Heureuses retrouvailles [Tinuviel Lastrim]

Elfe, loin d’être gênée par la jouissance de sa petite esclave déposa un doux baiser sur son bassin avant de remonter vers  le visage de la jeune femme et de la prendre doucement dans les bras. Peut être que sa petite chérie serait désormais  plus heureuse la tête vide de tous ses problèmes.  Elle déposa un léger baiser  sur les lèvres de sa douce, lui caressant lentement sa belle chevelure en disant doucement.

-Repose toi ma chérie. Repose toi, la vie en toi aura besoin de force pour éclore.
Plus elle y pensait et plus l’elfe voyait cela comme un test  avant potentiellement de donner à la princesse la possibilité de porter son enfants.  Ce n’était pas encore certain mais l’elfe rouge envisageait de plus en plus cette possibilité.
Elle eut un petit sourire avant de  lui caresser lentement la joue, restant contre elle un long moment. Oui, sa petite chérie  venait de dire quelque chose qui lui aurait sans doute value une fessée, mais l’elfe s’en moquait bien.  Elle eut un petit sourire, l’embrassant avec douceur avant de lui dire.
-   Je t’aime aussi ma petite Alice…  Dans quelques années tu deviendras une puissante reine, aimée et respectée par son peuple… mais tu resteras toujours ma petite esclave…
Elle l’embrassa doucement avant de lui demander.
-J’aimerais te poser une question Alice ? Que se passerait il si l’on apprenait notre liaison. Je ne parle pas des détails, mais juste de notre mariage. Est-ce que cela aurait une incidence sur toi ou pas ?

Elfe rouge ne voulait pas mettre en difficulté sa belle petite princesse. Mais elle avait besoin de savoir  si elle pouvait ou non clairement afficher sa relation avec la petite princesse. En effet, elle avait une petite idée et mais cela voudrait dire dévoiler au grand jour sa relation avec Alice.

Tinuviel venait de la faire jouir, un orgasme parmi tant d’autres, et qu’Alice accepta volontiers. Elle appréciait tout de ce moment passé ici, au harem… Que ce soit les caresses de Tinuviel, les autres amantes, ou même le fait de s’être mariée. Alice, se reposant contre le lit, sentait sa Maîtresse lovée contre elle, caressant son corps, l’embrassant doucement, tout en lui glissant que, même quand elle sera Reine, elle restera son esclave. Alice en eut un léger sourire, rougissant à cette idée. Sans trop pouvoir se l’expliquer, elle trouvait ça… Etrangement excitant. Être à la fois une Reine d’un puissant État et l’esclave d’une elfe rouge. C’était clairement un choix volontaire, car, le jour où Alice sera Reine, elle sera encore plus libre d’elle-même et de ses choix, et personne ne pourra la soumettre sans son accord.

L’elfe rouge l’incitait donc à se reposer, et Alice acquiesçait, sa main venant régulièrement caresser son ventre, là où un œuf était doucement en train de grossir, prêt à éclore. Un œuf qui aurait dû disparaître dans son corps, mais qui, pour d’étranges raisons, semblait être en train d’abriter la vie.

« J’aime l’idée d’être ton esclave à vie, Tinuviel… Tu es ma femme, et ma Maîtresse… »

Dans le plaisir, elle avait glissé qu’elle l’aimait, ce qui était une évidence. Alice aimait Sakura, bien sûr, mais cet amour n’était pas exclusif. Tinuviel était une femme empreinte de qualités. Elle était belle, terriblement et incroyablement belle, et Alice frissonnait à chacun de ses baisers. Ses mains caressèrent ensuite doucement le corps de sa Maîtresse, ses hanches et ses cuisses, puis l’elfe lui posa ensuite une question sur le caractère public de leur union.

Une question qui, de fait, interpellait déjà Alice. La tête blonde s’en mordilla doucement les lèvres, avant de lui répondre :

« C’est… C’est difficile à dire, Tinuviel. Ashnard n’est pas Nexus, et le mariage, à Ashnard, n’a pas le caractère sacré qu’on lui donne de l’autre côté du continent. Le droit ashnardien tolère et reconnaît la polygamie ou la polyandrie. Légalement, rien ne m’interdit d’avoir plusieurs femmes, en fait… »

Il était clairement prévu par le droit sylvandin que l’époux royal n’avait aucun droit à la succession, car le Souverian n’était que dépositaire de la Couronne, exerçant le pouvoir au nom de Sylvandell. La Couronne, autrement dit, constituait un bien inaliénable, car il était la chose commune. Et, au-delà de ces considérations techniques, la légitimité du souverain venait du renouvellement du pacte sacré entre le Dragon d’Or et le futur roi. C’est de là que tout découlait, à Sylvandell : la filiation unique, l’absence de prise en compte d’un mariage, etc…

Alice se pinça donc les lèvres, avant de reprendre :

« Le seul problème, c’est que… Si les gens apprennent que je suis ton esclave, ceci remettra en cause ma légitimité. Je… Je ne vois aucun problème à être ton esclave, Tinuviel, au contraire… J’aime l’idée d’avoir une Maîtresse belle et forte comme toi, mais, s’il faut révéler ça au public, mieux vaut se contenter de dire que nous nous sommes juste mariées. »

C’est un mariage qui ne surprendrait guère Mélinda, car son amie vampirique savait toute l’affection qu’Alice portait à Tinuviel.

