Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Fortuna caeca est [Sorcelienne]

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Le Messager

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    Être muet et mystérieux.
    
    Semi-fée, enfance passée sur Terre, puis tenebroso formé à Castelquisianni. Lié aux plans infernaux par une erreur magique commise par le mage de Locmirail.
    
    Est invoqué par la prononciation de son nom « Beklfarblondzshet ».

Fortuna caeca est [Sorcelienne]

dimanche 06 avril 2014, 01:43:39

Beklfarblondzshet. Cela retentit dans son esprit pour la première fois depuis plusieurs jours. La première fois, c'est toujours comme un murmure. Il pourrait presque le confondre avec le souffle du vent. Le vent qui souffle sans faiblir, à plus de mille pieds au-dessus de la surface de Terra.

Beklfarblondzshet. L'appel est plus fort. L'intensité est celle d'un mot prononcé devant lui. Il traverse un nuage, en ressort légèrement humide. La vitesse et le battement de ses ailes ont tôt fait de le sécher. Il profite de la sensation. Il le sait : bientôt, il sera de retour au sol.

Beklfarblondzshet. Le son résonne, les syllabes de son nom rebondissent contre les parois de son crâne. Une sensation dérangeant persiste encore quelques secondes après que le silence ce soit de nouveau installé. Il pourrait se battre plus longtemps. Peut-être pourrait-il résister à quinze ou vingt convocations comme celle-là...

Beklfarblondzshet. L'étape suivante, où l'ouïe n'est plus le seul sens stimulé. Ce sont comme des crochets qui s'arriment à sa psyché, et le tirent dans des sens contraires. Il serait inutile et désagréable d'attendre plus longtemps. Le Messager est investi d'une mission, et il ne peut s'y dérober.

Beklfarblondzshet. Enfin, il lâche prise. Son être perd de sa substance, pâlit, puis s'évapore complètement. La pression invocatoire sur son corps se dissipe brusquement. Là où il se tenait quelques secondes plus tôt, il ne demeure plus qu'un morceau de ciel bleu.

Ses pieds touchent le bois d'un plancher qui craque légèrement. Il paraît les regarder. C'est le sol de prédilection des mages pour ce type d'exercice. Il est très facile d'y tracer des symboles ésotériques à la craie. D'ailleurs, il distingue encore les traces diffuses de ce qui devait être un pentacle. Pour lui, rien de tout cela. Il est de toute évidence chez un sorcier, et les sorciers savent qu'il ne fait pas partie des esprits agressifs. Ces démons qui, à peine invoqués, cherchent la moindre faille dans les protections établies... et qui, s'ils en trouvent, font systématiquement subir des sorts peu enviables à ceux ayant eu l'impudence de les déranger.

Pour invoquer le Messager, ces précautions n'étaient en effet pas nécessaires. Il était humain, ou du moins l'avait-il été. Évidemment, cela n'était pas gage de grand-chose, car il y avait bien des mortels, qui, en infamie, valaient les pires engeances d'en-bas. Cependant, le mal n'était pas inscrit dans sa nature comme elle l'était pour la plupart des êtres amenés à être convoqués. En sus, il n'y avait jusqu'ici eu que très peu d'incident à déplorer avec les ensorceleurs. Trop peu pour que la rumeur de sa dangerosité se répande. Bien sûr, il y avait toujours quelques mages plus prudents que les autres qui dressaient quelques cercles protecteurs, mais le plus souvent ils se rendaient vite compte que le Messager était coopératif.

Ce dernier relève ses yeux rouges. À quoi ressemblait l'homme (car c'en était un) devant lui ? Cela n'a pas vraiment d'importance. Pour Chirix, cela en a une, en réalité : s'il avait été bel homme, il aurait volontiers pu lui concéder un bien meilleur prix contre quelques faveurs d'une autre nature. La chose restait cependant toujours au choix de l'appelant... et la situation, cette fois là, était différente. Sitôt, le sorcier se montre factuel. Le Messager, qui aimait bien lorsque les gens s'engageaient, et surtout s’emmêlaient, dans des politesses compliquées, fronce le nez, et jette un regard autour de lui. De nombreuses fioles, vides ou remplies, occupent les étagères et les ateliers muraux. Il s'agit peut-être d'un alchimiste, pense-t-il. Puis les négociations commencèrent.

Ce qu'on lui demandait se révéla spécial, mais non pas pour ce qui était de la mission elle-même. Le mage lui fit comprendre que le paiement serait à la charge de la destinataire. Chirix, lui, lui fit comprendre qu'en conséquences –c'était bien naturel– ce serait plus cher. Le sorcier lui répéta que ce n'était pas lui qui réglait, de toute façon.

Après avoir confirmé l'identité de la receveuse, et réglé quelques détails, le Messager prit son vol par une fenêtre. Un petit paquet était rangé dans une sacoche en cuir qu'il portait en travers de la taille. Ce qu'il contenait... la curiosité l'aurait volontiers poussé à tenter de le découvrir en temps normal. Toutefois, lorsqu'il était le Messager, et tant que le colis n'était pas arrivé à destination, sa nature chaotique cédait la place à une rigueur professionnelle. C'était là son travail, la condition sine qua none qui expliquait que l'on faisait appel à lui. Il était fiable, et il prenait les choses très au sérieux.

Au détour d'un virage aérien, sa silhouette se drape d'ombres.

Ashnard : c'est le nom de la ville dont il est tout proche à présent. Ce n'est pas la ville où il est né, ni celle ou il a grandi, ni même celle où il a été formé. Il n'a pas de relation particulière avec la capitale de l'Empire. Au contraire, il n'a que rarement l'occasion de se présenter de ce côté du monde, sa connaissance, comme son origine profonde, étant plutôt le fait des magiciens formés à Nexus. Aussi ne connaît-il pas particulièrement bien la cité, et pire, il n'a pas vraiment envie de se faire remarquer. L'autorité en Ashnard était d'une toute autre nature que celle de sa rivale, et même lui ne voulait pas avoir de problème avec la garde impériale.

Au moment de passer les murailles, il met encore à profit les ombres, cette fois pour se camoufler. Enfin, le Messager s'infiltre dans une ruelle. Des longs filaments de matière noire s'enroulent autour de son corps. Elles lui créent une tenue sur mesure, qui n'est pourtant guère qu'une illusion. En quelques secondes, il possède le parfait attirail de l'étudiant en magie : robe, modeste chapeau pointu, sac de livres. Il prend même le soin d'ajouter de petits verres de vision, supposés corriger la myopie que développent ceux qui étudient trop tard le soir. Ses cheveux eux-même ont foncé, abandonnant leurs teintes chaudes pour un châtain plus terne, et se sont attachés en catogan à l'arrière de son crâne.

La densité de population est sans aucun doute la plus élevée de la région. Pour beaucoup de coursiers, retrouver un correspondant dans une telle masse d'individus est un calvaire qui nécessite parfois plusieurs jours de recherches. Chirix ne souffre heureusement pas de ce même type de problème. En quelques minutes, il se trouve à l'académie de magie. Il marche d'un pas détendu, salut de la tête un groupe d'élèves qui, de loin, paraissent le reconnaître, puis rajuste un chapeau chimérique qui manque de tomber pendant le mouvement.

La destinataire du paquet était dans un bâtiment, plus loin, dont il ne connaissait pas la fonction. Il savait en revanche parfaitement à quoi elle ressemblait, mais ignorait ce qu'elle était en train de faire, même s'il aurait pu trouver moyen de le savoir. Peut-être était-elle occupée, dans lequel cas il attendrait un peu avant de la presser. Il se dirigea en réfléchissant. D'abord, il lui remettrait le paquet, puis il exigerait le paiement. Non, ça n'irait pas, et si elle refusait de le payer ? Il était impossible pour lui d'appliquer les mêmes règles que d'habitude. Peut-être l'ordre contraire... sans doute ne se déciderait-il qu'au tout dernier moment.

Sorcelienne

Légion

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 1 lundi 07 avril 2014, 09:30:23

Purpora Senestralis, ou une plante tout a fait banal pour les cultivateurs qui y voit une simple mauvaise herbe à l'odeur très prononcé et dont l'évolution est très étrange, car toutes les feuilles qu'elle produit se trouve du coté gauche de la tige, remontant jusqu'à la base des cépales afin d'y produire un calice de couleur violacée. Cette plante est pourtant un outil magique appréciable, les pétales, les feuilles et le calice étant tout les trois des composants majeurs de nombreuses potions intéressantes, comme la potion naturelle d'alchimie, base obligatoire à l'usage de pierre d'enchantements, ou la potion d'instinct bestial, permettant une métamorphose courte mais vraiment efficace en bête mythique et redoutable. Cette Purpora, quoi qu'on en dise reste une plante qui apparaît d'un coup dans les champs, sans raison, et doit grandir le plus rapidement possible pour avoir de nombreuses feuilles, ce qui amène certains mages à les cultiver de manière peu raisonnable et avec diverses techniques propres à chacun pour avoir sa meilleur potion, sa meilleur concoction, son meilleur outil magique, au détriment de la passion du jardinier pour le bien-être de ces plants qui finissent bien souvent par se dessécher sans donner de résultats.

C'est dans ce cas qu’apparaît Sorcelienne Haffrant, actuellement grande mage de degré 1, prétendante au poste d'archimage et de professeur à l'université magique d'Ashnard, et potentiellement magicienne la plus poisseuse que le monde a dut contempler depuis maintenant de nombreuses générations. Il s'agissait maintenant du 63ème plant qu'elle essayait d'élever, avec une attention et une délicatesse à nulle autre pareille, sans sort ni capacités obscures, et ce pour de bonne raisons, car la dernière plante qu'elle avait essayer de faire grandir avait manquer la violer à coup de liane, ce qui était une expérience assez désagréable pour l'intimer de rester calme et d'agir pour le plus grand bien de sa Purpora. C'était sans compter que la plante se mit à se flétrir d'elle-même alors qu'elle n'était qu'en court de croissance, n'ayant même pas atteint le stade du bourgeonnement, et mademoiselle Haffrant en avait ras-le-pompom de devoir demander un plant à la section de botanique pour réessayer un élevage convenable, aussi avait-elle abandonner ses bonnes résolutions de l'expérience 62 et avait envoyer un émissaire magique à un collègue lointain pour obtenir quelque chose qui allait un peu secouer les pucerons de sa plante.

La potion avait des propriétés d'accroissement de la régénération, ainsi que de nombreux composés qui avaient pour but d'augmenter la croissance de la plante et sa productivité, une sorte d'engrais en mode sur-amphétaminé qui n'avait pour seul limite que la dose : le flacon entier et d'un coup sec ! Le mage qu'elle avait contacté lui avait promis cette fiole en un temps record, ce qui l'étonnait quand même un minimum étant donner qu'un tel objet devait être manipuler avec précaution, mais elle ne fit pas vraiment sa mijaurée, et accepta donc le travail du mage, lui promettait de lui rendre service la prochaine fois qu'il en aurait besoin, un paiement entre eux deux ayant été bien inapproprié pour une telle action. Revenant à sa plante chérie, elle passera quand même une semaine à la faire survivre du mieux qu'elle peut avec l'espoir infini que la potion arrivera à temps, mais apparemment son collègue ne semblait pas être si pressé que cela, jusqu'à ce qu'elle reçoive un nouveau message comme quoi elle allait avoir besoin d'un poème pour payer le livreur, ce qui l'étonna un peu au vue de la teneur du voyage et de l'acheminement d'un tel outil. Elle ne fera pourtant pas la tête et s'y mise de manière à être sure d'avoir le paiement en temps voulue, puis repris son attente.

