électrisée par la main intrusive qui inspectait son entrecuisse. 

Tout à coup, elle se mit à détester Fiona, la Terre et tous ses habitants. Bien que puissante, elle n'était qu'une jeune sorcière. Elle n'aurait pu garder Logan sous influence bien longtemps et souffrait désormais du retour de son inexpérience.

« Je vois un autre moyen....saleté de monstre. » articula-t-elle avec difficulté.

Ses paumes douces capturèrent le faciès du mutant afin de l'embrasser sauvagement. Elle avait cogné leurs lèvres sans aucune tendresse. Ses mains dérivèrent, dans un geste désordonné, sur les épaules puissantes de son étrange créancier (puisqu'ils avaient des comptes à régler) où elle trouva un appui stable pour soulever ses cuisses dont la courbe enlaça les hanches masculines. La manœuvre eut le mérite de rapprocher dangereusement leur sexe.

« Je ne suis pas une fillette, connard. » lança-t-elle entre deux baisers énervés. « Je n'obéis pas aux enfoirés. »

Et loin d'avoir renoncé à l'utilisation de ses pouvoirs contre lui, elle usa à nouveau de télépathie pour imposer à l'esprit de James, des images aussi agressives qu'érotiques. Il n'était plus question de subtilité ou de manipulation psychique, mais d'hallucinations charnelles où leurs corps étaient mêlés bestialement ; des scènes où elle était tenue en respect face au mur, la chevelure maîtrisée par la poigne ferme du mutant et les reins détruits par de brutales pénétrations qui l'auraient envoyé se casser le nez contre la brique si son visage n'était pas redressé à cause de ses cheveux tirés. 

« Ca te plaît ? » provoqua-t-elle, le ton suave. "Tu pourras crever pour l'avoir, parce qu'à la moindre occasion, tu redeviens sous mon emprise"

La vision se métamorphosa. Les arbres avaient poussé et leurs feuilles étaient tombés. A terre, ils s'ébattaient comme la nuit dernière. Salomée le chevauchait avec indécence, prête à le griffer au torse. Le sortilège dura de courtes secondes, mais laissa une saveur d'inachevé. La toute brune n'était pas prête à se laisser soumettre, pas sans heurts. Et elle était prête à tester les limites et la patience de la bête.




James Howlett

E.S.P.er

Re : Conjuration [PV]

Réponse 7 lundi 18 août 2014, 01:46:00

L'orage approchait. L’ensorceleuse, soucieuse de défendre sa dignité se débattait bien trop faiblement pour tromper le mutant et le souffle haletant sur lequel elle protestait démentait le moindre de ses propos ; l'atmosphère embaumait le désir. Un court instant, les yeux écarquillés de la sorcière le firent hésiter. Était-ce de la crainte, qu'il lisait dans ce regard fiévreux ? Lorsqu'il l'embrassa, l'exquise rebelle referma ses doigts  sur son poignet, s'efforçant dans une ultime lutte inégale de se libérer de la poigne de la bête. Ses insultes amusaient le mutant ; pis encore, elles l'échauffaient. Soudain contre toute attente, elle avança le visage vers l'avant, emprisonna ses joues hirsutes de ses mains pâles et lui rendit fougueusement ses baisers, alors qu'elle se hissait à son cou, refermant ses cuisses tièdes autour de sa taille. Surpris, le mutant la réceptionna, glissant ses mains sous les fesses de la brunette. Entre leurs deux corps arqués, son vit gorgé d'envie se dressait, impérial. Étouffant les imprécations rageuses de la sorcière de ses lèvres charnues, l'une de ses mains se glissa sous l’étoffe soyeuse pour épouser le relief laiteux de son postérieur, le pétrissant avec une surprenante douceur.

« J'ai l'impression que c'est exactement ce que tu es en train de faire, fillette », lui rétorqua-il, goguenard.

Il n'eût pas l'occasion de la défier davantage ; sa vision se brouilla de nouveau, alors qu'il la sentit clairement pénétrer dans son esprit ; aussi put-il se voir en train de la foutre brutalement contre le mur immaculé de la bâtisse, ses reins s’écrasant lourdement sur la croupe offerte. « Oh... » La vision cessa, et Salomé fut à nouveau dans ses bras musculeux, leurs corps chastement séparés par étoffes de soie dont ils étaient drapés. Puis elle lui apparut en tenue d’Eve, agitant furieusement ses hanches, coulissant sur l'épaisse verge bandée du mutant. Le mutant, temporairement tenu en respect, hypnotisé par la poitrine de l'amazone qui s'élevait et s'abaissait au rythme du coït étendit un bras, pour saisir une hanche brûlante, mais elle se déroba, sa main se refermant sur le vide. Ce fut le bruit du tonnerre qui le ramena à la réalité, lâchant de surprise la brunette qui chuta sur le sol, le gazon amortissant légèrement l'impact. Il fallut une bonne demie-douzaine de secondes pour que le mutant ne reprenne ses esprits.

