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Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

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Marcus Baritello

Humain(e)

Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

dimanche 11 mai 2014, 23:18:36

           
Dans une misérable taverne d'un village nordique d'Ashnard, «l'hydromel glacée»...
Un homme jeune, svelte et élégamment habillé est assis au bar. Depuis son arrivée, le jeune homme qui n'est manifestement pas de la région, n'a adressé la parole à personne, ni même pour commander un verre. Le tenancier, un grand et gros barbu boutonneux le reluque depuis son bassin où il défoule sa nervosité, un chiffon en main, sur sa vaisselle propre. De temps en temps, il jette un œil SUSPICIEUX sur l'étranger. Il n'est, en effet, pas difficile de le constater. L'allochtone est beaucoup trop bronzé et ses vêtements son trop léger pour le climat montagnard de la région.
C'est alors que deux couples de villageois entre dans la taverne pour s'y restaurer. Pendant que les hommes vont s'assoir confortablement au fond de la salle à une table près de l'âtre, de leurs coté, les deux jeunes et jolies épouses s'approchent du bar juste à coté de l'étranger pour commander à manger et à boire.
"Putain, qu'elles sont bonnes les meufs ici. Regardes moi ces gros nichons !"
Garuck, sers nous quatre plats du soir et quatre cervoises blanches à notre table habituelle. Merci !
Nerveux, l'inconnu se déplace alors de deux tabourets sur le coté. Ce comportement étrange attire l'attention des deux belles femmes. Elles jettent un regard étonné... puis intéressé sur le bel homme.
"Hey puceau, réveilles toi! Regardes comme elles te matent les deux cochonnes."
Celui-ci semble tout faire pour les ignorer. Ce qui ne leurs est pas coutumier. Le tavernier qui sent venir les ennuis tente de briser l'ambiance... D'une voix forte et autoritaire.
Et pour le Monsieur? Que puis je lui servir ?
"Mmmm miam, Je détecte que la blonde est jeune maman. Ses mamelles surgonflées sont pleines de lait. Ssllurrp J'ai soif !"
Après un long silence, Marcus répond...
Un...heu.. lait de mamelles... heu...De chèvre... Vous serez aimable mon brave.
L'accent le trahi. L'une des femmes en profite pour l'accoster.
Vous êtes Nexusien, n'est ce pas ? Que faites vous, si loin de votre patrie ?
"Tais toi!". Ce que craignait Marcus depuis leurs entrée était en train de se dérouler.
"Imagines ce que nous allons pouvoir faire avec toute cette bonne chaire." Au prix d'un gros effort, il fit face à la belle blonde aux yeux bleus, habillée de noir et rouge comme la plupart des ashnardiens, obligés de porter fièrement les couleurs de leurs nations. "Jeeee ne t'ecouuuute pas. Trilili la laaaaaa". Courtoisement, il répond... Un bref instant ses yeux glissent sur son accueillant décolleté.
N'ayez crainte, mes demoiselles, je ne suis pas venu vous envahir. Je suis ici pour raison personnelle.
Les deux femmes profitèrent sans attendre de la brèche... Sa compagne brune ne voulu pas être en reste et d'un ton espiègle...
Sans vouloir vous effrayer, vous êtes bien courageux de vous promener seul en plain territoire ennemi ! Nous sommes tentées de vous faire capturer par la soldatesque du prince noir. Vous vous retrouveriez vite fait, le collier d'esclave au cou.
Le tavernier intervient pour calmer le jeu en servant l'eau à Marcus.
"Nan mais tu en bandes, je le sais. Hahaaaa. Allez on se les fait!"
Allons allons mesdames, je suis certain que monsieur n'est que de passage. Ne soyons pas inhospitalier avec un civil non armé. Allez vous assoir auprès du feu, je vous sers dans une minute.
Mais la blonde renchéri... dévisageant Marcus des pieds à la tête, le rendant manifestement mal à l'aise.
Aaah mais, je crois que mon amie parlait uniquement d'un certain type d'esclavage. Ce serait du gâchis de fouetter et de salir un si joli minoi. Mais dites moi quel sont ces affaires personnelles exactement ? Vous comprenez nous nous devons de déceler toute tentative d'espionnage. D'ailleurs, je me dévouerait bien pour exécuter l'interrogatoire.
Les deux amies éclatent de rire de mettre le jeune homme plus encore dans l'embarras.
Marcus vide son lait d'un trait et fait mine de s'en aller...
Excusez moi mesdames, je dois absolument y aller.
Le nexusien se lève mais hésites. "Et puis zut faut bien que je sache".
Juste une question avant de vous quitter. Savez vous où je peux trouver un ou une sorcière qui habiterait un château dans la région?
A peine étonnées du sujet de l'interrogatoire. La brune répond la première...
Il y a bien le château de comtesse Prima Crucius Madonna ... La demeure comtale des Crucius est juste ici à la sortie du village face à la vallée. Mais il n'est pas question de sorcellerie la bas!
Son amie blonde de préciser...
Quoi que, certains disent que sont éternelles jeunesse et beauté ne peut être le bénéfice de la nature. Mais pourquoi cherchez vous un sorcier messire l'étranger?
C'est alors que Marcus lâche prise, le satyre prend, une fois encore, le dessus sur sa volonté épuisée. Marcus le satyre répond alors d'une voix odieusement vulgaire...
Point besoin de sortilège mesdames pour vous culbuter à l'instant. Et...
Le menton levé, Il hume l'air d'une bonne inspiration nasale...
Mmmm Je sens que vous en mouiller d'envie depuis que vous avez posé vos regards sur moi. Vos deux petites chattes en pleurent. Dès lors, en chevalier servant que je suis, je vais vous satisfaire toutes les deux à la fois, ici et maintenant.
De sa force décuplée par le possédeur, Marcus déchire effrontément les bustiers de peau des deux belles nordiques en même temps.
SCRAAATCH
Surprises, les deux jeunes dénudées restent sans voix et paralysée de stupeur. Le regard maintenant bien lubrique trahis ses intentions. Marcus le satyre se saisi d'un sein de chacune pour se les porter ensemble à sa bouche grande ouverte.
Rhhoooo wouaiiii, j'en avait tellement envie depuis que vous êtes entrée.
Vous sucer jusqu'à plus soif. Mais pas d'inquiétude mes beautés, vous pourrez faire de même avec ma grosse queue juste après.

