Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Ivresse charnelle

vendredi 07 février 2014, 23:58:02

Je haïssais cette ville... Mais je n'avais pas le choix, il fallait que j'y sois pour recevoir les directives de mon dernier commanditaire.

Et contrairement à nombre de mes humeurs, je ne détestais pas cette cité pour des raisons gratuites et futiles. La première d'entre elle était que je possédait et maniait un équipement plutôt archaïque, qui n'avait nullement sa place dans cette métropole dédiée à la technologie, de fait je me retrouvais contraint à avoir en ma possession des outils qui ne m'étaient nullement familier et que je n'appréciais guère en dépit du fait que je savais pertinemment en faire usage, sans même compter le fait que les robots étaient bien moins sensible à certains arguments ou traitements que les humains et que je ne possédais malheureusement pas les talents appropriés pour les neutraliser. La seconde était la main mise que les femmes avaient sur cette ville. Non pas que je sois misogyne, bien au contraire, mais justement pour avoir toujours, de mon point de vue, respecter les femmes à l'égal des hommes il m'étaient pénible de voir ces dernières me regarder d'un air condescendant et supérieur.

Quant aux hommes n'en parlons pas, la plupart étaient de véritables larves, enfin du moins de mon point de vue. Sous les ordres de la gent féminine, mais même pas renforcer par des travaux physiques, dont les robots s'acquittaient à leur place. En somme ce n'était à mes yeux même pas des êtres vivants, juste des spectres, qui heureusement reprenait un peu de substance avec quelques verres dans le nez. Ainsi je fréquentais tant que possible les rares bars où la gent féminine  se faisait absente, ou presque. Et c'était justement à la sortie d'un de ces bars que je fis une curieuse rencontre. Ce qui m'attira ce fut les multiples chocs répétés que j'entendis, et reconnus. Des coups de poings, ou de bâton peut être. Un bref coups d’œil autour de moi m'informa de l'absence de robots qui  aurait pu mettre un terme à cette altercation. Chose rare... Mais si j’avais l'occasion de me dérouiller sans risque...

Ce son venait d'une ruelle et de fait je n’attendais nullement pour y pénétrer un large sourire aux lèvres. J’étais à vrai dire d’autant plus enthousiaste de par l'alcool qui m'animait , et peut être manquais je d'un peu de prudence, mais peu importe. J'aperçus rapidement les silhouettes dans la demi pénombre. Trois individus  en entourait un autre, visiblement dans les vapes après quelques coups bien sentis. Je n’étais pas un sauveur ou un protecteur mais des individus assez misérable pour se battre à trois contre un constituaient une part non négligeable de la pâture que je jetais à Morte-Dame. Néanmoins je n’étais pas ici au nom de la ville des morts de fait je m'abstiendrai pour eux d'un sort si cruel... Et à vrai dire ils ne me laissèrent même pas profiter pleinement de ce plaisir, ne me voyant deux d'entre eux détalèrent et l'autre s'avança, une barre en métal à la main. il semblait éméché, bien plus que moi même et ne semblait même pas dangereux, juste sottement agressif. Je n'eus même pas à dégainer mes armes, que j'avais de toute manière laissées à ma planque, il s'élança vers moi, j'esquivais son assaut puis lui saisit la gorge, et profitant de l'élan l'amenait à une des poubelles, le projetant brusquement dans une de ces dernières.

"Panier à trois points !"

Le type fut déjà bien sonné, mais en plus cette ville avait certains atout appréciable. Comme ces poubelles qui amenait les déchets à une décharge par un complexe système de tuyauterie. quand il dégrisera le type n'aura pas qu'une gueule de bois, mais aussi une odeur des plus rances ! Enfin au moins n'allait il pas plus me déranger. Je m'apprêtais d'ailleurs à quitter la ruelle, quand je me souvins de la victime de ces voyous, et je me décidais de m'en approcher. Je le détaillais alors brièvement. Il avait eu de la chance, emplis comme des outres ses agresseurs n'avaient pas frappé aussi efficacement que possible, et les dégâts s'avéraient moindre  que ce qu'aurait pu laisser craindre l’agressivité de ses détracteurs. Il avait quelques bleus au visage, probablement d'autres sur le reste du corps, ses habits étaient un peu déchirés, mais hormis quelques coupures et contusions il n'y avait rien à signaler, ce qui aurait d’ailleurs été dommage vu la gueule d'ange qu’il avait. Qui plus est il avait une carrure des plus frêles, sans pour autant être apathique comme celle de bien des habitants de cette ville, d’où le fait qu'il semblait s'être à peine défendu. Je songeais un instant à le laisser là se remettre de lui même, mais à vrai dire si les robots mettaient encore du temps à mettre leur patrouille et que d'autres ivrognes se pointaient il risquait bien pire que ce qu'il avait déjà vécu.

