Entre deux petit plats. [PV Kei Hanamura]

Hirondelle se levait de son lit. Comme à son habitude, il y avait une robe émeraude sur le mannequin qui trônait au centre de la pièce. Il prit une petite boite de  couture, sachant que son donateur ne donnait jamais une robe faite main. Hirondelle fit les retouche nécessaire pour qu'elle soit adaptée à sa taille. La première heure de son réveil passa sans qu'il ne s'en rende compte.

La deuxième heure fut annoncée par l'horloge du lycée, sonnant l'heure du repas. Enfin repas ... si on peut dire que piocher dans des réserves cuisiné le matin et ayant patienté toute la journée dans le frigo soit considéré comme un repas. Il prit l'un des nombreux passage secret sur le lycée. Le lycée Mishima n'en avait pas l'air, mais il était truffé de passage et salles obscures, certaine ayant même des rumeurs de pratique occulte.

Une fois sortie de sa salle et dans le couloir, il prit la direction du réfectoire. Comme il faisait nuit noir, la pièce n'étant éclairée que par la pleine lune, Hirondelle se faufila avec une certaine aisance. Cela faisait plus d'une dizaine de fois que le frigo avait subit ses rapts. Il sentit un léger courant d'air, une des fenêtres étaient ouvertes. Hirondelle pensait qu'il s'agissait d'un simple oublie. Il prit donc la direction du frigo, le tout avec des pas léger et silencieux. Il savait que rare était les humains qui se baladaient, seul des adultes pouvaient passer.

Hirondelle entra dans la cuisine et prit immédiatement la direction du frigo. Il vit que les restes n'étaient pas nombreux, quelques steak, des haricots vert et en désert des pommes. Il chercha une assiette dans un placard et quand il posa un regard sur le frigo, il vit une personne avec des oreilles de chat. Pour Hirondelle cette personne ne pouvait être qu'une créature, les appendices d'animaux réagissaient trop naturellement pour être mécanique. D'une voix douce et féminine, il se mit à lui parler.

- Vous comptiez prendre aussi une part ?

Le "glorieux plan d'infiltration du lycée pendant la nuit" avait prit racine bien plus tôt dans la journée, durant un des intercours. Kei, qui ne manquait jamais une occasion de fanfaronner ou encore de faire le pitre, avait déclaré qu'il était destiné à devenir un très grand voleur. Pour preuve de ses talents de cleptomane, le neko-boy avait ramené à son groupe de copains un des soutien-gorge de sa soeur. Un véritable petit trésor pour ce groupe de puceau qui fantasmait sur l'autre Hanamura, dont la poitrine avait toujours eu son petit succès à Mishima. Toutefois, pour quelques amis de Kei, le soutif n'était pas un trophée suffisant. Facile d'aller dérober un peu de lingerie dans le linge sale familial lui avait-on répondu, même si Kei soutenait à corps et à cris que le sous-vêtement provenait de l'armoire de sa moitié fraternelle. Un de ses amis l'avait mit en défaut et tout le groupe se retrouva rapidement à douter du zébulon à oreilles de chat, qui se défendit de ces accusations après être monté sur un parapet du lycée pour dominer l'assemblée. Alors, un des gamins qui constituait le groupe du remuant jeune Hanamura lui avait lancé un véritable défi, et pas des moindres : dévaliser la cuisine du lycée pendant la nuit et y mettre un tel bordel que ça se saurait partout dans les couloirs dès le lendemain.
Kei, bien sûr, avait accepté tout de go et avait préparé sa journée à commettre son forfait.

