Heureuses retrouvailles [Tinuviel Lastrim]

Est-ce qu’elle lui offrirait une fille ? En vérité, cette idée était très tentante pour Alice, mais... Avant cela, elle avait besoin de se renseigner. Mais elle ferait tout pour que ce soit le cas. Alice savait que Tinuviel avait déjà des filles, comme Tinath, et elle était donc sûre qu’elle ferait une superbe mère. Mais, en attendant, Tinuviel lui proposa de se détendre, et entreprit de l’habiller, avec l’aide de Talia. Alice rougit donc, et se laissa habiller, sentant de longs gants blancs et fins se poser sur elle, remontant le long de ses coudes, puis elle sentit ensuite une culotte se poser sur elle, avec un corset, et des jarretelles, puis des bottes blanches à talon. Une vraie tenue de Princesse de conte de fées, et, pendant ce temps, la tête blonde satisfaisait la curiosité de Tinuviel.

« Je me suis rapprochée du monde d’où Sakura est originaire... La Terre. Je l’ai fait par le biais d’une amie, Mélinda Warren... Je passe beaucoup de temps avec elle. »

Alice soupira en sentant les mains de Talia se glisser contre elle, la femme se tenant dans son dos. Elle mit les bonnets du corset, puis attacha calmement les multiples lacets du corset, faisant soupirer Alice. Entre-temps, la Princesse expliqua à Tinuviel qu’elle vivait autant chez elle, au Château, que dans le manoir de Mélinda, sur Terre.

« Mais je me languissais de vous, Maîtresse...  Ce qui explique pourquoi j’ai envisagé de vous retrouver. »

Dans la foulée, la Princesse lui parla également d’Ayano, en lui indiquant que sa belle-sœur se plaisait bien à Sylvandell, et qu’elle voulait chevaucher des dragons. Cependant... Cependant, il y avait encore des choses à dire, qui expliquaient notamment pourquoi Alice s’était rapprochée de Mélinda.

« Mais je n’ai aucune nouvelle de Sakura... Il y a quelques mois, les Formiens ont attaqué Sylvandell, et Sakura a appris qu’elle avait des gènes formiennes dans le corps, ce qui expliquait son pouvoir de polymorphisme. Elle est partie avec les Formiens pour perfectionner ses dons... Mais je n’ai plus aucune nouvelle d’elle depuis lors. »

Alice secoua alors la tête, tout en étant prête... Talia perfectionna juste la tenue en lui rajoutant un délicat collier d’esclave, avec un sourire sur les lèvres, et la Princesse soupira légèrement. Elle préférait chasser ses pensées troublantes pour se concentrer sur l’essentiel : Tinuviel. Le reste, en effet, ne pouvait être que secondaire en ce moment.

Même si la question de Sakura lui revenait fréquemment en tête...

L’elfe rouge écouta avec patience que lui racontait la jeune femme  alors que Talia l’aider à habiller sa petite chérie.  Elle ne pouvait pas s’empêcher que la jeune demoiselle avait bien  changer depuis son départ. Elle  avait un petit sourire nostalgique en repensant à la petite sœur de l’épouse de sa belle esclave. A cette petite Ayano avait mis un  sacré bazar dans son harem à l’époque mais elle ne pouvait s’empêcher de songer que cette jeune demoiselle avait été comme une petite sœur pour beaucoup d’entre elle.
Sa petite Alice était presque prête lorsque la demoiselle évoqua ce qu’il s’était passé et surtout évoque un nom interdit en présence de Talia. Les formiens.   En une seconde, la terranide se figea avant de fondre en larme se mettant en position fœtale. A ce mot elle revivait l’enfer qu’elle avait vécu. Elle revoyait sa mutation, la douleur… Elle la sentait partout dans son corps. Elle ne voulait pas revivre cela… plus Jamais. Il était clair que la demoiselle avait vécu un élément particulièrement traumatisant en rapport avec ces créatures.
Elfe rouge eut un instant d’hésitation. D’un côté elle ne pouvait pas laisser Alice sans rien dire, et de l’autre, il était claire que Talia avait le plus besoin d’elle en ce moment.
Elle prit lentement la louve dans ses bras, lui caressant la tête comme le ferait une mère a une enfant terrorisée.  Elle resta de longs instants comme cela, ne disant rien, se contentant de lui caresser lentement la joue avant de sourire légèrement à Alice en disant.

-Disons, qu’il y a certain mot à éviter en présence de Talia.  Mais cela ne fait rien.   
L’elfe rouge continuait à garder lentement la terranide contre elle, attendant que celle-ci se calme avant de dire tranquillement à son épouse.

-Ecoute, je ne te promets rien Alice. Mais j’essayerai d’aller la récupérer.  Pour l’instant, tu restes avec nous mais lorsque tu partiras ma chérie j’irais voir si je peux aller la récupérer d’accord. 

