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La louve et l'agneau? [avec Salomée]

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Dieu

La louve et l'agneau? [avec Salomée]

jeudi 26 juin 2014, 15:42:37

-
« Modifié: jeudi 11 février 2016, 16:35:10 par Vehk »

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 1 mardi 01 juillet 2014, 12:34:09

Le plus important n'est pas comment elle s'est fait capturée, ni pourquoi – bien que ce dernier semble évident, mais pour quelle raison n'a-t-elle pas résisté.

Elle, la Louve magicienne, la puissante sorcière des landes, tombée presque volontairement aux mains de ses pires ennemis : l'Inquisition. Celle-la même qui a assassiné sa mère et dont la torture hante encore son esprit.

Un nid de poule. Le chariot chahute et prisonnière de sa cage, la belle manque de chuter. Elle agrippe fermement les barreaux pour se rattraper.

« Je suis d'avis que nous devrions la brûler au prochain village, cela ferait un bon exemple. » propose une énième fois l'un des paladins. En voyage, ces guerriers de la foi revêtent une longue bure sombre qui occulte l’étincelante armure de leur ordre. Ainsi, ils se présentent presque toujours comme pèlerins et juges, chassant le Mal, exorcisant la Bête et dispensant la lumière.

« Non, Johan. » répond l'aîné, les dents serrés – lui-même incertain de cette réponse, « Elle... »

Salomée sourit discrètement tandis que son regard de biais scrute le chef, intéressée. Ce dernier l'admire en retour et elle décèle sous l'ombre de sa large capuche les traits de l'homme séduit, conquis et transit de sa proie. La sorcière se concentre, malgré les liens en argent pur dont elle outrepasse – avec difficulté, la souffrance, fixe l'homme de foi avec insistance. Le peu de force restant chez elle sert à maintenir ce sortilège d'amour. Elle flirte avec les pensées du religieux pour lui intimer de répondre :

« Elle...n'a commis aucun crime... » souffle-t-il, envoûté.

«  Mais Maître !! » s'insurge son subordonné, horrifié, « Elle est coupable d'avoir pactisé avec le Mal, d'avoir tué, d'avoir.... ! »

La résistance du plus jeune importune la captive qui sent l'esprit contrôlé lui échapper peu à peu. Elle déglutit et enserre davantage les barres de fer s'empêchant de défaillir quand un troisième inquisiteur – celui qui guide la charrette, intervient :

« Nous arrivons bientôt à Unta. Nous ne sommes pas les bienvenus là-bas, Maître. Dois-je rebrousser chemin ou contourner les terres l'Oasis Viveci ? »

« Qui sommes-nous pour fuir ?! Nous irons à Unta, nous représentons l'Ordre. Et....nous nous débarrasserons d'elle là-bas. Une fois qu'elle aura passé les portes de ce pays de demeurés, elle ne pourra plus en sortir. » On pouvait sentir là, toute l'affection que possède l'inquisiteur pour le peuple de cette contrée qu'il considère comme une abomination.

Et le maître talonne sèchement sa monture exigeant d'elle un galop féroce. Les deux autres suivent le rythme, le chariot s'ébranle soudainement. Unta, songe-t-elle épuisée par le voyage et par l'effet de ces maudites chaînes bénies, Quel drôle de nom...

Enfin, ils franchissent les portes – toujours lancés au galop. Elle a à peine le temps de croiser les yeux d'un soldat perché sur la muraille.




Unta, le plus grand marché aux esclaves des terres Viveci.

Tout de suite, Salomée comprend que les Inquisiteurs n'ont guère le désir ni l'ambition de demeurer longtemps parmi les dunmers qui commercent à foison de la chair servile. Ils arrêtent le convoi devant la première étale venue et font quérir le vendeur.

« Nobles gens, que puis-je ? » se courbe le marchand ayant aperçu – l'oeil vif, entre deux plis de toge l'or de l'armure.

« La ferme, sale créature. Et remercie-nous plutôt de t'apporter de la viande fraîche sans que tu n'aies à dépenser un sou. » s'énerve le maître, de plus en plus mal à l'aise. Il fait signe à ses hommes de décharger la marchandise.

Bientôt, Salomée se retrouve agenouillée devant le négociant d'esclaves. Sa robe pourpre est déchirée par endroit, tâchée de boue et poussiéreuse. Ses cheveux démis cascadent librement le long de son petit corps, mais ses yeux – immenses et scintillant d'une clarté peu naturelle, attirent tout de suite l'attention du dunmer. Il s'approche pour empoigner son menton et admirer ses traits sous tous les angles, fin connaisseur.

« Je prends. Vous ne réclamerez donc rien sur sa vente ? »

A côté des religieux, les chevaux piaffent d'impatience et l'aîné réplique clairement : « Non. Dîtes simplement à celui qui l’achètera, de bien conserver les chaînes. »

Avant de tirer leur révérence, les paladins humilient une dernière fois leur prise. Tour à tour, ils viennent lui cracher dessus l'obligeant à détourner son joli minois. « J'espère que tu crèveras bientôt sale chienne» termine le cadet en remontant en scelle.

La pulpe de ses doigts effleure timidement sa joue pâle que souille le sillon de salive encore brûlant. Cette marque la scandalise et elle s'empresse d'essuyer son visage à l'aide de sa main, dégoûtée. S'ils espèrent se débarrasser d'elle aux confins de la dictature d'Ashnard, ils se trompent royalement. Le marchand fait appel à deux gorilles qui saisissent sa nouvelle acquisition pour la traîner à l'arrière boutique. Là, elle serait prise en charge par une matrone – conseillère en vente sans doute, chargée d'attifer les esclaves au moindre coût pour les rendre plus désirables.

La dame lui ordonne de s'installer devant une coiffeuse au milieu d'une chambre rustique qu'éclairent plusieurs chandelles. D'abord, on lui nettoie la figure avant de la mettre nue et nettoyer tout le reste. Salomée subit cette toilette dans l'indifférence, bien droite – supportant douloureusement la brûlure de ses chaînes argentées contre son derme précieux. Parfois, elle manque de s'effondrer et la dunmer rattrape sa chute pour poursuivre son travail en silence.

Une heure plus tard, le marchand intervient, impatient :

« Est-elle prête ? C'est l'heure de pointe ! Je veux la voir sur l'estrade devant la boutique, dépêche-toi ! »

Il se frotte déjà les mains. Une semi-humaine à la beauté brute et froide, signe d'un métissage démoniaque sans doute. Les créatures sont rares. Et il s'imagine déjà faire un magnifique pied-de-nez à la concurrence. Habitué à être la risée des commerçants puisqu'il ne vend que des humains et quelques terranides, il pourrait s'attribuer la gloire d'admirer l'envie dans les yeux des autres marchands.

Une fois la dernière agrafe du soutien-gorge attachée, l'assistante prévient les hommes de mains.Ils récupèrent donc Salomée pour la guider devant la boutique, à l'air libre, sur une estrade d'exposition aux côtés de malheureux et de malheureuses. La sorcière, quant à elle, admire maintenant l'étendue du marché tandis qu'on attache ses chaînes à un vulgaire poteau. Digne, elle conserve un port altier et fier, tout empreint de noblesse. Elle constate que ce lieu de vulgarité est animé par de la musique, des chants et de multiples cris : ceux des marchands, ceux des esclaves, ceux des bêtes. Toute cette cacophonie lui donne la nausée ; et tant de vie lui donne envie de vomir.

« Eh....eh ! Petite ! Réveille-toi, j'crois que le monsieur est là pour toi ! »

Après quelques heures à veiller sur l'estrade, sous le joug maléfique de ses chaînes oppressantes, Salomée est éveillée par les paroles de sa comparse d'infortune : une humaine à la chevelure flamboyante qui lui indique d'un geste du menton la position de l'homme en question. Vêtu d'une simplicité exemplaire, il semble négocier avec son acquéreur.

« Tu en as de la chance....ca doit être un vieillard. Ceux-là, ils sont juste lubriques. Tu les suces un bon coup et après t'es tranquille ! Et quand ils meurent tu es de facto affranchie, ma chérie ! » soupire l'autre, exaltée.

La belle brune comprend aisément que la rouquine est sous l'effet d'une drogue souvent administrée aux esclaves pour les calmer : moyen efficace d'endiguer les révoltes. Néanmoins ce monologue vient de parasiter la discussion des deux dunmers dont Salomée n'aura saisi qu'un ou deux échos. Enfin, on la détache du poteau pour l'inviter à descendre de l'estrade. Quelques pièces échangées d'une main à l'autre et elle suit déjà son nouveau « maître ». Bien qu'elle tâche d'en rire, la situation la contrarie au plus haut point.

Elle, esclave ? Jamais. Ce petit jeu ne durera guère longtemps, se promet-elle combattant la fatigue. Le rivage est un lieu agréable à atteindre, loin de la ville et de toute son agitation. La sorcière retrouve enfin l'élément sauvage et hume discrètement l'air aqueux, mais le fouleur de vase la surprend et elle fait quelques pas en arrière figée de stupeur.

Ja-mais, elle n'a vu pareille créature. Méfiante, elle sonde la bête avant d'emboîter le pas de l'étranger. Désormais installée dans la carapace de cet animal fort intriguant, Salomée se permet d'admirer l'acheteur métamorphosé. Elle ne refuse pas le vêtement tendu et s'en recouvre pudiquement les épaules alors que ses oreilles s'abreuvent de la présentation singulière : un dieu. Rien de moins. Elle hésite à parler, elle qui n'a jamais cru en l'existence des dieux et encore moins en leur efficacité se sent piégée. Toute tendue, elle ose articuler après de longues secondes, mélodieusement :

« Je me nomme Salomée.
Je vivais dans les landes dévastées. Quant à l'Ordre, il en veut à tout le monde. Est-ce si surprenant ? »
évinçant volontairement tout l'aspect lié à la magie.

