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Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

« Tu as dit quoi là ? »

Un sourire amusé naquit sur les lèvres d’Alice. En un sens, cet homme était amusant, et il réagissait bien mieux que ce qu’elle aurait craint à l’idée de se retrouver sur une autre dimension. Elle avait remarqué que les Terriens, de manière générale, étaient très pragmatiques, et très cartésiens. Cette tendance était particulièrement forte chez les Occidentaux, et, si elle avait pu noter que les Japonais étaient plus enclins au spiritualisme, et à admettre qu’il existait dans la vie des mystères et des forces surnaturelles, de manière globale, il fallait tout de même admettre que les Terriens n’étaient pas favorables à l’admission de la magie. Ceci se justifiait. Si la magie avait un jour existé sur Terre, elle l’en avait majoritairement déserté, ne subsistant plus qu’à travers des individus en costume bariolés, des ordres magiques obscurs, et des phénomènes paranormaux relativement rares.

Elle laissa planer quelques secondes, le temps pour Matt de bien comprendre que, non, il ne rêvait pas, et enchaîna :

« Il semblerait que mon monde et le tien ne soient pas sur le même plan dimensionnel. Concrètement, je ne suis pas une extraterrestre, mais je suis issue d’une variante très différente de la Terre, qu’on appelle Terra. Dans nos deux mondes, l’existence de l’autre monde est tenue secrète, mais les personnes haut placées sont mutuellement au courant de leur existence... Ainsi que ceux qui ont la chance de tomber dans un portail, comme toi. »

Il aurait été plus exact de dire que, sur Terra, la Terre était plus connue, mais c’était une nuance subtile, et Alice ne voulait pas embrouiller l’esprit du jeune homme. Elle préférait être synthétique, et s’en tenir aux explications générales. Elle s’humecta lentement la gorge. Confucius allait devoir attendre, pour le coup. Elle avait un problème à régler, un jeune inconnu qui, en suivant ses hormones, venait de se retrouver dans un autre monde, et devait probablement encore croire à une mauvaise blague, ou à un rêve très persistant.

« Il existe des espèces de failles entre nos mondes. Sur Terra, ces failles s’observent un peu partout, mais, dans le vôtre, elles sont localisées dans la commune de Seikusu et ses proches environs. Je ne saurais pas te dire pourquoi ces failles existent, ni depuis quand. Elles sont là depuis un peu plus d’une vingtaine d’années, et ont eu tendance à se multiplier, même si elles semblent maintenant se stabiliser. Nous savons maintenant les dupliquer et les reproduire, et le dispositif que tu as vu dans l’entrepôt est le portail personnel que j’utilise. »

Pour elle, tout ça était clair, mais, pour un novice, ça devait faire un peu gros à avaler. Elle en avait conscience, mais elle ne pouvait pas non plus faire autrement. Elle parlait calmement, sur un ton clair et intelligible, afin que l’homme ne décroche pas, et reprit ensuite ses éclaircissements.

« Je me rends sur Terre parce que ce monde m’intrigue, et parce que je suis curieuse, mais je ne suis pas vraiment une élève. Tu vas avoir du mal à le croire, mais je suis en réalité la princesse héritière d’un royaume, Sylvandell... Tu te trouves dans ce qui sera plus tard mon château. »

Le plus gros morceau était lâche. Une princesse ! Comme dans les contes ! Elle s’attendait à le voir se décomposer sur place, mais, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, un autre coup de massue, plus violent, allait s’abattre.

Un terrible rugissement résonna dehors, et elle grinça des dents. Le son venait de l’énorme vitre, et, sous les yeux d’Alice, la silhouette massive d’un dragon apparut, rasant la vitre, avant de s’écarter progressivement. Le dragon battait des ailes, et rugit à nouveau en s’éloignant du château, crachant alors un impressionnant jet de feu.

« ...Et mon royaume est peuplé de dragons... » rajouta-t-elle, sur un ton un peu plus contrit.

Matt Nakamura

Humain(e)

Pendant toute la durée du discours d'Alice, Matt était souriant, oscillant parfois de la tête, faisant des bulles avec son chewing gum, ne croyant pas un mot de ce que disait la jeune princesse. En effet, il paraissait invraisemblable qu'un tel univers existe. Si c'était vraiment le cas, il y aurait eu des fuites, des preuves...

Bon facile est de concevoir qu'une telle information aurait pu être cachée par les hautes autorités, afin d'éviter tous débordements, folies, guerres et autres chasses aux sorcières.

Le conte d'Alice était cependant racontée avec une telle véracité, un telle clairvoyance que cela pourrait presque paraitre vrai. Bien que lorsque le sujet du portail fut abordé, lui même n'arrivait pas à l'expliquer de manière plus rationnelle si ce n'est un fort taux d'alcool ou de drogues altérant toutes ses sensations.

Matt se tenait prêt malgré tout, prêt à se moquer ouvertement d'Alice, à trouver toutes les parades et vannes possibles pour démonter la p'tite Alice, car, même canon, elle demeurait au final assez cinglée, encore plus quand elle s'auto-proclama "princesse"...

Ce n'est que lorsqu'un rugissement infernal vint déchirer la voix douce et claire d'Alice que Matt se retrouva au pied du mur. Bien sûr, Matt étant un jeune homme spontané, il sursauta comme une petite fille !

Put...

C'est alors qu'Alice expliqua avec la même clarté la présence de dragons... Il la regarda, tout étonné, et se rapprocha doucement de la fenêtre, faisant dos à la jeune princesse. Il observait la fenêtre avec étonnement, peur et admiration. Une sensation propre à chaque individu, presque impossible à décrire. Cette fois ci, l'illusion ne pouvait pas être... On ressentait presque la chaleur à travers les vitres et les dragons au loin était bien visibles avec leurs jets de feu, parfaitement intégrés dans un décor qui n'en était pas un...

Il baissa le regard pour le relever vers les dragons...

Ben merde alors...

Et la, les explications d'Alice ainsi que son imagination commencèrent à concevoir l'univers qu'elle avait décrit, les vérités qu'elle a révélé... Tous prenaient sens. Plusieurs idées s'enchainèrent entre l'existence des dragons, des princesses type médiévales... Les vampires ? Les monstres ? Les trolls ? Les elfes ?
Plein de races de conte de fées... Existent elles réellement ? C'est fou... Se disait il. Mais l'avenir parlera sûrement pour lui...

Tu sais...

L'heure était donc à son histoire, pour raconter pourquoi il se trouvait en ses lieux... S'adressant toujours à Alice mais restant les yeux rivés sur la fenêtre...

Quand je t'ai suivi, déjà à la base, je ne voulais pas... Je pensais te rattraper pour te dire que tu peux rester dans la bibliothèque et aussi comprendre pourquoi tu as réagis comme ça, en t'échappant de la sorte... Ça me semblait un peu extrême comme réaction...

Puis tu étais la... Entrain de fredonner... Je voulais pas déranger mais je voulais te connaître davantage aussi... Pourquoi tu me diras...


