Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

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Cindy Terreur

Dieu

Depuis ma rencontre avec le Seigneur Malk, je pouvais aller librement en Enfer, là où tout un tas de démons répugnants traînent. Enfin, je n'avais jamais eu l'occasion de tester, mais j'avais sa parole, alors ça me suffisais. Je suis très confiante comme fille. Et puis, quel intérêt aurait-il eu à me mentir ? Ça ne lui coûtait rien, ce service.

Bon, d'accord. Je devais venir le voir pour qu'il m'ouvre un portail. C'était un peu contraignant, selon ce qu'il faisait. Mais je ne l'embêtais pas longtemps. Trois secondes et hop ! Je suis plus là.

Et c'est donc dans cette optique que je me suis rendue à la forteresse creusée du démon. J'ai eu du mal à retrouver le lieu, mais je n'ai eu aucun mal à retrouver la gigantesque créature. En fait, je pense que nous nous sommes croisés. Lui, il partait, et moi, j'arrivais. Toute guillerette, je lui ai demandé s'il pouvais m'ouvrir ce portail vers les Enfers démoniaques, dont il m'avait tant parlé.

Au final, j'ai réussi à lui faire rappeler sa parole. Et me voici.

Eh eh. Sauf que je crois que je suis juste derrière la limite qui sépare le domaine de mon père de celui des démons. Le Styx. D'un côté de la rive, c'est chez mon père. Et de l'autre, où je me situe actuellement, c'est plus chez lui. Et bien, il ne s'est pas foulé le Malk. Je penserais à le lui rappeler la prochaine fois.

« Eh toi ! »

Je fronce les sourcils à l'entente de la voix et je remarque un type.. Non, un démon, venir vers moi, l'air mécontent. Je regarde derrière moi, mais personne. C'est bien vers moi qu'il se dirige.

« Oui ? »

Par réflexe, en voyant que le démon à l'air vraiment très furieux, mes cheveux s'enflamment, et je montre les dents. Un peu comme un chien. Sauf que moi, j'ai comme des dents de requins. Mais ça fait mal tout pareil.

« J'étais en train de signer un contrat avec un mortel important, et tes ondes magiques ont tout perturbés. C'est pas pour rien qu'on a des territoires séparés ! Alors tu vas me le payer ! Tu m'as fait perdre beaucoup, jeune idiote. C'est pas quelques flammes bleues qui vont m'effrayer ! Tu vas manger, tu vas voir. Tu vas en baver ! »

Au loin Cerbère, m'ayant senti, aboyait. Su-per.

Je recule au fur et à mesure qu'il avance. Mais vient un moment où je suis près de la rive. Trop près. J'entends des pierres qui s'effondrent sous mon pied, et je m'empresse de me ravancer.

« Attendez, je peux vous ex- Eh ! »

Je tombe sur le côté. Cet abruti m'a frappée ! Un coup de poing, en pleine pommette. Moi qui m'attendais à un assaut magique...

Je n'ai pas le temps de réagir, peu habituée à des méthodes aussi... Humaines. Je me recroqueville quand un pied fourchu vient me cueillir au ventre, et je protège mon visage, un peu (beaucoup) paniquée. Mes cheveux sont un véritable brasier qui danse autour de ma tête, attirant sûrement l'attention de loin.

Et Aïe ! Je suis une déesse, mais putain, ça fait mal. Va chier sale démon de merde, p'tite bite, enculé, sodomite, bouse de vache, bave de lamas !

Oui. Dire des insultes aide contre la douleur paraiît-il. Alors j'essaie, n'ayant pas l'opportunité de riposter pour le moment.

Cindy Terreur

Dieu

« Suffit. »

Le démon qui me rouait de coups se figea, et tourna la tête vers l'intrus avec une expression menaçante. Il perdit vite de sa superbe quand il reconnut celui qui venait de l'interrompre. Pour ma part, je ne savais pas qui c'était. Mais, qu'importe son nom, son genre ou son apparence. Je l'aimais déjà beaucoup. Profitant de la distraction de mon agresseur, je m'écartais. Juste à temps et juste assez pour le voir dégringoler le long de la falaise, faire un dernier plongeon dans le fleuve noir.

« Helel, de mon nom humain Stephen Connor, Grand Duc du pan Oriental des enfers. »

J'attrapais sa main secourable avec gratitude, et me redressais rapidement avec son aide.

« Tu n'as pas une odeur de démone, et je n’oserais supposer ce que tu dois être. Daignerais-tu éclairer ma lanterne ? »

J'esquissais un grand sourire. A présent debout, j'époussetais ma robe couverte de terre. Bon, elle ne craignait rien. Ce n'était que des voiles assemblés, couleur gris acier, qui me couvraient juste assez pour ne pas paraître aussi indécente qu'Aphrodite telle que me la décrivait mon père.

« Merci. Je suis Cindy. »

J'hésitais un court instant. Etait-ce bien raisonnable de dire la vérité, de me présenter ? Mais finalement, mon instinct l'emporta sur la raison. Et puis je n'aimais pas mentir. Cacher des choses, oui. Mentir, non.

« Cindy Terreur, fille d'Hadès. Demi-déesse donc. Ravie de te rencontrer. »

Peu à peu, ma chevelure se calma, et redevint noire. D'ébène ou d'obsidienne, selon les gens à qui j'avais affaire. Ceux qui ont une âme de poète, en tout cas. Je passais quelques doigts sur mes côtes, et je les sentis se réparer d'elles-même. Ouais, c'est cool ça. Bientôt, les ecchymoses et les griffures disparurent, ne laissant plus que des taches d'herbes, de terre et de sang.

« Et d’où viens-tu ? »

Je fis un signe de tête vers l'autre rive du Styx.

« De par là-bas. Je n'ai pas... Hm... Le droit, normalement, de sortir. Mon père à peur que mon existence provoque des tensions au sein de la compagnie des Dieux. Et il me garde, un peu comme un trésor. Mais je n'en peux plus. Je veux vivre, découvrir le monde, rencontrer des gens. J'ai été assez captive comme ça. »

Ma langue se déliait toute seule, sans efforts. Je me retiens à grand peine de continuer. J'allais finir par l'ennuyer. Et il aurait sûrement regretté de m'avoir sauvée.

« Je suis donc dans les Enfers démoniaques, c'est ça ? »

Endroit totalement inconnu pour moi. L'inconnu, c'est grisant. Et ça expliquait donc le grand sourire que j'avais sur les lèvres.

« Je ne sais comment te remercier. Cet individu était bien agressif. J'aurais sois-disant ruiné un pacte ou un truc du genre. Mais il semblait déchaîné. »

Je finis par lâcher sa main, dès que je me rendis compte que je la tenais toujours.

« Comment dois-je t'appeler ? Votre Seigneurerie ? Helel ? Stephen ? Pour moi, tu peux utiliser Cindy. Je ne suis pas très... "titres", tu vois ? »

" Cindy, ta gueule. Il va te balancer dans le Styx illico si tu continues à bavarder comme ça. "

Oui, j'étais trop bavarde. La surprise ? Le fait de rencontrer enfin quelqu'un qui soit doué de parole et d'intelligence, et qui ne soit pas mon père ? Peut-être un mélange de tout ça. Mais en tout cas, je crois que mon regard n'arrivait pas à se détacher de sa silhouette. Il n'étais pas un zombie amorphe et squelettique, ni une ombre informe. Non, il était... Sexy. Oui, c'était le mot. Sexy. Diablement sexy, si j'osais faire de l'humour.

Les aboiements de Cerbères continuaient. Il allait finir par alerter mon père, cet imbécile de chien. Je braquais mon regard vers lui. Même à distance, il le vit. Sa tête centrale se baissa, et il gémit pitoyablement avant de se recoucher. " Bon chien ".

Cindy Terreur

Dieu

« Fille d’Hadès ? Voilà qui me ravit et me contrit tout à la fois. Il est anormal que tu sois accueillie de cette façon. J’espère que tu ne tiendras pas compte de cet affront. »

Je secouais la tête, nullement offensée. Certes, c'était un accueil un peu... Brutal. Mais bon. C'est des choses qui arrivent. Je l'observais, tandis qu'il passait une main sur sa barbe. C'est sexy, quand c'est entretenu, je trouve. Sur lui, par exemple.

« Appelle-moi par le nom qui te siéra, ce n’est pas si important. »

Ah, oui, mais là, ça me pose un problème. Je ne sais pas quel nom choisir. D'un côté, Stephen ça fait plus "monsieur tout le monde", et il n'a pas l'air d'être un monsieur tout le monde. Helel, ça fait exotique, et démoniaque. C'est cool. Mais ça me fait un peu bizarre. Enfin, je vais choisir Helel alors. J'esquisse un sourire.

« Va pour Helel alors. J'aime bien la sonorité. »

J'observais encore une fois la façon dont il était habillé, appréciant le contraste par rapport à l'autre imbécile de pieds de bouc qui m'a un peu brutalisée. Ce costume mettait en valeur sa musculature, et ça, je crois que ça me plaît bien.

« Comme il est rare que les Enfers accueillent des divinités, je me permettrai d’être ton guide, jusqu’à temps que tu décides de rentrer chez ton père. Le Palais Infernal serait un bon début, je pense. Le reste de nos Enfers est un peu… Morose. »

Impatiente et ravie, je hochais la tête. Mon regard brilla d'anticipation, et je me retenais de sautiller à grand'peine. De quoi aurais-je l'air, franchement ? Absolument indigne d'une divinité. On attend de moi que je sois sérieuse, imposante, et toutes ces conneries. Tout le contraire de ce que je suis devenue, en somme. Je suis frivole, indépendante, tête en l'air, impétueuse, et je change parfois d'avis comme de chemise.

Mordillant mes lèvres, de mes dents pointues, j'adressais un sourire malicieux au seigneur démoniaque. Il y a une sacré diversité en Enfer, il n'y a pas à dire. Entre Helel, et Malk, on ne peut pas dire que la ressemblance est frappante. L'un exsude la sensualité, l'autre représentait la brutalité.

