Assaut océanique [PV]

Ruby s’installa lentement à côté de Moïra, adoptant une démarche lente et ample, roulant divinement des hanches. La Néréide était terriblement belle, et s’allongea sur le côté de la Reine, encerclant ainsi cette dernière, Amphitrite se trouvant de l’autre côté. Ruby avait bien raison de se dire que les habitants des profondeurs aquatiques étaient beaucoup plus libres que ceux de la surface. L’inceste était une notion presque inexistante à Arcnos, et Amphitrite n’éprouva qu’un sourire de joie en voyant Moïra embrasser Ruby, le plaisir commençant à traverser le corps de Ruby, à se ressentir sur sa poitrine, qui se durcit. Amphitrite portait également très peu de vêtements, et l’une de ses mains glissa le long de la jambe de sa mère. Moïra prolongea le baiser avec Ruby, agrippant ses cheveux, plaquant ses lèvres contre les siennes, respirant la bonne odeur de la Néréide, optant pour un long baiser, dans lequel elle finit par glisser sa langue, la remuant en elle.

Amphitrite se surprit à frissonner quand l’une des mains de Ruby dépassa le corps de sa mère pour caresser le sien. Les deux femmes se blottissaient contre la Reine, et, pendant de longues minutes, il n’y eut qu’un long échange de baisers entre les trois femmes, jusqu’à ce qu’Amphitrite aille ensuite embrasser Ruby, les deux femmes s’embrassant passionnément au-dessus du visage de la Reine. Un sourire épanoui sur les lèvres, Moïra leva ses mains, et caressa leurs têtes respectives, les frottant généreusement.

« Ooohh, mes beautés ! » commenta-elle.

Moïra accomplissait dignement son devoir d’hospitalité envers une étrangère. Amphitrite faisait rouler sa langue dans la bouche de Ruby, caressant sa propre langue. Grâce à Moïra, elle avait appris tous les bienfaits d’un baiser, et rouler cette pelle à Ruby l’excitait follement. Fermant et ouvrant les yeux, sa tête remuait contre celle de sa partenaire, et le baiser, lui, continuait à se prolonger, délicieux, interminable, leurs nez se frottant entre eux.

« Tu es vraiment bonne à embrasser, Ruby..., la complimenta Amphitrite après leur baiser. Alors, je suis sûre que tu seras à la hauteur. »

Leurs jambes se frottaient entre elles, et Amphitrite se pencha ensuite vers l’un des seins de sa mère. Moïra, elle, continuait à caresser les cheveux de la Néréide, et gémit quand sa fille se mit à sucer son sein, léchant son téton à hauteur du coquillage vert recouvrant son corps. Ce coquillage se retira de lui-même à hauteur de sa poitrine, et continua ensuite à disparaître, jusqu’à révéler le corps de Moïra dans toute sa superbe nudité. Elle était une femme terriblement belle, aussi belle que perverse, en fait. Amphitrite savait notamment que Moïra disposait d’algues spéciales permettant de se coller au corps des sirènes, et de les doter d’appendices masculins. Sa Reine aimait s’en servir. Arcnos manquait d’ondins, l’équivalent masculin des sirènes, et la Nature avait évidemment prévu de quoi pallier à ce manque.

Pour l’heure, Amphitrite s’occupait de la poitrine de sa mère, et elle sentit la main de cette dernière lui retirer son soutien-gorge, achevant à son tour de la déshabiller. Les trois femmes étaient délicieusement nues, et Amphitrite léchait avec plus d’avidité le sein de sa mère. Moïra avait allaité chacun de ses filles, et la sirène retrouvait toujours une sorte d’intense plaisir, profond et vaste, en titillant ainsi une poitrine. De sa main libre, Moïra avait guidé Ruby vers son autre sein, et gémissait en sentant ses deux partenaires jouer avec ses seins. Après tout, ce n’était pas parce que leur royaume était assiégé qu’elles ne devaient pas se faire plaisir. Dans le fond, c’était une manière de décompresser, et de ne pas se mettre à paniquer inutilement.

« Hum... Haaaaaann, mes belles !! Je... Je te promets un traitement... Digne de ce nom, Ruby !! Suce, ma petite, suce ! »

Les mains de Moïra se déplacèrent sur les corps des deux femmes, grattant leur dos, et atteignirent ensuite chacune de leurs fesses, les pressant fermement, une main sur les deux postérieurs. Encore une chose que la Reine adorait. Elle s’amusait beaucoup à malaxer les fesses d’Amphitrite, et l’avait beaucoup fait en lui faisant l’amour. Amphitrite se mit à frissonner et à rougir, continuant à remuer lentement contre le corps de la belle Reine. Sa tête se déplaçait ensuite, embrassant la nuque de la femme, déposant des suçons, avant de retourner lécher son sein, avec avidité.

C’était délicieux !

Les affaires allaient de bon train finalement. La jeune nymphe se retrouvait finalement coincé dans cet agréable trio d'érotisme aquatique, et tandis que ses lèvres s'occupaient à satisfaire celles de Moïra quand celles d'Amphitrite vinrent la chercher. La première fois qu'elles s'étaient embrassées n'avait été qu'une promesse de ce qui l'attendait. Lentement sa bouche avide se délectait de saisir celle de sa sauveuse, d'aspirer sa langue bruyamment pendant que sa tête se faisait masser par les mains de la reine. Le contact de ces deux personnes commençait à la rendre moins lucide, et ses ardeurs de créature remontaient à la surface comme un volcan qu'on forcerait à rentrer en éruption instantanée.
 