Il laissa un léger temps pour sa réponse

Je viens d'arriver en ville... Je ne connais personne, j'ai des amis à travers le monde mais je ne connais personne ici... En te suivant je me suis dit que tu pourrais.. 'Fin qu'on pourrait mieux se connaître et te comprendre plus, tu es la seule personne à m'avoir adresser la parole en dehors de l'autre conasse de bibliothécaire. Savoir d’où tu viens aurait été un début de piste... Et quand tu t'ai fait aspirer, j'ai eu peur pour toi et... La suite tu la connais...

On pouvait ressentir la sincérité et le sérieux qui se dégageait de Matt, chose rare depuis qu'Alice avait fait sa connaissance, ce qui le rendait d'autant plus charismatique à ce moment la... Il se retourne alors, posant son regard sur Alice...

Mais je veux pas que tu te méprennes sur mes intentions, je suis pas un taré qui suit les filles après le lycée pour les violer dans un coin... Je voulais juste savoir d’où tu viens...

Il la désigne d'un geste de la main...

Et la j'apprends que tu es une p'tite princesse d'un monde complètement incroyable qui n'existe que dans les livres de la bibliothèque...

Dit il avec le sourire et d'un ton plein de chaleur...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Elle lisait le doute dans ses yeux, le scepticisme, l’humour... Comme si tout ce qu’on lui disait était une énorme blague, l’une de ces émissions dont les Terriens étaient friands. La téléréalité. Alice avait déjà vu ce genre d’émissions, et avait trouvé ça... Curieux. Elle sentait bien, tout au long de son discours, que Matt ne la croyait pas, mais son scepticisme terrien s’effrita quand il entendit le bruit des dragons. En souriant, elle le laissa observer le majestueux dragon, qui s’éloigna progressivement. Lorsqu’il se retourna en elle, quelque chose dans son regard avait changé. Cette lueur amusée laissait place au poids de quelqu’un qui comprend qu’il n’est pas en train de rêver. La petite Princesse se mit à craindre qu’il ne se mette à uriner, ou à pousser d’hystériques hurlements en levant les bras dans tous les sens. Au lieu de ça, il resta stoïque, et entreprit d’expliquer pourquoi il l’avait suivi. Très silencieusement, avec un léger sourire sur le coin des lèvres, Alice l’écouta. Ainsi donc, il l’avait suivi à travers toute la ville, uniquement parce qu’elle avait quitté précipitamment la bibliothèque ? Elle trouvait le geste touchant. Il y a quelques mois, elle aurait sans doute pu le croire, mais, avec le temps, la naïveté enfantine d’Alice avait laissé place à une sorte d’appréciation critique et amusée de la réalité. Elle savait qu’elle était belle, et que, au Japon, les femmes blondes étaient un fantasme. Les Japonaises n’étaient pas naturellement blondes, et ce qui était rare était précieux.

« Et la j'apprends que tu es une p'tite princesse d'un monde complètement incroyable qui n'existe que dans les livres de la bibliothèque... » conclut l’homme.

Difficile de dire si son ton était surpris, défaitiste, ou amusé, car il se mit à sourire. Alice fronça légèrement les sourcils en penchant la tête sur le côté, s’humecta les lèvres, et reprit :

« J’ai quitté la bibliothèque parce que Confucius me fatiguait, et que je n’avais plus la tête à ça après notre conversation... En un sens, tu étais responsable, mais je ne t’en avais pas tenu rigueur. Confucius était bien assommant, de toute manière. J’avais envie de rentrer chez moi pour trouver un livre plus clair là-dessus. »

Elle croisa alors les jambes, dans cette posture féminine et toujours très sensuelle. Alice était toujours assise sur son fauteuil, confortablement calée dessus, et réfléchit encore un peu, cherchant quoi lui dire. Il venait d’apprendre qu’il était dans un monde magique, et elle estima qu’il était encore nécessaire de le rassurer, ce qui l’amena à dire :

« Bien sûr, tu pourras retourner chez toi sans problème. Il faut juste attendre que les cristaux magiques de notre portail soient rechargés, et, dès que tu le souhaiteras, tu repartiras. Libre à toi d’en parler ensuite ou non. Je pense que les gens auront du mal à te croire, et, de ce que je sais, les gens de ton gouvernement n’aiment pas trop que ce genre de nouvelles s’exportent. »

Avec tous ses mutants et ses super-héros, Seikusu avait déjà la réputation, sur l’Internet terrien, comme on l’avait montré à Alice, d’être la « Roswell du Japon ». On lui avait expliqué que Roswell était une référence à un petit village du Nouveau-Mexique où, selon la légende, des extraterrestres se seraient écrasés, et où quantité de phénomènes surnaturels impliquant l’armée et le gouvernement auraient eu lieu, l’ensemble étant liée à une base militaire de recherches ultrasecrète à côté, la célèbre Zone 51. On lui avait cependant dit qu’il était très probable que tout ça ne soit qu’un énorme canular, comme les apparitions de spectres dans les villages reculés pour permettre de relancer une activité touristique, un canular encouragé par l’armée, afin qu’on ne sache pas ce qui se trame réellement dans la Zone 51... Ce qui était encore plus mystérieux !

La Princesse reprit à nouveau :

« En attendant, je t’offre l’hospitalité, mais, de grâce... Ne viens pas me faire croire que tes envies à mon égard n’étaient que chastes. »

Elle rajouta alors, avec une petite moue, sur un ton qui oscillait entre l’amusement et le sérieux :

« Tu n’oserais tout de même pas dire que je suis laide ? »

Matt Nakamura

Humain(e)

« J’ai quitté la bibliothèque parce que Confucius me fatiguait, et que je n’avais plus la tête à ça après notre conversation... En un sens, tu étais responsable, mais je ne t’en avais pas tenu rigueur. Confucius était bien assommant, de toute manière. J’avais envie de rentrer chez moi pour trouver un livre plus clair là-dessus. »

« Bien sûr, tu pourras retourner chez toi sans problème. Il faut juste attendre que les cristaux magiques de notre portail soient rechargés, et, dès que tu le souhaiteras, tu repartiras. Libre à toi d’en parler ensuite ou non. Je pense que les gens auront du mal à te croire, et, de ce que je sais, les gens de ton gouvernement n’aiment pas trop que ce genre de nouvelles s’exportent. »


Effectivement, Matt comprenait sa part de sa responsabilité vu qu'il a visiblement été assez chiant pour le coup à perturber la tranquillité de la jeune femme. En revanche, ce qu'il ne se doutait pas c'était que ses yeux y étaient pour quelques chose et rappelaient à la jeune princesse une vampire aux mœurs sexuelles très particulières...

C'est pourquoi il ne dit rien, assumant sa "faute" qui au final n'en était peut être pas une...

Puis il apprit déjà qu'il pouvait rentrer chez lui, ce qui était déjà une bonne nouvelle, il ne sera pas condamner à être esclave de telle ou telle personne ou ne plus jamais voir ses parents, bon signe, il se trouvait chez des gens pacifistes à priori et civilisés... Mais pour retourner dans son monde, il fallait que les cristaux se rechargent...

