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Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

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Peter Parker

Créature

Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

lundi 24 mars 2014, 01:03:54

21h13 - Seikusu

Face à son reflet, l'Araignée fixait le blanc des yeux de son masque. Tête en bas et suspendu à l'un de ses fils de toile qui le tenait cinquante mètres au dessus de l'une des avenues les plus fréquentées de Seikusu. D'un geste lent, il s'arrache à sa contemplation de sa propre tête, remontant son fil pour se percher sur une corniche, dans le bon sens cette fois. D'un petit bond, il se contente de s'asseoir, et de laisser ses pieds pendre dans le vide, tandis qu'en se penchant un peu en arrière, il attrape un sachet en papier d'un restaurateur de rue.  Et à peine a-t-il relevé le bas de son masque pour découvrir sa bouche, qu'il enfourne l'un après l'autre les divers sushis qu'il avait – avouons-le – volé sur le comptoir du snack. Peter n'étant pas ici de son plein gré – une longue histoire de portails dimensionnels, de réalité alternative et de mondes parallèles – il n'avait pas un sous en poche. En fait... il n'avait même pas de poche, sa seule tenue étant le costume rouge et bleu qu'il portait actuellement.
Son repas terminé, il tapota un instant son estomac, avant de se jeter dans le vide, avec un cri victorieux et ravi. Plongeant sur quelques mètres, il envoie un fil qui le balance à toute vitesse. D'un coup de poignet habile, le tout en se balançant de fil en fil, il lance les restes de son repas, méticuleusement compactés en une boule de papier, qui après un petit rebond sur le rebord d'une poubelle, finit par tomber dans le sac avec les autres déchets.

Votre bon et dévoué Spiderman, prêt à sauver l'environnement !

Ignorant les pauvres Japonnais médusés de le voir passer en se balançant au dessus de leur tête, le Tisseur se percha au sommet d'un énorme panneau publicitaire pour une marque de soda très connu. Au moins, perché sur ce genre d'affiche lumineuse, il se sentait un peu chez lui, dans le capitalisme excessif New Yorkais. Un peu d'Amérique au pays du soleil levant. Accroupi au bord, il laissa son regard vadrouiller autour de lui, mais son attention est rapidement captée par une scène assez intrigante. Six véhicules qui se collaient de prêt. Un camion noir, semblable à un véhicule de transport de prisonnier, mais un peu plus long, escorté par des SUV sombres aux vitres teintées. Et le convoi semblait au dessus du code de la route, puisque les feux rouges ne suffisaient pas pour arrêter les véhicules.

Hey ben les gars, c'est la teinte de vos vitres que vous rend daltonnien ?


Sans parler des limitations de vitesse. Bref, inutile d'être doté d'un Sens de l'Araignée pour comprendre que les choses allaient forcément déraper. Un enfant qui traverse la route, un autre camion qui n'a pas le temps de freiner ? Et bien non. Tout commence par un engin de chantier, quelques dizaines de mètres plus loin. Une grue accidentée, visiblement qui oblige le convoi à s'éloigner de l'artère principale de la ville. Un détour qui guide la file de voitures noires vers un passage plus étroit. Un peu plus loin, c'est un camion de chargement qui leur bloque la route, les obligeant à prendre une rue moins large encore.
Et finalement, un autre camion surprit le convoi en surgissant d'un carrefour, broyant le véhicule de tête, et empêchant la progression des autres. Le second SUV de l'escorte vint d'ailleurs s'emplafonner dans la remorque du véhicule servant de barrage. Le piège se referme alors, quelques voitures viennent interdire la marche arrière du convoi.

Si ça, c'est pas une mission pour le bon et dévoué Spiderman...

Nouveau bond dans le vide, quelques tirs de toiles, pour se tracter vers la scène. Scène qui évolue. Des camions et des véhicules noirs sortent des types contre qui on n’aimerait pas se frotter. Des Rambos dans la carrure, parés de cuirasse militaire, et armés jusqu'aux dents. De l'autre côté, il y a une foule de gangsters des rues. Et même s'ils sont équipés de battes, d'armes de poings et de vieux AK, le Tisseur sait qu'il faut intervenir, et vite. Cette situation-là va finir en bain de sang. Lorsqu'il arrive sur les lieux, les échanges de tirs ont déjà commencé. D'abord, l'idée est de calmer les premiers tireurs. Quelques boules de toiles au visage, un ou deux coups de poing, un  gugusse suspendu à un lampadaire, et un dernier collé au mur par une grosse quantité de toile collante.
Le problème, c'est que les Men In Black en ont après Spiderman aussi, qu'ils prennent pour un ennemi. Enfin... est-il seulement un réel allié, hein ? Bref, la situation est plus tendue à présent, obligeant Peter à être plus prudent. Agir rapidement, en restant à couvert. Rester sur les hauteurs s'avère plus utile.
Allez mon petit Spidy, comme au bon vieux temps !

La bataille continue. Les armes à feu ne suffisent plus, on se bat maintenant au corps à corps. Les matraques électriques contre les battes et les tuyaux métalliques. Bondissant dans la mêlée pour essayer de bloquer le plus de monde possible dans ses toiles, le Tisseur est assailli par une sensation qu'il connait bien à présent. Son Sens d'Araignée s'affole. Il a tout juste le temps de bondir en arrière, dans une roue sur une main, esquivant ainsi de juste le dard tranchant qui s'écrase au sol et creuse dans le goudron un sillon de plusieurs dizaines de centimètres de profondeur.
En quelques cabrioles, Spiderman s'arrête sur la rambarde d'un escalier d'urgence. Face à lui, un ennemi qu'il a souvent affronté : Le Scorpion. Furieux comme à son habitude, il tonne un flot de menaces et d'injures, en battant l'air avec sa queue meurtrière.

