Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le pire jour depuis hier [Un Chien]

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Archie

E.S.P.er

Le pire jour depuis hier [Un Chien]

lundi 21 avril 2014, 13:22:27

Les artères de Nexus sont toujours aussi bondées. La foule s'amasse autour des étals, des maisons de commerce et des échoppes d'artisans. Les vies humaines grouillent consciencieusement. Il y a peu de temps encore, la cohue me dégoûtait presque. Il y a quelques mois encore, j'avais peur des fortes densités de personnes. Il y avait trop de cerveaux en action en même temps, trop de machines biologiques qui calculaient sans cesse les meilleures trajectoires de slalom, s'évitant entre-elles tout en cherchant à rallier un objectif plus lointain. Puis il y avait les préoccupations de chacun, qui étaient autant de toiles complexes où venaient se mêler leurs sentiments, leurs appréhensions, et les projections à long terme. Enfin, les pensées immédiates, les plus prenantes, celles qui faisaient remarquer à chacun une tâche sur les pavés, une tête connue dans la masse, un pigeon s'envolant après avoir gobé une miette de pain tombée d'une escarcelle.

Aujourd'hui, j'y suis plutôt indifférent. J'ai appris à me fermer presque complètement à ce type de manifestation. Je sais à présent la considérer comme un conglomérat compact, où je peine même à distinguer un esprit de l'autre. Les messages ne me parviennent plus dans leur individualité, comme une multitude de signaux désordonnées et sans cohérence, mais comme une seule émission, moyenne, lissée, des impressions partagées de tous ces humains temporairement rassemblés. Je croyais que cela me demanderait beaucoup de temps et d'effort. Cependant, cela s'est fait plutôt naturellement. Je suppose qu'une fois l'habitude prise, on devient vite indifférent, surtout si c'est par nécessité.

Il pleut, ce jour là, sur Nexus. Les cordes tombent, et le ciel est gris. Il faisait beau il y a une demi-heure encore : c'est une averse qui s'est soudain mise à tomber. Je n'ai toujours pas trouvé le temps de faire un modèle météo. Il me manque encore quelques données pour prédire le temps qu'il va faire. Alors je me suis laissé surprendre comme tout le monde. J'étais sorti de l'auberge où je logeais depuis maintenant quelques temps. Je l'ai prise plutôt éloignée de la dernière que j'ai fréquenté, et qui a brûlé. Personne ne m'a associé au drame, néanmoins, je préfère prendre des précautions.

En revanche, je ne peux plus fréquenter les beaux quartiers comme autrefois. Les lieux que j'arpente sont plus anciens, plus historiques. Ils remontent peut-être à la fondation de la ville elle-même. Les bâtisses sont anciennes, certaines tiennent à peine debout, et d'autres, plus trapues, avec leurs murs de bauge et de torchis ont une solidité très paysanne. Quelques autres sont juste des vestiges. Moi, j'allais simplement chercher de quoi manger.

Les fruits et les légumes ne me faisaient pas envie. L'hiver n'a pas laissé d'excellentes récoltes, et les denrées végétales de bonne qualité sont rares ; la plupart sont fades, conservées depuis le début d'année. Tout en sachant qu'une telle nourriture est délétère pour ma santé, j'ai donc choisi de m'arrêter à l'étal d'un boucher, et de payer pour quelques morceaux de bois sur lesquels sont enfilés des morceaux de porc. Ce n'est pas de la très bonne viande : rien qu'on accepterait de manger sur Terre. Mais à cela aussi, on s'habitue. Mon palet n'a jamais été très sensible.

Je suis abrité du crachin sous la charpente extérieure d'une boutique, qui permet au bâtiment de prendre un certain appuis sur son voisin. Les lourdes poutres en bois, se croisant au-dessus de ma tête, arrêtent l'eau, la laissant dégringoler de chaque côté. Le tout donne sur une ruelle périphérique, un cul de sac où il ne passe presque personne. Je trouve le calme de l'endroit agréable, même si la propreté laisse à désirer. Le sol est formé de pavés irréguliers et grossiers, dont certains se sont déchaussés, laissant apparaître une terre noire.

