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School Temptation [PV]

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 15 samedi 31 mai 2014, 20:25:08

Monsieur Tagashira n'avait au final pas pris de décision, pas véritablement en tout cas. Ses paroles laissaient entendre qu'il voulait tout arrêter, mais pas vraiment pour les raisons auxquelles Jessica s'était attendue. L'amour envers sa petite amie était, au final, pas vraiment la première des raisons, mais surtout le risque de se faire prendre, qu'ils soient découverts.
Et puis, il venait quand même de lui avouer qu'il avait envie d'elle, et ça ce n'était pas rien.
Il y avait donc une raison au sourire qui illumina progressivement le visage de Jessica. Certes le fait qu'il se refuse à la saquer était une excellente nouvelle, mais en soit si Monsieur Tagashira ne lui disait pas oui, ce n'était pas pour autant qu'il venait de lui dire non. Il essayait plutôt de se persuader lui même que Jessica. Les risques ? Quels risques ? La quasi totalité des professeurs de ce lycée couchaient avec leurs élèves, et les cas de découvertes de ces liaisons n'étaient dus qu'à des erreurs assez grossières, il leur suffirait d'être prudents, et personne ne le saurait.
Elle en apprit beaucoup par ces quelques mots hésitants. Même si Monsieur Tagashira aimait profondément sa petite amie, il y avait un aspect qui minait profondément leur couple, du moins de son côté à lui, et c'était l'absence de sexe. Plus que ça, la perspective que même après le mariage il n'aie qu'une vie sexuelle très minime. Hors Jess en était persuadée, Eiki Tagashira était un homme qui devait avoir une grosse ribambelle de fantasmes. La virginité et l'abstinence sont un terrain parfait pour la prolifération de ces produits de l'imagination, il y avait vraiment fort à parier que la perspective de ne pas pouvoir les réaliser, et au final d'avoir passé sa vie presque comme un moine, ne l'enchantait pas.

Voilà pourquoi même maintenant, il hésitait. Il lui aurait suffit de dire que ça s'arrêtait là, qu'ils n'auraient qu'à se comporter comme si rien ne s'était passé, et tout se serait terminé là sans plus de péripéties. Mais au lieu de ça, Monsieur Tagashira se confondait en explications qui n'avaient, véritablement, pas de grands intérêts, si ce n'est d'essayer de se convaincre lui même. Voilà qui se voyait désormais, au fond, il crevait d'envie de prendre Jessica comme son plan cul, celle qui l'initierait aux plaisirs de la chair, qui donnerait réalité à tous ces fantasmes qu'il n'aurait pas osé réaliser. Il savait, intérieurement, que Jessica était assez décomplexée vis à vis du sexe pour lui offrir ce que sa petite amie, Mashi, refuserait de faire.
Il savait que c'était une chance. Ses préceptes moraux l'empêchaient encore de se jeter à l'eau, mais là, Jessica était certaine qu'il fallait encore juste un petit coup de pouce pour l'amener à se décider. Et ce coup de pouce, elle allait le donner.
Comme une réminiscence de hier, Jessica finit par contourner le bureau de son professeur, et vint s'asseoir dessus, juste à côté de lui, les jambes croisées, dans l'exacte même position qu'elle avait pris hier pour commencer à le chauffer véritablement.

La chance sourit aux audacieux, du moins c'est ce que l'on dit Senseï, et j'ai toujours été de l'avis de suivre ce précepte. Donc si j'ai bien compris ce que vous me dites, vous aimez votre petite amie profondément, mais vous savez pertinemment que ce n'est pas avec elle que vous pourrez assouvir la totalité des fantasmes qui vous trottent dans la tête.
En somme, si je vous garantis que personne n'en saura jamais rien ? Si je vous disais que tous vos collègues ou presque couchent avec leurs élèves sans pour autant se faire prendre ? Si je vous disais qu'il suffit qu'on se montre prudent pour que finalement...rien de tout ceci ne devienne du domaine public, vous auriez encore ces hésitations ?


Elle était près, si près, d'autant que cette fois elle s'était vraiment assise juste à côté de lui, ses cuisses le collaient presque, et son uniforme était toujours aussi moulant, toujours aussi court. Là ce coup-ci elle était déterminée à donner le coup de grâce, parce que c'était lui même, en son fort intérieur, qui suppliait qu'il en soit ainsi.

Vous savez Senseï, contrairement à ce que vous semblez penser de vous même, vous êtes sexy. Vraiment, il y a beaucoup de filles ici qui vous trouvent craquant, mais qui n'osent pas venir vous voir car elles savent que vous êtes attaché à votre petite amie. C'est à force de ne rien faire durant tout ce temps que vous avez cru que vous étiez inintéressant pour les femmes ?
Si je continue à insister, car je vois bien qu'au fond vous en avez envie, c'est parce que je vous trouve craquant, et que l'idée que...que vous fourriez votre membre en moi m'excite Senseï. Cela fait déjà quelques temps que coucher avec un prof est un de mes fantasmes à moi, mais je ne suis jamais tombée sur un prof assez bien foutu pour ça, jusqu'à aujourd'hui en tout cas.
Allez...s'il vous plait Senseï...posez vos mains sur mes cuisses, touchez moi, embrassez moi, vous en crevez d'envie tout autant que moi
.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 16 samedi 31 mai 2014, 21:23:30

Le pauvre n’en pouvait plus. Pas physiquement, mais... Mentalement, il était perdu entre plusieurs options. La repousser, la laisser venir... Jessica sentait tout cela, lisant en lui comme dans un livre ouvert, et, encore une fois, elle retourna s’asseoir sur le bureau, pile face à lui, mais en étant cette fois bien plus proche. Si proche que leurs jambes se serraient, et que, comme hier, Eiki sentit son souffle s’emballer. Sa tête fumait, mais l’envie qui le tentait de plus en plus était de rester avec elle, de la prendre, non seulement comme élève, mais sex friend. Elle pourrait le former pour qu’il soit vraiment digne de Mashi, pour que, quand elle accepte enfin de lui offrir son intimité, il la prenne avec tellement d’ardeur qu’elle ne deviendrait accroc, et ne demanderait qu’à se faire butiner le soir. Cette idée, insolente, perverse, filait dans sa tête. Il la rejetait, puis la reprenait et la rejetait, tandis que Jessica lui parlait. Elle lui expliqua, calmement, avec cette bouche merveilleuse et ce ton doucereux, qu’il n’avait pas à s’en faire d’être piégé, car, à Mishima, la plupart des professeurs se tapaient déjà leurs élèves. Ce faisant, elle confirmait des rumeurs qu’Eiki n’avait pas encore eu le temps de corroborer. Il fallait dire que quantité d’histoires, toutes plus folles les unes que les autres, circulaient autour de certains professeurs de l’établissement, Ichtora-senseï, Hardy-Senseï, ou même Isley-senseï. Certains parlaient même d’une professeur secrète, d’éducation sexuelle, spécialement formée par la directrice, afin de trouver des élèves vierges pour les former au sexe. Elle lui posait des questions en se rapprochant, et il observait ses belles lèvres.

Sa gorge était desséchée, et cette femme avait au moins pour elle de faire sauter toutes ses hésitations, tous ses doutes. Quand son sexe se relevait, quand le serpent hissait sa tête pour mordre, tout le reste devenait accessoire, secondaire. Il ne pensait plus qu’à ça, il ne pensait plus qu’à elle, omniprésente, avec sa poitrine énorme, avec ses longues jambes qui se glissaient près de son corps, avec sa tête d’ange. La culotte serrée de Jessica ne suffisait plus à retenir sa verge, qui durcissait à nouveau, comme si tous ces moments dans les toilettes n’avaient servi à rien. Plus elle se rapprochait, et plus Eiki tremblait. Que lui voulait-elle donc ? Eiki n’arrivait pas à se dire qu’il pouvait être d’un quelconque intérêt sexuel pour des élèves qui avaient déjà eu l’occasion de se taper bien des hommes, et probablement autant de femmes. Quel intérêt pouvait-on donc trouver en un vierge inexpérimenté, en un homme adulte qui, pourtant, serait incapable de les faire prendre leur pied ? Cela le dépassait ! Les cuisses d’Eiki étaient proches de celles de la femme, et elle se remit à parler.

Elle lui avoua qu’il était beau, « sexy ». Ce mot eut un écho agréable dans son cœur. Il cligna légèrement des yeux. Il avait bien entendu, et soupira lentement, entrouvrant les lèvres, tandis qu’elle continuait à parler.

« Allez...s'il vous plait Senseï...posez vos mains sur mes cuisses, touchez moi, embrassez moi, vous en crevez d'envie tout autant que moi. »

Hier, la voix de sa conscience avait été impériale, dictatoriale, de ce qu’il s’en souvenait. Là, elle ressemblait à un pétard mouillé, un murmure silencieux.    Il soupira faiblement, et remua la tête de haut en bas. Sa main gauche se souleva, et attrapa la jambe de la femme, à l’emplacement de son tibia. Il glissa sur cette peau douce, ses doigts descendant vers sa chaussette, avant de remonter à nouveau. Il s’humecta les lèvres, essayant de retrouver un second souffle. Son sexe recommençait à lui faire mal. Il voulait parler, mais il ne le pouvait pas. Son buste se déplaça lentement, et il embrassa alors la jambe de la femme, posant ses lèvres sur son tibia, remontant ensuite un peu, continuant à embrasser sa belle peau.

« Ta peau... Elle est si tendre, si chaude, Jessica... »

Il s’était redressé, envoyant bouler son fauteuil vers l’arrière, et releva ses mains, les posant sur les hanches de la femme, se glissant entre ses jambes. Les seins de cette femme effleuraient son torse, et il s’humecta à nouveau les lèvres, croisant son regard. Il remonta l’une de ses mains. Par rapport à hier, il était un peu plus maître de ses mouvements, mais il fallait bien dire qu’il avait énormément joui entre-temps. Il parvenait donc un peu mieux à se contrôler, et remonta sa main pour caresser la joue de la femme, ses doigts glissant le long de ses cheveux, son pouce se rapprochant de ses lèvres. Il les effleura, et sursauta légèrement à ce contact, tandis que son autre main retourna caresser sa jambe, remontant un peu.

« Moi qui voulais mettre fin à cette barrière entre l’élève et le professeur... On dirait qu’ici, vous avez plutôt bien appris ce critère. Visiblement, toute la classe sait que j’ai une fiancée. Je devrais en être offusqué, mais... Je suppose que c’est dans la nature des choses. »

Un progrès notable : il arrivait à formuler des phrases concrètes. Sa main remontait le long de sa cuisse, pour se glisser sous sa jupe. Son sexe se durcit à nouveau, atteignant de nouvelles et belles proportions, tapant contre le corps de la femme. Ses doigts remontèrent, et il sentit la culotte de la femme, ce qui le fit frissonner... Car il portait probablement sa jumelle. Il aurait voulu le lui dire, mais cette bouche le fixait, le harcelait, l’asséchait.