A l'intérieur Marcus n'en croyait pas ses oreilles. Cela recommençait. "Satyre, arrête ça tout de suite ! Tu vas finir par nous faire tuer !" Dans un bruit de précipitation, dans le fond de la grande salle deux chaises sont brusquement renversées...


Quelques instant plus tard....
Il y a des jours ou on souhaiterait ne pas s'être levé. D'autres jours encore ou on ne souhaiterait ne pas être né tout cour.
Jetant des regards nerveux derrière lui, Marcus qui a repris ses esprits tambourine sur le bois gelé de l'immense porte du château. Il crie.
Oh hé du château ! Ouvrez ! Ouvrez !
Il se retourne dos contre les planches de cette solide menuiserie ancestrale. Il a l'apparence d'un homme qui a du se battre pour survivre. Au loin, à l'orée de la forêt, sur la route, il voit un premier groupe de villageois à sa poursuite. Ce groupe est essentiellement compose d'hommes grimaçant de vengeance qui ont l'intention de laver dans le sang l'affront qui leur a été fait. Plus loin derrière, ce sont leurs épouses qui en furies elles aussi veulent castrer l'ignoble libertin pour sauvegarder leur honneur.
Paniqué, Le fugitif reprend de plus belle. Frappant de plus en plus fort. Il s'époumone.
BAM BAM !
Ouvrez. Je vous en prie, comtesse ouvrez moi!



« Modifié: dimanche 11 mai 2014, 23:39:53 par Marcus Baritello »

Prima Cadenza

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Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 1 lundi 26 mai 2014, 20:33:32

Une maîtresse de maison se devait d'être informée des derniers évènements dans ses appartements. Quand on devenait mère au foyer, on était de toutes façons bien obligée d'acquérir cette qualité essentielle qu'était l'organisation. Cadenza faisait partie de ces femmes qui menait leur foyer à la baguette et savait réagir au moindre imprévu.

Ce fut ainsi que, même au sein de ses sous-sols et en train de faire subir ses dernières expériences aux malheureux qu'elle avait réussi à embarquer dans ses projets, la comtesse entendit les tremblements contre sa porte et les cris de colère et de désespoir dans les jardins de son habitation. Laissant en plan la chair brûlée sur laquelle elle travaillait, elle grimpa bien vite les escaliers en tenant les pans de sa longue robe, habituée à courir dans sa gigantesque demeure pour arriver à temps. Quelques servantes avaient eu le temps de se rassembler devant la porte qui était à présent en train d'être tambourinée.

"Mais qu'est-ce que..."

Elle fit signe à deux servantes d'écarter les larges portes de la bâtisse, et en un éclair, une forme affolée se précipita à l'intérieur. Cadenza se reçut la dite forme en plein dans la poitrine, se faisant pousser par la force de l'impact, et le nouveau venu termina sa course sur les tapis de l'entrée, quelques servantes se précipitant vers lui pour le relever et l'empêcher d'éventuellement bouger plus.

Entre-temps, la comtesse avait aperçu les quatres personnes qui commençaient à se précipiter vers l'entrée de sa demeure. En les reconnaissant, elle leur ferma rapidement la porte au nez.
Par le loquet en or de la porte, elle observa les deux couples s’époumoner contre elle et contre l'inconnu qui avait apparemment fait des siennes - mais Cadenza ne leur dit rien. Elle n'avait rien à dire aux deux pimbêches à moitié nus dehors : déjà qu'à la base, elle n'était pas friande des contacts sociaux, la dame savait que ces deux jeunes femmes aimaient à répandre nombre de rumeurs sur elle et elle n'avait pas spécialement envie d'engager une quelconque conversation qui pourrait alimenter leurs langues de vipères.

Leur administrant un dernier regard noir, elle ferma le loquet et leur tourna le dos, derrière la lourde porte de bois.

- Heu, madame ? tenta un servant d'une petite voix.
- Ils finiront bien par partir s'ils ne veulent pas mourir congelés... bien que ça ne serait pas dommage, répondit-elle avec mauvaise humeur.

Son regard se posa ensuite vers le centre d'attention de toute cette mascarade. Un jeune homme, essoufflé à force d'avoir couru. Il avait moins l'air d'être dangereux que maladroit, ce qui devait sûrement lui valoir toute cette mésaventure. Les servantes le retenaient par les deux bras, de peur qu'il n'agisse sous l'influence de quelques idées malfaisantes.
La maîtresse des lieux s'était avancé vers lui, l'examinant sous toutes les coutures.

- J'aime bien connaître le nom de mes invités, d'habitude, finit-elle par lâcher, de mauvaise grâce.

Il faut dire que cet évènement surgissait alors qu'elle était en plein travail et que ça ne l'enchantait pas forcément. Elle pouvait presque sentir l'odeur de la chair brûlée de la pauvre victime qui continuait à cramer dans ses sous-sols, au nom de la science...

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 2 mercredi 28 mai 2014, 19:57:07

Marcus tambourine comme un enragé sur la lourde porte qui reste désespérément immobile...
La tête sur le coté pour surveiller l'arrivée inopinée de ses poursuivants, il ne voit pas le judas s'entrouvrir. Il fait un tel ramdam qu'il n'entend pas non plus l'interpellation d'une servante. Il persévère et tonitrue...
Au secours ! Ouvrez, je vous en conjure ! Comtesse! Je demande l'asile !
Appuyé sur le vantail, il tente inutilement d'en forcer l'ouverture. Lorsque soudain la serrure est libérée. Les forces du visiteur et celles de la portière se conjuguent. La porte s'ouvre alors à la volée. Déséquilibré Marcus se précipite malgré lui à l'intérieur. Il y percute quelque chose de mou et féminin, sur laquelle il rebondit pour s'affaler ensuite dans les jupes de plusieurs autres femmes et finalement aller faire connaissance ventre à terre avec un vieux tapis trop dur et rêche pour sa tronche.
Ouf !
Déboussolé par le choc, il ne saisi pas la teneur de l'agitation derrière lui. Sonné, il doit lutter contre la douleur au menton et à son épaule droite qui se sont mangé le tapis pour se retourner. Cet objectif est à peine atteint que deux enragées se précipitent sur lui. Elles appuient chacune de tout leurs poids sur ses bras pour l' immobiliser au sol.
Mais ?.. Attendez ! Je...
Pris au piège dans lequel il est volontairement venu se fourrer, le jeune intrus se calme. Néanmoins, il se débat quand même un peu pour le principe et surtout pour tester la vigueur de ses nouvelles « copines ».