« Ben alors... c'est quoi le sushi ? » Lance Peter avec sa voix railleuse habituelle, accompagnant le tout de quelques jets de toiles pour bloquer l'appendice dangereux de son adversaire et se donner un peu plus de facilité d'esquive. 
Et le Scorpion n'aime visiblement pas les blagues de l'Araignée. C'est d'un triste... Avec sa vivacité habituelle, il retourne à l'attaque, fouettant l'air de son arme la plus redoutable, sans jamais faire mouche. Tout au plus, il force le Tisseur à garder ses distances. Et ce jeu-là l'ennuie rapidement, si bien qu'il envoie finalement ses hommes s'occuper du clown en collants rouges et bleus. Lui, il avait plus important à faire. Balayer quelques hommes en noirs d'un coup de queue, et utiliser le tranchant de son dard pour éventrer le camion blindé.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

Réponse 1 mardi 25 mars 2014, 02:05:57

Nizubushi était une importante société spécialisée dans la robotique à usage militaire... En bref, la création de drones ou d’énormes armures assistées. Si les drones étaient la grande passion des Américains, on pouvait dire que, inversement, les Japonais étaient soucieux de créer des armures énormes. La firme travaillait en étroite collaboration avec le gouvernement et d’autres sociétés pour développer des robots militaires, s’inspirant pour cela du Kurata, un mécha géant de plus de quatre mètres de haut, fabriqué par Suidobashi, et que l’entreprise commençait à vendre à d’autres pays, comme les Etats-Unis. Elle avait donc une filiale à Seikusu, Nizubushi Seikusu, qui disposait d’un centre de recherches dans les hauteurs de la ville, et qui bénéficiait d’un contrat avec l’armée américaine, contrat qui permettait, moyennant un financement de l’armée, de développer leurs recherches. La création de Kurata avait amené les Américains à se dire que la passion des Japonais pour les robots géants ne relevait sans doute pas que de la fiction, et qu’il pourrait être intéressant d’envoyer de telles machines de guerre pour aider à répandre les valeurs américaines dans les pays et les régions du globe où leur idéologie était contestée. Les Américains disposaient à Seikusu d’une base militaire, Seikusu Base Camp, une base secondaire, qui s’inscrivait dans la foulée des autres sites militaires américains implantés sur l’Archipel, résultant de la Seconde Guerre Mondiale.

La firme était actuellement en train de transporter un prototype de gatling laser à greffer sur leur robot géant quand ils se firent attaquer. Parmi les SUV accompagnant le fourgon, il y avait des militaires américains en civil, ce qui expliquait que le convoi pouvait se permettre de ne pas respecter les limitations de vitesse. L’armée avait appris qu’il y avait des fuites au sein du laboratoire, et craignait qu’une organisation concurrente ne cherche à s’emparer de leur prototype. Le convoi devait donc le mettre à l’abri en rejoignant Seikusu Base Camp. La gatling était entreposée dans le fourgon, dans une énorme caisse métallique, et devait, dans la logique des ingénieurs et des concepteurs, se greffer dans le bras du robot. Ils préféraient rouler à une heure où ils ne risquaient pas d’être dérangés par le trafic, mais, visiblement, les soupçons de l’armée américaine étaient fondés. À un carrefour, un énorme poids lourd faucha le premier véhicule, l’envoyant faire une série de tonneaux, tandis que le camion, énorme, barrait toute la route. Le second véhicule de tête pila, mais ne put s’empêcher de heurter lourdement les pneus, déclenchant les airbags. Derrière le convoi, des voitures libérèrent alors des Japonais furieux, qui firent feu sur les véhicules. Les militaires sortirent et répliquèrent, répondant aux AK des Yakuzas par des AA-12 et des Colt M4. D’autres Yakuzas débarquaient de ruelles adjacentes, rejoignant la scène de guérilla en utilisant des motos.

« La position est compromise ! lâchait un militaire dans sa radio. Demande de renforts immédiats !! »

Pour rejoindre Seikusu Base Camp, le convoi devait brièvement passer par la Toussaint, et c’était évidemment là que l’embuscade avait eu lieu. Les soldats s’y étaient presque attendus. En revanche, ils ne s’attendaient pas vraiment à voir des supers-individus venir se joindre à la fête. Si les Occidentaux connaissaient l’Homme-Araignée, il était tout aussi vrai que les militaires ne l’aimaient pas, et qu’il était volontiers considéré comme un délinquant sur le sol américain. Ces derniers ne l’accueillirent donc pas à bras ouvert, et la partie vint à se compliquer davantage quand un autre super-criminel, plus dangereux que quelqu’un s’amusant à balancer des bouts de toile, débarqua depuis un toit, en s’écrasant sur un SU, avant de pousser un rire sinistre en frappant un militaire avec sa queue, repoussant l’homme sur le sol.

C’était le Scorpion.

« Spider-Man ! s’exclama-t-il subitement en voyant le Tisseur sous son nez. Jusqu’où faut-il que j’aille pour ne plus te voir, maudite araignée ?! »

Il envoya sa queue pour tenter de le frapper, mais l’Homme-Araignée restait toujours aussi agile, et évita la queue. Un militaire pointa son arme de poing, un pistolet, et fit feu dans le dos du Scorpion, mais les balles s’écrasèrent contre son armure. En grognant, le Scorpion se retourna, et balança un jet d’acide sur le soldat. Ce dernier eut la sagacité de bondir sur la gauche, évitant ainsi le jet verdâtre, qui fit partiellement fondre le bitume.