C’est tout naturellement qu’il alla ensuite agripper les cheveux de Jessica pour enfin l’embrasser, ses doigts remontant pour se crisper sur la ficelle de la culotte. Il y alla un peu rudement, et Jessica partit en arrière, avant qu’il ne retire sa main de sa jupe pour l’appuyer sur son dos, afin de la maintenir contre lui. Ses mains tremblaient, et son corps était en feu. C’était terrible... Mais également affreusement bon !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 17 samedi 21 juin 2014, 23:20:18

Maintenant, c'était tout ou rien, il n'y avait pas de demi mesure dans ce qui pouvait se produire. Soit il la rejetait pour de bon, soit il acceptait son offre. Il allait de soit que Jessica voulait impérativement que ce soit la seconde option qui prévale, elle n'aurait pas pu lui en vouloir de chercher à protéger son couple, d'être fidèle à sa petite amie, de la rejeter, mais elle espérait de tout coeur que cela ne l'empêcherait pas de laisser son désir s'exprimer. Monsieur Tagashira le voulait, ça crevait les yeux, seules des considérations morales le faisaient hésiter, ce qui était compréhensible, mais d'un certain côté, ce qu'ils feraient tous les deux ne serait un crime que si d'autres venaient à le savoir...pas vu pas pris comme on dit.
Alors, quand elle le vit hocher la tête de haut en bas, en signe d'approbation, puis quand il posa sa main sur sa jambe pour la caresser, elle du presque se retenir de sauter partout comme une puce, et juste se contenter de sourire...et d'apprécier. Il posa ses lèvres sur sa belle peau, sa belle jambe, dorée comme le reste de son corps par de grandes expositions au Soleil, elle sentit son excitation monter rapidement et assez haut. Voilà, elle allait réaliser son fantasme de coucher avec l'un de ses profs, et surtout avec un prof séduisant. Il était assez intéressant de voir que les rôles s'inversaient même dans ce cas présent, car Jess avait bien plus d'expérience que son Senseï dans ce domaine, il n'y avait que ça pour expliquer ce peu de confiance en soi par rapport aux femmes.
Il se sentait cela dit plus en confiance, plus entreprenant, et c'était loin de déplaire à la jeune femme. Il caressait sa jambe tout en déposant des baisers sur les parties découvertes, directement sur sa peau, et il lui avoua l'apprécier.

Les joies de la jeunesse Senseï, et je suis ravie de pouvoir vous en faire profiter.

Elle était sincère. Il n'était pas question pour elle de coucher avec des profs pour avoir de meilleures notes, elle n'avait de toutes façons pas besoin de le faire au vu de son niveau, et elle ne l'avait jamais fait auparavant car aucun de ses profs n'avait été à son goût, jusqu'à ce qu'elle rencontre Monsieur Tagashira.
Il se leva ensuite, instinctivement elle décroisa ses jambes et les écarta, et tout aussi naturellement son prof s'avança entre tandis qu'elle était assise sur son bureau. Pour l'instant elle se montrait sage, le laissait la découvrir alors que sa main se posait sur son visage, ses joues puis ses lèvres. Mais l'autre, l'autre elle avait continué son ascencion le long de sa jambe, et parcourait maintenant sa cuisse et remontait encore, remonta jusque sou sa jupe, cette limite de son intimité qu'il pénétrait, et qu'elle lui laissait le loisir de pénétrer. Elle le regardait avec un regard de braise, il n'y avait aucun doute possible quand au fait qu'elle était en train de prendre son pied, sa respiration qui était plus lourde, faisant ainsi remuer un peu plus son opulente poitrine qui était collée contre le torse de Monsieur Tagashira. Et puis le fait, aussi, qu'elle lui ôta sa veste noire, et avec ses doigts délicats commençait à déboutonner la chemise bleue qu'il portait, découvrant peu à peu son torse, tandis qu'il lui parlait de nouveau de sa voix...hum...

Désolée Senseï...je voulais juste savoir sur quel terrain je m'aventurais...

Sa main remontait encore, agrippa sa culotte fermement. Allait-il la glisser dedans ? Elle anticipait déjà le fait qu'il la touche plus intimement, et cette perspective était en train de la rendre toute chose. Puis enfin il l'embrassa. Mû par un désir qu'il avait bien trop réfréné, il y était allé un peu brusquement, se rattrapant en la tenant dans la nuque et le dos.
Elle répondit à son baiser, bien évidemment, ses lèvres s'ouvrirent et se frottèrent contre les siennes, tandis que sa langue partit en exploratrice pour entammer un délicieux ballet avec sa congénaire. Jessica entoura la taille de Monsieur Tagashira avec ses jambes, à la fois pour le coller d'avantage contre elle et s'assurer qu'il ne lui ferait pas faux bon, mais aussi comme une preuve supplémentaire qu'elle voulait ce qui était en train de se produire.
Ce baiser dura longtemps, il était comme une preuve que ces deux personnes devenaient bien des amants, une façon de sceller cet accord. Pendant ce temps Jess avait fini de déboutonner et de retirer la chemise de Monsieur Tagashira, qui se retrouva torse nu, et quand le baiser se termina, elle pu alors commencer à lui caresser le torse avec ses délicates mains.

Vous savez Senseï...depuis le premier cours que j'ai eu avec vous j'ai rêvé de ce moment. Où vous m'embrasseriez, et vous me prendriez là, sur votre bureau. Je me suis imaginée avec vous dans plein de situations, et tellement de positions. J'ai envie de vous Senseï...

Une de ses mains s'était alors malicieusement glissée dans le pantalon de Monsieur Tagashira, elle avait juste ôté l'un des boutons pour pouvoir glisser sa main, mais s'arrêta quand elle sentit une texture qui lui était familière en guise de sous-vêtement. Mais loind 'être offusquée, elle adressa à son prof un très large sourire.

Je vois que je vous ai vraiment fait de l'effet Senseï...dites moi, je suis curieuse, elle a servi combien de fois hier soir ? Combien de fois avez vous rêvé d'avoir pour vous la détentrice de cette culotte ? Car je suis à vous Senseï...toute à vous...rien qu'à vous.

Jess avait murmuré ces derniers mots au creux de son oreille, avant de lui mordre délicatement le lobe.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 18 dimanche 22 juin 2014, 00:48:35

Fasse le Ciel que Mashi ne le voit jamais ainsi, à embrasser l’une de ses élèves... C’était typiquement le genre de choses qui la rendraient folle. Elle ne voulait pas faire avocate que pour gagner de l’argent. Elle avait aussi des convictions, des valeurs, et croyait fermement à la loi, et au rôle sacré des institutions. Eiki, à sa manière, était le représentant d’une institution sacrée et éternelle, l’Éducation. Or, un prof’ ne couchait pas avec ses élèves, ni ne faisait ce genre de choses, comme les embrasser, les caresser, les regarder de manière perverse... Tout ça n’était pas digne d’un professeur, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Ses lèvres l’ensorcelaient, il les sentait s’entrouvrir, le respirer, remuer. Elle glissait contre lui, et ses seins... Oh, comme il était agréable de sentir contre lui de tels seins. Ils étaient gros, si gros, tellement opulents, tellement agréables, tellement doux ! Il les sentait s’enfoncer contre son torse, il la sentait jouer.

Elle utilisait ses doigts pour le déshabiller. Son torse était glabre, propre, n’étant simplement décoré que par quelques poils à hauteur de ses tétons. Eiki faisait un peu de sport, généralement du vélo en venant ici, et aussi un peu de musculation dans une salle, certains soirs où il s’ennuyait. Pas de quoi ressembler à un boxeur international, mais au moins de quoi présenter un torse correct, sans trop de bourrelets. Elle avait retiré sa veste, et déboutonna, l’un après l’autre, les boutons de sa chemise, pour promener ses mains. Il les sentit, et soupira... Un frisson le traversa, qui se traduisit par un mordillement de ses lèvres sur celles de Jessica. Il prit peur de lui avoir fait mal. Une peur bien ridicule, mais il ne fallait pas oublier qu’Eiki manquait cruellement. Leur baiser se rompit, et elle se remit à parler. Eiki n’osait rien dire, comme si sa langue était avalée dans sa bouche. Elle jouait avec lui, et lui parla donc, indiquant avoir toujours eu envie de lui faire l’amour.

Les joues d’Eiki rougirent légèrement. Ce compliment le flattait, car il ne s’était jamais trouvé comme étant quelqu’un de physiquement attirant. Un simple Japonais plutôt banal, et son relatif manque de succès avec les filles en était d’ailleurs l’exemple le plus frappant. S’il aimait tant Mashi, c’était aussi parce que, inconsciemment, elle représentait pour lui une sorte de bouée de secours. Il n’avait trouvé personne d’autre qu’elle, en quelque sorte. Oh, elle avait aussi bien des qualités, mais le fait est que, s’il l’avait pu, Eiki aurait sans doute choisi une femme moins coincée. Par conséquent, entendre Jessica lui avouer ses fantasmes pervers le faisait frissonner, accroissant son érection, le mettant de plus en plus mal à l’aise.

*Raconte-les moi, voulait-il lui demander, sans que cette phrase ne parvienne à quitter son esprit. Je veux en entendre plus, dis-moi tout... Car j’ai fait mes devoirs, Jessica, j’ai passé toute la nuit à bander sur toi, et à imaginer autant de scénarios que possibles, tous plus improbables les uns que les autres.*

Voilà ce qu’il voulait lui dire, mais, au lieu de ça, il se contenta de soupirer quand la main de cette femme glissa de son sensible torse pour filer sous son pantalon. Elle ôta un bouton, et sentit juste le contact de la culotte... Et constata, sans aucun doute possible, que c’était la sienne. Ceci la fit sourire, de ce sourire angélique qui lui donnait encore plus envie de la baiser. Eiki n’était plus un courageux senseï se disant qu’il serait inébranlable face à ses élèves, il devenait de plus en plus un simple homme en érection, confronté face à la hausse de ses fantasmes, confronté face à sa frustration et à son inexpérience sexuelle, qui l’écrasait comme s’il était un adolescent de seize ans tremblant devant sa petite amie qui se transformerait alors en reine des allumeuses, le chauffant à blanc. Comment pouvait-il résister à ce corps délicieux ? À cette peau sombre ? À cette longue et soyeuse chevelure verte ? À sa poitrine démesurée ? Cette Australienne était l’incarnation des fantasmes de tout un peuple, et, instinctivement, Eiki se sentait flatté qu’elle veuille de lui... Il peinait à y croire, se disant, avec toute la naïveté dont un jeune homme en manque de confiance était capable, qu’elle était trop belle pour lui, et qu’il méritait autre chose... Une femme comme Mashi, par exemple. Penser de telles choses était horrible et injuste, mais c’était une autre personne en lui qui se réveillait, cette personne qui l’aidait à se masturber quand il regardait des hentaï sur Internet ou quand il lisait sa collection de mangas érotiques où de jeunes lycéennes aux gros seins se faisaient prendre par des violeurs ou par des monstres sauvages.

Elle savait que c’était sa culotte, et elle lui posa alors une question extrêmement coquine. C’était comme si elle lisait dans son esprit, toujours si proche de lui. Elle avait posé sa question de manière pudique, en se glissant près de son oreille, et elle mordilla sa peau. Contre la main de Jessica, la bosse formée par sa virilité s’accrut, s’accentuant légèrement, le bout de son manche dépassant d’une culotte trop petite pour contenir un phallus redressé.

« Ah, soupira-t-il. Jessica, haaa... »

Elle le bloquait, elle l’acculait. Ses seins contre lui, sa bouche glissant le long de son oreille... Aucune fuite, aucune échappatoire, il était fait, piégé comme un rat, et il ne lui restait plus qu’à suivre le rythme, et à se laisser faire par cette femme. Néanmoins, il se devait de lui répondre. Il reprit son souffle, son cœur lui donnant l’impression d’hurler dans sa poitrine. Il devait le dire, elle devait comprendre à quel point cette main coquine, placée sur son sexe, lui faisait de l’effet. Mais comment le dire ? Elle se moquerait de lui, elle se désintéresserait de lui s’il le disait. Ses lèvres se serraient, mais la frustration qui croissait en lui avait le don de délier sa langue, de briser ses inhibitions.