Elle eut un petit sourire continuant de bercer lentement Talia. Il était certain que celle-ci aurait son mot à dire lorsqu’elle retrouverait le sens des réalités.  En attendant l’elfe rouge  se disant que cela serait particulièrement compliquée. Certes, elle était déjà allait dans une fourmilière mais cela serait bien plus compliqué cette fois ci. Elle ne savait pas ou cherchait mais elle avait fait la promesse et elle comptait bien la tenir.

En parlant des Formiens, Alice ne s’attendait évidemment pas à déclencher une telle réaction chez Talia. La belle Louve sembla perde tout son appétit en se mettant à paniquer, et Alice rougit, en posant la main devant sa bouche, se sentant… Confuse. Elle ne savait pas ce que Talia avait vécu, et elle ne pouvait que se sentir gênée

*Merde, quelle bêtise !*

À Tekhos, les Formiens étaient une menace prioritaire, bien plus importante que ce que les Ashnardiens et les Nexusiens pouvaient penser. Depuis que la Reine des Lames avait envahi Sylvandell, et avait pris sa femme, Alice avait eu le temps de se renseigner sur ces envahisseurs extraterrestres, et ce qu’elle avait découvert, en réalité, n’était guère encourageant. La guerre entre Tekhos et la Fourmilière stagnait, et, malgré la propagande tekhane, l’armée tekhane était lentement en train de perdre. Elle ne parvenait pas à s’immiscer dans la Fourmilière, et cette dernière gagnait en force, en structure, et en organisation. Chaque jour, des Tekhanes étaient capturées, et beaucoup en ressortaient avec des traumatismes difficiles à effacer… Comme Talia.

Tinuviel délaissa donc Alice pour venir s’occuper de Talia, et Alice, affreusement gênée, acquiesça vivement quand l’elfe rouge lui expliqua qu’il y avait des mots à ne pas prononcer :

« Je suis désolée, Talia, je ne savais pas !! »

Talia lui avait semblé être une femme si forte, si sûre d’elle… Comme quoi, les apparences pouvaient se montrer trompeuses, et Talia avait de grandes fissures en elle… Des fissures dans lesquelles Alice venait de plonger droit dedans, avec toute sa grâce habituelle. Elle se tenait à côté de Talia, mais n’osait pas faire quoi que ce soit, estimant en avoir déjà suffisamment fait.

Alors que Tinuviel massait et consolait Talia, elle alla jusqu’à dire à Alice qu’elle comptait aller chercher elle-même Sakura.

« Non ! » s’exclama brusquement Alice en écarquillant les yeux.

Consciente qu’un tel geste pouvait surprendre, elle se mordilla les lèvres, avant de reprendre :

« Ce… C’est… C’est beaucoup trop dangereux ! »

Alice parlait en connaissance de cause. La Fourmilière était l’un des endroits les plus dangereux de tout Terra, une zone lourdement militarisée. Il était, non seulement pratiquement impossible de rejoindre la Fourmilière sans passer par les bases militaires tekhanes, mais, en plus, la Fourmilière en elle-même était un endroit beaucoup trop dangereux pour quiconque… Même pour Tinuviel.

« Tu ne dois pas y aller, Tinuviel… Je… Je trouverais un moyen de libérer Sakura, mais je ne veux pas te perdre, toi aussi… »

Elfe rouge caressait lentement la  jeune terranide afin de la calmer. Elle calmait lentement la demoiselle.  Elle  regarda lentement la petite Alice souriant légèrement alors que celle-ci était  essayée de la convaincre de ne pas aller dans la fourmilière.   L’elfe rouge était consciente de la dangereuse de la chose. Elle  avait déjà était dans des avants post de la fourmillière, c’était d’ailleurs dans l’une de ses galeries qu’elle avait récupérée Talia.  Oui, il était dangereux de  pénétrée seule dans la fourmillière. Mais d’un autre côté, elle était potentiellement la seule chance pour sa petite Alice de retrouver son épouse.    Elle regarda la petite blonde  souriant lentement à sa mise en garde avant de lui dire tranquillement.

-Je sais Alice,  je sais que c’est dangereux.  Mais tu penses vraiment être capable de pouvoir aller chercher Sakura ? tu n’es pas une guerrière Alice…  Et même si c’était le cas, ton peuple a besoin de toi.

Elle eut un petit sourire caressant lentement la tête de sa petite Alice en lui disant doucement.
-   De plus, qui serait assez fou pour y aller ?  Les thekanne ne prendront jamais ce risque.  Elles ne sont même pas capables de lutter à armes égales contre la fourmillière.    Je suis à la fois la seule capable d’avoir ne serais ce qu’une légère chance de m’en sortir en vie  et assez folle pour prendre ce risque.
Elle embrassa lentement la petite Alice, lui souriant doucement alors que Talia reprenait finalement ses esprits.  La demoiselle  avait comme un trou, comme si elle se réveillait d’une espèce de sommeil profond.
Elle eut un petit sourire avant de  prendre lentement Alice dans les bras. Elle eut un petit sourire avant d’embrasser une dernière fois sa petite Alice, lui caressant lentement la joue.