 Ruby eut un long sourire pervers quand Amphitrite la complimenta, elle ne doutait pas d'une seule seconde de ses talents, elle imaginait déjà les gémissements de plaisir de la guerrière se glisser dans son oreille, lui procurant une satisfaction aussi narcissique qu'érotique. Sa main s'appuya un peu plus dans les cuisses de sa partenaire tandis que ses propres jambes s'enlaçaient contre celles de Moïra. Sa fille venait d'entreprendre un retour à une relation post-natale avec elle et entama de lui téter le sein, le coquillage qui couvrait alors son corps s'évaporait au fur et à mesure sous l’œil étonné de la néréide. Enfin un dernier rempart contre la nudité tombé et les trois femmes se retrouvaient nues sous le même coquillage. La main d'Amphitrite lui indiqua la suite des opérations à prendre même si elle y avait déjà songé, et elle se mis à sucer avec avidité le mamelon durci de la reine qui jubilait au-dessus de sa tête. Ses dents parfois mordillaient gentiment leurs pointes, et ses aspirations produisaient des bruits de sucions qui l'excitait d'autant plus.
 C'est comme si l'esprit malfaisant de la nymphe reprenait le dessus, elle en voulait encore plus, du haut de son jeune âge l'exploit de pouvoir coucher avec deux créatures marines aussi importantes rendaient l'expérience encore plus enivrante.

« Vos désirs sont des ordres ma reine, laissez-moi prendre les choses en main. »

Sans se faire attendre la main libre de la nymphe se glissa entre les cuisses de Moïra, les caressant rapidement, au même rythme que celles d'Amphitrite. Ses doigts se promenaient au plus près de l'intimité de la reine, et elle eut bientôt besoin de ses deux mains pour saisir les deux cuisses de celle-ci, l'une malaxant l'intérieur et l'autre massant le vagin royal qui s'offrait à elle. Bien sûr elle avait dû abandonner quelques temps la fille pour ne s'occuper que de la mère, sa bouche s'offrant à son sein et ses deux mains étant affairées en bas, elle repensa aux sahuagins et leurs multiples membres et se dit que ça devait être pratique dans ces circonstances.

La jeune nymphe se glissa au-dessus de la jambe de Moïra, elle se situait maintenant à quatre pattes face à elle et prit soin de remonter assez haut ses fesses pour que ses amantes aient toujours une vue dessus. Sa langue léchant toujours le bout durci de chair rose qu'on lui présentait, elle la fit coulisser le long de la gorge avant de prendre un autre baiser, les lèvres haletantes. Ses longs cheveux coulaient de part et d'autres de ses épaules, caressant l'épiderme nu des deux femmes à chaque fois qu'elle remuait. L'océan n'aurait pas être plus humide qu'à ce moment là pour la jeune nymphe, et tandis qu'elle léchait encore le corps de la sirène comme une bête affamée elle lança un regard à Amphitrite lourd de désir et d'empressement, elle lui fit un clin d’œil coquin indiquant que son tour arriverait assez vite. Après tout sa sauveuse avait été la première à la dévêtir et à lui prendre un baiser.

Les choses sérieuses commençaient vraiment, et Ruby, dans ce domaine, se montrait de moins en moins timide, et de plus en plus délurée... Et ce pour le plus grand plaisir de Moïra et d’Amphitrite. Aux yeux de la Reine, Amphitrite était l’une de ses filles les plus chastes, celle qui préférait passer ses soirées à nager avec des dauphins et à observer les étoiles, plutôt que faire l’amour dans les profondeurs de la mer. Une curieuse femme ! Cependant, Moïra n’allait pas juger ses propres filles. Elle respectait leurs choix, et, pour l’heure, elle couchait avec elle et avec une Néréïde. Moïra n’avait pas vu Amphitrite depuis longtemps, et il semblait donc normal qu’elles prennent ensemble un peu de bon temps. Ruby se mit à lécher le corps de la Reine, et aventura ses mains près de son bassin, la pénétrant délicatement, tout en se mettant lentement à quatre pattes, sa tête restant encore jointe à la poitrine de la Reine d’Arcnos, léchant le bout de son sein, titillant son téton, remuant un peu son corps, probablement plus sous les effets du plaisir que de l’eau.

Pendant ce temps, le tissu organique sur lequel les trois femmes se reposait se mit à bouger. Il était psychiquement relié à la Reine, et ondula lentement, des espèces de tentacules roses remontant du lit pour se rapprocher des femmes. Ruby n’était pas au bout de ses surprises, et les tentacules prenaient la forme de verge, s’enroulant lentement autour des jambes des femmes, avant de s’enfoncer dans leurs anus respectifs. Amphitrite soupira en sentant cet algue la pénétrer, et Moïra gémit de plaisir, se tortillant sur son tissu, puis tira les cheveux de Ruby en arrière, sans lui faire de mal.

« Hum... Les sirènes n’attirent pas les marins par leurs chants pour rien... Nous... Nous sommes des créatures de plaisir et de désir avant toute autre chose... C’est dans cette voie que Poséidon nous a façonnés. »

Moïra embrassa Ruby sur les lèvres, et laissa les tentacules se rapprocher, ces derniers pénétrant désormais leurs intimités. Moïra soupira à nouveau, de plaisir, et retourna embrasser Ruby, tandis qu’Amphitrite, plus joueuse, se déplaçait. Certes, elle avait une expérience sexuelle moindre que ses sœurs... Mais ce n’était certainement pas le signe qu’elle n’avait aucune imagination perverse. Elle se déplaça lentement, les algues la suivant en s’étirant, et se glissa dans le dos de Ruby, posant ses mains sur ses hanches. Elle embrassa le milieu du dos, mordillant sa peau, et continua à descendre, jusqu’à palper ses fesses.