Tout en disant ça, la jeune femme s’était légèrement redressée, et enchaîna alors :

« Mais… Pourquoi cette question ? »

Était-elle purement anodine ? Ça, Alice n’y croyait pas trop…

Elfe rouge semblait heureuse que sa petite princesse continue a la considérer comme sa maitresse le jour où celle-ci deviendrait une puissante reine. Elle eut un petit sourire, Nexus était un pays ou l’ordre immaculée était  plus présent en apparence mais  il suffissait de gratter un peu pour comprendre que tout cela n’était qu’une facade.
Elle déposa un léger baiser sur le front de son épouse, écoutant ses craintes et ses doutes alors que sa petite princesse lui demanda ce qu’elle avait en tête.  Il semblait que l’elfe devait prévisible, ce n’était pas bien grave,  car l’elfe rouge était sure que ce qu’elle allait dire intéresserait sa petite princesse…
-En effet, j’ai quelques idées en tête ma chérie.  Rassure toi, pas dire au monde entier que tu aimes te faire fouetter le cul  et lécher les talons d’une elfe magnifique…  Non… cela restera entre nous.
Elle embrassa lentement sa petite Alice avant de dire.
-Ce qui m’inquiète, c’est que la disparition de Sakura. Tu risque d’avoir de nombreux prétendant qui risque de te tourner autours pour avoir une place sur le throne.    Le fait de savoir que la place est prise pourrait en refroidir certain.

Elle déposa un autre  baiser sur le front de la demoiselle. Lui caressant lentement la joue avant de lui dire tendrement.
-IL y a autre chose mon amour.  Vois-tu, tu n’es plus la seule princesses de ce harem.  Reconnaitre officiellement notre mariage aurait comme conséquence à la fois de faire en sorte que ton royaume devienne allié à celui de mes autres épouses. Mais en plus, tu pourrais profiter de matière première et de l’influance de mes autres épouses.
 
L’elfe rouge avait dans l’idée à force de créer une véritable super puissance. Elle utiliserait ses relations et ses épouses pour interdire petit à petit l’esclavagisme ou tout du moins changer les règles afin que les esclaves soient mieux traités. Les choses changeront petit à petit.

Tinuviel lui cachait visiblement des choses. Que préparait-elle ? Est-ce qu’elle comptait faire de son harem un refuge à princesses perverses aimant se faire soumettre ? Alice savait l’elfe puissante et riche, mais elle ne pensait pas que la femme aurait des visées politiques. Après tout, elle avait bâti son harem dans un endroit isolé, pour être tranquille, étant ainsi bien éloignée de la rivalité traditionnelle entre Nexus et l’Empire d’Ashnard. Alice ne la voyait donc pas comme une femme désireuse d’avoir une quelconque fonction publique, mais plutôt comme une elfe rouge qui avait choisi de se prendre une sorte de retraite dorée. La Princesse, de faite, ne savait pas grand-chose du passé de Tinuviel. Elle savait que, pour une elfe, Tinuviel était relativement jeune, n’ayant « que » deux siècles d’existence, et qu’elle venait d’Elistarnis, une importante cité elfique, qui était historiquement l’un des fiefs des Elfes du Soleil. Alice avait trouvé différentes informations sur Elistarnis, son apogée puis son déclin quand la cité avait commencé à mener des guerres territoriales, après la mort d’Enelrok. La magie était au cœur des Elfes du Soleil, qui disposaient, à ce titre, de puissants boucliers magiques entourant leurs cités, ce qui les avait protégés tout au long de leur histoire. Aujourd’hui, le royaume elfique avait largement perdu de sa superbe, et comprenait beaucoup de cités abandonnées ou appauvries, comme Elistarnis, même si les raisons précises de son déclin n’étaient pas connues d’Alice.

Mais, sur Tinuviel, Alice avait obtenu peu d’informations. Elle ignorait si les Lastrim étaient une puissante famille elfique locale ou non. Elle était sûre que Tinuviel avait reçu une formation magique, mais ses informations s’arrêtaient là. Qu’est-ce qui avait amené Tinuviel à ouvrir un harem dans le désert ? Alice l’ignorait. En fait, elle avait aussi espéré profiter de ses retrouvailles avec Tinuviel pour en savoir plus sur elle… Et c’était précisément ce qui se passait en ce moment, où la jeune femme découvrait une facette de l’elfe qu’elle ne connaissait pas encore.

Intriguée, elle la regardait donc, avant de lui sourire.

« Je ne te savais pas si influente, Tinuviel… Mais je ne peux guère prétendre être surprise, tu es ma Maîtresse. »

Elle l’embrassa sur le coin des lèvres, avant de rester blottie contre elle. Alice ne savait pas si cette douceur était propre à Tinuviel ou commune aux elfes solaires, mais elle aimait être contre le corps de Tinuviel. Sa peau était à la fois douce et chaude, très agréable.