Évidemment, faut que les cristaux se chargent, je suis trop con moi...

Puis il ria légèrement de ce que dit Alice... L'idée même de parler aux hautes autorités, ou autres de ce qui venait de se passer tenait du suicide. D'autant plus que si elles étaient déjà au courant de l'existence de ce monde serait mal convenu, autant se peindre une cible sur la face...

Ne t'inquiète, c'était pas mon intention, soit je serais passé pour un fou ou on m'aurait exporté dans un truc du style Guantanamo...


« En attendant, je t’offre l’hospitalité, mais, de grâce... Ne viens pas me faire croire que tes envies à mon égard n’étaient que chastes. »

Suite à quoi elle rajouta

« Tu n’oserais tout de même pas dire que je suis laide ? »

Et la pour le coup, le jeune homme fut littéralement choqué. Mais au final pas totalement, puisque la réaction d'Alice était très compréhensible, un homme qui suit une belle fille, c'est tout à fait logique qu'on pense à la perversité qui peut s'en dégager...
Sur un ton moins sérieux, il dit alors...

Princesse, je suis littéralement scandalisé par vos propos et vos pensées !


Il rit de bon coeur... Puis redevient plus sérieux et dit en toute franchise...

Je comprends ta réaction, c'est normal, un type qui suit une nana en mode pervers... Mais je te jure que ce n'était pas mon intention de te violer encore une fois... A la base, je voulais pas te suivre et ma curiosité l'a emporté...


Il déglutit.

Et ça serait mentir que de te dire que tu n'es pas un canon, c'est évident... Tu dois le savoir en plus, dans le tram, tout le monde te regardait... Mais vu comment notre "relation"...

Il modela les guillemets avec ses doigts...

... a débutée, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on se saute dessus par la suite... Je te le dis  c'est surtout pour te comprendre plus... dans un premier temps...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Amusée, Alice laissa Matt essayer de se dépatouiller avec l’assertion qu’elle venait de lui balancer. Surpris, ce dernier se débattit, affirmant ses grands dieux que ses intentions à son égard étaient tout à fait honorables, et que seule la curiosité l’avait poussé à le suivre. Se retenant de sourire, Alice se doutait très bien que l’homme n’avait nullement cherché à la violer. Même si sa démarche y ressemblait, elle pensait plutôt qu’il avait tout simplement eu le béguin pour cette femme, une belle femme bien proportionnée, avec une longue chevelure blonde. Il fallait bien avouer que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus fréquent au Japon. Elle essayait tout simplement de voir s’il allait être honnête ou non, placé face à cette ambivalence. Pouvait-on dire à une fille belle qu’elle l’était, au risque de passer pour un pervers, et pouvait-on lui dire qu’elle était laide, au risque, cette fois, de passer pour un mufle et un menteur ? L’un dans l’autre, ce n’était pas une position facile, et, pour les filles, et bien, c’était toujours amusant de placer les mecs dans une telle situation. Il n’y avait rien de sérieux là-dedans : l’espiègle Princesse était tout simplement en train de s’amuser. Rien de plus, rien de moins. Elle le laissait se débarbouiller en croisant les jambes.

Il s’empêtrait, usant des mots qu’on pouvait très facilement interpréter : « relation », « canon »... Alice connaissait suffisamment Seikusu, et surtout le lycée Mishima, pour savoir qu’il était assez fréquent de s’envoyer en l’air, elle-même l’ayant souvent fait. Une lueur amusée dans les yeux, elle mordillait l’un de ses doigts, le laissant s’empourprer, s’engluer.

« Je te le dis, c'est surtout pour te comprendre plus... dans un premier temps... »

Alice retira alors son doigt, s’humecta les lèvres, et reprit :

« Je pense avoir compris », termina-t-elle alors.

La jeune femme laissa planer quelques secondes, continuant à l’observer. Oui, il s’en sortait plutôt bien. Il avait surtout pour lui l’avantage d’avoir de beaux yeux verts, mais, même au-delà de ça, il était plutôt beau. Il n’avait pas les muscles terrifiants des Commandeurs, elle n’avait pas le sentiment d’être face à un Musclor qui lui briserait les reins, mais il n’avait pas non plus ce corps chétif et fin. Les Japonais étaient connus pour avoir une gastronomie très saine, incluant peu de viande, ce qui se traduisait par des corps maigres, ce qu’Alice avait pu noter. À Sylvandell, son père et ses Commandeurs dévoraient chaque soir des kilos et des kilos de viandes, de volailles, de pâtés, de saucisses, arrosant tout cela de bière, de rots, de pets, et de rires gras. Qu’une jeune femme aussi délicate puisse avoir émergé de ce lot semblait relever du miracle, ou d’une énorme plaisanterie des Dieux. Dans tous les cas, c’était un curieux paradoxe.

S’éclaircissant la gorge, Alice reprit :

« J’ai passé l’essentiel de ma jeunesse ici, entre ces murs. J’ai découvert le monde extérieur grâce aux livres. Depuis que je peux enfin commencer à me promener, plus ou moins librement, j’ai décidé d’explorer cet autre monde, de me renseigner dessus, d’en savoir plus sur ce dernier, sur ses habitants... Notre monde vous semble étrange, mais il en est de même pour nous. Un monde sans magie, un monde que les Dieux ont abandonné... Et, surtout, un monde où l’idée de démocratie s’est instaurée partout... Pour autant, malgré les différences évidentes, je trouve qu’il y a entre nous des rapprochements particulièrement étonnants... Comme le fait que nous vous comprenions, et que notre langue commune soit la même que la vôtre. »

Alice trouvait ça fascinant. Elle se releva alors, lui offrant un petit sourire.

« Si tu as envie de farfouiller un peu, je peux te servir de guide. »

Elle s’était rapprochée de lui, et tendit sa main, venant caresser sa joue, glissant lentement sur sa peau, si proche qu’elle aurait sans doute pu l’embrasser, sans qu’il ne s’y oppose. Son regard croisait le sien, et sa main s’attarda quelques secondes de plus, avant qu’elle ne la retire.

« Et tu es plutôt mignon » rajouta-elle brièvement après lui avoir tourné le dos, penchant la tête sur le côté pour le dire.

Matt Nakamura

Humain(e)

Après son discours, Matt espérait avoir été convainquant, ne voulant en aucun cas s'attirer les foudres de la princesse et il s'en sortait plutôt bien visiblement jusqu'ici. Même si ce dernier était un peu troublé et gêné de devoir raconter pourquoi il la poursuivait, encore un peu honteux de son fait mais finalement il ne regretta rien rien. Sans son audace, il n'aurait jamais vu Alice se déshabiller, il n'aurait jamais connu ce monde et surtout il n'aurait pas pu lui parler comme maintenant.

Alice prit enfin la parole pour s'exprimer sur ses origines, bon point pour Matt qui commençait enfin à faire connaissance avec elle sans railleries ou épée sous la gorge.