En attendant, Marcus prend le temps d'apprécier la situation. La porte est déjà refermé. Une femme, manifestement la maîtresse des lieux, au vu de son port altier et de sa belle robe aux riches tissus, se retourne vers lui le dominant de toute sa hauteur. Quatre autres femmes, des servantes, au vu de leurs tenues de beaucoup plus simple facture, s'affairent à verrouiller la porte, protéger leur maitresse et maintenir au sol l'inattendu visiteur. « Merde, que des femmes » penses t-il.
La comtesse, à n'en plus douter, se penche vers lui, d'un ton sévère mêlé d'impatience avec un pointe d'irronie...

« J'aime bien connaître le nom de mes invités, d'habitude ! »

Les mots sont a peine assimilés que le regard de Marcus, enfin surtout celui de l'autre excité, est rivé sur le surnaturel décolleté de sa noble interlocutrice. Sa bouche s'entrouvre même d'étonnement.
Mais surtout cette sublime hôtesse est d'une féminité exceptionnelle. Jamais il n'avait vu femme aussi belle. Il en oublie même momentanément le pourquoi de sa venue...

Je... heu... bonjours, je... m'appelle... heu...

Marcus marque un temps d'arrêt. Que lui arrive t-il ? Il doit jusqu'à réfléchir pour se souvenir de son propre nom. Il prend alors aussi conscience de son état physique. Mal rasé, essoufflé de sa fuite effrénée et fatigué de plusieurs mois d'exil dans les terres sauvages. Sans parlé de son odeur corporel... Gêné...

Marcus !... Oui. Marcus Baritello,... heu... je viens... de... heu... Nexus! Ma dame, je suis … heu... enchanté.

« Reprend toi, idiot ! De quoi as tu l'air ? »
Hé héééé, en effet elle t'a certainement enchanté. Pour la première fois je te sens tout bizarre ! Ah ahahah. Elle te plait, hein? J'en suis sûr et même certain. Je ressens ton corps en transpirer d'émotion. Beuuurk !
« Rhhhaaaaaaaaaaaaa tais toi! Tu as déjà fais assez de mal comme cela aujourd'hui ! »
Mais tu vas être déçu, je sens qu'elle n'est pas humaine. Moi je ne l'aime pas du tout cette démone !
« Quoi ? Comment le sais tu ? Ce n'est pas vrai, c'est une grande dame. C'est la comtesse de ce domaine nordique. »
Tu oublies ma nature, petit idiot. Ha,c'est toi même qui l'a dis ! Et puis, crois tu que les deux cornes qu'elle a sur la tête sont uniquement là pour faire beau ? Gros benêt!
« Où ça? Quelles cornes ? Je ne vois rien. Ce... ce n'est pas possible. Elle est si belle ! Ce n'est pas un monstre, d'ailleurs... »
J'en ai marre de toi, fout le camp !

Oups, il le désirait tellement que Marcus n'a pu s'empêcher de le prononcer à haute voix... Toutes les dames présentent ont clairement entendu l'odieuse invective.
« Modifié: jeudi 29 mai 2014, 00:32:05 par Marcus Baritello »

Prima Cadenza

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Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 3 jeudi 05 juin 2014, 15:51:41

La présentation - et surtout l'invective sortie, un long silence régna dans la pièce pendant quelques secondes, secondes que Marcus du probablement considérer comme les plus longues de sa vie. Le reste des personnes présentes ne ressentaient pas tant l'animosité que la surprise. On n'avait pas l'habitude de parler de cette façon, dans l'ambiance propre et luxueuse du manoir Crucius.

Cela eu au moins l'effet de faire lâcher prise aux servantes, qui se resserrèrent autour de leur maîtresse pour la protéger en cas de coup de folie de l'inconnu. Cadenza, elle, n'était pas spécialement impressionnée et les fit s'écarter pour se rapprocher de cet étrange individu. D'une main ferme, elle lui empoigna le bras et l'aida à se relever, effaçant au passage quelques plis sur ses vêtements, comme une mère l'aurait fait pour son enfant tombé à terre.
Que ce soit pour mener ses troupes en attaque ou donner des directives à ses soubrettes, la démone avait en général une attitude empreinte de maternité avec les personnes auquel elle s'adressait, comme si la population tout entière de Nexus avait eu le privilège d'être sa progéniture.

Une femme de son âge s'apercevait toujours de quand elle plaisait ou pas à quelqu'un. Mais pour le coup, Cadenza n'observait pas vraiment Marcus et ne s'apercevait donc pas qu'elle lui faisait un certain effet. Son "époussetage" terminé, elle soupira avant de l'observer de plus prés, une expression perplexe dans son regard.

- Bien, Marcus. Allons nous mettre à l'aise...

Une phrase qui pouvait être prise comme on le voulait, assez ambiguë en général. Mais elle signifiait simplement que la démone souhaitait éclaircir les choses en étant confortablement installée - ce qui les emmena à se diriger vers l'immense salon du domaine, éclairé avec abondance et chaleureusement coloré. Un canapé accompagné de sa cheminée et de sa table basse leur tendait les bras, et ils s'y assirent sans plus de cérémonie.

Une servante ne tarda pas à leur emmener un plateau où trônait un joli service à thé, et la rousse remplit les deux tasses avec expertise. Marcus pouvait bien voir que quelques maid s'affairaient par ci par là à épousseter et nettoyer meubles et décorations, en réalité occupées à vérifier s'il ne tentait rien de dangereux pou leur maîtresse. Les ménagères du château portaient l'habituel uniforme affriolant qui incombait à leur métier. Les observant un instant avec tendresse, Cadenza finit par questionner son invité forcé.

- Je connais les deux femmes qui vous ont pourchassées jusqu'ici... elles avaient l'air assez mécontentes.