Pendant ce temps, dans une ruelle, deux Yakuzas s’apprêtaient à prendre les militaires en renforts. Le trafic d’armes n’était pas très répandu au Japon, contrairement à ce qui se faisait en Amérique, où on pouvait trouver presque à n’importe quel coin de rue une armurerie. Ce n’était pas n’importe quel clan qui pouvait planifier une telle attaque. Les deux Yakuzas s’avançaient lentement, en visant plusieurs soldats américains qui faisaient feu sur une voiture, et, alors qu’ils allaient tirer, une forme s’abattit sur l’un d’entre eux, l’envoyant s’écraser sur le sol. L’autre eut à peine le temps de tourner la tête qu’il se reçut un coup de poing qui l’envoya contre le mur. Dans sa combinaison en cuir noire, la Chatte Noire s’avança lentement, restant dans l’ombre, surprise.

*Décidément, mes anciens amants ont la manie de me poursuivre partout où je ne les attends pas...*

En songeant ça, elle ne pensait évidemment pas au Scorpion, mais plus à Parker. Sous ses yeux, l’Homme-Araignée était en train de combattre un Scorpion déchaîné, qui en avait totalement oublié sa mission initiale, pour se consacrer à sa vengeance. Il portait une toute nouvelle armure, et était rapide, tout en étant bien plus résistant.

« Tu ne pourras pas m’échapper, Spider-Man, vociférait l’individu, je vais enfin pouvoir te broyer !! »

La queue du Scorpion balança de nouvelles salves d’acide. Il était maintenant à hauteur du sol, et semblait aussi impossible à arrêter qu’un char d’assaut. La toile de Spidey qui avait atteint sa queue ne suffit pas à le retenir longtemps, car il fit venir un peu d’acide, permettant ainsi, dans un rire gras émanant de l’intéressé, de faire fondre cette dernière.

*Bon, se décida Félicia, je vais laisser les hommes jouer entre eux.*

Elle s’écarta, et courut rapidement, longeant les ruelles, enjambant des murets menant à des jardins résidentiels, afin de pouvoir attaquer les Yakuzas massés près du camion. Elle grimpa pour cela sur la façade d’un immeuble, furtive et discrète, et longea une interstice. Elle arriva ainsi au-dessus du camion, et, en baissant la tête, vit que des Yakuzas étaient sortis de ce dernier, et se massaient dans un angle, derrière l’immeuble, afin de faire feu sur les militaires, tout en balançant des Cocktails Molotov.

La Chatte Noire attendit un peu, puis tomba sur eux, afin de leur faire apprendre, à l’aide de coups de poings, les bonnes manières.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Peter Parker

Créature

Re : Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

Réponse 2 mardi 25 mars 2014, 15:51:42

« On est un peu comme de très vieux amis, en fait... Même après plusieurs mois de silence radio, quand on se retrouve, on se rend compte que rien n'a changé, hein ? » lança Peter d'une voix suintante de moquerie. Au vu de la haine qu'éprouvait son adversaire à son égard, Spiderman préférait cultiver sa colère. C'est en général ainsi qu'il parvenait à le vaincre, en le mettant hors de lui, ce qui le poussait à faire des erreurs. Sans doute aurait-il mieux fallut corriger le tir et adopter une autre technique pour le coup. Son ennemi portait aujourd'hui une nouvelle combinaison, qui en plus de décupler ses pouvoirs lui donnait la possibilité d'être diablement plus précis. Ainsi l'agilité du Tisseur suffisait à peine à le tirer des attaques de son adversaire, et son fil, bien qu'utile en général, suffisait à peine à le gêner un peu. Et à ce train, les réserves de ses lanceurs tomberaient en rade avant que son adversaire ne soit mis au tapis. Bondissant, cabriolant, roulant tel un bouffon rouge et bleu, l'Araignée parvint à éloigner la Bête de la zone d'affrontement principale, dans un endroit relativement paisible où quelques bennes à ordure et une carcasse de vieille voiture cohabitaient harmonieusement dans la crasse et les vieux cartons. Ici au moins, le cinglé fou furieux qui fouettait l'air de sa queue ne pouvait pas tuer qui que ce soit – sauf Spiderman, en fait.

« Nous y voilà... »

La place étant plus apte à affronter le Scorpion furibond, l'Araignée cessa un peu ses bouffonneries, et se mit en tête de l'attaquer pour de bon. Une esquive aérienne pour esquiver le tranchant du dard qui cherchait à le couper en deux. Quelques jets de toiles pour bloquer l'appendice ne seraient-ce que quelques dixièmes de secondes, ainsi fut-il en mesure de se rapprocher au corps à corps. Esquiver les bras puissants du Monstre est relativement aisé, quelques nouveaux jets de toiles pour lui cacher les yeux, et une petite glissade sous les jambes pour lui passer dans le dos. Spiderman tenta alors une sorte de couronnée de Gymnastique, tournant au sol en envoyant sa jambe aussi fortement que possible dans l'arrière des mollets de son adversaire. Un coup de pied fouetté extrêmement violent qui se conclut par un...

Bong !

Bong ? Pourquoi Bong ?


Le Scorpion était toujours debout. Et à dire vrai, c'est à peine si le coup l'avait fait bouger. Son genou était tout juste vaguement plié, par la force de frappe du Tisseur qui n'en revenait pas de inefficacité de son attaque. Il est indéniable qu'habituellement, il portait des combinaisons résistantes et conçues pour affronter un bon nombre de menaces. Cependant, jamais il n'avait porté d'attirail aussi solide.
Le temps pour Spiderman de ramener sa jambe – un peu endolorie suite à ce coup – le Scorpion contre-attaquait déjà. Une sorte de talonnade de footballeur. Il envoya sa semelle droit dans le thorax de Peter, qui fut projeté à une dizaine de mètres plus loin, est arrêté net par le mur couvert de poussière de pollution. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place, et chasser les trente-six chandelles qui tournoyaient.
Son adversaire avait déjà relancé une nouvelle attaque, sautant pour attaquer Spidy en retombant. Mais quand le dard frappa, seules quelques briques éclatèrent. Parker avait déjà mis les voiles. En se retournant, le véhément arachnide vert trouva le Tisseur suspendu à l'un de ses fils, la tête vers le bas, le tout en agitant la main comme si de rien était. 

