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Le Démon Sanguinaire

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Akaiken Satsugai

Humain(e)

Le Démon Sanguinaire

samedi 28 mars 2009, 00:42:29

Le Démon Sanguinaire
Satsugai est un assassin sanguinaire, il n’a pas de maitre et tue uniquement pour le plaisir… Et croyez moi, du plaisir à tuer, il en éprouve !

Dans le ciel, le soleil commençait à laisser place à la lune. En haut du clocher du village de Shenrui, Satsugai observa un instant les nuages qui peu à peu, prenaient des teintes roses et violacées. Ses longs cheveux noirs ondulaient au gré du vent, plutôt chaud pour une nuit de début de printemps. Cela allait rendre la nuit encore plus magnifique...

De ses yeux rouges sang, il commença à apercevoir les premières étoiles se dessiner dans la voie lactée. Il allait bientôt être l'heure, comme le confirmèrent les pas du sonneur de cloches, qui montait en pestant les escaliers interminables qui menaient au clocher.
L'homme saisit la corde et commença à tirer. La lourde boule de métal percuta violemment la cloche, et son son résonna dans toute la cité.

-Un...Deux...Trois...

Satsugai dégaina lentement Shuyin de son fourreau en soupirant d'aise. Le jeune garçon tremblait d'impatience.

-...Quatre...Cinq...Six...

La lame de Shuyin refléta un instant la lumière lunaire, tandis qu'un corbeau croassait sur le toit de la flèche. Les volatiles le suivaient à la trace...

-...Sept !

Satsugai termina sa rêverie immédiatement.

A l'instant même ou le sonneur lâchait sa corde, le long katana de Satsugai s'enfonçait dans sa gorge jusqu'a la grade dans une giclée de sang. L'homme eut un hoquet de surprise et tenta de s'agripper au pommeau, mais d'un rapide mouvement, Satsugai lui sectionna la tête.
Le corps sans vie tomba en arrière alors qu'un flot de sang s'échappait du cou. La tête roula sur quelques mètres avant que le pied du jeune garçon ne l'arrête négligemment. Il tapota quelques secondes dessus comme sur un ballon, avant de la renvoyer rouler jusqu'au corps. Shuyin était déjà taché de sang... La nuit commençait à merveille.

-Et d'un !, compta mentalement Satsugai.

Pris d'une envie de sang sans précédant, il dévala les escaliers à toute vitesse. Des voix se faisaient entendre. Au moins six personnes, mais peu lui importait. Il voulait leur sang, il voulait leur mort.

Arrivé dans la salle principale, il sauta sur la grande table alors que les moines commençaient leur repas.

D'un revers de son arme, il en décapita deux qui avaient fait l'erreur de se lever.

-Et de trois !

Les autres eurent le réflexe de fuir vers la sortie.

D'un bond, Satsugai arriva sur le dos d'un trainard avant de lui enfoncer son katana dans le crâne...

-Quatre !

Avant que le corps ne touche terre, l'enfant avait déjà bondi de nouveau. Un salto l'emmena juste devant la porte principale, juste devant les moines. Profitant de son élan, il tourna sur lui même et d'un mouvement du pied, fit chuter le premier moine avant de lui transpercer le ventre...

-Cinq !

Les deux prêtres restants eurent un mouvement de recul.

Le premier tenta de forcer le passage. Erreur regrettable, jugea le jeune garçon. Contre un combattant expérimenté comme lui, un homme d'église, qui avait passé son temps à se rouler les pouces, et qui de plus était dépourvu d'arme n'avait aucune chance.

En une seconde, l'homme fut couvert d'entailles et de coupures toutes plus profondes que les autres. Le sang gicla à profusion, éclaboussant les dalles finement ouvragées. Pour finir, Satsugai le coupa proprement en deux de l'épaule jusqu'a la hanche opposée...

-Six !

Les deux moitiés s'écroulèrent, révélant à Satsugai le dernier moine, acculé au mur, qui brandissait devant lui un vulgaire couteau. L'animal tremblait de peur.

