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La Prise [PV Le Diablotin]

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Salomée

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La Prise [PV Le Diablotin]

mercredi 25 juin 2014, 11:04:17

Perchée sur un étalon à la robe immaculée, Salomée traverse les ruines d'un village terranide. Et loin dans son sillage, les croassements incongrus d'une charogne qui espère encore trouver de quoi combler son appétit morbide. Pour sa part, la jeune sorcière présente un masque d'indifférence à toute cette misère. Parfois, au détour d'une maison ébranlée un ou deux gamins accourent témérairement vers elle, mains tendues pour mendier : un bout de pain, une pièce....mais la nourriture est préférable à l'argent puisqu'ici, les commerces ont connu la même fin tragique. D'ailleurs, les marchands ont délaissé cette route maudite qui traverse ce hameau ruiné. Elle décompte dix gamins, parmi eux trois ou quatre filles, plus maigres que les garçons et sans doute plus maladives.

Pleine de compassion, au souvenir de ses petites années à elle, la brune se montre clémente et offre l'obole en silence sous les grands yeux admirateurs de ces orphelins. Toutefois, elle ne se fait guère d'illusion, tôt ou tard, les esclavagistes seraient assez impétueux pour parcourir ce chemin et faucheraient ces chairs infantiles comme on moissonne les premiers blés.

« Merci M'dame ! Z'êtes toujours bien généreuse quand vous passez ici ! » s'écrie l'aîné avant d'entraîner les autres dans une course effrénée qui les ramènera dans leur taudis délabré.

Bientôt, ce n'est plus que le claquement régulier des sabots de son destrier que l'on perçoit timidement.  Prenant l'habitude de monter en amazone, elle maîtrise d'une main ferme la direction de l'animal à l'aide de brides en cuir de qualité. De temps à autre, la bête renâcle, piaffe et fait preuve de mauvaise foi, mais quelques mots soupirés en langue des morts au creux de son oreille suffisent à la charmer. Les longs cheveux noirs de la dame battent au rythme du vent tiède de ces contrées et dévoilent les traits de son minois blême, aussi fins que de la porcelaine. Ses épaules sont dénudées, mais son décolleté est recouvert d'un taffetas sombre et transparent à l'instar de ses bras menus. Tout le reste de son corps a été drapé d'une soie légère brodée d'argent et cintrée à la taille par un corsage baleiné.

A l'orée du village détruit apparaît un ruisseau qui scintille sous le soleil. Salomée décide de faire une halte. Voilà des jours qu'elle chevauche depuis son départ des landes dévastées, et Agamemnon – son cheval, a besoin de repos, car tous les sortilèges du monde n'arriveraient guère à lui conférer une vigueur éternelle. Avec souplesse, elle quitte la scelle pour atterrir au sol.

« Prends du repos, Agamemnon, » ordonne-t-elle d'une voix terriblement mélodieuse, propres à celles des sirènes et des enchanteresses. « Nous devons atteindre Nexus, dans deux jours au plus tard. Nous irons au galop pour respecter ces délais.»

Elle espère ensuite se rafraîchir dans la rivière claire lorsqu'un bruit irrite son oreille. L'étalon s'empresse de hennir, également soumis à ce bruit étrange dans une région habituellement si calme. Bientôt des voix rustres, mâles parviennent avec clarté dans le dos de la sorcière.

« Finalement, on rentrera pas les mains vides les gars ! C'est pas grave si on a tué tous ces petiots, ils étaient trop faibles de toute manière ! »

Salomée sert les poings.

« Ouais, celle-là, si tu veux mon avis on pourrait bien en tirer un prix à Ashnard. Ils aiment bien ça les brunes ! »

D'après ces voix et les bruits de pas, Salomée peut dénombrer quatre hommes et un attelage. Nul besoin, en revanche, d'avoir des compétences de rôdeur pour comprendre qu'il s'agit de marchands d'esclaves – du moins, de mercenaires à  leur solde. Les pires. Ceux qui attrapent tout et font le tri ensuite, et pour qui tout ce qui bouge mérite d'être capturé.

Avant même qu'elle n'ait le temps d'espérer préparer un charme pour les contraindre, on lui agrippe les bras et une main empoigne fermement sa crinière soyeuse la faisant feuler de colère.

« T'es qui hein ? » ricane grossièrement l'un de ses agresseurs tout près de son oreille. Il empeste l'alcool. « De toute manière on s'en fout ! »

Devant elle surgit le quatrième larron. Il n'est pas laid, sans doute le plus intelligent. Leur regard se croisent, le sien clair comme de l'eau roche et celui du marchand mordoré à l'éclat vicieux. Il lui offre un sourire rogue tandis qu'il la détaille avec soin. Et ses attentions semblent davantage éprises par cette poitrine étouffée dans un tissu léger que sa respiration saccadée soulève avec indécence.

« C'est vrai qu'elle est bandante, » déclare-t-il « A mon avis, on peut en faire une pute de luxe, t'en pense quoi ? Tu connaissais pas un mac' quelque part à Ashnard ? »

« Lâchez-moi ! » exige-t-elle, furieuse, en se débattant.

Tous la dépassent aisément d'une tête, voire une et demi pour les plus grands. Mais le brun ténébreux en face d'elle lui paraît être le plus dangereux des quatre, celui dont il fallait se débarrasser en premier pour effrayer tous les autres. Elle doit gagner du temps, nécessaire pour recouvrir ses esprits, faire appel à sa concentration et propager ses maléfices. Du temps. Car lorsqu'ils lui mettront ce fameux collier en argent, sa magie sombre sera de facto réprimée. Et c'est pratique courante chez les esclavagistes les plus chevronnés de barder le cou des femmes de ce précieux collet. Mesure préventive, disent-ils, au cas où, l'une d'elle serait une sorcière ou une autre créature. Salomée espère également, qu'à défaut de ne pas avoir ce temps, ils ne soient que des amateurs et lui réservent du simple fer comme chaîne. 

Un coup violent est soudainement porté à sa figure. Elle sent sa lèvre inférieure se fendre sous l'impact et goûte à son propre sang, révoltée.

« Ferme-là, ou tu en auras une autre ! »

« T'es fou ! Arrête de l'abîmer ! » intervient le chef de la bande. « Ou bien tu paies, connard. »

« Toi ! Tu ne me dis pas ce que je dois faire ! »

Encore un peu sonnée par le choc, Salomée tente de rassembler ses forces.
« Modifié: mercredi 25 juin 2014, 15:46:34 par Salomée »

Le Diablotin

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 1 jeudi 26 juin 2014, 01:10:38

« Alastar, haaa !! Haaaa !! Haaaaaaaaaaaaaa !! »

La grange tremblait sur place sous les assauts fougueux de l’homme. Prise contre le mur, la belle paysanne ne pouvait que subir les assauts rugueux et intenses de l’Incube, hurlant son bonheur, tandis que les deux queues du Diablotin jouaient en elle, lui offrant un plaisir inouï pour ce qui, concrètement, était sa première fois. Quand son phallus avait perforé le vagin de la femme, et goûté à son premier sang, le Diablotin avait failli en jouir. Cette paysanne était un cadeau de la nature, belle et voluptueuse, toute en chair, et bourrée de problèmes existentiels, sa psyché se heurtant à ses envies de femme naissante et à l’éducation stricte de son parent, le père du village. Son père, en effet, était un prêtre, dirigeant la paroisse locale depuis son église. Elle était sa fille unique, une sœur religieuse qui avait pour but de rejoindre un couvent afin de devenir une sœur. Cependant, elle était belle, et le Diablotin avait senti sa souffrance sexuelle, les caresses qu’elle s’offrait discrètement, dans la grange d’une ferme abandonnée. Elle se caressait chaudement, sensuellement, dans cet endroit isolé, et Alastar avait senti son appel. Il était donc intervenu, face à elle, alors qu’elle nettoyait l’église.

Sa peur initiale avait rapidement cédé, et le Diablotin la ramonait généreusement depuis une bonne heure, fidèle à sa nature d’Incube, honorant fièrement cette dernière. Elle hurlait son bonheur, et la sentir s’abandonner contre lui était jouissif, délicieux. Alastar la prit ainsi pendant un certain temps avant de la laisser, étalée sur le sol, au pays des rêves. Qu’on ose dire, ensuite, que les incubes faisaient le mal. Il lui avait offert tant de bonheur, un plaisir intense et exquis, et il la laissait rêver. Ce n’était pas très galant, mais il était un démon… Et un démon ne s’attachait pas à ses clientes. Qui sait ? Peut-être reviendra-t-il la voir…

Il reprit sa route. Ce village se situait dans des zones reculées de Terra, le long de grandes campagnes dans les Contrées du Chaos, plus proche de Nexus que d’Ashnard. De fait, la plupart des esclavagistes du secteur venaient de guildes et de corporations nexusiennes, traquant les autochtones locaux pour les asservir et les vendre. Le Diablotin aurait pu rentrer chez lui, retourner au harem de sa sœur, mais il préféra se promener un peu, déambuler tranquillement, afin de rechercher de nouvelles proies. Coucher avec cette femme avait aiguisé son appétit, et il n’avait désormais envie que d’une chose : trouver une nouvelle poulette afin de lui faire l’amour. Alastar restait un Incube, un démon sexuel et pervers. Il ne pouvait pas changer d’attitude, et n’en avait pas envie. Il était ce qu’il était, et le sexe le démangeait. Troublant, quand on savait qu’il venait de faire l’amour pendant des heures, et ce de bien belle manière.