Ce n'était pas comme si ces deux pimbêches pouvaient être autre chose que mécontentes, mais la démone fit passer son avis personnel sous silence.

- J'aimerais bien savoir ce que vous avez pu bien faire pour les sortir de leur gonds, continua-elle d'un air songeur. Même les animaux ne se risquent pas à se geler les pattes jusqu'à chez moi, en temps normal... Mais j'apprécie que vous vous soyez présenté à moi avec un minimum de formalité. Oserais-je vous demander plus d'explications sur ce qui s'est passé plus bas ?


Auparavant bien concentrée dans ses recherches, cet évènement l'avait tiré de ses réflexions... elle était désormais plus intéressée par ce qu'avait à dire ce mystérieux jeune homme...

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 4 dimanche 08 juin 2014, 15:23:13

Un grand silence suit l'odieuse invective... même à l'intérieur ! "Putain, que cela fait du bien !" Tout le monde se regarde. Une légère tension s'installe. Les soubrettes se regroupent près de leurs maitresses. Allaient elles le châtier pour ses propos mal venus ? Manifestement, Elles semblent, si pas l'aimer, beaucoup la respecter. Marcus apprécie. Ces femmes de conditions modestes donneraient leurs vie pour la servir. Ce genre de fidélité s'acquière par les actes du bénéficiaire et non par le sang.

Il se laisse redresser comme un jouet ! Quel force. Décidément cette femme a de quoi surprendre. La comtesse se permets même de l'épousseté comme un enfant. Sur ce Marcus ne peut s'empêcher de refréner un petit rire d'amusement. Il proteste plus par politesse que par gêne.
Ne prenez point cette peine ma dame... Je...
Trop tard le bien est fait. Sans pouvoir avouer que ce comportement lui est plutôt agréable, il se contente de lui offrir en retour un grand sourire charmé.
Heu... Merci.

Sans attendre, il est invité et escorté au grand salon. Quel contraste. Cette immense pièce brille de milles feux. Des candélabres dorés, des tapis brodé d'or, du mobilier rembourré de cuir, de la boiserie solide. Et... le clou du spectacle, un âtre monumental qui inspire l'humilité. L'ensemble est assez chaleureux. Le jeune bourgeois se laisse « porter ». La belle rousse lui désigne une place sur un confortable divan. Elle s'y assoit à coté de lui. Des soubrettes s'affairent déjà tout autour d'eux. Elles aussi sont très jolies, la comtesse à très bon goût. Il se sent un peu épier. Comportement qui selon lui est bien naturel. L'une d'elles vient déposer un plateau de thé. Avec cérémonie la jeune fille vêtue d'un parfait uniforme à jupe trop courte se penche pour déposer sans bruit la délicate vaisselles. En homme, Marcus ne peut s'empêcher d'admirer discrètement le spectacle.
La maîtresse des lieux en personne lui sert une tasse avec élégance, dextérité et sérénité comme s'il était un invité de marque. Marcus se tient droit et recoit avec gratitude la tasse de thé chaud.
On peut dire que vous savez recevoir.

Laissant son breuvage refroidir un peu, la comtesse prend alors la parole...
Je connais les deux femmes qui vous ont pourchassées jusqu'ici... elles avaient l'air assez mécontentes. J'aimerais bien savoir ce que vous avez pu bien faire pour les sortir de leur gonds, continua-elle d'un air songeur. Même les animaux ne se risquent pas à se geler les pattes jusqu'à chez moi, en temps normal...
Mais j'apprécie que vous vous soyez présenté à moi avec un minimum de formalité. Oserais-je vous demander plus d'explications sur ce qui s'est passé plus bas ?


Dans sa voix, il y a quelque chose de christallin et profond comme éternel. Marcus prend le temps de bien observer son interlocutrice. Elle est un régal pour ses yeux.
"Tiens, l'autre con s'est mît en mode off. De quoi as tu peur vieux vicelar ?"
Avant de répondre à la question, le jeune homme porte la tasse à ses lèvres. Mais le geste est momentanément suspendu. Un doute l'assaille. Tout ceci est trop beau pour être vrai. Le liquide savoureusement odorant vient lui titiller l'odorat. Serait ce un poison ? Le regard du suspicieux surveille la tasse de son hôtesse. Par sécurité, il se ravise, attendant qu'elle donne l'exemple.

Tout d'abord noble dame Crucius, je vous prie de recevoir mes plus plates excuses de m'être si honteusement imposé à vous.
Ensuite, pour répondre à votre question, il s'agit d'une longue histoire que je vous suis reconnaissant de bien vouloir écouter. Les deux demoiselles en question n'en sont qu'un des malheureux épisodes dont je suis totalement innocent, et ce malgré les apparences.
En effet, il y a de cela maintenant trois mois,...


Soudain plus aucun son ne sort de sa bouche. La belle noble est suspendue à ses lèvres mais rien n'y est plus audible.
- Aaah parce que tu crois que j'allais te laisser faire tranquillou mon gros cochon. Il n'est pas question que tu te débarrasse de moi. Je sens que cette bonasse est trop dangereuse pour moi. A partir de maintenant tu ne pourra rien dire qui trait à mon existence. Est ce bien compris ?
Marcus porte sa main à sa gorge. Ses yeux expriment le désarroi. Il force mais rien n'y fait,...
Sa voix reste muette...

Prima Cadenza

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Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 5 jeudi 03 juillet 2014, 19:10:39

La comtesse le regarda commencer à essayer de fournir diverses explications... et cesser soudain d'émettre un seul son, ouvrant et refermant la bouche comme un poisson hors de l'eau ! Ça aurait presque pu la faire sourire, si cela n'avait pas été aussi bizarre, et... probablement significatif d'une manifestation démoniaque.

L'avantage d'avoir du sang de démon, c'était que sentir ses semblables devenait vite aussi facile que de repérer un loup au milieu d'agneaux. En l’occurrence, ici, même si la rousse ne pouvait pas voir la forme physique de son semblable, elle le sentait errer entre les flux de ce pauvre garçon en face d'elle. Elle se garda bien de le mentionner, et se contenta de porter sa tasse de thé à ses lèvres. La porcelaine fut ensuite reposée sur le plateau, et son regard scruta la plus haute fenêtre de la pièce, où la tempête apparaissait.