Ainsi, en désespoir de cause, je me décidais à l'emmener à ma planque, le relevant doucement, tout en le secouant pour essayer de le réveiller un peu. Dans le fond, agir ainsi ne me dérangeait pas vraiment. a vrai dire contrairement à certains de mes congénères je n'enveloppais pas mes planques d'une nappe de mystère. Au pire si j'étais trahi je pourrai toujours en trouver une autre, et c’était après tout en se mêlant à al foule qu'on se dissimulait le mieux. Ce qui était particulièrement vrai dans la ville de Tekhos. Alors que d’ordinaire j'appréciais avoir une planque dans les bas fond ou un bar sordide, il s'avérait ici que j'avais acheté un appartement respectable, bien qu'isolé, auquel n'importe qui d'un peu habile aurait pu accéder. Mais, de par ma défiance à l'égard de la technologie je prêtais assez peu d'attention aux choses qui s'y trouvaient..Et de toute manière la criminalité en cette ville était des plus basses et si la police me soupçonnait elle avait des moyens plus efficaces de me retrouver que de fouiller ma planque ! Alors l'un dans l'autre un peu de confort ne pouvait pas nuire, surtout à mon grand blessé !

Alors que je le sortais de la ruelle et le menait à ma demeure, essayant d'éviter tant que possible les robots pour éviter une situation embarrassante je le sentis s'agiter faiblement, reprenant conscience.

"Ah, tu te réveilles enfin, gueule d'ange. Ne t'en fais pas je ne suis pas une de ces brutes qui t'as attaqué, bien au contraire. Mais dit moi par curiosité, mêmes saoul ces type sont des larves qu'as tu fais pour t'attirer leur ire ?"

Oui j'étais indiscret, mais j’allais l'héberger j'avais bien le droit à cette réponse !

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 1 dimanche 09 février 2014, 11:11:38

Pourquoi, mais pourquoi avais-je accepté d’aller à Tekhos ?! Qu’est-ce qui avait bien pu me faire accepter une chose pareille ?! C’est une ville affreuse, où les femmes considèrent les hommes comme des êtres inférieurs. Bon, moi j’ai l’habitude, mais quand même…

Oui, j’étais à Tekhos. C’est bien le dernier endroit où on se serait attendu à me voir, et c’est le dernier endroit où je me serais attendu à aller. Mais j’y étais, parce que je ne savais pas dire non.

Et bien sûr, en quelques heures à peine je m’étais déjà attiré des ennuis plus gros que moi. Au détour d’une rue, dans un quartier de fréquentation majoritairement masculine, je me fis aborder par trois grands gaillards visiblement ivres. Ils me bloquèrent le passage. Je voulus reculer, mais l’un d’eux s’était placé derrière moi pour me couper la route. J’étais coincé.

-Qu’est-ce que vous me voulez ?

-Oh, trois fois rien… Juste tout ton fric.

Ils ricanèrent. Ils voulaient de l’argent ? Pas de chance, je n’avais rien sur moi. Celui qui avait parlé s’approcha de moi et, me prenant sous le menton, me releva la tête.

-Et puis, une jolie fille comme toi…

Je me dégageai et m’écartai d’un bon mètre, avec cependant l’autre toujours derrière moi.

-Perdu, je ne suis pas une fille. Et je n’ai pas d’argent.

Ils avaient compris. Mais l’alcool provoqua chez eux la mauvaise réaction : la colère. Je les vis serrer les poings, leurs regards se durcirent. Et moi qui ne savais pas me battre… J’avais peur. Très peur de ce qui allait m’arriver. Ils commencèrent à me frapper. Au début j’esquivais les coups, j’en parais quelques-uns. Mais la différence de niveau se fit rapidement sentir. Un coup de poing dans les côtes me coupa le souffle, un autre dans la mâchoire me fit perdre connaissance.

-------------

Le réveil fut inattendu. J’étais dans une position inconfortable, probablement sur l’épaule de quelqu’un. J’avais mal partout, et un goût de sang dans ma bouche m’apprit que je saignais de la lèvre.

J’entendis une voix. Mais les mots mirent un certain temps à monter jusqu’à mon cerveau encore engourdi. Je ne relevai pas le surnom. J’en avais déjà reçus de plus étranges. La peur initiale laissa place à une simple inquiétude quand je compris qu’il ne me voulait pas de mal. Par contre, sa façon de parler m’intriguait.

-Vous mélangez le langage familier et le langage soutenu, c’est inhabituel…

Je me rendis alors compte qu’il m’avait posé une question.

-J’ai un puzzle à la place du cerveau, laissez-moi rassembler les pièces.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 2 dimanche 09 février 2014, 12:44:07

Il ne répondit pas à ma question...Et pourtant ce fut avec un léger rire, que je retenais tant que possible pour éviter d'attirer l'attention, que je réagis à sa remarque... C'était vrai que j’avais une façon de parler un peu particulière. Comme quoi dix ans ne suffisaient pas pour changer entièrement un homme. Enfin, cela n'était que du détail, et ce qui m'amusait réellement c'est qu'il se soucia davantage de mon langage que de son état ou de ce que je comptais faire de lui, enfin cela était tout de même cohérent, car comme il le disait son cerveau devait être des plus troublé par ce qui lui était arrivé.

"Oh, fais donc. c'est pas comme si tu risquais de pouvoir t'enfuir vu ton état, ou que j'allais te laisser partir avant que tu ne me répondes."