« J’ai passé l’essentiel de ma jeunesse ici, entre ces murs. J’ai découvert le monde extérieur grâce aux livres. Depuis que je peux enfin commencer à me promener, plus ou moins librement, j’ai décidé d’explorer cet autre monde, de me renseigner dessus, d’en savoir plus sur ce dernier, sur ses habitants... Notre monde vous semble étrange, mais il en est de même pour nous. Un monde sans magie, un monde que les Dieux ont abandonné... Et, surtout, un monde où l’idée de démocratie s’est instaurée partout... Pour autant, malgré les différences évidentes, je trouve qu’il y a entre nous des rapprochements particulièrement étonnants... Comme le fait que nous vous comprenions, et que notre langue commune soit la même que la vôtre. »

C'est drôle. Matt qui croyait Alice beaucoup cultivée et calée sur le sujet "Terre" était encore toute ignorante, bien que moins que lui au sujet de "Terra", c'est assez sympathique et à la fois totalement inattendue, rares ont été dans sa vie des filles qui se posent autant de questions sur des choses qui semblent évidentes.

Question :
Comment fais tu pour t'en sortir sans magie ?

Sa réponse serait :
Ben ça existe pas donc bon... On a dut se démerder comme il fallait !

Question :
Pourquoi la démocratie ?

Sa réponse serait :
Bah sinon c'est une dictature ou le droit de chacun est bafoué !

Ce sont des choses simples pour lui mais comme l’existence d'un monde aux mœurs à priori différente se pose, il est normal de ramener ses sujets sur la table, ce qui allait promettre des débats très animés si les cristaux prenaient leurs temps pour qu'ils soient complètement rechargés ! Mais comme elles le disaient, des points communs subsistaient malgré tout et c'est entre ses différences et ses points communs que Matt pourrait peut être trouvé une ouverture afin de se rapprocher d'elle... En tant qu'ami et si les choses s'engagent bien pourquoi pas plus...

Ça serait le top...

Se disait il. Mais quoi donc ? Avoir une princesse comme petite amie ? Visiblement pas jouable car lui n'est pas un prince... Mais bon il glisserait ce détail dans une discussion "Moeurs de Terra". Coucher avec elle ? Passer un très très bon moment ? Jouable... Jouable MAIS... En a t'elle le droit ? Est ce que Bob le commandeur ne va t'il pas lui zigouiller les couilles à la moindre approche... Mmmh moins jouable pour le coup...  Alice avait tout pour plaire, elle le savait, donc qu'il soit sous son charme ne devait pas être nouveau pour elle.

Mais quelques part il s'en foutait parce que quoiqu'il arrive, ça aura été une sacré expérience.

« Si tu as envie de farfouiller un peu, je peux te servir de guide. »


Oui, écoute, avec plaisir !

Dit il en souriant. Au moins les cristaux vont visiblement mettre du temps si une excursion est au programme.

Quand soudain, la princesse se rapprocha dangereusement de lui...

ALERTE ALERTE ALERTE ! DANGER ! The self destruction system has been activated ! Repeat !

Ce qui n'était pas dans les habitudes d'Alice depuis le début. Il rougit légèrement quand elle lui caressa la joue, sa main était douce et elle sentait bon... Puis elle se retira, lui tourna le dos, comme si de rien était...

« Et tu es plutôt mignon »

Un compliment de toi, je prends...

Yes !

Il se mit à la suivre, le sourire aux lèvres, comme un enfant à qui on aurait offert son jouet préféré...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

« Un compliment de toi, je prends... »

Elle sourit également. L’homme allait comprendre qu’Alice n’était pourtant guère avare en compliments. C’était juste qu’elle les distillait quand il le fallait. Le brave homme se mit à la suivre sans poser de questions, alors qu’elle-même réfléchissait. Les mœurs terranes étaient effectivement bien moins fortes que les mœurs terriennes. Sur Terre, les religions monothéistes avaient eu le temps de s’imposer, et de limiter le sexe, de voir en la relation sexuelle simple un péché. Sur Terra, l’Ordre Immaculé, qui véhiculait les mêmes idées, avaient encore du mal, dans certaines régions, à s’imposer face à d’autres cultes, plus anciens, et sexuellement plus libres. Pour autant, il ne fallait surtout pas croire qu’Alice sautait avec le premier venu. Elle avait dit que Matt était mignon parce que c’était le cas, mais aussi parce qu’elle sentait que le rassurer ne serait pas pour le déranger. Quand on débarquait sans prévenir sur un autre monde, il y avait après tout de quoi en être déboussolé.

De plus, elle avait l’intime conviction que, si elle l’embrassait, il ne se refuserait pas. Face à des belles femmes, les hommes avaient tendance à être très prévisibles...

*Quoique, aussi face à des moches...*

Alice sortit de la pièce, et s’aventura dans les couloirs du Château. Il n’était pas très long, et s’étalait en hauteur, à travers plusieurs escaliers. La plus grande pièce était la salle du banquet, au-rez-de-chaussée, mais ce n’était pas là qu’Alice comptait emmener notre homme, pour le moment. Elle se dirigeait vers une pièce qu’elle connaissait bien, et l’ouvrit. Elle lui laissa le temps de rentrer.

« C’est ma bibliothèque. »

Un feu brûlait dans l’âtre de la cheminée, séparé de la bibliothèque par une plaque en verre, afin d’éviter que des braises ne fassent brûler le papier De même, il n’y avait aucune bougie, l’éclairage venant de grandes fenêtres. La bibliothèque comprenait plusieurs rangées de grandes armures, avec de nombreux bouquins, issus aussi bien de Terra, que de la Terre. Ainsi, si on s’amusait à farfouiller, on pouvait voir de nombreux livres de Jules Verne, d’Alexandre Dumas, ou encore d’auteurs plus modernes, comme R.J. Ellory, ou d’autres qui ne diraient rien à Matt. Alice avait notamment la collection complète et intégrale des aventures d’Alexia Novae, une Tekhane espionne qui connaissait un véritable succès littéraire, si tant est que, à Tekhos, l’œuvre avait été adaptée en films, et en jeux vidéos. Il y avait également quantité de revues et de magazines, dont certains illustraient parfois le manque de culture des Commandeurs, puisqu’on pouvait trouver des exemplaires de The Sun ou de Closer.

« Depuis des années, les Commandeurs comme Oberyn, celui qui... Euh... Qui vous a accueilli... M’amènent des livres, aussi bien depuis Terra, que depuis la Terre. Je les soupçonne aussi, pour certains, d’en profiter pour acheter des revues pornographiques. »

En fouillant dans ses armoires, Alice avait vu, une fois, des exemplaires de FHM ou de Playboy. En théorie, cette bibliothèque était la bibliothèque royale, mais Alice voyait mal son père, Tywill, lire quoi que ce soit. Cet endroit avait été son antre pendant des années, où elle y passait volontiers ses journées, à lire sans relâche, se renseignant ainsi sur le monde extérieur.

« Ça te plaît ? J’ai bien du lire les deux tiers de tout ce qu’il y a là-dedans ! »

Et, le moins qu’on puisse dire c’est que des livres, il y en avait beaucoup.