- Les routes seront sûrement bloquées pendant plusieurs jours, commenta la démone, pensive. Vous ne pourrez pas quitter les lieux avant un certain temps, j'en ai peur. Peut-être que vous pourrez me raconter l'histoire lorsque vous serez prêt à le faire... je ne suis pas pressée.

Sur ces derniers mots, les yeux de la comtesse se posèrent sur la poitrine de Marcus, là où elle avait l'impression que son hôte aimait à s'étendre.

Il lui faudrait donc trouver un moyen de parler au jeune homme sans que son sale petit secret traîne entre leurs pattes. Cadenza avait une idée sur la question, qui nécessitait l'usage de ses locaux personnels... en d'autres termes, le laboratoire. Une concoction pour éliminer les flux d'énergies démoniaques, ou quelque chose dans ce genre-là. Elle devait avoir ça dans ses grimoires.
Finissant sa tasse, la belle attendit que son invité termine la sienne, et se leva avec souplesse. D'un claquement de doigt, elle fit ensuite venir une des domestiques qui s'affairait dans la pièce.

- Je dois malheureusement m'absenter pour un moment, mais Perle sera ravie de vous faire une petite visite et de vous montrer vos appartements... n'est-ce pas, Perle ?
- C'est certain, Maîtresse.

Sur un salut, la maîtresse de maison s'éclipsa, et Marcus et droit à une très basse courbette, comme s'il était un invité de marque. Il faut dire que Perle avait tout de la parfaite petite soubrette... et était en plus ravissante. Cadenza s'attendait à des commentaires de la part de ce que Marcus contenait en lui, mais elle ne se faisait pas de soucis quant à l'intégrité de sa domestique : même si elle n'en avait pas l'air, cette demoiselle maîtrisait plusieurs des arcanes magiques et savait se défendre en cas de besoins.
Elle regrettait de délaisser son invité si tôt, mais la potion en question allait nécessiter d'un peu de temps pour être prête avant le dîner, un moment qui lui paraissait judicieux pour l'administrer au bel héritier sans qu'il se doute de quoique ce soit. La rendre indétectable allait nécessiter aussi beaucoup de concentration de sa part...

***

La visite ne fut ni brève, ni longue. Perle était de ces personnes qui savait rendre un endroit intéressant sans rentrer dans les détails, et la demeure rivalisait en beauté avec beaucoup de belles œuvres des terres de Nexus, ce qui donnait l'impression de visiter un musée. Quelques objets tels que des statues, des peintures ou même des sculptures pouvait donner une idée de la véritable nature de leur propriétaire, dont quelques tableaux accrochés au mur, qui montrait la comtesse dans les bras de son époux ou portant ses enfants. Sa véritable race était aussi suggérée de temps en temps au travers de symboles ésotériques tracés sur les murs, mais la subtilité était de mise.

Après quelques étages de montés, Perle les emmena devant ce que Cadenza avait appelé plus tôt les appartements de Marcus. En soi, une chambre d'ami, spacieuse et décoré avec goût. Le lit à baldaquins donnait à lui seul une ambiance chevalière à la pièce, et ce fut justement sur ce lit à baldaquins que Perle s’avança pour enlever quelques plis et défroisser les couvertures... des plis et des froissements imaginaires, vu la qualité du travail des domestiques par ici.

La jeune fille avait beau soigner son statut, il n'empêchait que comme la plupart des maid ici, elle n'était pas la dernière. Et Marcus, proie rare en tant qu'homme jeune - et beau, de surcroît, l'avait déjà attiré dés la première révérence. Sa beauté lui permettait souvent d'accoster les invités trop peu nombreux à son goût, et elle savourait le fait de pouvoir user de son doux sourire sur quelqu'un d'autre qu'un habitant du château. Marcus, quant à lui, avait donc droit à des sourires et des contacts depuis le début de sa visite - totalement innocent, cela allait de soi. Il ne tenait donc qu'à lui de se décider - en espérant que sa "voix intérieure" ne l'influence pas trop.
« Modifié: vendredi 04 juillet 2014, 13:33:53 par Prima Cadenza »

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 6 mercredi 16 juillet 2014, 19:25:23

Obnubilé par son inattendu handicap, le jeune héritier ne peut que subir l'ensemble des événements qui surviennent avec rapidité mais sérénité. Sans perdre son sans froid, comme si sa belle hôtesse avait déjà tout compris, avec grâce, Cadenza lui désigne une de ses servantes. Certainement un choix moins innocent qu'il n'y paraît. Elle la charge de lui faire visiter l'immense demeure. Marcus répond au joli sourire de contentement que la jeune soumissionnée lui fait en guise d'acquiescement.
Sur ce, la comtesse prend déjà congé de son invité. Au vu de la situation et toujours sans ne rien pouvoir dire, Marcus doit se résigner. Il se lève en marque de grand respect non seulement pour son haut rang social mais aussi pour sa grande sagesse. A regret, il doit donc se contenter de répondre à sa révérence d'un simple salut. Il la regarde s'éloigner, ne la quittant pas des yeux tant qu'elle se trouve dans son champ de vision.

Maintenant seul, Marcus se dirige vers la jeune servante qui l'attend déjà au pied des escaliers, manifestement ravie de la nouvelle tâche qui lui a été confiée.
Je vous suis ma chère.
Le possédé est lui même surpris des sons qu'il vient d'émettre. Le satyre lui aurait rendu la parole! Mieux encore, depuis le départ de la comtesse, celui-ci, à son tour, est devenu muet ?
Ce qui confirmerait l'hypothèse que Marcus s'est forgée à force de réflexion depuis sa malédiction. Cet être maléfique aurait besoin de « récupérer » après l'avoir contraint un long moment à agir sans son consentement. Une conclusion de laquelle il faudra certainement tirer parti. Pour l'heure, il compte bien profiter pleinement de ce répit.