J'avais parfaitement conscience que formuler ainsi mes propos pouvaient susciter une crainte légitime, mes dires s'apparentant quelque peu à une menace... Mais à vrai dire c'était juste que j’avais horreur de ne pas voir ma curiosité inassouvi et qu'il avait eu le tort de la susciter. Néanmoins ce serait une bonne chose qu'il ne se débatte pas, et ainsi tout en approchant de l'immeuble où se trouvait mon appartement, je repris la parole.

"Plus sérieusement je comprendre que tu sois sonné, et il va te falloir récupéré. Je t'emmène donc chez moi pour cela. Cela t'évitera de tomber sur d'autres voyous... Enfin j'en suis un peu un, mais je ne frappe pas gratuitement moi."


A nouveau je riais, alors que la porte automatique de l'immeuble s'ouvrait devant moi. Heureusement il n'y avait personne de présent à cet heure, et le système de surveillance était limité. Une des raisons pour lesquelles j'avais choisi cet immeuble comme résidence. Ainsi, prenant l’ascenseur, grainer le jeune homme dans les escaliers ne me tentant guère, je lui faisais quitter mon épaule afin de le poser au sol, l'aidant à tenir debout.

La montée fut rapide et silencieuse. Mon appartement donnant directement sur l’ascenseur, nous y rentrions rapidement, après un simple passage de ma carte en déverrouillant la porte. Cette dernière menait directement à ma chambre. Cette dernière était assez sobre, mais plus confortable que nombre de mes planques ,en particulier le lit, sur lequel je faisais s'asseoir "gueule d'ange". Je paraissais à cet instant un peu préoccupé... En entrant j'avais aperçue un éclat bleuté venant d'une pièce annexe.

J'avais reçu mes instructions...Et cela me déplaisait quelque part. je préférais cent fois rencontrer un indicateur ou recevoir une lettre qu'un de ces messages électroniques qu'il était aisé de pirater en dépit de tout les cryptages du monde. Enfin au moins je savais quelle précaution prendre, mais avant cela...

"Si tu as besoin de quoi que ce soit dit le moi, mais essaye de te reposer, tu devrais normalement te remettre rapidement de tes blessures...Ah, et n'essaye pas de me fausser compagnie. La porte se verrouille dès qu'elle ait fermé et tu n'as pas le passe."


J'aurai sans doute dû lui donner quelques soins, mais cela pouvait bien plus attendre que mes instructions. Pour ces dernières je m'avançais dans la salle d'où venait la lumière bleutée... Je n'ouvris pas le message, en faisant néanmoins imprimé le contenu grâce à un système bien utile de cet ordinateur, et je l'envoyais à une adresse bidon. Mon imprimante n'étant pas reliée au réseau quelqu'un surveillant ce dernier ne pourrait pas savoir que le message a été imprimé. Par contre il verrait qu'il n'avait pas été ouvert et envoyé à une autre adresse, ce qui laisserait à penser que la mienne n’était qu'un relais commandé par une intelligence artificielle. Bien sûr il fallait toujours compter sur un individu plus malin qui verrait à travers la supercherie, ou particulièrement consciencieux, mais c’était le mieux que je puisse faire. Je prenais ensuite le message envoyé par mon commanditaire et le lut rapidement.

Bon sang j'allais être  forcé de rester ici quelques jours, tout ça parce que ma cible avait prit du retard... Mais au moins avais je les informations voulues, fussent elles des plus irritantes. De fait je détruisis la lettre par le feu, à l'aide d'un outil archaïque en cette ville, un briquet, n'en laissant aucune trace, avant de ressortir de la pièce, curieux de voir si mon invité s'était contenté  de se reposer où avait eu une quelconque autre attitude.
« Modifié: dimanche 09 février 2014, 12:57:51 par Deisui Kichigai »

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 3 dimanche 09 février 2014, 13:57:00

L’homme qui me portait me fit savoir que je resterais avec lui jusqu’à ce qu’il obtienne ses réponses.

-Oh… Donc en fait vous me kidnappez ?

J’avais dit cela sur un ton un peu désabusé, presque blasé. Ce n’était pas la première fois que j’étais séquestré, après tout j’avais été esclave. J’avais l’habitude. Il m’expliqua qu’il m’emmenait chez lui pour que je me remette de mon agression. L’allusion même pas voilée me fit sourire, ce qu’il ne vit probablement pas.

Le trajet fut relativement court. Entrant dans un immeuble, il me posa au sol. Je m’accrochais à ses bras pour ne pas tomber, mes jambes n’avaient pas très envie de me porter. La machine dans laquelle nous étions s’ouvrit. Derrière, il n’y avait plus la même chose. J’en conclus qu’il s’agissait d’une machine permettant de se déplacer, probablement d’un étage à un autre de l’immeuble.

L’homme ouvrit la porte juste en face et me fit entrer dans ce qui devait être son lieu de résidence. La décoration était très sobre. Un éclat de lumière bleue attira brièvement mon regard, mais il me conduisait déjà ailleurs. Il me fit assoir sur un lit et me conseilla de me reposer, me rappelant que je ne pouvais pas partir. Je hochai simplement la tête.