Matt Nakamura

Humain(e)

Le jeune homme poursuivait alors Alice tout content ! Il la suivait AVEC son autorisation cette fois ci et puis il allait découvrir ce nouveau monde à travers la visite d'Alice. Ça ne peut qu'être enrichissant pour lui en tout cas.

Cependant, la première chose qu'Alice lui montra est sa bibliothèque personnelle. Il fut quand même un peu déçu de voir que ça ne changeait pas des masses de ce qu'il avait déjà vu sur Terre. Sauf que cette bibliothèque en plus d'être impressionnante, contenait des ouvrages peu communs et d'autres magazines à scandales. C'était assez drôle de voir ça, cela reflétait la méconnaissance de certaines parties du monde terrien.

Bien que Matt ne soit pas insensible à la visite des musées (car il avait l'impression d'en vivre une), une bibliothèque est en soi un lieu de recueillement qui comme sur Terre, le dérange un peu. Malgré cette impression, Matt fit en sorte de s'intéresser à ce que dit Alice, lui qui voulait la connaître davantage, faire le gros beauf en disant "on peut changer de pièce ?" n'était pas approprié...

« Depuis des années, les Commandeurs comme Oberyn, celui qui... Euh... Qui vous a accueilli... M’amènent des livres, aussi bien depuis Terra, que depuis la Terre. Je les soupçonne aussi, pour certains, d’en profiter pour acheter des revues pornographiques. »


Il la regarda avec un sourire, trouvant cette anecdote assez poilante. Il imaginait un gros type robuste comme Hulk acheté un magazine porno chez un buraliste.

Comme quoi... Que ce soit sur Terre ou... Terra...

Cela semblait toujours étrange d'évoquer un autre monde

Le sexe semble être au cœur de la pensée des hommes en général... Et comme Terriens et... Terranéens

Il ne savait pas comme dire ça autrement.

... on se ressemble assez physiquement du coup...

On alimente les fantasmes de chacun comme on peut...

« Ça te plaît ? J’ai bien du lire les deux tiers de tout ce qu’il y a là-dedans ! »

Difficile de répondre à ça en toute franchise, car même si ça fonctionnait, il avait peur qu'Alice ne voit pas en lui un intérêt quelconque de se rapprocher. Donc il fallait être franc mais bien choisir ses mots...

Disons que je suis pas un friand des bibliothèques, puisque souvent elles annoncent derrière un amas colossal de travail, j'en ai une chez moi bien plus petite qui contient l'essentiel de la littérature classique mais je t'avoue...

Il regarde l'ensemble des bouquins...

... Pas autant...

Il se retourne vers Alice.

Par contre je suis étonné que tu ai pris le temps de lire tout ça ! T'as un agenda plutôt pépère princesse...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Pour Alice, le choix d’aller dans la bibliothèque était logique. Après tout, c’était un lieu de savoir, de connaissance, le meilleur endroit pour se renseigner sur Terra. Elle était toujours un peu excitée quand elle montrait cet endroit à d’autres. C’était curieux à dire, mais c’était un peu comme son endroit intime, presque autant que sa chambre. Elle était toujours fière de voir sa petite collection d’ouvrages, qu’elle avait fini par classer elle-même. Sylvandell avait un chambellan, mais ce dernier avait fini par comprendre que la petite Princesse était têtue quand on venait la déranger lorsqu’elle classait elle-même les livres. Elle nota que Matt ne put s’empêcher de faire une référence, ce qui la fit sourire. Le sexe était un  sujet au cœur de la pensée des hommes « en général », oui, mais aussi « en particulier ». Pour autant, elle ne releva pas, se contentant de chercher parmi ses ouvrages un livre précis.

« Par contre, remarqua alors l’étudiant, je suis étonné que tu aies pris le temps de lire tout ça ! T'as un agenda plutôt pépère princesse... »

Elle était hissée sur la pointe des pieds, soulevant un peu sa robe, et tira sur un gros bouquin, ce qui fit voler un peu de poussière. Elle ne l’avait pas ouvert depuis longtemps, et souffla un peu sur la couverture, l’essuyant ensuite du revers de la manche. Elle observa la couverture, et se rappela alors que Matt lui avait posé une question. Ceci la conduisit à relever la tête pour lui répondre :

« Ah... Euh... Ben, en fait, je ne suis pas la reine, moi, simplement la dauphine. Mon rôle est de m’instruire et de me former... Du moins, en théorie. En pratique, vu que mon père est un piètre diplomate, il est fréquent que les Ashnardiens m’invitent à des tables rondes avec d’autres royaumes, et il m’arrive aussi parfois de tenir les séances de doléances avec le peuple, quand mon père est en campagne... Mais tout cela fait partie de ma formation. Vous comprenez ? Je suis formée dès ma naissance à devenir une bonne dirigeante. C’est pour ça que je trouve le concept de démocratie curieux... Nommer à la tête du pays des individus qui n’y connaissent rien, pour un mandat court... Pour moi, c’est une manière d’encourager l’arrivisme politique et de mettre à la tête du pays des individus qui n’auront en tête que leurs propres petites carrières... Mais bref, je voulais te montrer ça ! »

La démocratie était toujours un curieux concept, qui lui revenait en tête. D’après ce qu’elle avait compris, les Terriens avaient été lassés de rois et de reines qui faisaient primer l’intérêt d’une élite en particulier, plutôt que celle de la masse. Cependant, quand elle voyait les sociétés terriennes, elle avait du mal à voir en quoi les choses étaient si différentes. Quoiqu’il en soit, elle lui mit sous le nez, sur une table, le gros bouquin. Le titre apparaissait sur la couverture, avec des lettres dorées :

« Atlas de Terra »

Elle tourna la lourde couverture, faisant également tourner quelques pages au passage.

« C’est à partir de ce livre que j’ai découvert Terra. Il est très précis, et comprend des fiches sur chaque État. C’est la dernière édition en tête. »

L’Atlas de Terra était une série de livres qui étaient faits à l’occasion d’un grand colloque académique rassemblant les plus grandes académies du monde : Tekhos, Nexus, Ashnard, et d’autres encore. Une sorte de tradition culturelle, et, à l’occasion de ce colloque, la dernière édition de l’Atlas finissait par sortir. Il y avait toujours au moins une personne sur Terra pour se l’apprécier.

Alice continuait à tourner les pages, et finit par montrer à Matt la carte globale du monde. Elle s’étalait sur une double page, et on pouvait voir que Terra était dominée par un massif continent. Nexus s’étalait sur la gauche, Ashnard représentait une énorme tâche sur la droite, et, en hauteur, Tekhos s’imposait dans son aire. Les noms des trois superpuissances apparaissaient en gros, et, en plus petit, dispersés ici et là, on pouvait voir d’autres royaumes : Herzeleid, Vapeur, Sylvandell, Edoras, Novac, etc...

« On est là ! lâcha Alice en pointant son doigt sur le point désignant Sylvandell. Je suis au regret de t’apprendre que tu n’es pas tombée avec la Princesse la plus puissante qui soit. »

Sur la carte, Sylvandell apparaissait clairement comme un micro-État, inséré dans l’Empire d’Ashnard. C’était sans doute la plus belle preuve de la faible importance du royaume à l’échelle mondiale.

