Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Félicia Hardy

Humain(e)

Fast & Furious [Ash Toriiwa]

lundi 25 novembre 2013, 02:18:01

[HR – Petite musique d’ambiance qui donne le ton.]



Il y avait douze motos. Douze motos de courses, des motos élégantes aux courbes raffinées, esthétiques, sur le départ. Les moteurs commençaient à rugir, alors que les embrassades entre les pilotes et les supporters se terminaient. Ici, Akiji Homen, qui avait déjà remporté trois courses, terminait de rouler une pelle à sa copine, avant de mettre son casque, et de se préparer. Chacun avait en tête la cible de la course : le port de la ville. La course se terminerait au port, à l’autre côté de Seikusu, puisque le groupe se tenait dans les hauteurs de la ville. Libre à chacun de choisir la route de son choix. L’autoroute urbaine apparaissait néanmoins comme le moyen le plus rapide d’aller vers le port, dans la mesure où une bretelle était à proximité. Il suffisait ensuite de rouler le long du trafic pour rejoindre la sortie du port. Le gagnant de la course recevrait la somme coquette de quinze millions de yens, ce qui, concrètement, équivalait à une somme d’un peu plus de 100 000 €. Le yen n’était pas une monnaie très forte.

Félicia faisait partie des coureurs, se tenait sur la piste, ses fesses posées sur sa belle moto noire. Elle avait mis un casque qui permettait juste d’apercevoir sa longue chevelure argentée, et, le dos courbé, la femme attendait le signal du départ. Cette course de rues était évidemment illégale, et Félicia mentirait en disant qu’elle s’y inscrivait uniquement dans l’optique de faire tomber le clan de Yakuzas qui se chargeait de son organisation. Elle le faisait surtout pour l’excitation, le plaisir de rouler vite, l’adrénaline... Parce qu’elle était la Chatte Noire, parce qu’elle était une femme insouciante qui aimait sentir le frisson du danger caresser son échine. Avait-elle besoin d’une autre raison ? C’était la deuxième course de rues illégale à laquelle elle participait avec sa moto. Elle avait fini troisième lors de la première. Aikiji Homen, lui, avait fini premier. C’était un type extrêmement doué, très rapide, et qui avait le mérite de bien connaître toute la ville. Dans ces courses très libres, où il n’y avait pas de parcours précis à suivre, Akeji s’en sortait plutôt bien. Félicia espérait donc bien venir à bout de lui.

Les motos avaient toujours été un truc qui lui avaient réchauffé les ovaires, et ce même avant qu’elle ne soit la Chatte Noire, cette sulfureuse cambrioleuse de talent amatrice de cuir, de latex, et de combinaisons moulantes. Quand elle n’était encore qu’une étudiante, elle avait déjà participé, en tant que spectatrice, à ce genre de courses. Elle était alors en première année de faculté, et y allait le soir, avec des amis. Elle avait surtout vu des courses de voitures, des bolides magnifiques qui s’élançaient en pleine nuit le long du périphérique autoroutier de New York. Elle y voyait une certaine forme de liberté, très appréciable pour elle, jeune femme timide et enfermée dans ses études, sous la férule d’une redoutable mère, une businesswoman travaillant pour le compte d’une puissante société, Oscorp, et qui n’avait jamais vraiment su lui témoigner son amour. L’un des fantasmes d’adolescentes de Félicia avait été de faire l’amour dans ce genre de petits bolides. Maintenant qu’elle avait grandi, elle devait bien admettre qu’elle préférait, et de loin, les motos. Ça allait beaucoup plus vite, l’accélération était jouissive, et sentir le vent sur ses cheveux alors qu’on dépassait la barre des deux cents kilomètres à l’heure n’avait pas de prix. La sensation de pénétration dans l’air était extrêmement libératrice. Défier les conventions sociales, les normales, était en soi jouissif, mais, quand ça se couplait avec celle de se heurter à l’air, de briser le mur du son... Ça en devenait orgasmique.

La main de Félicia se crispait sur les gaz, prêtes à accélérer. Tournant la tête sur la gauche, elle vit plusieurs hommes en costume en train de fumer, leur allure sobre et élégante  trahissant les Yakuzas. Ceux qui organisaient la course. Ils discutaient entre eux. Félicia s’en doutait bien, les Yakuzas devaient craindre une intervention policière. Il fut un temps où la police ne se préoccupait guère des courses de rues, estimant que, dès lors qu’elles étaient pratiquées tard le soir, et ne menaçaient pas les citoyens, de jeunes individus avaient bien le droit de se lancer dans des courses à la mort. Cet état d’esprit avait évidemment évolué, mais la police avait encore bien du mal à mettre fin aux courses de rues. Les Yakuzas communiquaient entre eux par talkies-walkies.L’un d’eux finit par faire signe à une femme que c’était bon. Une superbe Japonaise, avec un débardeur qui lui collait au corps, et un minishort noir moulant, s’avança alors, tenant deux drapeaux.