« Tu n’as pas à t’en faire pour d’éventuels prétendants… Enfin, il y en aura, mais je sais les gérer. Cependant, s’ils apprennent que tu es ma femme, ils se renseigneront sur toi, et chercheront n’importe quelle faille à exploiter. »

Tout en parlant, elles se caressaient mutuellement, tendrement. C’était le genre de conversations qu’on aurait imaginé dans un bureau, mais Alice, avec Tinuviel, ne se voyait pas autrement que dans un lit, à subir les assauts de sa douceur.

« Maintenant, je serais ravie de faire affaire avec tes épouses… Qui sont donc aussi un peu les miennes, par voie de conséquence. Sylvandell a une tradition belliciste qui ne me convient pas. Je veux faire évoluer les choses, je veux arrêter ces guerres absurdes qui ensanglantent Terra depuis des années, et qui ont des conséquences gravissimes. Ashnard n’a pas été fondé pour la guerre, mais pour répandre des vertus morales et sociétales apportées de Nexus et de Tekhos. L’Empire s’est perdu en cours de route, a oublié son cap initial… Je veux faire changer les choses, et je pense que renforcer le commerce, à Sylvandell, est un bon moyen de le faire. »

Malgré sa propension à la soumission, Alice restait une femme très intelligente, qui avait, pour Sylvandell, une ambition certaine. Elle se redressa ensuite un peu, pour pouvoir mieux regarder son aimée, et reprit :

« Alors, dites-moi, Maîtresse… Jusqu’où s’étend votre influence, hum ? Avec qui mon royaume fera affaire ? »

Tout en disant ça, elle s’était rapprochée de Tinuviel, l’embrassant tendrement dans le creux du cou.

L’information était sans doute la ressource la plus précieuse existante. Ainsi, elfe savait son possible pour ne donner des informations qu’à ceux et celles à qui elle  faisait pleinement confiance.  Alice faisait désormais partie de cette catégorie de privilégier.
Cependant la petite blonde avait rapidement compris les  plans de sa maitresse. Via ses mariages, sa petite princesse ainsi que ses autres épouses avaient de nombreux avantages.
Elle déposa un petit baiser dans son cou, continuant à garder sa petite Alice contre elle, répondant à chacune de ses provocations avec un ou deux baisers.  Elle se contenta de lui dire doucement.

-Je vois que tu as compris l’intérêt qu’il peut y avoir à profiter de ce système d’alliance.  Si tu veux savoir, ma petite Alice, je n’ai pas peur d’un ou deux nobliaux.  Mon harem a résister à de nombreuses choses  et trouver une faille risque d’être compliqué…

Elle eut un petit sourire avant de lui dire doucement.
-Concernant mes amantes, la situation est assez compliquée. Le mariage me donne le droit sur leur terre, mais la majorité sont des exilées ou on fuit, quand leurs royaumes ne sont pas que des ruines…
Elle réfléchit, prenant le temps d’expliquer la situation.
-La première est Abigaelle Blanche, fille d’un Duc d’un des faubourgs du Nord. Elle a cependant était bannie et un sort l’oblige à obéir à chaque ordre qu’elle recoit.  Je compte cependant reprendre la ville et pour deux raisons. La vengeance…  Tu sais que je déteste que l’on touche à mes chéries,  vu ce qu’on lui a fait… je n’ai aucune raison pour ne pas couper une tête ou deux.

Elle eut un petit sourire sadique avant de continuer tranquillement en disant.

-   La seconde est Malys Avali une Sin’dorei. Et accessoirement la future régente de Silvermoon.  La demoiselle trouver que cela était une trop grande responsabilité… Mais étant ma soumise, et ma femme, elle me laisse donc la possibilité de récupérer son royaume lorsque le temps sera venue
L’elfe rouge ne comptait pas pour l’instant prendre le pouvoir de cette cité. Les hauts elfes souffraient d’une dépendance sévère à la magie. Mais le jour ou l’elfe rouge trouverait un moyen de résoudre ce problème, elle comptait bien profiter de cette occasion pour prendre le pouvoir de manière légitime tout en étant adorée par la population…

-Les trois et Quatrièmes,  Akila et Sameeha, sont deux princesses d’une cité état aujourd’hui en ruine. Cependant, je suis en train de mettre sur pied de quoi remettre sur pied leur royaume, même si ce projet risque de me prendre un temps fou.

Elfe rouge eut un dernier sourire avant de dire tranquillement.
-Enfin, il y a Shion Fille du roi de Messia. Elle est également une prophétesse de talent même si elle se moque de la politique…  J'adore particulièrement son petit nom, mais elle est d'une aide précieuse pour m'aider à m'occuper du harem... tu n'imagine pas.

Elfe rouge termina finalement par la dernière mais non des moindres.  Eurycide, une duhullan voulant créer un pays de mort vivant.
-Et enfin, Eurycide. Son cas est particulier puisqu’il s’agit d’une Duhullan qui souhaite créer son propre empire de mort vivant et à qui j’ai décidé de venir en aide.  D’une part ce mariage me permet de  la surveiller mais aussi de pouvoir la guider. Après tous, les morts méritent le repos également.
Elfe rouge eut un petit sourire avant de lui dire tranquillement.
-Voila, ma petite Alice, les princesses et reines que tu pourrais rencontrer plus tard… Toutes épouses d’une même elfe… Ta maitresse.