Puis, recouvrant une noble assurance, elle lui présente de nouveau son regard azuré pour continuer :

« Etes-vous sûr de ne pas vous être fait avoir par ce minable marchand ? Il n'a même pas vérifié que j'étais vierge. Et puis, un dieu acheter un esclave ? Etes-vous si impopulaire auprès des femmes pour vous en payer une ? »

Le ton insolent est volontaire, voire naturel. Supportant mal sa condition servile, la sorcière s'apprête à être désagréable par tous les moyens. Une fois qu'elle aurait récupéré assez de force, guérie de ses plaies, elle soumettrait Vehk, dieu ou pas, pour le simple plaisir de le voir à ses pieds. Et ses mirettes claires caressent à nouveau le paysage du lac au rythme de la marche lente du fouleur de vase, un sourire suffisant avait fleuri au bout de ses lèvres pourpres. 

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 2 mardi 01 juillet 2014, 16:02:45

Les premières menaces frappent la jeune sorcière de plein fouet. Ses petits poings se serrent pour contenir tout l'émoi crée par de telles paroles. L'être divin s'avère être intelligent et pragmatique. Elle l'observe avancer à la tête du fouleur de vase ; tout se bouscule dans son être. Serait-ce donc un véritable dieu, elle qui jurait le contraire jusqu'à présent. Force est de constater que les paroles de Vekh plantent les graines du doute dans l'esprit de l'esclave.

« Je ne vous dirais pas si ce marchand a été coupable de fraude, » souffle-t-elle doucement, sans savoir même si ces mots trop bas se rendraient jusqu'aux oreilles de la divinité. « Si vous êtes assez brave et méritant pour le découvrir par vous-même, alors vous le saurez. »

Elle rabat mécaniquement les pans du large vêtement contre ses courbes, seule une jambe pâle échappe encore à l'étoffe. Agenouillée sur la carapace de ce qu'elle qualifie de monstre, Salomée prend son mal en patience d'autant plus que les paroles du maître l'intéressent. Etre son amante ? Sans charme magique, sans sortilège d'amour ? Etre cette fois-ci le pantin au service du cerveau qui fomente et désire. Sa lèvre inférieure tremblotte légèrement, marque de sa révolte mais elle ne s'oppose pour le moment guère à cette affirmation.

Une petite moue agacée assombrit son minois blême, car il a raison. Mais qu'il ne soit guère dupe, pense-t-elle avec amertume, offrir une cage dorée à la louve blanche n'est pas suffisant pour s'octroyer  sa docilité et ses faveurs. Si le confronter de force s'avère impossible, alors elle aurait d'autres moyens de lui résister.

Rassurée par cette pensée, la belle humaine s'offre entièrement à la brise qui surplombe l'étendue d'eau. Le vent accentué par les mouvements de leur monture s'engouffre dans sa chevelure obscure dont les longues mèches flottent, couronnant son visage de porcelaine. Elle s'apprête d'ailleurs à lui répondre quand sa tentative de parole est avortée par son geste ferme. Par réflexe, elle a un mouvement de recul, guère suffisant pour s'extirper de cette poigne qui finit par la graver durablement. Sous les explications, très claires, du dieu, Salomée devient furieuse. Furieuse d'être ainsi marquée comme du bétail, furieuse de n'avoir su s'opposer à cela. Toutefois, la fureur retombe aussitôt  qu'elle croise les mires de Vehk. Hypnotisée par le sceau, elle manque de plonger dans l'esprit de son nouveau seigneur.

« Non... » soupire-t-elle en détournant vivement les yeux, honteuse de se savoir désormais découverte, vulnérable : elle, dont la seule puissance réside dans le secret de ses pouvoirs. Ce secret brisé, sa conscience ouverte au passage du dieu, elle comprend sa fâcheuse posture.

La mention de l'inquisiteur balaie bien vite sa déception. Un éclat pourpre semble raviver ses iris; et la promesse d'avoir ce traître à sa merci rend sa captivité plus supportable. Elle inspire profondément, l'attention désormais baissée sur le dos de sa main, songeuse. Cette divinité lui présage tant qu'il devient difficile de refuser au moins jouer la comédie. Aussi, lui a-t-il assuré qu'elle pourrait poursuivre la pratique de la sorcellerie et voyager à sa guise, pour peu qu'il en soit informé. En échange d'une apparente soumission, elle gagne beaucoup : presque un royaume entier. Quant à se débarrasser du dieu, le Temps serait son meilleur allié.

C'est sur cette idée qu'enfin, ils atteignent la capitale.

Elle serait descendue avec élégance de la monture, sans doute aidée par le maître des lieux. Ses pieds encore nus foulent le sol de Vivec avec témérité et elle s'assure que tous ces inconnus qui peuplent cet endroit la voient avec estime plutôt qu'en esclave.

Une fois dans la tour, elle apprécie la somptuosité de cette demeure, lèvres entrouvertes. Tout lui paraît d'une extrême élégance et d'un luxe raffiné si bien qu'elle en oublie ses petites contrariétés de la journée. En déambulant aux côtés de Vehk, la sorcière se débarrasse du linge qui la recouvre, commentant à voix haute son appréciation :

« C'est....magnifique. »

La voix toujours douce et le souffle aussi léger que sa démarche.

Abandonnée dans la penderie, Salomée mettrait longtemps avant de dénicher une tenue qui lui convienne. Après plusieurs essais infructueux, elle opte pour une robe aux jupons de tulle sombre qu'agrémente un corsage en brocard dont la coupe dénude complètement ses épaules pour dévoiler dans une chute suggestive la naissance de ses seins. Cette tenue lui plaît et la représente : l'élégance et le luxe que vient équilibrer une dose de charme. Et pour que le dieu ne perde pas une miette de la peau découverte, la belle relève sa longue chevelure à l'aide d'un discret diadème doré.

Enfin, elle exige qu'on fasse quérir les meilleurs parfums de tout Vivec, et après avoir humé chaque effluve, Salomée jette son dévolu sur la plus enivrante. Même les dieux ont un nez, et elle espère que celui-ci sera comblé par la senteur de rose fraîche mêlée à la fragrance de quelques épices locales et coûteuse.  Cette symbiose devrait représenter leur étrange couple sans doute : la rose pour l'humaine mortelle, qui fane un jour et les épices de Vivec pour la force et l'endurance du dieu guerrier-poète.

Quand elle le rejoint sur la terrasse, elle se sent déjà d'humeur plus bavarde. Elle lui accorde son sourire le plus charmant et glisse dans le siège qui lui est attribué face à son maître.

« Tout paraît si agréable ici. Je peine à croire que vous ayez.... » Elle hésite et à la suite d'un temps de réflexion reprend « bâti tout cela seul. Votre pouvoir doit être.... »

Sa langue passe doucement contre ses propres lèvres fardées de rouge, dans un geste sensuel et féminin pour articuler chaque syllabe.

« Immense. »

Qu'importe qu'elle ait volontairement ou non, au sein d'une métaphore, associé le pouvoir divin et le chibre qui devait l'être tout autant. Elle voue une certaine distraction à jouer avec les mots et corrompre leur sens. Elle se dépêche d'occulter son petit air amusé derrière une gorgée de liqueur.

« De là où je viens, tout est toujours si froid. Et j'ai toujours été si seule. Les inquisiteurs me traquent depuis ma tendre enfance, car je suis une sorcière. Celle qui pactise avec le Diable. Tant de légendes courent à ce propos. C'est ridicule. »

Et pendant qu'elle palabre d'une voix envoûtante, elle se penche sur la table en déposant son verre pour offrir à Vehk une vue magnifiée dans son décolleté contre lequel elle passe une main qui frôle l'indécence.

« Qu'attendez-vous de moi en tant qu'amante ? Devrais-je vous être fidèle ? Ou bien, ce sceau de possession ne vaut rien et je pourrais appartenir charnellement à d'autres ?  Mh ? Vous souhaitez juste un peu de compagnie. Converser, ouvrir mes cuisses. N'allez-vous pas être lassé tôt ou tard ?»



« Modifié: mardi 01 juillet 2014, 17:04:59 par Salomée »

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 3 mercredi 02 juillet 2014, 13:15:23

Le compliment l'enchante, bien évidemment. Assez imbus de sa personne, la jeune Salomée affectionne particulièrement la coquetterie. L'effet voulu s'est déclaré et désormais, elle devient sûre d'elle.

« Le Diable existe pourtant. Il est en chacun de nous. » déclare-t-elle sans varier de ton, toujours lascive.

Sous la table, elle croise les jambes dans un mouvement qui paraît anodin si ce n'est que son pied frôle au passage Vehk, et peu importe sa position – elle l'aurait lancé contre pour le rabattre dans une caresse fugace ; la mine innocente.

« Oups... » lâche-t-elle sans regret pourtant et converse ensuite :

« Je ne dois pas être fidèle, mais vous.... » Elle rectifie après s'être mordue la lèvre inférieure. « Tu...exiges que je sois la première ? Quelle ineptie. »

Encore une fois, aucune précision sur son état : vierge ou non. Les gorgées de vin dont elle apprécie la saveur s'enchaînent. Elle savoure le nectar avec élégance, trempant ses lippes pour laper le contenu de sa coupe – gourmande. L'alcool est l'un de ses petits péchés, elle en refuse rarement une goutte pourvu qu'il soit de qualité. De temps à autre, elle contemple la vue offerte par le sommet de la tour. Vivec s'étend à leurs pieds et ses habitants sont si petits qu'ils paraissent poussière. La comparaison lui arrache un pâle sourire.

«Je ne sais pas en quoi consiste l'acte charnel, ce n'est pas une pratique qui m'est des plus familières. » ment-elle ? Peut-être. Quoiqu'il en soit, un peu de vrai existe dans son affirmation malgré son petit numéro de séductrice, qu'elle poursuit avec la sacro-sainte bouffée de chaleur feinte. Prétextant sans doute une température peu clémente, elle défait le haut de son corsage en délaçant très lentement les cordelettes sombres. Ses doigts fins s'exécutent avec volupté et libèrent enfin son décolleté oppressant. La courbe de ses seins apparaît, pâle et rebondie. Le reste du corset maintenant lâche couvre les derniers détails dans une pudeur insolente.