-Rassure toi Alice. Je ne compte pas mettre ma  vie en danger.    Je  reviendrais en entière.

Elle eut un petit sourire avant de sourire lentement à la demoiselle.  Elle savait que cela ne convaincrait pas la petite princesse. Toutefois  cela la rassurerait peut être un peu. De toute manière elle ne comptait pas partir sans aucune préparation dans l’antre des formiens.

Comment récupérer Sakura ? Alice n’était même pas sûre qu’elle soit toujours en vie… Tout ce qu’elle savait, c’est que, il y a quelques mois, Sarah Kerrigan, la fameuse Reine des Lames, une Annexienne redoutable, anciennement une humaine, une Ghost, tekhane, avait attaqué Sylvandell. Son objectif avait visiblement été de s’emparer du code génétique des dragons dorés, et, si l’invasion avait échoué, elle était partie avec Sakura. Depuis lors, Alice n’avait plus eu aucune nouvelle, et ignorait donc ce qui était arrivé à Sakura. Mais elle se voyait mal rentrer dans la Fourmilière. Le « plan » de Tinuviel était complètement fou. Non seulement les Tekhanes ne la laisseraient jamais passer, mais elle ne reviendrait jamais de la Fourmilière. Pensait-elle que sa magie la protègerait ? Au sein de la Fourmilière, la magie fonctionnait de manière bien différente. Mais Alice n’avait pas envie de s’appesantir sur le débat, car elle ne voulait pas que cela panique à nouveau Talia. Certes, Alice avait un royaume à s’occuper, mais Tinuviel avait aussi une famille, composée de l’ensemble de ses femmes.

« Je… Je trouverai un moyen de libérer ma femme, Tinuviel… »

Elle ne savait pas encore comment, mais elle trouverait. Elle comptait se renseigner auprès des Novaquiennes, qui menaient un programme expérimental visant à purifier les victimes des Formiens des gènes formiennes implantées en eux. Le programme était pour l’heure à l’ébauche, mais produisait des résultats encourageants. Alice se rapprocha d’elle, et embrassa Tinuviel sur les lèvres, une lueur profondément inquiétant se dessinant dans ses yeux bleus.

« Je ne veux pas te perdre… Tu es ma Maîtresse… »

Mais elle était aussi têtue qu’on pouvait imaginer les elfes. Alice sentait bien, à son grand regret, qu’elle n’arriverait pas à la faire changer d’avis là-dessus. Quelle idiote !

*Je n’aurais pas dû en parler…*

Mélinda était l’une des rares personnes au courant de cela, mais Alice n’avait pas tout dit… Elle n’avait pas dit que, si elle voulait sauver Sakura, une part d’elle-même estimait que Sakura l’avait abandonnée… Car, et ça, seule Mélinda le savait, Sakura n’avait pas été kidnappée par les Formiens. Elle était partie volontairement, et, si Alice essayait de se dire que Kerrigan l’avait manipulée, une autre partie d’elle-même se disait que Sakura, de base, était Formienne, et qu’elle avait donc été vers ceux qu’elle considérait comme étant sa vraie famille.

Alice enlaça alors Tinuviel, en se plaquant contre elle.

« Ne fais rien de stupide… »

Elle l’embrassa encore, sur les lèvres.

« J’ai encore besoin de toi ! »

Elfe rouge aurait peut être réagit de manière différente si elle avait su que Sakura était allait d’elle-même chez les formiens. Mais rien n’était sure. Après tout, ce qui la motivait était surtout la douleur d’Alice d’avoir perdu son épouse. Mais elle ne comptait pas partir tout de suite.  Non,  elle avait encore bien à faire.
Elle caressa lentement la joue de Talia, souriant doucement avant de faire signe à Alice de se lever. La terranide savait ce qu’il se passait. Elle voulait protester. Mais elle savait que c’était peine perdue.  Elfe rouge était têtue, bien trop pour lui dire quelque chose.
-Talia mon amour. Je dois discuter avec Alice.
La louve soupira lentement avant de répondre lentement à la maitresse des lieux.
-   Vous savez que c’est de la follie… Vous savez que vous n’avez aucune chance… Alors pourquoi ? 
Elle se résigna, simplement… Elle savait qu’il n’y avait rien à faire lorsque l’elfe rouge prenait une décision, elle s’y tenait. Surtout si cette décision concernait l’une d’entre elles.  Le pire était sans doute qu’il ne restait rien de cette pauvre demoiselle. Rien d’humain en tout cas. Il était sans doute trop tard, son esprit était sans doute brisée, et elle, condamner à souffrir… A souffrir encore et encore…
La louve se blottit lentement contre sa maitresse, faisant tout ce qu’elle pouvait pour chasser cette sensation.  Elle  se tourna vers l’elfe en disant.
-Je sais qu’il est trop tard et que vous avez déjà pris votre décision… Soyez juste prudente.