Dissimulant son apparence démoniaque sous un long manteau marron de pèlerin, il s’avança à travers une forêt, et ne tarda pas à ressentir, au loin, la présence troublante d’une chair féminine. Bien qu’il ne soit pas un puissant magicien, Alastar avait certains tours sous sa manche, et, outre ressentir le désir sexuel, il pouvait aussi sentir les frémissements délicats et vibrants de la magie… Ce qu’il se mit exactement à ressentir en ce moment. Il s’avança plus rapidement, se téléportant pour raccourcir la distance le séparant de cette silhouette.

C’était une région pauvre, dévastée par la guerre entre Nexus et Ashnard. Les Ashnardiens avaient ravagé cette région, et le Diablotin arriva dans les ruines, dans des villages qui avaient été complètement abandonnés par la guerre, les survivants étant asservis de force par les esclavagistes, qu’ils soient originaires de Nexus ou d’Ashnard. C’était la loi de la Nature, tout simplement Alastar s’avançait dans les ruelles d’un village fantôme, tout en entendant, à proximité, des bruits. Vu les huttes hirsutes et les constructions sommaires, il supposait que ce village avait été le refuge de Terranides. Des hommes se battaient entre eux, excités, échauffés. Le Diablotin sentait leurs désirs, hurlant dans leurs poitrines et dans leurs corps.

*De tels esprits ne s’échaudent que pour le corps d’une femme…*

Il s’avança discrètement, et les vit. Quatre hommes.

« Si tu la touches, elle perdra de sa valeur ! Elle est peut-être encore vierge !
 -  Tu me prends pour qui ? Je connais des moyens de me faire plaisir sans lui enlever sa virginité ! À supposer qu’elle le soit, bien sûr !
 -  On ne peut pas prendre ce risque ! »

Un chariot se trouvait à proximité, avec un cinquième larron. Alastar comprit avoir affaire à des esclavagistes, et son regard s’attarda sur la silhouette de la femme capturée par ces quatre individus. S’ils voulaient la vendre à Ashnard, et non à Nexus, c’était probablement qu’ils étaient poursuivis dans la cité-État. Le Diablotin hésita, avant de se dire que ces individus ne méritaient pas une telle perle.

La loi de la Nature.

Leur chef essayait de résonner celui qui avait une érection, et Alastar réfléchit à une manière de les surprendre. Il retira son long manteau de pèlerin, et sentit sa verge frissonner quand son regard croisa le visage de cette femme. Elle avait l’air d’avoir un sacré caractère, incapable de se laisser faire. Il aimait ça. Il lui fallait juste trouver un moyen de la secourir. Le Diablotin, un héros étincelant venant au secours de la demoiselle en détresse... L’image faisait presque sourire.

Tandis qu’ils se disputaient, Alastar s’avança lentement, un sourire sur les lèvres, jusqu’à sortir de l’ombre. Ses deux bras étaient écartés, et des flammes brûlaient dans ses paumes, un sourire vicieux éclairant ses lèvres.

« Navré, Messieurs, mais cette femme est à moi.
 -  C’est qui, ce mec ?! »

Le Diablotin sourit. Sa peau rouge leur apparut alors, tandis que le feu brûlant dans ses mains se mit à s’accentuer. Il le libéra alors, balançant un jet de feu vers eux.

« Dégagez, vermisseaux, gronda Alastar, ou je vous plombe ! »
DC d’Alice Korvander.

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Salomée

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 2 mardi 01 juillet 2014, 08:42:52

Ils délibèrent sur son sort. Salomée ne sait plus comment ils en étaient arrivés là.
La jeune brune avait en tout cas réussi un sort de télékinésie projetant l'un de ses assaillants dans le ruisseau tout près. C'est à ce moment-là qu'ils avaient découvert sa nature, et il n'en fallut pas plus pour que l'un d'eux aille précipitamment chercher dans leur barda une petit cerceau d'argent pur. Pendant que deux autres mercenaires la tiennent fermement en respect, il emprisonne la gorge blanche de sa proie à l'aide du métal béni.

Un cri d'étranglement s'ensuit ainsi qu'une grande faiblesse. La sorcière se sent défaillir : ses jambes flanchent, mais elle peut compter sur la poigne brutale de ces hommes pour la maintenir debout.

"Ah non, pas maintenant ma jolie ! s'exclame larron numéro 1, celui qui l'avait violemment giflée.On va tester la marchandise avant.»

Et entre ses yeux mi-clos, bousculée par des pensées paniquées, Salomée l'aperçoit défaire ses chausses pour exhiber fièrement son braquemart.

«Non...» souffle-t-elle, toujours encolérée. «Allez brûler en Enfer..»

Heureusement, le chef s'interpose de nouveau, pinçant sèchement l'épaule de son compagnon pour le ramener en arrière.

«Si tu la touches, elle perdra de sa valeur ! Elle est peut-être encore vierge !
-Tu me prends pour qui ? Je connais des moyens de me faire plaisir sans lui enlever sa virginité ! À supposer qu’elle le soit, bien sûr !
-On ne peut pas prendre ce risque !»

Encore une fois, ils repartent en querelle intestine. Dans la mêlée, l'excité parvient à arracher le voile sombre qui recouvre son buste et libère à la lumière du jour son corset immaculé dont l'étau impitoyable presse sa taille de guêpe ; faisant remonter sa poitrine. C'est le geste de trop, et le meneur prépare son poing, prêt à le lancer contre le visage du coupable quand une soudaine apparition met fin à la lutte...

« - Navré, Messieurs, mais cette femme est à moi. »

Tout à coup, elle frémit. Ses iris azurées se détournent lentement vers l'inconnu. Une fois qu'elle prend la mesure de son identité démoniaque, caressant cette peau pourpre de quelques battements de cils, la sorcière se débat de plus belle dans les bras de ses agresseurs.

« - Non ! Lâchez-moi ! Fuyez aussi imbéciles ! Mais lâchez-moi ! » qu'elle s'écrie d'une petite voix typiquement féminine, partagée entre l'effroi et la curiosité.

Quitte à choisir, elle préfère tomber entre les mains de vulgaires humains, mortels, plutôt que d'un démon. Etant elle-même adepte des arts obscurs, elle connaît bien les pratiques de ces créatures des Enfers et si elle n'arrive pas à déterminer la nature exacte de ce démon, elle devine aisément qu'il ne viendrait pas la sauver pour le plaisir d'un « merci ».

Sans doute en proie à la stupeur d'une telle apparition, les mercenaires relâchent leur emprise et elle fait quelques pas rapides pour éviter in extremis les flammes qui jaillissent. L'attaque percute de plein fouet les hommes demeurés plantés là. Si leurs hurlements de douleur ravissent l'ouïe de la belle brune, elle ne tarde pas à regretter leur sort, sachant qu'entre elle et le démon il ne reste désormais plus personne. Le chef du groupe agonise à terre, supplie et geint comme une fillette. Les autres meurent rapidement, excepté numéro 1 dont la fuite a été exemplaire.

Rapidement, elle reporte son attention sur le démon. Sa respiration est faiblement saccadée et elle se pince la lèvre inférieure pour s'obliger à se maîtriser. Chose faite, elle se dirige lentement vers son canasson blanc, sans quitter le démon de ses grands yeux de clarté. Ses mains tremblent encore faiblement, fébriles tandis qu'à la scelle d'Agamemnon, Salomée extirpe d'une besace un très fin rouleau de chanvre dont elle place une première extrémité entre ses lèves charnues.

Cette cigarette improvisée en bouche, elle revient sur ses pas et se hisse avec grâce sur la petite cage que les mercenaires lui réservaient : dans laquelle, elle aurait dû se contorsionner durant un long voyage. Puis elle croise sensuellement ses jambes, forte de ce trône qu'elle vient de se créer.

« Un démon. »souffle-t-elle dans un petit sourire méprisant. « Que faîtes-vous ici, vile créature. » Elle a insisté ironiquement sur le « vile », un brin amusée. « Je ne vous ai pas invoqué pourtant. »

Usant d'un don de prédilection chez elle, la pyromancie, elle embrase l'autre extrémité de sa clope d'opiacé pour inhaler une longue bouffée. Ses lèvres s'écartent ensuite, échappant un souffle délicat dans une nuée blanche.