« La sorcellerie....est un art magique très particulier. C'est un don qui se transmet de génération en génération. Enfin pas systématique. Parfois, ce gène décide de sauter quelques enfants. »

Sa jambe toujours croisée sur l'autre se balance doucement, frôlant à chaque mouvement celle du dieu. Et lorsqu'il relèverait ses mires, il pourrait découvrir sur le minois de la sorcière une petite moue angélique et théâtrale. Visiblement, elle souhaite repousser les limites de son nouveau maître, connaître sa maîtrise de soi et savoir quand est-ce qu'il céderait. En attendant d'arracher cette mince victoire, la toute brune poursuit :

« Toute sorcière noire a sept pouvoirs de base, mais en développe d'autres avec le temps. Lequel pourrais-je te dévoiler ? Lequel impressionnerait un dieu ? » Les deux dernières interrogations rhétoriques sont là pour donner du poids à sa tirade, et tiennent lieu de questionnement personnel. Son index vient légèrement tapoter au bout de ses lèvres, faussement pensive.

Finalement, elle étire le bras pour saisir la coupe de son seigneur.

« Laisse-moi te démontrer toute la subtilité d'une sorcière. »

Elle trempe son doigt entier dans le vin déjà entamé, touille patiemment et le ressort pour le passer sensuellement entre ses lèvres plantureuses. Elle suce ainsi le liquide pourpre récolté précédemment, plusieurs fois même après avoir entièrement nettoyé sa peau, elle poursuit : par pure provocation. Les lippes maquillées gobent les phalanges une à une, dans un sens puis dans l'autre. Certaine que son petit manège aurait l'effet escompté, Salomée vole une gorgée d'alcool à Vehk, goulûment avant de lui rendre.

« C'est ce que nous appelons le Concilium. Bien évidemment, ton sceau... » Et elle lève sa main marquée à jamais sans doute, « Ne fait qu'accentuer ce pouvoir, qui est vulgairement traduit par le contrôle de pensées. En réalité, c'est plus subtile. »

A la première rasade qu'il prendrait, plusieurs images agresseraient l'esprit divin. Des apparitions à l'érotisme flagrant : lui derrière elle à quatre pattes, elle agenouillée devant lui ; Quelques secondes à chaque fois, le temps pour Vehk de capter l'essentiel puis le tout disparaîtrait, sans séquelle ou presque.

« Car si on ne peut contrôler les pensées d'un dieu, sans doute peut-on lui suggérer....dans un moment d'égarement quoi penser. » soupire-t-elle en baissant ses mires azurées vers le buste du guerrier-poète. 

Se confortant dans le siège, la sorcière se sert une nouvelle fois du vin pour abreuver sa gorge qu'elle présente bien en évidence à chaque gorgée.

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 4 mercredi 02 juillet 2014, 17:15:43

Décidément, la jeune allumeuse salue l'effort de maîtrise de Vehk. Il n'est pas dieu pour rien, se fait-elle la remarque. Mais cette résistance superficielle commence à la contrarier. Pas moins sensible que son acquéreur à cette tension érotique, la belle ressent les prémices de sa propre excitation qu'elle gère avec difficulté. En chauffant son hôte, elle a pris le risque de se brûler et voilà qu'elle est presque consumée par les flammes du brasier initié.

Combien de temps résistera-t-il, soupire-t-elle en son for intérieur alors qu'elle-même succombe déjà à son  piège. Heureusement, la proposition d'une danse distrait un court moment son envie.

Les coutumes et moeurs humaines lui sont inconnues pour la plupart. Parfois, il lui arrive de traverser les plans ou d'envoyer un fidèle serviteur – animal ensorcelé, pour lui enseigner les choses de cet autre monde. Mais tout cela l'ennuie bien vite, et elle remet toujours à plus tard – très tard même, son prochain voyage sur Terre ou sa prochaine leçon au sujet des terriens. Aussi n'est-il pas surprenant que le dieu ait à mener la valse qu'il entame en surprenant son esclave.

Sa robe se prête d'autant plus à l'exercice qu'à chaque pas esquissé, la tulle légère voltige autour de ses jambes couvertes d'un voile de satin pourpre – trahissant la présence de bas fins. Émerveillée par la dextérité du maître durant la danse, elle se laisse transporter main dans la sienne, le souffle écourtée tant il souffle le chaud et le froid entre l'approche et l'éloignement imposé par le rythme des instruments. Et les visions se succèdent dans sa psyché déjà torturée. Elle le hait et le vénère à la fois pour ces suggestions mentales dont le visuel harcèle les pensées de la sorcière. Elle entendrait presque leur souffle mêlé et leur chair se côtoyer rudement sous une pluie d'injures et de compliments. C'en est trop. Inutile d'essayer à fuir ces hallucinations charnelles, penser à autre chose s'avère vain.

« Vehk... » murmure-t-elle, dès qu'elle en a l'occasion à son oreille, comme une reddition.

Lorsqu'elle est sur le point de lui annoncer sa défaite dans l'espoir d'implorer une caresse, un pas voulu par la danse les éloigne. Ses longs cheveux noirs flottent dans son sillage puis reviennent effleurer leur visage. Entre deux mèches sombres, semblables à des algues ténébreuses, il peut distinguer les deux prunelles de la jeune femme  à l'éclat vif, brillantes de désir. Elles reflètent la situation de son intimité désormais trempée par les affres de l'appétit sexuel. A chaque fois qu'ils frôlent de nouveau, entre deux notes musicales, elle est incapable de ne pas lui offrir sa moue de suppliciée, féminin à souhait feignant l’innocence devant ses desseins d'impudeur. Le vin débute sa procession dans les veines de Salomée, l'enflammant davantage, dispensant généreusement l'effet de l'alcool au sein de son petit corps.

Quand la dernière note tombe, elle se retrouve essoufflée par ses émois face à Vehk, un peu décoiffée et les joues rougies car possédée par une ardeur inavouable. Son corset menace de céder, elle pourrait se l'arracher, déchirer ensuite ses jupons pour lui fournir son corps paré d'une lingerie provocante. Au lieu de cela, la louve préfère lui accorder une oeillade suave et exiger doucement :

« Je crois que mon corsage s'est défait....pourrais-tu....m'aider à le relacer, mes mains sont trop fébriles, je serai inhabile. »

Elle endigue les tremblements de son être entier, essayant de faire fleurir un sourire à ses lèvres colorées, pleine d'incertitude.

« Cette danse est...très étrange. Si légère. Merci. »

Elle porte ensuite une main à son front brûlant dans l'espoir de la soulager, sans résultat : la main étant aussi bouillante que le reste.

« J'ai besoin d'air je crois... » qu'elle soupire alors que ses doigts parcourent son corsage, le  long de son propre ventre pour saisir fermement le bas de sa robe au niveau de ses cuisses. En réalité, ce n'est pas d'air dont elle a besoin, mais d'un ébat en règle, rigoureux et implacable. Cependant, elle préfère nier et se voiler la face.

Elle n'attend plus qu'il s'exécute ou qu'il refuse, mais elle ne tiendrait plus longtemps à cette cadence. Et puis n'y tenant plus elle ose un geste fugace, une esquisse timide bien qu'assumée. Sa paume frôle le torse du dieu par curiosité autant que par envie. Si elle avait su plutôt que les dieux pouvaient posséder autant d'attrait peut-être aurait-elle fait carrière dans l'un des nombreux clergés de ce monde. Et comble du sort, il aura fallu que l'un d'eux l'achète au terme d'une captivité inquisitoriale rude et longue. Décidément, Salomée s'en sort indemne et enchaînée à la terre Viveci pour un bon moment, si ce n'est l'éternité. Cette possibilité engendre un frisson téméraire qui court son échine. Ses beaux yeux se relèvent vers ceux du maître qu'elle détaille, toujours incertaine. Peut-être peut-il déjà sentir son excitation à elle, bien réelle au fond de sa culotte légère.



Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 5 jeudi 03 juillet 2014, 10:57:00

Sachant l'excitation du dieu aussi grande que la sienne, Salomée pense les choses aisées. Comment lui racontait l'aînée déjà, cette vieille sorcière de Rose. Que le péché de chair est commun à leur sororité, qu'il ne faut en aucun cas avoir honte d'éprouver son corps, ni d'en user pour accomplir ses desseins. Ici la liberté, le contrôle, l'ambition de pouvoir : qu'importe. Etre l'amante d'un dieu peut revêtir tant d'avantages, mais tant de risques également.

Et quand il fait remonter sa main sur la fine étendue de son bras, la toute brune n'a plus besoin d'hallucinations intrusive : son esprit les génère désormais. Elle languit même de savoir si cette main, si prompte à explorer la surface de son avant-bras serait aussi douée à conquérir des terres plus enfouies..

C'est alors qu'elle se heurte contre lui, et encouragée par cette prise derrière sa cuisse, elle relève lentement sa jambe souple pour emprisonner la hanche du guerrier-poète trouvant là un excellent moyen de se frotter à lui. Sa virilité tendue côtoie à travers les nombreux tissus le bas-ventre de l'esclave qui soupire une première fois. Et il faut ensuite qu'elle croise ce regard dont la tendresse s'avère surprenante. Jamais elle n'a cru lire dans les yeux d'un homme pareil sentiment. Généralement, elle ne décèle que l'envie bestiale de s'approprier une anatomie plaisante. Pourtant, il existe au fond des prunelles de Vehk ce désir commun, qu'ils partagent à l'instant et cette étincelle cesse de la faire douter.

« Non...je t'en prie... » implore-t-elle au creux d'un second soupir. Implorer quoi cependant ? Qu'il arrête d'assujettir sa peau blême ou qu'il interrompe ses sensuelles attentions pour passer au principal ? Elle-même ne sait pas, harcelée par l'émoi licencieux que la divinité produit en elle.