C'est encore deux jours plus tard qu'elle fronce les sourcils alors qu'elle était allongée, sentant une signature magique étrange parmi les quelques élèves et fous qu'abritait la tour dans laquelle elle logeait. Elle était en quelques sorte la gardienne de cette partie de l'université, comme de nombreux autres grands mages devaient veiller sur une partie de l'académie, laissant aux archimages le soin de s'occuper d'une partie des cours et de leurs propres responsabilités, et en ce sens elle devait connaitre la moindre variation magique de chacun des élèves qui restait dans la tour plutôt excentrée de l'académie. Or, la personne qui arrivait n'était pas du dortoir, il n'était même même pas de l'école si elle en jugeait ses souvenirs. Se redressant de son lit, et prenant son chapeau pour l'ajuster sur le haut de sa tête, elle pose les yeux vers la porte d'entrée en se demandant si elle va directement à la rencontre de cette anomalie ou si elle attends de voir si il y a une activité quelconque à nature suspecte de sa part. De toutes manières elle pouvait le tracer maintenant qu'elle l'avait repérée, et à par se rapprocher d'elle et de la tour, l'être ne faisait pas grand-chose. Cela fut suffisant pour donner à Sorcelienne les raisons d'attendre au rez-de-chaussée de sa partie de la tour, prête à prendre la porte si il y a un problème, ou à ne rien faire si le besoin ne s'en fais pas sentir.

Et à part le fait qu'il ne fasse rien, la grande magicienne ne percevait quasiment rien, ce qui était dans le fond parfaitement normal et ... ennuyeux à vrai dire. Elle le sent approcher de la haute tour, faire quelques gestes envers d'autres jeunes gens. Serait-ce un nouvel apprenti provenant d'une section alternative et qui aurait été muté ? Étrangement elle n'y croyait pas trop, encore une fois à cause de la signature énergétique de la personne qui était ce qu'elle était, à savoir une forte présence magique, même intense à ce degré, et qui laissait présager d'une nature magique bien supérieur à un humain lambda. Tout cela restait donc particulièrement intéressant d'une manière purement logique, mais ce n'était pas la même chose que Sorcelienne qui avait toujours préféré l'action à l'attente, ce qui la différenciait encore de ses collègues de magie, souvent bien plus réfléchis et "professionnels" qu'elle. Si, elle arrivait enfin à percevoir autre chose maintenant qu'il s'était rapproché, il transportait avec lui quelque chose avec une autre signature magique, signature qu'elle reconnaissait tout à fait ce coup-ci : la magie de son collègue lointain, sous la forme d'une potion qu'elle attendait depuis longtemps.

Quelle joie, il ne s'agissait donc que de son messager qui était arrivé à Ashnard ! Et quelle éfficacité dis donc, à peine était-il venue qu'il avait tout de suite pris sa direction à elle, il devait vraiment être doué pour la retrouver dans tout ce bazar ! Sourire aux lèvres, elle alla chercher son moyen de paiement, le mit dans une sacoche afin de l'avoir à portée de main, et prit son bâton pour pouvoir faire bonne figure quand elle accueillera le messager portant son colis. Elle s'asseya le temps qu'il arrive, et continua juste à le suivre par amusement, le sentant arrivé aux abords de la tour, ouvrir la grosse porte massive qui servait d'entrée, puis monter les escaliers avec lenteur jusqu'à pouvoir atteindre la 23ème porte, cette belle porte sur laquelle elle avait gravée par la magie son nom afin de se donner un peu de légitimité et d'autorité dans ce qu'elle considérait comme SA tour maintenant qu'elle s'en occupait. On pouvait donc y lire les quelques mots suivants : "Sorcelienne Haffrant, gardienne de la tour n°4" depuis qu'elle s'y était installée, et désormais elle n'attendait plus qu'à entendre les quelques battements d'un doigts sur la porte pour se lever et aller ouvrir à ce merveilleux émissaire qui lui apportait son précieux colis. Et d'ailleurs ça y est elle viens de les entendre ! Elle se lève, va à la porte et en tourne la poignée, ouvrant la porte sur ses cheveux roux et ses deux grands yeux verts.

-  Oui ?
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch

Le Messager

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Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 2 mardi 08 avril 2014, 23:20:09

C'était peut-être bien le meilleur moment des missions qu'on lui confiait : lorsqu'après un voyage d'une longueur variable, il se trouvait enfin à quelques mètres seulement du destinataire. Un destinataire dont il connaissait déjà tant de choses, mais qui lui était encore pourtant totalement inconnu. Voir les gens comme il les voyait lorsqu'il devait les retrouver, et les voir en personne, ce n'était jamais vraiment la même chose. Il ignorait toujours si le courant allait passer, s'il allait y avoir dans l'attitude, dans la manière d'être de l'intéressé, quelque-chose à même de le séduire. C'était impossible pour lui de le dire au premier abord, et c'est cela qui l'excitait terriblement. D'un naturel enthousiaste, il n'était en réalité guère difficile d'éveiller son intérêt, et chaque rencontre était à ses yeux unique.

D'un pas calme, et sans toujours attenter la moindre action susceptible de le faire repérer, le Messager gravit patiemment les marches de la tour. Il n'aime pas être confiné au sol, et résiste non sans peine à la tentation de déployer ses ailes, alors invisibles, pour se soustraire à l'exercice d'alpinisme. Les mages aiment les hauteurs, c'est certain, pense-t-il : ils ressentent toujours le désir de se faire construire une tour plus haute et plus inaccessible. C'est un désir qu'il ne peut que comprendre, lui qui aime tant l'altitude et les courants. Pourtant, il sait qu'il y a quelque-chose de prétentieux, de mégalomaniaque dans ce comportement, mais il estime que c'est le cas de la plupart des pratiquants de la sorcellerie, et des invocateurs en particulier. Il sait qu'il faut un grand désir de pouvoir pour risquer tous les jours sa vie en procédés obscurs.

Finalement, rien ne vint troubler son ascension, et il ne croise sur son chemin personne d'autre. Il lit l'intitulé présent sur la porte, même s'il n'a plus aucun doute sur l'identité de la personne qui se trouve derrière. Puis il frappe, et l'on vient lui ouvrir. La silhouette svelte, pleine de prestance, et le visage attentif sous une chevelure dense et rousse. Ces traits sont suffisamment rares chez les humains, et plus encore chez les mages, qui sont de grands négligés... plus souvent des petits érudits sans charme que de jolies demoiselles tout en couleurs. C'est bien elle.

Le jeune étudiant en magie un peu gauche qu'il paraît être offre un grand sourire à la jeune femme. Puis il la salut poliment en s'inclinant, l'air concerné.

Dans le silence, il plonge la main dans ce qui apparaît comme une sacoche de livres, et en sort un parchemin blanchi, au dos doré, et à la facture délicate. Il extrait également de son bagage une grande plume rose pâle. Il annote quelque-chose en bas du papier, sans paraître avoir besoin d'encre ou de support, la feuille se tenant parfaitement raide. Puis il retourne le document, où une écriture régulière succède à une calligraphie plus souple et plus ample.

Citer
Sorcelienne Haffrant, magicienne, grande mage de degré premier à l'académie d'Ashnard.
Plan matériel, Ashnard, Académie d'Ashnard, quatrième tour, vingt-troisième porte.
Pour la livraison d'une potion de croissance.

Heureuse rencontre,
Reconnaissez-vous correspondre à la destinataire décrite ci-dessus ?
Si tel est le cas, je dispose de votre commande.


Dessiné à l'encre noire sur quelques centimètres de parchemin est apposé un petit portrait de la sorcière sans chapeau, de face, s'arrêtant avant le buste. L'exactitude de ses traits, malgré sa simplicité et sa monochromie, est telle qu'on aurait pu croire qu'il eut été tracé par un maléfice. Un habitant de l'autre monde, lui, l'aurait sans doute comparé à une photographie.

Toujours souriant, il profite que la magicienne soit en train de lire ce qu'il vient d'inscrire pour la regarder plus en détails. Décidément, songe-t-il, les gens gagnent à exister en couleurs. Il trouve les pigments de la demoiselle très vifs, le roux de ses cheveux tout autant que l'émeraude de ses yeux, et que cela lui donne un cachet très supérieur à sa version en noir et blanc. D'ailleurs, pense-t-il également, couper une telle représentation au-dessus de la poitrine est peu pertinent, et ne lui rend pas tout-à-fait autant de grâce qu'elle le mérite.

Sans se faire prier, Chirix fait un pas pour pénétrer dans la pièce, et patiente jusqu'à ce que la porte soit refermée. Enfin, il se décide à reprendre l'apparence qui est la sienne. Des traits sombres paraissent engloutir ses habits d'étudiant, et s'agite pour dissiper l'illusion qui bientôt n'est plus. Ses cheveux, redevenus roses, tombent sur ses épaules, et son habit n'est plus qu'une toge claire attachée par une broche dorée figurant une aile stylisée. Sa sacoche remplie de livres devient sacoche de voyage bien moins pleine. Son visage lui, reste identique, et ne bouge pas.

L'unique autre élément à ne pas disparaître est son chapeau, un couvre-chef violet, à boucle, pointu. Au contraire, auparavant de petite dimension, celui-ci semble gonfler, jusqu'à atteindre des proportions improbables et la moitié de la taille totale de son porteur. Plus large que la circonférence du crâne sur lequel il est posé, soumis aux lois de la physique, jamais il ne tiendrait en place, mais il n'est qu'une chimère moqueuse.

Pour autant, le Messager ne se laisse pas impressionner par la toque qui flotte au-dessus de sa tête, et fouille encore dans ses affaires. Il attrape un étuis de carton, de la taille d'une fiole, dont il sent le contenu légèrement chavirer lorsqu'il le manipule. Laissant à sa nouvelle propriétaire le soin de l'ouvrir, il lui tend avec simplicité. Son regard rouge et malicieux, peut-être un peu dérangeant, fixe celui vert de son interlocutrice, sans paraître vouloir le quitter.
« Modifié: mardi 08 avril 2014, 23:49:17 par Le Messager »

Sorcelienne

Légion

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 3 mercredi 09 avril 2014, 09:24:20

En ouvrant la porte elle observe la personne qui venait à sa rencontre, et fut surprise de voir en la personne qui lui faisait face un être qui était étrangement ressemblant à un élève de seconde année lambda, avec son sac plein de livres et de parchemins, sa tenue monochrome qui donnait à tout les élèves un air austère, mais aussi un air simple, pas très original. Sur le coup elle fut particulièrement déçue, s'attendant à un tout autre type de message si celui-ci avait réussi à faire le voyage en deux jours, mais apparemment elle se trompait, il y avait là tout ce qu'il fallait de plus normal pour lui ôter son enthousiasme premier à l'idée de rencontrer un être un peu plus magique que ce qu'elle avait tendance à rencontrer tout les jours dans les couloirs. Mais finalement elle capta le petit détail qui évita la catastrophe à ses yeux : la couleur si singulière et agréable des pupilles du jeune homme, ces pupilles d'un rose inégal, étrangement peu commun même parmi les couleurs singulières qu'on pouvait trouver dans le regard des êtres magiques de ce monde. Par chance cela calma un peu la déception de Sorcelienne qui prit donc le parti de laisser au jeune homme la possibilité d'une autre chance de la surprendre, et elle ouvrit enfin la porte pour se montrer en entière.

Et là un grand sourire barre son visage malin. Elles n'étaient pas facile à repérer, mais elle les voyait désormais, ces longues et grandes ailes dans le dos du demoiseau. Voilà encore un nouveau gain d'intérêt pour le jeune homme, il devait en être fier, car il avait eut la grande capacité de se sauver de la mauvaise humeur de la femme à la vue d'un manque clair d'originalité de la part de son messager. Observant alors "l'élève" dans son ensemble, elle garde ce sourire qui marque son visage d'un petit éclat lumineux et observe cet homme dans son ensemble, attendant une quelconque réponse de celui-ci. Sans surprise, celui qui se trouve en face d'elle lui offre en effet un sourire mais ne semble pas prendre la parole, était-il muet ou se contentait-il de suivre des ordres et non pas de prolonger son travail en de longues discussions stériles ? Eh bien dommage pour lui mais la jeune femme aimait parler quand elle faisait les choses, encore plus quand elle avait un invité, alors il allait bien falloir qu'il subisse les tentatives incessantes de Sorcelienne pour le faire parler ou il n'allait jamais pouvoir lui donner son paquet.