« Vous m'avez sauvé, c'est indéniable. » Elle penche la tête sur le côté et l'admire. « Pour m'obliger à sceller un pacte avec par redevance, sans doute ? Que voulez-vous mon âme ? »

Elle éloigne le fin joint de sa bouche, révélant un nouveau sourire. Sa main libre ramasse ses jupes sombres qu'elle remonte lentement dénudant ses jambes jusqu'au haut de ses cuisses, à cette limite interdite. Une jarretière blanche cintre la courbe de sa cuisse droite et pendant que ses doigts minces effleurent langoureusement son derme, elle poursuit :

« Peut-être mon corps ?"

Derrière toute cette assurance, elle maudit ce collier d'argent qui pare sa gorge gracile, réprimant la plus grande partie de ses pouvoirs. Or, elle en aurait besoin – de ses pleines capacités, pour résister à ce démon advenant qu'elle perde la main à ce petit jeu. Elle ne sait l'ôter d'elle-même pour des raisons évidentes : l'argent pur brûle la peau des sorcières. Et si elle supporte en silence la douleur de son bijou maudit, Salomée apprécierait que ses mains évitent pareil sort.

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 3 mercredi 02 juillet 2014, 00:34:25

*Oups !*

Son sort avait peut-être été un peu trop appuyé… Lui qui voulait simplement impressionner ces esclavagistes venait d’en tuer un, et de blesser d’autres, qui roulèrent dans le sol, leurs corps transformes en torches humaines. Alastar eut un bref sursaut de frayeur. Ce genre d’incidents pouvait déclencher la colère des emplumés, mais il ne sentit rien… Aucune présence angélique. Il avait du attaquer les mauvais bougres, des gens pour qui les Anges ne voyaient pas l’utilité de se déplacer. Il resta donc seule avec cette femme, et mit fin aux hurlements insupportables d’un homme en tendant son doigt, envoyant une attaque magique qui le frappa à la tête, le laissant joyeusement brûler. Le Diablotin n’avait aucun intérêt pour ces gens, et préférait observer la belle femme devant lui.

Ces rustres avaient dégrafé ses vêtements, révélant un corset un peu trop serré, qui soulevait la belle poitrine de la femme. Alastar sentait en elle un certain pouvoir magique, ainsi qu’une sorte d’attirance mêlée à de la répulsion le concernant… L’homme comprit alors à qui il avait affaire, et fronça lentement les sourcils. Une sorcière. Le genre de femmes qui invoquaient les incubes comme lui lors des sabbats. Les Incubes étaient plus rares en Enfer que les succubes, et étaient donc prisés… Surtout le Diablotin. Avec sa belle peau rouge et ses yeux bleus intenses, il était relativement beau, et le savait très bien. Il s’avança vers la femme, la laissant s’installer sur la cage, et, quand il la vit croiser ses jambes, son érection s’accrut… C’est d’ailleurs à ce stade qu’il réalisait qu’il bandait déjà. Naturellement, il ne faisait rien pour le cacher. L’Incube n’allait pas se cacher de sa beauté.

La sorcière lui demandait ce qu’elle devrait faire, maintenant que l’Incube l’avait sauvé. Lui offrir son âme ?

« Pah ! » cracha alors le démon en haussant les épaules.

Sérieusement, que ferait-il de son âme ? Non, il n’en avait rien à foutre, et la sorcière le savait, car elle fit rapidement une offre plus intéressante, tout en commençant à se tripoter… Il sourit, toujours silencieux, et se rapprocha d’elle, sa queue caudale glissant derrière ses jambes. Analysant son corps, outre sa superbe poitrine, il avait remarqué son collier en argent, qui avait un pouvoir magique répulsif, annihilant les pouvoirs de son porteur. C’était le genre d’appareils que les esclavagistes mettaient sur le cou de leurs prisonniers, afin de les rendre obéissants et sages. Cette femme avait un corset, mais également des jarretières blanches, et il se rapprocha donc, jusqu’à pouvoir, en avançant sa main, caresser le haut de cette jambe, glissant sur sa jarretelle.

Un sourire vint éclairer le visage d’Alastar, qui se pencha vers elle.

« C’est une offre un peu plus intéressante… »

Il avança sa main, et caressa la joue de la femme, avant de l’attraper par le cou. L’une de ses griffes alla titiller les lèvres de la jeune femme, glissant dessus.

« Mais je ne veux pas faire de toi mon esclave… Si je devais soumettre toutes les filles qui tombent sous mon charme, je passerais mon temps à les engrosser dans mon palais. Or, un Incube comme moi se doit de rester de libre, de rassurer la ménagère esseulée incapable de jouir par son mari, de dépuceler la jeune fille trop honnête et trop timide pour oser répondre aux avances d’un jeune adolescent prépubère qui ne la fera jamais autant bander que moi. Je vends du rêve, ma chérie. Pas besoin de m’invoquer pour que je vienne, je viens à vous… Mais tu as une dette envers moi. »

C’était un point sur lequel les démons ne rigolaient pas : la dette. Il relâcha la nuque de la femme, et continua à caresser sa jarretelle. Alastar était toujours propre, et il sentait bon. Coquet, notre incube se parfumait légèrement, tout en se rasant proprement les aisselles. Il se devait d’être l’incarnation de la beauté pour ça.

« Voilà le défi, ma chérie… Si tu me fais l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève, je te retirerais ton collier. Autrement, je t’amènerais auprès de cet esclavagiste qui t’a enfui, et je lui expliquerais que tu ne vaux pas la peine que je me dévoue pour toi… Et, si tu ne veux pas jouer… »

Un sourire espiègle vint éclairer les lèvres de l’insolent démon. Sa queue caudale s’était redressée, ondulant pour s’enrouler autour de l’une des jambes de la femme.

« Qui sait ? Peut-être serais-je assez cruel pour te conduire dans un couvent ? Mais, l’un dans l’autre, ça n’a aucune importance. Je suis un incube, trésor, je lis les désirs des autres... Et je sais que tu as autant envie que moi que je te baise toute la nuit, et même que je fasse des prolongations avec ton corps de Déesse. »

Et il recommença à sourire, plantant son regard dans celui de la femme, et se pencha ensuite pour l’embrasser.
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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 4 mercredi 02 juillet 2014, 15:04:19

Cette première caresse le long de sa joue l'électrise, elle tente un mouvement de recul mais il s'empare déjà de son cou. Prise au piège, Salomée commence à paniquer intérieurement. Ses iris bleutées vacillent en signe de ce trouble. Pourtant, la confusion cède place à la colère quand elle écoute les mots proférés par le démon. Comment ose-t-il, s'insurge-t-elle, me parler de cette manière, me menacer...

Ses yeux louchent l'espace d'une seconde sur cette griffe qui descend contre ses lèvres rouges et elle réprime un frisson d'horreur sans doute, de plaisir peut-être. Rien est moins sûr et cette incertitude la dévore toute entière. Elle ne reprend son souffle qu'au moment où il relâche sa nuque et l'effluve d'Alastar lui parvient immédiatement, l'encombrant de vilains transports à son égard. Elle se dépêche de chasser quelques pensées tendancieuses en secouant la tête et mieux, se force à éviter la créature du regard pour se concentrer : penser à un stratagème audacieux, ne nécessitant aucun pouvoir dans l'objectif de lui retirer cette fâcheuse épine rouge du pied.

Bien qu'elle lui présente un sourire de façade, charmant, elle le maudit au fond de son être. Son réflexe, lorsque cette queue caudale serpente autour de sa jambe est de la chasser dans une tentative vaine, certes. Le démon semble très bien manier cette partie de lui, qui paraît d'autant plus forte que déterminée à garder prise. La bouche de la belle se fend d'un juron un voix basse, rapidement étouffé par le baiser du beau diable auquel elle s'aliène favorablement dans un premier temps. En effet, la mortelle exerce à son tour une pression contre les lippes de son sauver, prolongeant ainsi leur étreinte y injectant une dose de hargne. Elle a du chien, et elle en veut. Du moins son corps ne tarde pas à la trahir et sous ses jupes noires sa petite culotte auparavant immaculée est déjà souillée de cyprine. Néanmoins, son esprit continue de résister en contrant son ventre avide d'être rempli par autre chose que de la nourriture.

Son coeur palpite, elle est à deux doigts de le supplier en acceptant son marché. Se damner avec lui au cours d'une partie de jambes en l'air paraît après tout un bien plaisant remerciement.

Non, songe-t-elle de manière virulente, en rompant sèchement le baiser.

Elle soulève une jambe, celle libère et porte son pied – lors d'un mouvement souple, contre le torse écarlate, bien décidée à mener la danse. Le talon de sa bottine érafle le derme démoniaque pour que la pointe puisse remonter sous le menton du diablotin qu'elle redresse ainsi. Pour plus de confort, elle appui ses deux mains contre la cage et cette position permet à Alastar d'avoir une vue plongeant sur l'entrejambe de sa demoiselle en détresse. L'état de sa lingerie est sans équivoque, tâché d'une humidité honteuse.