Ses mains étaient posées sur les épaules de la femme, glissant dessus. Il ferma les yeux, et laissa les souvenirs déferler.

« Je l’ai porté... Toute la nuit, Jessica... Et... Elle est encore... Encore... Tu... Tu ne comprends pas, Je... Jessica... Je... Je... »

Il déglutit à nouveau, soupira, et baissa la tête, ses mains se crispant sur ses épaules. Il n’avait pas osé lui dire qu’elle était encore sale, qu’il y avait encore, dessus, des traces de sperme, et qu’il s’était branlé avec cette culotte toute la nuit, incapable de se retenir. Elle était petite, étroite, serrée, mais si douce, si tendre... C’était la culotte d’une fille, et il se sentait bien dedans, si bien ! Comment pouvait-il le dire ? Il n’arrivait pas à le formuler, et ce même s’il savait qu’elle ne désirait entendre que ça.

« Je ne l’ai jamais fait, Jessica... »

Il avait osé le dire, l’avouant dans un soupir, et n’osait pas la regarder.

Elle voulait un étalon, ce qu’un prof’ était censé être... Maintenant qu’elle connaissait la vérité, elle allait sûrement partir.

Et, en ce moment, Eiki était sûr d’une chose : il ne le voulait pas.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 19 dimanche 22 juin 2014, 01:34:31

Jessica sentait que Monsieur Tagashira était vraiment, vraiment consumé par son désir. Comme à la précédente fois qu'il s'était retrouvé dans une situation semblable avec elle, maintenant que les choses devenaient vraiment sérieuses, il avait du mal à faire le tri dans toutes ces envies qui devaient lui passer par la tête. Pour Jessica, le fait que son prof soit vierge était surprenant, car elle le trouvait vraiment sexy. Certes, il ne pouvait peut-être pas prétendre au titre de plus beau mec de la planète, mais qu'un homme comme lui ayant des atouts aussi bien physiques que de personnalité, soit encore vierge, n'aie jamais eu de relation avec une femme voulant coucher avec lui, la dépassait vraiment. Mais c'était la culture japonaise, une autre que celle plus décomplexée d'où Jessica venait, et il ne lui appartenait pas vraiment de juger, tout juste trouvait-elle dommage qu'un bel homme comme lui n'aie pas encore goûté aux plaisirs que pouvaient prodiguer le corps d'une femme.
Mais Jessica allait se faire un plaisir de lui faire découvrir tout ça.
Aussi, quand il lui avoua qu'il était encore vierge, elle ne le repoussa pas, ni même ne se moqua de lui, elle lui adressa juste un sourire sincère avant d'aller déposer un furtif, mais tendre, baiser sur les lèvres.

Je sais...je m'en doutais à la façon dont vous avez réagi hier Senseï, et ce n'est pas ça qui me fera partir, au contraire.

Que leurs rôles s'échangent par ce biais était intéressant, et puis, Jessica était comme convaincue qu'il ne manquait à cet homme que l'expérience pour devenir cet étalon qu'il fantasmait lui même d'être. Une sorte d'intuition, il n'y avait rien de tangible à cette certitude, sauf le fait qu'elle était elle même suffisamment canon pour redonner sa vigueur à n'importe qui en un temps record.
Sa main elle continuait à faire son oeuvre, et avec les deux, elle abaissa le pantalon de son Senseï qui lui tomba aux chevilles. Elle vit alors sa verge, qui sortait en partie de cette culotte qui lui appartenait, mais que lui portait, et ça l'excitait. Il avait du se branler très intensément avec, car même si elle semblait avoir été lavée, il demeurait des traces ça et là de son utilisation récente en tant qu'objet de fantasmes. Mais elle fini elle aussi par l'abaisser un peu, car vraiment cela devait devenir douloureux, car ce sous-vêtement n'était en aucun cas pensé pour être porté par un homme. Voilà, tout juste Monsieur Tagashira avait il à ôter ces deux vêtements tombés à ses cuisses, et il serait nu comme un ver, et Jessica le dévorait littéralement du regard. Avec ses jambes, qu'elle avait enroulées autour des hanches de son prof, elle l'avait collé contre elle, et là, le sexe tendu et dur de son Senseï ne pouvait se trouver qu'à un seul endroit, contre sa belle petite culotte blanche qu'elle portait, et il pourrait même sentir son humidité.

Je me fiche que les premières fois soient courtes Senseï, vraiment. J'ai envie de sentir vos mains sur mon corps, je veux vous sentir me déshabiller, m'embrasser, vous allonger sur moi là, sur votre bureau, et que vous glissiez votre queue en moi. L'endurance, elle viendra à force de pratique, ce qui m'arrange vu que du coup, ça va vous forcer à revenir me voir.

Elle le complimenta d'un nouveau sourire, un peu moqueur, mais surtout complice. Cet homme avait clairement un gros manque de confiance le lui, dû à une petite amie aussi possessive que coincée du cul, mais ça elle ne le lui dirait pas directement, même si elle le pensait. Elle avait eu des raisons, au début, de croire Monsieur Tagashira expérimenté du fait qu'il était en couple, et depuis assez longtemps, si elle en croyait ce qu'elle avait pu glâner sur leurs profils respectifs. Malgré les apparences, Jess ne considérait pas que dans un couple le sexe faisait tout, mais néanmoins l'union physique en demeurait quand même une composante essentielle. L'humain avait des besoins à assouvir, après tout.

Prenez tout le temps qu'il vous faut Senseï, appropriez vous mon corps à votre rythme, mais je veux que ça soit vos mains qui me déshabillent, c'est une sensation tellement grisante quand c'est fait par quelqu'un d'autre vous ne trouvez pas ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 20 dimanche 22 juin 2014, 10:29:03

Eiki Tagashira n’en menait effectivement pas large, et entendre la femme lui dire que ce n’était rien le rassura... Plus qu’il n’aurait osé le dire. Pour lui, qu’une femme soit toujours vierge présentait un certain intérêt, mais un homme ? Si c’était à l’homme de rythmer les ébats, qu’il soit toujours vierge signifiait forcément, pour lui, qu’il devait être incompétent. C’était une logique tordue, mais il n’y avait pas grand-chose de rationnel quand on laissait parler le pensionnaire du dessous. Eiki ne pouvait plus la repousser, ni ne pouvait le nier : il la désirait. Il voulait lui faire l’amour, se perdre en elle, et elle ne ferait rien pour aller contre ça. Ses mains continuaient à jouer sur son corps, et sentir ses doigts près de sa verge, la sentir le déshabiller, le faisait frémir. Son sexe lui refit mal, une souffrance terrible, alors qu’il se dressait encore plus, atteignant une taille considérable. Elle tira sur sa culotte, puis se redressa, s’enroulant contre lui, comme une espèce de koala possessif et étouffant, ses jambes acérées comme des serpents mielleux, ne lui laissant aucun espoir de sortie.

Le bout de sa verge heurta la culotte de la femme, cette culotte douce, et Eiki soupirait. Sa respiration précipitée rebondissait contre le corps délicieux de cette femme. Que lui arrivait-il ? Ne fallait-il donc que cinq petites minutes, des mots enjôleurs, et des caresses mal placées, pour faire tout voler en éclats ? Ne fallait-il donc vraiment que ça pour que le professeur civilisé et discipliné laisse place à un amant infidèle qui ne pensait qu’à satisfaire son propre plaisir ? Dans cette perdition, Eiki se raccrochait à une bouée : l’envie impérieuse de sa virilité, une envie qui, peu à peu, s’imposait sur tout le reste. Il avait déjà pu noter ô combien cette partie-là de son anatomie pouvait se révéler plus importante que les autres quand elle le voulait, court-circuitant votre libre-arbitre, et annihilant toute volonté de pensée pour en arriver à ses besoins.

Et elle lui parlait, de cette petite voix mielleuse et sensuelle, et elle lui souriait, et elle se frottait contre lui. Elle était lourde, contraignant Eiki à devoir poser ses mains sur le bas de son corps pour la soutenir. Il ne voulait pas qu’elle tombe, qu’elle se fasse mal en heurtant le bureau. Pensez donc... Un traumatisme crânien en couchant avec son prof’ ! Cette fois, sa carrière serait foutue ! Jessica voulait qu’Eiki lui fasse l’amour sur le bureau, peu importe qu’elle y prenne son pied ou pas. En tout cas, c’est comme ça qu’il l’interprétait.

« Jessica... » soupira l’homme.

Ses lèvres étaient proches des siennes, et elle continua à parler, encore, lui disant qu’il pouvait prendre son temps, s’accaparer son corps... À cette invitation, ses mains se crispèrent sur le corps de Jessica. Elles étaient donc vers le bas de son dos, mais, instinctivement, il les déplaça. Il glissa le long de sa chemise violette, et heurta sa minijupe. Ses doigts tressautèrent sur place, il hoqueta, ferma les yeux... Et les avança encore. Ses mains filèrent sur le haut des jambes de Jessica, et se replièrent, filant sous sa minijupe, avant d’atteindre ses fesses. Vu sa position contre lui, les belles fesses de Jessica étaient bien ressorties. Avant ce moment, avant hier soir et ses fantasmes, il n’y avait jamais vraiment fait attention, mais, maintenant qu’il y était, maintenant que ses pervers doigts exploraient cette masse de peau, il se devait bien d’admettre qu’elle avait un cul magnifique. Magnifique !

Dans ses fantasmes, il s’était imaginé la prendre en levrette dans les deux trous, lécher son derrière, le pincer et le malaxer, avec ce talent inné dont semblaient faire preuve les hommes dans les mangas qu’il lisait ou voyait. Assez curieusement, si Eiki était un adepte de hentaï, il n’avait, en revanche, jamais vu de films pornographiques. Difficile d’en trouver une raison, si ce n’est en se disant que, selon la conception japonaise, un hentaï était moins grave qu’un film pornographique, car il ne présentait que des dessins animés. Tout ça pour dire que ce genre de films avaient su remplir son imagination, et que, en tant que parfait novice, il s’imaginait être un homme sans aucune restriction. Malheureusement, il n’arriverait jamais à convaincre Mashi de ce genre de choses. Jamais sa chérie n’accepterait, il la connaissait trop bien pour ça.

*Mais elle ?*

Avec Jessica, les choses pourraient être différentes. On disait les Australiennes chaudes comme la braise, et, si Eiki s’était toujours méfié des clichés et des réputations, il se devait bien d’admettre que Jessica était une femme expérimentée, suffisamment pour l’allécher et le guider, et pour savoir, contrairement à lui, garder son calme.

Ses mains pelotèrent ses fesses pendant un certain temps, et on pouvait l’entendre soupirer, alors qu’il comprimait cette masse de chair entre chacune de ses mains, glissant sous sa minijupe. Cette minijupe était tellement courte que son sexe était déjà dessous, heurtant son intimité. Il lui ferait l’amour, c’était décidé. Il en était sûr, maintenant : il en avait envie ! Mais revenir la voir... Eiki aurait aimé se dire qu’il ne le ferait pas, mais, en ce moment, tout son être lui hurlait d’y revenir. Le sexe, en un sens, le rendait presque schizophrène. Il y avait le Tagashira-senseï d’un côté, cet homme calme et altruiste, et, de l’autre, « Eiki-l’Animal ». Or, l’animal qui était en lui avait sa propre volonté, et, quand elle s’exprimait, Eiki ne pouvait rien faire contre elle. Il était perdu d’avance, sa volonté s’écrasant comme une paire de deux face à un flush royal.