« Ben alors, je croyais qu'on devait se battre moi... je commence à me lasser. »

Rugissant de colère, son adversaire lance un jet d'acide dans sa direction, mais Peter avait prévu le coup. D'une cabriole aérienne il évite et envoie un fil sur la queue de son adversaire, afin de la faire bouger, déviant le jet d'acide qui se projette sur le mur, et vient éclabousser l'armure verte au niveau de la cuisse, et sur le côté de l'abdomen du Scorpion, armure qui commençait à fumer, signe que l'acide rongeait un peu le métal... à moins que ce ne soit uniquement la peinture chromée ?
Qui vit par l'épée, périt par l'épée... ou un truc du genre, songe le Tisseur qui s'éloigne rapidos en comprenant qu'il va payer pour ce qu'il vient de faire.

Loin de faire dans la dentelle, voila le Scorpion qui arrache la carcasse de voiture du sol avec une facilité déconcertante, et qui la lance. Non pas en direction de Spiderman, non. Mais droit vers les Yakuzas et les Hommes en Noir occupés à s'affronter. Le Tisseur est obligé d'intervenir, balançant des fils de toiles dans tous les sens, entre la voiture et ses cibles, afin de faire ralentir la carcasse qui se stoppe finalement, coincée dans les filaments solides de l'Homme Araignée. Le problème c'est que ce sauvetage avait monopolisé toute son attention, et que le Scorpion n'était pas resté oisif. Loin de là. Sitôt la carcasse fut-elle immobilisée qu'il envoya un nouveau coup de queue. Lequel percutant le tisseur avec une violence inouïe, le catapultant dans les airs.
Il se rattrapa de nouveau à l'aide de ses fils, un dans la chaque main. L'élasticité des filaments qui se tendent renvoie alors le tisseur d'où il était venu, à la manière d'un carreau d'arbalète. Droit comme un I, il fut projeté droit vers son ennemi, qu'il percuta de plein fouet et en plein visage. Cette fois, armure ou pas, le Scorpion tomba à la renverse, sonné mais loin d'être vaincu.
Et le problème c'est qu'il ne tarde pas à se relever, et que lorsqu'il attaque, il fait mouche, balançant Peter dans le camion des Yakuza. Le dos de l'homme-Araignée déformant même l'acier de la remorque tant le lancer avait été puissant. Inutile de dire que ce fut aussi très douloureux pour lui. Il retomba lourdement au sol, sous les yeux des quelques Yakuzas qui avaient observé les scènes, les autres étant en train de se faire casser minutieusement la tronche par...

« Félicia ? »

Sous son masque, il arqua un sourcil, déformant ainsi les grands yeux blancs de son costume, signalant clairement la surprise et l'incompréhension complète dont il était la victime. Et il serait bien resté pour tailler un peu une bavette, mais ce maudit sens de l'Araignée l'alerta de nouveau, l'obligeant à rouler sur le côté pour éviter de finir embroché. Décidément, Gargan était très en forme. Et le Tisseur perché à présent sur la remorque s'adressa à lui avec son timbre badin habituel.

« L'air du Japon te réussit plutôt bien. Mais entre nous, les scorpions sont plus adaptés au désert sablonneux. Mais c'est que mon avis, hein... »

« Je vais te broyer, vermine ! Viens te b... »

Un jet de toile pile dans la zone laissée à l'air libre dans son masque suffit à le faire taire – et à le faire enrager un peu plus. Il n'avait forcément pas aimé qu'une boule de toile collante vienne lui obstruer la bouche.

« Pourquoi le Japon ? Sérieusement... t'as mieux à faire, non ? »

Pas de réponse, si ce n'est un nouveau jet d'acide. Juste retour des choses. Spiderman lui aurait bien expliqué que ce n'était pas sportif de balancer des trucs verts visqueux et dangereux sur les gens mais avouons-le... vu l'état du Scorpion il serait difficile de lui faire entendre raison. Et même si Peter est un fervent défenseur des causes perdues, essayer de faire comprendre de choses à un psychopathe colérique en armure verte ne le tente absolument pas.
Bref, il fallait tout de même aviser, se débarrasser de lui, et faire en sorte que cette fusillade s'arrête au plus vite. Pourquoi pas en trouvant un moyen de dégager le camion. Si les Hommes en Noir avaient une solution d'évasion, peut-être qu'ils en profiteraient pour mettre les voiles.

« Le camion ! » lance-t-il d'une voix un peu plus forte pour être sûr que Félicia pourrait l'entendre. Elle comprendrait l'idée, songeait-il. Qu'importe ce que pouvait contenir ce convoi. Même s'il s'agissait d'une nouvelle drogue à la mode. D'abord éviter le bain de sang, ensuite se pencher sur la nature de la cargaison.

La mission d'abord, les discussions ensuite.

Cependant, cette saleté de Vilain n'avait visiblement aucunement envie de lui laisser du répit. Nouvelles attaques, et Peter doit faire des efforts considérables pour éviter de finir tailladé, broyé, ou fondu. Il avise, un peu plus loin, un relais électrique qui devait alimenter la téléphonie et les télévisions du quartier ainsi que l'alimentation électrique d'un des bâtiments. En quelques pirouettes, et  tirs de toiles, il se retrouve sur le toit, suivi de prés par son adversaire qui ne se laisse pas distancer.