« Commence par me parler autrement, où je me verrai dans l'obligation de punir un démon tel que toi.  Contrairement à ce que tu penses, tu n'es pas en position de force pour négocier. Tu as quelque chose qui m'intéresse, j'ai quelque chose qui t'intéresse. Alors tâche de ne pas t'emballer. »

Depuis longtemps déjà, elle a abandonné sa clope. Son regard transperce celui de l'Incube, malgré les bouffées de chaleur qui l'acculent à chaque fois qu'elle ose le contempler.

« Oui, quelque chose me dit que je ne suis pas la seule ici à avoir envie d'une bonne baise, néanmoins. »

Le dos de son pied se plaque contre la joue d'Alastar, le contraignant d'une légère pression à détourner son faciès.

« Tu dois avoir une trique d'Enfer, si je puis me permettre, et je suis la seule femme à des rondes aux alentours pour t'en soulager. »

Finalement, ce petit jeu lui plaît et inverser les rôles la satisfait. A bien y penser, elle a toujours dû subir les sabbats de ses aînées dans les forêts des landes dévastées ; trop jeune pour réellement participer, trop puissante pour être souillée. Elles les revoit se battre pour un bout de chibre et crier leur extase, les pupilles dilatées par la jouissance. Ce serait un moyen de prendre sa revanche, de goûter à ce fruit dont elle a été privée trop longtemps pour des questions abstraites.

« Je suis difficile à satisfaire. Ne commets pas l'erreur de me prendre pour une épouse délaissée, ou une bonne soeur en mal de sensations. Il me suffit d'un claquement de doigt pour qu'un homme s'empresse de passer entre mes cuisses de la meilleure des façons. Et je pourrais faire pâlir de jalousie tes chères soeurs. » souffle-t-elle d'un ton plein de langueur, se léchant la lèvre supérieure avant de mordiller l'inférieure.

L'assurance  et la vulgarité s'avèrent être ses meilleures alliées face à cet incube pourri gâté par la vie. Lentement, son pied redescend contre le buste du démon, dans une caresse appuyée cette fois-ci, et elle l'éloigne en écartant ses cuisses pour qu'il puisse toujours jouir du spectacle de son entrecuisse.



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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 5 jeudi 03 juillet 2014, 01:04:34

Son esprit résiste, son corps succombe. C’est ainsi que les femmes ont toujours fonctionné, perpétuellement insaisissables, toujours à glisser, et jamais à admettre ce qu’elles voulaient. En un sens, c’est ce qui faisait leur charme. Il savait à qui il avait affaire. Une sorcière, une femme qui avait l’habitude de côtoyer les gens comme lui, de les invoquer. Alastar savait que les Incubes avaient mauvaise réputation au sein des démons, où on les voyait comme de vulgaires gigolos. Avec toutes ses amantes, il aurait sans problème pu devenir arrogant et machiste. Fort heureusement, en un sens, il était le petit-frère d’une terrifiante succube, Onyxian, qui passait son temps à le torturer, pour sa propre satisfaction personnelle. Les supplices subis par cette dernière l’avaient formé, lui apprenant l’humilité, et lui apprenant à aimer coucher avec des femmes fortes, voire à se faire soumettre et dominer par elles.

Le baiser avec cette sorcière fut délicieux, et elle lui répondit, commençant à mouiller… Il n’avait pas besoin de la voir, il le sentait. Un sourire malicieux éclairait ses lèvres, et il se les humecta quand elle le repoussa, faisant sa prude, sa petite mijaurée. Délicieuse salope, aurait-il envie de dire, surtout quand elle posa son pied sur son torse, son talon remontant. C’était une femme agile, cette petite, et Alastar soupira faiblement en la sentant, son érection s’accroissant. Vu le mince pagne qu’il portait sur le corps, il était impossible de manquer son état d’excitation, et ce d’autant plus qu’il ne cherchait pas à s’en cacher.

Elle le titillait, lui proposant son corps, lui disant qu’elle était difficile à satisfaire. Il se contenta d’un léger sourire, en la laissant remuer son pied sur son corps, sa queue caudale continuant à onduler sous ce rythme Cette garce était vraiment douée ! Il sourit lentement, presque de manière sadique :

« Oh, vraiment ? Les faire pâlir de jalousie ? Tu veux que je te montre ta sœur pour que tu puisses comparer ? »

Sacré challenge que celui proposé… Onyxian était une succube terrible, mais Alastar plaisantait, bien entendu. Si Onyxian mettait la main sur cette sorcière, elle la voudrait pour elle. Elle était beaucoup moins partageuse que lui. La preuve en est que, à chaque fois qu’il se faisait surprendre en train d’engrosser les femmes de son harem personnel, Ony’ le battait terriblement… Parfois même en lui mettant une ceinture de chasteté ! Pauvre Diablotin… Battu et torturé par sa sœur ! Pour l’heure, il savourait ce spectacle, et sa main vint saisir le bout de la jambe de la femme, l’agrippant à hauteur du talon, alors qu’il s’était lentement écarté.

Le Diablotin fléchit les genoux, se mettant en position accroupie sur le sol, les jambes en croix, la jambe élégante et fine de la sorcière glissant devant lui. Elle était excitée, il le sentait, et un sourire vorace éclairait son visage. Ses mains commencèrent à masser son collant, filant jusqu’à la jarretelle blanche, caressant

« J’ai toujours aimé les vêtements féminins… Ils sont si tendres, si doux… Les toucher, les caresser, les palper, les embrasser… C’est un véritable régal. Ils sont le délicieux emballage esthétique de votre beauté, sensuelle et sauvage. »

Alastar ne cherchait pas à faire le poète, il se contentait de parler, de s’exprimer, sur un ton calme. Malgré son érection, il savait se retenir. Il releva la jambe, et embrassa le pied de la femme, posant ses lèvres sur sa botte, l’une de ses mains allant ensuite dénouer les lacets de cet objet, jusqu’à le retirer. Il agissait avec une lenteur savamment calculée, et se mit à masser le pied de sa femme entre ses deux mains, le caressant en le frottant tendrement, ses mains douces et chaudes glissant dessus.

Un sourire malicieux éclairait ses lèvres, et il continuait à gratter la jambe de la femme, la frottant tendrement, avant de reprendre :

« Alors, comment veux-tu la jouer, sorcière ? Tu veux me soumettre ? Me montrer que tu es aussi forte que mes charmantes sœurs ? C’est un défi ardu, tu sais… Mais, si tu y arrives, je consentirais à te libérer… Mais, si tu échoues… »

Son sourire s’accentua, et il ménagea une pause de quelques secondes :

« Je te baiserais comme une truie, ma chérie. »

Alastar était un démon très joueur, quelqu’un qui appréciait les défis et les challenges. Il était donc normal qu’il relève le défi de cette femme.

Une femme dont il ignorait d’ailleurs toujours le nom, alors que lui avait eu la décence de se présenter.

*Le beau sexe se doit d’être impoli pour justifier sa beauté…* se dit-il tout simplement.
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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 6 jeudi 03 juillet 2014, 11:30:55

L'impertinence de ce démon n'aura donc jamais de fin, désespère-t-elle faussement. Hélas ce caractère plaît à l'enchanteresse à son plus grand désarroi. Et ce massage lui paraît si exquis qu'elle est sur le point de l'encourager à ne jamais s'arrêter.  Mais elle doit reprendre le dessus. Le temps où les sorcières étaient assujetties aux démons, leurs maîtres, est révolu. Quelques consoeurs voient en elle, la promesse de l'inversion des ordres, de la créature qui domine le créateur.

Quand Salomée négocie avec un démon, c'est parce qu'ELLE l'a invoquée, et qu'ELLE a exigé qu'il s'explique devant elle. Or, le ton et l'attitude d'Alastar lui vont loin.

« Comment je veux la jouer ? C'est très simple. Tes marchés ne valent rien si je ne les accepte pas. Donc, tu ne me baiseras pas comme une truie d'ailleurs... »

Elle lui accorde un regard méprisant, de la tête au pied pour conclure sans vergogne de sa voix d'allumeuse :

« Tu n'aurais pas assez de forces pour m'ouvrir les cuisses, et encore moins pour me retourner. Quelque chose me dit, gringalet, qu'à part être une sorte de.... »

La phrase est interrompue alors qu'elle cherche les mots avant de sourire pour lui lancer à la figure :

« D'allumette géante, sûrement...utile lors des barbecues, tu es plutôt du genre à te soumettre. »

Un rire léger et cristallin ponctue sa tirade insultante. La jeune femme récupère ensuite son pied, mettant terme au massage à contre-coeur, mais elle ne doit lui laisser aucune chance de prendre le dessus sur elle. Et bien qu'elle ne soit pas fétichiste, loin de là, elle s'amuse désormais à agiter sensuellement ce fameux pied, libéré de l'étau d'une bottine, devant la figure démoniaque :

« Quel mauvais, mauvais incube tu fais.... » soupire-t-elle, feintant la déception.