Eiki repoussa alors Jessica, et posa les fesses de cette femme sur le rebord de son bureau, puis se défit alors de son emprise. Il ne dit rien, et fit un pas en arrière, puis, toujours sans rien dire, mais en ayant louché sur la poitrine de la femme, il entreprit de terminer de se déshabiller. Son dos frissonnait, et il se retrouva tout nu, devant elle. Eiki respirait lentement, et se rapprocha d’elle. Il aurait voulu la déshabiller, oui, mais il en était incapable.

« Allonge-toi, Jessica... » demanda-t-il, tout en l’aidant.

Il posa en effet sa main sur son épaule, et la poussa, l’envoyant s’étaler en diagonale sur son bureau, sa tête arrivant près de son pot à stylo. Il posa ses mains sous sa minijupe, et les remonta, sentant les lanières de sa culotte. Il tira sur cette dernière, lentement, la faisant glisser le long des magnifiques jambes fuselées de sa partenaire, puis releva légèrement sa minijupe, la pliant. Il voyait maintenant son intimité, et observa cette fente épilée. Mashi, elle, ne s’épilait pas, évidemment. Il posa sa main sur son sexe, soupira, puis s’approcha d’elle, s’allongeant sur son bureau. Eiki vivait comme dans un film. Cette scène était surréaliste. Il s’était imaginé perdre sa virginité de bien des façons romantiques, tournant généralement autour de sa nuit de noces, mais sûrement pas avec une étudiante, sur son bureau.

Son regard observait celui de Jessica, et il l’embrassa à nouveau tout en sentant le bout de sa verge heurter sa peau. Il remua un peu, jusqu’à sentir une surface plus molle, moins résistante... Et s’y enfonça.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 21 samedi 26 juillet 2014, 18:29:51

Se sentir portée par son prof était une délicieuse sensation, il était désormais certain qu’il allait lui faire l’amour. Ainsi agrippée à lui, Jessica avait pu sentir ses mains descendre le long de son dos, se glisser sous sa jupe indécente, et empoigner ses fesses, son cul que son prof ne manqua pas de malaxer, de s’approprier comme sa chose. Oh oui, Jess’ soupira d’aise à sentir ces mains lui malaxer le cul, et à l’idée que prochainement elle serait la chose de son prof. Elle n’avait pas voulu encore ammener les choses de cette façon, persuadée qu’il verrait en elle une adolescente perturbée, mais elle pensait qu’en laissant les choses se faire il deviendrait moins hostile à l’idée de l’avoir pas seulement comme sex friend, mais comme sex slave. Le fait qu’Eiki soit le prof de Jessica avait quelque chose à voir avec ce fantasme, ce fantasme où elle s’imaginait Eiki l’utiliser de tellement de manières, et elle bien soumise qui se ferait une joie de réaliser chacun de ses fantasmes, et elle était certaine qu’il devait en avoir vraiment une multitude.

Eiki fini par la poser sur le bureau, après l’avoir bien caressée. Jessica commençait à mouiller, le fait d’avoir senti la verge tendue de son prof contre sa culotte, et la perspective de la sentir prochainement en elle, avait suffi à la rendre toute chose. Il se retira de l’emprise de ses jambes, mais uniquement dans le but d’achever de se déshabiller, ce qui laissa à la jeune femme l’occasion de le mater. Encore une fois, elle se demandait vraiment comment un mec comme lui pouvait être vierge, et surtout être persuadé qu’aucune femme ne voulait de lui. Il était beau, sans doute pas un modèle de magazine, mais Jess’ le trouvait vraiment sexy, auquel cas jamais elle n’aurait volontairement ouvert ses cuisses pour donner encore l’occasion à son prof de mater. Une fois qu’il eu terminé d’ôter ce qu’il lui restait de vêtements, Eiki se rapprocha d’elle, et lui intima alors de s’allonger tout en l’aidant, posant sa main sur une de ses épaules pour l’inviter à effectivement le faire. Jessica se laissa faire sans dire un mot, elle anticipait déjà dans sa tête ce qui allait suivre, et qui se concrétisait en actes. Eiki ne tarda pas ensuite à glisser ses mains sous la jupe de son élève, atteignant sa culotte blanche, ses doigts se crispèrent sur ses coutours pour la saisir, et il la lui enleva. Jessica poussa un grand soupir en sentant son sous-vêtement lui être enlevé, et écarta à nouveau ses jambes quand Eiki revint pour relever sa jupe, et lui offrir ainsi une parfaite vue sur son intimité bien épilée comme le reste de son corps.

Eiki allait toutefois s’en arrêter là, trop pressé de découvrir les joies du sexe pour prendre le temps de la déshabiller intégralement. Elle ne se plaignit pas toutefois, car le sentir s’allonger sur elle était un délice. Oui ça y est, son prof allait lui faire l’amour, elle le sentit tenter de guider un peu maladroitement son sexe, tandis qu’il l’embrassa de nouveau, puis il s’enfonça d’un coup en elle quand il trouva l’entrée de son vagin. Sa fleur était plus que prête à le recevoir, le sexe de son prof allait se faufiler dans un endroit agréable, chaud, humide et doux qui le serrerait agréablement. Etant embrassée Jessica ne poussa qu’un long gémissement étouffé, mais glissa ses mains sur la peau de son prof, et alla les déposer sur son dos, avant que l’une ne se déplace jusqu’aux fesses musclées de l’homme pour y donner une petite claque, l’incitant à remuer. Elle savait qu’il ne lui faudrait pas longtemps pour jouir, excité comme il l’était, et se perdant dans l’antre intime d’une femme pour la première fois. Mais elle le savait, le pardonnerait, s’y était de toutes façons attendue, elle voulait juste avoir la grande satisfaction de le sentir jouir en elle, remuer son sexe en elle.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 22 dimanche 27 juillet 2014, 13:43:51

Dans les mangas qu’il lisait ou voyait, les individus de son acabit, les professeurs qui défloraient les petites minettes rebelles en les violant lors d’heures de retenues, ne tremblaient pas. Leur démarche était assurée, certaine, et inébranlable. Ils les prenaient sans problème, les faisaient couiner, les faisaient hurler, les frappaient, et se délectaient de leurs hurlements de petites vierges effarouchées, de leurs « Non » entrecoupées de gémissements et de couinements aigus. Tout était plus simple à travers une image, mais, dans la réalité, Eiki ressentait quantité de choses qui n’étaient pas indiqués sur des images : les fourmillements dans son corps, cette tension rigide qui s’insinuait dans tous ses muscles, sa respiration haletante, cette chaleur corporelle qui le faisait suer... Il allait perdre sa virginité là, il allait briser sa vie romantique, briser ses rêves avec Mashi, le tout pour une infernale succube aux cheveux verts, et avec une grosse poitrine. Était-ce là toute sa volonté ? Toute sa force en tant que professeur ? Exploser comme un ballon en plein vol dès qu’une minette lui faisait des avances ? Était-ce vraiment tout ce qu’il pouvait faire ? Eiki savait que c’était mal, il le savait très bien, mais il savait aussi que la laisser là, ce serait encore plus mal.

Le sexe était comme un courant, un courant qui se rapprochait d’une cascade. Lui, il était le malheureux sur la barque qui n’avait pas choisi de s’arrêter, le fou qui avait pensé, par orgueil, pouvoir défier le torrent. Maintenant, il était dans les rapides, sa barque était brisée, et il se laissait porter par le flux, jusqu’à sa chute. Eiki avait envie de se damner pour ça, car, loin de se sentir coupable, s’allonger sur cette femme ne faisait que l’exciter davantage .C’était doux, c’était tendre, c’était chaud. Il aurait volontiers pu dormir contre les généreux seins de cette femme. Elle était belle, oh ça oui, belle à en damner les saints, et lui, pauvre hère, ne pouvait rien faire contre ça. Elle le dominait, et il lui fallait juste l’admettre. Que pouvait-il faire d’autre, de toute manière ? Il était conquis, charmé, et, si Jessica se voyait devenir son esclave sexuel, Eiki, lui, était à mille années-lumière de ça.

Trop de pensées remuaient dans sa tête. Trop de pensées contradictoires. Mashi et Jessica formaient les deux ases de pensées violentes, qui, tantôt le condamnaient pour son acte répréhensible, tantôt l’encourageaient. On lui disait que Jessica n’était qu’une élève influençable, qu’il ne devait pas faire ça ; on lui disait qu’elle était suffisamment mâture, et qu’elle avait probablement déjà eu l’occasion de s’étendre dans bien des lits. Elle venait d’Australie, après tout !

Il l’avait pénétré pour mettre fin à cette souffrance en lui, et l’avait embrassé pour que plus rien ne vienne le perturber. Le sexe devenait un refuge, une échappatoire, et le délicieux corps de cette femme l’accueillait avec plaisir. Comment pourrait-il refuser ? Comment pourrait-il la repousser ? Il s’étala en elle, plaquant ses lèvres. Une main se posa sur ses cheveux, l’autre s’appuya contre le bureau, et il donna des coups de reins, aussi bien par nécessité que par plaisir. Ah ! Il ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. Où était le plaisir là-dedans ? Sa verge lui faisait un mal de chien, une souffrance qui le forçait à remuer son corps, afin de l’extirper, afin de se purger. Sa queue tendue était douloureuse, et, s’il ne la bougeait pas, s’il la laissait juste en elle, son membre lui faisait mal. Alors, il la remuait. Bon sang ! Eiki ne se doutait pas que ce serait si douloureux. Naïvement, il pensait que pénétrer une femme le ferait plonger dans un tourbillon de douceur. Au lieu de ça, tout son corps était en éruption, sur la corde raide.

Le pire, c’était de la pénétrer. Ça, c’était particulièrement épuisant. Son trou était serré, et sa verge collait contre ses parois intimes, et ce malgré cette mouille qu’il ressentait en elle. Oui... Oui, elle mouillait, elle mouillait ! Eiki grognait et soupirait, comprenant tout d’un coup pourquoi un violeur ne s’arrêtait pas une fois qu’il avait commencé à pénétrer une femme. Il aimerait se dire que c’était juste parce que c’était bon, mais... En réalité, c’était plutôt une sorte de violence primale, presque instinctive, qui se répandait en lui, et qui le forçait à continuer, à être sauvage. S’il avait un peu plus de confiance en lui, il l’insulterait, cette salope, cette catin qui le forçait à tromper Mashi ! Même Mashi, en ce moment, n’était plus qu’un souvenir, une image qui se diluait au fur et à mesure qu’il s’enfonçait en elle, de haut en bas, répétant le même geste. Il remuait sur elle, le bureau grinçait, et il avait peur de tomber sur le sol.

Elle le gifla, et il soupira, donnant encore des coups de reins.