Des gouttes de sang perlaient aux cheveux du jeune garçon et dégoulinaient lentement le long de ses joues, amplifiant l'aura de terreur qu'il dégageait.
Le moine se mit à trembler de plus belle devant la férocité de son ennemi.

Pris par l'énergie du désespoir, il fonça vers l'enfant, son arme improvisée brandie en direction de la tête. Satsugai leva simplement son katana et d'un mouvement sec, mais néanmoins brutal, découpa l'acier du couteau et le moine qui se trouvait derrière, sans s'encombrer d'autre forme de procès. Une fois encore, le sang jaillit à profusion, aspergeant les délicats mets prévus pour le repas du soir...

-Sept !

Calmement, avec un sourire d'extase sur le visage, Satsugai se dirigea vers la sortie.
Au dernier moment, une sorte de murmure parvint à ses oreilles. Prestement, il se remis en position de garde. Ses yeux rubis scrutèrent la pièce, avant de se poser sur l'origine du bruit : un moine était recroquevillé sous la table et sanglotait le plus silencieusement possible, serrant une relique de prière, en espérant que son Dieu lui sauve la vie.

Satsugai se rapprocha à pas lents, une lueur malsaine dans le regard.
Un coup de pied renversa la table en arrière, dévoilant le moine qui maintenant hoquetait comme un nouveau-né apeuré. Les yeux du chasseur et de la proie se croisèrent un instant, instant durant lequel Satsugai put profiter pleinement de la terreur noire comme les abysses qu'il inspirait.
Puis le sabre fendit l'air, comme l'air fendit son crâne...

-Et de Huit !

Sifflotant un petit air, Satsugai sortit du bâtiment, un sourire cruel se dessinant sur son visage.
Décidemment, la nuit commençait à merveille...

Le vent souffla dans ses cheveux d'ébène, dispersant les gouttes de sang qui s'étaient collées dessus. Ses mains serrèrent plus fort le manche de Shuyin. Il n'en pouvait plus. Il lui fallait plus de sang, toujours plus...

Ses yeux se plissèrent alors qu'un sourire cruel déformait son visage. Le jeune garçon passa sa langue sur ses lèvres en contemplant la première maison devant lui.

A pas de loup, il s'en rapprocha jusqu'a arriver sous la fenêtre du rez-de chaussée. Un rapide regard plus tard, et il grimpait déjà aux murs pour arriver au premier étage.

La nuit était son alliée, après sa discrétion naturelle. Sastugai n'émettait pas le moindre bruit, même en découpant une partie de la fenêtre de la pièce ou dormait un enfant. Les parents soupaient encore en bas. Une idée germa rapidement dans sa tête; cruelle, ignoble, et teintée de sang. Parfait, les choses n'en seraient que plus amusantes.

Sur la pointe des pieds, tel une ombre flottante, il se rapprocha du berceau en murmurant des paroles que lui seul comprenait. Lentement, il se pencha au-dessus du visage du bambin, lui faisant contempler ses yeux rubis. Le bébé n'était pas effrayé, bien au contraire.
Satsugai plissa les yeux et dévoila ses dents blanches dans un rictus funeste.

Quelques secondes plus tard, les parents interrompaient leur repas, alertés par les cris de leur enfant. Ils montent les escaliers, peu rapidement. Ils ne se doutaient de rien.

Lé bébé était par terre, devant son berceau, une légère égratignure au front, le peu de sang qui en coulait, se mêlant aux larmes. Ce fut la mère qui fit le premier pas, ce fut donc elle qui fut transpercée en premier. Un flot de sang s'échappait déjà de sa bouche alors que Satsugai retirait Shuyin pour le diriger vers le père de famille. D'un mouvement sec, il fit une large entaille dans l'abdomen de ce dernier, labourant littéralement la peau sous la morsure de la lame. Les deux adultes tombèrent à terre quasiment en même temps.

Le père perdait plus de sang; ses organes étaient plus profondément touchés. Sa vision devait déjà commencer à se troubler, et ses intestins se répandaient lentement autour de lui, l'imbibant d'une odeur qui mettrait du temps à partir. La mère clignait des yeux, faiblement. Du sang s'écoulait en importante quantité de sa bouche, alors qu'elle tentait, dans un gargouillis à peine audible de supplier son agresseur, qui se dirigeait vers la proie la plus faible...