Finalement, elle s'abandonne entière. Sa poitrine pressée contre le torse de son amant se soulève de manière saccadée, au rythme de sa respiration haletante. Quant à ses mains restées inactives à cause de la stupeur, elles s'empressent désormais d'empoigner les biceps de son maître, y plantant ses ongles manucurés. Elle relâche dans cette prise toute sa tension à elle, et se voit déçue lorsque voulant répondre au baiser initial, il sépare déjà leur figure.

« Enseigne-moi donc. » réplique-t-elle sur le ton de celle qui commande. « Sois à la hauteur de ton statut de maître. »

Et sur ce, elle jette sa bouche contre celle de Vehk ; Le choc est presque douloureux mais elle n'en a cure. Salomée est de ces femmes qui obtiennent toujours ce qu'elles convoitent. Atteindre l'objet de son désir par la violence ne lui est pas répugnant. Ainsi, elle débute un deuxième baiser, dégustant les lèvres divines parfois entre ses petites dents blanches. Tout se mêle dans cette étreinte : la fougue et la hargne, la sensualité et la douceur. Elle s'applique à jouer sur les deux registres, lâchant les bras qu'elle meurtrissait de ses griffes pour glisser hâtivement une main entre eux deux, sans rompre leur baiser.

Ses doigts parviennent à se faufiler sous le pagne inutile et tandis qu'ils mesurent d'une caresse taquine l'ampleur de l'excitation du dieu, Salomée sourit toujours sans décrocher leurs lèvres pour articuler contre celles du seigneur :

«Tu m'as acheté comme une esclave, j'attends donc que tu me prennes comme une esclave. Est-ce clair ? Allons jusqu'au bout de la logique....aimons l'ordre des choses et la place de chacun. »

L'ironie est cinglante et l'insolence de retour. Alors, elle s’attelle à polir au cœur de sa paume, entre ses doigts fins, ce chibre qu'elle-même a fait durcir. En récompense, elle prodigue au sexe méritant une pression tiède et doucereuse.

Quand elle se décide à rompre le baiser c'est pour couler ses lèvres contre le menton de Vehk, puis contre son cou et enfin le long de son torse alors qu'elle tombe à genou à l'image de l'esclave parfaite, retournant le couteau dans la plaie suite à sa réplique. D'ailleurs, les endroits où sa bouche était passée  sont marqués d'un sillon brillant signe qu'elle avait usé de sa langue durant le trajet.


« Je suis certaine que tu m'apprécies autant à genou qu'insolente, Vehk. Que mon insolence reste un bon prétexte pour que tu me mettes à genou et qu'au final l'un n'ira jamais sans l'autre, peut-être. » murmure-t-elle, le souffle perdu auprès de cette verge divine qu'elle examine maintenant des yeux, excitée. Sa main poursuit le massage ayant à cœur d'entretenir cette grandeur louable. Et une fois qu'elle a rassasié ses mirettes claires de cette vision lubrique, elle les redresse vers le visage du dieu dans l'unique but de lui offrir une oeillade de catin. Celui que possède toute bonne goûteuse de chibres. Et c'est en conservant son regard dans le sien qu'elle ouvre les portes de son gosier pour gober, centimètre par centimètre l'appareil divin.

 Sa bouche paraît bien vite petite :  l'une de ses joues se déforme suite à l'intrusion mais elle tient bon et entame une suite d'aller-retour. Et quand elle s'arrête, c'est simplement pour laper longuement le dard dressé avant de le faire disparaître une nouvelle fois entre ses lèvres, jusqu'au fond de sa gorge – le lubrifiant. A chaque fois qu'elle recrache sa confiserie improvisée, plusieurs filets de salive relient ses lèvres au bout de la turgescence.

Après quatre ou cinq minutes de ce traitement, elle y met fin.

« Je veux que tu me supplies de continuer. » exige-t-elle, toujours agenouillée, le minois dressé vers lui. Déjà le pourtour de sa bouche est souillé d'un rouge à lèvre dont la tenue s'est effacée au rythme de la fellation.

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 6 jeudi 03 juillet 2014, 18:23:18

Vehk maîtrise bien les règles du jeu, se dit-elle au départ en remarquant qu'il brave son ordre par une citation de son propre crû. Tant pis, il y aurait d'autres occasions au cours desquelles elle pourrait le faire supplier. Pas de renoncement donc à l'idée de voir la divinité à ses pieds.

De toute manière le baiser efface toute frustration. Tandis qu'il se déplace, elle tente de récupérer sa respiration – ravie par leur étreinte, et son équilibre car ainsi plaquée contre lui, elle subit ses mouvements. Tout se stabilise néanmoins quand son dos cogne une porte, et elle aura gémi sa satisfaction dans la mêlée de leur bouche, galvanisée par ce geste ferme. Ses lèvres souhaitent échapper à celles du dieu pour qu'elle puisse lui exprimer à quel point elle aimait ça, mais impossible de déroger au goût du baiser. Elle préfère y vouer son souffle quitte à en crever.

Le sort réservé à son sein la fait frémir et elle mord faiblement la lèvre inférieure de Vehk, grognant quelque peu son contentement. Elle réserverait, à ne pas en douter, une place de choix entre ses deux mont au chibre de son maître une fois le moment venu, juste pour lui prouver à quel point elle appréciait que cette zone ne soit pas négligée.

« Vehk...par tout l'Enfer...tu... » essaie-t-elle, chaque tentative étant avortée par un geignement indécent. « Tu...ce devrait être interdit... »

Et sa main de rejoindre avec empressement la prise que le dieu possède sur l'un de ses seins, pour l'encourager à pétrir plus fort, jusqu'à ce qu'elle en gémisse de souffrance. Ses sens sont décuplés : le moindre frôlement, le moindre soupir échoué contre son derme l’affole.

Bientôt ce qu'elle a eu en bouche assaille superficiellement sa féminité, l'humidifiant davantage si cela est possible.  Autant dire qu'à l'instant, elle maudit sa petite culotte et se jure de ne plus en porter en présence du dieu. Et elle aura encore raison d'abonder en ce sens lorsqu'il se décidera à lécher sa fente trempée. Le corps de Vehk écarte ses jambes par simple formalité, car elle-même les éloigne l'une de l'autre pour mieux l'accueillir, vorace qu'elle était.

Ensuite dénudée, Salomée en profite pour rabattre sa longue chevelure sombre en arrière et agrippe ses seins sans les ménager, les couvrant de caresses franches.

« ...Je te hais....tellement fort... » réussit-elle à exprimer, toute chose.

Le haïr pour quoi ? Pour cette langue qu'il introduit en elle, sans permission, si bonne, si taquine et qui présage la pénétration vigoureuse qu'elle ambitionne depuis des heures déjà. Durant ces minutes étirées où il s'abreuve à même la source charnelle, elle le comble de petits cris étouffés et de gémissements assumés.

Quand il remonte, c'est pour découvrir une simple moue déçue sur le minois de sa belle, comme celle que tire un enfant lorsqu'on lui retire sa sucrerie. Néanmoins, le dépit est de courte durée car sa verge gonflée se présente déjà aux portes de son intimité. Elle retient son souffle, s'apprête à être ouverte en deux par une intrusion en règle, sans succès. Décidément, ce dieu apprécie la rendre folle. Ni d'une, ni de deux, la sorcière soulève souplement ses jambes galbées qu'elle enroule sensuellement autour de la taille du prince Vivec. Prenant ensuite appui sur ses épaules, elle actionne un premier mouvement, sec et abrupt. Cela ne suffit pas pour la bonne raison que la demoiselle est étroite à l'image d'un étau pressé.

Sourcils froncés, elle réitère avec plus de force et s'empale de moitié sur son amant délivrant un cri hargneux. Il a sa réponse. Sans doute n'est-elle pas vierge dans le sens où le chibre ne se heurte à aucun hymen, mais la pression et l'exiguïté du conduit intime lui indique qu'elle n'a pas connu beaucoup d'hommes.

« Je...c'est trop gros... » se plaint-elle sans vraiment se plaindre, comblée et déjà remplie par la moitié du membre divin. Tout cela n'est que du cinéma, évidemment, tout pourrait rentrer avec un peu d'insistance, et de douleur peut-être. Elle a dû mal à respirer bien trop excité. Son corps a immédiatement réagi à la pénétration, étreignant la lance de chair entre des parois humides et brûlantes. Elle-même, souple, joue de son bassin contre le sien pour grignoter quelques centimètres de plus, ponctuant ses tentatives de geignements plaisants. Instinctivement, sa bouche se plaque à l'oreille de Vehk et elle déclare dans un murmure hâtif et douloureux :

« Tu as construit tout un royaume de ta seule volonté, nul doute que tu sauras détruire une petite chatte avec autant d'efficacité. »

C'est presque un appel au crime, et elle souhaite qu'il le ressente ainsi. Ses faux airs innocents devant son caractère de femme fatale sont bien là pour être brisés après tout. Elle apprécie jouer de son physique angélique, consentant par la suite à être ravagée. Une main se plaque brusquement contre la nuque du guerrier-poète et lui faisant face à nouveau, elle le gratifie d'un sourire de petite traînée, languissante.

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 7 vendredi 04 juillet 2014, 13:43:19

Une fois enfoncé en elle jusqu'à la garde, Salomée glapit en écarquillant les yeux. La douleur est la première sensation à se présenter. Foudroyée sur place, épinglée à la porte, la sorcière finit par crier. Ses ongles meurtrissent la nuque du dieu tant elle s'y accroche, souhaitant lui faire payer cette totale intrusion, mais le plaisir échoue bientôt en elle.

« Qu'est-ce que... » soupire-t-elle dans un gémissement lascif quand les bourses frappent lentement sa croupe. Surprise par une sensation si agréable et excitante, elle redouble ses petits cris de mijaurée. La louve est devenue chatonne et miaule son contentement d'être traversée d'un chibre aussi imposant.