En tout cas elle attendit un peu avant de voir son messager agir, la saluant respectueusement. Elle en fut flatté, ravie de remarquer chez cette personne d'aussi bonne manière, et son sourire se renforça en sincérité tandis que le jeune homme se redressait lentement. Elle l'observe toujours quand elle le voit aller chercher dans sa sacoche de quoi écrire, et est ravi d'observer le papier se dresser de lui même dans les airs pour rester bien droit afin d'y voir apposés quelques écrits de première importance. Elle le laisse prendre alors la plume rose pâle, étrangement similaires à celles qui peuplent les belles ailes du messager, et y écrire quelques termes dont elle essaye de deviner le sens au vu des mouvements de la plume, par simple jeu. Malheureusement tout e qu'elle peut analyser c'est le doux et scintillant papier doré dont elle remarque le dos, et sinon les circonvolutions et petits tressauts de la plume de son invité ne semble pas offrir ses secrets à la femme. Elle est donc obligée d'attendre qu'il ai finit et qu'il lui tende le papier avec les dites annotations, et son portrait craché dessus, de quoi douter de quelques sorcelleries. Elle lit les beaux écrits manuscrits avec plaisir, y découvrant une typographie stylisée et agréable à la vue, puis s'en tiens au sens pour pouvoir répondre à l'inconnu.

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Sorcelienne Haffrant, magicienne, grande mage de degré premier à l'académie d'Ashnard.
Plan matériel, Ashnard, Académie d'Ashnard, quatrième tour, vingt-troisième porte.
Pour la livraison d'une potion de croissance.

Heureuse rencontre,
Reconnaissez-vous correspondre à la destinataire décrite ci-dessus ?
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Elle s'amusa un peu des manières du jeune homme, s'étonnant dans le fond qu'il ai besoin qu'elle confirme avec de tels preuves en main, le portrait produit sur la feuille étant réellement une copie parfaite de son physique, même si il fallait avouer que le manque d'incorporation à cette sorcellerie de son chapeau était en soi une grave erreur, car nul dans tout l'établissement ne la connaissait sans ses énormes chapeaux biscornues sur la tête. Elle ne fit pourtant pas cas de cette erreur et prit le temps d'ôter son chapeau pour le poser sur une table en bord de la porte, où se trouvait aussi ses clés et quelques fioles plus ou moins dangereuses, puis chercha dans ses affaires pour en sortir son attestation en tant que grandes mages de la société d'Ashnard. Le document comporte son titre, une représentation d'elle de même style que celle qui se trouve sur le papier du messager, ainsi que la date d'obtention de son titre. Elle montre ainsi qu'elle correspond en effet à la personne que cherche le jeune homme, puis sourit et se décale de l'entrée de la porte pour que celui-ci puisse entrer, récupérant son chapeau pour le mettre sur le haut de sa tête en répondant :

" En effet c'est moi. Entrez donc, je préfère discuter chez moi qu'au pas de ma porte, surtout que les élèves circulent bien trop souvent à mon goût, ce qui fait un potin gênant quand il faut avoir un véritable échange !"

Elle rentre elle même dans la pièce et va poser le parchemin sur une table, avant qu'elle ne choisisse de l'épingler avec de nombreux autres dossiers, ce qui lui permet de garder une trace chronologique des personnes qui sont venus chez elle, ou tout simplement une trace des notes et de l'avancée de ses expériences avec le temps. Une fois qu'elle l'a entendue entrer, elle fait un mouvement dans le vent et la porte se referme en claquant, suivant le mouvement vf du bras de Sorcelienne. Pas besoin de s'y connaitre pour voir que les prochain gestes de la main de la femme, tous produit dans le vide, sont fait pour fermer la porte à clé, puis les verrous, et enfin de prendre les clés pour les ramener dans un petit pot qui se trouve sur la table adjacente à la porte. Vu la vitesse d'exécution, ça doit faire un moment qu'elle use de ce procédé pour fermer son entrée et ne doit plus avoir toucher par elle même à une poignée de porte depuis un moment. Pourquoi donc s'embêter quand la magie suffisait à faire une chose plus simplement ? Enfin, elle annote elle même la date sur la feuille du Messager, le faisant par contre à la main, avec plume d'oie et encre noire, puis se retourne pour observer s'ébrouer le messager qui perd alors toute son austérité et offre la vision d'un jeune homme que Sorcelienne trouve des plus agréables à contempler.

Bien plus élégant, ses cheveux roses, sa tenue légère, tout comme ses mouvements et son air naturel prenne en grâce et en élégance, laissant Sorcelienne dans un petit temps de contemplation minutieuse. Elle l'observe de bas en haut avec un grand sourire, ayant quasiment envie de s'exclamer sur ô combien il est plus appréciable de le voir ainsi fagoter plutôt que dans cette robe noire et morne. Elle serait d'ailleurs presque amusée de voir le chapeau de son interlocuteur muet, celui ci ayant tant gagné en taille et en apparence qu'elle se doute bien que le jeune homme est en train de s'amuser de ses chapeaux à elle, normalement trop grand pour sa petite tête de mage, et bien que les siens tiennent car sa chevelure est tellement envahissante qu'elle compense le manque de largeur de son crâne, il est clair que dans le cas du messager, il s'agit d'un tour qui le fait encore tenir sur sa tête. Elle le voit pourtant chercher dans son sac comme si de rien n'était, et observe la petite boîte en carton qu'il sort, ressentant alors la source magique qu'elle désire hardement depuis plus d'une semaine. Il la lui tend, et elle fait les quelques pas pour venir la chercher, prenant celle-ci entre ses mains avant de sourire, ses yeux dans ceux de son invité.

" Je vous remercie beaucoup pour cela, j'en avais grand besoin. L'on m'avait informer qu'un poème suffisait pour le paiement, aussi en ai-je fait un que je vous donne dés maintenant. Si cela ne suffit pas, j'ai de la monnaie traditionnelle. "

Elle sort alors un rouleau d'une de ses manche et le tend au Messager pour qu'il puisse le prendre et l'ouvrir. Le papier est de bonne qualité, comme tout papier usé par ces mages qui chaque jour couchent sur ceux-ci des litres et des litres d'encres afin de garder trace de la moinde de leurs découvertes mystique, et il est roulé avec précaution pour finalement être lié d'un mince fil pourpre aux rainures argentés, ceci étant une petit touche de coquetterie de la part de Sorcelienne. Une fois que le messager eut prit le document, elle part d'elle même avac la petite boite en carton vers l'étage, là où se trouve sa plante. L'étage en question est ouvert sur le rez-de-chaussée, constitué de multiples bibliothèques et surement de la chambre à coucher de Sorcelienne, aussi le Messager peut voir Sorcelienne se dirigé dans un coin, puis ne voir que l'extrémité de son chapeau alors qu'elle a rejoint le bureau où elle s'occupe de la Purpora Senestralis. Elle ouvre délicatement la potion, se prépare le plan de travail pour pouvoir commencer son expérience, puis va pour ouvrir le flacon, tandis qu'elle laisse le messager lire le poème qu'elle a produit il y a quelques jours :

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Aux fenêtres de la ville, je me penche, nouvelle
Je suis là, curieuse, et j'attends du ciel
Le premier des messages qui me tient à coeur
Car le temps court vite, les secondes sont des heures !

Moi qui aujourd'hui encore a attendue,
Observant au travers des vitres teintées,
Un message, une annonce, un cadeau livré,
Par un messager capable d'affronte la pluie drue.

Oui j'imagine chaque jour le nouveau colis
Offert des mains de l'envoyé de celui
A qui j'ai fait une commande, pressée
De ramener à la vie une amie blessée.

Peut-être ai-je d'espoir une fiole bien remplie
Une dose bien dense qui me désobéis,
Et va peut-être me mettre en déroute,
Quand le voyageur harassé ne tiendra la route.

Alors en ce soir j'écris le cadeau
De celui dont je souhaite faire la rencontre bientôt,
Et je me dois de croire en sa volonté
De venir ici, de voir l'élixir livré.

Non en effet j'attends à la fenêtre
Regardant derrière le rideau du ciel
Je tends mes doigts, que les gouttes puisse y paraître.
Je tends mes doigts, espérant que l'invité ait des ailes.

" Tiens ... Ce n'est pas censé produire de fumée pourtant ... qu'est-ce qu'il se passe ? "

Alors qu'elle avait laissé le Messager plus bas, elle avait finit de préparer ses affaire plus haut et avait prit le temps de poser délicatement les quelques gouttes de la potion comme écrit dans le message que lui avait laisser son collègue et attendait de voir un résultat. Pourtant la fleur avait en effet reprit des couleurs, mais elle avait commencer à dégager une fumée jaunâtre qui n'était pas du tout normale quand on connaissait la plante en question, et cette fumée commençait à devenir de plus en plus dense pour occuper tout le plafond de la pièce. Par réflexe, la jeune mage avait poser un chiffon sur ses lèvres pour ne pas s'intoxiquée, mais la fumée était produite en quantité croissante par la Purpora et cela inquiétait Sorcelienne qui finit par descendre pour aller ouvrir la fenêtre et dégager un peu cette fumée qui envahissait complètement la pièce. Qu'est-ce qu'il se passait franchement ! Arrivée à la fenêtre alors que la vue devenait limitée, Sorcelienne n'étant même plus capable de voir encore le Messager alors qu'elle était au rez-de-chaussée avec lui, elle atteint la fenêtre à taton et l'ouvre avec empressement pour que toute cette fumée s'évacue. Reprenant enfin son souffle, fière d'elle de n'avoir pas ingérer une seule bouffée de cette étrange nuage, elle en oublie qu'elle n'a pas prévenue l'invitée de sa maison du potentiel danger de celui-ci ... Cela allait-il lui desservir ?
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch

Le Messager

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    Description
    Être muet et mystérieux.
    
    Semi-fée, enfance passée sur Terre, puis tenebroso formé à Castelquisianni. Lié aux plans infernaux par une erreur magique commise par le mage de Locmirail.
    
    Est invoqué par la prononciation de son nom « Beklfarblondzshet ».

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 4 mercredi 09 avril 2014, 13:42:46

Les doigts fins du Messager se renferment avec une avidité certaine sur le parchemin qu'on lui propose en paiement. Sans sembler se préoccuper davantage de ce que fait, ou ne fait pas, sa destinataire avec le paquet qu'il vient de lui confier, il délie l'élégante ficelle qui le maintient enroulé. Sans qu'il paraisse non-plus y porter une attention consciente, ses ailes battent lentement et le soulèvent quelques centimètres au-dessus du sol. Évoluant à reculons, il atterrit avec mesure sur la table même où la sorcière a rangé le registre qu'il vient de lui confier. Il s'y tient, le dos droit, en position assise, sur le rebord, les jambes dans le vide. Ses appendices recouverts de plumes remuent encore, mais les mouvements sont plus nerveux que fonctionnels, et ils le contentent de brasser l'air.

Ses yeux s'illuminent et parcourent le papier d'abord à une grande vitesse, faisant le tour en une seconde du contenu entier. Dans un second temps, son regard exalté évolue au contraire très doucement, avant d'accélérer rapidement, de revenir à la ligne du dessus, paraître fixer un mot en particulier, et recommencer tout en haut du poème. Conjointement, ses ailes décrivent des trajectoires aléatoires, à un rythme tout aussi irrégulier. Elles s'agitent, frétillent, décrivent les mouvements d'un ballet allègre mais imprévisible. Plus manifeste encore : le visage du jeune homme se pare d'une légère teinte rosée, comme si une émotion profonde, et peut-être un peu gênante, l'envahissait.