Matt Nakamura

Humain(e)

Il ne cessait pas de la regarder. Non pas comme un abruti bavant sur le premier cul venu, mais avec admiration et amusement également. C'était pas tous les jours qu'une petit princesse dévoilait son emploi du temps et ses activités. En fait, c'était même jamais ! Il ne la lâchait pas du regard, elle était jolie, c'est un fait mais cela forcait également l'écoute du jeune homme parce que visiblement un monde contenait déjà un million d'informations difficilement gérable, mais deux mondes, fallait faire encore plus d'efforts !

Elle prit un livre en hauteur, ce qui était mignon à voir et terriblement sexy mais il ne laissait rien paraître... Elle posa l'Atlas sur le livre et répondit à sa question tout en développant le contexte dans lequel elle vivait. Matt observait à la fois la jeune princesse mais aussi la carte de Terra ressemblant fortement aux cartes des jeux Final Fantasy. Il remarquait les continents tout en essayant de faire une analogie avec ceux qu'il connaissait sur Terre, même si celui ci faisait probablement fausse route sur certaines richesses de Terra.

Les Ashnardiens...

Voilà des termes qu'il ne savait pas si il devait les assimiler ou pas, ne sachant pas si il allait revenir ou même se souvenir de cet endroit...

Après écoute des dires de la princesse, celui ci prit la parole de manière concentrée et intelligente.

Chère princesse, la monarchie est chez nous plus vraiment concevable car cela ne laisse pas la parole au peuple si tu veux. Ou alors si, mais le pouvoir du monarque est limité pour certains états ou principautés. On assiste aussi à des dictatures qui par le passé ont montré qu'un homme auto proclamé fait rarement les choses bien...
On peut croire, souvent à juste titre, à un concours de mode ou de popularité quand à l'élection du peuple pour un président mais du coup j'aurais plus confiance en l'élection d'un homme du peuple plutôt qu'un prince qui est né avec une cuillère en or dans la bouche, qui ne connait pas la misère, la famine, la perte d'emplois et j'en passe.


Il laisse passer un temps...

Cela dit, je ne remets pas un doute tes compétences que j'estime légitimes car tu sembles...

Il la regarde de haut en bas...

...instruite et cultivée

Puis il regarde la carte et enfin la jeune fille...

Et si je t'ai suivie, ce n'est pas pour la grandeur ou la puissance de ton royaume...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Mains jointes dans le dos, Alice écouta l’homme parler, revenant sur ce qu’elle avait dit, et essayant de justifier la nécessité de recourir à une société démocratique. La Princesse clignait lentement des yeux. Elle était certes blonde et naïve, mais elle n’était pour autant pas idiote. La Sylvandine était même plutôt très cultivée, suffisamment pour essayer de s’attaquer à Confucius, et pour avoir lu quantité d’ouvrages philosophiques sur la démocratie, allant de La République de Platon au Contrat social de Rousseau, sans négliger pour autant d’autres textes sur la question, comme le fameux De la démocratie en Amérique de Tocqueville. Ce que Matt disait lui rappelait un peu les fondements trouvés pour justifier, par les auteurs, le choix d’offrir au peuple le pouvoir : la conscience que le peuple ne pourrait pas se tromper, et choisirait nécessairement quelqu’un qui les connaîtrait, qui saurait les comprendre et prendre des décisions pour le mieux de tous. Alice restait en réalité relativement sceptique devant cette analyse, qu’elle aurait volontiers qualifié de naïve, d’idéaliste, et, en tout cas, de très candide. Elle esquissa un léger sourire amusé devant sa remarque. Alice était justement l’archétype de la princesse « née avec une cuillère en or dans la bouche », et, comme s’il semblait avoir réalisé qu’elle pouvait mal l’interpréter, il s’empressa de rectifier, en la complimentant, tout en la dévisageant de haut en bas.

*Instruite et cultivée ? Seulement ?* songeait-elle en son for intérieur, amusée malgré elle.

L’homme savait y faire avec les filles, mais il avait visiblement aussi du mal à dissimuler ce qu’il ressentait à son égard. Jadis, avant d’avoir croisé Cirillia, la Princesse n’aurait peut-être pas compris les allusions sous-jacentes qui émanaient de ce regard interrogateur, mais, maintenant, elle pensait le comprendre.

« Et si je t'ai suivi, ce n'est pas pour la grandeur ou la puissance de ton royaume... » rajouta-t-il alors, en fixant la carte.

Elle sourit lentement, en coin. Une autre allusion sexuelle ? Ou peut-être bien qu’elle était tout simplement obsédée... Alice pivota sur elle-même, et observa à nouveau sa carte.

« Je me doute bien, ce devait être pour parler de Confucius ! » lâcha-t-elle en plaisantant.

Elle laissa planer quelques secondes, et s’écarta un peu.

« Je trouve ça étrange... Tant de vos œuvres parlent de rois et de reines, on en trouve encore dans des pays très développés, et, pourtant, la monarchie vous fait horreur... Pourtant, de ce que j’ai vu, vos Présidents et vos dirigeants continuent eux-mêmes à vivre dans les mêmes locaux que vos rois d’antan, et ne m’ont pas l’air de connaître la fin et la misère. »

Alice, comme si elle venait soudain de passer d’une idée à une autre, s’élança dans un autre recoin de sa bibliothèque, et se hissa à nouveau sur la pointe des pieds, ce qui, à nouveau, releva sa robe, permettant de voir le haut de ses jambes, et l’ourlet de ses fesses.

« Mais... ! Veux-tu venir, oui ?... »

Elle bataillait contre un livre, et finit par l’attraper, puis se rapprocha. Elle le tenait entre ses mains, et on pouvait voir le titre sur la couverture : « [ii]Le Guépard[/i] ». Le livre était sorti au 20ème siècle par Guiseppe Tomasi di Lampedusa, un aristocrate italien.

« Tu connais ce livre ? Il a été écrit par un Terrien, un... Euh... Un Italien. Il revient sur les évènements de la révolution de Garibaldi, qui a amené la démocratie en Italie, et je l’ai toujours trouvé très vrai. J’ai même indiqué sur mon marque-pages l’une des phrases clés de ce livre... »

Lampedusa, en écrivant « Le Guépard », s’était livré à un regard très cynique sur l’avènement de la démocratie, qu’il voyait comme le triomphe de la bourgeoisie sur l’aristocratie, et qui était résumé à travers le neveu du prince Salina, Tancrède, dans une formule désormais célèbre, et qu’Alice avait donc indiqué : « si nous voulons que rien ne change, il faut que tout change ». C’était une manière de dire que la Révolution n’était qu’un phénomène rotatif, qui allait ramener les sociétés dans le même état que celles qu’elles avaient connu avant ladite révolution, faisant des bourgeois les successeurs des aristocrates, et du peuple le rôle qui avait toujours été le sien... Avec cette différence près que, là où les aristocrates furent des « guépards » et des « lions », les bourgeois, eux seront « les chacals et les hyènes ».