« Ou t'as trouvé cette nouvelle armure, Scorpion ? »

Devant sa solidité, Spiderman fit aisément un parallèle avec les armures de Stark. Tout aussi solides. Bien que le Stark qu'il connaissait ne se risquerait pas à fabriquer ce genre d'engin adapté à un cinglé comme le Scorpion. À moins qu'ici, Ironman ne soit pas du côté des gentils ? Manquerait plus que ça, tient.
Bref, le voilà à se battre avec le Scorpion. Cette fois, une tactique bien moins basée sur l'esquive. Du corps à corps, qui sert de poudre aux yeux. De quoi rendre le Scorpion dingue. Même s'il ne souffre pas vraiment des coups infligés par l'Araignée, sa colère grandit avec sa frustration. Se faire taper dessus sans être capable de mettre la main sur le nuisible qui esquive tout... forcément. Finalement, Peter recula par un joli saut, et quelques vrilles pour esquiver la queue de son adversaire. Hélas, la rapidité de son adversaire le surprend une fois de plus, et il se retrouve coincé entre les anneaux métalliques de l'appendice tranchant qui se ressert doucement autour de sa taille à la manière d'un boa.

« Fallait le dire si tu voulais un câlin » trouve-t-il le moyen de grogner en essayant de se dégager. Chose impossible. Alors, renonçant à sa règle numéro un : essayer d'éviter de faire des trucs complètement débiles, il envoie un fil de toile afin de se tirer le plus possible vers le boîtier électrique, qu'il perfore d'un coup de poing
« Le coup de foudre, hein ? » lance-t-il en plongeant plus généreusement sa main dans le boîtier pour saisir les câbles. La suite et bien... Des arcs électriques, de la fumée, beaucoup de fumée, et finalement quand les plombs, ils ne le font pas qu'à moitié, projetant les deux mutants du toit. Par chance... c'est le Scorpion qui est visiblement le plus secoué. Après tout, il était le seul à avoir les pieds sur terre. Peter lui, n'a servi que de conducteur, même s'il est sacrément secoué. Les voilà à retomber dans la ruelle. Le Scorpion lui, s'écrase lourdement sur le toit d'une des voitures. L'Araignée, moins touchée, parvint à retomber sur ses pattes, mais avec un petit grognement douloureux. Peter doit d'ailleurs se tenir au mur pour ne pas vaciller, tandis qu'il cherche une couverture pour éviter de se faire mitrailler.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

Réponse 3 mercredi 26 mars 2014, 01:55:51

MacDonald « Mac » Gargan avait toujours été un raté. Avant de devenir le redoutable super-criminel connu sous le sobriquet du Scorpion, il avait été un simple détective privé, le genre de personnes qu’un employeur envoyait pour filer son salarié quand il suspectait ce dernier de transmettre des informations à la concurrence, ou, dans un registre plus cocasse, le type qu’un mari suspicieux envoyait pour s’assurer que sa femme n’était pas en train de faire des cachotteries avec le voisin, ou inversement. Un métier dans lequel Mac Gargan n’avait pas vraiment brillé. Il avait fini par être contacté par Jameson, le directeur du Daily Bugle, afin d’espionner Peter Parker, et de découvrir comment le reporter prodigue réussissait à avoir tous les clichés de Spider-Man. Ne réussissant pas à obtenir ces clichés, et craignant d’être renvoyé, Gargan avait accepté de servir de cobaye dans une expérience génétique conduite par le docteur Stillwell en vue de mélanger son ADN avec celui du scorpion, un animal qui était le prédateur naturel de l’araignée. Une expérience douteuse, d’un point de vue éthique, et qui avait finalement coûté la vie à Stillwell. Gargan était devenu le Scorpion, et, plus il combattait, plus il devenait fou et incontrôlable. Avant de mourir, Stillwell lui avait inoculé un vaccin, qui avait plus ou moins tempéré les accès de rage du Scorpion, mais il suffisait de voir la manière dont il s’acharnait sur Spider-Man pour comprendre que les effets curatifs de ce vaccin étaient très relatifs. De manière très simple, Gargan avait fait du Tisseur sa bête noire, responsable d’avoir fait de lui un monstre, même si, concrètement, Spider-Man n’avait rien à voir dans l’expérience génétique conduite par Stillwell.

Félicia, quant à elle, s’amusait avec les Yakuzas. Elle avait atterri sur l’un d’entre eux, l’assommant pour le compte, et avait profité de l’effet de surprise pour envoyer son pied se loger dans la tête d’un autre tueur, l’envoyant heurter le mur. Les autres avaient cependant été plus réactifs, et, contrairement aux malfrats de New York, ceux de Seikusu révélaient parfois des surprises. Le Japon était un pays où la législation concernant les armes à feu était très répressive. Par conséquent, les Yakuzas apprenaient à se battre dans la rue, et les clans les envoyaient s’entraîner dans des dojos. Son coup de pied retourné à destination d’un autre ennemi fut ainsi esquivé par ce dernier, qui envoya son pied dans le ventre de Félicia. Il la chargea ensuite, mais Félicia avait une constitution un peu plus développée qu’un humain normal, et bondit en hauteur. Elle attrapa l’homme par les pans de sa veste, et tournoya au-dessus de lui. Posant ses pieds sur le sol, elle fléchit les genoux, courba le dos, et balança l’homme en avant, le faisant pour cela glisser sur son dos. Il poussa un hurlement paniqué et roula sur le sol, à plusieurs mètres. La féline femme perçut alors du mouvement dans son dos, et se mit sur le côté, évitant de justesse le nunchaku d’un Yakuza. Elle resta en appui sur une jambe, et souleva l’autre, le frappant dans le bassin, à hauteur de la cage thoracique. L’homme fut plié en deux, et tomba à genoux. Félicia ne put cependant pas l’achever, car un autre l’attaqua. Elle para ses coups de pieds, puis bondit en arrière, la tête vers le bas, bondissant avec ses mains. Elle atterrit ainsi en arrière, et bondit en avant, profitant de la vitesse qu’elle avait accumulée dans son esquive pour heurter l’homme, l’envoyant s’écraser sur le sol. Un Yakuza préféra se fier à son arme à feu, et visa la tête de Félicia. La Chatte Noire tourna la tête, et bondit de côté, agissant plus vite que ne le mit le Yakuza à presser la détente. Félicia prit appui sur le sol en pliant le genou, et s’en servit pour bondir. Elle posa une main sur le sol, et s’en servit pour rebondir, tournoyant dans les airs, les jambes vers le haut, pour l’abattre sur la tête de l’homme, qui s’écroula sur le sol, le nez brisé. La Chatte Noire se releva alors, et entendit un choc sourd contre la remorque du camion.