Les motos se mirent à grincer, et la femme leva les drapeaux, avant de les avancer.

« GOOOOOOOOOOOOO !!! » hurla-t-elmle dans la cacophonie rugissante des moteurs se mettant à rugir.

*VRAAAAAAA-GGGGOOOOUUUUUUUUUMMMM !!!*

Les motos filèrent à toute allure, roues avant soulevées pour les plus petites. Félicia avait une moto qui n’avait pas la plus belle des accélérations, mais qui avait la meilleure tenue de route.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 1 samedi 30 novembre 2013, 17:45:16

Ce ne fut pas simple, mais le soir de la course, j'étais là, à califourchon sur une superbe bête d'un bleu glacé métallisé.

Lorsque j'avais appris que mes amis venaient à Seikusu pour une course de moto, l'idée de les y surprendre avant qu'ils ne viennent me voir m'est venue d’une rapidité naturelle. J’étais de ces filles qui savaient s’arrêter cinq minutes pour réfléchir et envisager toutes les possibilités qui s’offraient à moi, et je dois vous avouer que cette particularité d’être l’amie des oiseaux s’avère parfois être l’unique clef à mon problème. Je ne sais comment je me serais débrouillée sans l’aide de mes amis ignorés de mon entourage ; mais de toute façon, jamais je n’aurais su qu’il y avait, dans la semaine, une course de moto sans Corneille, qui m’avait apporté la nouvelle. Le plan qui avait germé dans mon esprit était certes tordu, mais réalisable ; la preuve était là, ce soir, alors que mes mains tenaient fermement le guidon d’une moto. La récupérer ne fut pas mince affaire ; j’avais dû passer de nombreuses heures à errer dans les rues de Seikusu, repérant toutes les motos susceptibles d’être des bêtes de course. J’avais traîné dans quelques quartiers aisés, où j’avais eu l’occasion de m’extasier sur bien plus de belles voitures que de belles motos. Mais après de nombreuses heures de recherche ; je l’avais trouvée, son vrombissement attirant mon oreille intriguée. On eut dit que l’engin ronronnait ; la moto fila dans la rue où j’avançais, pour prendre le prochain virage. C’est à cet instant qu’un sourire apparut sur mes lèvres, lorsque je vis la moto et son pilote pencher dangereusement au virage. Il me fallait celle-là. Je fis un signe à la pie que j’avais réussi à amadouer en échange de quelques graines, mais surtout d’un bijou de fausses pierres, qui avait la particularité d’être brillant, très brillant. Les pies étaient des oiseaux vicieux et têtus ; mais il suffisait de faire étinceler quelque babiole sous leurs yeux et elles vous écoutaient. Et puis, c’était d’excellentes voleuses. A mon signal, elle bifurqua dans la direction qu’avait prise la moto.

Elle ne mit pas longtemps à revenir me jacasser un ensemble de directions à prendre, que je retins avec efficacité, puisque lorsqu’elle repartit, je ne mis qu’une quinzaine de minutes à rejoindre la rue, où en effet, se trouvait garée la moto que j’avais vu précédemment. La pie était perchée sur le guidon, m’attendant, avec quelque chose qui brillait dans le bec. J’haussais un sourcil, la rejoignant non sans jeter des regards inquiets autour de moi, de peur de me faire surprendre. Mais il n’y avait personne dans la rue ; et je questionnais la pie avec des yeux ronds, alors qu’elle lâchait dans ma main un trousseau de clefs. Comment avait-elle fait pour être si rapide, vous direz vous ? C’est simple, l’homme était rentré dans la maison, et la pie s’était posée sur le rebord extérieur d’une fenêtre du salon, où elle avait pu admirer les retrouvailles entre le motard et une jeune femme, prenant le soin de noter le trousseau de clefs posé en toute hâte sur un meuble de la pièce. Le repérage avait été simple ; mais rentrer n’avait pas été mince affaire. C’est une chance que Pie et moi avions eu là. Le couple s’était apparemment empressé de se dévêtir pour rejoindre la salle de bain où ils s’étaient réfugiés dans la douche, tirant le rideau de cette dernière, pour partir dans quelques rires amoureux dont seuls les amants ont le secret. Pie avait hésité, puisqu’il était risqué de passer par la lucarne entrouverte de la salle de bain. Et heureusement qu’elle avait hésité, puisqu’un rapide tour de la maison, et elle avait trouvé une fenêtre de la cuisine mal fermée, également entrouverte, sans doute afin d’aéré la pièce où régnait une agréable odeur de nourriture, promesse d’un charmant dîner en amoureux. Pie s’était alors engouffrée dans la cuisine, volant en toute légèreté jusqu’au salon où elle avait attrapé dans son bec le trousseau de clef, avant de filer vers la fenêtre par laquelle elle était rentrée.