Heureusement, je n'ai pas besoin de poser quoi que ce soit pour me nourrir. Je ne suis pas très chaudement vêtu : je n'ai qu'un habit de cuir noir sur lequel l'eau a glissé.  Mes cheveux, toutefois, sont trempés. Adossé contre la paroi de pisé, le regard dans le vide, je laisse le goût de la chair chaude arriver jusqu'à ma langue. Cela me réchauffe un peu.

Le Chien

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 1 dimanche 27 avril 2014, 15:33:06

Encore une fois le jeune chien se retrouvait à courir de partout pour sauver sa vie et surtout emporter le peu de chose qu'elle avait entre les crocs: une pauvre petite saucisse tombée d'un étal de boucher en train de couper une grosse pièce de bœuf. Le pauvre chien affamé s'était jeter dessus en voyant que le gros et gras boucher ne l'avait pas pris. Ce boucher faisait vraiment peur, des gros bras poilus et larges donnant des coups secs et violents dans la pièce de viande lui inspirait la crainte de remplacer celui ci si le boucher arrivait à l'attraper. Ce n'était qu’après plusieurs longue minutes que le chien se jetait sur la saucisse pour l'attraper et détaller avec malheureusement il avait remarquer la "discrète" boule de poil bleue! Il la tenait par la queue alors que de son autre main il la menaçait de son couteau et elle était morte de peur!

 Elle avait tellement tirée pour s'extraire de sa poigne qu'il avait gardé une poignée de poils dans la main avant qu'elle détalle en lâchant la saucisse. Il lui jetait un os une fois éloignée en proférant des menaces à tout rompre. Le Chien le recevait l'os sur les cotes, elle était un peu écrasée mais elle repartait tout de suite en pleurant un peu car la douleur commençait à se sentir en courant. Elle devait absolument se réfugier dans un endroit où il n'y avait personne pour ne pas courir de se faire mal encore une fois.

Pourquoi ils agissaient tous comme ça? Apres tout elle ne volait pas non? Elle prenait que ce qui tombait par terre donc impropre à la consommation... Elle ne pouvait plus courir alors elle s’arrêtait et marchait en rasant les murs, se cachant des personnes pour ne pas qu'on lui cours après. Elle prenait les ruelles sombres et les petites rues avant de s’arrêter. En relevant la tête elle n'étais plus dans le même quartier, il semblait... plus vieux et délabré donc c'était le meilleur endroit pour se reposer. Le Chien ne trouvait que quelques gravats et morceaux de taules par terre il n'y avait pas grand chose d'autre, ni nourriture ni d'endroit confortable où se reposer. Il devait se réfugier sous deux gravats en forme de triangle pour se réfugier de la pluie naissante avant de s'endormir doucement bien que sur ses gardes au cas où.

Il ne savait pas si il avait dormi longtemps ou non mais un bruit avait raison de son sommeil, un homme se rapprochait alors qu'il se recroquevillait en le voyant se rapproché. L'odeur de la nourriture arrivait à son museau, l'émoustillant, il se léchait les babines en se rapprochant de l'homme qui mangeait de la viande. Le petit chien couinait à ses pieds avec les oreilles basses pour ne pas qu'on soit violent avec lui.

Archie

E.S.P.er

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 2 lundi 28 avril 2014, 00:17:13

Il y a des jours où tout semble contre vous. Je ne sais pas pourquoi je pense cela... j'ai des raisons d'être inquiet, cependant, au moment présent, il ne m'est encore rien arrivé de fâcheux. Peut-être est-ce parce qu'il pleut. En fait, je suppose que je suis simplement de mauvaise humeur. C'est étrange, je n'aurais pas pensé il y a peu de temps encore que cela aurait pu m'arriver. Bien sûr, mon cerveau est parcouru de signaux hormonaux qui affectent mon état psychologique, comme n'importe quel humain. Mais j'aurais pensé jusqu'ici que sa partie synthétique était assez prévoyante pour endiguer les variations de tempérament naturel chez les hommes. Il n'en est visiblement rien. Au moins, je suis parfaitement conscient de mon état d'esprit négatif. Cela me permet de faire les ajustements moi-même.