Un uniforme charmant et un sourire qui l'est plus encore, la jeune guide de Marcus réussit à lui faire oublier sa malheureuse situation et -presque- l'absence de sa belle maitresse. Il la suit et l'écoute sagement. Le jeune homme admire l'énergie qu'elle dégage pour effectuer consciencieusement son travail et par la même attirer son attention. Perle porte bien son nom. Il serait fier de la compter parmi ses propres servantes.
Le dialogue s'amorce enfin à l'occasion de la visite de la galerie des portraits où sont visibles de nombreux tableaux représentant la noble généalogie de la famille Crucius.
Certains, plus récent, représentent Cadenza le buste gonflé de fierté. « Mmm et quel buste! » pense t'il encore. Un détail retient son attention. Ce n'est pas le profond décolleté de la robe qu'elle arbore avec une élégance inégalée, quoi que,... mais plutôt des étranges symboles qui décorent les riches tapisseries derrière elle...? Soit !
Une grande partie des portraits représentent le bonheur du comte et de la comtesse. Interpelé par ce couple rayonnant, Marcus se permets d'interrompre Perle...
Pardonnez moi ma curiosité, ma demoiselle, mais où est le comte ? Excepté la comtesse et ses nombreuses servantes, je n'ai pas rencontré d'homme dans cette demeure.
Prenant le temps d'admirer un chef d'œuvre de plus près. Marcus précise...
Ils ont l'air très heureux !
Interrompue dans son élan mais sans perdre contenance, Perle en profite pour se retourner et le dévorer du regard.
Vous l'avez dit messire...  Les hommes... Elle insiste sur ce dernier mot… sont rares dans ce château... mais pas absent. Ma maîtresse vous en dira d'avantage.
Elle l'invite ensuite une nouvelle fois à la suivre.
Si je puis me permettre: la suite de la visite est par ici.
Une invitation à nouveau soulignée d'un sourire ravageur...
Si bien accompagné, le temps passe vite. Les voici déjà dans l'aile des invités où Perle lui ouvre la porte d'une magnifique chambre. Il y trône un impressionnant lit à baldaquin. Elle l'y précède.
Tout en lui énumérant les équipements de la pièce et dans un souci de perfection qui l'honore,  la jeune soubrette, s'empresse inutilement d'y donner la dernière touche de propreté. La grande chambre est, entre autre, également équipée d'une garde-robe massive en chêne, d'un gigantesque âtre réconfortant et d'une baignoire en cuivre pleine d'eau.
C'est alors qu'elle se penche pour s'acharner à parfaire la planéité de la literie. Marcus ne peut résister au plaisir d'admirer sa fraiche descente de rein... et lutte contre une pernicieuse envie de lui soulever les jupons pour en mirer d'avantage.
C'est... très joli tout cela.
Se sentant à l'aise en la présence de cette accueillante jeune fille,... Marcus décide finalement d'abuser de son hospitalité... Il argumente.
Je compte bien de prime à bord me décrasser quelque peu. Cette interminable chevauchée à travers les landes désolées a fait de moi... un animal.
Je souhaite recouvrer mon humanité sans délais et prendre un bain.

Il en vient au fait...
Pouvez vous ma chère me faire bouillir de l'eau.
Au plus grand plaisir de Perle, il réussit ainsi à prolonger leur entrevue.
Pendant que celle-ci rempli une marmite d'eau et la porte au feu, sans aucune pudeur, Marcus se défait déjà de ses vêtements les uns après les autres. Tout en continuant d'inspecter les riches aménagements de sa chambre, les uns après les autres, il se défait d abord de ses chausses, ensuite il jette sur le lit sa tunique brodée, puis ses braies de cuir et  enfin sa chemise de soie. Maintenant nu, il dévoile à Perle, qui n'en rate pas une miette, son grand corps svelte et sec. Les joues délicieusement rosies, l'attention de la servante est souvent distraite par le bel homme qui va et viens autour d'elle.
Un instant plus tard, ne l'ayant pas entendu arrivé, elle sursaute lorsqu'il lui susurre soudain à l'oreille... La main négligemment posée sur sa hanche...
Permettez moi d'abuser,...
Si proche qu'elle en frissonne de sentir le souffle de sa voix à travers ses fins cheveux.
...mes vêtements ont tellement souffert du voyage,... de vous mander de les faire nettoyer.
Elle se retourne et va verser l'eau bouillante de la marmite dans l'eau froide de la baignoire. Elle acquiesce... avec une pointe d'émotivité dans la voix.
Je suis toute à votre service, messire !
Le regard appuyé qui accompagne cette réponse est sans équivoque...
Marcus n'hésite pas... D'une voix douce, il ajoute...
Cela tombe bien... car j'ai une dernière volonté.
Joignant le geste à la parole, l'invité détache le nœud de soubrette qui retient savamment toutes les pièces de tissus de la robe de la jeune maid.
Accompagnez moi, ma jolie Perle !
Il libère enfin les lacets de son col pour faire choir la robe entière au pied de la servante maintenant  aussi nue que lui. Marcus offre un charmant sourire de contentement en échange de la ravissante silhouette qu'il vient de se dévoiler.
Face à elle, le jeune homme se hisse alors dans la baignoire et glisse lentement dans l'eau tiède.
Elle, non plus,  ne rate rien de son anatomie, des viriles proportions de sa sobre musculature et surtout de la taille remarquable de sa verge. Les jolies joues de Perle prennent alors une charmante teinte plus empourprée encore.
Leurs regards respectifs s'accrochent dans une première étreinte visuelle. Marcus insiste.
Frottez moi, je vous prie !
« Après tant d'épreuves, qu'il est bon de retrouver un moment de paix et de douceur... »Pense t-il.

Prima Cadenza

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Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 7 lundi 21 juillet 2014, 18:37:58

Perle souriait, toute contente de partager ce bain chaud avec un des rares mâles qui pouvaient passer par ici. Être servante dans un endroit aussi isolée n'était pas facile tous les jours. Certes, elle aurait pu être bien moins gâtée - sa Maîtresse exemplaire, beaucoup d'amies pour jouer, un environnement luxueux et des besoins vitaux entièrement satisfaits...

Exceptés pour ce besoin-là, qui la poussait souvent à glisser ses mains entre ses cuisses une fois son service finie, le soir dans sa petite chambre de bonne.