« Hun !! Je... Jessica !! »

Eiki parlait peu, haletant surtout. Il avait cessé de l’embrasser, n’arrivant plus à le faire. Il ferma les yeux, avant de les rouvrir, voulant voir le visage de Jessica couvert de plaisir, gémissant son nom, se serrant contre lui... Il voulait tenir des heures, la pénétrer sans relâche, avec une ardeur terrifiante, la baisant si fort qu’elle serait incapable de marcher par la suite, il s’imaginait que son sexe était comme une épée qui la déchirerait de l’intérieur, s’enfouissant dans ses entrailles, la désossant lentement... Tout ça se mélangeait dans sa tête, ses fantasmes prenant le pas sur la réalité.

Il fallut en fait à Eiki moins d’une minute pour jouir. L’orgasme éclata en lui sans qu’il ne puisse se retenir, presque comme un intense frisson électrique qui parcourut tout son corps. Ensuite, le professeur se mit à soupirer.

*Ça y est, se dit-il alors. Je ne suis plus vierge...*

Eiki aurait aimé se sentir coupable, par respect pour Mashi... Mais il se sentait surtout coupable pour Jessica.

Sa prestation n’avait pas dû être terrible.

« Dé... Désolé... » réussit-il faiblement à dire, entre plusieurs soupirs, son sexe toujours enfoncé dans son corps.
« Modifié: samedi 07 mars 2015, 12:04:17 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 23 samedi 07 mars 2015, 11:51:21

Sentir un homme allongé sur elle, et remuer frénétiquement afin de lui faire l'amour, était une sensation que Jessica adorait particulièrement. Malgré ce que lui même pouvait penser, Eiki était craquant, Jess' ne l'aurait jamais approché dans l'optique de lui faire l'amour si ça n'avait pas été le cas. Et puis, il avait un été un des rares professeurs à vraiment la considérer comme une élève et non pas comme une étrangère avant tout, disons que c'était une manière de le remercier, d'un certain point de vue.
Eiki se collait à elle, et Jessica pouvait ainsi pleinement sentir le corps de cet homme contre elle, remuer contre elle à un rythme frénétique, tandis qu'il l'embrassait un peu maladroitement. Il se contentait de se perdre en elle, de ne plus réfléchir et de suivre ses instincts les plus primaires, qui guidaient son corps. Il jouirait vite, c'était évident, à la façon dont son visage se tordait à la fois de douleur et de plaisir, Jess' voyait bien que ce qu'il éprouvait serait trop intense pour qu'il puisse espérer se retenir. Jessica elle carressait son corps, son dos plus particulièrement, poussait des petits gémissements pour l'encourager, le stress pouvait encore même à ce stade tout foirer, aussi lui envoyait-elle de multiples messages comme quoi elle aimait ça.

Hmmm...Oh Senseï oui...

La jeune femme n'eut malheureusement pas l'occasion, elle même, d'atteindre un assez haut niveau d'extase pour en être au stade de hurler de plaisir. Rapidement, comme elle s'y attendait, Eiki se crispa en se plongeant au plus profond d'elle, et éjacula, pour la première fois, dans le corps d'une femme. Jess' le laissa reprendre son souffle, en lui caressant les cheveux, en remuant doucement son corps sous le sien, elle était satisfaite d'elle même, ôter la virginité d'un puceau était en soit quelque chose de gratifiant de son point de vue. Mais maintenant, il allait falloir négocier avec les doutes qui reviendraient à la charge de son prof, qui était bien conscient que sa prestation avait été insuffisante pour provoquer assez de plaisir chez Jessica.
Avant même qu'il ne puisse continuer, elle posa un de ses index sur les lèvres d'Eiki, pour l'inciter à se taire.

Chuuuuuut...Pas besoin d'être désolé, pour une première fois c'était même plutôt pas mal. Aucun mec n'est un étalon lors de sa première fois, c'est normal.

Jess était sincère, et libéra les lèvres de son Senseï pour se remettre à caresser ses cheveux, puis alla déposer un bref baiser sur ses lèvres en arborant un sourire qui se voulait rassurant. Mais la jeune femme n'avait pas l'intention d'en rester là, ils avaient encore du temps devant eux, et elle ne voulait pas laisser Eiki rentrer sur ça.

D'ailleurs, maintenant qu'on est passés par cette étape cruciale...vous êtes sûr de toujours pas vouloir me déshabiller ? Je me sens un peu serrée dans ces vêtements...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 24 samedi 07 mars 2015, 12:32:31

Qu’avait-il fait ? Eiki ne saurait dire s’il devait être horrifié... Ou excité. Horrifié, il l’était, mais c’était, non seulement à cause de ce qu’il avait fait, et aussi parce que, loin de se sentir profondément dégoûté par son geste, son corps en redemandait... Et ça, il le sentait. Eiki était amoureux de Mashi, profondément amoureux d’elle. Sa virginité aurait dû lui être offerte, le jour de leur mariage, afin de les unir, corps et âmes, dans un bel ensemble. Qu’avait-il fait ?! Il s’était damné avec une succube, et, alors qu’il commençait à se dire qu’il vaudrait mieux filer, oublier tout ça, et trouver un moyen de se faire pardonner auprès de Mashi, voire même trouver un moyen pour demander à ce que Jessica change de classe, cette dernière posa un doigt sur ses lèvres. Il la regarda sans rien dire, les joues légèrement rouges, et elle se mit à parler. Une voix magnifique, enchanteresse, une voix qui provoquait en lui quantité de frissons. C’était le monde moderne, le monde du 21ème siècle, celui où les adolescents, loin d’être les jeunes êtres timides et maladroits qu’ils avaient été il y a quelques décennies, connaissaient désormais tout du sexe, et pouvaient maintenant inverser les rôles. Le pauvre Eiki ne pouvait rien faire contre elle. Ses mains étaient posées à côté d’elle, et les gros seins de Jessica caressaient son torse. Ils étaient de même ampleur que ceux de Yuna Shiina, une célèbre actrice pornographique japonaise, connue pour la taille de sa poitrine.

Face à elle, Eiki était désemparé. Sa formation ne lui était d’aucune aide, et sa vie personnelle le mettait en désarroi. Il rêvait depuis des années de coucher avec Mashi... Mais avec Mashi, pas avec cette femme ! Jessica avait su canaliser toute la frustration sexuelle de son professeur sur elle... Et Eiki se demandait aussi si cet argument n’était pas une excuse, comme une manière de se convaincre qu’il n’avait pas vraiment trompé sa fiancée... Du moins, mentalement parlant. Cependant, il était suffisamment lucide avec lui-même. C’était bien sur la culotte de Jessica qu’il s’était masturbé hier, c’était bien en pensant à cette insolente et pulpeuse jeune femme. Depuis combien de temps avait-il secrètement envie de la baiser ? Elle, ou même d’autres élèves ? Mishima était un baisodrome ambulant, rempli de lycéennes terriblement belles, comme cette magnifique créature australienne. Se mentait-il à lui-même en disant qu’il n’avait pas envie d’elle ? Bien sûr... Il s’était masturbé en pensant à son visage, à la courbe de ses seins, à ses mots et à ses soupirs... Elle lui avait tiré une flèche en plein cœur, et Tagashira-senseï était redevenu un simple adolescent en manque, celui qui se branlait devant des pornos et en songeant aux filles de la classe dans les toilettes pour femmes, l’esprit enfoncé dans un fantasme l’amenant à croire qu’une fille en train de pisser était quelque chose de monstrueusement érotique. Il était juste suffisamment mâture pour savoir que ce n’était pas le sperme qu’il n’était pas un étalon d’exception, l’homme qui jouirait comme une locomotive, et qui laisserait sur la culotte des toilettes une crème qui rendrait la prochaine femme à s’asseoir enceinte instantanément... Et de jumeaux. Non, il n’était qu’un puceau, et sa prestation avait été celle d’un cycliste en phase terminale s’écroulant dès le premier virage, partant droit dans le décor pour se ramasser la gueule.

Pour autant, et, malgré tous les reproches qu’il se faisait, n’entendre aucun reproche dans la bouche de Jessica provoqua en lui des sentiments contradictoires. D’un côté, il était soulagé de voir qu’elle ne l’avait pas repoussé en se disant que ce type était décidément bien un pauvre demeuré sans saveur, mais, d’un autre côté... Et bien, il était mécontent de ne pas être l’étalon que tout homme, inconsciemment, s’imaginait être.

*Je ne peux pas le nier... J’ai envie de baiser cette salope, j’ai envie de la faire hurler comme une truie, d’entendre ses cordes vocales se casser comme des cordes de violons sur lesquelles on aurait trop tiré... Ouais, je veux la faire hurler...*

Était-ce là l’expression de ce mâle préhistorique qui sommeillait en chacun de nous ? Ce mâle-Alpha dominateur et territorial qui voyait la femme comme son butin, comme son cadeau et sa récompense après une dure journée de labeur ? Ou juste l’expression du professeur se refusant à ce qu’une élève ait sur lui un ascendant psychologique ? Eiki n’aurait su le dire. Ses pensées lui faisaient l’effet d’être un kaléidoscope fragmenté, comme si une bombe venait d’exploser à l’intérieur, vaporisant le tout. Plus aucun fil cohérent, plus aucun fil rationnel, il était partagé entre différentes facettes, comme si un concert transgénérationnel venait de lancer son show dans son crâne.... Alors, à défaut, Eiki se reposait sur ce qui était sûr, sur ce qui était admis et simple : l’attirance chimique, fusionnelle, entre un homme et une femme... Et la voix assurée de la femme. Son tendre baiser sur ses lèvres, ce corps chaud et doux se pressant contre le sien. Eiki n’avait jamais poussé le vice jusqu’à s’acheter une poupée gonflable, mais il se disait qu’être couché sur une femme était une sensation agréable...

Puis elle lui demanda de la déshabiller :

« D'ailleurs, maintenant qu'on est passés par cette étape cruciale... Vous êtes sûr de toujours pas vouloir me déshabiller ? Je me sens un peu serrée dans ces vêtements... »

Aucune raison, mais un léger bruit émanant de sa gorge ; il avait dégluti. Eiki n’arrivait plus à parler, de toute façon. Un mauvais démon avait volé ses cordes vocales, et il remua les lèvres, baissant instinctivement la tête vers les seins de la femme, les regardant sans vergogne, avec la discrétion d’un éléphant faisant un 500 mètres au milieu de l’autoroute. Il observa ses seins, cette chemise rouge vive, la taille trop courte de Jessica... L’uniforme scolaire était fourni par le lycée, mais les filles de Mishima, pour une raison assez obscure, avaient souvent une taille de poitrine plus importante que celles d’autres établissements. Ce faisant, l’établissement devait régulièrement demander des uniformes plus grands. En attendant qu’ils arrivent, les élèves avaient des tenues un peu courtes... Ce qui avait pour effet de mouler davantage leurs seins... Et ça, là, Eiki s’en rendait compte.

Il tendit sa main vers cette chemise, et eut un mal fou à retirer les boutons du haut. Là encore, c’était un mauvais porno. Un bon acteur aurait pris un sourire décontracté, aurait regardé cette nana bien baisable, lui aurait sorti une réplique bien sentie, du style : « Moi aussi, je vais bientôt me sentir serré », et boum, lui aurait défoncé le bassin comme si un marteau-piqueur avait poussé entre ses cuisses. Lui peinait à retirer le bouton du haut, et avança son autre main, afin de tenir la veste. Les aléas du direct... Elle avait quatre boutons à hauteur du ventre, et il réussit lentement à les retirer, faisant passer la veste par-dessus le bouton.