« C'était quoi, ça ? », parvint-il à articuler. Sa queue raidie lui faisait presque mal et était agitée de légers soubresauts ; quelques instants de plus de cet étonnant traitement et il eût probablement été foudroyé par l'orgasme, sans la moindre stimulation réelle ; c'était carrément dément. La sorcière néanmoins, avait interrompu son sortilège avant l'apothéose ; cherchait-elle à la frustrer ? Un sourire mauvais éclaircit le visage du mutant, qui toisait à présent sa proie de toute sa hauteur. La brunette dissimulait assez mal ses propres pulsions, derrière l'orgueil de façade dont elle se drapait. 

« C'est ça qui te plaît pas vrai, avoir l'impression de contrôler la situation ? » Si la première illusion de Salomé correspondait assez bien au fantasme du mâle alpha moyen, il croyait déceler dans la seconde des aspects des propres fantasmes de la jeune sorcière... A moins que les deux ne fussent que des manifestations différentes du puissant désir dont elle brûlait ; sinon pourquoi ne pas simplement le neutraliser, à l'aide des formidables pouvoir psychiques dont elle disposait ?

La chute de Salomé avait dévoilé la plus grande partie de ses jambes, l'ombre du tailleur de soie voilant seule les mystères de son bas-ventre. Le mutant posa un genoux au sol, faisant glisser sa paume sur la peau tiède de sa cuisse, faisant glisser ses doigts vers l'intérieur, là ou la chair était la plus tendre. « Tu ne mériterais même pas que je te baise, va », lâcha-il, alors que sa main dérivait lentement, mais inexorablement vers son objectif.

« Tout va bien monsieur ? »

L'hôtesse, méfiante, s'était approchée dans son dos lorsqu'elle avait vu la jeune sorcière au sol. Le poing qu'elle avait vissé sur sa hanche n'augurait rien de bon. Probablement songeait-elle à une dispute de couple qui avait mal tourné; l’accueillir avec décontraction était probablement la meilleure des choses à faire pour ne pas éveiller ses soupçons.

« Mon amie a eu un étourdissement, rien de grave », lança-t-il d'un ton qu'il voulait badin, par dessus son épaule. De son bras libre, il avait justement attrapé celles de la brunette pour l'attirer contre son torse. « Ne vous inquiétez pas, ça lui arrive assez régulièrement. » Lorsque ses doigts rencontrèrent le renflement si caractéristique du pubis, le mutant ne put s'empêcher de sourire, décrivant de légers cercles concentriques sur le tissu humide, alternant caresses superficielles et frottements plus appuyés au rythme de la respiration de la jeune femme. Pendu à ses lèvres, le cœur battant, il en oubliait jusqu'à la présence de l'hôtesse ; baiser sauvagement Salomé eût été relativement satisfaisant – et il avait par ailleurs d'infinie difficultés à se retenir de ne pas la prendre à même le sol - mais n'aurait pas satisfait son égo brimé, que la sorcière venait une nouvelle foi de fouler aux pieds ; non, il voulait l'entendre gémir, sentir son corps s'arquer de désir jusqu'à ce qu'elle le supplie. Saisissant une nouvelle fois sa gorge laiteuses entre ses doigts orientant la tête de la sorcière vers l'arrière, il se pencha vers son oreille, feignant l'indécision « Que devrais-je faire, hum ? ». La confrontation prenait des allures d'un jeu sexuel pervers, et lui-même, aussi fruste et primaire qu'il pouvait être, y trouvait un surprenant plaisir.   

Salomée

Créature

Re : Conjuration [PV]

Réponse 8 mercredi 20 août 2014, 11:44:11

Heurtant le sol, la sorcière avait été confuse quelques secondes. Temps suffisant pour que Logan prenne le dessus sur la situation. Elle était accablée par une contrariété et une frustration grandissante. Décidément, les terriens étaient bien naïfs dans sa conception des choses. Elle retenait son souffle tandis qu'il franchissait dangereusement les limites en s'accaparant la douceur de sa peau. Pas une seule fois, Salomée n'avait quitté le regard du mutant, raidie par la colère impérieuse qui intoxiquait ses veines. Elle avait tenté de refermer ses cuisses, mais cela n'aurait pas stoppée l'avancée dangereuse des doigts étrangers : elle le savait.