A la nuit tombée, le neko avait quitté sa maison sans se faire remarquer (facile quand on était nyctalope, silencieux et agile comme un chat) pour filer sur son vélo à travers les quatre rues qui le séparaient du bâtiment scolaire. Habillé d'un survêtement noir  (si on ne comptait pas les bandes blanches qui ornaient veste et pantalon..) et le visage recouvert d'un masque qu'il avait trouvé au grenier, Kei s'était faufilé sans trop de mal dans l'enceinte du lycée. A pas de velours, le neko à tentacules avait prit le temps de se faire quelques frayeurs dans les couloirs (parce que de nuit, même si on connait, ça fait peuuuuur !) avant de se rendre au bâtiment du refectoire, s'introduisant dans les cuisines par une fenêtre qui avait été heureusement laissée ouverte. Et le gamin à oreille de chat s'était dirigé vers le frigo dans l'intention de le dévaliser en laissant assez de foutoir pour qu'on en parle dans le journal du lycée.

Kei en était à se préparer dévorer un gigot à pleine bouche (l'infiltration lui avait creusé l'appétit) et ses oreilles remuaient tranquillement de plaisir dans la lumière pâle de la lumière du frigo. On aperçevait également sa queue de chat, qui ondulait paresseusement hors de son pantalon de jogging. Alors qu'il allait planter ses petites canines de chat dans la viande, une voix de fille le fit sursauter et il se retourna d'un seul coup.

- Vous comptiez prendre aussi une part ?
- Na... NANIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ? il porta la main sur son coeur, qui battait à tout rompre. Mince, t'es qui, toi ?

Il la regarda de haut en bas -parce que c'était bien une fille, pas de doute là-dessus pour Kei- et la trouva d'abord jolie avant de réaliser qu'il ne la connaissait pas. Bon, Hanamura ne connaissait pas non plus tout le monde à Mishima... Mais quelque chose lui disait qu'il se serait souvenu d'elle. Elle avait du style, quand même. Tout le monde ne venait pas se balader la nuit au lycée en robe de soirée ! Se rappelant qu'il était masqué et estimant que ça devait lui donner un air mystérieux super-sexy, le neko retrouva un peu d'assurance et se redressa plus fièrement, gigot à la main et queue animale dans le frigo.

- Je viens prendre la part des... euh...des pauvres et des opprimés, voilà ! Je suis... Kei chercha une seconde, avant de donner le premier nom qui lui passa par la tête. Je suis CATAVENGER ! Le neko adopta une posture héroïque avant de revenir à l'inconnue. Tu veux ta part, du coup ?

Gentimment, Kei lui tendit le gigot dans lequel il n'avait même pas commencé à croquer. C'était le devoir des super-héros de faire passer les autres avant soi, non ? Dans un sourire aussi lumineux qu'espiègle, il invita la jolie minette à partager sa nourriture. Avec un peu de chance, elle ne lui poserait pas trop de questions, comme ça !

Hirondelle ne s'était pas attendu que le neko allait sursauter ainsi. Pouvant voir enfin le visage de la créature, les yeux du terranide était spécial et cela charmait l'esclave. De magnifique yeux où brillaient une lueur de sauvagerie qui n'avait rien de dangereux. Hirondelle vint à se faire interroger et donna une réponse rapide, sans rien cacher, en s'inclinant légèrement.

- Je me nomme Hirondelle, maître.

Hirondelle était parti sur le principe que cet intrus était un mâle. L'esclave n'avait pas été surprit de voir cette créature cacher son visage derrière un masque. Beaucoup de sorciers et sorcières avaient toujours cachés leurs visages en s'amusant avec lui. Hirondelle ne comprit pas tellement le terme d'opprimé, par contre la pauvreté il savait, celle qui c'était chargé de l'instruire avait toujours dit que l'esclave ne devait jamais être riche et que tout bien possédé appartenait aussi aux créatures.

Je suis CATAVENGER !

Hirondelle pouvait à présent poser un prénom sur cette créature et répondit à la proposition du gigot.

- Je vous remercie maître Catavenger.

L'esclave mordit un petit morceau, pouvant constater que la viande était encore bonne. Puis il prit les devants.

- J'ai pour ordre d'apporter mon aide aux créatures, je serais votre esclave le temps qui vous sembleras nécessaire.

Hirondelle reprit un autre morceau.

- Vous pouvez faire ce que bon semble de mon corps.