Parfois, je me demandais si le ciel m’écoutait, puisque sans doute jamais n’aurais-je eu si belle occasion de voler un engin pareil. Une pie, et la coïncidence des retrouvailles amoureuses du propriétaire de la moto qui m’avait tapée dans l’œil. En tout cas, je devais filer au plus vite ; quand la chance vous sourit, il faut la saisir dans l’immédiat. Je sortais de mon sac à dos le casque que mes amis motards m’avaient offert à mon dernier anniversaire, l’enfilait, et démarrait l’engin le cœur battant, avec la peur au ventre de me faire surprendre. Ce n’était pas la première fois que je volais ; mais jamais je ne m’étais risqué à rouler sur un si gros butin de vol.

Je ne traînais pas et me rendais l’après-midi même dans un garage dont m’avaient parlé les gars de ma précédente ville. Je demandais un certain Kagari, disant que je venais de la part de Aizen, le seul homme avec qui j’avais pu coucher, qui m’avait, à mon départ, donné le nom du garagiste, un vieil ami à lui, qui s’était installé à Seikusu ; et que si j’avais quoi que ce soit comme problème, je n’avais qu’à le trouver. C’est un homme dont les bras étaient recouverts de tatouages qui vint me rencontrer. Il émit un sifflement en voyant la moto. « Tu l’as achetée où cette bête ? – Je ne l’ai pas vraiment achetée. » Il haussa un sourcil, me jaugeant du regard pendant un long instant, avant d’éclater de rire. « Je vois qu’Aizen choisit bien les minettes qu’il amène dans son lit. » Je me mis à rire avec lui, prenant la blague de bon cœur. Après tout, si je voulais faire affaire avec lui, je devais faire bonne impression. Je ne lui révélais pas comment je l’avais subtilisée, détournant soigneusement le sujet, mais entretint une agréable conversation avec le garagiste, qui finit par en venir au prix. Il m’en faisait un véritable prix d’ami, sans doute aurais-je pu payer le double si je n’étais pas une jeune femme pleine de charmes et que je ne venais pas d’un vieil ami à lui, et j’en fus heureuse, puisque si j’avais beaucoup épargné dans l’espoir de m’acheter une moto, je dû dépenser un peu plus que je n’avais prévu et devrais sans doute faire attention à mes prochaines dépenses. De toute façon, je n’étais pas du genre à dépenser des sommes astronomique dans du shopping comme de nombreuses demoiselles de mon âge. Quoi qu’il en soit, Kagari tint parole et deux jours plus tard, je revins et fus bouche bée du résultat. Je lui avais entièrement fait confiance, jusqu’à le laisser choisir la couleur. Il avait opté pour un bleu rappelant la couleur de mes yeux, dans un ton tout de même plus sombre.

C’est ainsi qu’en fin de semaine, le jour J, je m’étais rendue au point de départ, dans un charmant ensemble de cuir qui épousait joliment mes formes, laissant deviner que j’étais une des rares concourantes de sexe féminin. J’avais pu en repérer deux autres que moi. Sur la ligne de départ, les motards saluaient une dernière fois leurs proches qui étaient venus les soutenir, et un sourire en coin se dessina sur mes lèvres lorsque je vis Aizen arriver avec tous ces motards avec qui j’avais passé des nuits mémorables. Mon cœur battait un peu plus fort. Cela me faisait si chaud au cœur de les voir ! Je m’étais sentie terriblement seule en arrivant à Seikusu. J’avais hâte que la course se finisse, que je retire mon casque et que je les surprenne. Bientôt. Bientôt...
Le signal de départ fut lancé, alors que nous avions tous les mains crispées sur le guidon, réchauffant nos moteurs, qui vrombirent dans une cacophonie assourdissante pour tous ceux qui étaient proches de la ligne de départ. Sentant l’adrénaline me monter à la gorge et me prendre le ventre alors que mes mains étaient légèrement moites dans mes gants de cuir, une explosion de sensations jouissives de liberté me gagna lorsque je pris de la vitesse, aux côtés des douze autres concourants.

Savez-vous quel est le chemin le plus court à prendre pour arriver à destination?
Celui qu’on effectue, à vol d’oiseau. Corneille m’avait fait apprendre le chemin par cœur.
« Modifié: dimanche 01 décembre 2013, 00:47:34 par Ash Toriiwa »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 2 dimanche 01 décembre 2013, 16:24:35