Puis c'est une petite créature qui avance vers moi. Je n'y ai pas alors pris garde, car ses pensées superficielles me paraissaient encore très rudimentaires. Je l'observe d'un œil intrigué, pas forcément très sympathique. Ça ressemble à un petit chien, assez poilu et que, je suppose, la plupart des gens qualifieraient de mignon, même s'il n'est pas vraiment propre et soigné. Moi, il m'évoque plutôt le type de petit chien que les vieilles dames veuves aiment promener pour leur tenir compagnie. C'est du moins le stéréotype que je parviens à extraire de ma base de données. Les signes comportementaux qu'il montre semblent indiquer qu'il est à la recherche de nourriture. Il est bleu.

-Désolé le chien, mais au prorata du QI, tu n'as pas le droit à grand-chose, je lui annonce sur un ton doux.

Est-ce que je viens de parler à un chien ? La question me taraude. Je ne me serais jamais adressé à un simple animal en temps normal. Si j'ai fait ça, c'est que mon instinct m'a trompé, mais avec quoi ? Quelque-chose ne doit pas correspondre aux standards des chiens, pourtant je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

-Tu es étrange, toi, pas vrai ?

Puis une première vérité apparaît à mes yeux. Il est bleu : sa fourrure entière est bleue. Je l'avais noté sans le relever. Les chiens de la Terre sont rarement de cette couleur, et jamais naturellement. C'est, au mieux, le résultat d'une teinture chimique, conséquente souvent à des concours de toilettage. Je n'ai rien vu de tel depuis mon arrivée, ma mémoire est assez précise pour me le confirmer.

Non, il doit y avoir autre chose. Même si son pelage est anormal, cela ne justifie pas que je lui ai parlé. Je fronce les sourcils en face de lui, et le détaille mieux. Il possède encore un beau collier, c'est donc un chien enfui ou perdu, mais pas depuis très longtemps. Ce n'est pas encore ça. Enfin, je capte une pensée particulièrement développée. Mon cerveau s'interroge sur sa provenance. Celle-ci provient du chien. Je cligne des yeux.

-Je suppose que je ne devrais pas être surpris de rencontrer un chien intelligent. Terra est pleine d'êtres étranges.

Je croise les bras, et m'arrête de manger. Je fais glisser un petit morceau de porc à l'extrémité d'une baguette, que je tends à ce qui possède encore l'apparence d'un animal. J'en avais trop, de toute façon.

-Au prorata du QI, tu as le droit à ça, alors, je fais avec le plus grand sérieux.

Le Chien

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 3 vendredi 02 mai 2014, 23:41:44

Il se redressait sur ses pattes tremblotantes pour observer un peu mieux l'humain. Il était... étrange... Il était différents des autres humains. Les réactions habituelles des gens envers lui était soit de lui courir après en jurant soit de le prendre dans leurs bras en s’apitoyant sur son pauvre sort, le couvrant de caresses et de gentilles attentions mais lui restait statique devant le chien. Le chien était surpris mais ne bronchait pas d'un poil en fixant les yeux vides de l'humain en face de lui, il n'y avait aucune émotions dans son regard et finalement le chien commençait a avoir un peu peur de lui. Malgré tout la faim lui tenaille le ventre et nourrit son "courage" en face de l'humain à la peau étonnement blanche.

L'humain parlait mais le Chien ne comprenait pas vraiment ce dont il voulait parler.. Le prota.. quoi? Le prorata du.. du QI? Le Chien penchait la tête vers la droite, il était dubitatif sur le sens de la phrase que "l'étranger" venait de dire. Le Chien n'était pas aussi intelligent que lui alors certaine parole était un charabia pour la pauvre bestiole qui n'ouvrait pas la gueule de peur de se porter préjudice.