Toutefois, son excitation demeure et l'intimité de la sorcière ne cesse d'exiger son dû, produisant de la mouille en abondance. Autant dire que sa petite culotte ne lui sert désormais plus à rien, rendue transparente à cause (ou grâce selon le point de vue) de l'humidité qui fait coller le tissu aux courbes de son entrecuisse.

Puis elle décide qu'un pied n'est pas assez, et s'aidant du premier elle déchausse l'autre, usant de souplesse et de grâce. La botte tombe à terre dans un bruit sourd, non loin des chevilles du démon. Ses orteils glissent le long des épaules du diablotin tandis qu'elle écarte davantage les cuisses, jupons soulevés.

« Je vais tellement te pomper que tes soeurs devront te réserver une place chez les moines par la suite. » menace-t-elle avant de le plaquer à terre à l'aide de ses pieds qui s'étaient au préalable logés contre son torse pour mieux appuyer dessus.

Dès que le dos d'Alastar heurte le sol, elle en profite et quitte rapidement son perchoir. Il ne doit pas avoir le temps de se relever, songe-t-elle tandis qu'elle grimpe à califourchon sur lui, coinçant sa fente brûlante et humide au niveau du sexe de l'incube. Ce contact lui arrache un gémissement langoureux.

« Mh... »

Elle en perdrait presque la tête. Pour s'empêcher d'enchaîner les gémissements et risquer ainsi de trahir son désir pour lui, elle enfonce deux de ses propres doigts dans sa bouche. L'image est saisissante. Elle sur lui, cambrée, suçant son index et son majeur, étouffant ses soupirs de satisfaction.

Au final, elle libère ses lèvres du joug de ses doigts, salivant comme il le fallait et porte une main au niveau de son intimité pour écarter sa culotte trempée de manière à préparer l'intrusion prochaine. Elle n'hésite pas au passage à caresser cette zone passée dans le rouge depuis un bon moment.

« Alors...tu vas rester bien sage et retirer ta promesse de me baiser comme une truie. Si fait, je serai peut-être clémente et t'offrirai un second tour. »

Ah, les luttes d'orgueil.

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 7 samedi 05 juillet 2014, 02:14:02

Elle jouait avec ses pieds sur lui, continuant à le narguer, à le provoquer. Comme Onyxian... Mais en moins violente, et en moins impressionnante. Cette sorcière n’était qu’une humaine, elle n’impressionnait pas le bel Incube, et, plus elle mouillait, plus elle était en train de perdre du terrain. Le Diablotin la laissait volontairement agir. Oh, il n’était pas un redoutable magicien, mais l’excitation sexuelle des autres était sa force, surtout des femmes. Or, il sentait que cette femme était en train de mouiller abondamment. Tandis que ses pieds glissaient sur sa nuque, il voyait sa culotte s’humidifier, renforçant ses pouvoirs. Il aurait pu la renverser sur le sol, et la violer sur le place... Et cette idée le travaillait, au fur et à mesure que son sexe remuait sous son pagne noir, tirant sur ce vêtement moulant. Sa virilité se redressait, défiant la gravité, réclamant son dû, mais la sorcière continuait à le narguer, désirant montrer à Alastar qu’elle était un pur produit de la libération sexuelle. Les sorcières avaient bien évolué. Il fut un temps où elles avaient vendu leurs âmes à de puissants démons en échange de pouvoirs magiques très élevés, et leurs héritières avaient retenu la leçon, utilisant des sorts d’invocation pour soumettre des démons, et ainsi faire d’eux leurs esclaves. C’était toujours risqué de tenter de soumettre des démons, car un démon attendrait toujours le meilleur moment pour planter un couteau dans le dos de son supérieur, et, si ce supérieur avait de jolies fesses, si possible en la violant sèchement.

Pour Alastar, les choses étaient différentes. Cette femme ne l’avait pas invoqué, et il lui avait sauvé la vie. Théoriquement, il avait donc le droit de la violer, selon les principes démoniaques. Les Anges ne se déplaceraient pas pour une sorcière flirtant avec les démons et la magie noire, et, pour l’heure, seul son tempérament amusé l’encourageait à ne pas agir. Il se laissa ainsi tomber sur le sol, excité par le comportement insolent de cette dernière, et faussement autoritaire. Elle essayait de dissimuler l’excitation qu’elle ressentait. Il n’y avait que les humains pour faire ça : masquer ce qu’ils pensaient vraiment, même quand personne ne les jugerait pour ça. Alastar la vit s’enfoncer des doigts dans la bouche pour réprimer son plaisir, et, pour lui, ce fut le signe qu’il pouvait agir.

« Alors...tu vas rester bien sage et retirer ta promesse de me baiser comme une truie. Si fait, je serai peut-être clémente et t'offrirai un second tour. »

Il l’observa en clignant des yeux, un sourire narquois éclairant ses lèvres :

« Un second tour ? Pour moi, ma chérie, nous n’avons fait que l’ébauche de préliminaires... Tu crois pouvoir tenir plus longtemps que moi à ce petit jeu ? Ma sœur s’est amusée à me mettre une ceinture de chasteté sur le sexe et à m’immobiliser en me laissant assister à ses orgies interminables. Pour elle, une bonne orgie avec ses esclaves n’a lieu que si trois de ses esclaves meurent d’épuisement. J’ai passé des jours et des jours à bander fermement, et je ne te raconte pas ce qui est arrivé aux femmes que ma sœur m’a ensuite donné pour me soulager. Je crois que personne ne les a jamais pris avec autant de violence que moi. Je les ai défoncés, baisés, baisés, tellement baisés que j’ai bien failli briser leurs reins. »

Il parlait calmement, une lueur espiègle dans les yeux.

« Tu mouilles comme une rivière en fuite, ma chérie. Ce n’est pas comme une truie que je vais baiser, non... Mais comme une foutue grosse chienne. Plus tu mouilles, et plus tu me renforces. C’est moi qui t’ait sauvé. En vertu de mes principes, tu as une dette de vie envers moi. Si je le voulais, je pourrais te violer pendant des heures, t’enculer comme une chienne en te claquant le cul jusqu’à ce que tu te casses les cordes vocales à force d’hurler comme une démente hystérique. »

Alastar était vulgaire, oui, et il s’en moquait bien. Il était allongé sous elle, et sa queue caudale se déplaça, décrivant une courbe pour heurter les fesses de la femme, filant sous sa minijupe pour s’enfoncer contre sa croupe. Le Diablotin continuait à sourire, de ce sourire insolent et délicieux qui ne pouvait que faire envie.

« J’ai du mal à comprendre pourquoi tu résistes... Ou pourquoi tu cherches à croire pouvoir me dominer. Seule une succube peut dominer un incube. C’est moi qui exauce les fantasmes des femmes, que ce soit de timides pucelles, ou des chiennes en chaleur comme toi. Tu ne m’as pas invoqué, je suis venu ici de mon plein gré... Autrement dit, tu n’as aucun moyen de me soumettre que ma volonté et mon goût immodéré pour le jeu... Dommage que tu ne veuilles pas jouer » conclut-elle avec un sourire pervers.

Dommage, en effet.
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Salomée

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 8 lundi 07 juillet 2014, 13:34:15

« Me violer ? » s'étonne faussement l'ensorceleuse, dubitative.

Et cette queue démoniaque qui joue contre sa croupe ne cesse d'égarer ses pensées. Aussi a-t-elle beaucoup de mal à se concentrer, baignant littéralement dans sa mouille: lui faisant maudire son propre corps de femme, aussi indépendant que le reste.

« Si tu voulais ? Soyons honnête, ce n'est pas une question de volonté mais de capacité." Elle se penche sur lui, mêlant leur souffle tandis que sa crinière sombre s'abat de chaque côté du faciès écarlate, plongeant leur regard dans une pénombre intime. « Sinon, tu m'aurais déjà culbuté. Je ne pourrais même plus parler tant j'aurais la bouche emplie de foutre. »

Feignant la compassion, elle passe une main tendre contre la joue du diablotin, l'admirant longuement parlant d'une voix très douce.

« Je résiste parce que j'aurais honte d'être baisée par un Incube qui hésite. Au diable ton goût du jeu, saleté. Ta soeur aurait dû te castrer, tu aurais ainsi passé ton temps à satisfaire les hommes en leur offrant ton fondement. »

En contradiction avec la dureté de son discours, ses doigts effleurent affectueusement les lèvres du démon, redessinent ensuite la courbe de sa mâchoire.

« Je vais résister. » insiste-t-elle. « Quoique tu fasses, tu ne l'auras pas facile. » Et elle fait échouer ses mots dans un baiser fugace, taquine. « Car je ne me paie pas mes dettes. Tu veux ton dû ? Viens le chercher. »

A cette injonction, elle redresse le buste pour le toiser avec mépris, un sourire provocateur lui barrant le minois. Toutefois, il peut déceler au fond de ses iris claires, l'éclat de la crainte et de l'appréhension. Aussi forte prétend-elle être, Salomée doute de pouvoir sortir victorieuse de leur joute. D'ailleurs, elle a commencé à tenter de retirer son collier, en vain, brûlant la pulpe de ses doigts à chaque tentative, sursautant de douleur et refrénant un gémissement de souffrance en se mordant la lèvre. En réalité, la belle tend davantage vers le côté pucelle et elle refuse qu'Alastar l'apprenne- surtout pas de manière empirique.