Elfe rouge eut un léger sourire avant d’embrasser Talia et de faire la même chose avec Alice.
-Je ne compte pas non plus faire n’importe quoi. Ce genre de chose demande énormément de préparation.   D’une part, il nous faut des informations, je n’ai pas envie de me retrouver avec une boule de feu foireuse, le moment venus.  A cela, il va me falloir des alliés…   Hum… oui, cela prendra du temps mais nous arriverons à la sortir de la.

Elle eut un petit sourire caressant lentement la joue d’Alice en disant doucement.
-Pendant ce que j’attends de toi que tu continues les recherche, nous devons être sure qu’elle soit toujours en vie.  Et qu’il  est possible de la récupérer sans danger.

Oui, cela s’annoncait comme une longue quête, mais l’elfe rouge était prête.

La sortir de là... Alice, néanmoins, n’était pas sûre d’en avoir vraiment envie. Sarah Kerrigan avait attaqué Sylvandell pour récupérer des informations génétiques sur les dragons dorés, mais elle s’était heurtée aux Novaquiennes, et, à défaut, s’était rapprochée de Sakura. Sa femme avait mené des recherches sur ses origines génétiques, et avait découvert qu’elle avait, dans le corps, des gènes formiennes, qui expliquaient son pouvoir de Terramorphie. Sarah lui avait dit que le meilleur moyen d’exploiter son potentiel était de venir avec elle, et Sakura avait choisi de le faire. Elle avait dit à Alice de ne pas venir la rechercher, qu’elle-même reviendrait, en lui confiant la charge d’Ayano... Alice lui avait dit de ne pas y aller, que c’était suicidaire, que les Formiens étaient dangereux. Est-ce que Sakura voulait vraiment être sauvée ? Et est-ce qu’Alice avait vraiment envie de la récupérer ? C’était elle qui l’avait abandonnée, pas l’inverse... Mais ce genre de choses, elle ne pouvait pas vraiment en parler à Tinuviel, et ce essentiellement parce qu’Alice était un peu perdue.

Talia les avait laissé, non sans se rallier à l’avis d’Alice, en soulignant le caractère, non seulement dangereux, mais aussi probablement vain de cette quête. Mais Tinuviel était butée, et expliqua à Alice qu’elle le ferait, mais qu’elle aurait besoin de davantage d’informations. Soupirant légèrement, la Princesse se mordilla les lèvres. La main de Tinuviel caressait sa joue, et elle posa les siennes sur ses hanches.

« Je... Je continuerai mes recherches, oui... »

Alice l’embrassa alors, et se pinça ensuite les lèvres, son corps contre le sien :

« Mais ne vous mettez pas en danger, ce... C’est avant tout moi que ça concerne. »

Il semblait effectivement bien vain de vouloir la faire changer d’avis. Bien sûr, Alice aurait pu lui dire toute la vérité, à savoir que Sakura s’était d’elle-même rendue chez les Formiens, mais... En fait, elle ne savait pas trop pourquoi elle ne le disait pas encore. Peut-être que ça ne paraîtrait pas crédible ? Ou peut-être qu’elle estimait que cette information ne concernait qu’elle et Sakura ?

*Bah, ne sois pas idiote, tu l’as bien dit à Mélinda !*

Elle soupira alors, en fermant les yeux, puis reprit finalement :

« Je... C’est elle qui est partie vers eux, Tinuviel, alors... Je ne suis même pas sûre qu’elle veuille être sauvée. Elle... Elle avait découvert que ses pouvoirs étaient d’origine formienne, et... Je lui ai dit que c’était une mauvaise idée, mais elle a décidé de partir là-bas, dans la Fourmilière, afin de se renseigner sur ses origines... Alors, vous comprenez... Je... Je ne sais pas quoi faire ! »

Cette découverte fit un choc à l’elfe rouge. Ainsi Sakura était partie d’elle-même en direction des formiens. Elle avait choisi de quitter sa famille et son épouse. Pour autant, l’elfe rouge était certaine que la demoiselle reviendrait vers Alice si on lui en laisser la chance.   Elle eut un petit sourire prenant sa petite Alice dans les bras, lui caressant doucement la joue avant de lui dire doucement.
Elle  resta lentement  comme cela.  Sa pauvre petite soumise avait perdu son épouse et  cela elle le comprenait. Oui, elfe rouge avait perdu une de ses épouses de nombreuses fois. Mais il y avait tout de même une différence.

-Je sais Alice, je sais que cela t’as fait mal. Que tu t’es sentie trahie.

Elle lui déposa un léger baiser sur les lèvres avant de la regarder dans les yeux et de lui dire doucement.