Je cesse mes divagations mentales dès lors que je sens le bras de Stephen autour de mes épaules. J'avais l'impression de réagir comme une jeune paysanne qui connaît ses premiers émois. Bon, en même temps, c'était un peu vrai. Je n'ai pas eu trop l'occasion de m'extasier sur le corps des hommes durant mon adolescence. Emprisonnée, cobaye de multiples expériences désagréables, je ne portais pas cet intérêt là sur mes ravisseurs.

« Suis-moi, nous irons au Palais. Par là, ma belle.
— Avec joie !
»

Il me montrait le chemin menant à un palais hors du commun. On retrouvait dans certaines colonnes une inspiration grecque, à n'en pas douter. Dans d'autres parties, de ce que je pouvais voir, ça semblait plutôt moderne. Et puis ça passait à quelque chose de complètement archaïque.

« Je n’ai jamais eu le plaisir de rencontrer ton père. On raconte qu’il est plutôt froid. Peu de nos démons se rendent de votre côté, après tout. Mais je suis surpris que sa fille soit aussi agréable à l’œil. Peut-être est-ce pour cela qu’il ne te laisse pas sortir ? »

Je lâchais un petit rire flatté, avant de tourner le regard vers le démon.

« Oh, il fait le dur comme ça, mais dès qu'il n'est qu'avec moi, ou Joe, il se montre bien plus engageant. Il faut bien qu'il tienne son rôle de dieu des morts. Sinon, tout le monde viendrait taper la discut', et les Enfers ressembleraient plus à un salon de thé. »

Dieux, que je suis bavarde. Je devrais vraiment sortir plus souvent, ça réduirait mon débit de paroles.

Je m'appuie un peu contre lui, en souriant.

« J'espère que ce n'est pas uniquement par jalousie paternelle qu'il me garde enfermée.. Sinon, je vais sortir plus souvent en douce. »

Sans risquer de provoquer un bordel monstre chez les autres dieux, il est clair que je me permettrais plus de sorties de ce que j'en ai fait pour le moment.

Je levais mes yeux dès que nous franchîmes la porte, admirant l'architecture.

« Pour ma part, je suis étonnée qu'un démon présente aussi bien. Les quelques aperçus que j'ai eu étaient très stéréotypés. Des musclors à la peau en cuir rouge, avec des cornes noires et des pieds en sabots. »

Et lui, il était loin de cette apparence bestiale. Il avait une physionomie humaine. Celle d'un homme au teint bronzé. Un bel homme au teint mat.

Je détournais le regard, constatant que je le dévisageais d'une façon un peu trop appuyée. D'un air trop dégagé pour faire vrai, essayant de taire mes pensées vagabondes, je repris :

« C'est donc ici que les troupes de Lucifer passent leur temps quand ils ne doivent pas faire signer des pactes aux humains ? C'est charmant. J'aime bien cette diversité des styles. Ça change totalement de la "tanière" de mon père. »

Cindy Terreur

Dieu

A ma question concernant les apparences démoniaques, il y répondit simplement.

« Parmi nos démons, il y a ceux qui sont nés ainsi. Mais il y a aussi des membres de toutes les races, qui se sont convertis, et même d’anciens anges. Chacun possède au fond de lui une forme qui reflète son coté démoniaque. Mais je suis trop attaché à mon ancien corps d’humain pour m’en séparer, et c’est la raison pour laquelle tu me vois ainsi. »

Un sourire éclaire mon visage. Je comprends pourquoi il y est attaché à son corps. C'est un aimant à femme. C'est d'ailleurs pourquoi je me laisse aller contre lui avec plaisir. Sa chaleur se communique à moi, tandis que je me perdais dans son regard. Je ne proteste même pas quand il se met face à moi, presque contre mon corps. Je relève la tête lorsqu'il posa ses doigts sous mon visage. J'ai comme l'impression que le temps s'arrête, à cet instant.

« Mais certaines choses peuvent être très belles malgré leur apparence inhabituelles… Comme… »

Quand il pencha la tête vers moi, quand je sentis son souffle sur ma peau, et l'étreinte de ses mains sur mes épaules qui s'est resserrée, je frissonnais. Je résistais à l'envie de fermer les yeux pour savourer cet instant. Le seul mouvement que je m'autorise, c'est de lever mes mains, pour les poser contre lui. Pas pour le repousser, au contraire. Plutôt pour m'y accrocher. Pour le retenir. Ces sensations qui m'envahissent, d'un coup, ça me rend toute chose. Je n'ai jamais connu ça avant. Je découvre avec plaisir l'émotion qui me prend en le sentant si près de moi.

« ... Une belle peau bleu pâle. »

Et sa voix... Il a un timbre envoûtant, ensorcelant. C'est le charme démoniaque ça.

Je penche un peu la tête, m'appuyant contre la main qu'il glisse dans mes cheveux.

« Des cheveux noirs et bleutés… »

Je réprime un soupir, et mes paupières se ferment à demi. Involontairement, je fais un pas en arrière. La colonne contre mon dos me soutiens, au cas où je manque de défaillir. Les réactions de mon corps m'effraient tout autant qu'elles m'enchantent. J'ai envie qu'il aille plus loin, et je le crains en même temps. Ce n'est pas normal, si ?

« Mais je ne voudrais pas offenser mon invitée. »

J'ai dû fermer les yeux, parce que je les rouvre alors que je ne sens plus sa poigne dans mes cheveux, son souffle contre ma peau et son corps contre le mien. Il... S'arrête là ? Déjà ? J'ai le souffle court, et sans doute les joues rosées. Mon regard brille de cette sensation que je découvre.

Reprenant une respiration un tant soit peu normale, je me décolle du pilier. J'esquisse un sourire. Il veut la jouer comme ça ? Okay.

Je lui fait un sourire de connivence, et je me rapproche.

« Nulle offense. »

Croisant les mains derrière mon dos, je reprends le sens de la marche.

« Et un grand duc infernal, ça réside où ? »

Il devait sentir la frustration dans ma voix. Avec une touche de malice. Je continuais à cheminer à ses côté, mais sans le toucher. Je reste proche, mais je ne fais même pas mine de tenter un contact. Et je profite, bien évidemment, d'être la première à reprendre la marche pour lui donner un aperçu de mon déhanché. Même si j'ignore tout des plaisirs charnels, je sais quand même jouer de mes atouts.

« Mon hôte veut bien me montrer ces fameux quartiers ? Ou bien préfères-t'il réserver cette partie pour la fin de la visite ? »

Je tourne la tête avec un sourire joueur. Interrogateur.

Cindy Terreur

Dieu

« Voilà qui est fort heureux. »

Tout en marchant gracieusement devant lui, je prenais garde à maîtriser ma respiration. A maîtriser mes gestes, et les réactions inattendues de mon corps. J’avais les nerfs à fleur de peau, et je suis sûre qu’il pouvait me faire m’embraser rien qu’en soufflant dans mon cou.

« J’ai mes propres quartiers. Ils ne sont pas très loin. »

Sa voix vibrante éveillait en moi des réactions inconnues. Désir. Plaisir. Chaleur. Elle évoquait tout à la fois. Je mordis ma lèvre pour ne pas céder à l’envie de me retourner, et de l’embrasser.

« Et je suppose que cette question a un rapport direct avec la façon dont tu fais danser tes jolies hanches ?
— De quelle manière est-ce que je les bouge ? Comme… ça ?
»

Je forçais exagérément le trait, réprimant un sourire malicieux. Mais bien vite, je marquais un arrêt, manquant d’inspirer quand je le sentis contre moi. Sa chaleur se répandit bien vite dans mon dos, au même rythme que cette boule de désir qui pulsait dans mes reins. Sentiment inconnu, mais tellement bon… Si l’attente, cette si douce torture qui me donnait envie de me jeter sur lui sans sommation, n’était qu’un prélude à ce qui s’ensuivrait, alors je suis certaine que je vais adorer. Ne serait-ce parce qu’à chaque endroit où il me touchait, j’avais l’impression que ma peau était en feu. Oui, voilà. J’avais l’impression qu’il laissait une traînée de feu partout où il me touchait. Mais c’était si bon…

« Je pourrais te jeter contre un de ces piliers et tirer ton haut pour goûter ta poitrine… »

Je soufflais doucement, retenant mes mains pour pas qu’elles ne viennent se poser contre celle du démon. Ces grandes mains qui enserraient mes seins avec douceur. Je fermais les yeux un instant, réunissant la force qu’il me restait pour ne pas m’appuyer exagérément contre lui. Pour donner l’impression de résister encore, d’être insensible à ces sensations ô combien merveilleuses.

« Tu ferais ça ? »

Provocation. Je ne savais pas vraiment ce que j’avais déclenché, mais j’avais hâte de le découvrir. Si je m’écoutais, je le laisserais me faire céder ici, maintenant, en pleine rue. Je me laisserais posséder par ces frissons de plaisirs, par cet homme au corps puissant.

« Si tu continues à te déhancher comme ça, je risquerais même de te montrer comment… Je me déhanche. »

Et il m’en fait même une démonstration. Je suis gâtée…

Je ne peux réprimer un petit gémissement. Le sentir ainsi onduler contre moi, associé à la sensation plaisante que ses doigts déclenchaient en agaçant mes tétons érigés… C’était si bon. Trop dur de réprimer cela. Je gardais les yeux fermés, ressentant pleinement le désir qu’il éprouve aussi à la rigidité qu’il collait contre moi. Je suis peut-être inexpérimentée en ce qui concerne l’acte en lui-même, mais j’ai quelques connaissances théoriques.

« Oh… »

Je n’ai pas non plus pu retenir ce petit cri de déception alors qu’il se décollait, qu’il reprenait une distance raisonnable. J’ouvris les yeux, en me tournant vers lui, les joues rouges et les yeux brillants.

« C’est pour ça qu’il serait plus sage que tu reviennes à mon bras. Je souffrirais grandement de ne pas te sentir contre moi, et la vue de tes courbes m’est douloureuse, d’aussi loin. Viens, je vais te guider jusqu’à mes appartements, en espérant que tu ne t’attires pas d’ennui d’ici là. »

Honnêtement, je pourrais lui accorder n’importe quoi. Dans l’état où il m’a mise, je ne me sens pas de taille à refuser quoi que ce soit. Je me rapproche volontiers de lui, glissant mon bras sous le sien en m’appuyant contre lui. Il est diablement persuasif.

