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La Menace formienne [Szaalion IV]

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Milwën Novac

Humain(e)

La Menace formienne [Szaalion IV]

dimanche 22 décembre 2013, 02:44:45


Novac Tower

Novac Tower était l’une des structures les plus emblématiques de Novac, un monument que chaque touriste se devait de voir, au même titre que le Palais d’Ivoire de Nexus. C’était un immense gratte-ciel, l’un des bâtiments les plus épais et les plus grands de tout Tekhos. Il s’agissait presque d’une sorte de cité miniature se dressant sur plus d’une centaine d’étages, et comprenant un bâtiment annexe, qui servait d’aile de stockage, et était l’endroit par où les gens arrivaient. Cette seconde aile comprenait ainsi un interminable parking s’étalant sur des dizaines de niveaux, un port, un aéroport, et un héliport. Une magistrale passerelle en hauteur permettait de relier le bâtiment « B » au bâtiment principal, le bâtiment « A ».

La Tour abritait quantité de bureaux, d’arcades, de salles de sport, de simulateurs virtuels, de boutiques, d’hôtels, et d’appartements d’habitation. La Tour était une microsociété vivant notamment de la pêche, mais aussi de la nourriture de luxe que les transports de marchandises novaquiens amenaient périodiquement, notamment de Nexus. Elle était donc une vitrine parfaite de Novac, à hauteur de la démesure de femmes qui avaient imposé le diktat de la science et de la technologie, et estimaient que la science offrirait à l’humanité un rôle majeur dans la gouvernance future de Terra. Depuis le sommet de la Tour, de puissants observateurs permettaient d’apercevoir Novac City, sur une île éloignée, et même les lointaines tours des villes tekhanes, de l’autre côté de l’océan. C’était un endroit où nature et technologie cohabitaient à la perfection, grâce aux purificateurs d’air, et aux innombrables espaces verts. L’air de la mer rafraîchissait continuellement Novac Tower, et les terrasses étaient chauffées, permettant de voir une succession de femmes à la beauté renversante, se bronzant, se reposant, venant ici pour se détendre, et coucher avec d’autres femmes. Là où certains y voyaient un jardin d’Éden, la preuve de la supériorité humaine, d’autres n’y voyaient que luxure, démesure, et parlaient d’une tour de Babel moderne.

Dans tous les cas de figure, c’était ici, dans la Tour, que les premières négociations entre Novac, Tekhos, et l’Empire de Vapeur, auraient lieu. Il en avait été décidé ainsi, et ces premières négociations devaient ensuite se poursuivre dans les complexes de recherches novaquiens.

Tekhos, depuis longue date, suivait une forte politique de neutralité à l’égard des autres puissances étatiques. Leurs conflits ne concernaient pas l’État tekhan, qui se bornaient à des alliances économiques privées, sans jamais s’impliquer, et en refusant clairement de divulguer un quelconque secret technologique, les Tekhanes savant très bien que leur supériorité militaire venait avant tout du fait qu’elles étaient très évoluées.

Ces négociations avaient pour but premier de permettre aux Tekhanes une intervention militaire chez les Vaporéens, en cas de menace formienne. Les mêmes négociations avaient pu s’élaborer il y a quelques mois à l’égard de Sylvandell et de l’Empire d’Ashnard, sans que les Ashnardiens n’y soient hostiles, ces derniers y voyant sans doute une occasion d’en savoir un peu plus sur la technologie tekhane. De manière générale, les Tekhanes voyaient les Formiens comme la menace suprême, et elles savaient que les Formiens avaient trouvé des moyens d’échapper au blocus, et que certains d’entre eux contournaient les lignes de front pour infecter certaines régions de Terra, afin de créer une pandémie globale. Les Tekhanes ne voulaient pas être embêtées par l’hostilité des autochtones (qu’elles voyaient généralement comme des sauvages) à leur intervention, et avaient donc envisagé de passer des conventions, afin de faciliter leur action. Les relations avec l’Empire de Vapeur s’inscrivaient dans ce sens, et elles se déroulaient à Novac, car les laboratoires scientifiques de Novac étaient très avancés sur la recherche contre la menace formienne. Les Vaporéens avaient exprimé leur scepticisme à l’idée d’être menacé par des Formiens, et, de ce que la Baronne avait compris, ils pensaient surtout que ces négociations n’auraient que pour but de permettre aux Tekhanes d’obtenir leurs secrets concernant l’exploitation du Solsticium.

La Baronne se tenait, en compagnie de plusieurs gardes et autres femmes, comme Natasha Caldwell, à la partie aérienne du bâtiment « B », attendant la venue de la délégation vaporéenne. Elle portait son habituelle tenue, évoquant vaguement une armure, et recouvrant partiellement son corps.

« Les observateurs ont annoncé que les Vaporéens étaient en approche » commenta une femme, à côté de la Baronne.