« Quel cul délicieux, Ruby... L’Océan façonne de pures beautés. »

Différencier les Néréïdes des sirènes n’était pas forcément aisé. Amphitrite aimait à se dire que les Néréïdes étaient un peu moins sociales que les sirènes. Il arrivait parfois que les sirènes soient, à l’origine, des humaines, mais, de fait, Amphitrite n’était pas trop au point sur ces différences. Elle voyait en tout cas une belle ressemblance : Ruby était aussi belle qu’elles. Amphitrite était bien placée pour le savoir, car, en voyageant sur Terra, elle avait vu que la laideur y était admise sans problème. Il y avait bien des belles créatures dans le monde de la surface, mais l’inverse était vrai... Dans l’Océan, les créatures laides étaient généralement néfastes, comme les Sahuagins. Tout était plus simple.

Amphitrite embrassa les fesses de la femme, pelotant chacune de ses fesses, veillant à ne pas déranger le tentacule qui remuait dans son fondement. La présence permanente d’eau autour d’elles faisait que leurs orifices étaient très dilatés, ce qui rendait les sodomies extrêmement agréables... Et ce d’autant plus que la texture des algues était très agréable. C’était délicieux de se faire pénétrer ainsi, et la sirène soupirait de plaisir, mordillant sans problème le délicieux cul de Ruby. Les algues remuaient assez rapidement dans le corps de la Néréïde, s’enfonçant le plus loin possible en vibrant, tout en grossissant légèrement, au fur et à mesure qu’ils recevaient du plaisir de la part des femmes qu’ils pénétraient.

Les gémissements de ses amantes étaient un pur régal aux oreilles de la néréide, un chant de sirènes on ne peut plus enivrant. Elle vit l'intérieur de chair du coquillage se déformer pour les atteindre, une surprise de taille qui ne réussit cependant pas à stopper ses ardeurs. Ses mains se crispèrent un peu plus quand elle sentit l'étrange verge se glisser à l'intérieur de son fondement, elle ne put laisser échapper un cri de surprise et de satisfaction. La reine en fit de même et lui agrippa légèrement les cheveux, aussi son regard se releva vers elle pour admirer ce visage déformé par le plaisir. Elle ne s'attendait pas à voir aussitôt cette souveraine dans un état si intime. Un sourire fendit le visage de la créature quand elle entendit le nom de son père, elle était fière d'appartenir à ce peuple, les nymphes et les sirènes, éternellement convoitées par les humains pour leurs charmes et leurs pouvoirs. Pour sa part elle n'avait même pas eu à chanter pour se retrouver au milieu de cette sauterie.

« Le désir et le plaisir que vous m'inspirez rend tout honneur à notre père...aah. »

 En finissant sa phrase une deuxième étrange tentacule venait de la pénétrer, elle sentait les deux organes remuer en même temps des deux côtés, agitant des vibrations dans son ventre. La sensation était difficile à soutenir tant elle venait de lui couper le souffle, pourtant elle ne lâcha pas prise et laissa glisser sa tête vers le giron de Moïra la verge qui pénétrait celle-ci gigotait en-dessous d'elle, frottant presque ses seins, mais elle avait encore la place de coller sa langue sur le clitoris de la reine pour venir le titiller. En même temps ses mains prirent prise sur ses deux seins, l'un des deux venait d'être libéré par Amphitrite qui s’affairait maintenant à s'occuper de son cul, ne tardant pas à le complimenter. Elle écarta un peu plus les jambes pour mieux offrir ses fesses, la chair de celles-ci frémissant sous les baisers de la sirène, elle aurait aimé qu'elle le lui dévore sur le champs, qu'elle le caresse puis le claque sans ménagement, sa peau était désireuse de ressentir encore plus les attouchements de la jeune femme.

« Hmm... ce cul est tout à toi. »

Elle articulait avec difficulté, les tentacules la limaient à chaque seconde sans s'arrêter, rendant difficile la concentration, aussi elle se laissait aller à ses instincts presque bestiaux et purement sexuels en léchant avidement le clitoris gonflé de Moïra, l'aspirant de temps à autres, et ses doigts malaxaient avec force sa lourde poitrine. Toute la partie basse de son corps était plongée dans un torrent de vibrations sensuelles auxquelles elle résistait difficilement, ses propres hanches bougeaient au rythme des pénétrations pour les rendre plus profondes.

 Elle n'avait jamais été prise par quelque chose de semblable, aucun corps ne la dominait ni en-dessous ni au-dessus d'elle, sa gorge étouffait des cris de plus en plus sonore, elle craignait un orgasme trop imminent, mais les organes se démenaient trop bien au fond de ses orifices. Seul un était encore vide, et elle l'utilisait à dévorer le bouton de plaisir de Moïra, la néréide releva brusquement la tête, et embrassa la main de son amante avant de saisir deux de ses doigts entre ses lèvres et de les sucer langoureusement. Ses yeux fixaient par en-dessous le visage de la souveraine, gorgé de luxure et de vice, les vas-et-viens lents de sa bouche contrastaient avec le rythme plus soutenu des verges tentaculaires.

« Je reconnais que votre hospitalité est très...hmm..appréciable... »

Sans aucun doute, c'était du moins bien plus divertissant qu'une tasse de thé et de petits gâteaux secs .