Le bref aperçu qu’Alice avait eu du harem lui avait permis de comprendre que c’était un endroit très diversifié, et très cosmopolite. En un sens, il était fascinant de voir que c’était dans l’un des endroits les plus improbables au monde (un désert relativement reculé et peuplé de créatures dangereuses) que Tinuviel avait choisi de s’installer, et ce avec un indéniable succès. Du peu qu’Alice avait vu, elle avait compris que le harem était très riche. Au cours de ses voyages, Tinuviel avait dû acquérir une considérable fortune. La femme lui parla alors de ses puissantes relations, évoquant différents noms et royaumes qui, pour la plupart, ne signifiaient pas grand-chose aux yeux d’Alice.

Les Contrées du Chaos formaient des régions particulièrement vastes, où, malgré les incursions ashnardiennes, de nombreux royaumes continuaient à vivre, et avoir une carte du monde précise était assez difficile. Les « faubourgs du Nord » n’évoquèrent ainsi pas grand-chose à Alice, car ce n’était pas vraiment un nom de royaume, plutôt une sorte de zone géographique qui, vu le nom, faisait figure de carrefour commercial, probablement à proximité des richissimes et solides Royaumes nains, des royaumes plantés dans d’épais massifs montagneux au nord de Nexus.

Silvermoon, en réalité, lui parlait. Cette cité était un peu comme Elistarnis, si ce n’est que, aux dernières nouvelles, Silvermoon était en déclin. Rares étaient, en réalité, les royaumes elfiques qui n’étaient pas en déclin. Globalement, deux schémas se dessinaient : soit les royaumes elfiques ouvraient leurs portes aux autres espèces, et étaient alors progressivement submergés, comme Nexus l’avait, historiquement, été, soit ces royaumes se refermaient sur eux-mêmes, et devenaient alors des vestiges du passé. Rares étaient les royaumes qui avaient réussi à trouver un juste milieu. Pour autant, ces royaumes existaient. Le Bosquet de Nexus en était la preuve. Au moins, Tinuviel n’avait visiblement pas d’amantes originaires du Bosquet.

Akila et Sameeha, de même, n’évoquaient rien pour Alice, tout comme Eurycide, même si l’idée d’avoir un Empire de zombies avait de quoi faire frémir, la nécromancie étant, après tout, affiliée à la magie noire. Alice écouta donc silencieusement, puis sourit quand Tinuviel indiqua qu’elle était au centre de cette toile d’araignées de relations.

« Et bien... Je ne me serais jamais doutée que tu puisses être aussi puissante, Tinuviel, même si je n’en suis pas surprise. »

Elle était sa Maîtresse, après tout.

« De mon côté, j’envisage de développer le commerce à Sylvandell, notamment en exploitant les grottes souterraines. Ces dernières renferment des gisements miniers importants, et j’ai eu ouï-dire que les Vaporéens seraient intéressés, car pensent y trouver du Solsticium. »

Vapeur était une nation qui était technologiquement en avance par rapport à Ashnard ou à Nexus, un colosse aux pieds d’argile, car, tout en ayant la capacité de faire voler des cités, ils étaient dépendants à une ressource énergétique précise : le Solsticium, un minerai magique très rare, qu’eux seuls savaient exploiter et raffiner. Or, les gisements vaporéens n’étaient pas éternels, et, pour se renouveler, Vapeur n’avait pas d’autres solutions que de se tourner vers les autres nations. Nexus, notamment, mais aussi Sylvandell. Sylvandell, en effet, avait de précieux gisements.

« Et je suis amie de Mélinda Warren... Qui a fondé un clan, maintenant. Je pense que l’idée de reconstruire la cité d’Akila et Sameeha lui plaira, car elle a beaucoup d’argent, et cherche à investir. Pour le reste... Tu comprendras que je frissonne à l’idée d’un Empire de morts-vivants, ça sonne un peu... Apocalyptique à mes yeux. Et, quant à Abigaëlle, je pourrais également l’aider... Enfin, Sylvandell a avant tout des troupes à fournir, mais quelques dragons dorés sont toujours une aide précieuse. »

Ce n’était bien sûr que des paroles prononcées sur un lit, et qui n’auraient donc jamais pu valoir un quelconque accord militaire, mais le fait est qu’Alice savait que, malgré tous ses désirs, Sylvandell restait, fondamentalement, une puissance militaire. Le royaume n’était pas connu pour ses gisements ou pour ses produits culturels, mais pour ses redoutables dragons dorés, un véritable cauchemar pour n’importe quelle armée, la mort venue du ciel.

Alice sourit alors, et alla se nicher contre l’épaule de son amante, déposant un baiser sur sa peau.

« Je suis en tout cas ravie de faire partie de votre grande famille, Maîtresse... »

Elfe écouta donc avec intérêt les arguments de la demoiselle, elle  était clairement intéressée par certaine d’entre elles. Cette alliance avec Mélinda pourrait en effet l’intéresser mais il lui faudrait discuter des différentes conditions pour cette offre de prêt. En attendant, l’elfe pouvait toujours puiser dans ses propres coffres… Mais il faudrait attendre que ses deux petites princesses reviennent, cela faisait quelques temps qu’elle n’avait plus de nouvelle mais elle ne désespérait pas… Cependant, elle irait bientôt les chercher.  Cependant la proposition d’Alice de l’aide à s’occuper des propriétés d’Abigaelle la refroidit légèrement.  Elle eut un petit sourire avant de déposer un baiser sur son front.