Tournant la tête, elle aperçut alors Spider-Man, qui la remarqua également.

« Félicia ? » s’étonna-t-il.

Elle sourit légèrement, mais n’eut guère le temps de parler. Spidey était toujours avec le Scorpion, et elle, elle devait se charger des autres Yakuzas. Elle le vit retourner combattre le super-criminel, afin de parler du camion à haute voix, probablement à son intention, tandis que la femme venait de faire un prodigieux saut, ses jambes filant à gauche et à droite du cou d’un homme. Son intimité heurta ainsi les lèvres de l’homme, mais le brave n’eut guère le temps d’en profiter, car Félicia utilisa cette position pour le renverser sur le sol, la tête la première. C’est après ça que Spider-Man lui parla du « camion », ce qui amena un sourire sur les lèvres de Félicia.

*On ne se voit pas depuis des mois, et il recommence à me prendre pour sa subordonnée... Merci de me rappeler pourquoi je te déteste, Peter !*

Néanmoins, la situation ne se prêtait pas vraiment à la discussion. Pour autant, Félicia ne voyait pas trop comment déplacer ce camion. Elle conduisait des motos, elle, pas des poids lourds ! Cependant, une autre solution alternative se fit entendre à ses oreilles : les gyrophares de la police se rapprochaient. Elle pouvait les entendre. Un Yakuza lui fonça dessus, et la tira de ses réflexions. Elle le balança contre le camion, mais l’homme, plus talentueux que les autres, revint vers elle, et envoya son pied se loger dans son ventre. Félicia tomba sur le sol, et amortit la chute avec son dos, roulant par terre pour se relever. L’homme courut vers elle, et envoya son pied dans sa tête. Félicia cracha du sang, et tomba en arrière. À l’aide de sa main droite, elle s’appuya sur le sol, et faucha l’homme avec ses jambes. Le Yakuza surexcité tomba sur le sol, et Félicia essaya de profiter de son avantage pour le frapper à l’estomac, mais il roula par terre, et se releva rapidement, puis l’attaqua à nouveau. Il bondit en l’air, ce qui souleva brièvement son débardeur, laissant apercevoir une série de pectoraux qui auraient fait pavoiser des adolescentes, et ses deux pieds joints visèrent les seins de Félicia. Cette dernière attrapa alors ses pieds, et le déstabilisa, usant de ses réflexes développés pour réussir ce tour de force. Elle repoussa ainsi l’homme, tandis que les autres Yakuzas comprirent qu’il était temps de filer.

Le Scorpion, quant à lui, s’était reçu toute une série de volts, et s’extirpait de la carcasse du SUV qu’il venait d’écrabouiller, tandis qu’un hélicoptère s’approchait en hurlant, son projecteur inondant la zone. Les Yakuzas tentèrent de s’enfuir, mais deux fourgons de police débarquèrent. Certains suicidaires tentèrent de faire feu, et se reçurent une pluie de plomb, émanant soit des policiers en armure qui débarquèrent, soit du tireur dans l’hélicoptère. Le Scorpion se redressa alors, et fronça les sourcils devant le projecteur qui l’éblouissait.

« Tu me paieras ça, Spider-Man ! Tu as détruit ma vie ! Je te retrouverais, et je te mettrais en pièces ! »

Le Scorpion cracha, et balança un jet d’acide à destination de l’hélicoptère en rigolant. Il atteignit le rotor arrière, et l’hélicoptère se mit à basculer. Le Scorpion bondit ensuite contre un mur, et escalada ce dernier, atteignant le toit. Il était beaucoup moins véloce qu’auparavant, mais il espérait profiter de la diversion provoquée par l’hélicoptère pour s’enfuir. Ce dernier se mettait à tanguer de droite à gauche, et racla un immeuble, arrachant une canalisation qui filait le long du mur, et alla s’écraser dans une allée. Félicia, entre-temps, la bouche en sang, avait rejoint Peter.

« Il faut aller les sauver avant que l’hélicoptère n’explose ! » intima-t-elle.

DC d’Alice Korvander.

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Peter Parker

Créature

Re : Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

Réponse 4 jeudi 27 mars 2014, 18:03:40

Peter avait peut-être un peu dégusté, il n'en restait par moins en forme. Et reprendre son échange de coup de poing avec le Scorpion ne l'aurait pas vraiment dérangé. D'autant que son adversaire était visiblement affaibli par le choc électrique et son armure connaissait quelques défaillances. Bien entendu, il restait un adversaire dangereux, qu'il ne fallait surtout pas sous-estimer. La preuve en est, alors que Peter s'apprêter à retourner l'attaquer pour le mettre hors d'état de nuire, il attaqua l'hélicoptère de police qui volait en stationnaire au-dessus d'eux. Le véhicule fut touché au rotor arrière, et le pilote perdit rapidement le contrôle de son appareil qui finit par s'écraser, par chance sans blesser personne dans son crash.
Spiderman avait à présent deux choix. Poursuivre son adversaire l'empêcher définitivement de blesser d'autres personnes en le mettant derrière les verrous, ou sauver l'équipage de l'hélicoptère qui venait de s'écraser. Avant même que Félicia ne lui dise quoi faire, l'Homme Araignée avait déjà choisi, tirant un fil pour se tracter le plus vite possible à côté de l'épave, tout en observant les lieux.