L'idée d'être déflorer par le diablotin lui paraît difficilement supportable, mais terriblement excitante. Son corps réclame, son esprit s'oppose et elle ne sait plus comment agir. L'excitation devient douloureuse et le viol évoqué devient le compromis idéal pour la sorcière. Qu'il la possède par la force. S'il y parvient, elle se pliera – et aura eu l'honneur d'avoir résisté !

Pour marquer le coup, et passer sa frustration de ne savoir se délier du collier – qui la rabaisse par analogie au statut de chienne, Salomée crache sèchement à la figure pourpre. Satisfaite, même, d'admirer sa salive heurter le derme du démon et en souiller la couleur. Au summum de l'ingratitude, déterminée à combattre son sauveur plutôt qu'à le remercier, elle espère par ses gestes effarouchés attiser sa colère.

S'ensuit une gifle cinglante, sa main vivement abattue contre la joue du mâle. La violence de la belle est, en soi, révélateur de la manière dont elle mériterait d'être prise.

« Ose encore réclamer ton dû maintenant.»

La situation s'envenime au niveau de son entrecuisse qui abonde de cyprine laquelle suinte à travers sa culotte pour toucher le chibre excité.

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 9 mardi 08 juillet 2014, 01:11:54

Elle le caressa, l’embrassa, puis lui cracha dessus, et le gifla. Alastar était, parmi les démons, une sommité de patience, mais même lui avait ses limites... De plus, il sentait clairement que cette femme le provoquait uniquement pour qu’il s’énerve. Elle voulait la jouer à la dure. La hard way, sans douceur. Elle voulait goûter au chibre impérial d’un Incube dominateur, et il allait la satisfaire. Cette femme allait chèrement payer de l’humilier ainsi. Il sentait la mouille de cette femme, renforçant son désir, et un sourire sinistre éclaira ses lèvres.

« Je crois que tu as besoin d’une petite correction, ma chérie... Histoire de te rappeler de quoi un démon est capable. »

Il tendit alors sa main, et envoya une onde d’Air qui renversa la femme sur le sol. Alastar se releva alors, avec sa verge dressée, et s’avança vers la femme, puis posa ses mains sur son torse, tirant d’un coup sec, déchirant ses vêtements. Il tira d’un coup sec sur le haut, puis retourna la femme, et enroula sa queue caudale autour de son cou, l’étouffant à moitié. Ses mains tirèrent sur les lacets du corset, écartant ce dernier, exhibant son dos. Les mains du Diablotin ne tremblaient pas, et il tira sur le corset, puis retira ce dernier, le balançant au loin, et griffa ensuite la joue de la femme en la caressant avec ses ongles tranchants. Ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau, et il releva ensuite ses doigts, et lécha le sang de cette femme. Lorsqu’Alastar sourit à nouveau, on put voir, désormais, deux canines en train de pointer.

Le démon n’était pas qu’un ravissant incube, il était aussi un vampire, et il se releva, libérant le cou de la femme, puis retira son pagne, dévoilant son sexe tendu, une belle verge rouge qui se dressait devant lui, tendant vers la rebelle femme agenouillée devant lui. Il la tenait à sa merci, faible et fragile, sans moyen de défense. Un sourire mauvais, vicieux, éclairait son visage, les idées se multipliant dans sa tête pour trouver le meilleur moyen possible de maîtriser cette insolente jeune femme. Sa main se tendit encore, un doigt dressé vers la femme, envoyant une autre onde magique qui l’écrasa contre le sol, faisant voler des nuages de poussière. Sans perdre son temps, le Diablotin lui marcha dessus, posant son pied sur son ventre, et avança l’autre, le bout de ses doigts de pied atteignant les lèvres de la femme.

« Une sorcière privée de ses pouvoirs magiques... Je vais te baiser comme la pire des putes, petite salope. »

Ceci ne faisait maintenant plus l’ombre d’un doute. Il appuya légèrement avec son pied sur son estomac, afin de la faire souffrir un peu, puis se retira... Et la fouetta avec sa queue. Sa belle queue caudale se redressa, ondulant comme un serpent, et s’abattit ensuite sèchement sur la pointe d’un de ses seins.

« Assez joué. »

Alastar l’agrippa par les cheveux, tirant vers l’arrière, faisant basculer la bouche de la femme, et il la souleva. Sa force était surhumaine, galvanisée par l’excitation de cette pute, et il posa son autre main sur son sexe, profitant des cris et des gesticulations de la femme pour enfoncer d’un coup sec sa verge dans sa bouche, optant pour une redoutable gorge profonde.

« Suce ma queue, salope... Ou je te pisse dans la gueule. L’un dans l’autre, tant que je peux me soulager en toi, ça me soulagera. »

Il lui serrait les cheveux avec sa main, serrant fort, et remua son bassin d’avant en arrière, jouant lui-même avec la bouche de la femme, la baisant bien comme il faut. Le séducteur et tendre démon laissait place à une toute autre façade, celle du démon dominateur et violent. Il posa son autre main sur ses cheveux, serrant à nouveau ses ongles, et sa queue caudale glissait dans son dos, la caressant... Avant de la fouetter sèchement. Sa queue claqua au milieu de son dos, et il continua à lui baiser la bouche.
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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 10 mardi 08 juillet 2014, 15:26:36

La première vague lui coupe momentanément le souffle tant par surprise que par choc. Son dos cogne le sol où elle grimace d'inconfort. Sa vision se trouble un instant et en la recouvrant parfaitement, elle panique. Le Diablotin s'approche, menaçant. Tout s'enchaîne à une vitesse vertigineuse dans son esprit anxieux : il n'aurait pas pris cette histoire de viol à la légère.

« Att... » commence-t-elle en tendant le bras pour se défendre, mais il atteint le haut de son  vêtement pour l'arracher. « Je...non ! » proteste-t-elle entre deux inspirations hachées, horrifiée. Cependant sa voix est trop faible, peut-être même qu'elle est trop basse pour se rendre jusqu'aux oreilles d'un démon furieux.

Retournée, sa figure flirte plusieurs secondes avec la poussière avant d'être soulevée lentement à cause de l'emprise qu'il maintient à son cou par l'intermédiaire de sa queue caudale. Ses mains agrippent cette corde vivante, tentent de s'en dépêtrer car elle suffoque à moitié. Et ce maudit collier qui brûle ses chairs, frictionnant contre sa gorge au fur et à mesure qu'elle manœuvre à ce niveau. Elle est piégée.

Bientôt son corsage cède et elle soupire quand la brise printanière embrasse son derme. Un goût de fer aboutit dans sa bouche. Elle se rend compte avec horreur qu'elle goûte à son propre sang, drainé depuis sa joue par les griffes impitoyables de l'Incube. Un Incube qui, finalement, se montre à la hauteur de son statut, rendant honneur à sa nature. Une servante du Mal ne saurait hélas pas être prise autrement que dans une bestialité presque rituel dont l'essence servirait à accroître ses pouvoirs. Malgré tout, elle appréhende. Cette blessure serait la dernière, espère-t-elle, bien qu'elle s'avère superficielle.

La douleur l'électrise, accentuant son excitation et elle sent son intimité de pucelle exiger qu'on lui rendre justice. Elle perd pied. Ses mains ont déclaré forfait, livrant sa nuque à la suprématie de la queue caudale. Ses ongles ont déjà trouvé le chemin du sol et ils griffent la terre meuble, rongent chaque centimètre de boue sèche.

« Enfin... » soupire-t-elle de soulagement quand il cesse de l'étrangler, tremblante sous l'émoi. Elle s'agenouille difficilement, pense à fuir : rassembler ses dernières forces pour courir loin de lui et se préserver. Tant pis pour son envie pressante de baiser, elle irait dans un recoin se doigter et s'en retournerait chez elle pour panser ses plaies.

Mais il ne doit pas être sur la même longueur d'onde puisqu'il profite de son désarroi pour la scotcher au sol à nouveau. Elle se cambre en geignant sa douleur, essoufflée. Ses cheveux sont désormais emmêlés et la poussière colle à sa joue ensanglantée. Dans ce piteux état, elle ressemble davantage à une traînée bonne à violer qu'à une enchanteresse redoutable.

« Tu...tu me fais mal... » réussit-elle à avouer avant que les orteils du démon ne pressent ses lèvres tremblantes de peur.

Elle essaie de s'en sortir, d'échapper à ce pied qui l'écrase, à ce fouet qui s'abat indécemment contre sa poitrine : crie parfois, autant de rage que de souffrance. Peut-être aurait-elle mieux fait d'encaisser en silence après tout. Il est trop tard pour regretter quand le chibre d'Alastar se plante dans sa gorge, raclant ses lèvres. L'oeil écarquillé, la chevelure prise et le crâne maintenu, elle observe son bourreau – terrifiée.