Étrange? Non... Pas pour lui, il entendait tout les autres animaux parlés donc il n'était pas seul à parler mais... en y pensant... l'humain ne savait pas que le Chien parlait. La bête commençait a avoir envie de lui piquer sa viande et de s'enfuir mais ce n'était pas un voleur quand même. Certes il était vrai que sur Terra il y avait beaucoup de personnes différentes, aux caractères et aux objectifs différents et certains "aimaient" peut-être voler.

Le chien est soudainement heureux quand il voyait l'humain agité ses mains autour de la brochette de viande qui faisait tant saliver la pauvre bête qui se rapprochait de plus en plus de son bienfaiteur. Proche au point qu'il pose ses pattes sur sa cuisses et puisse prendre le morceau de viande dans sa gueule pour le manger, le mastiquer surtout car le bout de viande n'était pas très tendre. La viande ne devait pas être de la meilleure qualité pour que le chien doivent à ce point mâcher et broyer la viande pour pouvoir l'avaler. Une fois le bout de chair dans l'estomac il se léchait les babines et fixait l'humain en couinant. Ainsi il esperait -peut-être- avoir un peu de rab comme on dit et son envie de trahit.

-Encore.. J'ai faim moi... S'il vous plait.

Archie

E.S.P.er

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 4 samedi 03 mai 2014, 00:05:50

Je manque de sursauter en entendant le chien parler. Pourtant, je ne suis pas vraiment facile à surprendre, et j’avais des éléments qui auraient pu me prévenir que cela aurait pu être possible... toutefois, il y a une différence assez nette entre un animal d’un niveau de conscience supérieur à la norme, et un animal capable d’exprimer des idées. Heureusement, cela ne me trouble pas encore trop, car ses paroles sont encore très élémentaires : il ne s’agit que d’une envie primale. Rien qu’un vrai chien n’aurait pu formuler, s’il en avait été physiquement capable. C’est là que c’est vraiment étrange.

-Ce n’est pas normal. Les chiens n’ont pas de cordes vocales adaptées à la parole. Tu ne devrais pas être capable d’articuler, je fais remarquer.

Je glisse mes doigts sous la gorge du chien, et palpe un peu dans la fourrure bleue, au-dessus et en-dessous du collier, sans trouver quoi que ce soit de spécial. Je n’ai pas peur qu’il me mordre. Il a faim, et s’il est aussi malin que je le pense, et qu’il est aussi affamé, il n’ira pas me chercher des noises. Je grimace, tout en mangeant.

-Il faudrait ouvrir pour savoir comment c’est possible. Une petite incision horizontale ici, peut-être sur un centimètre. Il serait facile de refermer ensuite.

J’accentue légèrement la pression sur la zone en question, puis je retire ma main. Je n’ai pas l’air de plaisanter... et c’est parce que je ne plaisante pas. Je n’envisage pas réellement l’opération, bien sûr, mais je me contente de la décrire d’une façon rationnelle. Après tout, avec une anesthésie, ce ne serait pas si douloureux, et ça ferait peut-être avancer la science. J’ai subi des opérations bien plus lourdes, et je suis toujours là. Reste la possibilité que le phénomène soit absolument magique, et que la chirurgie ne trouve rien de particulier. Ce serait décevant.

-Je te donne toute la brochette et tu me parles de toi. Je veux savoir pourquoi tu es différent. Cela va m’éviter d’avoir à te faire des entailles, je pense.

Bien sûr, je pourrais directement fouiller dans sa mémoire, il s’agirait d’une expérience relativement intéressante. Je crois que je le ferais, d’ailleurs, s’il refuse de m’en parler... et même s’il ne refuse pas. J’ai toujours besoin de confirmer ce que l’on me dit. C’est plus qu’une habitude, c’est une condition que je pense indispensable à ma survie. Je n’ai jamais vraiment compris les gens qui vivent sans télépathie. Le monde doit leur paraître affreusement obscur et dangereux. Je suppose : je n’ai jamais été très doué non-plus pour me mettre à la place des autres.