Le tireur d'élite est tombé dans la rue durant le crash. Il rampe pour s'éloigner et se met à couvert derrière une benne à ordure en geignant de douleur. Visiblement, il a au moins une jambe cassée. Mais ça en fait un de moins à sauver. Il sera à l'abri en cas d'explosion. Le reste de l'équipage est encore coincé. Le pilote, le copilote, et le navigateur sont inconscients à l'avant, tandis que la petite équipe d'intervention présente à bord, ils sont en sale état, mais visiblement vivants.

Sous son masque, une grimace déforma le visage du photographe. L'odeur du kérosène était forte, malgré les fibres de sa cagoule bleue et rouge. Il n'avait pas une seconde à perdre. Usant de sa force surhumaine, il arracha la portière du cockpit, et chercha les attaches des sangles de sécurité qu'il ne trouva qu'après de longues secondes de recherche. Il extrait le pilote de l'habitacle, et agit de la même manière pour le copilote. Aussi vif qu'il peut l'être, il les traîne un peu à l'écart et repart vers la carcasse qui fumait de plus en plus. Rien qui ne peut le rassurer. À son retour, le navigateur, et l'un des membres de l'équipe d'intervention ont disparu. Il suppose tout simplement que Félicia s'est aussi penchée sur la question du sauvetage.
Entrant dans l'épave, Peter nota que l'un des membres de l'unité d'intervention était dans une situation très fâcheuse. Sa jambe était coincée sous plusieurs tonnes d'acier plié, et pour achever le tout, il perdait énormément de sang. Il fallait agir vite, d'autant que l'odeur de carburant se faisait de plus en plus forte.
Aussi vite qu'il le pouvait, Parker retira les débris les plus légers. Ceux qu'il pouvait déplacer sans problèmes. Mais ça ne change rien. Un morceau de la carlingue écrase toujours la cuisse du flic.

Allez mon petit Spidy... c'est l'occasion de faire chauffer tes biceps !

D'un bond, il se glissa aux côtés du blessé inconscient, et glissa ses mains de part et d'autre de sa jambe, sous la plaque d'acier qui comprimait le membre blessé. Il prit une petite bouffée d'air, pour se donner confiance plus qu'autre chose, et en tirant vers le haut aussi fort que possible, il tenta de surélever les débris extrêmement lourds. Au prix d'un effort colossal, il parvint à lever ce poids, parvenant ainsi à dégager la jambe, en grognant temps l'effort à fournir était difficile. Totalement épuisé, il parvint à faire glisser le policier inconscient hors des décombres qu'il retenait, l'espace d'un instant, d'une seule main.

Pourquoi j'ai pas de symbiote quand elle est vraiment nécessaire, hein ?

Dans un ultime effort, il bondit loin de l'épave, entraînant la victime avec lui, qu'il finit par déposer au sol non loin d'un groupe de flics qui braquent leurs armes sur lui afin de l'arrêter.
Le Tisseur se contente d'abord de lever les bras, en signe d'obéissance.

« Il reste dans gens dans l'hélicoptère il faut que j'aille les aider. »

Seulement il ne parlait pas un mot de Japonnais, et les flics eux galéraient pas mal avec l'anglais. Ils comprenaient toutefois qu'il était question de sauvetage. Le hic c'est qu'ils devaient choisir entre laisser un bouffon bizarre en costume moulant, qui avait quelque chose à voir avec une fusillade, ou bien l'arrêter.
Et puis, bravant finalement les dangers, ignorant soigneusement les flingues braqués sur lui, Peter tourne finalement les talons, et lance une nouvelle toile pour revenir vers l'épave le plus rapidement possible.
Hélas, il a n'a même pas posé le pied au sol que son sens d'Araignée s'affole. L'instant d'après, l'hélicoptère explose, projetant des débris métalliques et brûlants dans tous les sens.

*

Quelques minutes plus tard, la main gantée de Spiderman jailli d'un tas de carton. En grognant, il s'extrait du tas d'ordures dans lequel il se trouve, et regarde autour de lui en chancelant un peu. L'explosion l'avait fait voltiger à plusieurs mètres de l'endroit du crash. Il avait atterri simplement dans un tas de poubelles, amortissant ainsi le choc, et après quelques secondes d'inconscience dû au choc, il avait fini par revenir à lui. Le hurlement des sirènes de police lui vrillait les tympans. Il s'empressa de disparaître vers les hauteurs en escaladant une gouttière. Une fois le sommet de l'immeuble atteint, il se tapit derrière une grosse conduite d'évacuation, afin de faire un rapide check-up.
Déjà, pour commencer, il ne souffrait d'aucune blessure sévère. Pas de côtes fêlées ou cassées. Ses articulations tenaient le coup, bien qu'une légère douleur à l'épaule lui rappelait avec quelle force le Scorpion l'avait balancé dans la remorque. Côté heurts plus superficiels, il remarqua une estafilade sous son bras. Son costume avait été déchiré et une plaie peu profonde de quelques centimètres s'étendait sur son flanc. Rien d'autre à noter, il était décidément chanceux.

« Espérons que Felicia aille bien. »

Quelqu'un lui avait donné un coup de main pour évacuer l'équipage de l'hélicoptère. Il supposait que c'était elle, sans en être certain.

« Reste à s'en assurer. »

Il se releva, faisant quelques moulinets avec son bras pour réchauffer son épaule qui grinçait un peu, avant de tenter de se rapprocher un peu des lieux de l'explosion, qui grouillaient de flics et de pompiers. Un peu plus loin, c'était le grand bal. Des ambulances pour charger les blessés, des camions de police pour arrêter les Yakuzas au tapis, et malheureusement, le camion d'un médecin légiste. Il y avait au moins un mort. Peter soupira, et ferma les yeux un instant. Le Japon ne lui réussissait pas, visiblement. Bref, il secoua un peu la tête, se penchant dans le vide pour observer plus en détail ce qui se passait en contrebas. Le défunt était visiblement l'un des Hommes en Noir, criblé de balles. Aussi bien équipé qu'il fût, les balles avaient fini par l'atteindre mortellement.