L’œuvre elle-même n'est, pour le Messager, pas de l'originalité la plus grande. Lorsqu'il s'agit d'un poème de commande, entendre par là écrit spécialement pour l'occasion par des individus n'ayant pas l'habitude de composer, les thèmes sont souvent identiques. L'attente et le voyage sont les plus courants. Cependant, parmi les idées qui sont presque toujours reprises d'un texte à l'autre, il y a toujours quelque-chose de personnel. Une touche singulière que n'importe quel individu est capable d'inscrire dans ses vers. L'art possède des propriétés si particulières que l'auteur est en réalité presque toujours obligé, même inconsciemment, d'inclure une telle note, une chose lui étant propre, parce qu'impossible à imiter... et si elle n'est pas présente dans le fond, elle l'est toujours au moins dans l'écriture.

Souvent, il a l'impression d'être le seul à y être sensible à un tel point, et attribue ce trait à sa nature féerique. De fait, les gens ayant une telle estime pour les œuvres littéraires ne sont pas nombreux sur Terra. Aucun sans doute n'en fait cas plus important et plus mystique à la fois. C'est l'essence de l'individu, dont est empreint même le plus vulgaire morceau de manuscrit, plus que le texte lui-même, qui excite l'intérêt de Chirix. Qui l'excite peut-être même tout court – c'est l'analogie que serait tenté de faire un observateur extérieur s'il détaillait à ce moment l'attitude du lecteur. De petites gouttes de sueur apparaissent au niveau de ses tempes, alors que ses joues sont à présent écarlates. Ses bras, eux, sont secoués d'imperceptibles tremblements, et semblent de moins en moins capables de tenir le papier.

Il dévore la moindre courbe des lettres tracées sur le parchemin. Presque littéralement : à mesure qu'il les lit, l'encre s'affadit. Progressivement, et alors qu'il les parcourt encore et encore, la calligraphie perd de son éclat, et devient de plus en plus pâle. Peu de temps ensuite, elles laissent apparaître la texture du parchemin épais qu'elles recouvraient. Le corps tout entier du Messager convulse légèrement, et son souffle se fait plus court. Quelque-chose dans son attitude amène à penser que la situation converge vers quelque-chose de libérateur et de terriblement agréable pour lui. Entre ses lèvres jointes manque de se faire entendre un gémissement étouffé.

Il inspire une grande bouffée d'air... ou du moins ce qui devrait être de l'air. Ses poumons s'emplissent à la place d'une fumée épaisse et jaune. Il serre la feuille dans sa main, la froissant, et tousse violemment, se courbe en deux sous la douleur qui assaille soudain sa poitrine. La souffrance, succédant par surprise au plaisir, l'étourdit. Il ne sait plus où il est, qui il est, et surtout pourquoi son enveloppe lui fait subir une telle torture. Il reste chancelant pendant de longs instants où il se refuse à respirer mais aussi à tout autre mouvement. Le miasme attaque ses yeux, qu'il ne songe même pas à se protéger, y faisant naître des larmes. Ses ailes retombent, et il s'effondre, mutique et sans volonté, sur la table où il était assis, envoyant voler dans sa chute de nombreux papiers.

Pourtant, son corps finit par bouger, d'une manière peu naturelle, donnant l'impression qu'il est traîné par les pieds. Ainsi transporté, il choit de la table au sol. Un coussin sombre amorti sa descente, qui se fait en douceur. Puis il avance encore, toujours allongé et visiblement inconscient. Quiconque se soucierait de ses fonctions vitales constaterait que sa respiration a cessé, de même que les battements de son cœur. Devant lui, on peut distinguer une forme noire, d'aspect humain mais étrangement étirée en longueur, et possédant une paire d'ailes. Elle est cambrée, comme soumise à un effort important ; à la manière d'un porteur devant supporter une charge trop lourd pour lui. Cependant, le Messager continue de progresser vers la fenêtre où se trouve déjà l'invocatrice.

Lorsqu'il y arrive, il se relève, presque totalement raide, le regard vide et humide, et fait face à l'air pur devant lui. Enfin, son enveloppe est secouée d'une décharge, et ses yeux d'abord, puis le reste de son être reprennent vie. Il tousse encore, expulsant du mieux qu'il lui est possible les toxiques de son organisme. Un mal de crâne lancinant l'afflige un moment, avant qu'il ne parvienne à le dissiper d'un effort de volonté. Le beaucoup trop large couvre-chef a disparu durant le processus. Il secoue la tête, examine sa voisine...

… et sourit encore, constatant qu'elle se porte bien. C'est un sourire toutefois plus désolé qu'il affiche alors. Il s’essuie les yeux d'un mouvement de bras, et, faisant fonctionner ses ailes, il passe à travers la fenêtre. Il maintient une altitude légèrement en contrebas de celle-ci, veillant à ne pas se trouver dans le couloir d'évacuation des fumées, sans pour autant s'éloigner de plus d'un mètre de la sorcière.

La main qui tient encore le parchemin froissé utilisé comme paiement le déroule et l'agite piteusement. En plus d'être abîmé, le lettrage est devenu presque totalement transparent, et invisible à la distance où il le montre. Chirix ressort sa plume rosée, et inscrit sur le document redevenu vierge :

Citer
Cet incident m'a malheureusement laissé en fâcheuse posture, et je n'ai pu profiter pleinement de vos vers. Cela me désole, car ils étaient très beaux.
Je me dois de réclamer un autre paiement, j'espère que vous n'en prendrez pas ombrage.
Je sais que vous n'êtes pas assez véloce pour m'en composer d'autres sur l'instant.
Nous pourrions peut-être trouver autre chose ?

Cela fait, il se contenta de brandir le texte sous le regard de son interlocutrice. Puis, les joues encore un peu rougies d'émotion, il ajouta à la suite :

Citer
Il y a des choses qui ne posséderaient pas davantage de valeur même si elles étaient entièrement faites d'or.
À l'évidence l'une d'elle est devant moi.
Les individus dont je lis les poèmes ont pour moi un charme que je ne saurais décrire.
Mais l'attirance que j'ai pour vous n'a pu être satisfait par une lecture complète, comme elle l'est habituellement...

Le Messager inscrit les trois points finaux avec beaucoup de théâtralité, et offrit à la sorcière un visage aussi taquin que doux. Néanmoins, la fumée continuant de s'échapper d'il ignorait où, il étendit le bras vers l'intérieur du bâtiment, invitant la jeune femme à s'occuper de ce problème en premier.

Sorcelienne

Légion

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 5 mercredi 09 avril 2014, 16:24:10

Elle respirait à la fenêtre, heureuse pour une énième fois de connaitre le doux toucher d'un air frais et agréable, ce toucher si salvateur qui remplit les poumons d'un souffle délicieux et permet à tout ceux qui ne connaisse que la suffocation le droit incroyable et rénovateur de revenir à la vie à chaque fois qu'une grand bouffée d'air frais rempli leurs poumons de vie. s'écroulant d'ailleurs sur le rebord de la fenêtre elle regarde l'épaisse fumée jaune s'élever dans le ciel, ne semblant pas perdre de consistance malgré le vent qui l'entourait désormais. Bon dieu mais qu'est-ce qu'il avait mis dans sa potion ce fou ! Avait-il complètement oublier que dans le cas d'un transport on ne mettait pas de matériel périssable ou sujet à une modification si on le secouait ? Parce que là il ne pouvait y avoir d'erreur, si c'était une telle apocalypse dans son atelier, c'est bien parce que la potion avait dû être altérée par le voyage que lui avait fait connaitre cet angelot à l'air délicieusement attendrissant. Réfléchissant tranquillement à la fenêtre tandis qu'elle profitait de ne plus être agresser par les effets imprévus de la potion, elle passait en revue les différents composants qu'aurait pu user son collègue afin de créer une telle apocalypse :

- De la Rotembule ? Non elle aurait périmée trop vite il n'aurait pas pris un telle danger. De la Sciautique alors, cette racine tiens assez bien la péremption et est connue pour des vertus de régénération. Mouais non, même ainsi pour ce que je lui ai demander, la Sciautique est bien trop dangereuse pour une plante et en plus elle attire les insectes. De même pour le miel ou la Gelée royale, il n'aurait pas pris le danger d'en utiliser. Le Mercure je peux m'ôter dés maintenant cette supposition de l'esprit... Et si il avait mis de la plume ? C'est tout à fait possible mais de quelle sorte alors ? Il n'aurait pas pris une plume chère, donc je dois me contenter du plus simple : Oie, poule, moineau ? Et si il avait fait l'erreur de se tromper entre ses pots et avait pris une plume de rossignol ? Après tout sans ses lorgnons le vieux est myope comme une taupe...

Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas fais attention au jeune homme qui lui avait servit de messager ni de son état. Il fallait être honnête, cette catastrophe l'embêtait et allait encore l'obliger à obtenir une nouvelle plante, ce qui la fatiguait plus que tout. Après tout le monde savait qu'elle était la plus malchanceuse de toutes les mages jamais rencontrée en Ashnard, et c'était bien pour cela que malgré ses très prometteuses capacités, le titre d'archimage ne lui avait pas encore été donné. En tant que la plus malchanceuse des mages d'Ashnard, elle savait ô combien il pouvait lui arriver tout et n'importe quoi, et du coup ne se faisait quasiment plus surprendre par de telles incongruités, comme une fiole mal préparée, ce qui expliquait pourquoi elle réagissait aussi rapidement désormais quand un souci survenait. Là, à la fenêtre, elle avait au moins l'avantage de ne plus être en danger, et donc profitait d'une légère pause avant de devoir désinfecter tout son lieu de vie et de jeter la dernière plante à la poubelle. Que du gâchis que voulez vous ? Elle soupire, bien fatiguée de devoir connaitre ce genre de chose et se reprend vite, retrouvait un morale d'acier quand elle pense enfin à celui qui devait à l'heure actuelle être enveloppé dans le nuage.

Sur le coup elle se sent plus que mal de l'avoir oublier derrière elle. Se retournant, elle le voit alors derrière elle, en train de se redresser comme le ferait un mort après un mauvais sort de nécromancie, et commence à avoir peur sur l'état dans lequel son inconscience a pu mettre le jeune homme. Elle le voit, le regard vide et se mordille la lèvre, hésitant entre prendre une posture de défense, sachant que compte tenue sa chance légendaire il y avait là milles opportunités que le jeune homme vienne à l'attaquer à cause de son état, ou une posture neutre pour ne pas provoquer un quelconque instinct qui pourrait apparaître chez la pauvre victime du gaz. Elle attends surtout de voir la réaction de celui-ci pour pouvoir faire un choix sur la marge à suivre, ne pouvait se décider à l'attaquer alors qu'il pourrait juste avoir besoin d'aide. Quand elle le voit finalement tousser et frissonner en recrachant la toxique fumée, elle se trouve infiniment rassurée et se rapproche pour le maintenir légèrement au cas où il tomberais maladroitement au sol. Dans le fond tout cela restait de sa faute, aussi ne pouvait elle tout simplement pas rester stoïque face à l'état de santé de ce charmant camarade. Alors elle veille sur lui le temps qu'il paraisse un peu mieux.

Quand enfin elle le voit relever son regard vers elle et lui adresser un grand sourire, elle s'en trouve définitivement rassurée, et se prépare à l'amener à la fenêtre pour qu'il puisse connaitre ce rafraîchissant moment qu'elle avait décrit un peu plus tôt, ce moment de divin bonheur quand on peut enfin connaitre la sensation que d'avoir des poumons sains et non pas agresser par une purée de pois couleur d'urine dont les propriétés n'étaient pas encore connue du grand public, et encore moins de la part de Sorcelienne. Sauf qu'elle fut prise de vitesse par le messager lui même, celui ci exécutant une étrange pirouette en ouvrant ses ailes pour passer par la fenêtre grande ouverte et donc se retrouver à l'extérieur, loin de ce qui avait du le mettre dans un état pitoyable, et ce uniquement à cause du manque de précaution de la sorcière. De peur qu'il se maîtrise mal et chute, elle court à la fenêtre pour le voir et agir avec ses sorts si le pire arrivait, mais en s'y précipitant elle finit juste nez à nez avec le jeune homme, situation qui ne manque pas de la troubler, avant qu'elle ne choisisse de reculer rapidement pour ne pas passer par dessus le bout de mur et de faire la superbe chute à la place de son invité.