« Quand j’ai appris que la Terre fonctionnait sur le principe de la démocratie, je me suis dit que j’allais m’y inspirer, afin devoir si je ne pouvais pas proposer à mon peuple un système similaire... Mais ce que j’y ai vu m’a un peu refroidi. Je n’ai pas vraiment le sentiment que vos dirigeants agissent effectivement dans l’intérêt du plus grand nombre. »

Alice, elle, voulait agir dans l’intérêt de son royaume tout entier, ce qui incluait tout le monde. Elle était bien placée pour savoir que ce n’était pas facile, et se demandait bien comment un homme, en une poignée d’années seulement, pouvait réussir à y arriver, sachant qu’il consacrerait une partie non négligeable de son temps à flatter le peuple, afin de songer à sa propre réélection.

Matt Nakamura

Humain(e)

« Je me doute bien, ce devait être pour parler de Confucius ! »

A l'entente de cette remarque, Matt ne put s'empêcher de noter qu'Alice avait une pensée en tête et que ce qu'il avait dit pour se justifier de la poursuite qu'il avait entreprit n'était visiblement pas passé... Pourtant il ne mentait pas sur ses intentions mais il ne se voyait se justifier une seconde fois... Il se contenta simplement d'un...

Tsss...


... qui ne voulait rien dire au final ! Mais c'était comme si il laissait couler pour éviter des justifications inutiles. Il accompagna cela avec un sourire qui signifiait également que suivre quelqu'un pour Conficius serait bien débile, appuyant de ce fait la plaisanterie.

« Je trouve ça étrange... Tant de vos œuvres parlent de rois et de reines, on en trouve encore dans des pays très développés, et, pourtant, la monarchie vous fait horreur... Pourtant, de ce que j’ai vu, vos Présidents et vos dirigeants continuent eux-mêmes à vivre dans les mêmes locaux que vos rois d’antan, et ne m’ont pas l’air de connaître la fin et la misère. »

En la pointant du doigt, celui ci rétorqua.

La, tu viens de marquer un point !


La contrer, contre argumenter la dessus serait débile et infondé car même si l'on votait pour des gens dit "du peuple", il est vrai qu'ils étaient loin d'y ressembler ou de vivre dans les mêmes conditions...

Puis soudainement, il vit Alice se déplacer jusqu'à sa bibliothèque pour prendre un autre livre, il put apercevoir alors le bas des fesses de la jeune femme... Il détourna son regard, se morda le poing et regarda de nouveau Alice... Ses fesses étaient à croquer... Si bien que Matt aimerait bien les casser en quelques sorte. C'est sa pensée... Lorsqu'il voit une très jolie paire de fesses, ce qui était le cas ici, Matt avait très envie d'y rentrer son sexe pour les casser en quelques sorte. Comme un enfant ayant son jouet et qu'il voulait tout de suite l'utiliser, encore et encore...

Puis celle ci ramena un autre livre, épais également, consacré à une vision politique d'un italien...
Le fait qu'elle insiste sur le mot "italien" était très mignon, comme si ce mot était vraiment anonyme, alors que sur Terre "italien" était courant et normal, ça ne faisait qu'accentuer le charme de la princesse...

« Tu connais ce livre ? Il a été écrit par un Terrien, un... Euh... Un Italien. Il revient sur les évènements de la révolution de Garibaldi, qui a amené la démocratie en Italie, et je l’ai toujours trouvé très vrai. J’ai même indiqué sur mon marque-pages l’une des phrases clés de ce livre... »

« si nous voulons que rien ne change, il faut que tout change »

« Quand j’ai appris que la Terre fonctionnait sur le principe de la démocratie, je me suis dit que j’allais m’y inspirer, afin devoir si je ne pouvais pas proposer à mon peuple un système similaire... Mais ce que j’y ai vu m’a un peu refroidi. Je n’ai pas vraiment le sentiment que vos dirigeants agissent effectivement dans l’intérêt du plus grand nombre. »


Elle est mignonne car elle cherche encore le moyen de gouverner de manière correct, sensée, civilisée, c'était plaisant dans l'esprit de Matt, il voulait bien l'aider mais c'était assez difficile étant donné le peu d'expériences politiques dont il disposait...

Alice... Ou princesse Korvander, je ne sais pas comment t'appeler du coup... Tu dois...


Il la regarda dans les yeux de manière plus que sérieuse

... agir du mieux que tu peux dans l'intérêt de ton peuple. Tu dois prendre en compte ses considérations et te faire aimer également dans la mesure ou tu peux éviter une révolte rien qu'avec ces deux éléments... Je ne pense pas que sur Terre, on soit un exemple à reproduire ailleurs, on use et abuse du pouvoir qui nous ai donné sans... l'utiliser à bon escient...

Il laisse planer quelques secondes en observant cette fois ci la carte...

Tu dois être consciencieuse, à l'écoute, sincère quand il le faut... Veiller à l'image que tu véhicules et au peuple qui malgré tout ne te délogera pas si tu agis aussi dans son intérêt...

Il la regarde de nouveau...

Non ?
« Modifié: jeudi 27 mars 2014, 11:09:19 par Matt Nakamura »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Quand on débarquait face à des inconnus, face à des gens dont on ne connaissait rien, il était tentant de voir en eux des individus qui sauraient tout de ce qu’on pouvait se poser. Diriger de manière efficace, c’était la principale préoccupation d’Alice. Elle avait tellement peur de rater, tellement craintive à l’idée d’être une mauvaise souveraine, d’être une godiche, qu’il était normal qu’elle se renseigne. La Terre avait manifestement connu les débordements de la monarchie, au point de se tourner vers un système qui faisait le moins confiance possible aux dirigeants : la démocratie. Elle était curieuse, tout simplement, soucieuse de faire ce qui serait le mieux pour son peuple. Matt ne tarda pas à lui répondre, en essayant de lui dire ce qu’elle devrait faire. Alice fronça lentement les sourcils.

« Tu dois être consciencieuse, à l'écoute, sincère quand il le faut... Veiller à l'image que tu véhicules et au peuple qui malgré tout ne te délogera pas si tu agis aussi dans son intérêt... »

Tout ce qu’elle avait retenu, c’était que la Terre n’était pas un bon exemple... Terra non plus, en réalité. Ashnard et Nexus continuaient à se faire la guerre, Tekhos opérait une discrimination sévère à l’égard des minorités masculines, et le racisme à l’encontre des Terranides était omniprésent partout. Autant de choses qu’Alice avait envie de changer, de faire évoluer. À sa manière, elle savait qu’elle pouvait contribuer à améliorer les choses. Sylvandell était un petit État, mais, au niveau international, le royaume disposait d’une bonne représentativité. Il avait un poids diplomatique certain dans les négociations, car les dragons dorés de Sylvandell représentaient une bonne arme de guerre.