La moto rugissait entre les cuisses de Félicia, qui se mit à foncer. Comme elle s’y attendait, elle se retrouvait initialement en arrière, car sa moto avait une moins bonne accélération que les autres. La première route était une route qui descendait en décrivant un léger virage. Félicia en doubla un dans le virage, en le prenant serré, roulant sur le trottoir, et descendit. Ses cheveux virevoltaient derrière elle, et elle fonça, se rappelant la route à prendre. Les coureurs se dispersèrent assez rapidement, et la route de Félicia fut en fait assez similaire à celle d’Aikiji. Contrairement à une voiture, une moto prenait bien plus facilement les virages. C’était un exercice beaucoup plus physique et beaucoup plus instable, car o ne dirigeait un monstre de 4 roues, mais un véhicule avec deux roues, qui, sous l’effet de la vitesse, devenait presque aussi léger qu’une plume. Il était important de bien se concentrer, et de ne faire aucune erreur en se penchant trop sur le côté. Aikiji était avec plusieurs autres motards, rugissant en filant le long d’une route, les décors s’envolant à côté d’eux. Un ensemble de lumières et de sons, des kaléidoscopes jouissifs et psychédéliques. Félicia n’y pensait pas, concentrée sur sa course, esquivant les quelques voitures qui circulaient dans ces petites rues, suivant les panneaux menant vers l’autoroute urbaine.

De temps en temps, elle freinait, afin d’éviter de se manger le décor. Elle rejoignit la bretelle, filant dans une succession de petits tunnels menant à l’ensemble autoroutier, évitant des camions, roulant en sens inverse, frôlant parfois les murs, avant de retourner dans le bon sens de circulation. Les tunnels lui permirent finalement de rejoindre l’autoroute, qui comprenait généralement des ponts et des tunnels filant tout autour de la ville. Sur son GPS, elle prenait donc un léger retard, mais elle estimait que, sur le long terme, elle serait gagnante en empruntant l’autoroute, car elle éviterait d’être ralentie aux carrefours, ou en prenant des successions de virage. L’autoroute, c’était direct. Aikiji, lui, n’avait pas tenté de prendre l’autoroute, et Félicia se retrouva au coude-à-coude avec deux autres motards. Elle filait rapidement, slalomant surtout entre des camions de marchandises, sans tenir compte de leurs klaxons.

Sa moto avait une meilleure tenue de route, ce qui lui permit progressivement de les doubler. Elle joua avec l’un d’entre eux. Filant sur une Suzuki, son adversaire n’avait clairement pas envie de se laisser doubler, et, sans aller jusqu’à rentrer dans la moto de Félicia, ce qui serait plus ou moins du suicide, il essayait de l’empêcher de doubler, se fiant à ses rétroviseurs pour repérer Félicia, et ainsi la stopper.

*Raah putain, laisse-moi passer !*

Félicia essaya de le déborder sur la gauche, en longeant un camion de marchandises, mais, à l’extrémité du camion, la Suzuki débarqua, lui bloquant le passage. Plutôt que de freiner, Félicia partit sur la gauche, et arriva en sens inverse, passant à un endroit où les barrières s’abaissaient pour permettre aux véhicules d’urgence de traverser plus rapidement. En sens inverse, elle vit un mur de voitures foncer sur elle, et se concentra plus attentivement, roulant en plein milieu, le long de la ligne blanche. Les klaxons rugirent à ses oreilles, sans qu’elle ne cherche à en tenir compte. Elle essayait surtout d’esquiver les véhicules, ce qu’elle parvint à faire plutôt bien.

Plutôt que de chercher à affronter encore une fois l’infernal Suzuki, Félicia partit sur une sortie d’autoroute, toujours en sens inverse. L’espace étant réduit, et prenant un virage dans le mauvais sens, elle dut freiner, penchant son corps d’un côté. Ses roues raclèrent contre la borne longeant la route, et elle évita ainsi de tomber, avant de retourner sur une rue, qui la conduisit à un boulevard.

Félicia fila sur la gauche, et continua à foncer, accélérant subitement au milieu de la rue. Elle débarqua à un carrefour où il y avait un fort trafic, et manqua de peu de se faire faucher.

*Je devrais prendre moins de risques...*

En observant son GPS, elle constata qu’elle avait tout de même perdu quelques secondes durant ses péripéties sur l’autoroute urbaine. Se pinçant les lèvres, Félicia poursuivit sur sa lancée, rejoignant le port.

Le port de Seikusu était plutôt grand, et il fallait se rendre à un point précis. Félicia le rejoignit depuis un autre bout, et roula le long des quais, voyant d’autres motos... Dont celui d’une femme en cuir. Une belle moto bleue. Dans son dos, il y avait la Suzuki, et, devant la femme en bleu, Aikiji venait d’apparaître depuis deux entrepôts, filant rapidement.