Elle le regarde, un peu en dessous d'elle et se trouve vraiment contente de le voir reprendre lentement des couleurs. Ce n'est pas que son allure de zombie lui offrait un teint tellement blafard qu'on aurait put le confondre avec une représentation en marbre d'un vampire hémophile, mais on en était pas loin, et rajouter à cela le fait que ses yeux étaient morts donnait une certaine idée de ce que pouvait donner une vision des plus apeurante quand on est une magicienne sans défense en combat rapproché. Serrant le rebord de la fenêtre entre ses doigts, elle l'observe doucement alors que celui-ci prend le papier qu'elle avait utiliser pour écrire le poème et le lui montre. L'écrit avait disparu. Oh non ! Du coup l'avait-il lu ou pas, est-ce que son paiement était prit en compte ? Est-ce qu'il se sentait trahie pour ses services ? Sorcelienne rougit en découvrant cela et fais quelques gestes pour essayer évacuer la gêne qui l'étreint doucement à l'idée d'avoir fait une telle faute, mais alors qu'elle gesticule dans tout les sens en balbutiant des monosyllabes un peu ridicules et qui laissent entendre toute la gêne qui l'envahit, elle remarque qu'il a prit le papier pour y inscrire quelques mots, et hausse un sourcil avant de poser à nouveau ses yeux dessus.

Citer
Cet incident m'a malheureusement laissé en fâcheuse posture, et je n'ai pu profiter pleinement de vos vers. Cela me désole, car ils étaient très beaux.
Je me dois de réclamer un autre paiement, j'espère que vous n'en prendrez pas ombrage.
Je sais que vous n'êtes pas assez véloce pour m'en composer d'autres sur l'instant.
Nous pourrions peut-être trouver autre chose ?

Il y a des choses qui ne posséderaient pas davantage de valeur même si elles étaient entièrement faites d'or.
À l'évidence l'une d'elle est devant moi.
Les individus dont je lis les poèmes ont pour moi un charme que je ne saurais décrire.
Mais l'attirance que j'ai pour vous n'a pu être satisfait par une lecture complète, comme elle l'est habituellement...

- Eh bien, ce rouge aux joues et ces mots seraient-ils composés pour essayer de me charmer ? Je suis très touchée par ce que vous venez d'écrire et je vais y réfléchir, mais je suis déjà rassurée de savoir que vous avez eut l'occasion de poser les yeux sur le paiement que j'avais préparée. Par contre j'ai beau laisser le temps filer, je ne connais même votre identité messager, peut-être serait-ce la première chose à faire une fois que j'aurais réglé le petit problème qui est en train d'embaumer ma maison d'un parfum âcre et insupportable. Je reviens vous chercher quand la "maison" est désengorgée.

Et sur ces mots elle quitta le Messager et sa très intéressante personne pour retourne vers les escaliers. C'est vrai qu'il était charmant, et en plus sa sensibilité comme ses actions laissaient à entendre qu'il avait pas mal de mal avec ce genre de sujet, ce qui le rendait à la fois agréable et mignon aux yeux de la mage. L'idée d'un autre paiement était gênante toutefois, d'où le fait qu'elle ai prit le temps quand même d'exposer la possibilités d'une autre possibilités, mais elle voyait mal dire non à l'air si adorable de ce jeune garçon. Enfin, elle arriva près de l'escalier et monta lentement, s'étant accroché le torchon précédemment utilisé autour du cou, afin de protéger un maximum sa gorge des gaz qui s'en continuer à être produit semblaient stagné à cette hauteur de la pièce. En un sens, tant mieux, il allait suffire à Sorcelienne d'user d'un sort de vent pour libéré l'étage des miasmes qui s'y trouvaient. Arrivant à l'étage, une chose l'interroge, à savoir la sensation du plancher, comme si elle marchait sur une mousse dense. Bon dieu mais qu'était devenue sa plante ? Avec précaution elle avança près de l'établi qu'elle avait quittée quelques minutes plus tôt, puis se mit à incanter, puis  à produire une boule venteuse qui explosa, dissipant le nuage ignoble et l'obligeant à sortir par la fenêtre.

Sauf que ce que vit Sorcelienne fut bien loin de ce qu'elle pouvait imaginer. Les miasmes désormais partit à l'étage, et en cours d'évacuation au rez-de chaussée, ce qui a dut surprendre le pauvre messager d'ailleurs, offre désormais une pleine et parfaite vue sur la Purpora Senestralis, ou en tout cas ce qui était la Purpora Senestralis, car il s'agit désormais d'un étrange agglomérat de cette plante sur des lianes qui rejoigne deux larges bandes mousseuse, l'une sur le plafond, relâchant les lianes, et l'autre par terre, justifiant pourquoi Sorcelienne avait eut une sensation étrange en marchant dessus tout à l'heure. La vue, sans être réellement apeurante met mal à l'aise car le tout bouge lentement, comme si la plante était consciente. Et elle se trouve au milieu de tout ça, ce qui n'est pas non plus pour la rassurer le plus au monde. Elle essaye de ne pas toucher le lianes, et part pour faire lentement demi-tour quand un premier problème survient : Ses bottines restent complètement attachée au sol. Pas le choix, elle préfère les abandonner que de rester au beau milieu de cette zone, et enlève ses chaussures pour fuir, ses bas rayés la préservant encore un peu d'un contact direct avec la mousse luxuriante qui tapisse le sol. Elle fait un pas, deux pas, voit une liane bouger du quoi de l'oeil et essaye dés lors de sauter hors de portée de celle-ci. Mais une demi-seconde trop tard.

Une liane vive l'attrape par les hanches alors qu'elle venait de sauter, la bloquant dans son élan, et ce sont vite trois autres renforts qui viennent prendre les poignets de la jeune mage ainsi qu'une de ses chevilles. Au dessus du sol, n'ayant même pas d'appuis pour forcer sur les lianes pour qu'elles la lâche, elle gesticule ridiculement dans le vide avec le grands espoir qu'une d'elle finira bien par la laisser glisser au sol, ce qui lui permettrait peut-être de se sortir de ce mauvais pas. Malheureusement cela ne semble pas aux goûts de la nouvelle forme de vie botanique qui resserre ses lianes sur le corps de la mage, celle-ci gémissant de douleur. S'arrêtant un temps de bouger, la douleur ayant naturellement fait son travail dissuasif, elle essaye de réfléchir à un autre moyen quand elle sent l’extrémité d'une des lianes glisser dans son dos depuis l'ouverture supérieur de sa robe assez moulante, et se tortiller tout contre celle ci avant de ressortir par en bas avant de commencer à tirer sur la tunique. Affolée, la jeune femme essaye de protester, de bouger pour ôter cette saloperie de son vêtement mais cela ne sert pas à grand chose, la liane tirant assez fort pour que la grande mage entende un bruit de déchirement, puis finalement sente ses vêtements la quitter alors qu'elle lui arrache son vêtement du corps, la laissant en sous vêtements et en bas au beau milieu de la salle. Quand elle voit d'autres lianes approcher, la situation devient très claire pour Sorcelienne qui commence à paniquer.

- A .... A l'aide ... A l'aide quelqu'un !
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Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 6 jeudi 10 avril 2014, 22:51:22

L'expression d'un badin « peut-être » s'affiche un court moment sur le visage du Messager, en réponse à l'interrogation de la sorcière.

Évidemment, la jolie tournure prise par la lettre qu'il vient de rédiger se destinait à la séduire. S'il se fiche qu'on le prenne ou non pour un coureur, toutefois, il ne souhaite pas se positionner dans le statut de l'inférieur cherchant des faveurs. S'il réclame, c'est qu'il estime en avoir le droit, et s'il y met du style, c'est plus par élégance que par déférence, ou même que par politesse. Aussi le jeune homme, s'il n'est pas gêné outre mesure par l'interprétation que fait l'ensorceleuse de ses écrits, s'en trouve légèrement vexé dans son orgueil. Il n'en montre rien, car les paroles qui sortent ensuite de la bouche de son interlocutrice adoucissent un peu le propos.

Ce qu'elle dit lui paraît juste : il a toujours pensé qu'il était plus facile de toucher les gens par la plume que par la voix. Raison pour laquelle on pourrait croire qu'il n'a pas encore prononcé le moindre mot. Il ressent tout-de-même une certaine fierté à l'avoir atteinte de ses quelques lignes. Mais qu'elle ne croit pas qu'un peu de flatterie suffise à le rémunérer... car s'il est aussi doué pour formuler des compliments qu'il y est sensible, il ne se détourne pourtant jamais de ses objectifs. Du moins pas à terme, et sa détermination peut prendre des proportions peu communes, qui ne s’embarrassent ni de morale, ni de bon sens.

Sans doute est-ce là le propre des créatures magiques missionnées, qu'elles soient ou non nées ainsi. C'est qui les oppose peut-être aux humains, qui sont faits sans but particulier, sans fonction précise, et sans finalité discernable. En effet, si ces derniers peuvent batifoler dans le désordre, prétextant pour leur défense que leurs seules vocations sont celles qu'ils se donnent à eux-même, ce n'est pas le cas des invocations. Car puisqu'elles sont voué à quelque-chose, alors ce serait égarer leur nature même d'oublier cette chose.

Ici, son dessein est dans la continuité que la livraison. Obtenir le paiement pour celle-ci n'est ni plus important, ni moins important. C'est simplement l'étape suivante de la même quête. Celle-ci ne peut d'ailleurs s'achever que par le dit paiement. Les événements ont jusqu'ici montré que le Messager parvient toujours à se faire payer, d'une manière ou d'une autre, et ce plus ou moins tard. On peut penser que c'est parce qu'il n'est encore jamais tombé sur un mauvais payeur plus habile que lui... Dans la majorité des cas, néanmoins, ce n'est qu'une question de temps. Un temps qui pouvait être, dans ce cas, mis à profit pour dégager la fumée dont la nuisance était encore bien réelle.

En attendant, constatant qu'une bonne partie du miasme avait été chassé, Chirix prit l'initiative de retraverser la fenêtre d'où il était sorti. Sans avertissement, un nuage plus gros et plus compact que les autres vole alors vers lui, mais il ne s'y fait pas prendre deux fois. Lorsqu'il n'est pas perdu dans  une transe littéraire, ses réflexes s'en trouvent bien meilleurs ; ce sont ceux d'un aviateur. Il ferme les paupières et coupe sa respiration un instant, ne subissant pour tout désagrément qu'un courant d'air un peu fort qui agite sa chevelure et cingle son visage.

À peine l'ouragan est-il passé qu'une douce clameur arrive à ses oreilles : la voix d'Haffrant Sorcelienne. C'est un appel à l'aide, dans lequel il ressent déjà de l'angoisse. Il songe qu'un événement vraiment affreux doit être en train de se dérouler. Il s'en voudrait longtemps s'il devait rater cela, aussi se dépêche-t-il de s'envoler jusqu'à l'étage, ne faisant que frôler les marches. Même lui reste perplexe face à ce qu'est devenue la petite plante, auparavant insignifiante à ses yeux. Décidément, cette mage possède un pouvoir impressionnant, pense-t-il, tout en déplorant qu'elle l'utilise aussi mal.

Déplorer n'est probablement pas le bon verbe, car la seconde qui suit, le Messager paraît ravi du chaos ambiant. Son visage est celui d'un petit garçon à la fois émerveillé et stupéfait par la bêtise aussi grossière que spectaculaire d'une grande personne. Il éclate même d'un rire d'enfant lorsqu'il repère la situation dans laquelle se trouve la sorcière, soumise à l'étreinte de lianes étrangement animées. Les mages capables de maladresses aussi extraordinaires ne sont pas communs : souvent, quelque-chose de mauvais explose, et ils meurent brûlés, tout simplement. Il sait qu'il va se souvenir pendant de longues années encore de ce lieu comme étant l'un des plus amusants qu'il ait eu à visiter dans sa carrière.