Dans ce nouveau baiser, offert avec passion, elle sacrifie encore son souffle, cherchant à ravir celui de Vehk. Dès que la douleur revient, elle le mord et quand l'extase de la pénétration surgit, elle savoure sensuellement ses lèvres. C'est tout ou rien, les deux ressentis ne se mêlant pas parfaitement pour le moment. Toutefois, elle déguste clairement : apprenant à aimer la souffrance légère engendrée par l’écartèlement de sa chatte étroite, et profiter du plaisir créé par le fait d'être comblée à bloc.

Sitôt qu'elle réussit à libérer ses lippes, c'est pour émettre des tentatives d'expressions :

« Ahn...j'aime ça... »

Et son dos cogne  la porte au rythme des coups de butoir. Ses seins rebondissent contre le torse ferme du guerrier-poète à chaque mouvement appuyé, la délectant. Il ne faut guère longtemps avant que ses pupilles ne se dilatent sous l'ivresse féroce que lui prodiguent les sévères intrusions. Qu'il est bon d'être le précieux exutoire d'un dieu, d'être vulgairement remise à sa condition de femme : simple réceptacle au désir des hommes et surtout de ne plus résister en avouant son infériorité.

Après l'avoir gratifié sonorement de tous ses émois à l'image des catins les plus expressives, la récente esclave décide de passer sa langue sur la bouche du dieu : sauvage et affamée. Il n'y a pas de limites à sa satisfaction.

A chaque fois qu'il bute au fond d'elle, ses chairs intimes se contractent en signe de reddition. Et elle demeure ainsi, les cuisses ouvertes grossièrement au passage d'une verge excitée. Son intimité est noyée de mouille que les allées et venues du seigneur expulsent en partie dans un bruit particulièrement galvanisant et obscène. Pour le moment, il n'y a plus de mot, juste le silence transpercé par les râles du mâle et les gémissements de sa femelle, agrémentés du son des corps qui s'entrechoquent.

La position change et tout s'arrête. La demoiselle tremble, encore frappée d'extase, se demande  même où elle est et ce qu'il se passe. La tendre étreinte de son amant suffit à lui remémorer son sort et exaltée, elle exécute les desiderata du prince Vivec.

Forte de cette nouvelle posture, elle saisit fermement la mâchoire de son maître. La poigne est d'acier, ou presque, possessive et oblige l'amant à regarder sa compagne dans les yeux. Ce n'est qu'une fois leurs prunelles mêlées qu'elle s'autorise un mouvement. Alangui d'abord, impétueux ensuite. Elle dévoile d'ailleurs les muscles de ses cuisses, invisibles sous le galbe de ses jambes mais pourtant bien présents et soulève son bassin avant de le rabattre le long de la virilité tendue.

L'empalement va crescendo. Elle monte et sa chevelure flotte dans les airs. Elle redescend et sa crinière ténébreuse s'abat sur eux. Entre temps, elle ne relâche pas le visage divin qu'elle conserve jalousement dans sa main. De son autre main libre, elle s'offre quelques plaisirs en remuant ses doigts contre son clitoris désormais à vif.

Et la danse se poursuit avec souplesse et ardeur. Salomée s'agite sur le chibre de son prince, l'avale entièrement en lui – presse dans le mouvement ses seins galbés sur le poitrail du dieu.

« Tu m'excites Vehk...ah ! » narre-t-elle avec difficulté, aux prises avec ses propres cris. « Et...ce n'est....ahn.guère prudent....d'exciter...mh...une sorcière. »

Elle relâche le faciès de Vehk, et se cambre audacieusement. Un bras autour des épaules de son amant, elle se penche en arrière jusqu'à ce que sa chevelure glisse au sol et continue de s'embrocher sur lui. Elle y met plus de force, envieuse de cette verge qui ne la remplit plus assez. La douleur est passée, la satisfaction irrigue sa chatte d'une mouille brûlante, mais elle en veut plus : que cette petite souffrance, si savamment dosée durant un acte charnel, revienne.

Après avoir froissé son clitoris, deux de ses doigts s'immiscent dans son intimité, contre le sexe dur qu'elle fait aller et venir en elle. Cette masse de plus à l'intérieur d'elle lui arrache un hurlement de bonheur. Elle lui offre ainsi le spectacle, visuel et sonore.
« Modifié: vendredi 04 juillet 2014, 14:13:21 par Salomée »

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 8 lundi 07 juillet 2014, 11:47:47

Ainsi tout dieu est-il, l'orgueil mâle le possède, remarque la sorcière en découvrant une nouvelle énergie assaillir Vehk. Avant même qu'elle ne puisse protester, ils sont au sol. Etendue sur le dos, les marges de manoeuvres disponibles sont désormais réduites pour elle. Et elle saisit avec appréhension qu'entre ses cuisses pâles, il a tout loisir pour exhausser le souhait précédemment émis : se faire défoncer.

La froideur du sol extirpe Salomée de son ardente léthargie. Elle accueille le souffle divin au creux de son oreille et lorsqu'il se dit disposer à la baiser comme il se doit, elle esquisse un mouvement pour le repousser, incertaine. Mais cette main fugace contre le torse de Vehk est chassée par les véhéments coups de reins. Ses deux doigts également sont expulsés de son intimité suite à l'ampleur que vient de prendre le chibre divin. Rapidement, elle se sent débordée, écartelée, plaquée au sol par une lance de chair monstrueuse. A chaque allée sa respiration demeure en suspens, et reprend qu'une fois le retour  amorcé.

« N...non Vehk c'est... » implore-t-elle de sa petite voix, « Je ne suis pas une... »

Pute. S'imagine-t-elle ensuite terminer. Cependant un cri de plaisir arrache le fil de ses pensées tandis qu'il s'acharne entre ses jambes galbées qu'elle ne cesse d'écarter. Alors qu'elle souhaite manifester de nouveau son avis, gémissante, les lèvres de son maître lui ravissent les premiers mots. Les autres se perdent à jamais dans sa gorge. Le baiser parvient à la galvaniser. D'ailleurs, elle renvoie le même : brûlant les lippes de Vehk à l'aide des siennes affamées. Elle taquine sa langue de la sienne, lèche le pourtour de la bouche du dieu.

La hampe divine continue de racler trivialement ses parois intimes, rougissant sa chair malmenée. Elle se sent brûlée de l'intérieur, à la merci des assauts brutaux du mâle dominateur. La douleur est égale à l'extase et cette même douleur l'excite. Non pas qu'elle se découvre des affinités masochistes, mais en bonne servante du mal absolu, elle apprécie un coït douloureux : à l'image de ceux qui sont pratiqués dans les sabbats. Une sorcière s'offre à tout : les pires monstres comme les plus inoffensifs humains. Pourtant son seigneur n'est à classer dans aucune catégorie, et elle lui dédit quelques étranges penchants : une haine viscérale, bien évidemment, pour l'avoir achetée comme une vulgaire esclave, mais une fascination en compensation, pour ses immenses pouvoirs.

« Vehk...dou...doucement... »soupire-t-elle avant de crier, puis soupirer de nouveau et enfin crier pour ne plus s'arrêter.

Pendant ces longues minutes, ses grands yeux sont braqués sur lui, quand il est possible de le voir. Elle frisonne plusieurs fois en admirant son faciès divin, à peine effleuré par l'effort fourni. Lui, en revanche, peut aisément deviner les moues qui façonnent le joli minois de son esclave : au moment où elle encaisse jusqu'au plus profond d'elle. Ses mains se crispent au sol, leurs ongles liment le revêtement au rythme de ses cris.

L'échappatoire à ce traitement destructeur apparaît sur le rivage de la jouissance qu'atteint Salomée après une centaine de pénétrations. Frappée de plaisir, son corps se tend dans une convulsion sensuelle – la cambrant sévèrement. Ses cuisses tremblent à l'instar de ses bras tandis que serrée contre lui, elle exprime cette exaltation par un énième cri. Et en percevant le foutre divin la souiller, Salomée commence à paniquer. L'idée que le dieu soit fertile la traverse,alors qu'elle profite des puissants jets – brûlants, qui la salissent de l'intérieur. Elle devrait songer à préparer une décoction contraceptive, ou mieux encore : un avortement rituel. Rassurée par les différentes possibilités offertes, elle recueille les dernières gouttes – tant remplie que sa chatte rejette une partie de la semence plantée.

Choquée par la vague orgasmique, Salomée bat vivement des cils, cherchant son souffle et ses repères.  Le plaisir maintenant déchu, ne reste plus qu'une sourde souffrance entre ses cuisses, provenant de sa cavité ravagée et gorgée de sperme dont il ne daigne pas s'effacer. Perchée sur lui, la sorcière le contemple : les joues rougies et les cheveux défaits.


Malgré son état de relative passivité durant le dernier round, elle paraît épuisée. Epuisée qu'il ait jeté avec tant de hargne son bassin contre le sien, qu'elle ait eu à encaisser tant et tant d'allées et venues comme si elle n'eût été qu'une putain de caserne.

Sitôt qu'elle se sent prête, elle redresse ses jambes et perd l'équilibre, retombant brusquement sur le membre encore dressé. L'empalement involontaire lui arrache un petit gémissement. Alors, refusant d'être aidée dans cette tâche périlleuse, elle s'appuie au sol et rampe sur le côté pour s'agenouiller près de son dieu.

« Que...que m'as-tu fait... ? » demande-t-elle en le foudroyant du regard, de ce culot insolent qui la caractérise, comme si elle n'avait jamais exigé d'être ainsi détruite

Après trois tentatives, elle arrive à tenir sur ses pieds, ses cuisses reluisantes d'un foutre encore chaud. Et sa longue chevelure la recouvre de moitié, la revêtant d'un voile sombre. Marcher s'avère être une sacrée épreuve. Pendant qu'elle essaie, cherchant à tâtons et en vain un meuble sur lequel s'appuyer, Salomée déclare doucement :

« Mène-moi à l'Inquisiteur. »

Sa démarche n''est plus très droite, typique de celle qu'un homme vient de posséder furieusement. Bien que sa grâce naturelle soit mise à l'épreuve, une bouffée d'érotisme transpire de ce spectacle où elle progresse avec difficulté, encore soumise à une faible douleur. Mais la pensée du religieux la fait tenir, coûte que coûte. Connaissant ces fanatiques de l'Ordre, Salomée craint qu'il ne se donne la mort plutôt que d'accepter l'humiliation de la captivité en territoire hostile.





Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 9 mardi 08 juillet 2014, 12:32:40

La réponse première du dieu la met davantage en porte-à-faux. Néanmoins, elle apprécie le ton qu'il utilise pour s'adresser à elle, balayant ses remarques insolentes comme si elle eût été son épouse plutôt que son esclave. Empreinte d'un sentiment de fierté à l'idée que ses charmes aient pu porter leurs fruits dont elle a planté les graines dans l'esprit de Vehk et Vehk, Salomée se conforte dans une assurance condescendante.

En revanche, elle vécut mal la téléportation. Une fois arrivés au ministère de la vérité, la jeune femme s'empresse de prendre appui sur un mur pour régurgiter un maigre repas, pris la veille. L'image n'est pas très élégante, mais révélatrice de sa difficulté à supporter la magie du pays auquel on vient de l'enchaîner. Prise d'une dernière convulsion, elle recrache sèchement sa nausée avant d'inspirer profondément sous l'oeil de son maître.

« C'est....très désagréable, navrée » souffle-t-elle ensuite en lui accordant un sourire qu'elle espère rassurant.

Elle va devoir investir Tel-Vivec d'une antre dédiée à son art obscur, où elle aurait tout loisir de préparer des décoctions qui préviendraient ce genre de maux. A climat exotique, maladies exotiques dirons-nous et bien qu'elle soit confiante en ses capacités de résistance : il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas ton eau.

« Ainsi....ce vaurien se lamente derrière cette porte, » qu'elle commente une lueur amusée parcourant son regard clair. « Je me contenterai de le laisser en état pour les choses que tu évoques. »

Elle aura accueilli le baiser et l'étreinte avec fébrilité, touchée d'incertitude concernant ce geste. Les paroles graves qui s'ensuivent lui font hocher du chef : elle ne le décevrait pas à ce sujet.

Sa nudité ne la gêne pas, s'en drapant comme d'un vêtement, elle présente fièrement ses courbes à la vue de Vehk et aurait été prête à pénétrer la pièce dénudée si ce n'est la proposition qu'il lui fait de se vêtir à la moindre pensée.

Aussi songe-t-elle, avec son goût habituel pour la mode, à une robe à plusieurs couches : la première étant une simple tunique pourpre sans manche, et la seconde un drapé transparent aux motifs automnaux. La ceinture dorée à la boucle en forme de vignes souligne sa taille gracieuse. Parée de ces atouts, la belle fait signe qu'elle est prête à confronter le religieux.

Sa main nerveuse introduit la clef dans la serrure, et une fois le système de verrouillage neutralisé, elle pousse lentement la porte. Après quelques pas, sa silhouette disparaît dans la pénombre de la geôle. Il y a bien une petite lueur concédée par les flammes de chandelles disposées grossièrement au sol, ainsi qu'une minime ouverture dans la roche, laissant passer un trait de lumière qui balafre le visage de l'Inquisiteur.

Dans la fleur de l'âge, ce dernier a été dépossédé de son armure et croupit en prison affublé d'une simple chemise et d'un pantalon de toile grossière. L'odeur délicate de la sorcière lui parvient rapidement au nez, et il s'en délecte un temps avant de sursauter.

« Toi...que... »

« Shhh... » intime-t-elle en s'agenouillant à sa hauteur, déposant un index doux contre ses lèvres gercées par la soif. « Ici, mon cher, il faut me vouvoyer. Votre prétention, à vous les Inquisiteurs, n'a aucune limite. »

Il crispe la mâchoire, renforçant sa colère à l'égard de la toute brune dont il salue malgré tout le charme et l'intelligence. En effet, l'intelligence d'être parvenue à se hisser assez haut, bien qu'esclave, au point de pénétrer la prison la plus sécurisée du pays. Elle devine les pensées et le désarroi de l'homme de foi et s'en délecte dans un sourire précieux.

« Te vouvoyer ? Je n'ai plus rien à perdre, sale garce. Pute de Satan. »

Salomée lève les yeux au plafond, dissimulant un petit air amusé et contrarié à la fois.

« Pourquoi....faut-il toujours que vous soyez vulgaires. »

Lentement, elle plonge une main sous sa robe, sans quitter l'Inquisiteur des yeux, souriante. Elle en sort un crapaud, délicatement tenu entre ses paumes tièdes. La bête est hideuse, bardée de gros yeux noirs et d'une bouche béantes. Libérant l'une de ses mains, l'esclave agrippe fermement la mâchoire du prisonnier et presse sur ses joues pour le contraindre à ouvrir la bouche. Ses phalanges blanchissent sous l'effort et l'homme, déjà affaibli par sa captivité, cède dans un râle plaintif.

« C'est l'heure du dîner, mon beau soldat. » murmure-t-elle avant d'enfoncer grossièrement l'animal dans le gosier du paladin. Elle rencontre une résistance bien sûr, mais force et insiste manquant de l'étouffer. Sitôt le batracien entré les doigts de la belle se referment sur les lèvres du captif pour les sceller. « Avale. » ordonne-t-elle d'un ton très doux.

Nul besoin de sa coopération toutefois, puisque la créature des marais se fraie un chemin seule le long de l’œsophage, tel un symbiote elle se niche au creux de l'estomac du malheureux. Et le sortilège peut débuter. Paralysé par ce mal insipide, l'inquisiteur peut à peine bouger, et ne pourra plus marcher. Bavant désormais, l'usage de sa parole est momentanément perdue tant que le crapaud se nourrira dans ses entrailles.

Satisfaite, l'enchanteresse se redresse et parle bien fort à l'attention de Vehk :

« Quand ils souhaiteront l'interroger, que l'on me fasse quérir. En attendant, j'apprécierai l'avoir avec moi. Qu'il vive là où je vis. J'ai d'autres plans qu'une simple cellule pour lui. »

Et si le beau dieu s'apprête à protester, elle trancherait sèchement :

« Ce n'est pas négociable. »

Salomée

Créature

Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 10 mercredi 09 juillet 2014, 14:30:52

« Non....non, bien sûr que non... » répond-elle maladroitement à la tentative d'humour. « Inutile qu'il assiste à... » Et elle renonce, levant les yeux au ciel.

L'annonce de la téléportation ne l'enchante pas, mais les nouvelles précautions dont ferait preuve Vehk la rassurent suffisamment pour qu'elle ne s'y oppose pas. Puis, elle se détourne vers l'Inquisiteur pour lui sourire et soupire doucement :

« Vehk...il faudra transporter cet homme en chaise roulante désormais. Concernant les soins à lui apporter, je m'en occupe. »

Les yeux du religieux sont écarquillés : reflétant le dégoût et la peur.

« Prends soin d'elle. » conclut la sorcière, mentionnant le petit cadeau qu'elle vient de lui implanter.

A quoi cela servait-il de tuer un homme de cette importance, ennemi qui plus est, si l'on possède les capacités de l'asservir pour lui faire payer à petit feu des années de souffrances. Le reste de l'entrevue ne dure pas. A vrai dire, l'esclave est satisfaite de cette visite. Avec l'animal en lui, l'Inquisiteur serait maintenu en vie aussi longtemps qu'elle le souhaiterait.

Le voyage ne lui pose aucun problème cette fois-ci et elle arrive à la table du dieu toute fraîche et requinquée à l'idée d'un repas. La belle n'est pas gourmande, mais elle confesserait volontiers que les paladins ne l'ont pas nourri durant son trajet jusqu'à Unta : son ventre commence à protester.

« Un dîner à trois services ? Que me vaut cet honneur, Vehk ? » sourit-elle tandis qu'elle s'approprie une coupe d'alcool, songeant à la remplir avec du cidre de pomme : fruit préféré des sorcières paraît-il. Elle déguste une première gorgée sans se soucier davantage du reste. Pour le moment, elle préfère considérer les bons côtés de cette servitude. Au final, le dieu n'exige aucune tâche qui lui salissent les mains, excepté peut-être faire l'amour. Elle se serait effectivement mal vue passer la serpillière ou...cuisiner.

Même si la cuisine paraît aisée à préparer. En entrée, elle sélectionne un potage aux champignons forestiers, accompagné d'un feuilleté à la truite fumée que dessert une salade composée. Aussitôt dressé devant elle, Salomée s'attaque au velouté cuillère par cuillère. Elle se brûle à deux reprises, manque de s'étouffer par précipitation : elle a faim. Malgré tout, elle reste toute en grâce, offrant des oeillades à son « bienfaiteur ».

« De la....musique ? »

Elle déglutit sa dernière lampée de soupe, et fronce les sourcils. Durant ses jeunes années, sa pauvre mère, pianiste émérite, lui a appris à jouer du piano. Honorant la mémoire de sa génitrice, Salomée n'a pas cessé de se parfaire. Elle apprécie particulièrement toutes les compositions pour piano.

Une musique lui traversa l'esprit dans ses souvenirs et elle sursaute au moment même où les premières notes envahissent l'atmosphère.

«Ne...n'organises-tu jamais de fêtes somptueuses à Tel-Vivec ? N'as-tu pas de suite, de cour, de servants ? » interroge-t-elle en observant la salle somptueuse dans laquelle ils prenaient leur repas.