« Allons visiter ces appartements au plus vite alors… »

Je dois avouer être bien contente, finalement, d’être arrivée ainsi aux Enfers démoniaques. Si j’avais été propulsée directement dans un endroit calme, je n’aurais pas rencontré ce Grand-Duc. Et franchement, même si l’on dit que ce qu’on ne connait pas ne peut pas nous manquer, je pense que ça m’aurait manqué de n’avoir pas rencontré Helel.

Je fais jouer mes doigts contre les muscles de son bras tandis que nous marchons, et je ne suis pas prête de le lâcher. D’une part, parce que j’avais terriblement envie de découvrir la suite de ce dont il me parlait, mais aussi parce que, émoustillée comme je l’étais, je n’étais pas sûre de tenir debout sans aide.

« Quels genres d’ennuis je pourrais bien m’attirer, hmm ? »

J’étais décidément incapable d’attendre que nous soyons arrivés pour provoquer de nouveau.

Cindy Terreur

Dieu

« Ils n’attendent que d’être visités. Le canapé et le lit sont très confortables, qui plus est. Même si tes provocations te vaudront sûrement de connaître le confort d’un mur avant même que le lit ne soit une option. »

J'en avais l'eau à la bouche. Et si son excitation ne parvenait pas à s'apaiser, la mienne non plus. L'humidité entre mes cuisses n'était pas feinte, et la pointe érigée de mes seins qui se voyaient sous le fin tissu de ma robe non plus. Contre lui, à marcher, à sentir la puissance qui émanait de son corps, ça provoquait de longs frissons, remontant du bas de mes reins jusqu'à ma nuque.

Et quant à ma questions portant sur les ennuis... Elle ne resta pas sans réponse longtemps.

« Ceux-là. »

Le mur frais contre mon dos presque nu me fit frissonner de plus belle. Le choc, pas violent, mais sec, me fit soupirer. Et de plus belle, lorsque je sentis ses mains sur moi. Son souffle m'électrisa, de la même manière que ses doigts faisant glisser mon décolleté. Un sein à l'air, j'étais tout sauf décente. Ma poitrine se soulevait à intervalles irréguliers, et je lui tendais mes lèvres mais il ne faisait que les effleurer. Il me rendait folle. Et je suis sûre que c'est à dessein, étant donné son regard. Je me sentais fondre alors qu'il m'excitait plus encore.

« Je pourrais même avoir envie de faire de toi ma soumise, si tu continues. Je pourrais te limer, contre ce mur, jusqu’à ce que tu hurles mon nom en dandinant ton petit cul. »

Des paroles, des paroles... avais-je envie de dire. Mais les sons se coinçaient dans ma gorge alors qu'il agaçait de plus belle mon téton. J'étais presque tremblante de désir. Il attisait ma faim de lui, alors même que j'ignorais encore la béatitude de l'acte charnel.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas une de ces pucelles effarouchée qui crie dès qu'elles voient un bout de corps nu d'homme. Je suis curieuse. Exploratrice. Mes doigts viennent monter contre son torse, passant sur le tissu, cherchant à déboutonner le reste de sa chemise pour avoir accès à cette peau brûlante qui était si proche de moi.

Quand j'ai réussi, je glisse ma main contre son torse puissant, éprouvant le cisèlement de ses muscles comme mes hanches éprouvaient la dureté de sa virilité. D'ailleurs, une de mes mains utilisa la marge qu'il me laissait pour venir flatter ce que je sentais au travers de son pantalon.

« Hmm... A cet instant... Je te dirais bien de faire de moi ce qu'il te plaît... »

Une de mes jambes remonta contre les siennes, essayant de le raprocher encore, de le coller contre moi pour que je puisse atteindre ses lèvres, pour que je puisse ressentir sa force contre mon corps. J'avais parlé d'une voix plus grave, plus... Rauque. Le désir qui montait en moi, et le feu ardent qui brûlait dans mes reins en manquant de me consumer sur place, c'était eux les responsables. Ou plutôt... C'était Helel le responsable. C'était lui qui allumait ce feu en moi, par sa présence, par ses gestes, par son charisme... C'était diablement bon.

« Tu me... Hm... Montres ce que tu sais faire ? Hn... ? »

J'avais du mal à penser clairement. Mon cerveau se mettait aux abonnés absents, tandis que je m'agrippais à lui. Je ne tenais plus. Lèvres entrouvertes, joues rougies, regard brillant, respiration haletante... Tout en moi marquait le désir. Tout en moi réclamait la luxure. J'étais plus prête que je ne l'avais jamais été. Je n'attendais que son bon vouloir.


Cindy Terreur

Dieu

« Le chaton a des griffes. »

Oh, oui. J'ai des griffes, et je sais m'en servir. J'explore son corps, découvrant les muscles puissants que cachait la chemise, et j'adore ça. Sentir, en plus, ces même muscles se contracter au passage de mes doigts m'encourageais à me montrer plus hardie, venant descendre plus bas, explorer cette partie de l'anatomie humaine que je n'ai fait que voir, parfois.

Il me rendait le plaisir en même temps, et des soupirs quittaient mes lèvres pour venir s'écraser contre son cou, contre son torse. Il ne voulait pas m'embrasser, et il souhait me faire céder ? Qu'à cela ne tienne. J'allais moi aussi dévoiler mes armes. Frémissante contre lui, j'adorais la façon dont il s'occupait de moi. Ce n'était pas vraiment doux, mais ce n'était pas ce que je recherchait. La douceur est un concept assez surfait. Comment peut-on rester doux, quand de telles sensations s'offrent à nous ?

Personnellement, quand je ressens ce tiraillement en moi, quand j'éprouve le brasier qui est allumé au creux de mes reins... Non, je ne peux pas vouloir de la douceur. Ce serait une torture. Je veux de la passion. La vraie. Celle qui décuple les sensations, et qui nous laissent haletants.

Mes doigts emprisonnant la virilité encore prisonnière du tissu, je souris. Il a soupiré également. Donc ça à l'air de lui plaire. C'est tout ce que je recherche. C'est parfait.

Avec son aide, j'enroulais ma jambe contre la sienne. Je me collais à lui, haletante, et pantelante de ce désir que j'éprouve pour la première fois. Sait-il que, sous ma robe, je ne porte rien d'autre ? S'il l'ignore, la surprise n'en sera que meilleure.

« Alors prépare-toi à miauler, chaton. »

Oh oui, fais-moi miauler, ais-je envie de souffler, mais les mots se bloquent dans ma gorge quand il recommence à agacer ma poitrine de ses doigts. Puis de ses lèvres. Je laisse ma tête retomber vers l'arrière en soupirant, bénissant le mur derrière mon dos, qui me soutiens un minimum. Sans ça, je serais telle une poupée de chiffon entre ses doigts. Je me sens molle, mais si excitée.

Ma robe finit sa course contre mes hanches, dévoilant l'intégralité de mon buste. De mes seins dressés par le désir, de mon ventre plus ou moins plat, de ma taille fine, et de mes hanches qui fournissent un parfait appui pour le démon. Je frissonnais violemment, tentant de griffer le mur derrière moi. C'était si... délicieux. Il attisait mon désir tout en le frustrant. Une dualité ensorcelante.

« Mhhh, et ce goût… »

Mon regard accrocha le sien, et un sourire se dessina sur mes lèvres entrouvertes. L'une de mes mains cherchait à se poser contre les épaules du Grand Duc, mais les frissons de désir me faisait trembler, et je préférais m'agripper au mur. Si frais, comparé à mon corps brûlant...

Soudainement retournée contre le mur, je m'y appuyais avec plus de ferveur encore. Ma tête se tourna légèrement sur le côté, cherchant du regard celui du démon. La pointe de mes dents acérées mordilla ma lèvre inférieure quand il finit de descendre ma robe. Doucement, il la glissa contre mon corps, et s'occupait de chaque portion de peau dévoilée. Le tissu finit sa course sur le sol, provoquant un bruissement soyeux contre mes pieds nus.

Je m'appuyais un peu plus contre le mur, rapant légèrement ma poitrine contre la rugosité minérale, et un soupir m'échappa à nouveau.

« Hm... Ça te... Plaît ? »

Je cambrais mon dos, m'offrant un peu plus encore à lui. Je m'abandonne à l'extase qu'il me promet par ses regards, par ses gestes. Je suis plus que prête à découvrir les mystères du sexe en sa compagnie. Je frotte doucement mes cuisses l'une contre l'autre, trempée de désir, de plaisir. Je suis frustrée par cette attente, mais en même temps, je suis comblée.

On était en terrain exposé ? Oui. Mais à cet instant, je n'en avais cure. Ils pouvaient bien se presser autour de nous, je ne voulais qu'une chose. Helel. Je le voulais si ardemment que j'en avais presque mal. Je cherchait la satisfaction de mes pulsions. Je voulais qu'il vienne me déflorer. Qu'il me fasse mal, même. Je voulais le sentir contre moi. Je désirais, de toutes mes forces, savoir ce que ça faisait de le sentir en moi. Être intimement lié à lui.

Je gémissais sans retenue, murmurant son nom de démon.

« Oh, Helel..., soufflaient mes lèvres. »

Abrèges mes souffrances, donne moi la libération..., pensais-je sans parvenir à formuler cette requête par des mots. En fait, tout ce que je parvins à articuler, c'est une supplique.

« Je t'en prie... »

J'avais les doigts crispés sur le mur. Le front collé à la pierre, je dardais mon regard brûlant vers le Grand Duc. Je voulais qu'il se débarasse de ce pantalon. Qu'il se montre à moi dans toute sa splendeur. Qu'il me montre sa puissance. Sa supériorité. Je me mordis un peu férocement la lèvre, provoquant un saignement. Le goût métallique sur mon palais ne me stoppa pas. Au contraire. Il décupla mon désir.

« Helel... »

Cindy Terreur

Dieu

« Mhhhh, nue sous ta robe. Voilà une incitation si j’en ai jamais vu une. »

Seuls des gémissement répondirent à ses paroles. Approbateurs, les gémissements. Je ne pouvais pas faire mieux. Est-ce tout le temps comme ça, les préliminaires ? J'avais lu que c'était plaisant, mais à ce point... Il me rendais folle, et je perdais toute notion du temps, du lieu. Je ne ressentais que sa présence derrière moi, ses délicates attentions, et l'aspect râpeux du mur qui rougissait ma peau bleutée.