Son regard glisse sur la peau dénudée de la jeune femme, dont la robe vient de céder sous la pression des appendices végétaux, la laissant dans un appareil plutôt réduit. Il apprécie avec une expression candide les courbes de la poitrine et le galbe des hanches, ce qui entretient encore la couleur de ses joues. Elle est vraiment jolie, songe-t-il de plus belle, soulevée dans les airs par ses poignets et chevilles, qui sont suffisamment délicats pour que la question de leur résistance sur le moyen terme se pose. Il se dit qu'il serait vraiment dommage de ne pas profiter un peu de cet état des choses, d'autant que de toute évidence, lui ne court aucun risque majeur.

Prudent, il fait cependant une virée sur le côté pour éviter un tentacule qui aurait pu le heurter. Toutefois, son esprit vif a rapidement compris de quelle manière le végétal géant se repère. Ne possédant ni œil ni moyen d'audition, le mastodonte n'a d'autre solution que de s'en remettre au contact pour débusquer ses proies. Ainsi, tant que le garçon ailé ne touche pas le sol recouvert de verdure, et à moins d'un hasard dramatique, il sera tranquille, invisible aux perceptions de la chose.

C'est donc avec calme qu'il retourne le parchemin qu'il tient encore en main. Néanmoins, au contraire des autres fois, il ne fait usage d'aucune plume. À la place, les caractères sombres, légèrement rougeoyants, se forment directement sur le papier, sans qu'il paraisse faire quoi que ce soit d'autre que de le tendre devant lui. Le processus est, heureusement pour la captive des lianes, plus rapide que l'écriture, et presque aussi véloce que la parole elle-même.

Citer
Il semble que je ne sois plus la seule victime de votre magie !
Vous sentez-vous plus proche de moi désormais ? Je sens nos liens devenirs plus forts.
Je me demande ce que cette plante a en tête, vous pourriez peut-être m'éclairer ? J'ai toujours eu l'intérêt le plus vif pour la botanique !
D'accord, peut-être pas toujours... Mais celle-ci m'intéresse.
Croyez-vous qu'elle pousse en pot ?
Pensez-vous qu'elle soit carnivore, ou bien...?

Le Messager laisse planer le doute. Les comportements que pouvaient adopter ce type d'aberration magique sont aussi divers qu'aléatoires, même lui s'en doute. Il existe même une probabilité qu'elle la relâche dans l'instant et se résorbe d'elle-même. Heureusement pour l'intérêt qu'il porte à la scène, la probabilité d'une telle chose est faible. Son but est simplement de perdre un peu de temps, et surtout de s'amuser un peu, tout en profitant de sa supériorité actuelle.

Les ombres des quelques meubles de la pièce les plus proches sont tout-à-coup comme attirées par la paume de son autre main, où elles se condensent. Rapidement, la nébuleuse forme une longue tige plate, d'environ un demi-mètre, d'un noir uniforme et opaque. Elle est si fine qu'elle semble n'exister que sur deux dimensions, mais cela n'en donne pas moins à ses bords un aspect tranchant.

Citer
Je pourrais vous aider, peut-être ? Dites-moi comment !
Je crains que cela ne fasse souffrir notre amie aux longues branches.
Je déteste que quelqu'un souffre, même si ce n'est qu'une plante !
Les plantes ont un cœur. Pas vrai ?
Pour adoucir le chagrin que j'aurais à vous libérer, peut-être faudrait-il revoir nos accords à la hausse.
Vraiment, je m'excuse de ma vénalité. Cela doit vous ennuyer... Parlons d'autre chose !
Vous vouliez connaître mon nom ?

Chirix se penche sur son propre texte, et fait semblant de le lire, avant de froncer les sourcils, dépité. Son visage exhibe alors ce qui semble être une réelle affliction, une grande tristesse, à la manière de quelqu'un agissant contre son gré. Éloignant le parchemin comme un objet très odieux, il croise les bras et prend un air abattu... sans pour autant rater rien de ce qui se déroule devant lui, et qui ne l'a pas attendu. Les lianes ne sont pas très polies, paraît-il, lorsqu'il s'agit de laisser quelqu'un lire en paix. À leur décharge, on constate que de leur éducation déplorable, quand elle n'est pas tout simplement absente, découle un très bas taux d'alphabétisation dans le règne végétal.

Sorcelienne

Légion

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 7 vendredi 11 avril 2014, 12:14:03

Elle ne pouvait rien faire. Se débattre était inutile, les lianes se déplaçant avec elle pour l'amener en effet à faire ses mouvements, mais la gardant au dessus du sol pour qu'elle ne puisse pas fuir, faisant que toute tentative de résistance étaient tout à fait vaine et l'obligeait donc à se résoudre au comportement de la plante et à ce qui allait lui arriver. Sauf qu'elle n'était pas comme ça, avoir des soucis lui était souvent arrivé, parfois des soucis qui avait manquer de la réduire dans un état déplorable, comme la fois où elle avait foiré une convocation de démon mineur et avait à la place appeler dans cette chambre une centaine de diablotins, mais jamais elle ne s'était résolue à sa malchance et avait laisser derrière elle tout espoir de sortie. Bon oui elle était dans une telle situation que rien au monde ne pouvait vraiment avoir l'air d'un quelconque secours dans l'immédiat mais elle espérait encore d'avoir accès à une fiole, une craie durant les mouvements de la plantes et de pouvoir ainsi appeler ses pouvoirs et donc crâmer cette immonde saloperie. Bon dieu la botanique n'apportait que des ennuis dans le fond !

Elle sent le mouvement des liane sur sa peau de pêche, ressentant le passage froid qui se resserre sur son corps, tâtant, goûtant peut-être ce qu'elle était pour voir si il pouvait s'en servir comme engrais ? Sorcelienne voyait mal comment une plante pouvait ainsi lui être supérieur dans la chaîne alimentaire mais pour l'instant elle faisait office de petite proie faible incapable de se défendre, et cela était particulièrement frustrant surtout quand on savait qu'elle venait de faire se déplacer un messager particulier sur plusieurs centaines de kilomètres juste pour avoir de quoi ressusciter la dite plante. Quelle ingrate, elle lui offre tout l'amour possible à une petite plante vert, essaye même de lui rendre vie alors qu'elle flétrie, et la voilà donc pendue dans les airs, ne portant plus qu'un soutien-gorge, une culotte et des bas, le reste se trouvent en charpie sur le sol, et ce à cause des lianes produites par cette dites plante une fois qu'elle l'a faite sur-évoluée aux produits illicites . Techniquement la plante devrait être heureuse, lui témoigner un peu de gentillesse en retour, pas la dénudée pour caresser on corps comme si elle allait le dévorer ou l'étriper jusqu'à ce qu'elle soit absorbable pas ses racines ! Horreur !

-  A ... A l'aide pitié !

Elle entends quelqu'un plus bas ! Mais oui le Message est encore là, peut-être que celui-ci à penser à venir à l'intérieur maintenant que le nuage était parti, peut-être même l'avait-il entendu depuis le rez-de chaussée et allait pouvoir venir l'aider à se sortir de ce mauvais pas ! Elle essaye encore une fois de se libérer mais la plante renforce ses liens et viens ligoter les mains de la jeune femme dans son dos, la faisant bomber sa poitrine et ressortir donc ses deux seins assez développés encore dans leurs écrins de soie et de tissus. Elle a mal, la plante n'ayant pas de conscience forçait vraiment et les épaules de Sorcelienne devenaient vite très douloureuse, la faisant trembler de douleur et essayer de bomber un peu plus le torse pour libérer le haut de son dos du poids de la douleur. Pitié faites qu'il arrive vite elle était en bien trop mauvaise posture et ne pouvait plus rien faire du tout maintenant. Elle crut entendre le léger froissements de l'air des ailes du messager dans l'escalier, et garde dans ses yeux une grande lueur d'espoir, se disant que pour une fois elle avait une aide sous la main qui allait pouvoir lui permettre d'être bien moins maltraitée que les autres fois où la Malchance lui était tombée dessus.

Sauf qu'elle n'avait surement pas prévue le regard ahuri que lui offrit le jeune homme en contemplant sa position, son corps livré aux étreintes insupportables et douloureuses de la Purpora mutante, et cru comprendre sur l'instant qu'elle n'allait pas pouvoir compter sur la rapidité d'action du jeune homme tant celui-ci était circonspect face à la scène qui se déroulait au premier étage. Pire encore, alors que le temps passe et que le jeune messager semble enfin prendre conscience de la gravité de la situation, et de la position de Sorcelienne tandis que les lianes continuent à lentement se rapprocher et se resserrer, elle le voit sourire, ravi de la voir dans cette triste situation et semble s'en amuser jusqu'à ce qu'il rit, non pas méchamment, mais du rire de celui qui trouve vraiment la situation coquasse et souhaite rendre hommage à celle-ci par un éclat de joie bien sentit. Sorcelienne gémit, frustré de voir que le jeune homme n'essaye même pas de lui apporter son aide mais que pourrait-elle lui dire après tout : Il est une créature convoqué, les soucis humains n'ont généralement pas grand chose pour les intéresser, et il préfèrent même parfois créer les soucis plutôt que les résoudre !

Le gardant en ligne de mire, commençant à lui adresser un regard à la fois lourd de reproches mais traduisant sa détresse, elle espère que son hilarité cesseras assez rapidement pour qu'il vienne la libérer de cet enfer végétal ! Surtout que les choses commençaient à se gâter, Sorcelienne sentant une liane glisser sur son ventre pour remonter vers sa poitrine et se glisser entre celle-ci et le soutien-gorge pour commencer à caresser les chaudes petite montagnes de la mage, celle ci ne pouvant que gémir en sentant cette sensation fraîche passer sur ce qu'elle appellerait un maléfice féminin vu tout ce que provoquait ces deux amas de chair. S'enroulant autour du tissus, la liane repart en arrachant le soutien gorge, laissant les deux seins de la demoiselle retomber légèrement sous les yeux contemplatif de l'angelot qui semble ne pas perdre une miette du spectacle, au grand damne de Sorcelienne qui est toujours obliger de bomber sa poitrine pour ne pas avoir mal aux épaules. A croire que la plante ne faisant que répondre aux désirs pervers de ce garnement qui ne venait même pas lui offrir son aide à elle, pauvre mage incapable de se sortir de ce traquenard. Qu'avait-elle fait pour mériter pareille traitement franchement ?

Alors qu'elle sent un des seins être enlacer par une liane, la faisant encore gémir une fois, elle regarde l'angelot sortir le parchemin et les caractères s'y écrire d'eux-même à toute vitesse. Bon dieu mais ce n'était pas le moment d'écrire ou d'échanger, elle avait besoin de l'aide du messager, mais ce n'est pas elle qui l'avait convoquée, aussi n'avait-elle aucun poids pour l'obliger à se plier à sa volonté et à l'aider à se sortir de ce calvaire ! Pourquoi il ne pouvait pas se rendre compte par lui même que c'était une très mauvaise idée que de la laisser ainsi aux prises avec ce cauchemar bon des pires histoires graveleuses et qu'elle avait juste l'extrême nécessité d'être ôté à ce danger le plus rapidement possible ? Elle sentait une liane remonter le long de sa jambe alors qu'elle voyait les derniers caractères s'afficher sur le parchemins, même si celui-ci était encore trop lointain pour qu'elle puisse le lire, et elle attendit que l'angelot tende son bout de papier pour qu'elle puisse voir de quoi il en retournait. Elle espérait avec grand espoir qu'il avait vraiment l'attention de l'aider, on ne savais jamais avec les esprits aux airs aussi malicieux et taquins.

Citer
Il semble que je ne sois plus la seule victime de votre magie !
Vous sentez-vous plus proche de moi désormais ? Je sens nos liens devenirs plus forts.
Je me demande ce que cette plante a en tête, vous pourriez peut-être m'éclairer ? J'ai toujours eu l'intérêt le plus vif pour la botanique !
D'accord, peut-être pas toujours... Mais celle-ci m'intéresse.
Croyez-vous qu'elle pousse en pot ?
Pensez-vous qu'elle soit carnivore, ou bien...?