Quand il partit, je m’allongeai sur le lit, les yeux fermés. J’avais effectivement besoin de repos, mais surtout je voulais remettre de l’ordre dans mes pensées. J’avais été attaqué. J’avais perdu connaissance sous les coups reçus, mais ensuite ? Cet homme avait dû arriver et mettre les trois autres en fuite. Après quoi il m’avait trouvé et avait décidé de me ramener chez lui.

Recroquevillé, presque en boule, j’essayais de dormir. Mais je savais que ça ne marcherait pas. Je n’arrivais jamais à dormir après ce genre d’événement. Je ne pouvais donc que rester comme un animal apeuré. Et à l’instar des animaux qui ont peur, je me mis à trembler, sans trop savoir pourquoi cependant.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 4 dimanche 09 février 2014, 14:40:46

Quand je sortis de ce qui me fait office de "bureau" je vis mon invité trembler sur le lit. Si je n'y prêtais pas attention il semblait endormi, mais son léger tremblement ne m'échappa pas et je levais alors les yeux au ciel. bon sang il avait fallu que je tombe sur quelqu'un qui était traumatisé par ce genre d’agression... vous me direz qu'ils étaient nombreux, c'est vrai, mais tout de même. Enfin face à cela j’avais quelques remèdes. Ainsi avant de m'avancer vers le lit je me dirigeais vers une armoire, en sortant un verre et une bouteille déjà ouverte. De l'alcool évidemment, du vin plus précisément.  Les mains ainsi prise je m'avançais sur le lit, et m'asseyait sur la bordure de ce dernier, sans gêner "gueule d'ange", et verser la liqueur rougeâtre dans le verre que je lui tendis.

"Redresse toi...Quand je parlais de te reposer c'était juste te délasser, en dormant ton corps s'en remettra peut être mais ton esprit va te jouer de sales tours, et j'ai pas envie d'attirer l'attention avec des cris d'effroi... boit cela par contre ça va te donner une petit coup de fouet."


Tout en gardant le verre tendu vers lui j'absorbais une grande lampée d'alcool à la bouteille même, avant de la poser sur la table de chevet, mon regard s'attardant davantage sur son visage que je distinguais mieux maintenant qu'il était à la lumière.

"Et pour répondre à ta question... Non je ne te kidnappe pas. Seulement les gens ignorent parfois ce qui est bon pour eux. Or, ce qui est bon pour toi, c'est un bon lit et un peu de temps pour t'en remettre, en attendant que tu sois à même de revenir chez toi, or je t'offre cela, et demande juste des réponses en guise de paiement. Je vais d’ailleurs en ajouter une autre à celle que je t'ai déjà posé. Comment te nommes tu ?  Moi c'est Deisui Kichigai et comme tu t'en doute je suis pas d'ici !"


J'eus alors un bref rire, me demandant tout de même ce qu'il avait.Son attitude le faisait paraître des plus fragiles, mais ce n'était pas le genre de faiblesses qui me révulsait comme celle des hommes de cette ville. C'était plus la faiblesse de celui qui n'avait jamais eu l'opportunité de se défendre. Une faiblesse familière.

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 5 dimanche 09 février 2014, 15:29:15

J’entendis quelques sons, entre autres des pas et un bruit de liquide en mouvement. Ouvrant les yeux, je vis mon sauveur s’assoir à côté de moi et me tendre un verre rempli de…était-ce du vin ? Oui, c’en était, à l’odeur que je sentis une fois le verre dans ma main.

Il sembla me reprocher d’avoir essayé de dormir. Je baissai la tête, les yeux fixés sur le liquide rouge dans lequel je voyais mon reflet.

-Je…je ne tiens pas très bien l’alcool…

Il continua de parler, m’expliquant ce qui faisait office de marché donnant-donnant. Il voulait des réponses, seulement ça. Très bien, ça me convenait. Je pris une toute petite gorgée de vin. Au moins il était bon. Mais je savais que si je finissais mon verre, d’ici quelques minutes les effets de l’alcool se feraient sentir et je me mettrais à pleurer sans pouvoir m’arrêter.

Deisui Kichigai. Un nom étrange. Sûrement un faux. Je savais ce qu’il signifiait, j’avais quelques notions de la langue d’où étaient issus ces deux mots. Je me demandais ce qui avait bien pu lui valoir un tel surnom.

-Je m’appelle Arthur. Je ne suis pas d’ici non plus. Immédiatement, je viens de Nexus, mais je suis né beaucoup plus loin…

Je pris une autre gorgée, mais je préférais m’arrêter là alors je posai mon verre à l’endroit le plus proche où il ne tomberait pas.

-J’ai un don pour m’attirer des embrouilles. Il n’y a qu’à voir mes trois dernières années de vie. Je…je vous remercie pour votre aide.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 6 dimanche 09 février 2014, 15:45:45

Face à son commentaire sur sa résistance à l'alcool je me contentais de hausser les épaules, comme si cela n'était qu'un détail...Et à mes yeux c'était le cas. Tant pis si on ne tenait pas très bien l'alcool, l’important était de parvenir à se vider la tête. je commentais d'ailleurs à ce sujet.