Elle ramène doucement une mèche brune derrière son oreille et s'abreuve d'une nouvelle cuillère de potage, ravie qu'il ait le goût qu'elle lui a imaginé. Néanmoins, tout lui paraît bien vide ici. Elle n'est plus étonnée que Vehk ait besoin d'un compagnon, ne serait-ce que pour combler ce vide. Si son peuple vit toujours en bas et lui en haut, il y avait de quoi être isolé. Et une curiosité relative anime désormais la sorcière concernant le peuple Dunmer.

« Vais-je rester esclave longtemps ? » enchaîne-t-elle ensuite, sans lui laisser le temps de répondre aux premières questions. «  M'affranchiras-tu un jour ? »

Sur ce, elle plante sa fourchette dans la feuilleté, sa main tremblant faiblement à l'idée qu'il réponde oui et non ensuite. En toute honnêteté, les menaces du début mises à part, elle ne ressent pas spécialement sa servitude. L'épée de Damoclès semble même avoir éloigné son ombre de sa tête.

Bien droite sur sa chaise, elle savoure pleinement son entrée. Le geste toujours suave quand il s'agit d'ouvrir ses lèvres pour avaler une bouchée. Le buste légèrement penché dans l'optique qu'il tente d'imaginer une nouvelle fois les courbes de sa poitrine. Le dieu, se dit-elle, ne devrait penser qu'à elle. Elle travaillerait pour, en tous les cas.
« Modifié: mercredi 09 juillet 2014, 14:36:44 par Salomée »

Salomée

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Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 11 jeudi 10 juillet 2014, 12:25:58

La première réponse du dieu Vehk plonge la sorcière dans l'embarras. Elle en délaisse même son repas quelques instants, les prunelles baissées vers la table, incertaine. Intelligente, elle a correctement saisi la métaphore des rats.

« Je...je pense qu'il serait préférable de changer cette habitude avec ta...permission, j'apprécierai m'entourer de personnes de ton peuple ici. Ne serait-ce que pour mieux connaître ses coutumes et...j'ai toujours eu un goût prononcé pour les choses festives. »

Encore une exigence, une demande dont elle assume le contenu. Elle prend une mine pensive et rajoute prudemment par la suite :

« Bien évidemment, nous pourrions garder cette partie de la Tour à notre usage seul. Et aménager le reste pour y accueillir une cour, un centre politique ? »

La suite de sa proposition est ponctuée par un charmant sourire, signe de ses bonnes intentions et elle se sert délicatement dans les plats proposés. L'aliment majeur semble faire honneur à la viande. Salomée coupe volontiers un morceau de filet pour en juger la saveur. Elle mâche avec lenteur, indécise avant de faire part d'une satisfaction évidente.

« C'est délicieux. » commente-t-elle avant de se resservir un quartier généreux.

Contrairement à beaucoup de dames qui rechignent face à l'odeur et la vue d'une bonne pièce de viande, la sorcière exhibe fièrement son carnivorisme. Et ce tour d'horizon, pour le moins exotique, possède tout pour la ravir.

« C'est un statut très dégradant pour une personne comme moi, en réalité. » réplique-t-elle au sujet de sa servitude. « Si tu souhaites une garantie de ma compagnie, je peux te l'apporter sur une simple parole. »

Elle marque une pause, le minois froissé par une petite irritation concernant cette histoire d'affranchissement. Il la renvoie sans hésiter dos au mur et sa réponse, hâtivement réfléchie pourtant, tarde :

« Je suis beaucoup sollicitée en tant qu'artiste. Je n'apprécierai pas que tu sois mêlé à certaines affaires. Je me serai assez attachée à toi pour t'épargner certains désagréments de mes activités. »

Entre deux phrases, elle prend le temps de déguster une partie du filet de Dreugh : mastiquer l'aidant sans doute à organiser ses pensées.

« Si j'étais affranchie, cela ne changerait pas grand-chose. Je partagerai au contraire toujours ta couche, mais en tant que femme libre. Et je pourrais léguer ma place d'esclave à quelques ravissantes Dunmer qui ne rêveraient que de cette ascension sociale. En réalité. La plupart me disent apatride et c'est véridique. J'ai grandi à Nexus, mais j'en fus chassée pour errer dans les landes dévastées. Peut-être qu'en étant affranchie j'aurais quelques raisons de jeter mes attaches ici, à Vivec ?»

Elle s'octroie une gorgée de cidre, soupirant dans son verre. Son assiette est en partie vidée, il serait temps de songer au dessert bien qu'elle ait une petite idée sur la nature sucrée et voluptueuse de ce dernier service, elle préfère attendre les réponses du seigneur divin, curieuse. Après tout, n'a-t-elle pas fait preuve de sincérité concernant  sa personne ? Élégamment, elle déplace sa longue toison ténébreuse dans son dos et plonge sa cuillère dans  la sauce où s'unissent sang et lait.

Déjà, elle songe à comment partager son temps entre ses activités liées à l'occulte et ses obligations de compagnie envers Vehk. Allier les deux serait impensable. Elle garderait sans doute sa forteresse en ruine au flanc de la montagne des landes dévastées et lorsqu'elle souhaiterait fuir cet univers, elle viendrait se ressourcer ici. Le compris semble honnête.


De nouveau, elle fait remplir son verre de cidre. Sans doute le troisième du repas. L'alcool s'imprègne déjà dans ses veines, mais elle n'en a cure. Après tout, Vehk saurait céder à tous ses caprices, pense-t-elle dans un sourire d'aise.
« Modifié: jeudi 10 juillet 2014, 12:37:45 par Salomée »

Salomée

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Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 12 vendredi 11 juillet 2014, 11:48:39

Les paroles du dieu n'étaient pas dénuées de sens, tout esprit raisonné savait le reconnaître.
La place qu'il lui accorderait face à son peuple s'avérait cruciale pour Salomée. Il fallait un subterfuge, une...subtilité qui contenterait tout le monde. Avalant sa dernière bouchée, elle répliquait assez froidement :

« Comme votre amante ? Pour que la moitié de femelles Dunmer souhaitent ma mort ?  Non merci. »

En réalité une idée avait germé dans la tête de l'ensorceleuse : une petite graine qui pourrait devenir arbre sans encombre. Mais pour l'heure, elle prit la décision d'arrêter le sujet à ce stade. Et puis l'alcool avait commencé son œuvre insidieuse, brouillait lentement ses pensées : il n'aurait pas été correct de tenter un exposé argumentatif avec de telles conditions.

Autant se concentrer sur ce fameux dessert qu'elle avait l'honneur de présider visiblement. Non sans avoir d'abord utilisé son droit de réponse à propos de ses activités occultes. Sa langue claque contre son palais, exprimant un léger agacement.

« Je ne suis pas seule. J'appartiens à un clan. On peut appeler cela une communauté ou une assemblée de sorcières en réalité. Nous pratiquons une religion assez dispendieuse tant en terme de sang que de don de sa personne. Bien que je ne sois qu'à mes jeunes débuts de sorcière, les rituels exigent souvent de pactiser avec quelques vermines démoniaque. Nous offrons une parcelle d'âme, notre corps, nos services. Nous n'avons pour tout dire, pas le choix.»

Pour se donner une bouffée de courage et ne pas déroger à l'honnêteté exigée par Vehk, Salomée avale une généreuse gorgée de cidre. Néanmoins, l'aveu du dieu lui avait rapidement fait recracher la moitié du breuvage à cause de la stupeur qui venait de la frapper.

« Je vais te satisfaire de ma compagnie à condition que....cela n'entrave guère mes activités occultes et qu'aucun compte ne me soit demandé concernant mes périples hors de Vivec. Ici, je serai tienne et tu me mèneras où tu veux à tes côtés. » dit-elle dans un souffle mielleux malgré la tournure exigeante que possédait son discours. « Je tâcherai de passer beaucoup de mon temps ici, quand il me sera possible. Si tu souhaites conserver cette foutue marque... »

Sa main s'était dressée pour présenter l'endroit où il avait gravé son emprise.

« Et continuer à me considérer esclave, soit, ce que tu veux. Tant que les conditions sont respectées après tout....je n'en ai cure. »

La colère avait menacé de refaire surface mais elle s'était faite violence. Son allure droite souffrait d'une petite tension.

« Passons au dessert maintenant » se radoucit-elle lorsqu'elle sentit la jambe divine réclamer un chaste contact contre la sienne. Au final, elle s'en voulut tant Vehk devenait attachant. Ses émois divins s'apparentaient parfois aux transports que connaissaient les simples mortels.

D'un battement de cils, la belle avait imaginé un dessert peu original mais affriolant,composé de ce fruit tant vénéré chez les créatures de son acabit : des pommes caramélisées. Plus communément nommées « pommes d'amour ». Celles-ci étaient d'un rouge électrique enrobée d'une couche de caramel brillante. En réalité, ce dernier plat n'était qu'une formalité – rien de plus qui justifiait sans doute ce qui se passerait par la suite.

« J'aime les pommes. Avez-vous des pommiers à Vivec ? » sourit-elle quand elle saisit le bâtonnet qui maintenait le fruit en place.

En attendant sa réponse, la belle avait abordé de ses lèvres vermeilles les courbes rondes de la sucrerie . Elle avait ensuite ouvert la bouche, dévoilant ses petites dents blanches, pour mordre langoureusement la chair juteuse. La couche caramélisée avait lentement cédé à la morsure pailletant ses lippes de sucre fondant.
Quant au morceau de pomme qu'elle venait de goûter, son jus s'écoulait audacieusement à la commissure de ses lèvres, traçant le long de son menton un filet scintillant.

« Connais-tu ces histoires de femmes qui mordent dans les fruits et condamnent à chaque fois le monde aux maux les plus terribles. Chez un ancien peuple terrien, on m'a enseigné qu'un dieu infernal avait ravi à sa mère une charmante jeune fille. La pauvre aurait pu échapper à cette captivité si le jardinier des Enfers ne lui avait pas proposé une grenade. A peine le fruit mordu qu'elle scellait son sort  à jamais. Elle dut passer la moitié d'une année dans les profondeurs de l'invisible, et l'autre à la lueur du Soleil, dans les bras de sa génitrice ». narre-t-elle doucement, la diction parfaite.