Cette dernière hocha silencieusement la tête.

« Je persiste à penser qu’il aurait été moins compliqué d’organiser cette réunion au Paradisio, nota Natasha.
 -  Novac Tower est plus onéreuse que le Paradisio, concéda Milwën, mais, vu la taille de leur vaisseau, je me voyais mal les faire atterrir sur une plage. »

Natasha haussa les épaules. Il était inutile de se relancer dans ce débat abscond. MERCATEL avait approuvé le choix de recourir à Novac Tower, plutôt qu’à d’autres structures, comme le Paradisio Deluxe, un hôtel de luxe situé sur l’île C de l’Archipel. Du reste, Milwën espérait surtout que ces négociations ne seraient pas trop longues. Le Projet « Terminator » continuait à l’épuiser, et elle n’avait pas spécialement envie de se lancer dans des négociations interminables.
DC d’Alice Korvander.

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Szaalion IV

Humain(e)

Re : La Menace formienne [Szaalion IV]

Réponse 1 dimanche 22 décembre 2013, 16:31:11

- Je ne comprends pas comment vous pouvez tolérer une moquerie, Excellence. Ces... femmes...estiment que l'Empire n'est pas assez puissant pour défendre ses propres frontières et vous convient pour vous en  faire la leçon magistrale ?

Enfoncé dans son armure, Titus de Méridias trépignait d'agacement. Le commandeur de l'armée aérienne de l'Empire de Vapeur se tenait à la droite de son souverain le casque sous le bras et le visage fermé. Pour lui qui était si fier de la toute-puissante de ses escadrilles et sûr de la main-mise des vaporéens sur le ciel, les sous-entendus qu'avaient fait les ambassadrices novaquiennes lors des entrevus préliminaires avec l'Empire.

Pour comprendre la colère de Titus, il fallait revenir plusieurs semaines en arrière. Les envoyées officielles de Tekhos et Novac s'étaient présentées sur la Mecanicae Imperium après quelques échanges manuscrits avec les plus hautes instances vaporéenne et était parvenues à rencontrer Son Excellence l'Empereur et ses deux Commandeurs d'armée afin d'évoquer ce qu'il convenait d'après elles de nomme la menace formienne. Ces redoutables créatures qu'on disait mues par une volonté supérieure pourraient un jour attaquer l'Empire et les forces coalisées des états matriarcaux se présentaient pour intervenir dans l'espace aérien et terrestre dévolus aux gens de vapeur. Titus avait bondi à l'entente de ces propos, estimant que l'Empire était insulté par la prétention des femmes à repousser plus efficacement une menace que ses propres troupes ne sauraient le faire. Même Gadrell de Sylvacier, commandeur des troupes terrestres et habituellement moins expansifs que son homologue du ciel avait semblé sortir de sa réserve. Les vaporéens disposaient d'une armée très performante et en perpétuelle évolution et voyaient ainsi leur égo militaire malmené.
Szaalion, en revanche, s'était montré plus modéré. Il avait intimé le silence et le calme, laissant les ambassadrices développer un peu plus avant le fond de la pensée matriarcale. Finalement, l'Empereur avait consenti à répondre à l'invitation de la baronne de Novac tout en n'oubliant pas de conseiller à ses interlocutrices de modérer leurs propos et assurance. Nul besoin de menace lorsque l'on était Szaalion IV : le souverain dégageait une telle puissance, un tel charisme propre aux véritables dirigeants que ses mots se suffisaient à eux-même.

Un autre souverain vaporéen que lui aurait sûrement réagit différemment, toutefois. Possiblement en usant de la force pour laver l'affront et démontrer la force de frappe de l'Empire. Szaalion était plus mesuré parce qu'il avait eu maille à partir en personne avec quelques créatures formiennes au cours de ses pérégrinations en tant que vagabond, avant sa prise de pouvoir. Il avait constaté leur nature incroyablement belliqueuse, leur force incontestable et n'avait put qu'imaginer avec effroi ce que pourraient faire des nuées entières agissant pour un objectif commun. Lui n'avait eu à affronter qu'une paire de ces monstres, ce qui l'avait poussé à s'en méfier.
Lors de sa prise de souveraineté, Szaalion avait rapidement renforcé l'armée et ce en partie pour faire face à une attaque formienne potentielle. Et si aujourd'hui il était assuré de ne pas avoir à être trop inquiété -du moins pour ce qui était la Mecanicae Imperium, cité volante lourdement armée- le sort de l'usine et des quelques possessions terrestres de l'Empire l'inquiétait.
Et, au fond de lui, les formiens l'inquiétaient. Si les Novaquiennes n'avaient proposé cette entrevue que pour chercher à dérober les secrets du Solsticium et de l'ingénierie de l'Empire, Szaalion se faisait fort d'acquérir au passage des connaissances cruciales sur la Nuée et ses rejetons. L'armée n'en serait que plus efficace.