Il ne me touchait plus que du bout des doigts. Mes sens décuplés ressentaient avec plus d'acuité le frôlement de ses doigts. C'était une torture. Délicieuse, mais une torture quand même. J'étais plus que trempée. Plus que prête. Mais il me faisait quand même languir. Ô dieux, je n'en peux plus. Je vais exploser je crois. Je suis bouillante, volcanique. Je n'attends que lui.

« Si je t’empale sur ma queue maintenant, tu seras à moi, est-ce que c’est bien compris ? Si je te fais l’amour, maintenant, je veux que tu penses à moi à chaque fois que tes doigts glisseront contre ton corps. »

Un soupir quitta mes lèvres. Ses doigts de nouveau contre mon corps... Si bon... J'hochais la tête. Je dirais amen à tout ce qu'il pourrait me demander, dans cet état là. Précipitamment, je soufflais mon approbation. Même le contact râpeux du mur, contre mes mamelons, ça m'électrisais.

« Oui..., glissais-je, impatiente. Oh oui... »

Mes gémissements concernaient aussi bien ses paroles que ses gestes. Je fermais les yeux, le souffle court et haletant. Je n'en pouvais plus. Je pressais mes fesses contre lui. Je me cambrais doucement, cherchant à le sentir bien contre moi. En moi.

« Je veux que tu imagines mon sexe, à chaque fois que tu voudras faire l’amour. Que tu gémisses mon nom lorsque tu seras seule, et en mal de caresses. Que tu viennes à moi, dès que ton petit trou chaud aura envie d’une queue. »

De nouveaux soupirs quittèrent mes lèvres. Je frémissais rien qu'à le sentir contre moi. Le contact sec, bref, de sa main venant sur mes fesses me tira un gémissement. Je crois que j'aimais ça. Oh oui... Je perdais la tête. Rien que son souffle dans mon dos me donna envie de me cambrer. Alors, quand ce fut la boucle de sa ceinture, avec son contact légèrement plus frais que ma peau brûlante de désir, je m'arquais d'un coup. Je n'en pouvais plus. J'allais perdre la raison, s'il continuait à me faire languir ainsi.

Ces instants, précédant le saut ultime dans l'inconnu, me faisaient frissonner. Violemment. Je le désirais tant que ça me faisais mal. J'avais le souffle court, le coeur battant à cent à l'heure et les reins bouillonnant de désir. Des frissons me parcouraient de l'intérieur. Impatience. Légère appréhension peut-être. Mais surtout, surtout, je me languissais. Prête comme je ne l'avais jamais été.

« Tu t’impatientes, chaton ? »

Un léger grognement lui répondit, alors que je me cambrais pour le sentir pleinement contre mon dos. Je sentais sa virilité pointer entre mes fesses. Elle vint se glisser rapidement entre mes cuisses, tandis que je me penchais vers l'avant, vers le mur, selon l'impulsion qu'il donna.

« Oui... Oui oui oui... »

Incapable de réfléchir clairement, je ne fonctionnais qu'à l'instinct. Je ne faisais que répondre aux exigences de mon corps. Et il me demandait, de plus en plus, à être satisfait. A sentir, enfin, la présence imposante d'un mâle.

Ses doigts contre ma petite perle m'envoyaient comme des petites décharges électriques dans chacun des nerfs de mon corps. C'était trop bon, c'était trop... Trop dur d'attendre. Trop long. Insupportable. Insoutenable. Je tendais ma croupe vers lui, creusant mon dos, m'appuyant contre le mur.

Et finalement, alors que mes lourds seins se frottaient contre la pierre, il m'emplit de sa présence. Choc grandiose. Une petite et sourde douleur se mêla à un plaisir infini. Je ne savais pas quoi ressentir, mais l'indécision ne dura même pas un millième de seconde. Bien vite, la surprise céda la place à une satisfaction grandissante. Un hoquet de plaisir m'échappa, se transformant en un cri qui venait du coeur. Un cri de plaisir pur. Un cri de luxure. Il a pu s'entendre à des lieues à la ronde, je crois.

« Han… Tu es… »

Je gémissais, alors que je le sentais finalement bouger en moi. Il était en train d'explorer une zone encore vierge. Il s'y prenait bien. Méticuleusement. Je le sentais profondément en moi. Si profond... Et c'était si bon... Serrant les dents, je laissais des sons inarticulés quitter mes lèvres. Grâce à la présence imposante de son sexe en moi, combinée à la puissance contenue de ses balancements, je me sentais perdre pieds. Je griffais le mur, murmurant le nom du démon comme une litanie.

« Oh oui... Helel... »

Le front contre le mur, je tournais légèrement la tête. Je tentais de le voir par-dessus mon épaule. Mes cheveux bleutés étaient éparpillés sur mes épaules, dans mon dos. J'avais tellement chaud... Machinalement, une de mes mains se décolla du mur et vint les réunir sur la droite de mon cou, les laissant cascader sur ma poitrine, contre ma joue. Je libérais peut-être une prise pour le démon, s'il souhaitait appuyer, amplifier les pénétrations de sa virilité en moi.

« Je suis... Aaaah... A toi... Oh oui. Hm... »

Et le plaisir se décupla, alors qu'il se montra bientôt plus entreprenant. Plus rapide. Mais toujours aussi profond. Oh la la. C'est diablement bon. Diaboliquement érotique. Mon regard capta le sien, et s'y noya tandis que le plaisir montait, qu'il grandissait. Qu'il enflait, au creux de mes reins, au même rythme que le Grand Duc adoptait pour me posséder totalement.

« Helel... »

Mes gémissements se firent plus rapprochés. Plus aigus. Je voulais qu'il continue. Plus fort. Plus vite. Qu'il claque mes fesses à nouveau, même. Le nœud de plaisir, au creux de mes reins, était à présent une grosse pelote. Je tremblais sur mes jambes, m'agrippant au mur sans trouver d'accroches. Je fermais alors les yeux, à nouveau, et je courbais la tête en avant. Je courbais l'échine également, changeant imperceptiblement l'angle de la pénétration. Et ce fut vraiment bon.

Je crispais mes doigts sur le mur, m'égratignant la pulpe contre la rugosité du mur. Je criais mon plaisir à qui voulait bien l'entendre. Non, je n'étais pas discrète. Pas du tout. Les cris enflaient dans ma gorge, et à mesure que le rythme devenait sauvage, il se libéraient. J'étais là, nue, offerte à ce Grand Duc sans la moindre pudeur. Au contraire. J'aimais ça. Une sensation grisante. L'interdit. Le fait de pouvoir être vus. Excitant.

Je finis par renverser la tête en arrière, rejetant mes cheveux dans mon dos. Cambrant ce dernier, je me fis presque saigner à gratter le mur, criant le nom du démon sans la moindre retenue.

« Oh, Helel ! »

Je ne parvenais pas à croire que ce fut si bon. Le plaisir déferlait en moi comme un ouragan. Un tsunami. Je sentais le moindre de mes muscles se contracter, tandis que le brasier de mes reins explosaient. Des décharges électriques me parcouraient les extrémités. Le bout des doigts, les oreilles, le bout des seins... J'ai eu l'impression que toutes les parties de mon corps s'embrasaient, que je perdais pieds. L'indicible plaisir que je ressentais me fit tituber. Oh, c'était tellement bon...

« Hm... Helel... »

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 8 dimanche 20 juillet 2014, 00:33:18

« J’espère que tu aimes. Je vais te baiser jusqu’à ce que tu ne puisses plus tenir debout, ma belle. »

Oh, ce plan me convenait à merveilles. Excitée comme je l'étais, j'aurais dit Amen à n'importe quoi. Mais ce qu'il proposait, c'était raisonnable. N'est-ce pas ?

Oh, de toute façon, je suis incapable de raisonner clairement dans cet état. Je suis entièrement occupée à prendre mon pied. A ressentir, dans toutes les fibres de mon être, ce plaisir insidieux qui brûle dans mes veines, qui me fait perdre la tête, et qu'il sait si bien me donner. Les petites claques sur les fesses, de temps à autres, me faisait frémir. Plaisir. Un soupçon de douleur... Non, pas de la douleur. C'est autre chose. Une excitation assez malsaine, peut-être. Mais c'était si bon... Surtout pour une novice comme moi.

« C’est ça, regarde moi, pendant que je te baise. Regarde-moi te limer. Tu n’attendais que ça, après tout ? »

Haletante, je hochais la tête. Je soufflais mon approbation. Oui, c'était tout ce que j'attendais. Je l'ignorais peut-être, mais c'était comme si je venais d'atteindre un des buts de mon existence. C'était... Indescriptible. Tellement bon... Comment avais-je pu ignorer ces sensations jusqu'à présent ?

« Cindy… »

Un autre cri m'échappa, alors que je le ressentais en moi avec une acuité nouvelle. J'étais si bien là, contre ce mur, contre ce démon... Qui aurait cru que je me trouverais dans une telle situation un jour ? Certainement pas moi. Je n'étais pas en mesure, jusqu'à présent, d'imaginer ne serait-ce qu'un dixième du bien-être et du plaisir que procurait le sexe. Oh, je m'étais masturbée, avant. Mais à côté du sexe pur, à côté de la sensation de pénétration... Ce n'était rien. Je me sentais remplie. Comblée. J'avais l'impression d'avoir été faite pour ce moment. A cet instant précis. Dans cette situation là.

« Tu as du mal à tenir debout, Cindy ? Laisse-moi t’aider… »

Oh oui, aides-moi, soufflait ma conscience tandis que je frissonnais, son souffle chaud électrisant mon être tout entier.

Soudain redressée, privée de liberté de mouvement, je criais à nouveau. La sensation, déroutante, était malgré tout plaisante. Euphorisante. Je ne pouvais pas bouger, et ça n'en était que meilleur. Je haletais, susurrant le nom du Grand Duc sans arrêt, marmonnant mon approbation. Un pic de plaisir parcourut mon corps, comme une décharge électrique. C'était sauvage. Passionné. Presque... Violent. Et j'aimais ça. Oh oui, j'aimais ça.