Timidement, elle ose un mouvement de langue, mais les coups de butoirs qui échouent soudainement contre sa bouche noient cette heureuse tentative. Et elle exprime sa reddition, gueule grande ouverte pour le passage abrupt de cette hampe bien gaulée jusqu'à ce qu'il la fourre de foutre au plus profond du gosier même.


Paralysée, elle se délecte d'être ainsi traitée.
La perversion de l'incube la flatte en réalité. Se sentir désirée au point d'être maltraitée lui arrache une petite satisfaction qui, hélas, n'efface pas la douleur des gestes sauvages qu'entreprend Alastar pour se faire pomper par la petite bouche, si grande quand il s'agissait de provoquer.

La suite, elle préfère ne pas se l'imaginer. Si c'était déjà dur de prendre entre ses lèvres, qu'adviendrait-il de ses autres cavités, plus intimes, moins larges que sa bouche. Salomée en tremble et continue d'encaisser tout en gesticulant par moment dans un sursaut de rébellion, souhaitant lui compliquer la tâche.

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 11 mercredi 09 juillet 2014, 01:39:03

Il lui baisa la gueule avec force, prouvant son statut d’Incube, une main crispée sur ses cheveux. Ses dents serrés laissaient échapper quelques soupirs, alors qu’il remuait en elle, d’avant en arrière. Elle était vaincue, à genoux, brisée, cette petite sorcière rebelle et arrogante. Alastar y trouvait là un plaisir immense. Sérieusement ?! Pensait-elle qu’il suffirait de l’insulter et de le provoquer pour qu’il s’écroule ? Ah, l’arrogance de ces humains le surprendrait toujours ! Il était Alastar Magoa, il était un Incube, un fier Incube, et seule sa sœur avait le droit de le dominer, car elle était une succube supérieure. Elle, les humaines comme elle, elles étaient ses chiennes. Il était gentil avec elles, mais, si elles le cherchaient, elles découvraient une autre facette de l’agréable Incube. Non, Alastar n’était pas un démon cruel et monstrueux, quelqu’un qui faisait commerce des âmes. Seule la chair l’intéressait, et celle de cette femme était délicieuse. Il lui baisait la bouche pour lui inculquer un peu de respect, et, s’il ne se retenait pas, il lui pisserait carrément dans la gueule ! Le plaisir montait en lui, dominateur et violent, et, plus il était excité, et plus il comprenait...

Tout s’éclaircit quand il inonda la bouche de la sorcière de foutre chaud. Cette salope arrogante était VIERGE ! Aucune queue ne l’avait jamais engrossé, aucun homme ne s’était allongé sur elle pour lui déflorer le trou, pour lui péter la rondelle en lui explosant le fion. Elle était vierge, et elle avait voulu le dominer !

Le silence qui s’installait entre les deux fut alors rompu par l’éclat de rire goguenard du Diablotin. Sa queue était plantée dans la bouche de la sorcière, baignant dans son sperme. Il avait plutôt bien éjaculé, comme à son habitude. Sur ce point, l’Incube était généreux. Il ne voyait aucun problème à engrosser des femmes. Leurs bébés naissaient avec l’apparence d’une humaine, sauf s’il engrossait d’autres démones. Que vouliez-vous, Alastar était un galant homme, et il supposait que, au cours de son existence, il avait déjà du engrosser quelques centaines de femmes. Hey ! C’est que notre diable de Diablotin était sacrément productif dans ce domaine, et que la misère sexuelle était très grande dans ce monde. Son sexe resta donc planté en elle, et il finit par la repousser, la renversant sur le sol.

« Tu es vierge ! Une sorcière vierge... Sha te tuerait sur place si elle l’apprenait ! »

Sha, la Déesse des Sorcières, était une vieille connaissance du Diavblotin. Ses sorcières l’invoquaient fréquemment pour qu’il les engrosse, mais l’Ombre, curieusement, éprouvait des sentiments mitigés vis-à-vis de lui. Elle avait déjà goûté à sa belle verge, mais il se faisait parfois battre par elle, à grands coups de sortilèges magiques qui lui noircissaient la peau. Autant dire que ça faisait mal, car elle n’hésitait pas à lancer des boules de feu ! Des boules de feu, oui, parfaitement ! Sur le dos de notre pauvre Diablotin ! Mais qui pouvait-il, lui, si ses amantes hurlaient tellement qu’elles en troublaient le sommeil de Sha ? L’Ombre était partiale, voilà tout.

Pour l’heure, Alastar s’amusait de cette femme, ayant saisi son talon d’Achille.

« J’aime les petites vierges, mais elles sont généralement moins farouches que toi... Certaines s’offrent à moi en pleurant, d’autres font leurs timides... Hum, ce sont mes préférées, elles. Elles couinent comme des petits porcinets qu’on enverrait à l’abattoir, et leurs gémissements... Ah, bordel, c’est si intense ! Mais, avec toi, je sens que je vais faire une exception... »

Le Diablotin esquissa un sourire en s’avançant vers elle.

« Je vais te prendre sauvagement, ma belle... Ça va être un viol sanglant, car j’ai toujours aimé baiser les sorcières... Alors, imagine quand elles sont vierges... Je t’invite à te débattre, à griffer, à mordre... Fais parler le fruit de la passion, ça ne m’exigera que davantage quand je t’humilierais, quand je te violerais, et quand je te battrais ! »

Il lui sourit, un sourire mesquin, alors que sa queue caudale se déplaçait à nouveau, venant caresser la joue de la femme, glissant sur son menton. Elle était assise devant lui, et il se tenait face à elle, avec son chibre qui s’était redressé, sali par des traces de sperme et de salive qui glissaient dessus. Le Diablotin ne se trompait pas : il l’avait senti. Cette femme voulait la jouer hardcore.

Il s’empresserait donc de la servir.
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Salomée

Créature

Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 12 jeudi 10 juillet 2014, 10:48:49

Salomée n'a jamais rougi de son état virginal pour la simple et bonne raison qu'on ne lui a jamais appris que c'était une mauvaise chose. Ses « soeurs » vigilantes concédaient au contraire que plus leur protégée demeurait intacte, plus elle prendrait de la valeur aux yeux des démons jusqu'au jour où elle tomberait sur le pacte idéal.

Et à la place, elle se fait rabrouer la bouche comme une vulgaire paysanne terranide : voilà qui malmène son orgueil. Elle qui a une si haute estime de sa personne. D'ailleurs, la vision d'Alastar lui paraît désormais insupportable et elle ferme les yeux pour s'y soustraire. Penser à autre chose, voire se reprendre.

Le foutre fait son entrée trop brusquement à son goût. Elle essaie de secouer la tête, de recracher ce chibre monstrueux mais rien y fait : les deux quarts sont directement expulsés au fond de sa gorge dont les courbes graciles se déforment, un quart demeure dans sa bouche et le reste dégouline à la commissure de ses lèvres, inonde son petit menton et goutte indécemment sur sa poitrine. Avant qu'il ne retire sa hampe excitée d'entre ses lèvres, la sorcière a l'impression qu'une éternité s'écoule.

Une fois de plus sa joue heurte le sol alors qu'elle y est renversée de tout son long, sur le dos. Sa respiration est saccadée, signe d'une nervosité insoutenable pour une jeune femme dont l'habitude est d'être servie dans les secondes qui suivent une de ses demandes.

« La...la ferme ! » souffle-t-elle, furieuse, en régurgitant un filet de sperme. Elle a pris appui sur ses coudes pour redresser son buste et le foudroyer du regard. « Je....je ne sais pas qui est Sha ! Et je m'en contrefous ! »

C'est que les sorcières sont légions en ce plan. La plupart revendique la suprématie sur les autres. En réalité, bien qu'elle ment – toute sorcière a déjà entendu parler de cette déesse, Salomée considère que son clan est le seul valant la peine d'abriter des sorcières. Tout le reste n'est qu'imposture à ses beaux yeux.

« Va.te.faire.foutre. » articule-t-elle bien lentement tout en reculant lorsqu'il s'avance. Ses prunelles lumineuses s'attardent sur le membre encore fièrement dressé dont la peau écarlate reluit de leur sécrétion respective. Ciel, qu'elle déteste les hommes. Les mâles. Le genre masculin. La belle peut être qualifiée de féministe, il lui est arrivé de mener des combats en ce sens : ses seules bonnes actions peut-être.

D'un brusque geste de la main, elle chasse la queue caudale.

« Ravale tes mots, je ne suis pas ta belle. Et je te conseille de revoir tes plans dans le même temps. » exige Salomée, le ton âpre. 