L'arrivée de l'hôtesse bouscula de nombreuses idées dans l'esprit de la sorcière. Elle avait trouvé en cette présence hasardeuse une solution parfaite, la clef de la reprise de contrôle. Ses sourcils s'étaient légèrement froncés et elle se délecta de la réponse habile du terrien.

« Cela...te plaît de mentir... » murmura-t-elle tout bas afin que l'invitée surprise ne l'entende pas.

Son murmure  se transforma rapidement en faible gémissement quand il atteignit enfin son entrejambe moite d'excitation. Il avait encore osé ravir sa belle gorge – délicate et si fragile dans la poigne de James. Il pouvait déceler aisément que les battements de son pouls devenaient plus irréguliers et saccadés à la mesure de cette pression qu'il faisait subir à son intimité. Elle avait entrouvert sa bouche afin que son souffle brûlant s'échappe en geignement silencieux. Son anatomie toute entière la trahissait, déjà arquée vers lui, prête à recevoir et à implorer cette queue qu'elle avait fièrement éveillée.

«  Tu vas devoir te laisser faire. » réussit-elle à répondre tandis que son regard de soie était dirigé sur l'hôtesse à l'air perplexe. 

L'employée du gîte n'était pas dégueulasse. Un visage plutôt banal, mais des courbes parfaites qu'on devinait entretenues régulièrement par des entraînements physiques. Sa poitrine débordait presque du décolleté de son tailleur. Dans un battement de cil, elle usa du sortilège de transmutation pour se déplacer à l'insu du mutant. L'ensorceleuse était désormais aux côtés de l'hôtesse, un sourire mutin illuminait son minois d'ivoire.

«Co..comment...vous avez... » débuta l'autre femme. Les bras lui en tombaient.

« Tais-toi. » ordonna la brunette dans un vif geste du doigt. L'hôtesse bascula soudainement, inconsciente. Son beau corps flottait à un mètre du sol, victime de la volonté capricieuse de Salomée qui ne perdit pas de temps à plaquer Logan contre le mur de briques d'une poussée mentale. Son don de télékinésie était le plus développé. Elle s'y était entraînée des heures durant des années entières. Elle devina aisément l'imposante structure osseuse de sa proie et il lui avait fallu redoubler d'effort afin de maintenir ce carcan invisible contre lui.

« Alors, Logan. Le mur est confortable ? Ne me dis pas le contraire, j'ai eu l'occasion de le tester juste avant toi. »

Garce jusqu'au bout des ongles, elle réveilla l'hôtesse dont le corps se dressa subitement. L'innocente subissait le Concilium, cette capacité télépathique qu'elle avait testé à tort sur le mutant. Lentement, l'idée de se rapprocher du client, de s'agenouiller, de capturer sa virilité raide entre ses doigts manucurés avait traversé et convaincue l'employée. Elle s'était exécutée de bon coeur – bien que contrainte par la sombre magie de l'enchanteresse. Cette dernière s'assurait qu'il ne bougerait pas quand son pantin féminin débuta une fellation experte.

« Ne me sous-estime plus. » annonça Salomée avant de se lécher les lèvres.

Et l'hôtesse poursuivait sa besogne, lubrifiant d'une salive brûlante toute la longueur du vît. Elle s'appliquait sensuellement entre deux regards torrides envoyés au concerné.

La sorcière leur tourna le dos et se dirigea vers l'hôtel. A mesure qu'elle s'éloignait du couple improvisé, son étau mental libérait progressivement le mutant.  Il ne pourrait se soustraire à cette influence qu'une fois que la fillette aurait disparu dans la vieille bâtisse traditionnelle. Sachant que le temps jouait maintenant contre elle, la belle pressa le pas jusqu'au comptoir où elle expliqua que son petit ami, James Howlett, était parti sans lui laisser la clef. Le réceptionniste – qui les avait vu ensemble au petit déjeuner, lui procura un double qui indiquait l'emplacement de la chambre.