-Mais essaye tout de même ma chérie, de lui pardonner. Je suis sure qu’elle s’est juste égarée et que au fond, elle ne veut que revenir vers toi.    Nous la trouverons et nous

Elle eut un petit sourire. Oui, l’elfe rouge était très  optimiste. Peut être trop, mais elle espérait que la petite princesse retrouve son épouse. Elle pouvait voir dans ses yeux, la princesse aimait toujours Sakura.  Alors, l’elfe rouge ferait tout son possible pour l’aider. Elle eut un petit sourire avant de  déposer un dernier baiser sur son front.

-Rassure toi Alice, je reste avec toi, je serais toujours là.   Ta maitresse ne te laissera pas seule, alors ne t’inquiète pas mon petit amour.  Je ne compte pas disparaitre.   Mais non, cette affaire ne concerne pas que toi.  Tu es entrée dans notre famille Alice. Et à ce titre nous partageons tes joies et tes peines.  Mais surtout nous sommes là pour t’aider.  Voila pourquoi cela nous concerne Alice. Et voila pourquoi nous irons  retrouver ton épouse  pour  essayer de la ramener avec toi.

Elle embrassa lentement alice, souriant doucement avant de caresser doucement son dos, laissant sa langue jouer avec celle de la petite blonde le temps d’un doux baiser.   Elle voulait rassurer sa petite esclave. La réconforter.  Mais surtout, elle voulait qu’Alice se sente  aimée.  Car c’était sans doute ce dont avait le plus besoin la petite blonde en ce moment.  Car, si elle n’était pas dans la tête D’Alice, elle se souvenait de la douleur qu’elle avait vécue lorsqu’elle avait perdu Mjoll…    Si elle avait survécut à ce chagrin d’amour, c’était sans doute grâce à son harem…  Et aujourd’hui, Alice était dans cette situation. Alors l’elfe rouge espérait que cela la soignerait elle aussi.

Alice ne savait plus quoi en penser. Oui, elle pensait toujours aimer Sakura, mais… Et bien, ce mariage ne s’était clairement pas déroulé comme elle l’avait pensé. Il est vrai qu’elle s’était mariée hâtivement, un mariage provocant qui avait fait bondir quantité de nobles ashnardiens. Sylvandell était un lot intéressant pour bien des clans et des familles de l’Empire, car tous savaient que seul un Korvander pouvait commander les dragons, et avoir les dragons dorés de Sylvandell avec soi, c’était un atout non négligeable. Dans bon nombre de conflits, les dragons dorés avaient, tôt ou tard, eu un impact décisif, et ça, nul ne l’ignorait. Dès lors, quand le mariage entre Alice et Sakura Konoe, vulgaire esclave, avait été publié, ce conte de fées avait été attaqué en justice, les attaquants soulevant des causes de nullité absolue du mariage, afin d’en obtenir l’annulation. Le mariage avait survécu, mais, assez rapidement, les choses avaient eu un tournant différent. Difficile d’expliquer en quoi, mais Alice avait toujours eu du mal à se rapprocher vraiment de Sakura. D’une part, la jeune femme n’aimait pas parler de son passé, n’avait pas envie de revenir sur Terre, et, d’autre part, elle avait toujours été distante. Initialement, il avait s’agi, pour elle, de s’entraîner, de maîtriser ses différentes transformations au mieux, mais au détriment d’une vie de couple épanouie. Puis, ensuite, le passé de Sakura avait fini par revenir quand elle avait été rendue provisoirement amnésique, et avait fini chez Mélinda. Mélinda, qui, auparavant, avait été un autre sujet de discorde. Ancienne esclave, Sakura ne supportait pas les esclavagistes, et ce même quand Alice lui avait expliqué que Mélinda était une ancienne esclave, et qu’elle n’était pas aussi méchante que les individus qu’elle avait rencontré. Il avait fallu l’amnésie de Sakura pour que sa position change au regard de Mélinda, mais cette amnésie avait aussi eu, pour effet pervers, d’inciter Sakura à vouloir en savoir plus sur son passé, et sur ses origines.

Et voilà comment elles en étaient arrivées là, à former un couple-fantôme, et Alice savait que son mariage serait attaqué sous peu, et qu’il volerait en charpie. Juridiquement, à Ashnard, le mariage était très souple, par rapport à Nexus, mais il y avait, néanmoins, quelques règles fondamentales à respecter, notamment au niveau des obligations des mariés. Une séparation de corps qui durait longtemps pouvait poser des problèmes aux tiers, notamment aux créanciers. Historiquement, les juges avaient eu à trancher des questions compliquées, car, normalement, dans un mariage, les époux étaient solidaires de toutes les dettes contractées pendant le mariage, sauf à prévoir, spécifiquement, dans la convention, que, à défaut d’indication, un bien ou un emprunt réalisé par l’un des époux n’engageait que lui, et non la communauté. Ces questions étaient épineuses dans le cas où l’époux était parti depuis longtemps, et avaient conduit les juges à admettre qu’un tiers pouvait demander le prononcé d’une séparation de corps dans un mariage. Or, en cas de séparation de corps, quand cette dernière durait plusieurs années, il était, là encore, possible d’en demander le divorce, qui était de droit, sauf motif légitime, comme une longue campagne militaire qui justifiait une absence prolongée.