Les tentacules remuaient généreusement en elles, leurs ébats gagnant de plus en plus en perversion... Ce qui n’était pas spécialement surprenant, quand on faisait l’amour à trois. Ruby tendit ses mains pour empoigner les seins de Moïra, qui la laissa évidemment faire, soupirant et gémissant de plaisir, se tortillant lentement sur son coquillage. Sa bouche fila ensuite entre les cuisses de la femme, sa langue s’enfonçant dans son intimité. Moïra était comblée, mais elle avait l’appétit d’une Reine, et un autre tentacule jaillit du coquillage, s’enfonçant dans sa bouche. Les tentacules étaient violets, gluants et rapides, enflant en elles, les pénétrant de plus en plus fort. Ruby n’était clairement pas habituée à un tel plaisir, et Amphitrite pouvait la sentir au bord de l’éclosion. La douce sirène était particulièrement heureuse d’être là, de refaire l’amour avec sa sœur, de lui prouver toute son affection, et de pouvoir honorer le corps d’une Néréide.

Gourmande, Ruby lui demanda d’y aller plus fort, et Amphitrite s’exécuta. Elle commandait aussi un peu aux tentacules, et les laissa en paix, mordillant le cul de la femme, tirant avec ses dents dessus. Elle avait un beau cul bien rebondi, et la sirène arrêta rapidement de le mordre, préférant se relever, se tenant sur ses genoux. Les tentacules en elle continuaient à la prendre longuement, la prenant sans relâche. Elle gémissait faiblement, et pinça l’une des fesses de Ruby, avant d’aller la gifler, donnant une belle claque sur son derrière, puis encore une autre. L’eau ralentissait légèrement ses mouvements, alors elle devait y aller franchement pour que ça compte.

La main de Moïra se crispait sur les cheveux de la femme. Elle mouillait de plus en plus, tellement heureuse... Quel plus beau plaisir y avait-il, pour une mère, que de coucher avec sa fille ? L’inceste n’existait tout simplement pas dans la société des sirènes, ce qui s’illustrait pleinement en ce moment. Sa main continuait à caresser ses cheveux, s’y crispant de temps en temps sous l’effet du plaisir qui croissait en elle, explosant au fur et à mesure que le temps passait. Oui, elle mouillait assez rapidement, et ses dents mordillaient le tentacule qui s’enfonçait dans sa bouche. Sa langue jouait contre cette verge particulière. Amphitrite, elle, voyait tout ça avec une lueur de profond désir dans les yeux. C’était sa petite mère adorée, et la voir ainsi heureuse, tout en sachant qu’elle en faisait partie... Ah, elle en regretterait presque d’être partie ! Arcnos affrontait une guerre terrible, contre des ennemis terrifiants, et elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que rejoindre une quête. Dire qu’elle était initialement revenue à Arcnos pour annoncer à sa mère qu’elle partirait plus longtemps que prévue... Mais être au pays avait du bon, comme en ce moment, en ce moment divin et jouissif où elle avait la chance de coucher avec une étrangère, de s’ouvrir à de nouvelles perspectives.

Elle lui pinça à nouveau ses fesses, rapprochant son visage de la sienne, ondulant contre son dos. Ses dents mordillèrent l’épaule de la femme, à nouveau. Elle aimait la passion, elle aimait quand il y avait un peu de violence, qu’on la brusquait... Sur ce point, Amphitrite pouvait être utile, car, malgré sa douceur, elle savait aussi faire preuve de fermeté... Comme en ce moment. Le tentacule qui sodomisait Ruby se retira, et Amphitrite glissa deux de ses doigts en elle, remuant d’avant en arrière. Son autre main se déplaça ensuite pour pincer l’un des seins de la femme, ses ongles appuyant sur son téton, le serrant entre eux. Elle le pinçait fermement, remuant ce sein de droite à gauche.

« Tu es sur le point de jouir, ma belle Ruby, murmura Amphitrite dans le creux de son oreille. Laisse-toi aller... Tu auras encore l’occasion de jouir bien des fois, l’hospitalité des sirènes est légendaire. »

Amphitrite et Moïra se devaient d’être à la hauteur de leur réputation.

Le martèlement des mains d'Amphitrite sur ses fesses provoqua de nouvelles sensations. C'était une expérience toute nouvelle de pouvoir recevoir une fessée sous-marine. Elle éprouva sa chair se rougir au contact de la délicieuse frappe qui se répéta plusieurs fois. A ce degré de perversion les gestes brusques ne la gênaient pas et rendait même ses chairs encore plus sensibles.
La néréide avait à peine le temps de reprendre son souffle, ses cheveux s'emmêlaient dans les doigts de Moïra qui se délectait avec signification du traitement qu'on lui infligeait. Ruby buvait et lapait avec précipitation tout le nectar s'écoulant de l'intimité de la reine, ses lèvres étaient tellement humides qu'elle glissait de plus en plus facilement sur les chairs roses et gonflées de plaisir.

Les tentacules qui continuaient de la marteler ne lâchaient pas prise, et la néréide se sentait prête à déjà laisser libérer sa jouissance. Elle ferma les yeux pour mieux se concentrer. Le pincement sur ses fesses lui fit échapper un petit cri. Elle sentit soudain les dents d'Amphitrite lui mordiller l'épaule, la chaleur du corps de la sirène recouvrait son dos, cette position la rendait plus confortable, elle aimait être enlacée, même si l'attitude de sa sauveuse était plus celle d'une dominante. Soudain la tentacule qui lui malmenait le fondement se retira, ses muscles se relâchèrent et elle s'affaissa un peu plus entre les jambes de Moïra, s'agrippant désormais à son divin postérieur.
 Quand les deux doigts d'Amphitrite s'insérèrent en elle, la nymphe n'y tenait plus, se faire pilonner par ces verges aquatiques c'était quelque chose, mais être fouillée plus intimement par la main même de la délicieuse sirène la rendait beaucoup plus enthousiaste. Son téton durcit par tant d'activité perverse lui fit mal quand il se fit pincer, mais cela décupla à nouveau ses sensations.