Le bébé hurlait toujours, et ses pleurs redoublèrent lorsque Satsugai le prit par la peau du cou pour le mettre devant le visage de la mère, qui tentait vainement d'agiter ses bras.

Il plongea ses yeux dans les siens. Elle se savait condamnée, et elle le suppliait d'épargner son enfant. Des larmes perlèrent à ses yeux, et Satsugai put comprendre un "S'il vous-plait..." parmi les gargouillements ponctués de crachats sanglants.
Lentement, il posa le bébé à terre, le plus délicatement possible, avant de se remettre debout.

Le visage de la mère s'illumina d'un faible sourire alors que ses yeux commençaient à se fermer peu à peu, lui laissant comme dernière image celle de son fils, baignant dans une mare de sang.

Un éclair écarlate vint lui barrer le visage, alors que Satsugai plantait et replantait Shuyin dans le petit corps fragile, décorant la pièce d'une petite fontaine sanglante, dans une respiration hystérique, à la limite de la folie.

Le cœur de la mère lâcha aussitôt, ne pouvant supporter une telle vision. Le père accueillit la mort quelques secondes plus tard, de par sa profonde blessure. Satsugai ne sut même pas s'il avait vu son fils mourir sous ses yeux.
Qu'importait ? Il y avait surement bien d'autres enfants dans le village.

-Neuf, dix, et onze ...Dix-et-demi plutôt ! se corrigea-il avec une pointe d'ironie.

L'assassin se replia silencieusement dans un recoin de la pièce pour regagner les ténèbres. L'espace d'un instant, ses yeux continuèrent à briller d'une lueur malveillante, avant de disparaitre à leur tour.

Dans la maison d'à coté, un cri retentit lorsque la femme découvrit un enfant au regard de démon étranglant son mari, ses ongles pénétrant avec insistance dans la nuque du malheureux. Satsugai le tenait fermement d'une seule main, et enfonçait à chaque seconde ses ongles toujours plus profondément dans la chair de l'infortuné mari. Lorsque ses doigts se rencontrèrent, il tira un coup sec, déchirant les tissus de chair qui retenaient la tête au reste du corps.

La femme cria une deuxième fois, plus fort. Satsugai sortit de sa macabre contemplation pour déduire que l'alerte venait d'être donnée.
Sa lame transperça presque instantanément le cœur de la jeune femme, faisant couler un mince filet de sang de sa poitrine, là où la pointe du sabre s'était enfoncée avec force, mais netteté. Le jeune homme retira son katana d'un mouvement sec et négligent, alors que la femme tombait à terre, son corps dénué de toute trace de vie.

Déjà en bas, on tambourinait à la porte en criant, insistant pour entrer.
A pas lents, Satsugai se dirigea vers la source de ce raffut. Lorsque la lourde porte céda sous la force des assaillants, ces derniers eurent un mouvement de recul en découvrant devant eux un démon ensanglanté, dont les yeux écarlates luisaient dans la pénombre ambiante. Courbé comme une créature venue tout droit des pires cauchemars des hommes, il tenait dans sa main droite un long sabre incurvé souillé de sang, et dans la gauche, il agrippait par les cheveux une tête coupée aux yeux exorbités. Et il souriait comme un possédé en haletant.
Des gouttelettes de sang s'écoulaient de son sabre, de sa tunique, de ses cheveux, lui donnant l'apparence d'une bête hideuse et affamée.

Il fut sur eux en un instant, sabre levé. Il hurla son plaisir lorsqu'il enfonça Shuyin dans le thorax du premier. Il remonta pour trancher toute la partie au-dessus, puis ramena la lame sur ses proies en une fraction de seconde.

Le jeune garçon tailla, tailla encore et encore en hurlant comme un damné, ne se souciant même plus de tuer ou non à chaque coup. A peine quelques minutes plus tard, il posait le pied sur le dernier cadavre de la pile, qui s'entassait de l'entrée de la maison jusque dans la rue.
Bien d'autres cris retentirent cette nuit-là, la plupart suivis d'un rire dément. Le nombre de victimes était tel que Satsugai ne les comptait même plus. La folie meurtrière s'était emparée de son âme et de son corps, le faisant devenir une machine à tuer, féroce et impitoyable...