En clair, le mariage d’Alice était en suspens, et chaque jour qui passait continuait à le plomber, calendrier judiciaire se calquant sur ses émotions. Et le pire, dans tout ça, et Alice en revenait toujours là, c’est que Sakura elle-même avait décidé de partir, de suivre la Reine des Lames.

Tinuviel lui glissa alors que, elle, elle ne l’abandonnerait jamais, et Alice, silencieusement, s’enfouit contre elle, venant enrouler ses bras autour de son corps, pour partager, avec Tinuviel, un câlin, empreint de douceur et de tendresse. Puis les deux femmes s’embrassèrent, sensuellement, et Alice rompit le baiser au bout de quelques secondes, avant de cligner des yeux.

« Je sais… C’est pour ça que je suis venue là, Tinuviel… Pour compter sur toi, et pour me ressourcer… »

Elle avait conscience de l’étrangeté de sa demande, mais Alice n’avait pas envie de déprimer ici, et, pour ça, elle ne connaissait qu’un seul remède, très efficace, et qui, pour l’heure, ne l’avait jamais déçue. Mains posées sur les épaules de son amante, elle reprit alors :

« Fais-moi l’amour, Tinuviel… S’il-vous-plaît, Maîtresse… »

Tinuviel était vaguement au courant des lois Ashnardienne, mais elle privilégié celle de Nexus pour certaine raison, notamment celle-ci.   Si jamais elle venait à disparaitre, ses épouses resteraient protégées.
Elle prit lentement la belle blonde dans les bras, lui caressant doucement la joue avant de la guider tranquillement jusque dans sa chambre.  Oui, elle allait faire l’amour à sa femme. Mais pas ici.  Elle lui glissa donc doucement à l’oreille.

-Oui, ma petite Alice, je vais te faire l’amour.  Mais laissons quelques instants ta soumission.  Je pense qu’actuellement tu as besoin de tendresse.

Elle l’embrassa une nouvelle fois avant de lui mordiller lentement le cou, souriant doucement avant de terminer.

-Mais  tu reste quand même ma soumise, c’est une parenthèse dans ta servitude d’accord ?

Elfe rouge la guida jusqu’à sa chambre, souriant doucement avant de la poser lentement sur son lit avant de lui caresser la joue et de la laisser quelques temps pour peaufiner l’ambiance. Elle alluma quelques bougies parfumées  avant de retourner voir son épouse, commençant lentement par l’embrasser, caressant tendrement sa joue avant de descendre sur sa tenue, déposant quelques baisers.  Elle termina sa route au niveau du ventre de la demoiselle.  Celui-ci s’était déjà légèrement arrondit.  Bientôt sa petite princesse donnerait naissance.
-Tu sais que tu es mignonne comme cela ma petite Alice ?  Je vais bien prendre soin de toi. 

Elle l’embrassa une nouvelle fois, avant de lui ôter lentement ses bottes à talons.  Elle la regarda tranquillement, lui disant simplement.
-Le blanc te va bien Alice. Je me demande ce que cela donnerait en robe de mariée ?  Ta tenue était parfaite, mais je reste curieuse de te voir dans une jolie robe.

Elfe rouge eut un grand sourire avant de commencer à lui retirer son corset.  Elle comptait pour cette fois ci, lui laisser ses gants.  Oui, sentir le satin sur sa peau serait une sensation délicieuse. 

Faire l’amour doucement ou brutalement ne changerait pas grand-chose pour Alice, tant que les deux femmes pourraient effectivement le faire. Elle suivit donc Tinuviel dans sa chambre, et laissa la femme la déshabiller. Au final, Alice se retrouva nue, conservant ses longs gants blancs, et vit que l’elfe avait son armure rouge dragonique, ce qui amena Alice à se mordiller les lèvres. Le sexe, c’était une aliénation, un moyen de s’enfuir, d’échapper à des pensées troublantes et douloureuses, comme ce qu’elle ressentait en ce moment. La Princesse était donc face à Tinuviel, assise sur son lit, et sourit quand cette dernière lui indiqua que le blanc lui allait bien.

« Tu sais, si tu veux me voir en tenue de mariée, tu n’as qu’à donner l’ordre... Je serais ravie de me glisser dans n’importe quelle tenue que ma Maîtresse souhaite... »

Oui, Tinuviel avait beau dire, en ce moment, elles feraient l’amour comme deux femmes aimantes, il n’en restait pas moins vrai que, fondamentalement, Alice restait l’esclave de sa Maîtresse. Tinuviel était une femme forte, une elfe talentueuse, dotée de pouvoirs magiques, et qui, en prime, se payait le luxe d’être d’une beauté à toute épreuve. Alice la rejoignit donc, et l’embrassa, en s’asseyant sur ses cuisses, une main sur son épaule, l’autre caressant son plastron. Elle l’embrassa goulûment, plaquant sa bouche contre la sienne, enfonçant sa langue en elle, yeux clos, en soupirant de plaisir, caressant son épaule et son armure, avant de remonter l’une de ses mains pour frotter sa joue, glissant doucement et tendrement sur sa peau.