« Continue… Mhh ! Bouge contre moi. »

De nouveau libre de m'appuyer contre le mur, je ne me fis pas prier. Avec un appui, c'est beaucoup plus facile de faire onduler ma croupe. De me cambrer, puis de me courber en sens inverse. Mes muscles se serraient autour de son sexe. Il était imposant, en moi. Mais ce n'en était que meilleure. Je ressentais chacun de ses mouvements avec clarté. C'était si bon... Si chaud... Si érotique...

« Frotte ton cul contre mon bassin. Comme une gentille soumise. Donne-moi ta bouche. »

Un autre gémissement m'échappa, grimpant dans les aigus. Il menait la danse avec agilité. Avec force. Je me donnais à lui, toute entière. Peu importaient les conséquences. Ces instants resteraient gravés en moi avec ferveur. La puissance de chacun de ses gestes me fascinait. Il me captivait. Et ce n'était pas le plaisir brûlant qui déferlait dans mes veines qui allait m'en détourner.

Tournant la tête sous son impulsion, je lui offris mes lèvres avec joie. Ses lèvres s'écrasant contre les miennes, comme son bassin s'entrechoquait avec le mien... Un frisson violent me parcourut. Intense bonheur, que ces instants. Je me soumettais avec plaisir à son bon vouloir, récompensée par les sensations ô combien merveilleuses qu'il me faisait connaître.

« Maintenant, fais-moi goûter tes lèvre. »

Tournant à nouveau la tête, je lâchais le mur d'une main, venant glisser mes doigts derrière la nuque du démon. Mes lèvres vinrent caresser les siennes, et je dardais le bout de ma langue entre elles pour venir le titiller. Pour venir jouer avec la sienne. Je mordillais la pulpe de ses lèvres, savourant son goût de mâle. Je frémissais à chacun de ses assauts, gémissant contre ses lèvres.

Finalement, je m'arquais de nouveau, rompant le contact de nos bouches. Ma main s'agrippa à ses épaules, tandis que je me courbais comme je ne l'avais jamais fait. Un vrai roseau. Je ne tenais plus sur mes jambes. Je tremblais tant l'effort que je déployais pour rester debout était important. J'avais des fourmis dans les pieds, dans les jambes.

« Oh, Helel... »

C'était comme une petite mort. Je sentais une ardeur inconnue enfler en moi. Parcourir mes veines. Mes membres. Je serrais les cuisses, emprisonnant, en quelques sortes, la virilité du Grand Duc entre elles.

Je criais à nouveau, à chaque coup de rein, m'envolant un peu plus vers ces étoiles que je commençais à apercevoir.

« Helel ! Ouiii... Hm... Je... Oh ! »

Et l'orgasme me surprit. Fulgurant. Violent. Comme une tempête de plaisir qui ravageait mon être. Je me tendis, arc-boutée contre le démon. Je fermais les yeux, agrippant comme je le pouvais le mur, Helel... Je m'égratignais les ongles, je griffais le démon. Je n'avais jamais connu pareille sensation. Je me sentais comme une naufragée, accrochée à la réalité uniquement grâce au contact masculin derrière moi.

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 9 mercredi 23 juillet 2014, 01:09:09

« J’aime ton goût. Mhhh... »

Et moi, j'aime le tien, eus-je envie de souffler, mais déjà, il reprenait mes lèvres d'assaut, m'arrachant des frissons impossible à réprimer.

Et ses doigts sur moi, pendant qu'il me comble par des coups de reins passionnés, ça me fait vibrer. Il me fait vibrer tout entière. Par sa présence. Par sa prestance. Par sa puissance. Par sa voix, ses mots. J'aimais tout ce qu'il me faisait. Les légers pics de douleur se mêlaient au plaisir sans que je ne puisse les distinguer. J'étais étroite, et il était imposant. Il marquait ma chair de sa présence. Il m'offrait un souvenir impérissable. Chaque avancée de son sexe en moi était un délice, et une torture en même temps. J'étais au bord du gouffre, et il ne faisait que m'y pousser davantage.

« Tu jouis, ma beauté ? »

Oui, oui, grâce à toi..., pensais-je, incapable d'émettre des paroles compréhensibles. Même mes pensées n'étaient pas rationnelles.

« Hmf ! Voilà de quoi t’aider ! »

Je hurlais à nouveau, possédée par ces sensations grisantes qu'il me faisait découvrir. J'aimais la violence du rapport. C'était sauvage, c'était passionné. Je n'y connaissais physiquement rien, jusqu'à présent. La théorie, c'était tout ce que j'avais. Mais je n'aurais jamais imaginé que ce fut si... Magique. Érotique. Diabolique...

Tout en m'agrippant à lui, je fermais les yeux, me laissant aller à ce plaisir sans nom qui me ravageait autant que le mâle. Agrippée à Helel, je n'avais plus l'impression d'être debout sur une terre dallée. Non. J'avais l'impression de flotter, entourée uniquement par les bras du démon, par sa virilité qui me labourait, par son souffle chaud qui s'appropriait ma peau... Je n'entendais que sa voix, grave, qui résonnait à mes oreilles. Cette voix qui, dans l'état où j'étais, ne faisait que faire grimper le plaisir d'un cran.

« Ma petite salope… »

Hmm... Dans sa bouche, même les injures paraissaient érotiques. Je me retenais à lui, au mur, et je laissais cet orgasme inconnu enfler en moi. Il déferla dans mon être comme une tempête, éteignant toute once de raison, de rationnel. Il dévasta ma capacité de réflexion, et ne laissa que mes émotions primaires prendre le dessus. Plaisir. Joie. Désir. Un mélange de violence et d'amour, de tendresse et de passion.

« Aaah ! Encore, encore ! »

Je ne savais plus où j'étais. Tout ce que je savais, tout ce que j'avais besoin de savoir, c'est qu'il était là, me maintenant contre lui, m'empalant comme jamais. Il n'y avait qu'Helel qui comptait, et ce plaisir merveilleux dont il m'ouvrait les portes.

« Je vais jouir… Cindy… »

Ses lèvres contre la pointe de mes oreilles déclenchèrent une nouvelle série de frissons. Alors que la déferlante de sensations orgasmiques s'apaisait, il en remettait une couche. Je m'arquais brusquement, poussant légèrement du bassin pour le sentir encore en moi, tout au fond.

« Je vais jouir… Et te remplir… »

Ces mots crus ne firent que redoubler mon plaisir. Haletante, le souffle erratique, je ne me rendais plus compte de ce que je faisais. Etait-ce le mur, que je griffais, ou bien son dos ?

La tête renversée contre son épaule, les yeux clos, je lâchais encore quelques cris, d'une voix rendue aigu par le plaisir. Je le sentais tressauter en moi. J'imaginais son sexe projeter les longues giclées de sperme en moi, j'imaginais mes muscles, contractant sa virilité, pressant cette dernière pour en extraire le précieux nectar... Et je frissonnais de plus belle. Je sentis quelque chose couler entre mes cuisses. Mais je n'y prêtais pas attention. Je restais arquée contre Helel, à savourer cette sensation d'extase qui m'irradiais encore les nerfs.

Mais tout a une fin. Et s'en est de même pour le plaisir. Il était toujours là, toujours présent. Mais il perdait du terrain. Il laissait une certaine euphorie en moi, et je finis par ouvrir les yeux, gémissant lorsque le démon frappa de nouveau mes fesses. Lâchant son dos, ma main revint se poser contre le mur, légèrement tremblante. J'avais l'impression d'avoir les membres en coton, tant ils étaient terrassés par ces sensations inconnues. Pourtant, je tenais bon. Je restais cambrée, offerte, rouvrant doucement les yeux.

« Wow... »

C'est tout ce qu'elle fut capable d'émettre comme son. Elle n'avait pas été avare en encouragement pour son amant, criant son nom, son approbation. Mais après ce premier orgasme, elle était trop ivre de plaisir pour réussir à en placer une correctement.

Et il se retira. J'eus l'impression d'avoir un grand vide en moi. La sensation de plénitude s'amoindrit. Je récupérais mon souffle, cela dit, mais je ne ressentais plus son imposante et bouillante présence en moi. Drôle d'impression.

Ses doigts contre mes cheveux chassèrent mes pensées qui commençaient à redevenir cohérentes. Suivant ses gestes, je me retournais, lui faisant face cette fois. J'avais la poitrine un peu rouge à force de frottements contre le mur, mais mon visage rayonnait de plaisir. D'extase. Le regard brillant, je l'observais en mordillant ma lèvre inférieure. Mes dents pointues ne percèrent pas ma peau, cependant. J'avais appris à mesurer la puissance de mes mâchoires pour ne pas me mordre.

« A genoux. »

Tout ce que tu veux, Helel, allais-je dire, pétillante de malice. Mais il me devança, et termina sa phrase.

« Nettoie mon sexe. »

Mon regard lâcha le sien, et descendit le long de son corps. Je notais les quelques griffures qui m'étaient sans doute imputables, surtout au niveau des épaules. Je suivis la ligne de ses pectoraux, puis de ses abdominaux, et enfin, mes yeux se posèrent sur cette hampe dressée, souillée de nos sécrétions. Inexplicablement, ça m'excita de plus belle.

Lentement, je m'agenouillais, laissant mes mains se servir de son corps puisant comme d'un appui pour descendre. Mes doigts longeaient ses flancs, et bientôt, j'arrivais à hauteur de ce qui m'intéressais. De ce dont il désirait que je m'occupe.

« A tes ordres, Helel... »

Je lui dédiais une moue mutine. J'avais récupéré ma lucidité, et gardé l'euphorie de l'orgasme. Mon corps était satisfait, et je sentais entre mes cuisses serrées la semence déposée si généreusement en moi. Mêlée à mon propre plaisir, comme sur la raideur virile que mes doigts vinrent enlacer à la base.

Mes lèvres gonflées s'approchèrent doucement de l'extrémité luisante, et je sortis ma langue. Là-dessus, je connaissais aussi uniquement la théorie. Cependant, tout ce que je savais s'envola dès que le bout de ma langue toucha le gland, s'enroulant autour. Je n'avais plus que l'instinct. Je léchais, de bas en haut, ce qu'il m'offrait. Je goûtais à son sperme, et à ma cyprine.