« Hmm ouii, oui Amphitrite je vais...aah ! »

Ruby avait du mal à murmurer comme le faisait Amphitrite, voir elle n'y arrivait pas du tout et laissa son cri remplir le coquillage. Son orgasme dura quelques secondes pendant qu'elle remuait frénétiquement son cul pour mieux sentir les doigts de la sirène à l'intérieur d'elle. Son cœur battait fort et elle dû se crisper ses mains sur les fesses de Moïra pour ne pas perdre au pied.
Emportée par sa jouissance Ruby se détourna haletante, sa salive humectait le bord de ses lèvres et elle embrassa à pleine bouche la sirène qui venait de la faire jouir, la passion ne lui laissait guère de temps pour se doser. Elle dût relâcher le corps de la reine pour se retourner et s'allonger entre ses deux jambes. Toujours en-dessous d'Amphitrite elle saisit ses deux seins et avala goulûment l'un des tétons roses, taquinant l'autre avec ses doigts. Maintenant la mère de la sirène avait une vue plongeante sur les ébats des deux créatures.

« Chère reine je crois que nous devons contenter votre fille... »

Un sourire pervers se dessinait sur son visage, relevant ses pommettes. Ruby caressa la verge qui travaillait encore la chatte humide d'Amphitrite, et tout comme elle l'avait fait pour sa mère quelques minutes plus tôt s'affaissa à cette hauteur pour titiller le clitoris de sa langue. La cadence qu'elle y mettait était frénétique, elle le léchait avec adresse et le caressait de temps à autre avec deux de ses doigts, tandis que l'autre main malaxait la tendre fesse de la sirène. Bientôt elle ne devrait pas tenir à un tel traitement.

Leur invitée finit par s’abandonner contre les deux femmes, jouissant dans les profondeurs de l’océan. Un orgasme délicieux, qu’Amphitrite savoura avec un grand sourire. Les sirènes étaient toujours très hospitalières envers les étrangers venant des fonds sous-marins, dès lors que ces derniers ne cherchaient pas à les occire. Ruby venait de jouir entre les deux femmes, et tourna sa tête, partageant avec la belle Amphitrite un magnifique baiser, que cette dernière apprécia totalement, fourrant sa langue dans la bouche de la blonde Néréide, gémissant de plaisir sous ce contact. C’était tellement agréable, tellement délicieux, qu’elle ne pouvait que se faire plaisir, sa bouche se collant contre elle, leurs lèvres se pressant délicatement pendant les quelques secondes de leur intime relation. Ruby rompit ensuite le baiser, puis se retourna, délaissant le corps de Moïra. Sa mouille s’était envolée dans l’eau, se diluant dans cette dernière, nettoyant ses parois intimes. Le sexe était toujours plus facile dans une surface liquide qu’en pleine surface... Du moins, c’est ce que les sirènes disaient. Amphitrite n’avait pas eu l’occasion de l’expérimenter quand elle s’était retrouvée à la surface, mais, sur ce point, elle croyait solidement sa mère.

Ruby, elle, avait décidé de changer de partenaire, s’attaquant désormais à la fille de Moïra, jusqu’à se retrouver entre ses cuisses. Le tentacule aquatique qui pénétrait le sexe de la sirène se retira lentement, permettant ainsi à la langue et aux doigts de Ruby de la remplacer. Le tentacule remua lentement, et s’occupa de Ruby, en filant dans son fondement.

« Haaaannn..., haletait Amphitrite en caressant les cheveux de Ruby.

Sa main glissait dessus, veillant à maintenir le corps de Ruby contre le sien. La Néréide, coquine, glissa ensuite son autre mot, celle qui ne la doigtait pas, pour malaxer ses fesses. Quand elle sentit cette main se serrer sur son cul, Amphitrite gémit encore, remuant lentement son bassin de gauche à droite, afin d’accompagner les mouvements de la femme. Moïra, pour l’heure, se contentait de les observer, un sourire ravi sur le coin des lèvres. Il lui arrivait assez souvent de simplement regarder ses filles faire l’amour avec leurs amantes, sans vouloir intervenir. Pour elle, c’était une manière de ne pas jouer la mère-poule intrusive, de ne pas s’immiscer continuellement dans les relations intimes de ses filles. Elle assistait à un magnifique spectacle. Ruby était légèrement à califourchon sur elle, les tentacules maintenant toujours leurs jambes. Le principe n’était pas tant de limiter leurs mouvements que de maintenir les trois femmes contre ce gros coquillage, afin d’éviter que, sous l’action des courants marins, elles se déportent.

L’une des mains de Moïra se releva pour peloter les fesses de Ruby, les pinçant légèrement. Elle regardait ce tentacule remuer en elle, s’enfonçant dans son anus, avant de filer en arrière, puis de remonter en avant. Un mouvement sporadique et rituel, cyclique, mais toujours aussi délicieux à voir. Elle s’en pinçait les lèvres, ravie, sentant rapidement un tentacule s’enfoncer dans son intimité, la faisant soupirer.

« Oui... Oui, Ruby, finit par lâcher Moïra, d’une voix lente et assouplie par le désir, ma fille mérite un peu d’attention. »

Moïra s’envola alors, passant par-dessus Ruby, et alla embrasser sa fille, échangeant un long et torride baiser avec cette dernière, les faisant gémir toutes les deux. Amphitrite commençait à mouiller, sa cyprine filant le long des doigts de la Néréide, ou dans la bouche de la femme. Oh, comme elle aimait embrasser sa mère ! C’était... Haannn... Tellement bon ! Elle savourait sa belle bouche, savourait ce corps qui se pressait tendrement contre le sien.

Elle déplaça ensuite sa bouche, et alla pincer avec ses dents l’un des seins de la femme, à hauteur de son téton.