Tinuviel avait une peau magnifique, extrêmement douce, à la manière des elfes, et Alice rompit le baiser au bout de longues secondes d’une étreinte passionnée et passionnelle.

« Je t’aime, Tinuviel... Et mon corps est à toi, ma chérie... »

Elle alla ensuite l’embrasser dans le creux du cou, léchant sa peau.

L’elfe rouge embrassa tendrement le corps de sa petite esclave, glissant lentement ses mains sur ses divines courbes. Elle laissait parler la sensualité de ses gestes pour exorciser les mauvaises pensées de sa pauvre petite soumise.
Elle  comptait lui ouvrir tous l’amour et toute la tendresse dont elle disposait à cet instant afin de réparer le cœur de sa pauvre petite Alice et pour cela, l’elfe rouge avait une idée. Elle prit le temps de l’embrasser avec douceur, retirant finalement son armure draconique pour finalement ne faire plus qu’une avec sa petite Alice.
Elle laissa son corps fondre avec celui de sa princesse dans une étreinte sensuelle.  Ses mains s’attaquant lentement aux délicieuses formes de la princesse, laissant durer le plaisir  y allant avec une lenteur savamment calculée pour que la jeune princesse en redemande encore et encore. 
Pourtant en plein milieu, l’elfe rouge s’arrêta et la regarda droit dans les yeux pour lui dire.

-Je t’aime aussi Alice, et quoi qu’il se passe, je serais la pour toi, ne l’oublie jamais.

Une fois ce petit rappel fait, lelfe rouge l’embrassa avec passion, jouant finalement avec sa langue alors que son corps frottait doucement celui de sa petite esclave.   Sa main descendit finalement vers le basins de la jeune princesse, caressant doucement celui-ci avant de commencer à aller plus loin dans les caresses.
Désormais l’elfe concentrait ses actions sur le bassin de sa petite alice, jouant de ses doigts fins sur sa rose qui lentement s’humidifiait. Elle continuait cependant, à frotter son corps contre celui de sa petite princesse, lui offrant de temps en temps de tendre baiser afin de maintenir entre elle cette ambiance particulière.
L'elfe rouge était curieuse de voir si Alice irait plus loin ou si elle attendrait gentiment que sa maitresse prennent les rênes.

On disait des elfes rouges qu’ils étaient des individus faits pour la passion et le désir. Cette réputation, visiblement, était largement fondée. Alice se retrouva seule avec Tinuviel, sa Maîtresse ayant la lourde tâche de lui faire oublier les problèmes qu’Alice rencontrait actuellement avec sa femme. Cependant, si Tinuviel était une elfe pleine de passion, Alice, elle, avait, en elle, le feu bouillonnant du Dragon, un feu qui avait pour effet de réveiller ses ardeurs, surtout sexuelles. Et le feu était là, dans son estomac, dans son bas-ventre, s’immisçant dans toutes les parties de son corps, dans toutes les strates de son être. Il resta là quand, devant elle, sa Maîtresse se délesta de son armure, qui tomba sur le sol dans des cliquètements, révélant son corps nu, parfait, anguleux, légèrement musclé, et d’une grâce infinie, conformément à l’image qu’on se faisait des elfes. Alice en déglutit silencieusement, rougissant de plaisir, avant de la voir s’approcher d’elle. Elle était alors assise sur le rebord du lit, et, d’une élégante main, Tinuviel la fit chavirer sur le lit.

Couchée, la jeune femme cligna des yeux, puis vit, ensuite, sa Maîtresse se serrer contre elle, frottant son corps au sien, ses mains se joignant aux siennes au début, avant de descendre caresser son corps.

« Hum… ! »

Se mordillant les lèvres, Alice sentit Tinuviel l’embrasser dans le creux du cou, pour continuer à la caresser. Ses mains glissèrent sur ses hanches, sur son ventre, frottant sa doucereuse peau, avec un talent inné, presque surnaturel. Comment chacune des caresses de la femme faisait pour l’exciter ? C’était comme si, à chaque caresse, l’elfe frottait et palpait ses zones érogènes, déclenchant, chez Alice, de multiples frissons d’excitation, contre lesquels elle ne pouvait pas faire grand-chose.

« Haa, Tinuviel… ! »

Impossible de lui résister, impossible de la repousser, elle était victime des magnifiques et sensuels assauts digitaux et buccaux de sa Maîtresse.

« Maî… Maîtresse, hmmmm… !! »

Tinuviel retourna l’embrasser. Alice se laissait doucement faire, mais en resta pas, pour autant, totalement inactive. Ses mains caressaient et se crispaient contre le dos de Tinuviel, tandis qu’elle haletait, couinait, et gémissait… Puis elle finit par les faire descendre, et, tout en se mordillant les lèvres, vint les poser sur les fesses de la femme, s’amusant, ainsi, à les malaxer, à les serrer, et à les presser.