Et puis mes lèvres vinrent envelopper le gland, tandis que ma langue glissait sous la corolle du frein, nettoyant, comme il me demandait, les moindres recoins. J'aspirais en même temps, et le sexe du démon pénétra un peu plus entre mes lèvres. Je me sentais maladroite, mais j'essayais de faire de mon mieux. Je sentais ce qu'il fallait que je fasse. Quant à la réalisation, c'était assez hasardeux.

Mais je persistais, et bientôt, le gland tapa au fond de ma gorge, touchant ma glotte.

Un réflexe me serra la gorge, me contraignant à retirer un peu de longueur, mais finalement, après plusieurs essais, j'arrivais à avaler sans vouloir régurgiter.

Pendant que mes lèvres prenaient soin de garder l'attribut viril bien au chaud, et que ma langue s'activait à le nettoyer, ma main droite restait à encercler la base, la serrant de temps à autres. Ma main gauche, après avoir serré les hanches du mâle le temps de me familiariser avec ma tâche, descendit, effleurant la peau tendre de l'aine, et vint caresser les bourses qui venaient de livrer la petite quantité de sperme qui coulait doucement entre mes cuisses serrées. Mes doigts se montraient curieux, joueurs. Bientôt, je malaxais doucement cette fragile anatomie.

Je n'étais que douceur et passion. L'apprentissage était certes, maladroit, mais la bonne foi dont je faisais preuve compensait aisément, je l'espérais, le manque de pratique. Je mettais du coeur à l'ouvrage, et bientôt, l'organe mâle encore plein de vigueur pénétra mes lèvres à intervalles réguliers. Je le faisais buter contre ma gorge, aspirant contre la peau, comme pour le nettoyer intégralement. J'essayais aussi de le prendre en entier, mais le manque d'expérience m'empêchais de réussir. A moins que ce ne soit sa taille imposante.

Retirant un instant la verge d'entre mes lèvres, je levais les yeux vers le démon. Un soupçon d'interrogation s'immisça dans mes prunelles, alors que je gratifiais son sexe de caresses sensuelles, l'emprisonnant d'abord entre mes doigts agiles, puis entre mes seins lourds et offerts.

« Est-ce assez propre.. Hmmm ? »

Je me montrais malicieuse. Joueuse. Curieuse. Le désir flambait encore dans mon ventre, mais à un moindre degré. Ce n'était plus un brasier impatient que j'avais au creux des reins. Il avait été apaisé par cet assaut torride, et cet orgasme fulgurant. Non, ce n'étais plus un brasier. Mais c'était encore chaud. Prêt à s'allumer à la moindre étincelle. Et, tant que je serais proche de lui, j'avais l'impression que ça resterait ainsi.

Cindy Terreur

Dieu

Je n'étais pas une pro, dans ce domaine, mais mon envie d'apprendre à faire plaisir à ce délicieux mâle rattrapait aisément les choses. Docile, presque affamée, je luttais pour réussir à le prendre entièrement en bouche.

« Hmf, plus profond ! Je veux sentir ta gorge autour de ma queue ! »

Je réprimais un toussotement, quand je le sentis à l'orée de ma gorge, et mes yeux s'humidifièrent légèrement. Mais le contact de ses grandes mains contre mes cheveux me poussa à me dépasser, et je gémis alors doucement. Ce n'était pas désagréable. Nouveau, mais... A en juger par les réactions de mon corps, j'aimais ça. La pointe de mes seins s'était tendue à nouveau, et entre mes cuisses, outre le sperme qui coulait doucement, je sentais une humidité nouvelle. J'avais de nouveau envie qu'il recommence à me prendre comme tout à l'heure.

Mais je me concentrais sur son plaisir. Mes lèvres aspiraient l'organe palpitant entre elles, et je parvenais, une fois de plus, à l'amener taper contre ma gorge. Je n'étais pas avare en sons. Des gémissements discrets, étouffés, mais qui trahissaient le plaisir qui revenait, le désir qui s'enflammait.

« C’est ça, régale toi bien, je veux t’entendre la sucer comme une petite gourmande. »

Il n'allait pas être déçu. Je pris bien soin d'emmener son sexe au plus profond que je pouvais, mes mains restant à cajoler ses testicules pleines. Je mettais toute mon âme dans cette fellation, cherchant à lui faire plaisir. A... Le rendre fier ? Possible. Je ne savais plus que penser. Je n'avais conscience que de sa chaleur. De sa puissance. Du désir qu'il m'inspirait.

« Tu es magnifique. »

Le regard plongé dans le sien, alors qu'il avait son sexe plongé entre mes lèvres, je réprimais un sourire. Mais mes yeux pétillaient, et je mis même plus d'ardeur à le sucer, aspirant et jouant de ma langue contre sa longueur. Essayant de faire le tour de cette épaisse lance fichée entre mes lèvres, sans grands succès cependant.

Je tentais, après l'avoir retiré d'entre mes lèvres, de venir le serrer entre mes seins. Je ne savais pas si je m'y prenais bien. Mais sentir cette large queue enserrée dans la vallée de ma poitrine me rendit toute chose, encore une fois. Je me cambrais légèrement, et le questionnait d'une voix malicieuse pour savoir si mon "nettoyage" lui plaisait. Apparemment, c'était le cas.

« C’est assez propre pour que je le plonge une nouvelle fois dans ta petite chatte. »

Je lâchais un petit rire, tandis que je relâchais ma poitrine pour venir m'agripper une nouvelle fois au Grand Duc. Je m'étais réchauffée, mais pas le mur. La fraîcheur qu'il avait toujours me poussa à lâcher un petit cri. Mais largement approbateur, ce cri.

« Lève ta jambe. »

Je ne rechignais pas à m'exécuter, et bientôt, ma jambe se releva pour s'agripper aux hanches du démon. J'étais souple, ça ne posait aucun problèmes. Je restais malgré tut à me maintenir à lui, mordillant ma lèvre inférieur pour réprimer un gémissement quand je sentis sa virilité nouvellement nettoyée, lubrifiée, heurter mon intimité.

Mon regard ne lâchait pas le Grand Duc. J'étais tellement impatiente de le sentir à nouveau me remplir que l'une de mes mains glissa le long de son épaule, de son torse, pour venir enserrer son vit brûlant et le guidant vers mes lèvres intimes au moins aussi bouillante. D'un coup de rein, revenant m'accrocher des deux mains à lui, je m'empalais sur cette verge tendue, et un long soupir satisfait coula de mes lèvres rougies.

« Helel... »

Ma voix était légèrement rauque. Je m'éclaircis la gorge avant de reprendre.

« Prends-moi.. Encore... Hm... Je t'en prie... »

Prends-moi fort, auraient pu être les paroles qui s'échappaient de mes lèvres. Je m'arquais contre lui, cherchant sa chaleur, sa puissance, mon dos reposant contre les briques froides du mur.

Un mouvement capta mon attention, du coin de l'oeil. Un passant, visiteur indésirable. Mais je n'avais cure d'être vue, et mon attention revint bien vite vers Helel. Mon très cher démon... Je suis peut-être une déesse, mais rien ne m'empêche de l'appeler maître dans l'intimité de nos ébats. Je lâchais d'ailleurs ce qualificatif, dans un souffle, alors que je m'appuyais contre lui pour le ressentir au plus profond de moi.

« Mon très cher maître... Hmm... Helel... »

Mes hanches bougeaient d'elle-même, engageant un rythme langoureux. Je ne faisais plus attention à la silhouette qui s'était arrêtée pour observer, ni à la fraîcheur du mur derrière moi. Je n'avais que le regard du Grand Duc en face de moi, et sa queue fichée en moi.

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 11 mardi 09 septembre 2014, 15:53:59

C'était tellement bon de le sentir en moi... Je l'accueillais tout au fond de mon être. Si loin, que j'en ressentis une pointe de douleur. Mais, mêlée au plaisir, ça ne faisait que m'émoustiller un peu plus, si c'était possible. Je me mordais la lèvre en gémissant. Empalée sur son sexe tendu, frissonnante, je fermais à demi les yeux, en le sentant bouger en moi. Explorer mon intimité avec force, et précision, semblait plaire au démon autant qu'à moi.

« Tu étais aussi impatiente que moi, petite pute. Ma queue te plait-elle donc à ce point ? »

Je gémis en réponse, m'accrochant plus vigoureusement à lui tandis qu'il m'embrassait. Je lui offrais ensuite mon cou, mon corps, sans restriction, m'arc-boutant contre lui, resserrant instinctivement mes muscles pour le serrer entre mes parois vaginales.

Je respirais à plein poumon son odeur, penchant la tête vers son cou à lui, venant l'embrasser à mon tour, taquinant son dos de mes doigts agiles. Je murmurais mon plaisir, susurrant son nom, mes dents venant mordiller délicatement le lobe de son oreille avec malice.

« Je te veux toute entière… Je veux chaque parcelle de ton corps. »

Redressant la tête à ses paroles, ouvrant les yeux, je lui souris. Tendrement, affectueusement. Le regard embrumé par le plaisir, je me mordillais la lèvre avant de tendre doucement la tête et de darder la pointe de ma langue entre mes lèvres, venant caresser les siennes.

Puis je lâchais un cri de plaisir pur quand il commença à remettre plus d'ardeur dans nos ébats, et je me cambrais à nouveau entre les bras d'Helel. J'aperçus la première le voyeur, mais je ne m'y attardais pas. Je préférais me concentrer le le virile démon qui me possédait physiquement. Je brûlais de l'intérieur tant le désir était ravageur, dévastateur.

« Tu as vu ? Je savais bien qu’on allait finir par nous voir. Mais je dois bien avouer que je comprends cet homme. Tu es si belle, et tu es encore plus excitante quand je te baise. Alors autant lui donner un beau spectacle. »

Je lâchais un autre cri, sous le charme, adorant quand il me pénétrait ainsi, sauvagement, passionnément. Je m'agrippais de nouveau à lui, féline et sensuelle. A chaque coup de rein qu'il assénait, je répliquais en bougeant mes hanches contre les siennes. Je me frottais comme je pouvais contre lui, m'enhardissant à mesure que le temps passait.