Le Hautvent et sa garde aérienne d'Aile-Acier avait donc décollé de la Mecanicae Imperium pour rejoindre Novac avec à son bord l'Empereur, Titus et Divine, l'une des soeurs de Szaalion. Sa jumelle ainsi que Gadrell étaient eux restés au palais pour diriger l'Empire le temps que son souverain aurait à passer chez les novaquiennes. Et tout le long du voyage, Szaalion avait eu à subir la colère de Titus. Alors que le capitaine du Hautvent venait de se retirer après avoir annoncé que le navire volant approchait de la Novac Tower et allait amorcer les manœuvres d'appontement, le monarque prit Titus à partie.

- Que les choses soient claires, Commandeur : si votre égo vient à souiller cette entrevue officielle, vous aurez sérieusement à vous inquiéter de votre avenir au sein de l'Empire. Je ne saurai tolérer que votre amour-propre mette à mal ma politique. Suis-je clair ?

- Oui, Excellence.

- Bien. Faites préparer l'arrivée et tenez les troupes prêtes.

Titus se contenta de s'incliner et de disparaître pour aller donner les ordres qu'il venait lui-même de recevoir. Savoir que l'Empereur avait fait embarquer à bord des hommes et du matériel supplémentaire était sa seule consolation : Szaalion était tout à fait disposé à faire montre d'une partie de la puissance vaporéenne et avait équipé ses troupes dans ce seul but. Bien sûr, pour éviter tout malentendu, les novaquiennes avaient été informées de cet état de fait. Si elles voulaient s'imposer sur le plan technologique et militaire, les femmes trouveraient à qui parler.
Divine s'approcha de Szaalion, lui faisant enfiler son manteau rouge brodé des armes de l'Empire et porteur des insignes officiels de Commandeur Suprême des armées de l'Empire. Porté sur la superbe armure d'or et d'argent dédiée au protocole Militaire, elle conférait à Szaalion une aura renforcée. Elle aida son frère à se parer des ceinturons où reposaient son épée et son revolver à Solsticium avant de se permettre un délicat baiser à la commissure de ses lèvres.
Sous leur pont, l'équipage s'affairait en tout sens alors que le navire accostait à l'endroit prévu sur le haut de la Novac Tower.


L'embarcadère mobile se déploya alors, laissant les divisions de la Platinum Guard se déployer de part et d'autre du pont mobile en rangées savamment chorégraphiées et droites. Un des soldats à l'armure un peu plus élaborée -le commandant d'unité- brisa son rang et s'avança d'un pas, pour faire entendre sa voix.

- Son Excellence Szaalion IV, empereur de Vapeur !

Le commandant retrouva sa place et Szaalion s'avança alors sur l'embarcadère qu'il descendit tranquillement. Son port droit était salué par le bruit sec des talons de la garde qui s'ajustèrent dans un bel ensemble tandis qu'ils relevaient leurs fusils contre leur épaules. Derrière le monarque suivaient Titus et Divine ainsi que Dannika, qui constituait la garde personnelle de Szaalion pour cette visite. Lorsque le petit groupe se trouva face à Milwën, tous s'inclinèrent bas à part Szaalion qui se contenta d'un salut de la tête protocolaire. Hors de question pour un empereur de s'incliner en face de quelqu'un qui ne portait pas un titre équivalent, tout comme le souverain n'envisageait pas de ne pas faire preuve de politesse.

- Baronne Milwën de Novac, je suis honoré de faire votre connaissance. C'est un plaisir pour moi de me trouver sur vos terres... Votre baronnie ne manque nullement d'intêret esthétique.

Comme il convenait dans la conception politique vaporéenne, Szaalion accorda un regard flatteur aux courbes de la baronne. Cette petite (et agréable) convention effectuée, la suite se remit droite, attendant que les hôtes ne se chargent de la suite.
En vérité, Szaalion était impatient d'en venir au vif du sujet. Sa curiosité naturelle était piquée par cet archipel qu'il avait put contempler depuis le Hautvent et la technologie qu'on prêtait à Tekhos. Il n'aurait pas été empereur, le jeune homme se serait certainement montré un peu moins déférent et plus intéressé par les merveilles que pouvaient proposer Novac. Dans sa position, se montrer trop prompt à vouloir avoir une vue sur ce que Novac avait à proposer aurait put être mal interprété.