Kei se demanda un instant si il n'avait pas eu d'hallucinations auditives. Cette fille qui disait s'appeller Hirondelle (ce qui était un certainement un pseudo, plutôt joli au demeurant) venait de terminer sa tirade en ajoutant un "maître" ? Le neko boy était d'origine japonaise et savait très bien que les moeurs de son pays natal étaient parfois...curieuses. Les japonais, c'est bien connu, ne font jamais rien comme tout le monde ! Certaines personnes avaient des délires sérieusement barrés et même si Kei n'était pas mieux avec son histoire de Catavenger à la con, entendre quelqu'un lui donner du maître lui faisait drôle. Cette fille avait sûrement des préférences sexuelles axées sur la domination ! Le neko boy pensait s'y connaître, lui qui regardait pas mal de films porno. Il ne pensa pas une seule seconde que toute cette histoire ne pouvait être, par exemple, qu'un jeu de rôle pour Hirondelle. La perspective qu'il s'agisse d'un jeu érotique ne manqua pas de l'exciter légèrement, mais le Catavenger décida de ne pas trop tirer de plans sur la comète. Il s'était déjà prit pas mal de paires de gifles en se laissant transporter par son... son enthousiasme, disons ça comme ça.

Le jeune homme fut soulagé de voir Hirondelle accepter la bouffe. Au moins, les deux intrus nocturnes trouvaient un terrain d'entente ! Kei regarda son vis-à-vis manger avant d'attraper quelque chose à grignoter dans le frigo toujours ouvert, seule source de lumière pour les deux individus. Hirondelle reprit la parole, ouvrant de grands yeux ronds en entendant ce qui parvenait à ses oreilles de chat, qui s'agitèrent d'ailleurs sous sa capuche au point de la faire glisser, révélant les deux appendices sans que Kei ne le réalise. "Esclave" ? "maître" ? "Faire ce qui vous semble bon de mon corps" ? Le neko n'était pas sûr de comprendre. Est-ce qu'Hirondelle jouait ou est-ce qu'elle était sérieuse ? Le neko boy se gratta l'arrière du crâne, mal à l'aise.

- Euh... Faire ce que je veux de toi ? T'es sûre ? Genre je te donne un ordre et bim, tu obéïs sans broncher ?

Il n'était pas difficile de comprendre que Kei ne croyait pas en la bonne foi d'Hirondelle.

- Genre je te dis de me branler, tu y vas direct ?

 Kei n'était ni très subtil ni très réfléchi, à vrai dire. Sa légère excitation avait motivé l'exemple de la masturbation, chose qui n'était pas maligne en soi. Si Hirondelle voulait se vexer et lui coller une paire de baffe, il lui avait donné l'occasion rêvée de le faire.
Et si... et si elle obéissait ? Kei n'osait même pas envisager l'hypothèse.

Hirondelle ne fut nullement choqué de voir ses deux oreilles poilus apparaitre. Il avait bien vu que Kei n'était pas humain et donc, l'esclave n'avait aucune raison d'avoir peur. On lui avait toujours dit que les créatures n'iraient pas jusqu'à le tuer s'il se montrait parfait dans son rôle.

- Euh... Faire ce que je veux de toi ? T'es sûre ? Genre je te donne un ordre et bim, tu obéis sans broncher ?

La transsexuelle n'eut pas le temps de formuler sa réponse que le neko vint à proposer un exemple.

- Genre je te dis de me branler, tu y vas direct ?

Hirondelle se leva de sa chaise et inclina le buste vers le petit voleur.

- Vous n'avez qu'à donner vos ordre et j'obéirais à tout. si vous souhaitez que je vous procure du plaisir charnel, je peux m'exécuter. Tout ce que vous avez à faire est de me dire ce que vous désirez. Je peux aussi vous servir de simple compagne ou de vulgaire outils. C'est à vous de décider de ce que je serais.