« Haaaa… !! »

Et Alice l’embrassa encore, mordillant sa lèvre inférieure en redressant sa tête, tout en écartant bien les jambes, afin de faciliter les pénétrations digitales de Tinuviel. Il n’y a pas à dire, sa Maîtresse savait y faire, et, pendant tout ce temps, les mains d’Alice, elles, vinrent pétrir ses délicieuses fesses, s’amusant à malaxer ce beau petit cul qu’elle tenait là.

« Vous… Vous êtes si belle, Maîtresse, haaann… »

L’elfe rouge avait souhaité que cette fois ci, les deux amantes se fassent l’amour de manière plus douce et plus tendre.  Pourtant la passion montait peu à peu et cela pouvait se sentir,  les gestes se faisaient plus osés.  Mais au fond, c’était peut-être ce qu’il fallait à Alice, quelqu’un qui prenne les rênes et qui la guide.   C’était peut-être pour cela qu’elle était revenue à ses coté.
En attendant, l’elfe rouge profitait juste de l’instant présent et des petites caresses de son amante sur ses fessées.  Elle l’embrassa une nouvelle fois, souriant doucement avant de lui dire.
-Tu es belle aussi Alice.  Ma petite épouse, ma soumise, et mon amour.
Elle continua lentement ses caresses, frottant ses doigts contre chaque centimètre carré de peau de la petite princesse. Déposant quelques baisers dans son cou ou sur ses lèvres avant de recommencer à la doigter doucement.  Il était clair que l’elfe rouge prenait son pied, cela pouvait facilement se voir.
Elle caressait tendrement la poitrine ou le bassin de sa petite alice histoire que celle-ci ne monte pas trop rapidement jusqu’à l’orgasme libérateur. Le but du jeu était après tout de faire un peu languir la petite princesse, qu’elle se perde dans cet océan de plaisir et de tendresse.
L’elfe rouge eut un petit sourire avant de descendre lentement embrassant le torse de la jeune femme avant de déposer un baiser sur son intimité et de passer lentement sa langue sur le clitoris.  La maitresse du jeu semblait estimer qu’alice avait assez attendu et elle était prête à lui accorder la jouissance, faite d’un savant mélange entre doigté et cuni.  Elle ne doutait pas que ce petit traitement plairait à la demoiselle  et si jamais celui-ci ne suffisait pas. Elle avait bien une autre idée en tête.


-jouis ma petite Alice, montre a ta maitresse comme tu aime ce qu'elle te fait.

Alice et Tinuviel continuaient à se faire l’amour, leurs ébats rythmés par les talents exceptionnels de l’elfe rouge. Oui, indéniablement, l’elfe était douée, expérimentée, faisant preuve de tout son art pour faire plaisir à Alice, multipliant les baisers et les caresses. Elle glissait le long de son corps, entretenant son désir et ses envies. C’était comme si une agréable chaleur régnait dans son corps, remontant doucement en elle. Alice soupirait, encore et encore, se tortillant sous les multiples assauts linguaux de la femme. Douée et expérimentée, Tinuviel continuait à la titiller, sa bouche descendant de plus en plus, jusqu’à se rapprocher de son sexe.

« Hoooo, Tinuviel, haaa... Maîtresse, hmmm... »

Subjuguée par tout ce qu’elle subissait, Alice ne pouvait que se laisser faire, l’elfe rouge se rapprochant finalement de son intimité, pour alterner entre sa langue et son doigt. Il n’y avait pas à dire, sa Maîtresse était douée, terriblement douée. La manière dont elle léchait son sexe, glissant dessus, était tout simplement magnifique. Son corps frémissait sous l’excitation qu’elle ressentait, son intimité ruisselant sous la cyprine. Elle glissait contre les lèvres de la femme, et, d’une main, Alice caressait les cheveux de sa Maîtresse, de sa talentueuse Maîtresse, qui était en train de la faire gémir comme jamais.

Les jambes d’Alice remuaient sur le lit, contre le corps de Tinuviel, et elle continuait à onduler, tout contre le lit, tout en soupirs et en gémissements. Voilà qui faisait un grand plaisir. Son corps continuait à se tortiller sous elle, et, comme on pouvait s’y attendre, le plaisir d’Alice finit par atteindre le point culminant.

« Hmmmmmmmmmmmmm... !! »

Dans un ultime soupir, et un ultime mouvement du corps, Alice s’abandonna contre la femme, son autre main venant se crisper sur ses cheveux. L’orgasme fusa donc, joyeusement, éclaboussant les lèvres de Tinuviel.

« Oooooh Maîtresse... Hmmmmm... Vous... Haaaa... Je t’aime... »

Elle parlait d’une voix basse, soupirant, comme si le plaisir l’avait écrasé.

Une merveilleuse sensation.