La brunette déverrouilla l'accès à la hâte et se précipita sur les affaires de Logan. Elle dégota une large chemise qu'elle échangea contre son peignoir de soie. Les mouvements toujours empressés, elle boutonna la moitié, de quoi lui arranger un généreux décolleté et mesura la longueur du vêtement qui lui arrivait à mi-cuisses : audacieux, mais elle n'avait pas mieux le temps de trouver une tenue plus adaptée. Car elle comptait bien fuir cette misère qu'on lui avait refourgué dans les bras. Elle irait chercher le Malum, ou peut-être resterait-elle sur Terre finalement, juste pour pourrir la vie de cet enfoiré de Howlett. Elle fouillait son porte-feuille, consciente que les terriens effectuaient leurs transactions avec de l'argent liquide ou des cartes.

« Bon sang... » s'énerva-t-elle en cherchant sans succès. Elle inspira profondément pour se calmer, ramena une mèche de cheveux noire derrière son oreille.

James Howlett

E.S.P.er

Re : Conjuration [PV]

Réponse 9 mercredi 27 août 2014, 14:46:52

Sous ses doigts intrusif, Logan sentait le corps de la jeune sorcière se raidir et s’échauffer ; la jeune femme était proche du point de rupture et peut-être parviendrait-il à la faire jouir ainsi aux yeux de tous, à quelques mètres seulement de leur hôtesse. « Pas autant que toi », lui répondit-il sur le ton de la conversation ; après tout ce n'était pas lui qui usait de stratagèmes douteux pour la manipuler. La seule à n'être pas honnête – avec elle-même- c'était la brunette. « Me laisser faire ? J'ai l'impression que pour l'heure, c'est plutôt toi qui est à ma merci... » L'homme lui réservait bien plus encore ; écartant négligemment la bande de tissu qui le gênait, l’immortel promena la pulpe de son majeur sur le renflement moite et humide de son sexe gorgé d'envie, et l'y eût introduit si Salomée ne s'était pas tout simplement évanouie. Un autre songe ? Cependant son parfum suave flottait chatouillait encore ses narines. Faisant vivement volte-face, il la retrouva aux côtés de la propriétaire de la pension, que ce sortilège laissa bouche-bée. Avant qu'il puisse ne lui ordonner de s'enfuir, la pauvre femme s'effondra, son corps voluptueux en lévitation au pied de l’ensorceleuse. Lui-même n'eût pas le temps de se redresser ; son énorme masse musculaire traversa en un instant l'espace qui le séparait du mur de briques. Bordel quelle force ! Après tout, la manipulation mentale ne semblait pas être la seule habileté surnaturelle de son interlocutrice.

« Espèce de Salope... » Parvint à articuler. Le choc avait été relativement violent et Logan s'était mordu la langue à l'impact. L'insolente putain le toisait de son mètre soixante à tout casser ; réanimée, la plantureuse patronne s'approchait de lui, ses beaux yeux verts rivés sur son orgueilleuse virilité qui s'échappait de son Kimono. « Eh oh... » Mais la pauvrette s'était déjà jetée à terre, entourant son vit de ses deux mains, avant d'entrouvrir les lèvres et de glisser la grosse queue entre ses lèvres avides. Son chignon s'était défait, et ses cheveux bruns ondulés tombaient en cascade sur ses épaules. Alors que malgré lui, le regard de Logan s'abaissait vers l'opulente poitrine de son hôte, que sa scandaleuse besogne agitait sous son yukata, la sorcière en profita pour s'éloigner. « Vous devriez arrêter ce... C'est la magie de cette folle qui...Oh merde... ». l'hôtesse suçait bien, pas comme un vulgaire pantin manipulé par quelques ficelles, mais avec passion et adresse, comme si elle prenait vraiment plaisir à cajoler cette épaisse verge. Agité de légers spasmes, le mutant respirait bruyamment, envoyant involontairement son bassin vers l'avant, l'extrémité de sa verge percutant le fonde la gorge de la quadragénaire. La pauvre hôtesse avait sûrement des enfants, et un mari qui ferait une attaque, s'il la découvrait attelée à une telle besogne... Mais merde, c'était encore meilleur quand il en pensait ; Logan, haletant, glissa ses doigts dans la chevelure ondoyante de son amante, la forçant à relever le visage vers lui. « Hey ça... Restera entre nous promis. » dès qu'il pourrait bouger, cette farce cesserait. Eh mais...A mesure que Salomée s'était éloignée, le mutant avait insensiblement retrouvé l'usage de son corps, mais la divine fellation procurée par la tenancière l'avait détourné de toute autre sensation. Logan se mordit la lèvre, au bord de l'orgasme.