[color=red-Je te remercie Alice, mais je ne peux pas accepter ton aide pour le royaume D’Abigaëlle. D’une part, parce qu’il s’agit d’une vengeance personnelle, et surtout parce que j’ai peur que tu te retrouves dans une mauvaise situation si l’on apprenait que tes dragons ont attaqués une citée même minime.  Je pense qu’il faudrait mieux la jouer discrètement..[/color]

Elle déposa une légèrement caresse sur les lèvres de la demoiselle avant de l’embrasser.  Il  lui semblait important d’encourager sa petite princesse à développer le commencer pour assurer la prospérité de son royaume.  D’ailleurs, sa remarque concernant Eurycide, lui tirra un léger sourire. Elle comprenait bien sur la peur d’Alice, cependant il y avait de très nombreux avantages à être la reine d’un royaume de mort.

-Je  pense que tu as raison de développer le commerce et je ne peux que t’encourager sur cette voie ma chérie. Mais vois-tu je pense que tu néglige l’intérêt d’avoir des zombis… ils sont parfait pour les travaux dangereux, n’ont pas besoin de boire ou de manger… Imagine mon cœur le nombre de vie que l’on pourrait économiser avec ce type de créature.

Elle eut un petit sourire avant de continuer son discours en disant.

-Et puis, en étant moi-même l’épouse de Eurycide, je suis sure qu’elle ne fera pas de bêtise contre les vivants.   

Elle eut un petit sourire caressant lentement son épouse, l’embrassant tendrement avant de glisser quelques baisers dans son cou.

-Je suis heureuse aussi ma petite Alice.

Elle rouge chevaucha légèrement la blonde, souriant avant de se pencher pour lui faire un baiser et lui dire.

-tu n’imagine pas le nombre de  nuit que j’ai passé en imaginant que tu me laisser les pieds, que je te prenais encore et encore…  Oui, je suis heureuse que tu sois enfin mienne…

Elle caressa lentement la poitrine de la blonde avant de mordiller son cou et de caresser son ventre… ce petit ventre qui bientôt porterait sa progéniture.  Enfin peut être.

Malgré les arguments de sa Maîtresse, Alice restait encore peu convaincue de l’intérêt d’avoir une armée de zombies à ses ordres. Tout ça lui semblait... Un peu glauque. Tinuviel, sur ce point, la surprenait, car elle n’aurait jamais imaginé qu’une elfe puisse apprécier recourir à la nécromancie. Néanmoins, elle avait l’air sûr d’elle, aussi Alice comptait lui concéder le bénéfice du doute. Après ces conversations, Tinuviel alla ensuite l’embrasser, caressant son corps, revenant visiblement à des pensées bien plus prosaïques, et à des désirs bien plus physiques.

L’elfe rouge finit par la pousser alors, et, tout doucement, Alice se retrouva couchée sur le lit, et Tinuviel vint ensuite la chevaucher doucement, s’installant sur elle. La tête blonde se mordilla les lèvres en la sentant s’asseoir sur elle. L’elfe la dominait, avec toute sa grâce et toute sa beauté, et les joues d’Alice s’empourprèrent légèrement.

« Vous êtes si belle, Maîtresse... »

Elle était là, la dominant par son assurance, par sa version, ainsi que par sa beauté, et, quand elle se pencha vers elle, les mains d’Alice caressèrent ses cuisses, et se déplacèrent pour se saisir des belles fesses de la femme. Elle frissonna en sentant les dents de l’elfe sur son cou, gémissant, avant de sentir la main de la femme caresser son ventre, frottant l’œuf de Lamia qui était en elle3. Alice soupira encore, tout en continuant à se poser des questions. La loi sylvandine interdisait d’avoir plus qu’un seul héritier, de peur de dénaturer le lien royal qui reliait les héritiers d’Erwan Korvander au Dragon d’Or. Mais est-ce qu’Alice pourrait aller contre ? Ou est-ce qu’elle devrait, elle aussi, se cantonner à cette tradition ? Après tout, elle comptait faire évoluer le royaume, changer ce dernier en profondeur, y instaurer plus de modernisme... Mais jouer avec la magie, avec les dragons, c’était risqué.

Alice soupira donc, et continua à malaxer les fesses de Tinuviel.

« Notre... Notre enfant, Tinuviel... Il faudra que nous allions au Sanctuaire ensemble... Afin de voir si... Si je peux t’offrir un enfant sans porter atteinte à l’héritage des Korvander. »

C’était la seule solution qu’elle voyait.

« Je pense que... Que c’est la meilleure solution... »

L’elfe rouge eut un léger sourire en écoutant Alice, il semblait qu’elle aussi semblait avoir envie de porter sa progéniture. Elle l’embrassa doucement, caressant avec tendresse son visage alors qu’elle la surplomber toujours.   Oui, sa petite Alice ferrait une bonne mère elle en était  certaine mais c’était un cadeau qu’elle lui faisait. Un gage de son amour éternel pour elle. 
Cependant, l’elfe rouge comprenait aussi les pressions qu’avait Alice, son rôle en tant que futur souveraine faisait qu’elle était contrainte par les traditions.  La demoiselle lui proposa donc d’aller voir un conseil..  Ou une augure. Elle ne savait pas vraiment mais dans tous les cas, si cela pouvait aider sa petite princesse à choisir, l’elfe rouge  se ferait un plaisir de l’accompagner.