Milwën Novac

Humain(e)

Re : La Menace formienne [Szaalion IV]

Réponse 2 mardi 24 décembre 2013, 02:29:53

La petite troupe arriva. Un élégant vaisseau, le Hautvent, accompagné de vaisseaux plus petits, formant sa protection personnelle, les Aile-Acier. La Baronne était plus amusée qu’autre chose. Les mâles se méfiaient toujours, c’était dans la nature du mâle. Le mâle était porté à la virilité, à la démonstration de pouvoir, et était donc naturellement plus enclin que la femme à se méfier des autres. Elle trouvait cela amusant. Si les Tekhanes l’avaient voulu, si elles avaient agi comme des mâles, il y a bien longtemps que l’Empire d’Ashnard se serait écroulée, et que toutes ces puissances seraient à genoux devant elles. La Baronne n’était pas la plus extrémiste des Tekhanes, loin s’en faut, mais elle restait marquée par les préjugés de sa civilisation, et admettait volontiers que les hommes n’étaient pas nés pour servir. C’était dans le ventre de la femme que l’avenir se perpétuait. La Nature avait naturellement donné à la femme le pouvoir le plus élevé, celui d’enfanter, et donc, de gouverner. Elle partait de ce constat pour justifier sa position.

Le Hautvent se posa, et la garde personnelle de l’Empereur ne tarda pas à sortir, le saluant. Milwën n’était pas sans ignorer que c’était Szaalion IV qui avait décidé de poursuivre ces entrevues, probablement à l’encontre de ses conseillers militaires. La prétention mal placée des hommes les amenait à croire que leurs petites armées étaient de taille à repousser n’importe quelle menace. Pour avoir longuement étudié les Formiens, Milwën savait que même l’armée tekhane elle-même était moins forte que les Formiens, et que ces derniers étaient en train de se développer dans des proportions inquiétantes, et, pire encore, de s’adapter à la présence de leurs adversaires, et d’évoluer en conséquence. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait réuni autour d’une table les plus grands dirigeants de Terra, et leur aurait enjoint à cesser leurs querelles futiles pour lancer une ultime offensive destinée à détruire la Fourmilière. Quand elle voyait ces conflits meurtriers entre les paladins nexusiens et les démons ashnardiens, elle n’y voyait qu’un gaspillage de talents et de moyens.

L’Empereur arriva, accompagné de sa suite, et Milwën essaya de se remémorer leurs noms : Titus de Méridias, l’un des Commandeurs de son armée, Dannika, sa garde personnelle, et Divine, l’une de ses sœurs.  L’Empereur s’avança vers Milwën, qui croisa les bras. Elle salua de la même manière que Szaalion, en hochant légèrement la tête, et ne se formalisa guère de ses yeux, qui glissèrent le long de ses formes. Les Gen-8 circulaient dans ses veines, et avaient permis d’embellir son corps. Avant que les nanomachines ne puissent enfin supprimer son cancer, Milwën n’était qu’une femme rachitique, dévorée par la maladie et par la chimiothérapie. Les nanomachines lui avaient rendu sa beauté d’antan, et même plus encore. Si elle ne voulait pas qu’on l’observe, elle n’aurait pas cherché à s’embellir. Le diktat de l’apparence était solidement ancré dans la philosophie tekhane.

« Baronne Milwën de Novac, je suis honoré de faire votre connaissance. C'est un plaisir pour moi de me trouver sur vos terres... Votre baronnie ne manque nullement d'intérêt esthétique. »

Elle prit le compliment pour elle, et esquissa un léger sourire.

« Je vous retourne le compliment, Empereur Szaalion IV. Croyez bien que j’ai été désolée de ne pouvoir me rendre en personne sur le Mechanicae Imperium, dont on vante les prodiges jusque dans cette tour. Vous comprendrez toutefois assez vite les raisons m’ayant conduit à devoir rester ici. Pour l’heure, je vous invite à me suivre. »

Natasha ne dit pas un mot. Ses bras se décroisèrent, et elle suivit le groupe. Natasha était une militaire, il était donc dans sa nature de se méfier des autres... Surtout des mâles. Se retournant, Milwën s’avança vers un ascenseur très spatial, au fond de la station d’atterrissage. Il pouvait contenir toute la délégation vaporéenne, à moins que les gardes ne préfèrent prendre les ascenseurs latéraux. Cet ascenseur comprenait une décoration atypique : un aquarium faisant office de miroir.  L’ascenseur s’éleva, rejoignant rapidement la passerelle, au sommet de Novac Tower.

La Baronne s’avança le long de la passerelle, faite d’herbe et de petits arbres. Une longue passerelle menant vers le toit du bâtiment principal. Pour éviter de tomber, ou pour éviter d’avoir froid, des vitres se trouvaient le long de la passerelle, et étaient très fines, ce qui faisait qu’on ne les remarquait pas forcément.