« Haaaann... !! »

Voilà une chose qu’elle aimait tout particulièrement : entendre sa fille gémir. Beaucoup !

« Fais-là jouir, ma belle Ruby... Amphitrite ne jouit pas assez, c’est dangereux pour son équilibre physique.
 -  Haaaaa... !! »

De manière générale, les sirènes d’Arcnos avaient pour philosophie de voir le sexe comme une sorte de plaisir naturel nécessaire, afin de permettre une forme d’harmonie spirituelle et physique. Il n’y avait aucune notion de péché originel qui les restreindrait ici dans leur volonté de faire l’amour, et c’était ce qui était en train de se passer avec elles en ce moment même.

Il était impressionnant de voir le changement d'attitude chez Amphitrite depuis le moment où elle l'avait secourue sur le champs de bataille et ce passe-temps érotique. La sirène qui lui avait paru si solennelle et sérieuse, se tordait maintenant sous ses pulsions sexuels et tout son corps semblait à la merci de la petite nymphe et des étranges tentacules. Celle qui s'occupait de ses parois intimes se dégagea, laissant poliment la place à langue et aux doigts experts de Ruby qui l'accueillit avec soupir de satisfaction dans son anus. Elle songeait qu'elle aurait bien besoin d'une journée de repos le lendemain pour se remettre d'un traitement pareil. Mais pour l'heure sa mission était de faire gémir le plus longtemps possible son amante.
Tandis que sa bouche léchait avidement son clitoris elle inséra deux doigts à l'intérieur de la sirène, ils y glissèrent sans résistance, et elle put commencer des vas-et-viens soutenus. De temps à autre elle embrassait doucement ce délicieux bijou, ou remuait un peu plus sa tête pour provoquer des petites secousses. La voix d'Amphitrite qui se brisait au-dessus sous temps de caresses la motivait d'avantage pour lui dévorer l'entre-jambes, elle introduisit même sa langue à l'intérieur, sentant un long filet de cyprine couler à l'intérieur de sa bouche.

« Ton nectar est délicieux. »

Le sourire pervers collé aux lèvres, elle se lécha lentement les babines en fixant la sirène dans les yeux, sans s'arrêter de la doigter. Derrière elle Moïra saisit les fesses de la nymphe pour les remotiver un petit peu. Celle-ci remis sa tête entre les jambes de sa fille et attendit que la reine la rejoigne pour traiter celle-ci comme il convenait.
Entendre les deux femmes au-dessus d'elle, l'excitait, elle ignorait si elle se retrouvait en pleine scène de luxure intense ou si tout cela était le quotidien de la mère et de la fille. Elle optait légèrement pour les deux, si elle avait su plutôt que les sirènes d'Arcnos étaient de telles coquines -pour ne pas être vulgaire- elle aurait pris des vacances un peu plus souvent dans les environs. Peut-être que ses propres sœurs couchaient ensemble et qu'elle l'ignorait, elle était partie trop tôt pour le savoir.
Ruby ne voulait pas se laisser déconcentrer, elle donna une fessée au derrière d'Amphitrite pendant que celle-ci continuait de gémir des caresses de sa mère. La verge aquatique à l'intérieur d'elle lui ramonait tellement le derrière qu'elle en avait presque mal, elle écarta un peu plus les cuisses pour faciliter son passage ce qui a sa grande surprise la fit bouger. Le long appendice violet se dégagea des entrailles de la néréide pour venir se coller entre ses fesses jusqu'à l'avant de son sexe, glissant le long de son ventre et entre ses seins et commença de petits vas-et-viens pareils à des pulsations. Cette initiative nouvelle lui plaisait franchement, et finalement elle resserra les jambes sur le long tentacule pour mieux sentir l'organe gonflé contre toutes ses chairs.

« Hmmm... » Ses propres gémissements la rendait d'avantage motivée à rendre folle les deux femmes.
 
Moïra lui donna l'ordre de faire jouir sa fille, précisant au passage que la belle ne le faisait pas assez. Elle avait du mal à y croire vu avec quelle perversité elle s'adonnait à toutes ses pratiques. Mais si c'était vraiment le cas il était d'urgence pour elle de remédier à cela.

« Jouis contre moi Amphitrite...vas-y. »

La néréide plongea un troisième doigts dans les parois humides de la sirène, et fit des gestes plus secs et plus rapides, sa langue en même temps lui torturait son bouton de plaisir avec encore plus de vigueur. Elle comptait bien arracher à sa sauveuse un honorifique orgasme, et comme pour la motiver elle saisit plus fermement ses fesses et lui ré-asséna une petite fessée.

«Je veux entendre ton orgasme.... »

Il existait bien des sirènes et des royaumes aquatiques moins hospitaliers que celui d’Arcnos. Moïra savait que certaines de ses lointaines consœurs étaient très xénophobes, et étaient le genre de sirènes qui tuaient parfois les pêcheurs et les marins. Elle, elle considérait juste que l’harmonie entre les peuples civilisés était l’ultime rempart contre la barbarie des peuples sauvages et cruels, comme ces Sahuagin qui s’activaient à la frontière du royaume. Bien qu’elle soit en train de faire l’amour à sa sœur et à une Néréïde, ce serait une erreur de croire qu’elle avait oublié leur présence. Elle pensait toujours à un moyen de les repousser, de les neutraliser... Mais elle avait aussi besoin de se détendre un peu, surtout en revoyant Amphitrite. Même si Moïra avait beaucoup de filles, en voir une partir au loin lui provoquait toujours un petit pincement au cœur, surtout une sirène aussi distante qu’Amphitrite, perpétuellement attirée par la surface, perpétuellement curieuse au sujet de ces humains gras et puants. C’était elle qui, jadis, passait ses soirées dehors, à chanter pour attirer des marins, et pour pouvoir discuter avec eux, s’attirant parfois les colères de quelques sirènes craignant qu’elle ne tombe sur des esclavagistes qui chercheraient à l’envoler. Elle voulait la conserver près d’elle, et c’était bien pour ça que Moïra était en train de lui faire l’amour, avec le soutien de cette belle Néréïde.