« Dé... Désolé, Jess’, mes mains tremblent... »

L’homme, tant bien que mal, finit par les retirer, et ouvrit les portes du Paradis. C’était comme dans cette chanson de Bob Dylan : il avait frappé aux portes du Paradis, et les voyait maintenant... Un corps magnifique, des formes qui auraient fait rêver n’importe qui... Et des seins merveilleux, qui apparaissaient aisément.

« On... On ne devrait pas faire ç-ça, Je... Jess’...

Comment avait-il réussi à sortir cette phrase ? Il n’en savait rien... Et, pourtant, tout en disant ça, une pensée dominante était en train d’exploser dans sa tête. Dans la guerre mondiale qui avait éclaté dans son esprit, c’était comme si l’un des belligérants avait réussi à attraper un mégaphone, et à rugir dedans :

*BAISE-LÀ, COUILLE MOLLE !*

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 25 vendredi 27 mars 2015, 22:46:42

Jessica allait progressivement se rendre compte que la partie n'était pas encore gagnée, entre la culpabilité de tromper sa petite amie et celle de coucher avec une élève, son prof avait encore beaucoup de verrous au niveau de son esprit, beaucoup trop pour espérer encore se libérer et apprécier pleinement ce qu'ils faisaient. Jess' commençait même à douter, alors qu'il était en train de, fébrilement, tenter de déboutonner sa chemise bien trop serrée. Il avait l'air presque forcé de le faire, il était stressé, ce n'était pas si étonnant que ça pour une première fois, mais dans le cas d'Eiki ça atteignait quand même des proportions que Jessica avait rarement vu, voire même pour ainsi dire jamais. La possibilité que sa culpabilité le rattrape, et que même ses charmes ne soient pas suffisants, se manifestait dans l'esprit de la jeune femme. C'était après tout probable, cet homme avait supporté des années de couple sans avoir la moindre expérience sexuelle avec sa partenaire, il fallait dans un sens être sacrément amoureux pour se frustrer autant pour quelqu'un, et peut-être qu'il regrettait et qu'il avait peur.
D'ailleurs, les craintes de la lycéenne ne tardèrent pas à se manifester quand Eiki lui dit, une nouvelle fois, qu'ils ne devraient pas le faire. Jessica se mit à soupirer, elle était déçue dans un sens, car l'envie de son côté était sincère, mais pour que ça marche il fallait que ça soit réciproque. Forcément, sur le coup, la jeune femme ressentit un coup porté à son ego. Elle n'était pas habituée à recevoir des refus, d'ailleurs aussi loin qu'elle s'en souvienne c'était la première fois qu'un homme se refusait à elle. Mais le pire, c'est qu'elle comprenait. Eiki était dans une situation délicate, le simple fait qu'il soit son prof le mettait dans une situation délicate si ce qu'ils venaient de faire venait à se savoir, et en plus il était déjà avec quelqu'un dont il semblait être amoureux.
Alors Jess' poussa un soupir, eu une moue un peu déçue.

Okay Senseï...je vais pas vous forcer à faire quelque chose dont vous n'avez pas envie.

Délicatement, elle se dégagea de l'homme, et commença à se rhabiller. C'était...pas vraiment ce qu'elle aurait espérée, et un désagréable goût d'échec la parcourait. C'était risqué depuis le début, mais ce risque avait après tout été une partie de l'attrait de la situation, sauf que ça ne s'était vraiment pas passé comme prévu. Du point de vue de Jess', il semblait évident que Eiki était en train de regretter ce qu'il avait fait, et qu'à ses yeux elle était la cause d'une infidélité. Ce n'était en plus pas vraiment faux, elle aurait juste voulu que ça soit mutuellement accepté, et que ça ne sorte jamais en public, que ça soit leur petit secret. Jess' reboutonna donc sa chemise, puis récupéra sa culotte qu'elle remis en place.

Je suis...désolée, vraiment. Je pensais qu'on pourrait arriver à quelque chose et que ça reste notre secret, mais visiblement vous aimez vraiment votre petite-amie, et franchement je peut pas vous en vouloir Senseï. J'espère juste que...well vous me considérerez pas comme une bitch, en tout cas je parlerais de ce qui s'est passé à personne, vous avez ma parole.
Bon...je vais pas vous déranger plus longtemps...passez un bon week-end.


Et elle s'en alla, la boule au ventre.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 26 samedi 28 mars 2015, 11:05:45

Un autre homme se serait foutu des baffes à l’idée de laisser passer une aussi belle nana… Un aussi beau lot, une peau sombre, chocolatée, qui vous faisait penser aux Caraïbes, au coucher du soleil, à toutes ces danseuses hawaïennes vous accueillant avec un collier de perles… Et, bien sûr, sa beauté était loin de se résumer simplement à sa couleur de peau. Non, en fait, pour autant qu’Eiki le sache, cette femme était parfaite. Tout, dans son corps, de ses cheveux à ses jambes fuselées, suscitait en lui une armada de fantasmes et de désirs pervers en tout genre. Il les voyait défiler dans sa tête, vrillant son esprit… Il lui léchait les pieds dans les plus doux d’entre eux, il se masturbait sur ses seins ou lui violait sa belle petite bouche dans d’autres… Mais ce n’était que des idées, que des fantasmes. Était-ce par amour qu’Eiki repoussait cette femme ? Était-ce par l’amour sincère et honnête qu’il ressentait pour Mashi ? Était-il comme Harry Angel dans Angel Heart ? Jessica était-elle la succube censée le faire définitivement basculer dans les vices infernaux ? Si c’était le cas, alors, en la voyant tourner les talons, il aurait dû ressentir une profonde satisfaction personnelle… Comme un sentiment d’accomplissement, avec cette certitude infinie d’être un paladin résistant à la Tentation… Pourtant, en voyant Jessica tourner les talons, Eiki n’avait qu’une envie : l’attraper par l’épaule, l’embrasser, et la prendre fougueusement contre le mur, réveiller l’être bestial et sauvage qui était en lui, réveiller la bête, réveiller l’être préhistorique qui sommeillait dans les tréfonds de son âme…

Mais ça, c’est ce qu’un autre homme aurait fait. Eiki se contenta de serrer les poings en voyant Jessica s’écarter. Il voyait l’air de déception sur le visage de son élève, mais il ne fit rien pour la retenir. À cet instant, son esprit était comme un shrapnel qui aurait explosé, les pensées disloquées dans tous les sens. Était-il juste fou de songer à faire ça avec SON élève ? Même sans parler de Mashi, le simple fait d’éprouver du désir pour une élève était profondément choquant… La majorité étant à l’âge de 20 ans, il n’y avait tout simplement aucune chance pour que Jessica soit majeure, et ce même si, physiquement, elle présentait tous les attributs d’une fleur ayant libéré toutes ses pétales.

*Est-ce là tout ce que tu souhaites, Eiki ? Que ta vie se résume à celle d’un pervers pédophile ?
L’amour de Mashi représente-t-il si peu d’importance à tes yeux pour que tu t’empresses de t’envoyer en l’air avec la première salope qui te tombe sous le nez ? Tu n’as qu’à aller aux putes, ça sera encore plus honnête !
Tu es idiot de la laisser partir… Regarde cette silhouette, ces formes ! Et tu sais ce qu’elle va faire, pas vrai ? Une fille comme ça, elle a qu’à taper dans un lampadaire pour que dix queutards lui tombent sous le nez ! Elle était pour TOI, Eiki !*

Un schrapnel de pensées… Mais, parmi ces pensées, deux idées subsistaient : il avait une trique de tous les diables, et la seule idée d’imaginer un autre homme pénétrer Jessica, en ce moment, lui était insupportable. Oui, il aurait dû la rattraper… Au lieu de ça, il s’enferma dans un mutisme coupable et honteux, la tête baissée, les dents serrés. Elle partit, le laissant seul avec son érection, et, presque machinalement, sa main retourna en pilotage manuel. Ses doigts se posèrent sur son sexe, et glissèrent dessus. Sa tête bascula lentement en arrière, et il soupira silencieusement, imaginant, non pas le corps de Mashi, qui était alors bien éloigné, mais celui, infiniment plus jouissif, de Jessica. Il la voyait danser dans ses rêves, telle une nymphe sauvage et exotique, il la voyait entre ses cuisses, là, son corps sous son bureau, prenant son vit entre ses lèvres pour y appliquer sa science légendaire… Elle était là, hantant ses rêves, les fertilisant, et c’est en pensant à elle que la crème jaillit, éclatant sur le rebord du bureau.

*T’as joué et t’as perdu, mon salaud. Regarde-toi, maintenant…*

Il soupira à nouveau, et se redressa. Son pantalon était ouvert, et sa verge n’était plus qu’un pneu crevé, un organe flasque et mou.

*Qu’est-ce que j’ai fait ?!*

Eiki avait repoussé cette femme… Est-ce qu’elle allait se mettre à parler ? Il savait ô combien la vengeance d’une femme pouvait êtrte terrible, mais il rejeta rapidement cette idée. Non, il ne voyait pas cette Australienne venir en parler aux autorités, et ce tout simplement parce qu’elle craindrait qu’il fasse la même chose. Et elle ne voulait sûrement pas d’un scandale sexuel qui aurait pu amener l’administrartion à la renvoyer chez elle… Eiki la pensait sincère quand elle disait vouloir lui faire l’amour, et c’était ça le plus terrible, car il savait qu’il était en train de se chercher des fausses excuses… Il voulait l’imaginer monstrueuse et vicieuse pour se donner l’idée de quelqu’un qui avait réussi à ne pas succomber, mais la réalité était infiniment plus simple.

Il avait envie d’elle, et c’était pour ça que l’idée de la voir avec quelqu’un d’autre lui était, pour l’heure, insupportable…

…Et elle le serait encore dans quelques jours.



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Non, ça va, les élèves sont plutôt sympas

Ils ne t’ont pas encore volé tes mangas ?

Je me réserve cette arme de destruction massive si jamais je n’ai aucune autre option…

lol

Je n’ai jamais douté de tes capacités pour éduquer ces fortes têtes ;-)

Eiki ferma les yeux en soupirant, et bascula la tête en arrière. En débardeur blanc et en short dans son appartement, il n’avait pas grand-chose du séduisant professeur. Coldplay tournait sur YouTube, et, sur Facebook, il parlait avec Mashi… Une soirée normale, normale comme n’importe quelle autre soirée… Et, pourtant, rien n’était normal. Internet était une véritable mine d’or, et, tandis qu’il discutait avec elle, il surfait volontiers. Il avait commencé par quelque chose de classique : il avait googlé le nom de Jessica, mais n’avait rien obtenu, sinon son profil Facebook… Et son cœur avait battu la chamade à l’idée de voir son statut. Il savait qu’il n’aurait pas supporté de voir un « EN COUPLE » s’afficher sur l’écran. Il en aurait ressenti une bouffée de jalousie instantanée.

Maintenant, il était comme Walter Mitty, face à la page Facebook de Jessica, de cette femme qui l’avait fait jouir, et qui lui avait fait des avances sexuelles ne souffrant d’aucune équivoque. Juste un clic, rien qu’un seul clic à faire… Mais il savait pour quelle raison il ferait ce clic. Tout cela défilait dans sa tête à toute allure, et il avait le sentiment que, en appuyant sur le bouton, en cliquant dessus, il scellerait sa destinée. C’était encore plus terrible actuellement, car Mashi lui parlait, lui demandant sa journée. Là, face à la page, il était en pleine hésitation.