Des cadavres mutilés s'étendaient dans les rues ensanglantées, alors que Satsugai hantait la ville à la recherche des derniers survivants. Quelquefois, des villageois ensanglantés tentaient de ramper jusque chez eux, malgré leurs membres brisés par le jeune garçon, qui, par pur plaisir malsain, les avait laissés s'enfuir en leur coupant une jambe ou deux. Il les rattrapait en trottinant avant de leur enfoncer Shuyin dans la bouche, lentement, très lentement, afin qu'ils prennent conscience de l'extrême douleur qu'il prenait plaisir à leur infliger.

C'était cette partie qu'il aimait le plus. Il traquait les survivants esseulés, retranchés comme des pleutres dans un coin de leur maison, sous un lit ou dans une armoire. Il les trouvait tous, en pleurs, avant de les achever comme du bétail, sans aucune compassion.

Peu avant le lever du soleil, il trouva les deux derniers survivants, terrés dans une cave. Une mère et son fils. Les deux enfants avaient à peu près le même âge, et alors que l'un brandissait un sabre qui avait fait rien que cette nuit des dizaines et des dizaines de victimes, l'autre lui opposait un simple couteau, faisant office de barrage humain devant sa mère.

Satsugai sourit au garçon lorsque ce dernier s'élança vers lui en pleurant, les yeux fermés. Pitoyable, pensa Satsugai en esquivant le coup.
Un mouvement rapide du pied l'amena directement derrière l'enfant qu'il sonna d'un puissant coup de coude à la nuque. Le jeune garçon s'étala dans un hoquet d'incompréhension alors que Satsugai traçait de sa lame une large entaille dans le ventre de sa mère.
Elle s'affala sur le mur, ne pouvant plus bouger.

Une idée malsaine germant dans son esprit dérangé, Satsugai vira à 180 degrés pour aller ramasser l'enfant, toujours étourdi. Il le réveilla avec une lourde baffe avant de le poster devant le corps ensanglanté de sa pauvre mère.
Satsugai lui prit délicatement la main qui tenait toujours le couteau et immobilisa l'autre. L'enfant commença à comprendre ce que l'assassin avait en tête car il se mit à pleurer de plus belle en hurlant, suppliant et tentant en vain de se débattre. Mais face à la force de Satsugai, toutes ses tentatives étaient vouées à l'échec.

Lentement, avec une douceur peu commune, la lame commença à s'enfoncer dans la gorge de la mère, qui fixait Satsugai avec horreur, comme noyée dans l'enfer de ses yeux démoniaques. Une goutte de sang perla sur la lame, suivie d'un filet, puis d'un flot, alors que le jeune garçon pleurait toujours, alors que Satsugai fixait dans les yeux sa mère, absorbé par toute l'horreur de la scène, comme un artiste devant sa plus belle réalisation.
Le couteau s'enfonça jusqu'au manche, puis jusqu'a la main de l'enfant. Celui-ci avait arrêté de hurler et sanglotait en hoquetant de chagrin.
D'un mouvement du poignet, Satsugai lui retira le coureau de la main pour le lui enfoncer en pleine tête.

Ce n'était ni beau ni très sanglant pour une dernière victime, mais cela avait son charme. Il laissa le corps de l'enfant retomber à terre alors qu'il quittait la pièce...

C'est alors qu'il se réveilla en sursaut. Il se leva avec difficulté en se frottant les yeux. Le jeune homme avait passé toute la nuit sous un pommier, à se rappeler cette longue nuit, cinq ans auparavant...
Il se baissa pour ramasser une pomme. Il en contempla un instant la surface rougeâtre, luisante comme du sang frais.
Mordant dedans à pleine dents, un sourire cruel vint illuminer son visage.

Dans quelle ville allait-il passer la nuit, ce soir ?
« Modifié: samedi 28 mars 2009, 12:28:27 par Akaiken Satsugai »
La Voie Que J’ai Choisi Est Celle Du Sabre…Et Non Celle Du Coeur.


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