"Comme tu veux, mais crois moi si j'avais voulu profiter de toi je n'essayerai pas de te saouler pour cela !"

Au moins eut il la "politesse" de boire une ou deux gorgées de vin avant de reposer son verre, mais dans le fond je m'en moquais, je serais très bien à même de le finir moi même au prie des cas. Par contre ses propos éveillaient bien plus mon intérêt. Je ne pensais pas qu'il me mentait, pas dans son état et sa situation. Par contre je dus m'avouer un peu surpris par sa dernière phrase. Il avait l'habitude de se faire tabasser ? Auquel cas je ne l'enviais guère... Et pourtant j’eus un léger sourire.

"Eh bien ravi de te rencontrer Arthur... Et pas la peine de me remercier pour l'aide offerte, crois moi c'était avec plaisir. Rien ne me défoule autant que de casser la figure à des idiots !  Quant à t'attirer des embrouille, c'est vague comme explication, mais je veux bien te croire. Moi même je suis assez doué pour cela. Ceci dit ce n'est pas pour autant qu'il faut se laisser abattre. Ce qu'il y a de bien avec les ennuis c'est qu'il y a toujours une manière de s'en tirer le mieux et quand on la trouve on se sent bien en dépit de ce que cela peut nous faire subir. Au moins... N'a t-on pas de regrets."


Je posais alors mes mains sur le lit basculant la tête en arrière, regardant le plafond, songeur.

"Effectivement t'as pas la carrure pour tenir tête à des types comme eux. Néanmoins, crois moi, t'es plutôt mignon... Je ne doute pas que ce soit de là que vienne une partie de tes ennuis, mais le charme peut aussi être une arme, et sans être forcément aussi dégradant qu'on ne le pense. La question est surtout de trouver ta voie... Et justement, maintenant que j'y pense, si tu viens de Nexus, qu'est ce qui t'as amené ici ? quelle est ton activité ? Oh si tu ne veux pas me répondre je comprendrai, après tout en tant que lame à vendre on en voit pas mal des gens discrets sur leurs activités !"
« Modifié: dimanche 09 février 2014, 16:06:16 par Deisui Kichigai »

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 7 dimanche 09 février 2014, 16:50:04

Il parla d’ « abuser de moi », ce que je compris immédiatement comme étant une référence à un viol. Ce fut à mon tour de hausser les épaules. Ça aussi, j’avais l’habitude. Mais je me gardai bien de le lui dire. Chaque fois que j’en parlais, je faisais une « rechute », et après je me faisais réprimander. Thalia savait toujours quand j’avais fait une rechute.

J’aperçus du coin de l’œil son sourire. Se moquait-il de moi ? Va savoir… Il reprit la parole. Hormis son mélange des niveaux de langage, quelque chose dans sa façon de parler m’intriguait. Mais pas moyen de savoir quoi. Son petit commentaire simili-philosophe sur les ennuis me laissait perplexe et dubitatif. Pour avoir été plongé au cœur des problèmes un nombre incalculable de fois, j’avais un bon nombre de contre-exemples à lui donner.

Il leva les yeux vers le plafond, songeur. Et il parla de mon apparence, de mon physique. Là-dessus, je voulais bien le croire. Tout ce qu’il disait, j’en avais déjà fait l’expérience. Mais là encore, je ne dis rien, ne voulant pas me mettre en situation plus problématique que c’était déjà le cas.

Il me questionna alors sur la raison de ma venue à Tekhos. Sur ce point je pouvais me permettre de lui répondre.

-En fait, je cherche quelqu’un. Mais je suis tombé sur ces types. Ils m’ont pris pour une fille, et quand j’ai démenti ils se sont énervés. J’en ai vu un sortir un couteau, je crois.

Je sentis mes yeux s’embuer de larmes. Était-ce un effet de la baisse soudaine de toute la tension que j’avais accumulée ? Quoi qu’il en soit, les larmes prirent le dessus et je me mis à pleurer doucement, parlant autant pour Deisui que pour moi-même :

-J’ai eu la peur de ma vie. Je n’aurais pas dû leur dire, tant qu’ils croyaient que j’étais une fille ça allait… Même la suite ne m’aurait pas dérangé, mais là j’ai vraiment cru qu’ils allaient me tuer.

Avant même de m’en rendre compte, j’étais dans les bras de Deisui. J’avais dû me jeter inconsciemment contre lui… Mais ça ne faisait rien, maintenant que j’y étais autant y rester.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 8 dimanche 09 février 2014, 17:15:47

Sur ce monde j'avais l'impression que tout le monde cherchait quelqu'un...De fait je ne pus m'empêcher d'afficher un léger sourire quand il me donna la raison de sa présence ici. Par contre mon sourire s’effaça rapidement quand il m'expliqua ce qui lui était arrivé dans cette ruelle. Pour être honnête l'origine du quiproquo était amusant, mais moi même je ne riais que rarement du malheur d'autrui... D'autant plus que cela semblait l'affecter. Il commençait même à pleurer ! Je ne sus alors trop comment réagir. Je n'étais pas un fichu psychologue !  A vrai dire j'étais encore sur le coup de savoir qu'il y avait encore des hommes à même de trouver le "courage" de violer une femme dans cette ville, que je ne réagis pas quand je sentis sa tête sur son épaule, alors qu'il continuait à parler, la voix empli de sanglots. Je me voyais mal le repousser, et de fait je fis tout le contraire, je le pris dans mes bras avec tendresse, el 'écoutant... Et alors je me rendis compte au vu de ses dires que mon geste serait peut être mal interprété, mais pourtant je demeurais ainsi, mes bras enserrant son dos.