*Un simple clic, ce n’est pas la mort…
Il faut être ferme, Eiki ! Ne te laisse pas distancer ! Sois fort et droit !*

Fort et droit… Tout ce qu’il se disait, en vain, comme un leitmotiv abandonné, comme une vieille rengaine usée, comme cette comptine politicienne que les gens n’écoutaient plus, à force d’en être bassiné dans tous les sens. Et, pendant ce temps, Coldplay chantait, et lui écoutait. Il bascula à nouveau la tête en arrière, s’écartant un peu de son bureau. Be my miror, my sword, my shield, my missionnaries in a foreign field… Classiquement, il associait ces paroles à Mashi, mais, au fur et à mesure que la chanson s’élançait, comme une formidable comptine d’amour et de joie envers la vie, ce n’était plus avec Mashi qu’il dansait dans les étoiles et leurs pieds dans la mer… Il voyait Jessica, il imaginait son corps, son fessier, ses seins, sa bouche, sa voix… Elle défaisait sa veste, elle filait dans les champs, et lui la suivait. C’était un amour intense, où son épée jouait avec son bouclier pour forcer le passage de son château. Les violons dansaient et Chris Martin poussait de longs cris lointains, et il se voyait avec Jessica, l’embrassant longuement, tandis que tout chantait autour d’eux, comme un immense feu d’artifice qui éclaterait dans le ciel…

…Puis ses doigts se retrouvèrent à nouveau maculés de sperme, et il bascula la tête en avant, sortant de son absence, hagard, épuisé comme s’il venait de faire un marathon. Mashi venait de matraquer sa page, et, d’une seule main, l’autre n’étant pas vraiment en état de toucher quoi que ce soit, il releva la page :

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Enfin, c’est cool que ça se passe bien avec tes bambins

Ça ne pourra qu’être la même chose quand on aura les nôtres :-P

Non ?

Eiki ??!!!!

Tu t’es endormie ? Allô ?!!!

*Merde, merde…*

Il s’extirpa de son fauteuil, et alla ouvrir le robinet de la cuisine, aspergeant de l’eau sur sa main, en grommelant. Il s’était masturbé sans même trop y penser, toujours en pensant à Jessica… Il fallait vraiment qu’Eiki exorcise ça… S’ils avaient été sur Skype ce soir, au lieu de traîner sur Facebook…

*Merde, merde !*

Il n’avait rien fait de mal, et, pourtant, il se sentait coupable… Il fallait qu’il oublie Jessica, il fallait qu’il l’oublie !

Eiki retourna sur son poste, décidé à demander, dès demain, la possibilité d’avoir une nouvelle classe, ou de trouver un moyen de déplacer Jessica ailleurs. Il risquait d’avoir quelques questions, mais, pour lui, c’était amplement préférable au risque de gaspiller sa vie avec elle. Eiki était remonté comme une pendule, mais, ce qu’il ignorait, c’était que, pendant sa « transe », il avait enfoncé le clic gauche de sa souris… Et, parfois, il suffisait d’un seul clic.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 27 dimanche 05 juillet 2015, 18:50:40

Jess' était rentrée chez elle après ça, tout simplement, l'échec de sa tentative lui avait coupé l'envie de faire autre chose que de juste s'isoler chez elle, avec son pc portable sur les genoux, à surfer sur internet. Elle ne pouvait pas vraiment s'empêcher d'en vouloir un peu à Eiki de l'avoir jetée, elle en comprenait pourtant les raisons, mais son ego était quand même un peu touché. C'était la première fois qu'on repoussait ses avances, et malgré le caractère risqué de ce qu'elle avait entrepris, elle avait surtout cru qu'elle avait pu y arriver, mais au tout dernier moment tout s'était cassé la figure. Est-ce que Eiki se tairait vraiment de son côté ? Allait-il la saquer à présent ? Ces questions et d'autres tournaient dans sa tête alors qu'elle surfait un peu au hasard sur le web, tout en ayant facebook activé dans un recoin. Ce soir était le début du week-end toutefois, aucun de ses amis n'était connecté car ils étaient en train de profiter de la soirée, Jessica aurait pu s'inviter au dernier moment, mais elle ne se sentait pas dans le mood pour voir des gens.
Après ce qui s'était passé cet après-midi, Jessica fut donc bien surprise de voir une demande d'amis apparaître dans un coin inférieur de son écran, émanant justement de la source de ses problèmes actuels: Eiki. Elle cligna un moment des yeux, persuadée d'avoir mal lu, où qu'il ne s'agissait pas de lui, mais si, c'était bien le bon.

Mais il joue à quoi ?

Vu la façon gênante dont ils s'étaient séparés, Jess' s'était sincèrement attendue à ce qu'il cherche à l'éviter le plus possible, et voilà qu'une demande d'amis l'attendait. C'était aussi étrange que dépourvu de discrètion, et elle aurait du refuser, mais la curiosité l'emporta, et elle entama alors une discussion avec lui à présent qu'il se trouvait dans son large répertoire d'amis.

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Senseï ?
Bonsoir, Jessica...
              Tu vas bien ?
Ben...on peut dire ça, surtout assez surprise de recevoir une demande d'amis de votre part après ce qui s'est passé vendredi
              Vous êtes sûr que c'est raisonnable ? Votre petite amie va pas avoir des soupçons ?
Je... Mashi n'en saura rien, et... Non, ce n'est pas raisonnable, tu as raison, mais je pense que la question de la raison ne se pose plus depuis ce que nous avons fait
              Et  puis, je préfère t'en parler plutôt que de laisser ça creuser entre nous
Si vous avez peur que je dises quoi que ce soit, je suis pas stupide. Encore une fois je ne dirais rien car ça serait mauvais pour nous deux, et à dire vrai je vois pas trop ce qu'il y a à ajouter.
              Vous avez pris votre décision, j'en respecte les raisons, mais comprenez que pour le coup en reparler me laisse perplèxe.
              De quoi vous voulez parler, en fait ?
Je ne voulais pas que tu penses que je pourrais faire pression sur toi ou quoi que ce soit
              J'ai adoré ce que tu m'as fait, vraiment, mais... Je voulais savoir... Pourquoi moi ?
              Tu savais que j'étais déjà en couple, non ?
Si je vous dis la vérité, vous allez au mieux me considérer comme une salope, au pire me pourrir la vie.
 Tu me crois capable de te faire du mal, Jessica ?
Peut-être, peut-être pas, ce que je sais c'est ce qui s'est passé vendredi, et ça avait pas l'air au final de vous faire "tant" de bien que ça. J'ai pas envie d'avoir d'emmerdes, surtout pas avec un de mes profs.
              Si vous voulez tout savoir, okay. Coucher avec un prof est un de mes tout premiers fantasmes, que j'ai jusque là jamais réalisée. Je vous ai trouvé à mon goût parce que vous étiez l'un des rares à ne pas me discréditer pour mes origines étrangères, et...ben j'ai tenté le coup, tout simplement.
Ok
              Je vais être honnête avec toi aussi, alors, Jessica
              Tu es une femme très belle, la plus belle femme que j'ai jamais vu
              Quand tu es partie, je n'avais qu'une envie, qu'un seul souhait, t'attraper par la manche de ta veste, afin que tu restes là, et que nous terminions ce que nous avions commencé
              Maintenant, je suis en caleçon chez moi, avec pour seule satisfaction de vieux magazines pourries qui me donnent l'impression d'être un ado' de seize ans
              Et j'ignore pourquoi je t'ai repoussé, Jessica
              Je me dis que ça vient du fait que j'aime Mashi, mais je sais que l'attirance que j'ai pour elle n'est pas sexuelle
              Je me dis aussi que ça vient de mon statut de prof', mais bon...
              Je pense surtout que ça vient du fait que je suis encore puceau, et... Que j'ai eu peur...
              Peur que ça soit un piège, et que tu aies voulu me jouer un tour
Je vois
              Tout ce que je peut vous dire, c'est qu'il n'y avait aucun piège, j'avais juste...envie de vous...c'est toujours le cas d'ailleurs
              Mais à force de vous entendre dire qu'on aurait pas du faire ça, j'ai fini par me dire que vous en aviez pas tant envie que ça.
              Est-ce que je me suis trompée ?
Tu es un test ambulant pour déterminer si une personne est vraiment homosexuelle ou non, Jessica
              J'ai flippé parce que tout ça avait l'air d'être une mauvaise blague
              Je ne voyais pas pourquoi une fille aussi belle que toi ait pu avoir envie de moi
              Donc, oui, j'ai envie de toi... Et j'en ai aussi toujours envie
Le week-end est à peine entamé.
              Si vous voulez, je pourrais venir chez vous...
              Ce serait moins risqué qu'en plein milieu du lycée, on aurait tout le temps devant nous
              Vous avez à peine pu appercevoir mon corps la dernière fois...
              Cette fois, il serait vraiment tout à vous. <3
Tu... Tu veux vraiment le refaire avec moi, malgré ce que je t'ai fait ?
Et bien ça dépends, vous avez pris votre décision définitive ?
              Est-ce que vous avez "vraiment" envie de moi ?
Oui
              Oui, Jessica, j'ai envie de te faire l'amour
              Je veux que tu fasses de moi l'objet de fantasme que tu désires tant
Dans ce cas, je peut être chez vous d'ici une demi-heure. A tout de suite, Senseï. <3

La discussion avait duré quinze bonnes minutes, entre autres du fait de longues pauses entre les réponses, chacun ayant eu visiblement le besoin de bien peser ce qu'ils écrivaient. D'une humeur maussade, Jess' venait de changer du tout au tout, et se trouvait excitée comme une puce. Eiki regrettait de l'avoir laissé, la peur l'avait guidé, et dans un sens c'était parfaitement compréhensible. Il lui avait suffi de réfléchir, de voir ce qu'il loupait, pour avoir des remords. Dans d'autres circonstances, Jess' lui en aurait voulu, mais c'était particulier, la conversation qu'ils venaient d'avoir avait mis en lumière les doutes de son professeur, doutes qu'il avait eu peur d'affronter sur le moment.
Ce qui n'était plus le cas à présent...
Elle enfila ses vêtements, un débardeur et une mini-jupe, puis sa paire de chaussures, puis sortit en trombe de son appartement pour se diriger vers la ligne de bus la plus proche. Jess' trépignait d'impatience, avoir une relation intense avec un prof était un vieux fantasme de sa part, et qui plus est cela se ferait dans son appart'. Il n'y aurait pas le stress que quelqu'un les suprenne, ou de le faire sur un bureau peu confortable, ils auraient tout le temps. Heureusement que la jeune femme était entraînée à pouvoir se contenir en public, car en anticipant le fou week-end qu'elle allait avoir, son sous-vêtement trahissait déjà l'excitation qui était la sienne. Le trajet fût long, très long subjectivement pour elle, mais enfin elle arriva vers l'immeuble où habitait Eiki. Elle monta par le biais de l'ascenceur jusqu'à l'étage, s'approcha de la porte correspondante, et toqua avant qu'on ne lui ouvre.

Bonsoir Senseï...