« Nous ne resterons pas longtemps à Novac Tower, expliqua la Baronne à ses invités. Nous nous sommes dits que voir un lieu neutre vous rassurerait sur nos intentions... De plus, on ne peut pas visiter Novac sans voir au moins une fois sa Tour. »

Le groupe arriva, après une quinzaine de minutes, de l’autre côté de la passerelle. Le toit du bâtiment principal regorgeait de terrasses, de fontaines, de transats, et même d’arbres. Il s’étalait sur plusieurs niveaux, l’ultime niveau abritant une piscine massive en forme de coupole. Les fontaines étaient massives, la plus grande d’entre elles balançant un jet d’eau sur plus d’une dizaine de mètres de hauteur. Et, naturellement, la vue, d’ici, était majestueuse. Milwën pensait sincèrement que Novac Tower était le plus gros bâtiment de tout Terra, et, malgré tous les dividendes qu’il rapportait, la construction de cette superstructure se faisait encore sentir dans les bilans comptables.

Milwën se rendit vers le restaurant le plus en vue de la Tour, où toute la terrasse avait été réservée. Les Novaquiennes avaient demandé aux Vaporéens de ne pas manger : le repas serait offert. La carte des menus se faisait par le biais d’une tablette tactile, recensant une variété de plats assez incroyables. Il en venait de tous les coins du monde.

« Je vous en prie, installez-vous. »

Milwën s’assit sur la même table que l’Empereur. En tant que militaire, Natasha opterait sans doute pour se rapprocher du Commandeur Titus. Juste à côté de Milwën, ce fut une militaire assez spéciale qui s’installa, Ryaka. La femme ne portait pas l’uniforme militaire classique, et ses peintures tribales laissaient suggérer une femme qui devait plus être habituée à l’univers des jungles sauvages, qu’à celle des grandes villes. Cependant, le corps de la Baronne était également décoré, ici et là, de peintures rupestres violettes.  Elle était donc assez mal placée pour critiquer ce choix esthétique.

« Vos chambres se trouvent dans cette Tour, dans les ailes réservées aux invités de marque. Je pense qu’elles devraient vous satisfaire. »
DC d’Alice Korvander.

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Szaalion IV

Humain(e)

Re : La Menace formienne [Szaalion IV]

Réponse 3 dimanche 05 janvier 2014, 00:39:57

- Je ne doute pas que ces raisons soient de premier ordre, Baronne, pour faire se déplacer un empereur loin de ses frontières. Le ton, curieusement, n'était ni pédant ni ironique. J'avouerai que cette entrevue était un excellent prétexte pour venir sur vos terres dans lesquelles je désirais me rendre depuis quelques temps. Mais vous savez comme moi ce que sont les obligations des hautes charges.

Szaalion céda le pas à Milwën, poliment. Il était invité et n'avait nullement à prendre la tête, après tout. Et puis, cette petite once de galanterie protocolaire avait l'avantage certain d'offrir au monarque une vue agréable sur la chute de reins de son hôtesse. Le vaporéen ne s'y attarda toutefois nullement et se contenta d'un regard de circonstance sans but précis une fois son œillade effectuée. Les personnes présentes s'entassèrent donc dans l'ascenseur, l'empereur prenant le temps de s'arrêter sur l'aquarium qui courait sur les cloisons de ce dernier. Assurément, les novaquiennes avaient du goût et savaient recevoir selon certaines convenance même si il ne doutait pas que son rôle suprême au sein de l'empire ne devait pas être au goût de certaines ressortissantes de la baronnie. Il n'était qu'un mâle après tout, selon leurs critères. Le monte-charge arrivé et la passerelle empruntée, la délégation profita de la vue sublime qu'offrait le toit de la Novac Tower sur les terrains qui s'étalaient en contre-bas. Bien sûr, on ne pouvait attendre d'un vaporéen qu'il soit saisit de la hauteur ou de la vue plongeante -la Mecanicae Imperium se trouvant elle-même à bien plus haute altitude- mais Szaalion ne cacha nullement son attrait pour le panorama qui s'étendait face à lui. Le souverain restait un grand curieux et l'homme simple qu'il avait autrefois été et qui aimait à profiter des choses les plus inédites. La périphérie de la Novac Tower était de ces choses là. Bien qu'il affichât son détachement coutumier, le souverain regretta un court instant le statut et les bonnes pratiques qui lui interdisaient de profiter pleinement de son intérêt du moment. Aussi se contenta t'il d'un sourire assez large et d'un regard appuyé sur le paysage pour tout témoignage de satisfaction, ce qui était pour son entourage le plus proche un fait qui aurait presque mérité d'être consigné dans quelques rapports.

- Mis à part le zèle de vos ambassadrices à expliquer à mon état-major que votre armée est sûrement bien plus performante que la mienne, vos intentions ne sont pas pour l'heure mon réel sujet de préoccupation : je ne doutais pas qu'elles soient des plus convenables, Baronne. Et je vous accorde bien volontiers que j'aurai trouvé regrettable de ne pas voir de mes propres yeux la célèbre Novac Tower. Les commerçantes et autres ingénieures passant par la Mecanicae Imperium après avoir transité en terres tekhanes dressent un portrait flatteur de vos territoires ainsi que de votre technologie.