"Peut être devrais tu te laisser pousser la barbe, au moins on ne t'embêterai plus avec cela !"

Je le relâchais alors un peu, reculant mon visage afin de pouvoir regarder le sien, avec un sourire taquin, avant d'ajouter, amusé.

"Mais c'est vrai que, bien qu'à mes yeux tu es plus homme que femme, cela dépareillerait avec ton joli minois. Quant au fait d'avoir dévoilé le fait que tu étais un homme...crois moi s'ils avaient vraiment fais ce que tu évoques ils se seraient rapidement rendu compte de ta nature, tout ivre qu’ils étaient, et tu aurai risqué bien pire. Car crois moi j'ai déjà vu un homme se faire passer pour une femme pour en séduire un autre. La colère de ce dernier avait été terrible !"


... Inconsciemment je caressait son dos avec un léger soupir, fermant les yeux. Je me surpris alors à ressentir une sensation familière. Une forme de désir. A vrai dire je couchais assez peu avec autrui, et bien rarement par simple plaisir. Je le faisais souvent pour séduire une ou un "client" pour Mortedame, des liaisons sans lendemain en somme puisqu'ils ne revenaient jamais de la cité aux morts. Ainsi je savais retenir ces pulsions qui animaient tout homme, mais son histoire, ainsi même que ce désir dont il avait fait part m'avait attendri. Cependant, je rouvris les yeux, soutenant son regard.

"Cependant... Je ne sais pas ce que tu as vécu, je ne sais pas ce que ton corps  a déjà subi, mais je ne saurai trop te recommander de t’éviter à céder aux appétits de tels individus, tu ne sais jamais ce qui peut advenir, fais le avec ceux en qui tu as confiance..."

Je n'étais pas vraiment à l'aise avec cela, et à vrai dire j'avais du mal à croire ce que j'allais faire.

"Me fais tu confiance ?"

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 9 dimanche 09 février 2014, 17:47:30

Il ne me repoussa pas. Au contraire, je sentis ses bras se refermer sur moi. Brièvement, juste le temps de me donner un conseil.

-Peux pas… marmonnai-je entre deux sanglots.

En effet, ma barbe n’avait pour ainsi dire jamais voulu pousser, et de même ma voix avait très peu mué. À 18 ans, ça devenait un peu problématique. Mais pas pour moi, puisque mon apparence juvénile me conférait certains avantages non négligeables.

Il me regarda dans les yeux. Il ajouta à ses dernières paroles un petit compliment qui m’arracha un sourire un peu crispé. Il enchaîna ensuite avec un autre sujet, revenant sur le problème de mes agresseurs. Moi aussi, j’avais déjà vu ce genre de scène, mais ces trois-là étaient clairement du genre à ne pas se soucier de qui ils ont en face d’eux. Enfin, en face…

Il se tut. Les yeux clos, il caressait mon dos sans avoir l’air de s’en rendre compte. Je fermai les yeux également pour profiter pleinement de cette sensation agréable. Quand je les rouvris, il me regardait de nouveau. Il dit encore quelque chose, mais il ne savait pas de quoi il parlait. Je ne pouvais pas refuser, je ne savais pas le faire… Je ne pouvais que céder.

Tout comme je ne pus que céder lorsqu’il me demanda si j’avais confiance en lui. Un simple hochement de tête fut ma réponse, mes yeux disaient tout le reste. Je savais ce qu’il voulait, et je voulais la même chose.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 10 dimanche 09 février 2014, 18:15:36

Je ne l'avais fait que rarement avec des hommes, non pas par dégout, j'avais bien rapidement appris à me débarrasser de ce sentiment, mais parce que j'étais tout simplement rarement attiré par ces derniers. Pourtant cette fois je désirais l'homme en face de moi. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas partagé la couche de quelqu'un ,et un homme devait pouvoir assouvir ses pulsions de temps à autre, du moment que cela ne nuisait à personne. Je pouvais d'ailleurs voir dans ce regard qu'il le souhaitait aussi, bien que quelque part je craignais de profiter d'un état de faiblesse... Et pourtant je n'attendais guère pour ouvrir le "jeu".

Avec douceur je vins l'embrasser, fermant à moitié mes yeux, mes lèvres vinrent effleurer avec tendresses les siennes avant de s'y déposer. Ce contact fut bref, mais suffit pour commencer à me titiller physiquement, mes mains caressant avec plus d'ardeur son dos avant de venir saisir le bord de son haut et commençait à le lui retirer, ma main venant ensuite caresser doucement son entrejambe à travers son pantalon alors que je le poussais doucement, pour le faire s'allonger sur le lit, mes lèvres caressant avec douceur son cou.