Laissa-t-elle échapper d'une voix basse, pour ne pas qu'on l'entende, mais extrèmement sensuelle.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 28 dimanche 05 juillet 2015, 20:14:04

Chaque fois qu’il fermait les yeux, ou presque, il pensait à Jessica. C’était comme un poison, comme si Jessica était un scorpion qui, en l’embrassant, en lui offrant sa culotte, l’avait piqué à chaque fois. Quel idiot ! Comment avait-il pu croire qu’il aurait pu se séparer de cette nymphe juste en lui claquant la porte au nez ? Au contraire, ça avait été encore pire ! Elle avait été là, face à lui, lui offrant du bout des doigts la grâce éternelle, et il l’avait rejeté. Il avait goûté aux saveurs infinies et aux langoureuses voluptés pour les rejeter, en pensant, naïvement, que l’amour qu’il ressentait pour Mashi serait comme la foi du pèlerin, un bouclier le protégeant de tout. Quelle naïveté ! Il se rappelait de tout d’elle. Son odeur, son parfum, la forme de ses lèvres, la rondeur de ses seins, la texture de ses cheveux... Sur le chemin du retour, il s’était même arrêté pour se masturber. Eiki n’avait envie que d’une seule chose : revenir en arrière, dans la salle de cours, poser sa main sur sa veste, la lui arracher, et lui faire l’amour, contre le mur, contre le tableau, sauvagement, tel l’homme qu’il rêvait d’être, et non l’archétype japonais du puceau a la petite bite. Au lieu de ça, il avait fui... Il prétendait que c’était par amour pour Mashi, avec la conviction d’un menteur se répétant tant et tant de fois un mensonge qu’il finissait lui-même par se convaincre qu’il était vrai... Mais Eiki connaissait la réalité. La réalité, toute simple, c’est qu’il avait eu peur de ne pas être à la hauteur. Jessica savait qu’il était vierge, un puceau, et il savait qu’il l’aurait déçu... Et il n’arrivait pas à accepter qu’elle puisse rire de lui dans son dos. Qui sait pourquoi elle voulait coucher avec lui, après tout ? Il se disait que c’était peut-être par sadisme, pour se dire que les profs étaient des puceaux... Et ça, ça lui semblait inacceptable... Mais, plus le temps passait, et plus il arrivait à convaincre que ce n’était pas ça, que Jessica avait juste un fantasme, comme lui. Quel mal y avait-il à l’exaucer ?

*Personne ne le saura, sauf elle et moi... Je tire un coup, j’apprends la beauté d’un corps féminin, elle exauce son petit trip, puis repart en Australie se taper des surfeurs et des touristes à tire-larigot...*

Voilà ce qui le tentait. Une histoire sans lendemain, tout simplement. Après leur conversation sur Facebook, il tourna en rond, avant de vite se changer. Il lava ses mains, passa un coup de déodorisant dans son studio, rangea ses sous-vêtements, puis s’enfila une chemise propre. Elle allait venir... Putain, elle allait venir Il était encore plus excité que si Misha lui annonçait une visite impromptue. Il posa ses mains sur le lavabo en s’observant, tremblant, fiévreux, excité comme un adolescent de quinze ans sur le point d’avoir sa première pipe.

*Respire, Eiki, respire... Zen, relax !*

Facile à dire... Il se mit du déodorant sous les aisselles, et enclencha le ventilateur. Il faisait chaud en ce moment, à Seikusu, comme souvent au Japon, mais sa température corporelle s’emballait. Il réalisa alors que Mashi avait tenté de l’appeler, et se pinça les lèvres.

*Merde !*

Observant sa montre, Eiki se pinça les lèvres. Mashi était un radar sur place, et elle devait s’inquiéter... Il se dépêcha donc de l’appeler en fermant les yeux, entendant le répondeur. L’homme déglutit, songeant encore et toujours à Jessica, à la belle Jess’, qui était en chemin. Elle devait être dans le bus en ce moment... Si toutefois elle venait.

« Salut, Mashi !... Oui, je, excuse-moi, mais... Hum... J’ai tout un tas de copies à corriger, et... Ouais, ça me prend du temps, et j’ai un peu laissé traîner, et... J’ai eu un problème avec Internet, et... Non, non, rien de grave, j’pense que ça doit être la ligne qui est saturée, ça le fait assez souvent, ici. C’est à cause du transformateur, t’vois, y a des travaux, et, parfois, ça sature... »

Il déblatérait une série de mensonges, comme un homme marié qui aurait de l’expérience pour tromper sa femme avec sa secrétaire. Est-ce qu’il devait se sentir coupable ? Assurément... Mais, tandis qu’il parlait, son autre main était enfoncée dans la poche de son pantalon, et il se masturbait délicatement. Eiki avait toujours été un garçon précoce en matière de sexe. Outre les mangas qu’il lisait, ou les animes qu’il observait discrètement sur Internet, il se rappelait encore de ces années au lycée. Il estimait avoir joui dans ses toilettes sur toutes les filles de la classe, même les grosses asociales. Toutes ces pulsions refoulées refaisaient surface avec la puissance d’un taureau en train de charger une biche.

Mashi était inquiète, mais son baratin sembla la convaincre, et il raccrocha... Avant de soupirer. Il avait encore envie de jouir, et était tendu comme une corde à violon. L’homme fit les cent pas, en se demandant pourquoi Jessica prenait autant de temps.

*Ça me paraît évident, abruti. Tu l’as laissé tomber une fois, elle n’a pas confiance en toi !
Pourquoi perdrait-elle son temps avec un mou du slip comme toi ? Tu es avec Mashi depuis des années, et tu n’as jamais eu le courage de lui parler des mangas que tu t’enfiles en douce ! Non, elel est en train de se faire sauter le cul, là, et elle a bien raison, car c’est pas avec toi qu’elle va prendre son pied.
Fermez-là !
Tu crois tromper qui, hein? Tu t’attends à quoi ? Une folle nuit torride, où elle te griffera les dos, et où elle finira écroulée devant le corps du bellâtre et viril amant ? Tu rêves ou quoi, pauvre idiot ? Tu vas jouir en trois secondes, et elle va se foutre de ta gueule. Oh putain, ça va être épique ! J’imagine ça sur Twitter et sur l’Intranet de Mishima... Eiki, éjaculateur précoce.*

Il secoua la tête, ouvrit son frigo, et but un verre de jus d’orange, avant d’ouvrir la porte du balcon. Son érection ne s’arrêtait pas, et il pouvait voir, depuis le balcon, la cour intérieure de la résidence. Personne... Pas même l’un des foutus chats de Tahara-san, la concierge. Eiki soupira encore, retourna dans son studio, s’assit sur le lit... Et entendit alors sonner.

*Oh putain !*

Il s’avança rapidement, et ouvrit la porte, les mains tremblants... Jessica était là, et il vit sa belle tête aux yeux rieurs et aux longs cheveux verts, qui lui parla d’une voix basse, chargée de sensualité, en se contentant de le saluer. Elle parlait à voix basse, comme deux amants infidèles essayant d’échapper à un Huissier de Justice. Le couloir extérieur (c’était un immeuble japonais, donc le couloir était en fait une terrasse) était désert, et il s’écarta.

« Salut, Jess’. Vas-y, entre. »

Eiki referma la porte derrière elle, la verrouilla, puis la regarda, avant de s’humecter les lèvres.

« Tu... Euh... Tu veux boire quelque chose ? »

Sans même le réaliser, il avait oublié de changer sa page Internet. Elle était donc toujours figée sur sa conversation Facebook avec elle, et sur la demande qu’il avait formulé : « Je veux que tu fasses de moi l’objet de fantasme que tu désires tant ». Il savait se faire poétique quand il le fallait ! Et là, en la voyant, il ne pouvait s’empêcher de se dire que Jessica était belle.

Terriblement belle.
« Modifié: lundi 06 juillet 2015, 19:51:55 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : School Temptation [PV]

Réponse 29 lundi 06 juillet 2015, 20:36:51

Vêtue de sa tenue légère, Jessica était indéniablement un appel à de longues et passionnées étreintes. Un simple débardeur blanc qui trahissait l'absence de soutien-gorge, un mini-short brun, et un string blanc en dessous, ainsi qu'une paire de petites sandales qu'elle avait rapidement ôté après avoir franchi le pallier de l'appartement. Et c'était tout, Jess' avait choisi la stratégie de la tenue légère non seulement car il faisait chaud, mais aussi car elle avait la sensation que, au moins au début, se ramener dans une autre tenue que celle d'écolière permettrait à Eiki de passer le cap plus aisément. Jessica était nue sans l'être, ses vêtements étaient légers, bien adaptés à la chaleur ambiante même si il faisait nuit, et à la façon dont son prof la dévorait du regard, rien ne pouvait nier en prime l'aspect sexy que lui offrait cette petite tenue.

Oh je veux bien un verre d'eau oui, il fait chaud ce soir, sans compter qu'il va faire encore plus chaud d'ici peu...

Joueuse et espiègle, elle ne jouait même plus la carte de cacher ses intentions, elle était clairement venue ici pour faire l'amour à son prof, ce dont ils avaient discuté sur le chat une demi-heure auparavant ne laissait aucun doute après tout. Mais elle ne lui sauta pas pour autant dessus, elle avait fait ça précédemment, et cela n'avait que moyennement marché. Ici, dans cet appartement, personne ne viendrait les déranger, et ils étaient dans un lieu privé qui leur permettrait donc de prendre bien plus leur temps.
Pendant que son Senseï alla lui chercher un verre, Jessica s'avança un peu plus dans l'appartement, puis prit place dans ce qui semblait être le salon, sur un canapé assez confortable, qui faisait face à une télévision. Sur un bureau à proximité, son regard fût attiré par l'écran d'un ordinateur portable, où elle distingua clairement la fenêtre encore ouverte de leur discussion. Cela la fit sourire, il avait fallu finalement de peu pour que la situation évolue encore, mais elle espérait que cette fois, ils s'en tiendraient à leur plan originel. Jessica regardait aussi son prof, alors qu'ils s'afférait dans sa cuisine. Il était plus vieux qu'elle, tout en conservant une apparence de jeune actif qui s'entretenait, cette mâturité l'attirait, en plus du fait qu'il soit son professeur. Oh tant d'idées lui trottaient dans la tête à présent, mais elle demeurait prudente toutefois, et réfléchissait à la façon d'aborder les choses. Entrer tout de suite dans le vif du sujet pouvait s'avérer délicat, contre-productif. Eiki revint avec un verre d'eau frâiche, qu'elle s'empressa de boire.

Hum merci, le trajet en bus était long et sans vraie climatisation.
So...Senseï...nous y voilà. Vous et moi, dans votre appartement, nous apprêtant à passer la nuit à faire l'amour. C'est peut-être comme ça qu'on aurait du commencer en fait, mais je m'étais dit que...well, que de vous stalker jusque chez vous m'aurait fait passer pour une dingue à vos yeux.
Je veux juste, vraiment, que les choses soient claires. Il n'a jamais été, et ne sera jamais question de vous attirer des emmerdes. Je sais que je radote mais...je sais que vous prenez des risques de votre côté, alors je voulais juste vous faire savoir que ce qui se passera entre nous, restera vraiment entre nous, et vous déciderez si jamais vous voulez y mettre un terme, je respecterais votre décision. Okay ?


Jessica sentait qu'il était nécessaire de rassurer cet homme. Elle pouvait comprendre, le fait de tromper sa petite amie, pour un japonais, devait être encore dur à réaliser, et même pour n'importe quel homme ayant une quelconque intégrité morale. Mais ce qui la guidait était une envie de longue date, un fantasme qu'elle allait enfin pouvoir réaliser, et cela aidait pour sa part à atténuer son sentiment de culpabilité. Et puis, comme disait le proverbe...pas vu, pas pris.

Maintenant que c'est fait...que diriez vous de passer à des distractions plus agréables hum ?


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