Poliment, Szaalion n'ajouta pas "et de vos femmes" mais n'en pensait pas moins pour autant. Gageant qu'il aurait été inconvenant d'en faire mention, le souverain oublia ce point bien qu'il aurait été de bon ton selon les us vaporéens de l'évoquer. Le monarque en était à se demander comment la baronne aurait prit la chose qu'il fut interrompu par la terrasse sur laquelle il venait de prendre pied.

- Splendide, lâcha t'il sincèrement mais sans interlocuteur précis.

Divine acquiesça d'un mouvement de tête franc et même Titus -qui n'avait daigné se dérider que lors de la mention des ambassadrices- consenti à accorder un vague assentiment aux paroles de son souverain. Les têtes vaporéennes se tournèrent ça et là pour profiter de tout ce que le dernier niveau de la gigantesque tour avait à offrir et certains entrèrent même dans le restaurant avec un soupçon de regret. Szaalion prit place à l'invitation de Milwën et Divine vint s'installer à leur tablée tandis que Titus offrait galamment à Natasha de lui tirer son fauteuil sur la table la plus proche de celle de l'empereur et de son hôtesse. Szaalion accorda un bref salut à la jeune femme qui prit place aux côté de la baronne et prit quelques secondes pour survoler les mets proposés par la tablette tactile. Lorsque son choix fut arrêté et l'appareil reposé, l'empereur posa son regard dans celui de Milwën.

- Je ne doute pas de la qualité de votre accueil, Baronne de Novac. J'en jouirai bien volontiers, ajouta t'il dans un léger sourire dans lequel courait un petit sous-entendu libertin. Le fait qu'il la fixa à cet instant était bien entendu tout à fait parlant. Mais le tourisme et vos indéniables talents d'hôtesse ne sont pas les raisons de ma présence ici et nous le savons tous les deux.

Tandis qu'il parlait, la belle Dannika était venue se placer derrière lui, à deux ou trois pas de sa chaise. Non pas pour menacer mais plus pour rappeler que l'empereur était toujours sous sa protection. Considérant que la baronne et lui étaient deux personnes très occupées, Szaalion prit les devants et se décida à ouvrir le sujet qui devraient occuper la majeure partie de leurs prochains échanges. Les sous-entendus charmeurs et autres amorces d'échanges plus privés sauraient attendre et déjà, les yeux du monarque impérial se montraient plus sérieux.

- Passons outre, pour l'heure, ces questions de performances militaires respectives. Mon intérêt se porte sur cette menace formienne que vos envoyées n'eurent de cesse de brandir à ma face comme étant plus ou moins le fléau de tout notre âge. Ces choses sont de redoutables créatures, c'est une chose que je ne saurai nier après en avoir combattu moi-même. Mais de là à les imaginer aussi nombreux que vos émissaires ne le laissaient entendre... Cela me semble tout à fait relever de la fiction.

Divine se racla très discrètement et poliment la gorge, signifiant qu'elle souhaitait prendre la parole. Szaalion lui lança un regard qu'elle soutint avant de comprendre qu'il la laissait librement intervenir et la délicieuse impériale s'en félicita. Divine et Céleste avaient toujours été bien plus diplomates que leur frère, qui savait en outre pertinemment que laisser s'exprimer une femme à un si haut niveau hiérarchique et politique serait un atout face à des tekhanes. La jumelle séparée de sa moitié offrit à Milwën et Ryaka un sourire tout à fait charmant avant d'incliner respectueusement la tête et de faire entendre sa voix douce.

- Ce que Son Excellence souligne, c'est le fait que nos territoires terrestres n'ont jamais été inquiétés jusque là par des créatures formiennes. Croyez bien, ma dame, que le trône garde un oeil très attentif sur ses domaines depuis le ciel. Or, aucune incursion de ce type n'a été relevée. Et il va sans dire que nos cieux n'ont connu aucun viol. Encore une fois, l'Empire ne nie nullement la présence de cette menace et ne tient pas à remettre en doute cet état de fait. Nous sommes simplement sceptiques face aux chiffres qui ont été avancés.

Derrière Divine, Titus tourna la tête pour la fixer. Sentant le regard du militaire peser sur elle et partageant (de façon plus pondérée, toutefois) son avis sur l'efficacité des armées vaporéennes, elle s'empressa d'effectuer un petit ajout avant que Méridias ne retourne à ses vis-à-vis.

- Et face à aux difficultés que nous aurions à combattre en cas d'attaque.