« Allez ça suffit maintenant, va... » Logan avait saisi l'hôtesse par les épaules, pour la forcer à se redresser, mais la femme secouait encore vigoureusement son sexe, sans le quitter du regard, et le mutant dût lui attraper doucement les poignets pour l'en priver. En d'autre circonstances, il l'eût probablement baisée, mais il y avait aux alentours, une petite pute qui méritait d'apprendre le respect à grand coups de trique. Plantant au beau milieu du jardin son amante éphémère, Logan couvrit son érection et s'éloigna d'un pas chaloupé, pour pénétrer dans la salle à manger qu'il avait quitté quelques instants plus tôt en compagnie de l’ensorceleuse. Quelques clients s'étaient paresseusement attardés, profitant de la vue de la baie vitrée sur l'extérieur. Logan traversa la salle sans leur accorder un seul regard, pistant Salomée à l'odeur. Étonnamment la garce n'avait pas quitté les lieux ; pis encore, ses pas le conduisirent  à sa propre chambre. Logan avait beau être furieux, il n'en restait pas moins un traqueur hors-pair et déplaçait son impressionnante masse musculaire sans aucun bruit. Lorsque sa silhouette massive s'encadra dans la porte laissée grande ouverte, la sorcière passait dessus tête l'une de ses canadiennes, au moins trois fois trop larges, avant de s'emparer du porte-feuille qui trônait sur sa table de chevet. Et en plus elle me vole. L'insolente pimbêche lui tournait négligemment le dos, probablement trop occupée pour se rendre compte de sa présence.

L'homme traversa la pièce, et sans hésiter une seconde, extirpa son vit palpitant de sa prison de soie ; la vue des jambes graciles de sa proie avait réveillé ses ardeurs. Une nouvelle fois, ses doigts se refermèrent sur la chair tendre et tiède la gorge de la sorcière, qu'il plaqua brutalement contre son torse. « On en a pas fini, toi et moi », lui glissa-il à l'oreille d'une voix étouffée, en la forçant à se dresser sur la pointe des pieds afin de glisser sans encombre sa verge bandée entre les jambes de la jeune femme, de manière à ce qu'elle presse, de toute sa longueur, contre la chatte détrempée de la sorcière. Il voulait lui faire connaître l'ampleur du pal avec laquelle il comptait la torturer, et initia un lent mouvement de va-et-vient, se servant littéralement de l'entrecuisse de la jeune femme pour se masturber. Par instant, son gland violacé venait agacer le clitoris gonflé de son amante.

Toutefois Logan avait le plus grand mal à se contrôler ; il était en nage à présent, et le furieux désir qui l'habitait réclamait bien davantage. Une simple poussée de sa paume fut suffisante pour projeter l'odieuse catin contre la vitre de la porte fenêtre de la chambre du mutant, avant de remonter la chemise à carreau sur ses hanches. « Je veux voir ton cul », grogna-il simplement, avant d'y envoyer une belle claque, rosissant la peau de l'outrecuidante. Sans autre préambule, il saisit sa proie par les hanches, envoyant à l'aveugle son vit entre ses cuisses ; la verge percuta son anus, avant que son extrémité ne s'écrase contre les lèvres légèrement dilatée de son sexe humide. « Une pute doit être traitée comme elle le mérite » annonça-il, alors que les premiers centimètres de son sexe massif s'enfonçaient dans ses entrailles.

« Oh... voila... », haletait-il, alors qu'il la pénétrait lentement, mais inexorablement ; les parois tièdes et étroites le compressaient et il eût probablement joui s'il ne s'était pas immobilisé un court instant. D'un geste autoritaire, mais non dénué d'une certaine douceur, il pressa sur le bas de son dos pour l'inciter à se cambrer davantage pour écraser son opulente poitrine sur la vitre, et tendre davantage son postérieur vers lui. L'immortel donna un léger coup de bassin vers l'avant, envoyant ses bourses percuter l'intimité de la jeune femme, produisant un obscène claquement mouillé ; il était entièrement en elle. «Et la vitre, petite salope ? T'agrée-elle davantage que le mur ? Pas trop inquiète qu'on puisse te voir, hm ? » En effet, chacune des chambres avait accès à une coursive en bois qui faisait le tour de la pension. Aussi Salomée était-elle potentiellement exposée au regard des clients de la pension. Un premier coup de butoir la secoua toute entière ; soupirant d'aise, le mutant colla son torse massif contre le dos de Salomée, faisant glisser la chemise sur les épaules de cette dernière pour dénuder ses épaules. Le nez enfoui dans sa chevelure de jais, le mâle la baisait à présent rageusement comme une vulgaire catin ; vengeance devait être faite.


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