-Comme tu voudras ma petite princesse. Je te fais confiance. 

Elle déposa un tendre baiser avant de l’embrasser plus passionnant, jouant lentement avec la langue de la demoiselle.

-Je comprends mon amour, mais si le sanctuaire l’accepte, alors je compte sur toi pour porter notre enfant. 

Elle eut un petit sourire avant de demander.
-Toutefois ma chérie, il y a une chose que je ne comprends pas. Tu as déjà un autre enfant pour avoir peur de donner naissance à ma progéniture ?

L’œuf qui grandissait dans le ventre de la jeune femme n’était après tout pas la fille d’Alice. La petite princesse n’était qu’une porteuse pour elle. Son sang ainsi ne serait pas mélanger avec celui de la princesse et la Lamia  qui sortirait de la demoiselle était sans doute un mélange de Nayla et d’une autre de ses amantes, voire de l’elfe elle-même… Mais peut être que son épouse avait déjà une autre enfant…Dans ce cas là, l’elfe rouge serait légèrement triste de ne pas avoir été invité à cet événement.

« Oh... Non, bien sûr, ce n’est pas ça, c’est juste que... »

Alice se mordilla doucement les lèvres. De base, il y avait le fait que Sakura soit celle qui doive la mettre enceinte, et, même si leur couple battait de l’aile, Alice tenait encore à elle. Elle n’avait pas totalement abandonné l’idée de la retrouver, et de reconstituer une vie de couple ensemble. Cependant, au-delà de ça, il y avait encore autre chose. Se mordillant doucement les lèvres, elle réfléchit un peu, avant de lui répondre :

« Tu tiens beaucoup à ton indépendance, n’est-ce pas ? Je veux dire... L’échiquier politique mondial est dominé par les relations entre Ashnard et Nexus, et tu n’en fais pas partie. Moi, si... »

Elle sourit, un sourire un peu désabusé, avant de lui expliquer davantage ce qu’elle disait :

« Sylvandell est un État souverain, mais nous sommes, malgré tout, ralliés à l’Empire. Si tu veux porter l’héritier du trône, tu devras renoncer à ta liberté, tu rejoindras l’Empire, et je ne pense pas que ce soit ce que tu veux... Je ne dis pas que tu ne peux pas endurer les critiques et les attaques des autres Ashnardiens, mais, dès que tu seras la femme qui aura mis au monde l’héritier de Sylvandell, ton harem sera ashnardien, et je ne veux pas que cela arrive... Car je préfère que ton harem soit cet endroit cosmopolite, cette preuve qu’il est possible de regrouper, en un seul endroit, des individus issus de tous les pays, et de races différentes, sans qu’il n’y ait de conflits ou de tensions. »

Au-delà du sexe, et au-delà de la personnalité de l’elfe rouge, c’était ça qu’Alice aimait. Elle avait toujours voulu voir les elfes comme un peuple savant et tolérant, du genre à accepter la mixité raciale. Ce point de vue était assez passéiste, car, avec l’affaiblissement de la civilisation elfique, les elfes avaient eu tendance à se replier sur eux-mêmes.

« Mais... T’offrir un enfant, si je pouvais le faire, ce... Ce serait merveilleux. »

Et ce serait moins lourd, pour Tinuviel, que d’avoir donné naissance à l’héritier de Sylvandell.

Mais tout ça, pour l’heure, restait encore très hypothétique...

Elfe rouge avait conscience de ce fait,  mais il était vrai que à ce moment de son plan, elle ne pouvait pas se permettre de tomber sous l’injonction de Ashnard. Non, il était bien trop tôt pour cela.  Cependant sa petite princesse semblait bien idéaliser son espèce, les elfes du soleil étaient des racistes sans non, ne voyant les autres races aux mieux comme un outil au pire comme des matières première. Elle embrassa lentement Alice, souriant légèrement avant de lui dire.
-   Je vois. Il est vrai que je tiens à mon indépendance et qu’à l’heure actuelle mon domaine n’est pas assez développer pour pouvoir resister à l’influance d’une des deux grandes puissances

Elle soupira légèrement avant d’embrasser son épouse, souriant doucement.
-   Mais sache mon petit amour que c’est sur toi que je compte pour porter notre enfant ma chérie.
Elle eut un petit sourire avant de l’embrasser tendrement et de lui dire.
-J’attendrais peut être quelques années que tu deviennes une belle et puissante reine et à ce moment je planterai ma graine en toi.
Elle déposa un autre baiser sur son ventre, souriant légèrement avant de l’embrasser une nouvelle fois, jouant avec sa langue.

-Car ce sera toi mon Alice qui portera notre enfant. Tout comme tu portes l’œuf de mon épouse.
Elle commença lentement à caresser la poitrine de son amour, l’embrassant avec douceur avant de descendre sur sa poitrine pour la lui lécher, souriant légèrement.  Ses doigts descendait tranquillement vers l’intimité de sa petite princesses commençant à faire de petit mouvement de va et viens en elle.  L’elfe semblait être prête pour repartir pour un tour et connaissant son amour de princesse, celle-ci ne tarderait pas à réagir. 