Milwën Novac

Humain(e)

Re : La Menace formienne [Szaalion IV]

Réponse 4 lundi 06 janvier 2014, 02:08:51

Conformément à la majorité de la population tekhane, Milwën préférait le beau sexe au sexe masculin. Il était plus raffiné, plus esthétique, plus attractif, esthétique... Plus beau, tout simplement. Pour autant, elle ne dénigrait pas avec autant de force le sexe masculin. La scientifique savait que les hommes avaient un avantage militaire indiscutable, et elle les voyait un peu comme des bêtes de somme, des machines à tuer qu’il fallait envoyer en première ligne, au lieu de sacrifier des femmes. Depuis que la technologie avait permis aux femmes d’enfanter sans avoir nécessairement besoin de passer par un homme, l’intérêt du sexe masculin s’était substantiellement atténué. Pour la philosophie tekhane, la femme était l’écoulement naturel de la vie, la perfection physique qui devait aussi être mentale. Il en résultait toute une politique sociale consistant à refuser aux hommes des postes-clefs. Qu’un homme soit Empereur était pour Milwën troublant. C’était compréhensible, mais il était difficile de se défaire de la vision tekhane des choses. La scientifique avait cependant toujours regardé d’un œil critique les théories récentes sur l’union des sexes, l’affirmation du sexe unique, et la supériorité indiscutable du sexe féminin. De fait, l’Empereur était plutôt bel homme, et, de ce qu’on en disait, était un monarque relativement doué. Relativement, car Milwën ne s’était pas trop renseignée sur la question. Scientifique, l’art de la politique avait le don de profondément l’ennuyer.

Les allusions sexuelles dissimulées de l’Empereur ne la choquèrent pas. Si elle était une bigote insensible, elle ne marcherait pas en étant à moitié nue. Sa tenue vestimentaire lui avait parfois valu des critiques de la part de certaines Tekhanes jalouses. Pour Milwën, c’était de l’hypocrisie. Tekhos était un État extrêmement sexualisé, en bien comme en mal. Il suffisait de constater l’essor du cybersexe sur le Net pour le voir, ou le fait que les combinaisons de combat des militaires tekhanes faisant office de modèle pour des combinaisons sexuelles, et étaient très vendus... Autant que la tenue d’infirmière. De fait, pendant des années, Milwën avait été un cadavre sur pattes. Se traînant dans son fauteuil roulant, son corps rabougri avait pourri sous l’effet de son combat contre son cancer, la chimiothérapie la ravageant peu à peu. Les nanomachines lui avaient permis de retrouver la santé, comme une sorte de renaissance. Ce n’est que quand on devenait une loque humaine qu’on réalisait à quel point il était bon de se sentir belle, à quel point il était agréable de pouvoir se tenir debout, sur ses deux jambes, et de pouvoir être autonome, de ne dépendre de personne. Milwën exhibait sans aucune honte cette beauté retrouvée, cette nouvelle jeunesse, cette vigueur neuve qui s’instaurait en elle. Que l’Empereur de Vapeur la trouve à son goût ne pouvait donc que lui faire plaisir.

De plus, c’était réciproque, mais elle se gardait bien de le dire en public.

Après les frivolités d’usage, l’Empereur en vint à l’essentiel du sujet : les Formiens. Silencieusement, Milwën l’écouta parler, avant que sa sœur, Divine, ne précise son propos. Là encore, elle écouta silencieusement Divine parler. Son ton était plus éloquent, plus diplomatique, plus clair. Observatrice, Milwën devinait sans peine que le frère et la sœur se complétaient plutôt bien. Szaalion avait l’air d’être relativement vif, du genre à aller droit au but, à parler franchement, alors que Divine maniait mieux l’usage des mots. Dans les deux cas, ce qu’ils disaient revenaient au même : ils ne voyaient pas en quoi il y avait une menace.

Milwën laissa planer quelques secondes, offrant ainsi l’occasion à Titus de faire une précision. La Baronne observa brièvement le Maréchal, puis Divine, et Szaalion. Elle s’assura d’avoir toute leur intention avant de leur répondre :

« Comme vous le savez, la Fourmilière s’est écrasée dans la région dirigée par Tekhos. Ce que nous avions pris, pendant longtemps, pour un accident, pour une sorte d’atterrissage malencontreux, s’est en fait révélé être une invasion programmée. Ne voyez pas la Fourmilière comme une sorte d’immense vaisseau spatial en perdition qui se serait écrasé chez nous : c’est une colonie militaire armée qui est tombée sur Terra, afin de la coloniser intégralement. La première offensive formienne a su être repoussée, mais les Tekhanes ont du, pour cela, recourir à l’arme atomique sur leur propre sol. Les Formiens n’avaient alors déployé qu’une infime partie de leur potentiel militaire. Ils avaient escompté prendre par surprise l’État le plus puissant, technologiquement parlant, du monde, afin de pouvoir, une fois cet État tombé, coloniser tranquillement le reste de la planète. »

Cette première guerre avait été aussi violente que douloureuse. À cette époque, Tekhos s’apprêtait à soutenir Nexus dans le conflit contre Ashnard, et les tensions montaient de plus en plus. L’armée tekhane était déployée dans le désert séparant Tekhos de l’Empire, quand les Formiens étaient tombés. Tels le Jugement Dernier, ils avaient ravagé la belle forêt se trouvant dans la région, et assiégé une importante ville à proximité. Pour les repousser, Tekhos avait rapatrié toute son armée, et du recourir à une bombe nucléaire pour repousser les Formiens, tout en lançant de redoutables armes biochimiques qui avaient condamné la ville. De nombreuses Tekhanes avaient été tuées, et des dizaines de milliers de Formiens aussi.