Mais aujourd'hui, agenouillée à côté de la baignoire qui contenait désormais Marcus, Perle savait qu'elle pourrait au moins passer une nuit sans avoir à se soucier du feu dans son bas-ventre. La petite maid avait eu tout le loisir d'admirer les courbes de ce bel étalon et elle comptait bien en profiter en sachant qu'il était à son entière disposition. Un doux sourire au coin des lèvres, elle entreprit de frotter le dos du brun, admirant les courbes de ses muscles qui roulaient sous sa peau au fur et à mesure de ses mouvements.

La vapeur qui se dégageait de l'eau emplit vite la pièce et lui donna un aspect presque secret, bien que n'importe qui pouvait venir ouvrir la porte à ce moment-là. Heureusement, chacun était occupé à sa tâche. Perle n'était pas d'humeur partageuse, ce jour-là.
En même temps qu'elles s’exerçaient à faire sa toilette, les jolies mains fines s'appliquaient à un massage sur les épaules de l'invité, tournant et retournant la peau mouillée entre la pulpe de ses doigts blancs. L’absence de traces inesthétiques telles que des cicatrices intriguait Perle. Elle avait pensé se trouver face à un mercenaire, mais cette peau de bébé suggérait plutôt un passé de noble, ou au moins d'une vie plus confortable que celle d'un habituel chasseur de primes.
Le dos terminé, Perle s'attaqua aux cheveux de Marcus qu'elle entreprit de nettoyer délicatement. Ce faisant, elle devait se rapprocher, et ce fut sous le couvert de cette excuse teintée d'innocence que sa poitrine vint s'aplatir contre le dos de l'héritier. Rougissant de plus belle, Perle acheva sa tâche en versant un seau d'eau chaude sur la tête du jeune homme.

Venant se poster devant lui, toujours hors de la baignoire et nue, Perle avait les mains derrière le dos et se balançait doucement, comme une enfant sur le point de demander des sucreries.

- Cela vous ennuie si je me joins à vous ? Ça n'en sera que plus facile... pour vous nettoyer.

L'attitude était enfantine, mais le regard était de braise. Ce contraste était saisissant et montrait bien que Perle était de ces filles qui jouaient la carte de l'attendrissement, une technique de séduction comme une autre.

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 8 jeudi 24 juillet 2014, 19:41:45

Toujours armée d'un si beau sourire, Perle obéit sans tarder.
Une fois encore l'héritier se dit que cette petite porte bien son nom. Marcus est à la fois détendu et attentif aux soins que le jeune maid lui prodigue. Il la sent très « motivée ». A un tel point qu'il s'en étonne même. Lui qui a pourtant l'habitude d'être servi par une armée de dociles serviteurs. excepté Rachel qu'il ne considère d'ailleurs plus comme une esclave, jamais il n'avait pu constater un tel zèle parmi ses gens. En effet, son père possède probablement le plus grand cheptel d'esclaves de Nexus. Situation contre laquelle il avait juré un jour de se révolter. Mais ce combat n'est que partie remise.
Pour l'heure, il compte bien profiter de l'hospitalité et de l'envie qui lui sont offertes. Le satyre épuisé ne s'est toujours pas manifesté, la soirée s'annonce alors de bonne augure.

Tous les sens de Marcus sont en éveil. Les mains de Perle sont douces. Ses gestes, non, plutôt ses caresses sont expertes et agrémentées d'un brin de curiosité. Il la sent  parcourir son dos, ses épaules, ses bras,... telle une exploratrice. Elle ne doit pas le savoir mais son corps est en pleine mutation. Du jeune citadin dandy gâté, les dangereuses aventures qu'il commence seulement à vivre ont contribué progressivement à l'endurcir. Ses muscles se raffermissent. Déjà plutôt longiligne, il avait encore perdu du poids. C'est justement lors de l'une de ses expéditions dans les landes sauvages à la recherche d'un hypothétique trésor magique au plus profond d'un obscure donjon qu'il fut damné et obligé de partager son existence avec un monstre. Et que, depuis lors, il doit traîner avec lui ce bien néfaste fardeau.

Petite à petit, le soin nettoyant se mute en sensuel massage. Chassant par la même ses idées noires.
Ohhh ouiii là ! Ouf, je sens que c'est tendu !
Marcus se cambre sous la savante pression du pouce de la servante sur une série de vertèbres dorsales en particulier. Informée de son succès, Perle y insiste avec le plus grand plaisir.
Ses mains remontent du dos, passant sur les épaules, traverse lentement la nuque et finisse dans sa chevelure mi-longue. Les doigts plantés dans ses mèches, elle lui masse le crane. Marcus ne peut refréner un petit soupir d'aise.
- Mmmmh. Vous avez des doigts de fée ma chère.
Il ne la voit pas mais ressent son sourire de réponse.
Dehors la nature est en colère. Masqué par une lourde tenture de velours rouge et derrière de délicats vitraux eux même protégé par de solide volets, on devine facilement que la tempête fait rage. A l'intérieur, quel contraste! Il fait si calme que Marcus peut même entendre respirer Perle. Pour l'ambiance, l'huile de bain dégage une agréable et subtil odeur de fleur. Les lentes volutes de vapeur qui se dégage de l'eau calme inspire une certaine sérénité. Cela fait longtemps qu'il n'avait pas savouré un tel moment de plénitude.

Il ressent un nouveau contact dans son dos, peau contre peau. Il ne peut y avoir de doute. Le touché est plus intime, doux, moelleux mais ferme à la fois. Ce sont les deux petits seins biens ronds de sa masseuse. Marcus se concentre un instant sur ce ressenti. Prenant plaisir à l'analyser, à déceler l'intentionnel de la maladresse. Il sourit de constater que le contact est franc et sans gêne mais avec un léger contrôle qui lui permet de conclure qu'elle en a bien conscience et qu'elle joue avec. Il va pousser le plaisir jusqu'à répondre en reculant subtilement le dos pour insister et profiter d'avantage de ce délicieux contact. Qui l'eu cru qu'une si simple attention lui procurerai un jour tant de satisfaction. Caressé par cette fraiche poitrine, des images salaces le submergent. Il en salive légèrement et doit déglutir.