Entre elles, il y avait une sorte d’attraction magnétique, qui faisait qu’Alice était toujours attirée par elle, et avait toujours envie de lui faire l’amour. Allongées toutes les deux dans le lit, elles conversaient sans problème, et Tinuviel finit par rejeter l’idée d’avoir l’héritier de Sylvandell. Le poste était prestigieux, mais les restrictions qu’il avait portaient atteinte aux autres ambitions de sa Maîtresse. Alice l’acceptait. Elle faisait partie d’une nouvelle génération à Ashnard, une génération qui était laissée de la guerre contre Nexus, une génération qui n’en voyait pas l’utilité, et qui avait des rêves de liberté et de tolérance raciale et ethnique. Tinuviel parcourut ensuite de baisers le corps de la Princesse, jusqu’à finir par embrasser doucement son ventre, là où l’œuf de Lamia continuait à mûrir.

« Hmmmm... »

Gémissant lentement, Alice cligna des yeux à plusieurs reprises, sentant Tinuviel se redresser, se collant contre elle. Ses seins se heurtèrent dans son dos, et Alice soupira encore, avant de gémir plus profondément, en sentant les doigts de sa Maîtresse se glisser contre son intimité. Porter son enfant... Tinuviel avait l’air sûre de son fait, et il fallait bien admettre que cette image avait quelque chose de profondément excitant. Alice se mordilla les lèvres en multipliant les soupirs, remuant lentement ses jambes, comme pour mieux accompagner la présence des doigts de la femme.

Alice soupira donc, et se frotta un peu contre le corps de la femme.

« Haa, Maîtresse, hmmm... »

Se mordillant les lèvres, elle reprit ensuite :

« Mon... Montrez-moi... Haaa... Montrez-moi, Maîtresse, comment... Comment vous me ferez un enfant... »

Elfe rouge eut un petit sourire en écoutant sa petite princesse lui demander cela. Elle hocha donc la tête, souriant doucement avant de l’embrasser, lui caressant tendrement la joue alors que ses lèvres se rapprochaient de celle de la princesse pour un baiser… Cependant l’elfe se retira au dernier moment, jouant avec l’esprit de sa petite princesse avant de lui dire…

-Bien, alors je reviens, attend moi ici ma petite chienne… ta maitresse va bientôt revenir.

Elfe n’était pas une futa, elle avait besoin de la magie pour se doter d’un membre et cela nécessiter que l’elfe modifie de manière importante sa physiologie…  Cela était d’ailleurs légèrement douloureux et cela expliquait pourquoi elle préférait le faire alors que sa petite chienne ne le voyait pas.. Elle en profita d’ailleurs pour passer une tenue en cuir noire et habiller sa verge nouvellement crée. Une lingerie en soie noire extensible pour habiller  de manière plus élégante son membre. Elle retourna auprès de sa petite soumise, souriant avant de la plaquer contre le lit en lui disant.
-Voila comment cela va se passer catin. Tu  vas commencer par te caresser et si je suis sensible à ta performance, je te prendrais sur le lit en levrette comme une chienne…

Elle avait donnait ses ordres, il n’y avait plus qu’a attendre que la jeune princesse se décide à obéir, et cela ne devrait pas tarder. Alice avait des aptitudes naturelles pour la soumission et cette tenue renforçait encore un peu plus l’aura de Tinuviel. Elle se plaça donc sur le lit, attendant que Alice ne prenne la suite des événements, elle était certaine que la demoiselle ferait tout pour lui faire plaisir.. Et elle espérait donc qu’Alice soit à la hauteur comme elle l’avait été jusqu’à présent.

Alice n’avait pas envie de quitter son lit. Elle se sentait tellement bien dedans, en compagnie de sa femme et Maîtresse. C’était dans ce lit qu’elles. faisaient l’amour, mélangeant leurs câlins à des conversations plus sérieuses. Il n’y avait clairement qu’ici qu’Alice pouvait faire ça. C’était simple, elle avait le sentiment qu’elle passait toute sa journée dans ce lit, mais elle n’avait aucune envie d’en sortir. Elle baignait dans une aura de douceur, de chaleur, et de sexe, et sa Maîtresse vint se pencher vers elle… Leurs lèvres se frôlèrent, mais il n’y eut pas de baiser, juste un frottement de leurs nez. Alice soupira lentement, lèvres entrouvertes, et entendit ensuite sa Maîtresse lui dire qu’elle comptait revenir. La « petite chienne » sourit donc.

« Oui, Maîtresse, je ne bouge pas… »

Tout en parlant ensemble et en se caressant mutuellement, elles avaient réveillé le désir qui brûlait en elle. Alice la regarda passer, louchant son regard sur son délicieux cul. Tinuviel Lastrim était effectivement une elfe belle. Alice lui trouvait un grand-nombre de qualités, en réalité, puisqu’elle s’était mariée à elle. Il y avait sa beauté, sa perversion, son influence, sa gentillesse… L’amour de la Princesse restait toutefois profondément désintéressé, et, si elle reconnaissait le pouvoir de l’elfe, et l’influence grandissante qu’elle avait, ce n’était pas pour ça qu’elle était revenue la voir. La preuve en était qu’elle avait tenu à ce que ce mariage reste secret. Difficile de dire si le secret perdurait si elle tombait enceinte, mais, dans tous les cas, elle ne voulait pas ébranler l’indépendance politique de l’elfe rouge en la rapprochant d’Ashnard.