Rapidement, Milwën leur offrait un bref cours d’Histoire :

« Par la suite, nos tentatives d’attaquer la Fourmilière ont échoué, et nous avons alors érigé autour de la Fourmilière un épais blocus militaire, ce qui en fait l’une des régions les plus militarisées du monde, de même dimension que les superforts nexusiens, pour vous donner un ordre d’idées. Pendant des années, vos terres n’avaient rien à craindre des incursions ashnardiennes, car les Annexiens ne parvenaient pas à franchir nos lignes. Ils échouaient systématiquement, et les Formiens arrivant à creuser des tunnels pour échapper à nos troupes étaient trop insignifiants pour représenter une sérieuse menace. »

Elle s’éclaircit brièvement la gorge, avant de reprendre :

« Cet état de fait a changé. Vous avez probablement du en entendre parler, Commandeur Méridias. Des bio-infestations formiennes ont éclaté dans des régions très éloignées de Tekhos, comme à Sylvandell. Les Formiens ont réussi à passer. Ils ont trouvé un moyen d’éviter nos bases souterraines, nos patrouilles, afin de faire passer un petit nombre d’entre eux, et pouvoir infecter d’autres régions du monde. Ils ont été aidés par l’une des nôtres, tombée aux mains de l’ennemi, une femme qui connaissait nos plans, nos tactiques, nos stratégiques, et qui a été corrompue par l’Overmind. On la surnomme la Reine des Lames, et elle est l’une des femmes les plus recherchées par Tekhos. Sarah Kerrigan. »

Milwën ne pouvait pas le nier : elle adorerait pouvoir capturer Sarah, et l’étudier. Son ADN contiendrait des merveilles, et lui permettrait peut-être aussi de concocter enfin un génophage formien efficace. La Baronne s’éclaircit lentement la gorge, avant de poursuivre.

« Ce n’est qu’une question de temps avant que votre Solsticium n’attire Kerrigan, et qu’elle ne se rende sous votre usine, et ne commence à y pondre ses œufs. Ses œufs donneront naissance à des Formiens, qui envahiront ensuite vos terres, et donneront lieu à une pandémie. Si nous tardons trop, la pandémie ne pourra être stoppée autrement que par l’usage d’armes de destruction massive. »

Et, si même ces dernières ne suffisaient plus... C’était une hypothèse que la Baronne ne voulait pas envisager.

« Croyez bien, poursuivit-elle, que nous ne remettons nullement en cause vos capacités militaires à protéger vos terres et à combattre les Formiens. Cependant, nous ne pouvons pas prendre le risque de voir une région sombrer entre les mains des Formiens, et devoir nous résoudre à employer des armes qui ne devraient jamais être employées en temps normal. »

Elle comprenait que la menace apparaisse très virtuelle aux Vaporéens. N’ayant encore jamais été réellement confrontés aux Formiens, ils ne pouvaient pas savoir de quoi ces derniers étaient capables.

« Je vous le montrerai plus tard, mais nous disposons, dans le complexe de recherche, d’un programme informatique extrêmement perfectionné... Une véritable intelligence artificielle qui représente le fleuron de la technologie informatique novaquienne. Cette machine se charge notamment d’effectuer des simulations d’invasion de Formiens dans la plupart des États terrans. Nous faisons des programmes aussi développés et réalistes que possible pour que les simulations soient infaillibles. »

Elle ne pouvait pas en dire trop sans que son propos ne soit incompréhensible. De ce qu’elle savait, l’informatique n’était pas très développé chez les Vaporéens.

« Comme vous le constaterez par vous-même, Empereur Szaalion, Vaporéenne Divine, et Commandeur Titus, nous avons des raisons de croire que vous ne parviendrez pas à repousser seul un tel adversaire. Dans le fond, nos accords n’ont que pour but de poursuivre la politique que nous menons depuis des années : protéger le reste du monde d’une menace extraterrane. Si vous craignez un quelconque risque d’ingérence dans vos affaires, soyez assurée que nous avons déjà suffisamment de problèmes chez nous pour ne pas avoir à nous occuper des affaires des autres. »

Ce n’était pas formulé sur un ton très diplomatique, mais, que diable, la Baronne était avant tout une scientifique.
DC d’Alice Korvander.

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