Après la tirade de l’homme, Alice hocha lentement la tête. Elle récupéra Le Guépard, en comprenant que cet ouvrage ne disait rien au lycéen. Sans doute ne l’avait-il jamais lu, après tout. Elle ne savait plus trop quoi dire, et se retourna lentement, réfléchissant à ce qu’il venait de dire.

« Hum..., finit-elle par lâcher. Oui... Oui, tu as raison... Être un modèle... Ce n’est pas aussi facile que ça, mais c’est comme ça que ça fonctionne. »

Quand on était Princesse, il fallait se sacrifier pour son peuple, et toujours l’avouer à l’esprit. Mine de rien, ce n’était pas simple. La Sylvandine alla reposer le livre, puis se retourna vers l’homme, décidée à passer à autre chose. Elle ne comptait pas non plus passer des heures à lui exprimer ses doutes. Elle était juste venue ici pour lui en expliquer un peu plus sur ce monde.

« On dit que les hommes aiment bien les armes... Tu veux voir notre salle d’armes ? Il y a toute une collection dans le Château... »

Toute une belle collection, même. Elle se disait que ça plairait peut-être à Matt.

Matt Nakamura

Humain(e)

On sentait qu'Alice était soucieuse de la manière de diriger un état. Il est vrai que si on est plus ou moins destiné à être souverain, cela ne devait pas être chose aisée... Matt avait tenté de réconforter Alice en essayant de lui prodiguer les meilleurs conseils malgré l'inexpérience dont il faisait preuve que ce soit en politique ou en stratégie militaire.

« On dit que les hommes aiment bien les armes... Tu veux voir notre salle d’armes ? Il y a toute une collection dans le Château... »

A l'entente de ces paroles, le jeune homme eu une réaction de curiosité plus que d'allégresse de folie. Mais il souriait face à elle.

Oui avec plaisir, ça m'aiderait au cas ou un dragon m'attaque je pourrais peut être riposter !


Plaisanterie dont il connaissait déjà la réponse, caril se doutait bien que ce n'était pas une épée qui allait mettre fin à la vie d'un dragon... Il suivit la princesse et sur le chemin, il lui demanda...

D'ailleurs au passage je sais pas si tu as pu le remarquer mais chez moi les dragons sont des créatures mystiques, légendaires... Est ce qu'il existent d'autres types de créatures légendaires qui seraient plus ordinaires peut être chez vous ? Ou les dragons ont l'exclu ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

En réalité, Alice doutait qu’avec une simple épée, Matt puisse tenir plus de quelques secondes face à un dragon. Elle interpréta donc cette phrase comme de l’humour, et hocha lentement la tête, tenant tout de même à le rassurer :

« Au sein du royaume, les dragons n’attaquent pas les humains. En revanche, si tu t’aventures sur leur territoire, là, les choses sont différentes. »

Après tout, les dragons chassaient les humains, au même titre que les humains chassaient les biches. C’était la cruelle loi de la Nature, et, pour un dragon, un humain était une proie. La Princesse savait que beaucoup de dragons trouvaient assez indécent de s’associer avec des « Deux-Pattes », alors qu’ils auraient pu incendier leur ridicule royaume, et se servir de tout ce vivier humain pour alimenter leur famille. Néanmoins, ils restaient fidèles aux instructions du Patriarche. Le Dragon d’Or était allié avec les humains, et il ne viendrait à l’esprit d’aucun dragon de contrevenir aux souhaits et aux directives du Patriarche. Alice y songeait distraitement tout en avançant, et grimpait quelques marches, lorsque Matt posa de nouvelles questions :

« D'ailleurs au passage je sais pas si tu as pu le remarquer mais chez moi les dragons sont des créatures mystiques, légendaires... Est ce qu'il existe d'autres types de créatures légendaires qui seraient plus ordinaires peut être chez vous ? Ou les dragons ont l'exclu ? »

Alice se retourna lentement vers l’homme. S’il avait posé sa question avant, elle aurait pu lui montrer un autre livre, mais, sur le coup, elle ne pensait pas qu’il apprécierait de retourner à la bibliothèque. Elle avait déjà pu noter que, que ce soit sur Terra ou sur Terre, la lecture était avant tout quelque chose réservée aux femmes. Curieusement, les hommes lisaient bien moins, ce qui, sur Tekhos, servait d’ailleurs à alimenter quelques clichés et préjugés sexuels.

« Et bien, pour tout te dire, quand je suis arrivée sur Terre, j’ai été étonnée de voir que vous pouviez vous promener librement dans n’importe quelle forêt sans craindre un quelconque monstre. J’ai aussi été surprise de voir votre absence de protection vis-à-vis de la puissance de la Nature, et c’est comme ça que j’en ai déduit que votre écosystème abritait moins de créatures que notre monde. Nous avons des dragons, et il en existe d’ailleurs différents types et sous-genres, des créatures nécrophages comme les goules ou les graveirs, des noyeurs, des trolls... Si tant est qu’on puisse considérer ces derniers comme des animaux, bien sûr ! »

Quand on naissait dans un monde magique, un monde rempli d’animaux surnaturels, il était difficile de faire la différence entre ce qui était « naturel » et ce qui ne l’était pas. Les habitants de Terra ignoraient que leur monde avait été calqué sur celui de la Terre, et que les sources d’inspiration principale de ce dernier furent l’imagination humaine. Ce faisant, ce que les Terriens considéraient comme relevant de l’imaginaire étaient, pour les Terrans, aussi réalistes que de voir des chenilles ou un troupeau de fourmis. De là, on aurait sans doute pu en avoir tout un débat sur la notion de « normalité », et sur la manière dont cette dernière s’appréciait en fonction d’un contexte donné, mais ce n’était pax ce à quoi Alice pensait en ce moment.

En effet, après un petit instant de réflexion, elle crut bon de rajouter :

« Certains animaux sont également conçus comme des mythes sur Terra, en raison de leur rareté, comme le Phénix... Mais je dirais qu’il y en a beaucoup moins que sur Terre. »

Il valait mieux y aller doucement, car l’homme risquait de tomber dans les pommes... Alice reprit sa marche. Il était plus facile de se faire à la Terre quand on venait de Terra, qu’inversement, selon Alice. Il y avait moins de bizarreries sur la Terre, si on faisait abstraction de la démocratie.

*Dans le fond, c’est peut-être pour ça que les Terriens s’amusent à élire leurs dirigeants... Quand on a pas d’invasions de goules à repousser dans les cimetières, on peut se permettre ce genre de frivolités, je suppose.*

Alice précisa alors :

« Il existe aussi d’autres espèces civilisées sur Terra. J’ai remarqué qu’il n’y avait que des humains sur Terre. Sur Terra, il y a aussi des elfes, des nains, et des Terranides, principalement. Ce sont des espèces de créatures hybrides, ayant des propriétés félines et humaines. »

Tout en parlant, elle avait rejoint la salle d’armes, et écarta la double porte, croisant quelques gardes qui la saluèrent poliment. Elle abritait une série d’armes et d’armures issues des différentes campagnes militaires menées par Sylvandell dans le monde entier. Il y avait essentiellement des armes médiévales.


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