Hirondelle pouvait sentir le désir naissant en Kei et s'approcha de son maître. Le visage féminin de l'esclave était très proche, pas trop pour éviter tout contact involontaire, mais assez pour qu'il puisse utiliser son charme naturelle pour l'exciter davantage. Son but était tout simplement pour le pousser à donner un ordre et vérifier de la sincérité de ses propos.

- Je peux vous soulager de toute les manières que vous désirerez, comme par exemple avec mes mains, comme vous m'avez questionné précédemment.

Plus ça allait, plus Kei se retrouvait coincé par ses propres idioties. Hirondelle était loin de se démonter et avait même quitté l'assise tranquille de sa chaise pour approcher du pauvre neko dont les joues s'empourprèrent à vitesse grand V. Par réflexe, le chaton recula d'un pas alors que son vis-à-vis arrivait vers lui, mais il se retrouva collé à la porte du grand frigo de la cuisine. Il avait l'air fin, rouge pivoine qu'il était et le regard fuyant, avec son début d'érection qu'on pouvait deviner grâce à son jooging ! Kei aurait voulu qu'Hirondelle s'écarte un peu, parce qu'il n'était pas à l'aise du tout. Plus fanfaron que séducteur, le neko boy n'avait jamais été abordé à une distance aussi minime par une autre fille que sa soeur et sa timidité prenait le dessus sur tout le reste. Bien entendu, ce qu'expliqua Hirondelle ne l'aida pas à se calmer et le plongea dans un trouble encore plus profond. Voilà qu'elle confirmait sans honte ni détour qu'elle était VRAIMENT une esclave !

- T'es euh... sûre ? T'es pas un... un objet, t'es euh... t'es une fille et on doit euh...euh...respecter les filles !

Kei n'était pas un mauvais garçon mais du haut de ses seize ans couronnés d'une puberté pleinement épanouie, il voyait surtout les filles d'un point de vue sexuel. Comme plein de petits mecs de son âge ! Jamais il n'aurait imaginer tomber sur l'une d'elles aussi directe et se retrouvait bien embêté. La tentative de parler de respect n'était pas franche, juste une tentative pour gagner du temps. Et quand Hirondelle se trouva très très proche de lui pour lui proposer de procéder à la masturbation lancée précédemment comme une idée en l'air, ses oreilles félines s'agitèrent fébrilement et sa queue de chat s'entortilla nerveusement sur elle-même. Kei ferma les yeux, le coeur battant.

- J'suis sûr que tu mens ! J'suis sûr que tu le feras pas, sinon tu le ferais déjà !

Le voilà qui défiait Hirondelle. D'après lui, Kei allait la mettre au pied du mur et Hirondelle allait révéler qu'elle était juste entrain de jouer un peu.

La scène aurait put devenir encore plus troublante pour Kei, car Hirondelle pouvait aller beaucoup plus loin dans les postures intéressante et l'excitation des hommes ou des femmes. L'esclave aurait pur par exemple avancer sa jambe droite pour l'approcher de l'entre-jambe de Kei et continuer à réveiller son petit oiseau. Il ne fut pas réceptif au fait que l'on devait le respecter. Un esclave doit mériter le respect de son maître, non le recevoir sans rien offrir en échange. Il fallait savoir que le sens du mot respect pour Hirondelle était différent de celui de Kei. Pour la transsexuelle il s'agissait de simplement de se faire complimenter, voir de recevoir des cadeaux de ses maîtres et maîtresses, les cadeaux pouvnat prendre différentes formes.

Hirondelle ne fut pas blessé de se faire traiter de menteur. L'esclave accepta le défi comme un ordre.

- Si vous souhaitez que je prouve mes propose, maître. Je vais vous apporter satisfaction.

L'esclave vint à poser la main sur le jogging et descendis sur ses genoux, étant au niveau de du sexe qui continuait de gonfler. Hirondelle se mit à monter et descendre sa main. Puis il avança sa main dans le jogging de Kei et sous son sous-vêtement, pour sortir l'oiseau de sa cachette, de l'autre main il enlaça le chibre, faisant de petit va et vient.

- Suis-je toujours une menteuse à vos yeux mon maître.