*Me voilà dans le peloton de tête...*

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 3 mardi 03 décembre 2013, 21:14:53

Je partis avec une certaine brusquerie que je n'avais pas voulue. J'avais toujours l'habitude de démarrer doucement et prudemment, mais cette fois-ci, j'avais bien plus chauffé le moteur que d'habitude et le départ avait été violent, obligeant mon coeur à rater un battement alors que je serrais les dents pour garder le contrôle de ma trajectoire, afin d'éviter de faire du rentre dedans aux autres concurrents qui roulaient serrés sur la première route. Sans doute l'excitation et l'impatience de démarrer ma première course, que je comptais finir en beauté, au moins dans les cinq premiers. J'avouais rêver d'atteindre la première place, mais j'avais eu de nombreux échos à propos des participants, et certains étaient de redoutables pilotes, y compris les deux premiers de la dernière course en date organisée par ce clan de Yakuzas. Moi, c'était ma première course; et je n'avais pas franchement la conviction que j'arriverais première. Bien que je partais avec un très fort avantage, celui d'avoir appris le chemin par coeur grâce à mes amis volatiles, qui voyaient le chemin le plus court avec aisance de la hauteur à laquelle ils pouvaient se percher; mais qui, en plus de cela, connaissaient parfaitement les endroits où la circulation était la plus dense. Corneille avait eu l'esprit d'inclure ce fait dans la trajectoire qu'il m'avait conseillé. Cela m'avait amusé à quel point l'oiseau s'était pris au jeu, motivé par les friandises que je lui promettais si j'arrivais dans les premiers, mais peut-être tout simplement aussi par la complicité qui s'était créée entre l'oiseau et moi.

En tout cas, sur la première route, je bifurquais très rapidement dans une autre ruelle adjacente, alors que les autres concurrents continuaient sur la première ligne droite. Au moins, je me débarrassais au plus tôt de la présence des autres. C'était une petite ruelle et dus décélérer pour ne pas prendre trop de risques, mais c'était pour mieux déboucher sur une longue avenue où je pourrais foncer sans encombre. Ce que je fis. Une fois la ruelle traversée j'arrivais dans l'avenue et accélérai, accélérai, accélérai, atteignant des sommets de vitesse que je n'avais jamais osé atteindre alors qu'il y avait de la circulation. Heureusement pour moi, il n'y avait pas beaucoup de voitures passant par là, et je pus prendre mon pied, n'ayant qu'à slalomer entre les quelques voitures qu'il y avait sur mon chemin, sans prendre trop de risques, bien que j'imagine l'indignation des conducteurs qui avaient dû me voir passer en trombe. De toute façon, qu'ils klaxonnent ou pas, je ne les entendais pas, allant trop vite et ayant l'esprit concentré sur mon prochain but; ne pas louper la cinquième sortie à gauche. Ce que je ne fis pas, puisque après en avoir compté quatre, je m'engouffrais dans la cinquième en prenant un virage serré, la moto se penchant dangereusement vers le sol. C'était un exercice auquel je prenais particulièrement plaisir, de prendre des virages aussi rapidement; j'avais un goût prononcé pour caresser les limites, et se pencher si dangereusement au-dessus du sol avait quelque chose de jouissif. On ne fait qu'un avec sa moto, elle penche, on penche aussi, avec cette sensation de légèreté mais aussi de puissance de contrôler son engin. Les deux corps vibrent à l'unisson, et retiennent leur souffle, avant de se redresser, et de pouvoir enfin lâcher un long soupir d'aise d'avoir frôlé le sol sans s'y être écrasé. Oui, réellement, la moto avait quelque chose d'orgasmique, que beaucoup ne comprenaient que quand ils s'y mettaient. Il est vrai que les motards ne cherchaient pas à redorer leur image en se réunissant souvent en gangs et s'adonnant à ce genre de courses illégales; mais il était indéniable que c'était un sport d'une grande beauté. Tous ces éclats métalliques vrombissants ! Le décor est flou autour de celui qui conduit, et celui qui conduit n'est qu'une ombre qui fuit au passant du décor. Je pense que si beaucoup s'indignaient de vive voix de tous les risques que nous prenions et faisons prendre aux autres conducteurs autour de nous, beaucoup d'entre eux admiraient tout de même en silence cette aura de liberté et de rébellion qu'un motard dégageait et inspirait dans leurs cuirs, que ce soit dans un épais blouson qui donnaient une belle carrure, que dans une combinaison moulante qui apportait une superbe touche de sensualité à la violence de l'engin.