Sa chevelure propre et son crane exploré, Perle contourne maintenant la baignoire et vient se camper devant lui. Elle demande en se tortillant les pieds comme une jeune fille qui mendie un caprice.
- Cela vous ennuie si je me joins à vous ? Ça n'en sera que plus facile... pour vous nettoyer.
Mais son regard séducteur contraste avec sa posture enfantine. Elle sait ce qu'elle veut et l'exprime avec finesse. Marcus est conquis. N'hésitant pas une seule seconde...
- Quelle question ? Je vous en prie !
Marcus lui tend la main pour l'accompagner poliment lorsqu'elle doit enjamber le rebord du bassin de cuivre massif. Une attention chevaleresque dont elle ne doit pas souvent avoir le bénéfice.
A ce moment, un infime détail attire l'attention du jeune homme. Obligé de partager sa conscience en permanence avec un immonde pervers, lui a appris malgré lui quelques petites choses. Dont celle ci; « il faut toujours s'assurer de l'état de réceptivité sexuelle d'une potentielle partenaire » ou plus justement dans le cas du démon, d'une potentielle victime. Durant un nombre incalculable de fois, le satyre lui avait fait l'inventaire des nombreux indices physiques qu'il est selon lui aisé de déceler chez l'humain.
La pincée de secondes qu'il fallut à Perle pour le rejoindre, suffit donc à Marcus pour le convaincre alors définitivement de son état. En effet, au moment précis où la belle écarte ses cuisses pour lever la jambe et le rejoindre, l'apprenti satyre y perçoit malgré lui un léger reflet mouillé à l'aine.
Conclusion: Mademoiselle est en chaleur et le désir. Cette information déclenche en lui une vague d'excitation contagieuse. Il ressent une naissante envie entre ses propres cuisses.
La jeune fille s'agenouille pour s'immerger lentement devant lui. Si proche, il a tout le temps d'admirer la fraicheur parfaite de sa plastique. Sa silhouette est douce, ses jambes longues, ses hanches jeunes et délicatement taillée, une taille incroyablement fine – dieu qu'il aime ça – une jolie poitrine ronde et ferme, un cou élancé, une vivante chevelure châtain clair et.... au niveau du visage, Marcus est capté par ses grands yeux. Il ne peut détacher son regard du sien. Une inattendue énergie le submerge alors et fait battre son cœur plus vite. Il a l'impression de se nourrir de son envie et de sa jeunesse. Maintenant face à face, les deux baigneurs se sourient et se dévorent du regard.
Marcus s'agenouille aussi. Il la prend par les hanches pour s'aider à garder l'équilibre. En position, il ne la libère pas. Bien au contraire, à son tour sous l'eau et pendant qu'elle reprend innocemment sa tâche, il va tendrement l'explorer de ses mains curieuses.

Prima Cadenza

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Re : Est ce grave docteur ? [Prima Cadenza]

Réponse 9 vendredi 03 avril 2015, 21:23:36

La jeune servante frémit au contact des mains de Marcus sur sa peau. Ses doigts tremblèrent, et ses orteils se contractèrent, alors qu'elle ouvrait lentement les lèvres pour laisser échapper un soupir presque pénible. Posant ses doigts sur les joues rouges du jeune homme, l'orbe de ses yeux se couvrit de deux paupières, alors qu'elle avançait son visage pour aller embrasser l'aventurier, se serrant un peu plus contre lui.

Bien sûr, la propriétaire du domaine n'avait pas choisi Perle par hasard. On trouvait rarement des domestiques plus dévouées que les siennes, et on trouvait tout aussi rarement des maîtresses qui tenaient à témoigner une certaine gratitude. Dans le cas présent, cette servante était la seule pour laquelle cette équation ne fonctionnait pas.
Perle était le fruit d'une des expériences de la démone. Un jour, une succube avait eu le malheur de se frotter au mari de la démone rousse - littéralement. Et en plein dans le manoir, pour ne pas arranger les choses. Autant dire que la colère de Cadenza n'avait pas tardé à se faire voir. En fuyant sa rage, la succube avait eu la malchance d'arpenter les terres du domaine en pleine tempête et de s'écraser contre un rocher. Elle serait morte, si ça n'avait été la présence de la comtesse. Celle-ci s'était montré opportuniste et avait entraîné son don de manipulation des âmes, coinçant cette chipie dans le corps d'une simple humaine - et la forçant à entrer à son service.
Quel pire sort pour un de ces anges de la luxure, que de se retrouver emprisonnée sur des terres où la première source de testostérone se trouvait à des kilomètres de là ? Oh, bien sûr, il y avait les autres servantes. Mais Cadenza leur avait innocemment confié que Perle contractait les pires maladies vénériennes, et il ne se trouvait que bien peu de personnes pour vouloir la toucher ; ceux qui s'y risquaient subissaient à leur tour la colère de la Dame. Elle était très au courant des petites sauteries qui pouvaient se dérouler entre ses propres murs.

Du coup, le bien-être de cette petite succube travestie en humaine en prenait un sacré coup. Et c'était facile à ressentir. Ses mains qui glissaient sur les bras de Marcus, délimitant du bout des doigts les muscles naissant sous la peau encore résistance aux caprices de l'aventure, pour finalement aller se poser dans ses cheveux mi-longs. Sa langue experte glissait dans sa bouche, et ses cuisses qui se frottaient entre elles pour contenir la preuve d'un désir ardent. Oui, Perle était proche du désespoir, mais avec la présence de ce mâle entre ses bras... Monsieur avait intérêt à être à la hauteur, cela valait sans dire, pensa-elle en interrompant le baiser et en se redressant, de telle sorte que le visage du brun fut vite bloqué entre le léger renflement de ses seins. A ce stade, la demoiselle ne put s'empêcher d'étouffer un gémissement aigu.


- M... Messire... navré de vous presser, mais nous avons peu de temps pour nous deux... avant que la Maîtresse ne revienne.

Une phrase qui laissait sous-entendre que cette douce altercation ne serait pas bien vue par la comtesse. Celle-ci, pourtant, était au courant, et Perle pariait même que cette femme qu'elle servait maintenant depuis plus de cinquante ans contre sa volonté lui aurait ri au nez en voyant la scène. Cette idée l'énerva et l'excita en même temps, et Marcus put sentir un autre tremblement de la part de la jeune femme qu'il tenait entre ses bras.


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