« Crie. Crie que tu es à moi, que tu aimes mon chibre. »

Je m'exécutais sans tarder, alors que le plaisir m'envahissait de nouveau. La boule brûlante au creux de mes reins enflait de nouveau, faisant bouillir mon sang de désir, de passion.

« Aaah... Oui, aaaah ! J'aime ça ! Mmmm... Helel... Encore ! »

Je frémissais contre lui, et ma peau nue luisait de sueur à mesure que le temps passait, que la chaleur montait et que le désir liquéfiait mon esprit de raisonnement.

« J'aime quand tu plonge ton sexe au plus profond de moi... Oooh... Mmmm... »

Je crispais mes doigts contre ses épaules, oubliant presque l'inconnu voyeur, alors que mon corps ondulait contre celui du démon, alors que sa verge dressée m'empalais à chaque coups de reins.

« Helel... Ouiii..., criais-je finalement, quand à nouveau, la vague de l'orgasme me submergea. »

J'agrippais la nuque de mon amant avec force, venant sceller nos lèvres dans un baiser langoureux, que je rompis en soufflant d'une voix presque brisée par la jouissance :

« Je t'appartiens toute entière Helel... »

Je mordillais sa lèvre inférieure, gourmande, et avec affection. Je brûlais littéralement de plaisir, et ma chevelure s'enflamma soudain. Les flammes bleues léchaient ma tête sans me brûler, sans brûler Helel non plus. Inoffensive, elles étaient surtout impressionnantes, et jetaient une lueur bleuté sur la scène.

Le démon me faisait découvrir le plaisir suprême, et je ne l'en remercierais jamais assez pour ça. J'étais toute à lui, comme je le lui ait dit. Tant que j'étais dans ses bras, je ne lui refuserais rien.

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 12 jeudi 11 septembre 2014, 22:18:40

« Tu sais qu’on nous observe. Je suis sûr que l’idée te plait, pas vrai ? »

Un soupire approuva les dires du démon. Moi qui ne connaissait que la théorie, et encore, j'était incroyablement excitée par la lance d'Helel qui me faisais chavirer comme jamais. Et savoir qu'en plus, on était observés... Je ne pensais pas pouvoir être émoustillée à cette idée, mais c'était étonnamment le cas.

J'appréciais également le fait que mon amant me prenne de façon à laisser le voyeur découvrir toutes les courbes alléchantes de mon corps. Agrippée à lui, je ne retenais pas mes cris, et je lâchais même la bride à ce pouvoir étrange que j'avais d'illuminer ma crinière d'ébène.

« Helel. Je ne suis pas étonné. Tu ramènes toujours les plus jolies diablesses des enfers. »

Je ne savais que ressentir à cet instant. D'un côté, j'étais bouleversée par le plaisir qui dévastait toute trace de raison en moi. Entendre la voix résonner non loin me donnait encore plus envie d'explorer ce domaine que je ne connaissais que mal. Mais en même temps, une légère pointe d'appréhension venait troubler ce raz-de-marée de sensations. Et si elle n'aimait pas ?

Cela dit, la pointe d'appréhension s'évanouit au coup de rein suivant d'Helel. C'était un maître du plaisir, il savait ce qu'il faisait. Et elle n'avait pas de raison de douter. Elle lui faisait confiance.

« Je suis assez déçu à l'idée que tu gardes cette sublime créature pour toi. Je me rendais justement à la salle des bains, bien attristé d’être seul. Il n’est pas bien vu de se présenter non-accompagné, pour participer à une orgie. »

Le rythme de ses coups de boutoirs ralentit alors, et le plaisir brumeux qui envahissait mon esprit se dissipa légèrement. Juste assez pour me laisser reposer les pieds sur la terre ferme sans trop flancher. Un sourire un peu timide ornait mes lèvres tandis que je me collais contre Helel.

« Pas besoin de m’en dire plus, Buer. Moi et ma charmante compagne t’accompagnerons à ta petite fête. Je ne voudrais pas que tu passes pour un pingre. Je pense que mon invitée sera ravi de découvrir comment les nobles du Palais se divertissent. »

La déesse que j'étais frémit lorsque le séduisant démon agaça la pointe de l'un de mes seins. Je me décrispais assez vite en tournant la tête vers le démon que connaissait bien Helel, apparemment. J'avais peur de tomber sur un stéréotype démoniaque. Certes, je n'avais aucun préjugé, mais quelques heures encore avant, j'étais vierge, et l'idée d'être malmenée par un démon avec une peau en cuir rouge, des cornes pointues et une langue fourchue, ça ne m'attirais guère sur le moment.

Mes mains vinrent chercher le réconfort du corps du démon brun à côté de moi alors que mon esprit enfiévré imaginaient milles et un scénarios. Ils parlaient d'orgie. Le regard que je posais sur l'espèce de lion humain était partagé entre la crainte et l'excitation. Je ne parvenais pas à me défaire de ce besoin charnel que je venais de découvrir. Même si j'avais un peu peur de l'inconnu, de ce qui allait se passer, je ne pouvais m'empêcher de souhaiter le découvrir, de sauter à pieds joints dans un tourbillon de félicité comme Helel m'en avait montré un large aperçu.

« La salle des bains est un choix excellent, qui plus est, vous êtes en sueur. A tout de suite, dans ce cas. »

Je ne montrais aucune réaction malvenue quand l'homme qui m'était inconnu palpa ma poitrine sans prendre de gants. Étrangement, un frisson d'excitation me parcourut, faisant se dresser à nouveau la pointe de mes seins. Il s'éloigna finalement, donnant rendez-vous au couple un peu plus tard.

« Je te rassure, tu ne seras pas la seule femme là bas. Ne prends pas tes vêtements, les esclaves de Buer nous ramèneront de quoi nous habiller après l’orgie et le bain. »

Un sourire éclaira mon visage, et je ne pus m'empêcher de demander en emboîtant le pas de du Grand Duc :

« Est-ce... Une coutume courante ? »

Pas que ça me déplaisais. La présence d'Helel à elle seule me rassurais. Et puis, j'étais quand même une déesse. Si quelque chose me gênais, je n'avais qu'un claquement de doigt à faire. Je ne craignais pas pour ma vie, ou pour mes sentiments. J'étais certaine que tout ce que j'y découvrirais me plairais. Mais j'étais curieuse.

« J'ai l'impression que je n'ai encore rien vu de la diversité de ton monde, Helel... »

Mon sourire se fit mutin, avant que je ne me penche vers lui pour susurrer :

« Mais je suis certaine que tu vas te faire un plaisir de m'enseigner tout ce que je dois savoir, n'est-ce pas ? »

Un petit rire suivit ma question, et je continuais de marcher, ondulant lascivement des hanches contre mon amant, vers une destination qui me semblait être une porte ouverte sur un plaisir encore plus grand.

J'avais l'impression d'être une enfant qui découvrait le monde. J'étais aussi emballée par la nouveauté qu'émoustillée par le désir, et les sensations enivrantes qui me prenaient quand le Grand Duc me touchais, m'embrassais, me prenais... J'enroulais un bras autour de la taille du brun, mes doigts venant caresser distraitement la hanche nue tandis que nous approchions des bains. Devant nous, le démon félin exerçait une attraction irrépressible. Je ne pouvais m'empêcher de détailler sa musculature, la force qui émanait de lui, sa démarche suave et prédatrice... Il était différent d'Helel, mais tout aussi attirant. Tout aussi viril et puissant.

« Je suis curieuse de voir, de ressentir, de connaître une orgie. Mais..., commençais-je à mi-voix. Mais je ne peux pas m'empêcher de... D'avoir peur. C'est irrationnel, n'est-ce pas ? Terminais-je en riant doucement. »

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 13 mercredi 17 septembre 2014, 18:44:25

« Il est assez fréquent que l’on propose ce genre de choses. Pour les démons qui ne peuvent quitter les Enfers, c’est le meilleur moyen de passer le temps. »

Je comprenais en effet que, pour quelqu'un de bloqué à un endroit, le sexe soit un exutoire de choix. C'est tellement... Délicieux, que je n'avais aucun mal à imaginer faire ça dès lors que je m'ennuierais. Enfin, encore faudrait-il que j'ai un partenaire à cet instant. Autre que les zombies de mon père.

Serrée contre Helel, je me plaisais à imaginer de nouveau ses mains courant sur mon corps, son torse puissant plaqué contre ma poitrine, ou contre mon dos, tandis que son membre rigide me propulserait vers les limbes du plaisir. L'excitation revenait, malgré l'appréhension. Et ces nouveaux fantasmes qui prenaient forme dans son esprit l'étourdissait. Elle pouvait détailler à loisir le dos de Buer qui était un peu plus loin, et son imagination fit le reste, l'imaginant la partager avec Helel, lui faire connaître mille et un délices qui existaient...

« Je ne serai pas le seul enseignant, tu sais ? »

Je retiens un sourire tandis que je hochais la tête. J'imagine que son ami, celui qui ressemblait à un lion, ne serait pas en reste. Mon sourire s'agrandit dès lors que le démon à mes côtés s'appropria de nouveau mon fessier. Cet instinct de possession me plaisait plus que je ne saurais l'imaginer.

Reportant mon regard sur Buer, il me surprit en tournant la tête. Les yeux plongés dans les siens, je restais un instant comme fascinée. Et quand il se retourna de nouveau, qu'il joua de ses muscles... Un frisson me parcourut. Je me serrais contre Helel en ne pouvant détacher mes yeux de ces muscles impressionnant qu'il faisait jouer. Mon imagination s'emballa. Elle ne fut refrénée que par la voix de mon amant, contre mon oreille.

« Je pense que tu auras un franc succès. Cela veut dire un grand nombre d’attentions. Et quand nous nous occuperons de toi, tu n’auras plus à avoir peur. Tu auras juste à bouger doucement contre nous, ma belle. »

L'idée d'être l'attraction de la journée n'était pas déplaisante. Un peu impressionnante, mais la présence d'Helel à mes côtés donnait à cette appréhension un soupçon de désir. De curiosité. Oui, j'avais envie d'essayer. Et il se montrait si prévenant... Je me mordillais les lèvres en souriant, plongeant mon regard dans le sien. Je me plierais à tout ce qu'il me demandera. Surtout s'il s'y prends toujours avec cette voix, cette attitude...