« L'occasion d'essayer de savoir pour qui il travaille exactement... cette cargaison devait avoir beaucoup de valeur, pour que le Scorpion tente une attaque de cette envergure... »

Il resta songeur un petit instant.

« Et il faut surtout que je comprenne comment, en étant à l'autre bout de la planète, je tombe le même jour sur Felicia et ce psychopathe colérique... »

Dans son dos, ses sens de l'araignée lui permirent de sentir une infime vibration. Quelqu'un venait de bondir. Au hasard, Félicia justement ?

Quand on parle du chat, on en voit les griffes.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Chap I : Retrouvailles Mouvementées.

Réponse 5 samedi 29 mars 2014, 02:22:56

Peter n’attendit pas son feu vert pour s’élancer vers l’hélicoptère, bondissant vers ce dernier. La Chatte Noire s’empressa de le rejoindre. Elle était moins puissante que Spider-Man, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était inutile. Le pilote avait visiblement réussi à envoyer son hélicoptère au milieu d’une cour, évitant ainsi de s’écraser contre un immeuble... Ou alors, il avait juste eu de la chance. Quoiqu’il en soit, le réservoir d’essence était percé, et risquait à tout moment de s’enflammer. Elle laissa donc Peter se charger de déblayer les plus gros morceaux, tout en aidant l’équipage de l’hélicoptère. Ils étaient sonnés, blessés, mais tous avaient leurs ceintures de sécurité au moment de l’impact. Si certains étaient groggy, d’autres réussirent à se libérer, titubant un peu, allant vers les gyrophares. Toute la cavalerie venait d’arriver, et on pouvait encore entendre quelques coups de feu, probablement ceux tirés par les policiers poursuivant les retardataires. Félicia traîna un homme en le tenant par les épaules, et le mit dans un coin. Du sang s’échappait de son cuir chevelu. Elle allait laisser le soin aux infirmiers de le soigner, et réussit à traîner un énième membre, en le tenant par l’épaule, faisant passer son bras derrière sa nuque. Dans son dos, l’hélicoptère explosa alors, le réservoir d’essence s’étant finalement enflammé. La déflagration renversa Félicia sur le sol, qui grogna, avant de se retourner. L’hélicoptère était en feu, de hautes flammes brûlant dans le ciel. L’incendie la séparait de la rue, et elle avisa rapidement une gouttière, s’en servant pour atteindre un toit, d’où elle bondit sur un autre toit.

En contrebas, on arrêtait les Yakuzas qui s’étaient rendus, et on soignait les autres. Peter avait visiblement réussi à échapper à la police, et, en s’approchant, Félicia pouvait entendre certains d’entre eux parler. Quand elle avait du rejoindre le Japon pour fuir Wilson Fisk, elle avait du apprendre le japonais, dont elle avait déjà eu quelques vagues notions. Sa mère était en effet une femme d’affaires, et, en tant que telle, elle avait déjà signé quelques contrats avec des Japonais. Ce n’était pas une langue très facile, mais, après de nombreux mois, Félicia finissait par s’y repérer.

« Une espèce d’individu en bleu et en rouge... Il a bondi vers l’hélicoptère !
 -  Et il avait des lignes noires sur le corps, ainsi qu’un motif d’araignée sur le torse. »

Ils en arrivèrent très rapidement à la conclusion que ce n’était pas une imitation, et se regardèrent entre eux.

« Spider-Man ?! »

Félicia choisit de ne pas intervenir, et s’avança lentement, en courbant le dos. Elle ne tarda pas à repérer Peter, qui était près de la rue où les coups de feu avaient eu lieu, et cherchait probablement à se renseigner sur cette attaque. Silencieuse, la Chatte Noire s’approcha, et, comme elle s’y attendait, l’homme se retourna, en la sentant venir. Il put alors la voir, adossée contre une cheminée, bras croisés.

« Il semblerait que les hommes de mon passé soient décidés à se rappeler à moi » lâcha-t-elle, en guise de salutations.

Elle n’avait pas oublié Peter. Comment l’aurait-elle pu ? Dans toute sa courte vie, les hommes qui lui avaient brisé le cœur pouvait se compter sur les doigts d’une seule main, et Peter Parker était aux premières loges. Elle avait été amoureuse de lui, et, pendant un temps, cet amour avait été réciproque, avant que Peter ne choisisse de la lâcher, pour privilégier son amour envers Mary-Jane Watson. Elle s’était doutée que leur couple battrait de l’aile, et il ne pouvait guère en être différent. Peter s’était obstiné à vouloir mener une vie normale en-dehors du masque, alors qu’il était Spider-Man. Il ne pouvait pas sortir avec une femme normale, l’épouser, avoir des enfants, et ce genre de choses. Soit on était Peter Parker, soit on était Spider-Man, mais on ne pouvait pas être les deux à la fois. Même en le revoyant, Félicia hésitait entre plusieurs sentiments ; la colère d’une femme aimée à qui on avait refusé son amour, le lui balançant à la face, l’amour empreint de respect qu’elle éprouvait pour un homme qui n’avait pas hésité à mettre sa vie en danger pour protéger la population contre le crime, la corruption, et qui avait, à sa manière, essayé d’être un symbole de courage.

Félicia s’avança vers lui, décroisant les bras, et enchaîna rapidement :

« Qu’est-ce qui nous vaut tes toiles à Seikusu ? Le Japon, ce n’est pas vraiment le pays le plus proche de New York. »

DC d’Alice Korvander.

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