En parlant de cuir, je rejoignis rapidement un boulevard où la circulation était plus dense et je dus perdre en vitesse, sans pour autant continuer de slalomer illégalement et dangereusement entre les autres voitures. Mon regard aiguisé repéra une autre ombre filant non loin, au-devant de moi. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque j'atteignis à peu près sa hauteur, en tout cas assez pour reconnaître le modèle de sa suzuki et le motif dans le dos du cuir du pilote; Aizen. Je ris intérieurement, me demandant quelle tête il allait bien pouvoir tirer en me retrouvant à la ligne d'arrivée. D'ailleurs je le vis accélérer nerveusement, lorsqu'il remarqua ma présence, et jouant le jeu, je fis de même, me maintenant à peu près à son niveau, mais à toujours à l'arrière, ce dernier veillant de ne pas me laisser le dépasser. Nous continuâmes de rouler ainsi pendant quelques temps, de temps en temps se rejoignant dangereusement lorsque je menaçais de le doubler, s'écartant ensuite lorsque je renonçais. C'était amusant; c'est toujours ce qui s'était passé entre nous. Nous nous retrouvions parfois le temps d'une nuit pour ensuite s'écarter à nouveau l'un de l'autre. Il n'y avait que lorsque nous étions imbibés d'alcool que nous acceptions de nous donner l'un à l'autre, et je ne sais si nous en gardions réellement des souvenirs exacts. Autant dire que bien souvent, c'était au matin que nous réalisions que nous avions passé une nuit mouvementée, lorsqu'il me retrouvait nue contre son torse à la musculature sèche. Malgré le fait que nous ne nous étions jamais lancé dans une relation plus intime que corporelle et que nos nuits étaient accidentelles, jamais nous n'avions eu de pudeur au matin. Je ne pouvais dire que je l'aimais, puisque si c'était le cas nous ne nous serions pas tenus à une relation uniquement sexuelle; mais je tenais tout de même à lui, tout comme il tenait réellement à moi. Enfin, nos nuits étaient comme cette course; pleine de sensations intenses, mais le lendemain, elles auraient disparu et tout redeviendrait comme avant.

Quoi qu'il en soit, il arriva un moment où je dus bifurquer et prendre une bretelle tandis que lui allait tout droit. Nous étions tout proches du port, et la tension grimpait. Quelle position avais-je ? Un virage, puis un autre. J'arrive sur une place ou habituellement se déroule une criée chaque samedi matin. Les quais sont là; je m'y engouffre. Un léger sentiment de malaise s'empare de moi alors que j'y suis seule. Suis-je trop tard ? Non pas possible.. trop tôt ? Tout de même pas ? J'arrête de me poser des questions lorsque j'aperçois dans mon rétroviseur une ombre apparaître derrière moi. Ah, voilà une des femmes qui concouraient, sur sa moto noire. Encore une qui apportait une belle touche de féminité dans cet univers souvent trop masculin. Et, derrière elle, je repérais la suzuki d'Aizen. Etais-je en tête ? L'excitation me pris le ventre, grimpant en moi. Je dus rapidement calmer mes ardeurs lorsque je vis une autre moto débarquer dans le port et rejoindre les quais, me dépassant avec aisance. Le gagnant de l'année dernière. J'eus à peine le temps de reconnaître sa moto que la femme qui se trouvait une seconde avant derrière moi me dépassait, prenant la seconde place, menaçant de voler la première. Dès lors, tout se passa bien trop vite.

Je me vois encore accélérer en me penchant un peu plus en avant, décidée à rejoindre les deux premiers, collée de près par Aizen sur sa Suzuki, qui ne comptait pas se laisser faire non plus. Mais il ne s'était écoulé que quelques secondes entre l'instant où la pilote sur sa moto noire me dépassa, et celui où explosa à nos oreilles un son strident qui annonçait une fin prématurée de notre petite course illégale. Le port fut rapidement baigné par des lueurs rouges et bleues tournoyantes. Sans doute avions nous tous juré entre nos dents lorsque nous nous étions rendu compte que ce n'était pas de motos qui nui suivaient, mes des flics. Merde ! Mon rythme cardiaque s'affola. Je n'avais pas prévu que cela se passe mal, ne pensant pas que la police aurait pu intervenir au lieu d'arrivée. Merde. Merde. Merde. J'avais beau savoir comment venir au port, je n'avais pas appris par coeur moi, comment ça se passait quand les flics débarquaient, par où il fallait passer, où est-ce qu'ils ne me suivraient pas. Putain !

Prise de panique, je jetais des regards nerveux autour de moi, et prit une longue inspiration. Faut se calmer Ash. Tu ne sais pas quoi faire; les autres, peut-être bien que oui. Dans mon accélération je m'étais retrouvée juste derrière la pilote vêtue de noir, qui semblait avoir une conduite sûre et décidée, prenant rapidement un détour. Bon. Quand on sait pas quoi faire, suivre bêtement est parfois la dernière solution; et puis, ce n'était pas sa première course, elle qui s'était hissée à la seconde place la dernière fois. Peut-être avait-elle déjà fait face à ce genre de situation. Aussi, je pris le même détour, la suivant de près, calquant ma vitesse à la sienne de sorte à me retrouver derrière elle.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 4 mercredi 04 décembre 2013, 01:55:19