Les trois femmes se blottissaient ensemble, Ruby léchant le minou d’Amphitrite, qui gémissait, sentant également ses fesses être délicieusement prises d’assaut. Les multiples baisers échangés avec sa mère étaient jouissifs. Moïra était une Reine guerrière, qui passait généralement son temps à former ses sirènes, mais elle n’en avait pas oublié de prodiguer de l’amour à toutes ses filles. Amphitrite avait légèrement rougi en entendant sa mère dire qu’elle ne jouissait « pas assez ». Les mains d’Amphitrite se déplaçaient, l’une d’elle allant serrer les cheveux de Ruby, et l’autre ceux de sa mère, qui était en train de s’attaquer à sa poitrine, suçant chacun de ses seins, à hauteur des tétons, se déplaçant sur eux. Elle filait à gauche et à droite, les opprimant avec sa magnifique bouche et sa succulente langue. Les seins de la sirène se durcissaient, devenant douloureux. Elle bascula lentement sa tête en arrière. Son fondement était rempli par un tentacule-verge qui remuait rapidement et profondément en elle. Dans une société très matriarcale, où les hommes étaient rarissimes, ce genre de substituts étaient fréquents. D’autres sirènes préféraient parfois aller directement se saisir à la source, en couchant avec des marins, soit à la surface, soit dans les profondeurs. La spécialité de ces sirènes, parfois facétieuse, était de s’attaquer aux pêcheurs, en tirant sur leur canne à pêche pour les faire tomber dans l’eau. Elles utilisaient ensuite des algues spéciales leur permettant de respirer sous l’eau et de pouvoir voir sans trop s’abîmer les yeux. Pendant un temps, on avait cru qu’Amphitrite comptait faire la même chose, mais elle préférait parler avec les marins de ce qui se passait sur Terra, de sa culture, de ses civilisations différentes, etc... Il lui était également arrivé de se rapprocher de Nexus pour voir les feux d’artifices tirés depuis la mer, ou pour entendre des concerts. Tout se bousculait dans sa tête alors qu’elle gémissait, sa bouche libre pour soupirer.

Ruby avait bien entendu la demande de Moïra, et, entre plusieurs coups de langues, demandait à Amphitrite de gémir, de laisser son orgasme venir. La sirène soupira légèrement, remuant faiblement ses jambes, et Ruby retourna à l’assaut. Elle enfonçait ses doigts dans sa vulve ouverte, et Amphitrite soupira à nouveau. Le désir explosait violemment en elle, un plaisir fulgurant et immense. Tout remontait dans son corps, faisant trembler tous les muscles de son corps. Cette femme était magnifiquement belle et douée. Son corps était en train de mouiller, et elle sentait toute la tension de son arrivée ici disparaître : sa crainte de subir les foudres de sa mère, et surtout l’attaque des Sahuagin... Là, elle oubliait tout, se détendant, comme une sorte de parenthèse dans son retour sur Arcnos.

« Haaaaannn... O-Ouuuuiii, haaaaannn !! »

Dans son corps, le tentacule organique se mit à jouir, répandant son sperme dans ses fesses. Le tentacule remuant sur le corps de Ruby ne tarda également pas à jouir, entre les seins de la femme. Il se frottait tout le long de son corps, et ce fut, pour Amphitrite, le signal de jouir. Dans un énième soupir, tout en sentant les dents de Moïra titiller son téton et sa main caresser l’autre, elle jouit également. Elle s’abandonna contre les doigts de Ruby et sa bouche, sa mouille filant se mélanger à l’eau, exactement comme le sperme du tentacule sur le corps de Ruby.

Amphitrite soupirait bruyamment, sentant tout son corps se détendre en s’abandonnant à celui de la femme. Elle s’abandonna entre les deux femmes, se sentant ensuite bien mieux.

« Oh, Maman... Je suis heureuse d’être revenue… »

Moïra sourit, mordant en réponse le sein d’Amphitrite, puis releva son visage, frottant coquinement son nez contre le sien, avant d’aller l’embrasser tendrement, caressant avec ses mains les cheveux de sa fille.

« Et moi très heureuse de t’accueillir de nouveau chez nous, ma petite Amphitrite... Surtout quand tu m’amènes d’aussi jolies femmes que notre adorable Ruby. »

L'étrange tentacule tressaillit entre sa poitrine. Ruby en fut très surprise, elle ne s'imaginait pas que ses appendices aquatiques avaient une fonction sexuelle si poussée. Le jet qui macula ses seins était pourtant cependant que celui qu'elle avait l'habitude de voir. Elle se rendit de n'avoir en réalité que très peu fait l'amour avec des personnalités des océans. Cette réflexion lui fit rappeler sa désagréable aventure quelques heures plus tôt avec les Sahuagins. Quel soulagement qu'elle n'ait pas eut à faire aux sexes certaines difformes et répugnants de ces créatures.
La néréide chassa vite cette pensée de son esprit, une chose plus importante se déroulait en ce moment même. Tandis que la verge vibrait tout contre elle, lui provoquant une sensation de plaisir intéressante entre ses jambes, Amphitrite se retrouvait elle-même en proie à la jouissance de la tentacule et à son propre orgasme. Regarder la sirène s'abandonner lui donnait une réelle satisfaction, elle regarda fascinée autour d'elle le sperme et la cyprine flotter et se confondre dans l'eau, la fleur intime de son amante palpitait encore entre ses doigts.