Je laisse tomber le bâton plein de viande sur le sol, et j’avale celui qu’il me reste. Je savoure ma distraction du repas, bien plus riche intellectuellement que les télévisions terriennes. Je suis en train de parler avec un chien, et tout va bien.

Le Chien

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 5 samedi 03 mai 2014, 00:47:55

Le Chien esquisse un sourire quand l'humain sursaute. C'est le 1er humain auquel elle parle vraiment sans s'enfuir, en même temps il est moins impressionnant, voir repoussant que le boucher qui lui a fait mal aux côtes il n'y a de ça qu'une heure ou deux... Ses yeux bleus clairs attiraient la curiosité du petit chien qui le fixait sans ciller.

-Des cordes vocales je sais pas mais moi je parle.

Le Chien n'avait pas peur de lui étrangement... Son visage fin et inexpressif ne laissait pas naître en lui des émotions mauvaises ni aucune autres d'ailleurs. L'animal comprenait la stupeur de l'humain en face de lui mais étais ce si surprenant qu'un animal puisse parler? Les perroquets étaient capable de reproduire des sons entendus, les animaux aussi avaient leurs langage. Pour lui un animal aurait très bien put apprendre la parole pour survivre mais ça se ferait surement après de nombreuses, de centaines d'années...

Le Chien se laissait tâter le poil puis la peau sans broncher, on pourrait croire qu'il éviterait tout contact avec les humains vu la cruautés de leurs réactions mais il avait vécue avec une femme aimante qui l'avait câliné et aimé. On ne mord pas la main qui vous nourrit non? Il y avait du bon et du mauvais dans les humains, de toute façon il n'aurait pas eu la force de fuir dans son état. Il devait avoir le sens du commerce car il lui proposer un deal: nourriture contre information. L'animal trouvait ce marché équitable bien qu'il n'en mesurait pas vraiment "l'importance" de ce genre d'acte.

Il se couche sur le sol pour reposer ses pauvres petites pattes fatiguées. Il voit la brochette tombait près de lui mais il doit d'abord obéir avant de manger cette viande alors il s'exécute.

-Eh bien... Ma... Maîtresse ne m'a jamais bien expliquer mais si je me rappelle bien... C'était une sorcière, elle voulait avoir un enfant mais elle pouvait. Elle a fait de la magie pour en avoir un et à la place... je suis apparu. Elle avait plus de magie après ça. Après quelques années je me suis mis a parler et elle m'a apprit des choses un peu chaque jour.

Il tournait la tête vers lui en attendant pour savoir si il devait parler encore. Le chien attendait comme un ordre pour pouvoir manger, il n'avait pas a guetter pour pourvoir manger cette fois alors il n'oser par toucher pour l'instant.

Archie

E.S.P.er

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 6 samedi 03 mai 2014, 01:23:03

Je lui indique d’un mouvement désinvolte qu’il peut manger s’il veut. Je pensais qu’il se serait jeté dessus sans que je lui dise, mais il a l’air mieux élevé qu’un animal standard. Je ne sais pas si c’est un bien. Les bêtes sont plus faciles à comprendre que les humains, et plus prévisibles, en tout cas pour moi. Enfin, je pense arriver tout-de-même assez bien à le cerner. Il ne pense rien de très compliqué, et paraît n’avoir aucune idée précise de ses origines.

-Et tu ne sais rien de plus ? Tant pis. Je ne suis pas expert en magie de toute façon.