C’était l’ultime ligne d’arrivée, et une femme sexy se tenait devant elle. Pour autant, la solidarité féminine connaissait ses limites. Félicia accéléra un peu, et fonça sur la gauche, filant le long des docks, passant sous une série de grues industrielles. Aurait-elle été plus joueuse qu’elle aurait soufflé un baiser vers la femme, mais elle préféra tout simplement la dépasser, fonçant vers Aikiji. Ce pilote semblait avoir des réflexes surhumains. Félicia ne pouvait pas le savoir, mais cette course avait fait deux morts. Deux des coureurs. Le premier avait grillé un feu rouge au boulevard, et avait eu moins de chances que Félicia : une voiture l’avait heurté sur le flanc, lui broyant instantanément la jambe, et il s’était brisé plus de la moitié des os en rebondissant sur le sol, avant que sa tête ne finisse pulvérisée sous les pneus d’un camion. Le second avait pris un virage en allant beaucoup trop vite, et sa moto avait rebondi sur le rebord du trottoir. Il avait filé devant comme une fusée, et avait transpercé une fenêtre, s’écrasant dans le salon d’un couple en train d’explorer des plaisirs hédonistes à coups de cravaches et de sangles. Les bouts de verre avaient déchiré la combinaison du pilote, provoquant sa mort. On pouvait donc comprendre que la police n’appréciait guère cette pratique, mais ce n’était pas tant eux qui était derrière cette intervention qu’un clan yakuza rival, qui avait décidé d’avertir, par le biais d’un indic’, cette course, afin que la police intervienne.

Alors que Félicia rattrapait Aikiji, elle vit un fourgon de police apparaître pile devant eux, tandis que les pâles d’un hélicoptère se mirent à tournoyer dans le ciel

« Police de Seikusu ! rugit une voix. Vous vous livrez à une course de rues illégale et dangereuse pour vous et pour les autres usagers de la voie publique ! Arrêtez immédiatement votre véhicule, et couchez-vous sur le sol ! Tout refus d’obtempérer sera considéré comme une résistance à la force publique, et placera automatiquement nos agents en position de légitime défense ! Je répète : police de Seikusu... »

En regardant par son rétroviseur, Félicia vit plusieurs voitures de police surgir derrière eux. Des voitures pourraient difficilement poursuivre des motos, mais Félicia savait que la police avait aussi ses propres motards. Devant elle, Aikiji fila sur la droite, et fila sur un quai, évitant le fourgon de police. Il roula le long du ponton, et s’envola par l’escalier, de l’autre côté du quai. La Chatte Noire ne pouvait pas faire demi-tour, et elle allait trop vite pour filer sur le ponton. Réfléchissant rapidement, Félicia sentit sa peur de la police s’atténuer devant un frisson d’adrénaline. Elle allait jouer avec la police. C’était bien plus excitant que de faire des courses de rues ! Guère du genre à s’avouer vaincue si facilement, elle choisit de filer vers la gauche du fourgon. Les policiers ne lui tireraient pas dessus, car elle était désarmée. Elle fila par l’entrepôt d’où le fourgon était venu, pilant sec. Ce faisant, l’avant de la moto s’abaissa, et l’arrière se souleva. De manière habile, et surtout miraculeuse, Félicia fit un bref stoppie, et fonça dans l’entrepôt. Elle sortit de l’autre côté, mais, alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, elle vit que deux voitures de police barraient la sortie.

*Merde !*

Félicia partit sur la droite, et fila entre deux entrepôts. Les gyrophares la suivaient... Ainsi que la femme qu’elle avait doublé. Félicia esquissa un bref sourire, comprenant qu’elle devait être tombée sur une débutante, qui, à défaut de savoir comment s’en tirer, préférait la suivre. La Chatte Noire avait effectivement un plan pour s’en sortir : filer vers l’usine de traitement des eaux usées, qui se trouvait au port, et, depuis là, accéder aux conduits de canalisation qui déversaient dans cette partie de la mer l’eau usée. Félicia roulait rapidement, quand une voiture de police apparut au fond de la rue, et s’avança vers elles. Félicia se mordilla les lèvres. Une voiture de police se trouvait également derrière les deux femmes, les coinçant toutes les deux. La Chatte Noire regarda autour d’elle, et vit alors, sur la gauche, le long d’un entrepôt très long, une double porte en bois entrouverte. Tentant le tout pour le tout, et pour indiquer à sa comparse ce qu’elle comptait faire, Félicia mit son clignotant sur la gauche, et fonça vers cet objet.

Pour enfoncer la porte, elle opta donc pour un wheelie. Elle ralentit brièvement, puis accéléra subitement, en mettant les gaz. Il y eut une subite poussée qui souleva l’avant de sa moto. La roue avant frappa la double porte en bois, l’ouvrant d’un coup sec, et elle fila dans l’entrepôt, roulant à vive allure. La Chatte Noire fonça vite, et, en sortant de l’entrepôt, vit plusieurs voitures de police les poursuivre. Elle continua à s’avancer, et rejoignit l’usine de traitement des eaux usées. Il y avait une espèce de canal accessible par une pente, menant à deux canalisations, suffisamment étroites pour empêcher des voitures de police d’y passer.