«L'orgasme te donne une voix magnifique. »

Ruby déposa quelques doux baisers sur le renfoncement de chair au-dessus du sexe d'Amphitrite, celle-ci s'abandonna entre elle et Moïra. Elle si sérieuse et si droite auparavant, elle semblait s'étaler sur un voluptueux nuage de plaisir. Bien sûr la nymphe était un peu exclue de cette relation de retrouvailles entre les deux êtres, mais le rôle de trésor trouvé par la princesse d'Arcnos lui allait bien aussi. Au moins elle pouvait profiter d'un court séjour très intéressant auprès des deux sirènes. Peut-être que si elle restait un peu plus longtemps elle aurait même l'occasion de visiter les couches de plusieurs autres sujettes.
La néréide vint s'allonger au côté de ses deux amantes, le coude appuyé dans la chair molle du coquillage, elle glissa sa tête dans sa main pour les observer toutes les deux continuer de s'échanger des tendresses. Sa propre peau à force du contact avec l'eau était complètement transformée, extrêmement douce et lisse comme celle d'un mammifère marin. Si elle l'avait voulue tout de suite elle aurait pu nager sans aucun problème à une vitesse enivrante. Mais l'ambiance érotique et cloîtrée du coquillage de la reine lui allait tout aussi bien. Un soupir de satisfaction tomba de ses lèvres. La verge tentacule qui avait jouit entre ses seins était revenue se glisser contre elle comme un serpent, elle se faufilait entre ses cuisses jusqu'au début de son ventre, elle gonflait bien plus lentement qu'il y a quelques minutes, mais cette palpitation était confortable, reposante. Les doigts de Ruby vinrent saisir quelques mèches de cheveux d'Amphitrite pour jouer avec, ils étaient beaux et souples.

« Je ne sais pas si je suis adorable mais je suis contente d'être à votre goût, les femmes d'Arcnos sont très...attirantes aussi. »

Elle eut un sourire légèrement insolent, c'était difficile de se tenir toujours correctement quand on est aussi détendue. La nymphe avait l'habitude de se tenir moins poliment et d'utiliser d'un vocabulaire pas toujours adaptée. Mais ses deux hôtesses étaient tellement bonnes avec elle qu'elle n'avait pas envie de leur faire cet affront, et l'intérêt qu'elle lui portait la rendait plutôt fière.
La néréide se tortilla un peu pour s'allonger sur le ventre, c'était si bon de profiter de cette matière duveteuse qui s'adaptait facilement à ses formes. Ses fesses étaient encore un peu rougies par tout le traitement qu'elle venait de subir, contrastant avec la couleur rose de son sexe encore gonflée par la jouissance.

Amphitrite venait de jouir, délicieusement, et les deux sirènes délaissèrent brièvement la Néréide, pour s’embrasser entre elles. Tandis que Ruby s’allongeait sur le coquillage, Moïra et Amphitrite, elles, s’enlacèrent et s’embrassèrent entre elles, de magnifiques créatures aquatiques, aux formes parfaites, les tentacules recouvrant leurs jambes, remontant le long de sa peau pour atteindre leurs bassins. Les deux femmes s’embrassaient tendrement et longuement, leurs langues jouant l’une à l’autre, leurs nez se caressant ensemble. C’était comme si le temps se suspendait à leurs lèvres, et, pourtant, dehors, on pouvait voir des dauphins et des bancs de poissons s’approcher et repartir. Une belle méduse entra dans la pièce, offrant un curieux éclairage lumineux. Arcnos abritait aussi des méduses géantes aux propriétés sexuelles affirmées, et Amphitrite, en sentant ces tentacules contre ses jambes, y repensa brièvement, en soupirant. Les méduses géantes prenaient des dizaines de sirènes pendant des heures, et, pour l’heure, elles se contentaient de s’embrasser tendrement, longuement, langoureusement.

Leurs corps finirent par se rapprocher du coquillage, et Amphitrite sentit Ruby lui caresser les cheveux. Leur pauvre invitée devait avoir l’impression de tenir la chandelle, et elle eut une brève pensée pour elle, se retournant après leur long baiser. La Néréide s’était couchée sur le ventre, leur offrant la vue de son cul rougi par l’effort. Amphitrite sourit en l’observant, et regarda sa mère.

« Elle est belle à voir, hein ?
 -  Pas seulement... Les Néréides ne sont pas proches des sirènes pour rien. »

Amphitrite était bien d’accord, et Moïra alla se pencher vers ses fesses, ce petit cul rebondi bien offert, le flattant de quelques caresses et baisers appuyés. La fille de Moïra, elle, choisit plutôt de s’allonger à côté de Ruby, se couchant sur le flanc, et lui gratta le dos, frottant son corps tendrement. Elle se pencha ensuite un peu, et embrassa l’une de ses mains, déposant sur cette dernière un léger baiser, avant d’y frotter sa tête.

« Tu es vraiment très belle, Ruby... Je suis heureuse que tu sois ici avec nous. »

Que ce soit contre les Sahuagins, ou tout simplement ici, Ruby serait une bonne aide. Elle continuait à tendrement la caresser, baignant encore dans le plaisir résultant de son orgasme. Moïra, qui avait toujours eu un appétit sexuel assez fort, léchait la rondelle de la femme, sans glisser ses doigts, se contentant d’user de ses mains pour frotter ses fesses, les malaxant tendrement.

« Et j’espère bien que tu le resteras encore un peu... Comme tu le vois, même en temps de guerre, nous nous efforçons d’être hospitalières. »