La métaphore était on ne peut plus claire. Non pas qu'elle se comparait aisément à Koré, mais les similitudes étaient bien trop grossières pour les ignorer.  Durant le résumé, son pied nu avait remonté la jambe du dieu, dans une caresse appuyée.
« Modifié: vendredi 11 juillet 2014, 12:16:54 par Salomée »

Salomée

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Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 13 vendredi 11 juillet 2014, 17:13:02

Satisfaite qu'il eût apprécié la réflexion autour des femmes « Pandore », Salomée savoura davantage le trait d'esprit qu'il lui opposa par l'ambition de gouverner tout un peuple. Et il venait de toucher une corde sensible. La belle n'était pas en odeur de sainteté, loin s'en fallait : vénale et ambitieuse, toute prise de contrôle sur un élément donné suffisait à la combler. Elle ignorait tout de la dénommée AE, ou encore de la manière dont les dieux prenaient compagne. Les légendes faisaient toujours état de rapts ou de subterfuge : les deux servants à outrepasser le consentement de la convoitée. Au final, en l'acquérant sur un marché d'esclaves, ne s'était-il pas montré à la hauteur d'un dieu. Elle avait eu tort de lui faire remarquer, sous le coup de l'amertume, son incapacité à charmer les dames.

« D'habitude, je déteste philosopher, » s'amusa-t-elle face au constat que Vehk réussissait à faire ressortir une partie d'elle plus humaine et vulnérable. « Mais je dois....avouer que débattre avec toi est une pratique agréable. »

Et elle ne perdit pas une miette du spectacle lorsqu'il se risqua à goûter au fruit défendu. Elle hoqueta même de surprise après qu'il disparût, se mettant à quêter sa silhouette familière dans tous les recoins de la salle pour finalement le trouver à ses côtés.

Sa main dans la sienne, l'étreinte qu'il prodiguait fermement contre ses courbes avaient destitué chez elle toute volonté de révolte. Un serment, se surprit-elle à penser perplexe, les serments que l'on prêtait aux dieux ne sont pas légers. En réalité, Vehk oeuvraient avec intelligence en espérant que Salomée scelle en personne ses propres chaînes.

Néanmoins, ce sort était plus enviable que l'idée d'être maintenue en laisse par une marque qu'elle jugeait contre-nature. Si elle devenait maîtresse de ses propres chaînes par un serment alors elle conserverait un contrôle satisfaisant sur sa « captivité » d'un autre genre.

Au-delà de cet aspect libertaire qu'elle recherchait, il y avait l'aveu touchant du dieu : celui qui la mettait au-dessus de toute les autres et qui la drapait d'une exclusivité exotique. Jamais, elle n'avait eu de relations humaines avec un homme. Ses seuls liens de parenté furent brisés par l'Inquisition à la mort de sa mère, et ses soeurs la craignaient autant qu'elles la réprimandaient. Ne jamais laisser un mâle prendre le dessus sur son coeur et son esprit. « Qu'il te monte comme il veut, » avait un jour ricané Rose, « Qu'il te prenne comme une pute, mais ce qu'il y a dans ta tête, ma chérie :jamais ô grand jamais ne le cède ! »

Depuis, elle avait suivi ce conseil à la lettre et s'en portait bien. Elle avait dégluti discrètement une fois la marque évaporée.

« Je.... »

Son ventre était déjà la proie de désir inavouable qu'il avait su éveiller par la simple mention de lui faire l'amour comme une femme libre.

« Je fais serment d'être une compagne émérite à tes côtés. »

Ayant peu l'habitude d'être expressive, Salomée s'était contentée du plus simple, agrémenté d'un sourire charmant.

« A vos ordres, Vehk » souffle-t-elle contre ses lèvres avant de s'en emparer. Dans le même temps, elle avait empoigné le visage du dieu, appuyant ce baiser ordonné qu'elle faisait maintenant naître de leurs lèvres alliées.

Et elle pensait au moment où ils fusionneraient une nouvelle fois. Serait-ce si différent de la première ? Aurait-elle le loisir de connaître un accouplement tout ce qu'il y avait de plus libre, sans hiérarchie. Et pire encore : le voulait-elle vraiment ? Sans doute, par curiosité et par envie d'autre part.

Pour le moment, elle dévorait la bouche de son seigneur et relâchant son visage commença à défaire les attaches de sa robe.


« Sur la table » halète-t-elle entre deux secondes de répit, souriante. «Je ne veux pas attendre ce soir. Sur la table maintenant, et par la suite, je veux faire la fête. Que tout le monde soit au courant et que de nombreux invités viennent en profiter. »
« Modifié: lundi 14 juillet 2014, 08:10:29 par Salomée »

Salomée

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Re : La louve et l'agneau? [avec Salomée]

Réponse 14 lundi 14 juillet 2014, 10:53:19

De l'amour, elle en avait porté un jour à sa mère. Depuis deux décennies, ce sentiment avait déserté la liste de ses états d'âme. Elle le fuyait comme la peste. Non pas qu'elle le considérait désagréable ou dépourvu d'intérêt, mais elle savait la faille qu'un tel sentiment augurait : des gens tuaient, mouraient ou pire – se laissaient mourir, par amour. C'était un ennemi contre lequel on ne pouvait rien. Aucun sortilège, aucune potion, aucun pouvoir en ce bas-monde et dans l'univers entier ne pouvait en venir à bout. Faire naître l'amour était aisé pour une sorcière dotée d'un certain talent ; les sortilèges pullulaient à ce propos et alliés à un charisme enchanteur, ils s'avéraient plus qu'efficace. L'inverse, en revanche, était affaire impossible.

Et voilà que dans leur baiser, la belle était submergée intérieurement par les émois de Vivec. L'incompréhension l'avait gagné ensuite, incapable de s'imaginer comment de tels sentiments avaient pu germer dans l'esprit divin. Nul incantation n'avait été prononcée, nul philtre d'amour ingurgité : alors comment ? Se questionnait-elle,quelque peu paniquée face à un amour visiblement incontrôlé. Puis le contact physique reprit le dessus et elle s'y plongea corps et âme pour évincer l'épineux problème. Le ballet de leurs lèvres était enivrant, certes et faisait bouillir la sève dans ses veines. Elle se consumait de l'intérieur, libre enfin.

Enfin, répétait-elle, soulagée.

Le fruit de la liberté possédait un goût savoureux. Tandis qu'elle se penchait sur Vehk, elle avait l'impression de redevenir la Louve Blanche. A califourchon au-dessus de sa proie, elle planifia un second baiser qu'elle lui offrit avec langueur. A chaque mouvement de lippes, son bassin ondulait au même rythme embrassant la virilité tendue.

« Ne crains-tu pas de...devenir l'esclave à ton tour... » murmure-t-elle dès que le baiser mourait.

La question ne souffrait d'aucune réponse, dans le style rhétorique le plus pur. Elle espérait simplement qu'il soit lucide, qu'il comprenne peut-être que les charmes occultes de la belle étaient innocents de tout crime d'amour : pour une fois !

Les diverses attaches de sa robe, principalement composées d'agrafes en or, avaient  été détachées habilement. Toutefois, les tissus étaient devenus lâches, ample et glissaient pour moitié sur le corps de Salomée. Ils dévoilaient un sein, mais couvraient jalousement l'autre, dérobaient une épaule aux vues divines bien qu'ils compensaient en offrant la nudité de son dos. Quant au-dessus, exceptés des bas dont elle appréciait la tenue, elle avait élagué tout le problème d'une petite culotte et il lui suffit de soulever le pagne du bout des doigts.

Sa bouche affriolante dérogea de celle du dieu pour tracer un parcours humide et brûlant le long de sa mâchoire. Remontant ensuite à son oreille, elle y déposa quelques paroles d'une voix mielleuse :

« Je pourrais te transformer en souris ou encore....te faire de pierre pour que de pierre tu sois et de pierre tu demeures mh ? »

Taquine, la belle avait pleinement conscience de la difficulté qu'elle rencontrerait à vouloir métamorphoser le seigneur ; à moins qu'il ne redevienne mortel, lui jeter une telle malédiction serait improbable. Et pourtant, elle se plaisir toujours à muter autrui. D'un claquement de langue, elle avait déjà transformé beaucoup de profanes en ce qu'ils n'étaient pas. La souris revenait davantage que le crapaud, parfois en corbeau pour qu'ils aillent porter le malheur bien au-delà de ses oreilles sans patience.

« Ou.... » reprenait-elle en passant ses lèvres de l'autre côté du visage divin. « Te dévorer cru, c'est ce que font les sorcières après tout. »

Et les hostilités commencèrent une fois le plan dévoilé. Se confortant sur lui, Salomée n'eut qu'à manœuvrer sensuelle et la verge conquérante de son compagnon envahit son intimité. Doucement au niveau des premières centimètres, puis franchement par la suite quand elle décida de s'empaler d'un coup sec. Sa crinière avait tressailli, jaillissant dans les airs pour l'auréoler comme une nuée de corbeaux avant de retomber sur ses épaules frêles. Sous ce premier choc, sa robe n'avait pas résisté : le velours et le taffetas tombèrent aussi promptement que des murailles trop longtemps assiégées. Si ses cuisses étaient encore couvertes, son buste rayonnait dorénavant de pâleur, plus un carré de peau n'était dissimulé.

Accueillir ce sexe imposant par ses dimensions dans un conduit toujours aussi restreint amène un flot de geignements à ses lèvres. Elle exprime à la fois son aise d'être comblée et sa douleur d'être écartée de l'intérieur. Somme tout, le bilan était mitigé mais terriblement excitant. La cyprine coulait déjà abondamment. L'ancienne esclave pouvait désormais battre des hanches à un rythme endiablé et torride sans juger des interventions de Vehk Ses seins rebondissaient fermement à chaque assaut qu'elle lançait avec fougue sur la hampe divine s'octroyant un plaisir libertaire.


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