Ce n'était certes que l'entrée en matière, mais une union, fut elle purement physique, était une chose bien trop sérieuse et précieuse pour être bâclé et ainsi chacun de mes gestes faisait l'objet d'une infinie tendresse, d'une attention constante. je n'avais à vrai dire même pas commencer à me dénuder pour ma part que déjà je commençais à lui retirer son bas, le regardant avec provocation.

"Tu es mon hôte, alors respectons les règles de l'hospitalité...As tu un désir ?"


Je lui adressais alors un sourire provocateur. Je ne doutais pas un instant au vu de son attitude qu'il me faudrait mener la danse, mais si je pouvais le faire ne le comblant au mieux je ne m'en priverai pas.

L'Ordre de la Croix du Sud

Légion

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    Quoique vous fassiez, nous serons toujours 42.
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Re : Ivresse charnelle

Réponse 11 dimanche 09 février 2014, 18:48:01

Sa réaction ne se fit pas attendre : à peine avais-je montré mon consentement qu’il m’embrassa. Puis les caresses dans mon dos redoublèrent d’ardeur. Il me retira ma chemise et me poussa pour m’allonger, une de ses mains au niveau de mon entrejambe. Ses lèvres s’attaquaient maintenant à mon cou. Les yeux mi-clos, je le laissais faire. J’avais appris à rester passif et à juste suivre le mouvement, me laisser guider.

Il m’enleva mon pantalon. Pui vint une question. Une question très simple, mais à laquelle il m’était très difficile de répondre. J’ouvris les yeux, dans mon regard pouvait se lire un léger embarras. Le sourire de Deisui, lui, était provocateur. Je ne voyais pas pourquoi.

-Non… Faites comme vous voulez.

Sa question m’avait un peu déstabilisé. Je n’avais pas l’habitude qu’on me demande mon avis, et encore moins pour ça. D’ordinaire je ne faisais que subir, je ne savais pas faire autrement. Deux ans de conditionnement forcé avaient supprimé tout esprit d’initiative chez moi. J’avais conscience de n’être qu’un pantin, mais ça me plaisait bien ainsi. J’avais pris goût à cette vie, jusqu’à ce que l’Ordre me libère. Et même maintenant, je ne savais toujours pas prendre de décisions.

Ma main passa doucement sous son haut pour le lui enlever. Une part de mon esprit voulait continuer sans attendre, tandis que l’autre voulait ne pas précipiter les choses. Ni l’une ni l’autre ne l’emportait, comme toujours. Ce n’était jamais moi qui décidais du rythme. Et ça m’allait parfaitement.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 12 dimanche 09 février 2014, 19:20:03

Je devais m'avouer un peu déçu de sa réponse des plus neutres... Je savais certes comment m'y prendre mais être un peu guidé par son amant n'était jamais une chose déplaisante. pour autant je ne ralentissais nullement mes gestes, mes mains lui retirant son bas, puis son sous vêtements dévoilant sa virilité,alors que lui même me retirait mon haut. Ce faisant il put apercevoir mes cicatrices. Je crains brièvement qu'elles ne le répugnent, mais il semblait de toute façon être déjà conquis, je pourrai lui faire n'importe quoi il ne broncherait pas... heureusement pour lui je n’avais nul fantasme étrange ou dérangeant. Dans ces étreintes je cherchais juste un souvenir, et un souvenir des plus tendres. Je  lui demandais alors brièvement lorsque son regard se posa sur les marques de mes affrontements

"Est ce que je t’effraie ?
"

Après qu'il ait dévoilé mon torse je fus parcouru d'un léger frisson, à la crainte de cette idée, mais quelque soit sa réponse ma main ne vienne se poser sur son entrejambe, déjà quelque peu vigoureuse. Je la lui caressais doucement d'abord, achevant de l'éveiller avant d'entamer des va et viens un peu plus vifs, observant sa réaction, un léger sourire aux lèvres. Bien sûr se faisant je ne prenais aucun plaisir de manière direct, mais au vu de la situation c'était moi qui mènerait le jeu, et je ne possédais rien d’autres que mon maigre savoir faire pour l'aider à se préparer un tant soit peu. Ainsi je m'étendais, reposant sur mes genoux, de manière à ce que mon visage se trouve un peu au dessus de son bas ventre. ainsi je pus continuer à titiller sa virilité, alors que de mon autre main je caressai l'entrée de son intimité, avant d'y immiscer avec douceur un doigt, entamant des mouvements à l'unisson de mon autre main.

Et tout en exécutant mon regard ne quittait pas son visage, l'observant avec attention pour voir quelle était ses réactions afin d'intensifier mes actes ou bien les arrêter s'ils devaient lui déplaire. Enfin tout en se faisant il m'arrivait de passer un bref coup de langue sur le long de son entrejambe. Alors une curieuse saveur m'emplissait la bouche, et achevait de m'exciter. une bosse apparaissait lentement sous mon pantalon encore en place, mais qui tomberait bien assez tôt. De toute façon nous avions tout notre temps...

Je me demandais d’ailleurs s'il prendrait de lui même l'initiative de me le retirer, ou s'il allait tout simplement se laisser faire jusqu'au bout. Dans un cas comme dans l'autre nous étions tout deux trop loin pour reculer.