Alice resta donc allongée dans le lit. Entre Mélinda et Tinuviel, elle se disait qu’il y avait des liens. Si Tinuviel se mariait avec ses esclaves, Mélinda, elle, voulait aussi fonder une famille. La différence tenait en ce que Mélinda avait des visées commerciales, là où la position de Tinuviel semblait davantage orientée vers l’intimité et le côté familial, mais, au-delà de ça, Mélinda aussi voyait ses esclaves comme faisant partie d’une entreprise familiale.

La Princesse y songeait donc, tout en se retournant dans le lit, lorsqu’elle entendit des bruits de pas… Ou, plutôt, des claquements de talon. La porte se rouvrit, et on put voir les yeux de la Princesse s’écarquiller légèrement, avec ses lèvres qui s’entrouvrirent sous l’effet de la surprise, en voyant sa Maîtresse revenir. Elle avait opté pour un look très… Dominateur. Tinuviel portait en effet de longs collants noirs, des talons aiguilles, des gants noirs arrivant à ses avants-bras, et un élégant corset noir en cuir. Une véritable tenue de dominatrice, donc, avec une sorte de fine lingerie qui dissimulait son sexe. Alice pouvait néanmoins voir sa queue, un membre érectile qui la fit frissonner.

L’hermaphrodisme… Une chose qu’elle avait découverte avec Mélinda. Auparavant, elle en avait entendu parler sous forme de rumeurs venant de Tekhos, des racontars, avant de réaliser que l’hermaphrodisme était une réalité. Alice s’était redressée en la voyant, et renifla le cuir de sa Maîtresse, avant que cette dernière ne la plaque sur le lit, et ne lui donne ses ordres. Un sourire ravi traversa les lèvres d’Alice.

« Oui, Maîtresse… » soupira-t-elle.

Elle se mordilla les lèvres, puis approcha ensuite ses doigts de son intimité. Elle était toute nue, et, couchée sur le dos, commença à se caresser, glissant deux doigts dans son intimité trempée, sentant la mouille jaillir, glissant de ses doigts.

« Haaa… Maîtresse, hmmm… Je… Je vous aime, ma Maîtresse… Coucher avec vous sans arrêt… Haaa… Je n’arrive pas à me sentir fatiguée, ni lasse… »

Ses doigts glissaient donc, et elle se dandinait sur place, regardant parfois sa Maîtresse, couchée à côté d’elle. Ses jambes se déplaçaient, et frôlaient parfois le sexe de Tinuviel.

« J’aime tant que vous me fassiez l’amour, Maîtresse.. Haaa… C’est à ça que je pense, là… Vous, votre corps, l’odeur de votre cuir… Votre queue qui me laboure la chatte et me fait hurler comme une folle… Oui, je ne suis plus une Princesse entre vos mains, mais… Hmmm… Votre petite pute… »

Ici, dans ce harem, Alice pouvait laisser parler ce qu’elle était profondément.

C’est pour ça qu’elle adorait vivre dans de ce genre d’endroits.

L’elfe rouge eut un petit sourire, observant sa belle petite soumise. Sa petite Alice n’était plus la jeune femme prude qu’elle était autrefois, non elle avait embrassé la passion et la luxure. Elle s’assumait, elle assumait qui elle était. 
Elfe rouge la regarda ainsi, alors que  sous cette délicieuse vision, son membre prenait lentement mais surement de la vigueur.  Il était impossible de résister à cette délicieuse blonde. A son offrande,  car la princesse s’offrait totalement à elle, elle lui offrait son cœur, son corps et son âme. Elfe rouge s’avança donc, prenant lentement la poitrine de la jeune femme en main, jouant un peu avec celle-ci avant de l’embrasser doucement.  Elle eut un petit sourire avant de lui dire à l’oreille, lui mordillant légèrement.
-je vais te remplir ma chérie, encore et encore… Jusqu’à ce que tu sois pleine et remplie. 
Elle sourit et descendit lentement sur son intimité, jouant lentement sur son corps, caressant celui-ci avec douceur avant de  terminer sur son intimité.  La jeune femme était déjà bien humide et elle n’aurait sans doute aucun mal à la prendre comme cela. Toutefois, elle n’en avait pas envie, pas encore.  Non, elle préférait que sa petite soumise commence à jouer avec elle.
-Hum, et si tu retirer cet écrin.  J’ai envie que ma petite soumise s’occupe de moi.  Je suis certaine ma belle, que tu as envie de prendre cette délicieuse queue ma petite pute. Mais, avant cela, j’ai envie de profiter de tes autres dispositions.
Elle l’embrassa tendrement, souriant en disant.
-Alors,qu’est ce que t’as appris Mélinda ?  Montre-moi cela ma femme.

Elle eut un petit sourire. Elle savait que le dernier mot surprendrait peut être un peu sa belle blonde. Mais elle devait se faire à ce nouveau titre, après tout, elle n’était pas que sa soumise. Elle était sa femme et bientôt la mère de ses enfants.