La compréhension des éléments ésotériques est pour moi assez nouvelle. Je n’en avais qu’une conscience très partielle lorsque j’étais sur Terre, et c’est seulement lors de mon arrivée dans cette dimension que j’en ai compris le plein potentiel. Les habitants de ce monde ont une technologie rudimentaire, mais certains savent se servir bien mieux d’énergies latentes, selon des processus qu’il est courant de nommer magie. Il est assez difficile de les calculer, alors je choisis pour me faire comprendre d’utiliser ce même mot.

-Ta vie, c’est juste chercher de la nourriture dans les caniveaux ? Tu es heureux comme ça ? C’est une vie de chien : je veux dire de vrai chien. Je sais que tu es assez intelligent pour faire d’autres choses. Des choses humaines, comme travailler ou avoir une maison et une famille. Mais peut-être tu ne veux pas...

Je suis en train de me demander ce que je peux lui proposer de mieux. Ce que la ville de Nexus peut lui proposer de mieux, en fait. C’est vrai que ce n’est pas ici comme dans mon monde natal. Les inégalités sont bien plus fortes, et le racisme est latent. S’il fait savoir qu’il est doué d’un certain intellect, il risque même de trouver des individus pour le mettre en esclavage. Peut-être une vie de chien n’est-elle pas si mal, en comparaison. Surtout s’il parvient correctement à se nourrir et à trouver des lieux pour dormir... s’il n’a aucun ordre à suivre tous les jours, alors il profite déjà de meilleurs conditions qu’une bonne moitié de la population.

-Tu n’as pas de nom, alors ? Comment dois-je t’appeler ? Moi c’est Archie.

Je peux toujours me conforter à la moindre des politesses. Ces politesses là sont faciles à apprendre, même pour moi. Elles ne sont qu’un registre de choses à demander ou à ne pas demander. Le plus difficile c’est de savoir quand il est nécessaire de les placer. Peut-être aurais-je du le demander plus tôt, je songe. Toutefois, je ne crois pas que cela fasse beaucoup de différence pour un chien, aussi lucide soit-il. Lui-même ne m’a pas salué, après tout. Cela a plutôt tendance à me rassurer.

Le Chien

Re : Le pire jour depuis hier [Un Chien]

Réponse 7 mercredi 07 mai 2014, 23:27:49

-Je ne sais pas grand chose de plus... Je sais seulement que je ne suis plus chez moi... Les gens sont dangereux ici, ils me courent après des fois mais y'a des enfants aussi! Ils sont gentils, ils me caressent!

Il remue un peu la queue en souriant car la pensée de revoir des enfants qui joue avec lui et le caresse le ravit! Ils était plus gentils que les adultes parfois ils lui donnait un peu à manger avant que les mère ne les écartent du chien vagabond qui n'était pourtant pas méchant. Il soupirait d'aise en y repensant mais reportait son attention envers son interlocuteur en réfléchissant.

Jusqu'à maintenant sa vie de chien ne l'avait pas déranger. Il y avait des avantages a être chien dans une société d'hommes et de femmes... Tout les jours il voyait des gens tristes, malheureux ou en colère après tel ou tel événement qui chamboulait leur vie alors que lui n'en avait jamais. Il était observateur de beaucoup de chose, il ne souffrait jamais de stress ou de sensation de ce genre. N'ayant rien à ce soucier il avait coulé des jours sympathique chez sa maîtresse en étant l'animal domestique qui soutient et apporte la chaleur qui réconforte.


-Une famille... Je suis sûr que je pourrais un jour!

Mais depuis qu'il était à la rue son confort était moindre et la nourriture n'était plus aussi abondante... Il n'avait plus autant d'affection et c'était surtout ça qui le chagrinait. Personne pour le grattouillait, le caressait et le couvrir de baisers comme il aimait. Une famille serait la réponse à tout mais ça entraînerai des soucis qu'il ignorait, il ignorait tout de la société actuelle. Un nom? Mais a quoi sa servait un nom finalement..? Une fois on lui avait donner un nom alors il pourrait lui dire cette unique appellation.


- Une fois on m'a appeler Lokie. Vous pouvez m'appelez comme ça. Archie c'est joli!



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