-  J'en sais rien .... aide moi plutôt bon sang, regarde dans quelle situation je suis ! Je ne sais si elle veut me manger ou juste jouer avec moi mais c'est la plus désagréable des choses que j'ai connue alors pitié aide moi à m'en sortir ! S'il te plais !

Alors qu'elle dit ça la liane qui montait précédemment vient lentement se coller contre son entre-jambe et s'y frotte malgré le tissu, faisant couiner Sorcelienne qui essaye de tortiller ses hanche pour ne pas avoir à ressentir encore le froid toucher de la liane, mais impossible de faire quoi que ce soit. Encore une fois elle remarque que le Messager écrit, alors que le temps commençait à être compter pour la pauvre grande mage qui était en train de connaitre son premier viol végétal, et comprenons qu'il en s'agit pas de ce genre de premières expériences appréciable et dont on garde de charmant souvenir. Elle sent la liane qui palpite entre ses jambes, comme animée d'un autre but que la simple caresse et la peur de Sorcelienne augmente encore d'un cran alors qu'elle essaye malgré la douleur de libérer ses poignets, sans la moindre once de réussite dans son opération. Quand elle voit que le jeune homme a finit d'écrire mais ne lui montre pas encore son texte, elle grogne un peu mais elle n'est vraiment pas en position d’exiger quoi que ce soit. Se trémoussant encore en essayant de fuir l'élément qui est en train de la rendre rouge de honte elle voit le morceau de parchemin lui être tendue et lit avec précipitation.

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Je pourrais vous aider, peut-être ? Dites-moi comment !
Je crains que cela ne fasse souffrir notre amie aux longues branches.
Je déteste que quelqu'un souffre, même si ce n'est qu'une plante !
Les plantes ont un cœur. Pas vrai ?
Pour adoucir le chagrin que j'aurais à vous libérer, peut-être faudrait-il revoir nos accords à la hausse.
Vraiment, je m'excuse de ma vénalité. Cela doit vous ennuyer... Parlons d'autre chose !
Vous vouliez connaître mon nom ?

-  Ecoute, quitte à passer pour la plus insensible des magiciennes, je suis sur le point de ... hmpf ... De me faire violer par cette saloperie ! Alors son petit coeur tout mou... aaah ... de petite plante perverse je m'en contre-fiche ! Tu sais que je vais payer tes services alors libères moi je t'en prie ... je veux pas avoir ça en moi ! Pitié vite !

Elle le voyait, l'air désolé en contemplant ce qu'il venait d'écrire, mais avant tout elle avait surtout l'arme magique qu'il avait créé et il fallait bien qu'elle soit claire : Elle ne voulait pas être violée par une saloperie de plante mutante qui était vraiment bien trop intéressée par des choses que les plantes normalement n'ont pas à se préoccuper ! Ce Messager avait son arme dans les mains alors qu'il l'utilise vite, parce que là c'est un cri que poussa Sorcelienne en sentant la liane attraper sa culotte et la lui arrachée, livrant son intimité au regard de tous, et ici surtout à son invité qui devait surement se délecter d'un tel spectacle vu son comportement des derniers instants ! Sentant que le contact était proche, elle essaya de regarder sous elle et vie en effet la liane remonter droite vers son sexe, cet objet palpitant semblant vraiment avoir envie d'un accueil chaud et féminin ! Elle essaya de se décaler en toute hâte mais encore une fois c'était impossible. Elle le voit, puis le sent toucher son sexe en la faisant gémir. Aaah pitié non pas ça elle sentait la liane gagner en force pour réussir à la pénétrer c'était horrible ! Pitié qu'on la libère !
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch

Le Messager

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    Description
    Être muet et mystérieux.
    
    Semi-fée, enfance passée sur Terre, puis tenebroso formé à Castelquisianni. Lié aux plans infernaux par une erreur magique commise par le mage de Locmirail.
    
    Est invoqué par la prononciation de son nom « Beklfarblondzshet ».

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 8 mardi 15 avril 2014, 14:18:31

Le Messager accorde à la pauvre magicienne un regard doux. Il regrette de la voir souffrir ainsi. Toutefois, les cris qu'elle pousse sont pour lui assez aphrodisiaques. Il y a beaucoup de personnalités dans les cris ; et cette personnalité là, il en a déjà dévoré une partie, avant d'être interrompu brutalement. L'exploration suspendue ne lui a laissé qu'un sentiment d'inachevé, et un lot de fantasmes presque adolescents.

L’appétit de la plante n'est à ce moment peut-être pas aussi forte que celui du garçon, qui observe avec une certaine fébrilité mêlée d'excitation ce corps si désirable malmené, tordu, compressé dans les airs par les tentacules impitoyables. Ses joues écarlates ne sont plus le seul symptôme de son excitation : ses yeux brillent, son épiderme se hérisse, et bien d'autres choses. Le végétal lui paraît être très amical. Il semble chercher à lui montrer ce que l'enveloppe de la sorcière possède à la fois de plus secret et de plus attrayant. Sa poitrine rougie et gonflée par la pression des appendices, ses jambes paralysées par les lianes, qui font entrevoir une intimité charmante et timide...

La nudité féminine offerte à son regard lui fait imaginer des situations toutes terriblement alléchantes, et toutes sans exceptions, comportent une dimension sexuelle. La plupart, en temps normal, lui sembleraient impossibles, confiner aux frontières de son esprit rêveur. Pourtant, l'anomalie magique ouvre une multitude de perspectives nouvelles. Les gémissements de la suppliciées dont il oublie l'origine paraissent altérer son jugement et le plonger dans un état de désir qui l'ankylose complètement.

Puis un tentacule, animé d'un comportement étrange, agit plus audacieusement que les autres, semblant s'accorder aux fantasmes du jeune homme. Qu'il serait agréable, songe-t-il, de le voir, si proche, pénétrer la chair rose avec une violence n'ayant rien d'humaine.

Quelques instants avant que cela n'arrive, l'appendice est tranché sur un demi-mètre, n'offrant pas plus de résistance à la morsure de la lame noire que l'air n'en aurait lui-même opposé.

Une sève jaune et épaisse, jaillissant de la plaie, éclabousse brusquement la magicienne. À mesure que la liane mutilée perd de sa puissance et commence à vriller, c'est la pièce tout entière qui est aspergée par le liquide chaud et malodorant de l’hémorragie. Le Messager reçoit quelques jets sur sa tunique, et regarde les tâches  avec un certain émoi, comme s'il s'agissait là de quelque-chose d'important. La partie séparée de la plante, elle, tombe sur le sol, où elle continue à remuer de nombreuses secondes. Quant aux autres appendices, ils sont brièvement hébétés : peut-être le végétal fait-il l'expérience de la douleur ?

Chirix réfléchit et sourit, euphorique.

Dans sa vie humaine, puis dans celle de créature qui lui avait succédé (ou plutôt qui s'y était superposé), il avait eu l'occasion de se familiariser avec quelques domaines de la magie. Pourtant, ce n'était pas un mage, et il n'en avait rien de la polyvalence ou de l'expertise. Les tours qu'il savait exécuter, s'ils étaient assimilés à de la sorcellerie par la plupart des profanes, n'étaient pas dépendants du même savoir.

En effet, son art relevait d'un élément inné –profitant peut-être pour une part d'une nature féerique–, et son apprentissage, impossible pour un vaste majorité de personnes, relevait davantage de la connaissance de soi que de la maîtrise de nombreuses formules et rituels complexes. Certains experts en la matière l'auraient ainsi catégorisé ESPer, ou d'autres encore auraient préféré le terme d'ensorceleur... tandis qu'à Castelquisianni, on l'aurait vite identifié comme faisant partie d'individus peu appréciés nommés tenebrosi.

Certains tenebroso, car ils sont très divers, possèdent peut-être des connaissances poussées en botanique surnaturelle. Ce n'est absolument pas le cas du Messager. Pourtant, après avoir conjecturé la façon dont la plante gigantesque se repère dans son environnement, il fait une deuxième hypothèse, plus audacieuse encore. Il juge qu'il suffit de se fier au comportement qu'elle a démontré jusqu'ici : elle n'a cherché à faire aucun mal à sa proie... et si celle-ci a un peu souffert de l'immobilisation, c'est probablement parce qu'elle se débattait, ou alors que les lianes n'avaient pas une pleine conscience de leur force.

La plante ne cherche donc pas à dévorer les êtres humains, ni d'ailleurs quoi que ce soit pour le moment. Elle est plus probablement poussée par des instincts de reproduction, sans savoir exactement de quelle façon il convient de s'y prendre. Elle vient d'arriver au monde, et suit ses envies primaires, mais c'est en quelques sortes un jouvenceau qui hésite, non sans faire preuve d'une certaine pertinence, sur le mode opératoire exact. C'est du moins l'hypothèse du garçon, et a toujours à cœur de ne pas faire d'hypothèses inutiles.

Profitant du bref répit, il inscrit sur le papier un court message résumant ses intentions.

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Que diriez-vous de profiter de cette situation unique ?
Vous êtes délicieuse... il faut que vous appreniez à jouir de chaque chose de la vie !
Les fées sont expertes en la matière.
Ne me le reprochez pas, je vous en prie. Je suis convaincu que vous y prendrez goût.
De plus, c'est le meilleur paiement que je puis espérer.

Une fois le parchemin lu, il le lâche, indiquant la fin de la conversation. Son arme d'ombre, dans sa main, se dissipe. D'un mouvement de doigts, il détache le bijou doré qui tient fermée sa toge, puis, ondulant le haut du corps, il laisse lentement choir le vêtement collant de sève sur le plancher végétal.

Son torse et ses épaules se découvrent, puis son ventre, d'une minceur androgyne et adolescente. Enfin, le tissu laisse apparaître un entrejambe à l'excitation manifeste. Son sexe au pubis glabre, dressé, palpite au rythme du sang qui bat fort dans ses artères. L'extrémité, pudique, est encore recouverte par un prépuce à la peau délicate. Fin et d'une taille modeste, l'absence de toute pilosité donne cependant l'impression d'une assez grande longueur.

À présent complètement nu, le Messager s'approche doucement, toujours sans entrer en contact avec le sol, de la sorcière maintenue dans les airs. Ses bras viennent entourer le buste de la jeune femme, sans cette fois se soucier de toucher les excroissances végétales. Le reste de son corps se colle rapidement contre celui de son amante forcée. Leurs poitrines joignent, et sa verge frotte, d'une façon encore inoffensive, contre le bas-ventre féminin. Finalement, ses jambes encerclent leurs semblables, s'assurant que les deux enveloppes restent fixées l'une à l'autre, et accentuant encore la pression de son phallus tendu sur l'épiderme tendre de la sorcière.

Sans se soucier du consentement de cette dernière, Chirix tire la langue, et vient, par petits coups, lécher le cou blanc et exposé d'Haffrant. Se faisant plus osé après quelques secondes, il commence à passer le bout de son muscle buccal sur les extrémités roses, durcies par l'étreinte, du buste de la magicienne. Ses mouvements sont vifs et suaves, ne s'attardant jamais plus d'une demi-seconde sur un même endroit, mais décrivant des cercles de plus en plus étroits.

Le garçon profite le plus longtemps possible de disposer encore d'une liberté d'action. Il s'aventure jusqu'au nombril. Il dépose de petits filets de salive. Puis retourne vers son visage, sachant qu'il ne serait bientôt plus en capacité de se mouvoir par lui-même tant qu'il le voudrait. Alors que la plante commence à prendre le contrôle sur ses membres, il tente d'unir ses lèvres à celles de la jeune femme, et finalement de l'embrasser. Sa bouche, souillée de sève au goût d'alcool de fruit et légèrement irritante, transmet sa chaleur chimique et piquante à celle de sa partenaire.