L'Ordre de la Croix du Sud

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 13 dimanche 09 février 2014, 21:49:39

Après avoir enlevé son haut, je vis qu’il avait des cicatrices. De vieilles cicatrices, dont l’origine n’était probablement pas une mauvaise chute. Mais à vrai dire, je me moquais pas mal de ce qui avait bien pu lui valoir de telles marques. C’était sa vie, pas la mienne. Le seul instant de sa vie dont j’avais le droit de me préoccuper était celui que nous partagions en ce moment.

Mes doigts coururent distraitement le long des cicatrices. Je l’entendis me poser une question. Une autre question à laquelle je n’étais pas habitué. J’hésitai une seconde, avant de répondre par la négative. Non, je n’avais pas peur de lui, et même je ne comprenais pas comment il pouvait me poser cette question. Décidément, cet homme était bien déroutant…

Mon geste s’interrompit quand il porta de nouveau la main à mon entrejambe, entreprenant de l’éveiller complètement, ce qui fut chose rapide. Je fermai les yeux alors qu’un faible gémissement s’échappait d’entre mes lèvres.

Il mit alors un doigt dans mon intimité. Mon souffle se coupa. Je sentis les battements de mon cœur s’accélérer. Quand ma respiration revint, elle était irrégulière. Un autre gémissement m’échappa.

Et encore un quand je sentis sa langue passer sur mon entrejambe. Tout mon corps se mit à trembler d’excitation, il commençait à échapper à mon contrôle. Je réussis tout de même à diriger lentement ma main vers son pantalon et à le lui enlever, non sans une légère difficulté.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 14 dimanche 09 février 2014, 22:49:27

Il paraissait des plus réceptifs au traitement que je lui donnais, gémissant à chacune de mes attentions. Je devais m'en avouer quelque part heureux, car je ne savais pas trop si je serai à la hauteur , mais s'il se comportait ainsi sous ces simples préliminaire il devrait particulièrement apprécié la suite. JE pouvais sentir son être tremblait de plaisir, et pour être honnête cela m'excitait d'avantage ! Néanmoins malgré sa "faiblesse" il parvint à me retirer mon bas, du moins en partie. Mon pantalon me tomba ainsi sur les jambes, et je dus libérer brièvement son intimité pour achever de le retirer, venant néanmoins effleurer le bout de sa virilité de mes lèvres, sans pour autant cesser les caresses de mon autre main, afin de compenser cela.

Ainsi je me défaisais de ce qui me restait de mes habits, sous vêtements compris et je me révélais entièrement à mon amant. Contrairement à bien des habitants de ce monde je n'étais doté de nul artifice ou spécificités me démarquant de la norme humain, que ce soit en ce qui allait concernait de près ce qui allait suivre, ou le reste de mon corps; Après tout je n'étais qu'un simple humain, et certains de mes amantes et amants s’en étaient plains, mais je doute que cela soit son cas...Et de toute manière les critiques sur ce point m'indifféraient, j'étais fier de ce que j’étais, et je faisais du mieux que je pouvais avec.

A vrai dire, finir d'être dénudé avait achevé d'éveiller le désir en moi , mon membre alors tendu, je me surpris  être un peu gêné de le montrer aussi abruptement. Néanmoins, je me rendais compte après tout de l'idiotie de la chose, cela ne devait nullement le gêner, au contraire en croisant son regard je vis qu'il paraissait le désirer...Et comme je n’étais pas un adepte de la frustration j'allais le lui donner ! Ainsi je m'avançais un peu, prenant appui sur le matelas, pour me mettre un peu plus à sa hauteur, venant mordiller brièvement un de ses tétons avant de placer mon visage à hauteur du sien, mon sexe effleurant  son intimité. Cette dernière n'avait peut être pas été assez préparé, mon doigt ne pouvait pas suffire à cela, mais ne même temps je ne savais guère quoi faire de plus.

Ainsi plutôt que d’atermoyer interminablement je vins à nouveau lui voler un baiser ,un peu plus intense, comme pour l'aider à endurer l'instant ou je me mêlais à lui. Cela je le faisais avec douceur et lenteur, afin d'éviter tant que possible de lui faire mal, lui permettre de ressentir dès que possible le plaisir, ma main demeurant sur son membre cherchant à l'y aider. Un plaisir que moi même ne tarda pas à éprouver, les chairs que j'écartais se resserrant sur ma virilité, me procurant les premiers plaisirs de cet étreinte, m’arrachant un tremblement et, à mon tour, un gémissement, atténué par le baiser que je ne rompais qu'à la moitié de mon mouvement de rein pour lui chuchoter doucement, avec attention.

"Si cela te fais mal, que quelque chose ne va pas...Dit le moi, je ferai de mon mieux pour te combler... Petit ange."


S'il endurait cela j'escomptais entamer ensuite de lent va et viens, pour ensuite accélérer le rythme tout en usant de mes mains pour de tendres caresses, et si je devais avoir été maladroit... eh bien  e n’étais peut être guère expérimenté, mais vu comment il avait réagit à mes premières caresses de charmantes idées m’étaient venues à l'esprit.


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