D'assise, elle passe à debout pour réitérer un geste bientôt très familier à l'Incube : lui cracher à la gueule. Un crachat plus lourd, qu'elle rassemble avec hargne, y mêlant la salive et le foutre. Et intelligemment, elle n'attend pas la réplique et se hâte de fuir au pas de course. Au loin, la lisière d'un bois sombre dont le nom lui échappe. Elle n'a qu'à traverser le ruisseau, dans lequel elle manque de s'embourber pour reprendre sa course folle et pénétrer la petite forêt. Pas une seule fois, la belle ne se retourne ; ayant trop peur de constater que l'Incube la poursuit. Elle préfère s'engouffrer entre les arbres et trouver refuge derrière l'un d'eux, toute essoufflée.

Durant une brève minute, elle se laisse aller dos contre l'écorce rigide mais trop lisse pour offrir des prises propice à l'escalade du tronc – sinon, elle se serait mise à l'abri dans les hauteurs. Encore sous le choc, elle s'acharne sur son collier, retenant ses cris de douleur. Par moment, même respirer devient pénible.

« Je vous en prie aidez-moi... » murmure-t-elle à l'adresse de n'importe qui alors qu'elle ravale ses sanglots avec amertume.

Elle sursaute aux manifestations d'étranges cris produits par la faune locale : rien de bien dangereux d'après ses souvenirs, mais elle ne pourra pas s'éterniser dans ce bois très longtemps. Malgré la fatigue, le dégoût et – il faut le reconnaître, l'excitation d'être la proie. Sans quoi, pourquoi son coeur battrait-il si vite, au risque de louper de nombreux battements n'arrangeant rien au rythme de sa respiration.

Le Diablotin

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Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 13 samedi 12 juillet 2014, 02:01:33

Dire à un Incube d’aller se faire foutre lors d’une scène de sexe... C’était assurément un très mauvais choix de mots. Le Diablotin s’amusait du désespoir de cette femme. Elle l’avait bien cherché, après tout. Il lui avait sauvé la vie, il avait été galant avec elle, il avait fait les choses tranquillement, mais elle l’avait provoqué, humilié, elle s’était moquée de lui. Elle avait été méchante, et, si Alastar ne l’avait pas rabroué, Onyxian le lui aurait fait payer pendant des années. Or, si Alastar aimait bien se faire fouetter par sa grande sœur, il n’avait pas envie de retrouver la ceinture de chasteté... Surtout pas ça. Sa queue frontale était trop précieuse pour qu’on se permettre de la brimer.

Non, cette femme n’était pas une sorcière. Juste une greluche vierge qui avait pour qu’on la saute, et qui réagissait comme une gamine apeurée. Elle lui cracha à nouveau dessus, et sa queue caudale essuya sa joue, tout en la laissant fuir à toute allure. Pathétique. Elle n’agissait vraiment pas comme une sorcière. Elle voulait juste fuir, comme une petite fille apeurée, sans réaliser qu’elle allait de Charybde en Scylla... Car la forêt était dangereuse par ici. Le Diablotin la laissa partir, et s’avança à son tour, sans rien dire, se confondant dans l’obscurité.

La jeune femme allait se réfugier au milieu de la forêt, loin des sentiers, essayant de se débarrasser du collier qui immobilisait son cou. Mais rien à faire, ce dernier tenait, et la petite s’était perdue... Le Diablotin sentait des présences maléfiques qui se rapprochaient dangereusement d’elle. Elle n’était pas au bout de ses surprises, cette petite sorcière, et le sifflement du vent faisant trembler les arbres, remuant les branches, les faisant dangereusement mugir. Des bruits pas se répercutaient alors dans le coin, se rapprochant dangereusement... Jusqu’à ce qu’un Wendigo surgisse entre les arbres, sa grosse main griffue manquant arracher la tête de Salomée, ses griffes s’enfonçant dans l’écorce de l’arbre. Le Wendigo était une bête sauvage, une créature de cauchemar, qui dévorait les humains, et qui poussa un hurlement de rage vers Salomée, avant de l’attaquer. C’était un monstre très résistant, ce qui faisait qu’aucun guerrier ne cherchait à l’affronter seul, à moins d’être vraiment très expérimenté. Le Wendigo poussait des hurlements de rage, et chercha à nouveau à l’attaquer... Quand un jet de feu jaillit d’entre les arbres, frappant le monstre au torse, le repoussant.

Alastar était à nouveau là, et faisait face à Salomée.

« Et bien, ma chère sorcière, tu as le don de t’attirer des personnes peu recommandables... »

Il se moquait d’elle, et disparut tout aussi rapidement, se téléportant. Les flammes avaient à peine retardé le Wendigo, qui se mit à hurler à nouveau, encore plus énervé, et se mit à courir vers Salomée, heurtant les arbres, arrachant les branches, en cherchant quelque chose de simple : la tuer.

Alastar, de son côté, observait la scène, sans rien dire, un sourire amusé sur le coin des lèvres.
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Salomée

Créature

Re : La Prise [PV Le Diablotin]

Réponse 14 mercredi 16 juillet 2014, 12:49:30

Les ennuis n'étaient pas terminés.

Alors qu'elle se pensait à l'abri au milieu de cette nature sauvage, la belle dut réviser rapidement ses connaissances en matière de survie. Ou bien, depuis son dernier passage qui remontait à des mois, ces bois avaient bien changé. Le Wendigo avait jailli de nulle part dans un hurlement terrifiant, immobilisant Salomée de stupeur. Un réflexe salvateur lui sauva la tête, mais les griffes acérées de la créatures parvinrent à couper une fine mèche de chevelure noire. Elle s'apprêtait à être empalée sur place, effrayée, lorsqu'un cône de feu percuta le monstre de plein fouet, lui laissant la possibilité de reprendre ses esprits pour changer de position.

En remarquant la tristement familière silhouette du diablotin, la sorcière crispa la mâchoire – noyée sous l'impuissance. Néanmoins, l'Incube devenait désormais le cadet de ses soucis et elle s'était mise à courir afin d'échapper à la créature vorace dont les hurlements réclamaient sinistrement la chair de sa proie. Endurante, elle sprinta des mètres et des mètres, coupant à travers les ronces et les buissons. Bientôt, sa peau blanche et soyeuse fut marquée d'éraflure pourpre. Et ce sang qui goûtait timidement n'avait fait qu'enrager le Wendigo.

Dans sa course, elle aperçut fortuitement un trou entre deux racines : assez grand pour l'accueillir, trop étroit pour céder à la charge de la bête. Sans réfléchir, elle y fonça et sauta habilement parmi l'enchevêtrement de branches au creux d'une noirceur qu'elle préférait mille fois aux dents du Wendigo. Si elle avait été en possession de ses pouvoir, rageait-elle, elle aurait réduit cet animal à l'état de chiot.

Après avoir bondi, son pied fut réceptionné par de la terre meuble et elle perdit l'équilibre dégringolant encore de plusieurs mètres. Un sol plus rude éprouva sa chute durant laquelle son corps s'était en partie couvert de boue. Son coeur palpitait tandis qu'étendue elle savourait amèrement sa défaite. Il n'y avait plus lieu de penser qu'elle saurait résister à l'Incube dans ses conditions. Elle aurait mieux fait de s'offrir quand le temps était venu. A présent redressée sur ses genoux, l'ensorceleuse levait son minois souillé vers le ciel. La mosaïque de racines, plus haut, laissait filtrer la lueur du jour qui se réverbérait dans toute la cavité. Ce fut sous ce prisme qu'elle découvrit que l'endroit n'était pas un simple trou, mais bien un véritable souterrain qui courait en-dessous des bois. Derrière elle, un chemin était discrètement tracé entre deux parois de terre : sombre et louche.

Elle n'avait pas le choix. Le Wendigo veillait toujours en haut, elle percevait ses hurlements de colère. Aussitôt, elle décida de prendre la seule route qui lui était offerte. Elle erra dans ces sous-sols d'interminables minutes durant, tâtant les murs naturels, car passé plusieurs mètres la lumière n'existait plus. Le salut arriva au terme du conduit sombre quand elle ressentit une brise relative -signe que la surface n'était plus très loin. Le sol remonta progressivement en une pente raide qu'elle réussit à gravir après maintes tentatives avant d'enfin émerger d'une souche dans une prairie lumineuse.

A peine relevée sur ses jambes chancelantes qu'elle s'empressa de prononcer à voix haute :

« Très bien Incube ! Tu as gagné !Je vais payer cette foutue dette ! »

Le silence retomba, brisé par le chant tranquille des oiseaux haut perchés. Ses mains tremblaient d'émoi et son corps l'élançait de toute part : parcourus d'ecchymoses, de boue et de légères griffures. Parmi toute cette saleté, ses prunelles colorées reluisaient de manière surnaturelle.

« Viens me prendre.... »souffla-t-elle plus doucement un sourire incertain planant sur ses lèvres.

Peut-être serait-il enclin à lui pardonner ? Peut-être avait-il renoncé au final ? Ou encore...peut-être serait-elle au final incapable de soumettre une fois qu'il ressurgirait devant elle. La peur avait en tout cas laissé place à de nombreuses frustrations : partagée entre la déception de sa défaite et celle d'être toujours vierge à l'heure qu'il était. Et elle guettait partout la venue d'Alastar, essoufflée.


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