Sorcelienne

Légion

Re : Fortuna caeca est [Sorcelienne]

Réponse 9 lundi 28 avril 2014, 10:25:23

Ça frottait contre son sexe, l'obligeait à connaitre le toucher indécent et tout à fait inapproprié d'une plante qui semblait toujours désirer plus de la chair fraîche de la magicienne, cette chair marquée par les démons et la pratique de la magie. Elle détestait cela, nombre de ses créations magique ou de ses tests provoquait à la fin ce genre de catastrophe, mais jamais encore elle n'avait offert à une plante la capacité de produire une envie sexuelle, et décidément cette réussite sans précédent n'était vraiment pas pour faire son bonheur, les sensations ressentis étant vraiment celle d'un viol pur et simple. Surtout que cette chose ignoble qui effleurait son intimité était particulièrement effroyable, trop gros pour qu'elle le prenne ainsi en elle, et trop ... irrégulier pour que cela puisse apporter autre chose qu'une dimension lubrique et particulièrement déviante de cette plante aux instincts anormaux. Encore une fois elle sentait la chose presser contre ses lèvres intimes pour essayer de rentrer, et la panique montait en Sorcelienne alors qu'elle sentit sa fente entamer de s'écarter sous l'assaut de la plante, celle ci gagnant bien lentement mais surement son terrain.

Puis plus rien ... Soudainement elle ne sentit plus aucune pression entre ses jambes. Elle rouvrit ses yeux qu'elle avait fermer sous le coup de la gêne et de l'incapacité à regarder en face ce qui était en train de se dérouler, avant de voir le morceau de "liane" se séparer de son autre extrémité et chuter au sol mollement, trancher dans un mouvement simple et radical. Elle aurait surement exprimer sa joie à ce moment si un jet chaud et poisseux ne s'était pas échapper de la coupure pour venir éclabousser largement son intimité de jeune femme et son ventre, quelques gouttes allant jusqu'à s'écraser sur les seins rebondies de la magicienne. L'odeur qui s'échappait de cette mixture était forte, entêtante, et étrangement elle ne semblait pas aller jusqu'au nez du Messager qui lui aussi tâché regardait cela avec la curiosité d'un enfant. Sorcelienne pourtant ne sentait plus que ça, cette odeur si forte, si particulière qui lui emplissait l'esprit, la rendait étrangement fébrile ? Ce chaud liquide devait être équivalant à une espèce de sève, mais pour produire une telle fragrance, la plante devait utiliser de phéromones ... et si elle arrivait à les capter, alors ces phéromones étaient prévues pour une humaine ... Mais bon dieu qu'avait-elle créée ?

Lentement elle respire tout cela sans se rendre compte que ça la fait réagir. Piège grossier mais tout à fait naturel, couper un tentacule n'as dans le fond pas de réel impact sur l'être dont provient l'élément, mais la met dans une situation encore plus particulière, encore plus dangereuse émotionnellement étant donner qu'elle commence à se sentir ... excitée ! C'est cela, elle respire un peu plus fort, un peu plus rapidement. Sa poitrine se gonfle, durcit un peu alors que ses tétons se mettent à ressortir, et elle frissonne de plus en plus là où elle sent les lianes la serrer, glisser sur son corps avec force et présence. Mais le pire reste le lieu où son corps est recouvert de cette mixture étrange : son sexe. Elle à chaud, son corps sur-réagi alors qu'elle rougit et ressent cette chaleur jusqu'à l'intérieur de son mas-ventre, faisant naître en elle le désir malsain de répondre au besoin de plaisir qui naît en elle. Elle veut ressentir un passage, un passage réel, un passage peut-être même contraint, mais elle le veut de plus en plus. Et alors que son corps est en train de perdre, de s'offrir, sa pensée essaye de résister à cet effet, essaye de garder le contrôle sur tout ce qui se produit au plus profond de son être.

Commençant à haleter mais réussissant à maîtriser son corps, en partie parce qu'elle use de magie pour tenter de contrer ce qui est en train de rendre son corps fou de réactivité, elle regarde dans la direction du Messager, les yeux mi-clos et essaye de trouver en lui une aide quelconque, quelque chose qui lui permettrait de se sortir de ce mauvais pas sans avoir à passer par l'étape de la prise de son corps par la plante et sa volonté reproductrice. Malheureusement pour elle, le Messager semble être lui aussi dans un certains état qu'elle n'avait pas réussi à remarquer avant. Il tremblote, est rouge d'excitation et ses yeux dégage une impression perverse mêlée de la Folie de la passion. Il était dans un état au moins égal au sien, et elle ne savait si c'était à cause de la sève dont lui aussi avait été aspergé, mais elle savait par contre qu'il n'était surement pas pour la sauver une deuxième fois de l'instinct de cette Purporra mutante, et finalement elle le vit sortir une nouvelle fois la feuille pour y inscrire vivement quelques mots et les lui montre à elle qui avait encore du mal à se retenir, aussi la lecture fut plus lente mais assez explicative de ce qui allait se dérouler :

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Que diriez-vous de profiter de cette situation unique ?
Vous êtes délicieuse... il faut que vous appreniez à jouir de chaque chose de la vie !
Les fées sont expertes en la matière.
Ne me le reprochez pas, je vous en prie. Je suis convaincu que vous y prendrez goût.
De plus, c'est le meilleur paiement que je puis espérer.

- N...non .... Pas comme .... ça ce ... Il ne faut pa... le ... Le ... Le plaisir est ...

Plus aucune échappatoire pour la jeune femme, elle venait de perdre son dernier allié. Elle le voyait décrocher sa broche et vit le seul vêtement qu'il portait chuter au sol, libérant un corps que lon attribuerait à un jeune adulte fragile, hormis le manque tout à fait évident de la moindre trace de capillarité corporel. En d'autre circonstances, ce corps lui aurait évoquer une envie légere, une petite attirance qu'il aurait été drôle de venir toucher, caresser ce corps aux airs juvénile, mais désormais dans cette situation de viol, et de sève aphrodisiaque, voir ce corps masculin dévêti la rendait folle d'excitation. Bouche perpétuellement ouverte, elle haletait en contemplant le corps du jeune homme, ce corps fin et à la peau parfaite, cet air innocent et simple malgré toute la perversité qui s'en échappait... Mais surtout ce sexe, long, pas aussi gros que la liane et tant mieux, mais de bonne taille et apparemment largement suffisant pour concourir avec tout membre adulte, ce qui surprenait chez le fée aux airs d'adolescent. Son souffle qui s'accélérait, son corps qui luttait de moins en moins contre les lianes qui se permettaient d'écarter entièrement ses jambes du coup, sans parler de cette chaleur qui envahissait son être... Elle n'en pouvait plus, avait tellement envie de tout ça alors qu'elle s'y refusait par pur entêtement.

Mais le coup fatal fut quand le jeune homme quitta son éloignement pour se coller à elle et qu'elle sente le membre dur du Messager glisser contre ses lèvres intimes et s'y écraser comme le reste de son être sur le sien. Elle tremblait, regardait l'ailé damoiseau avec un air de panique mêlé d'excitation, tout son être semblant accueillant envers le fée alors qu'elle était quand même en train de se faire approcher sans son consentement et sa volonté. Sa poitrine pressée contre le torse du jeune homme empêchait sa respiration, la faisant haleter encore un peu plus, ou était-ce l'excitation de ressentir un homme contre son corps éveillé au plaisir de la plus honteuse des manières ? En tout cas elle y était contrainte, simple objet du désir d'une plante et d'un être spirituelle, incapable de se défendre face à ses deux "violeurs" qui dégustaient son corps avec plaisir apparemment, et son esprit qui auparavant se voulait fort n'attendait qu'une chose désormais, malheureusement pour la résistance de la magicienne : Qu'il la pénètre, lui fasse comprendre qu'elle n'était qu'objet actuellement, et que cet objet n'était fait que poru combler leurs désirs, ce qui comblera les siens.

- Pour... Pourquoi tu ... Mon corps je ... ne le contrôle ... plus ... et c'est ... par ta faute ... hhnn ... Ne ... Ne le frotte pas ... comme ça ... entre mes jambes ...aaaah ... hmmm... ah non ...

Alors que les lianes quittent en partie son corps pour englober le Messager dans l'étreinte à laquelle elle était sujette depuis maintenant, elle sent ce dernier lécher son corps déjà sensible, la faisant gémir sans réelle retenue, surtout tandis que ce fée continue de faire glisser son intimité contre la sienne pour "marquer" son territoire. Quand elle le voit remonter pour l'embrasser, elle ne résiste plus et tend d'elle même ses lèvres pour embrasser celui qui était en train de profiter de la situation pour la posséder, recueillant cette sève tiédie et sucrée en bouche pour la faire glisser entre leurs deux langues, jusqu'à ce qu'il s'écarte et qu'elle l'avale et scelle définitivement son état, la rendant complètement dingue. Tout deviens si agréable, si délicat mais aussi si présent ! Sa peau contre la sienne, le liquide visqueux qui lie leurs corps, leurs deux bassins glabres, et le lianes qui viennent d'enserrer le jeune être magique pour le coller à elle afin qu'il ne s'échappe pas.  Une nouvelle liane à but reproductif monte d'ailleurs pour tenter d'atteindre le sexe humide de Sorcelienne, mais ne peut que frotter contre les bourses du Messager, celui-ci bloquant l'entrée du sexe d'Haffrant pour lui tout seul.

Vexé, il semble monter plus haut, glissant entre les jambes du fée pour venir cotoyer ses fesses et y glisser lascivement, comme préparant autre chose. Sorcelienne quand à elle est définitivement hors contrôle, regardant le damoiseau avec envie et l'enlaçant de ses bras libre avant de reprendre un long et intense baiser, où elle viens sans complexe chercher la langue de son partenaire pour pouvoir la mélanger à la sienne. Elle en avait besoin, ne pensait plus qu'à ça, son corps ardent et terriblement excité la faisant frissonner de plaisir alors même qu'elle ne sentait que le corps de Chirix caresser le sien dans les mouvements que la plante leurs faisait accomplir. Elle tortillait ses hanches, son sexe frottant contre celui du Messager en allant de droite à gauche dans le grand espoir que sa chair sur-sensibilisée sensitivement lui offre un peu plus de ce dont elle avait besoin, elle, superbe morceau de chair féminin qui était à la merci de ces deux entités aux envies si particulières. Baiser sur baiser, elle échange avec le Messager ce qu'elle avait tant essayer de retenir plus tôt, le point de vu du viol ayant désormais disparu pour une vision uniquement sexuel, et finalement elle se mordille la lèvre avant de plonger son regard dans le sien et de s'exprimer dans une voix cassée par le bonheur et le plaisir accumulé :

- S'il.... haaaa... te plait ...aah ... en moi... vite ...

Et alors qu'elle lui demanda cela elle sentit une liane comme celle du Messager monter vers ses fesses à elle et d'aller sans hésiter se presser contre le passage de sa virginité anale. Gémissant de surprise et de plaisir, elle regarda le messager avec le visage cramoisi de plaisir et de gêne, et compris ce qui allait se passer quand elle vit le tentacule de jeune homme se redresser pour lui aussi aller vers l'anus de son amant, la plante ayant surement bien marre de ne servir que de support aérien pour les deux adultes. Mais malgré tout une seule chose comptait pour Sorcelienne, et cette chose c'était son amant qui l'avait : son sexe, lourd et chaud, tressautant à chaque battement de coeur, bel engin de plaisir qu'elle attendait avec impatience de sentir en elle. Était-ce sa volonté ou simplement le résultat de tout ce que la plante et le Messager lui avait fait connaitre ? En tout cas viol ou non elle voulait qu'on l'utilise pour se faire plaisir, et elle voulait ressentir ce plaisir en retour. Elle voulait sentir un autre liquide chaud sur son corps, elle voulait sentir un autre liquide chaud en son corps. Elle voulait être l'objet de plaisir de son amant, l'objet de ses fantasmes, et qu'il se permette de les réaliser.
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch


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