Je retins un petit soupir quand on s'arrêta, et mon attention se reporta devant moi. Mais plus sur Buer. Elle se focalisa sur ce que je pus voir dès qu'il ouvra les portes. Rien que le décor, c'était magique. Magnifique.

« Je vois que l’on ne m’a pas attendu pour commencer ! »

Mon esprit calcula alors que les personnes présentes ne se contentaient pas de se baigner. Non. Elles faisaient des activités autrement plus érotiques. Les corps entremêlés provoquèrent un énième frisson de ma part, et mes lèvres s'entrouvrirent. Je parcourais la pièce du regard, tombant à chaque fois sur une scène osée, torride... Excitante. L'atmosphère qui imprégnait les bains était presque aphrodisiaque. Ça respirait la luxure à plein nez.

Mon attention ne fut distraite que par le bruit des portes qu'Helel venait de refermer, et par Buer qui venait poser ses grandes mains sur mon corps nu. Voyant le pagne un peu plus loin, mon regard glissa brièvement, avec curiosité, sur ce qu'il cachait auparavant. Je ne le vis pas, comme la main du démon léonin me faisait relever la tête vers lui, mais je le sentis contre moi. Je m'abandonnais au baiser sans résister, mes mains se posant sur le torse nu avec un soupçon d'hésitation.

Un gémissement m'échappa, s'étouffant contre les lèvres de Buer, quand Helel s'approcha à son tour. Je me sentais si petite, si fragile entre ses deux êtres dont la puissance n'était pas à prouver... Se sentir aussi démunie, physiquement, m'excita. Et je me cambrais, répondant avec une passion aussi fraîche qu'innocente au baiser du lion, savourant le contact du Grand-Duc Infernal contre mon dos, contre mes fesses.

« Joue avec moi. »

Me mordillant la lèvre après qu'il eut rompu le baiser, je ne résistais pas quand il amena ma main contre la rigidité que je sentais depuis tout à l'heure contre mon intimité. J'enroulais mes doigts autour, ma main droite explorant les muscles des épaules de Buer, coulant sur ses pectoraux et ses abdominaux pendant ce temps.

Je me demandais un instant ce qu'il voulait demander, par sa phrase, mais mon instinct prit le dessus, repoussant ma capacité de raisonnement dans ses retranchements. Je repoussais doucement le démon fauve d'une main, juste assez pour que je puisse me pencher en avant. Mon fessier se frotta ainsi contre la virilité d'Helel, tandis que mes lèvres s'approchaient de ce nouveau membre. Mes mains jouèrent un peu contre la raideur masculine, mais bien vite, c'est mes lèvres qui se l'appropria. Mes doigts venaient jouer avec les bourses qu'ils découvrirent en poussant l'exploration, les massant et les palpant avec fermeté.

Suçotant d'abord l'extrémité violacée, je m'enhardis par la suite et j'aspirais une grande partie du chibre bouillant entre mes lèvres. Ma langue se fit un plaisir de découvrir la surface qui se glissaient ainsi dans ma bouche, s'enroulant autant qu'elle pouvait autour de cet organe palpitant. Je pris bien garde à ne pas laisser mes petites dents pointues râper sur la chair. Je ne désirais pas faire de mal. Je ne voulais que provoquer du plaisir. Comme pour Helel tout à l'heure, je voulais qu'il soit fier de moi, qu'il prenne son pied tandis que je le suçais.

De temps à autres, je ressortais l'engin d'entre mes lèvres, venant déposer des baisers contre la longueur, cherchant à aspirer un peu les testicules dont s'occupaient mes doigts de la main droite, avant de revenir sur cette hampe tendue qui déformait mes joues à chaque fois que je la faisais pénétrer plus loin contre ma langue, dans ma gorge.

Je relevais finalement la tête, sans cesser d'onduler de mes hanches pour frotter contre le Grand-Duc, et mes lèvres tracèrent un sillon humide en remontant contre son torse tandis qu'une de mes mains s'agrippaient à lui pour le rapprocher au fur et à mesure. Mon autre main était revenue s'enrouler autour de la masse de chair rigide, et je déposais une myriade de baisers contre la peau de Buer, remontant sur ses clavicules et dans son cou en me haussant sur la pointe des pieds.

Se faisant, en contractant mes muscles, je serrais doucement la virilité de mon précédent amant entre mes fesses, entre mes cuisses.

« Montrez moi... Le plaisir des orgies... S'il vous plaît... Soufflais-je doucement, relâchant mes muscles pour venir me reposer doucement contre le torse du Grand-Duc. »

Le flamboiement de mes cheveux s'était calmé, et ils avaient repris leur couleur d'un bleu nuit très sombre. Mais nul doute que quand l'intensité du plaisir repointera le bout de son nez, ils vont redevenir un brasier vivant inoffensifs. Déjà, l'excitation faisait son chemin en moi, me rendant plus que moite de désir.

Cindy Terreur

Dieu

Re : Démon sexy sur son dragon noir, à la rescousse. [Stephen Connor]

Réponse 14 dimanche 09 novembre 2014, 23:34:27

Leurs voix me faisait frissonner. J'étais toute survoltée, excitée, chamboulée. Je perdais mes repères, au profit d'un plaisir bien trop longtemps ignoré. Mes lèvres flattaient la virilité du Lion tandis que je tressaillais un peu lorsque Helel glissa un doigt dans mon antre encore vierge. Il était le premier homme, si on peut utiliser ce terme pour un mâle démoniaque dans toute sa splendeur, qui me faisait découvrir les joies de l'amour. Et je ne l'en remercierais jamais assez.

Tandis que je me redresse, frissonnante, haletante, je me rends compte que, l'espace d'un instant, j'ai oublié la présence de ces autres démons. Me rendre compte qu'on était observé, au lieu de me paralyser comme au départ, distilla un frisson de plaisir en plus en moi. Je soupirais contre les lèvres du Lion, ravie de sentir ses dents contre mes lèvres, contre ma langue, et je n'étais d'ailleurs pas en reste.

J'avais encore le souffle court quand Buer mit fin au baiser. Je me sentais sans défense entre les deux démons, mais ça ne faisait que renforcer mon excitation en fin de compte. Tremblante, je me laissais docilement guider par les deux mâles. Je me sentais fragile, mais forte paradoxalement. J'inspirais le désir, autant qu'ils m'en inspiraient. Ma jambe se glissa sur le Président, et je me retrouvais presque assise sur lui, ressentant toute la vigueur de son désir contre mon bas-ventre.

Mes seins vinrent s'écraser contre le torse du Lion, et peu après, je le sentis me pénétrer. J'arquais le bassin pour mieux l'accueillir, exhalant un soupir de désir dès lors qu'il avait commencé à me frôler. A cet instant, la voix d'Helel parut venir de très loin, mais je refis surface, m'exécutant docilement, avide de le sentir aussi en moi. Je ne me connaissais pas cette facette libertine. Je me découvrais, au même titre que je découvrais la sexualité. Je creusais le dos, doucement, prise d'une soudaine appréhension. Mais ce sentiment passa bien vite. Je restais aussi détendue que possible, savourant la présence de Buer déjà en moi, et je laissais Helel s'approprier mon corps.

Un soupir m'échappa quand je le sentis s'immiscer en moi, et je fermais les yeux pour savourer la sensation inédite qu'il m'offrait. J'avais lu, quelque part, que c'était moins agréable à cet endroit. Mais je ne ressentis que des frissons de plaisir qui m'électrisèrent. M'agrippant aux épaules du Lion, je lâchais un petit râle satisfait alors que le Grand Duc se fichait en moi aussi profondément qu'il le pouvait.

Je m'appuyais légèrement sur le triclinium, relevant le buste alors que le démon en-dessous de moi martyrisait délicieusement ma poitrine, et qu'ils adoptaient un rythme délicieux en moi. Je répondais aux baisers avec autant de sensualité que Buer, ayant du mal à croire que c'était vraiment moi, cette déesse dévergondée qui se laissait aller aux mains de deux puissants mâles démoniaques. Moi, qui soupirait, qui gémissait comme une petite salope lascive. Oh, mais c'était tellement... Plaisant !

Mes ongles s'enfonçaient par moment dans les bras musclés du Lion, alors que j'étais embrasée par le plaisir, la chaleur qui montait, qui me donnait envie de crier... Je ne pouvais pas bouger beaucoup. Mais ce n'était pas grave. Je prenais conscience du public qui nous observait. Si j'avais quelques appréhensions au départ, elles s'envolaient au même titre que ma capacité de raisonnement. Mon regard, quand je m'embrassais pas le Président, furetait un peu dans les thermes, découvrant une grande variété de démons.

Je rejetais soudain la tête en arrière, submergée par une vague d'extase, cambrant mon corps entre les deux mâles. Je soupirais le nom d'Helel, mais aussi celui du Lion, chavirée de plaisir entre les deux. Ma crinière s'enflamma alors de nouveau. Même si j'avais simulé, ce que je n'avais pas la possibilité de faire tant les deux amants étaient doués, ça n'aurait pas été aussi spectaculaire.

A travers mes paupières mi-closes, je voyais les amateurs de notre spectacles, et ça me fit plonger à nouveau dans le plaisir en criant, d'une voix rendue rauque à force.

« Oh.. Oui... Oui... Maîtres... Laissais-je échapper, sans vraiment me rendre compte de mes paroles. »

La déesse que j'étais étais plus que comblée par la présence du Grand Duc et de son acolyte. Je me sentais comme une disciple qui découvrait la magie de sa discipline, qui était guidée par ses maîtres jusqu'à atteindre l'apothéose de la chose, la maîtrise de la matière.

Le souffle court, je redressais encore un peu la tête, levant un bras derrière moi pour essayer d'attirer Helel un peu plus contre mon dos, cherchant ses lèvres. Appuyée, allongée presque complètement sur le Lion, j'étais échevelée, les joues rougies par l'effort et le plaisir. Mes lèvres gonflées à force de baisers étaient entrouvertes.

« Oh, c'est... Si bon... Helel... Mmm... Buer... »
« Modifié: lundi 10 novembre 2014, 19:13:59 par Cindy Terreur »


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