Félicia fonça vers cette porte de sortie providentielle.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 5 mercredi 04 décembre 2013, 18:07:44

* Mais qu'est ce qu'elle fout ?! *

Je fus bien heureuse de ne pas voir accéléré de trop lorsque je la vis passer sur la gauche du fourgon, ce que je ne me sentais pas réellement d'effectuer comme prouesse. Plus loin je me tenais des voitures de police, mieux je me sentirais. Aussi, je dus à contrecoeur prendre un chemin seule et ne pas suivre la motarde qui était plus habile que moi. Une profonde inspiration, et j'accélérais en fonçant vers un autre entrepôt qui lui n'était pas cerné par la police. J'accélérais franchement, comprenant que la voiture qui se trouvait plus loin sur la droite allait tenter de me barrer le chemin. Je ne pourrais pas vraiment dire que ce fut ma semaine de chance, car si cela en avait été réellement le cas, il n'y aurait pas eu d'intervention policière ce soir; mais il est certain que la fortune joua en ma faveur lorsque je m'engouffrais dans l'entrepôt sans avoir à faire de détour brusque ou m'arrêter, passant à un mètre à peine de la voiture.  Je sentais, dans ma combinaison, la sueur couler le long de ma colonne vertébrale. Une fois sortie de l'entrepôt, j'évitais un fourgon en virant brusquement à gauche, ma moto se penchant dangereusement vers le sol. La sortie ne devait pas être trop loin.. Mais si j'avais eu l'espoir que celle-ci serait libre, les deux voitures qui la barraient l'anéantissait complètement. Mais bien sûr, ils avaient dû barrer toutes les sorties. Il fallait arrêter de prendre tous les flics pour des cons, en se fiant à de nombreux stéréotypes que pouvaient nous balancer les médias. La panique me regagna, mais je repris rapidement mes esprits lorsque mon regard capta le mouvement d'une moto qui venait de filer entre deux entrepôts. Ah ! elle était là. Je lui emboîtais le pas - si l'expression était appropriée - et serrais les dents en jetant un oeil dans mon rétroviseur, y voyant tournoyer les lumières des gyrophares d'une voiture de police. Nous les avions littéralement au cul, mais bientôt c'était aussi dans la face qu'on les aurait toutes les deux; car devant nous, dans la rue dans laquelle nous nous étions engouffrées, arrivait une voiture. Les deux allaient nous coincer et c'en aurait été fini pour nous, si je ne remarquais pas le clignotant de l'autre femme, qui m'indiqua qu'elle tournait à gauche. Plus loin, une porte en bois. Elle n'allait tout de même pas foncer dedans ?!

Eh bien, si apparemment, et avec succès. Je n'attendis pourtant pas de voir si elle allait vraiment enfoncer la porte pour la suivre et virer sur la gauche. C'était soit lui faire confiance; soit finir coincée entre deux voitures de polices. Je la suivis donc, et sa roue avant se souleva, frappant dans la porte qui s'ouvrit brutalement sous le choc. Elle disparut à l'intérieur de l'entrepôt, où je disparus également. On aurait cru qu'on jouait au chat et à la souris. Ils nous poursuivaient, on filait, on zigzaguait, on échappait, on se cachait, mais on ne pouvait y rester éternellement car ils bloqueraient la sortie. D'ailleurs, je me demandais où la motarde comptait aller d'une allure si certaine. Mais je la suivais, puisqu'elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Ce n'est qu'en sortant de l'entrepôt que je réalisais qu'elle filait droit vers l'usine de traitement des eaux usées. Mais bien sûr ! La station d'épuration était un véritable labyrinthe de salles de machines et de larges canalisations, en tout cas tout juste assez pour que des motos y passent; mais pas des voitures. Ces canalisations, heureusement pour nous, était inactives la nuit et nous aurions totalement loisir à nous y introduire sans être gênées.

Je jetais un nouveau coup d'oeil dans un rétro, jaugeant la distance entre les voitures qui nous poursuivaient toujours, avant de me concentrer vers l'avant, et notre prochaine porte de sortie. Cette dernière se dessinait sous les traits d'un large canal qui débouchait sur deux autres canalisations. L'autre femme accélérait, et je l'imitais, et sans doute les voitures aussi. Mais les motos ont bien trop souvent un avantage de vitesse, surtout des motos de course. Aussi, lorsque la femme en face de moi pris la canalisation de gauche, je pris celle de droite, et les lumières des gyrophares disparurent brutalement derrière moi, lorsque je me penchais en avant pour minimiser les risques que le haut de ma tête heurte le haut de la canalisation qui était étroite.

Je sentis nettement sous mes roues la différence de matière sur laquelle je roulais, qui était devenu tout à coup métallique, et le roulement de ma moto dans ce long tube sombre produisait un bruit sourd. Je me mis à respirer plus calmement, me sentant plus en sécurité loin des voitures de polices qui ne pouvaient nous atteindre; mais il me restait encore un sentiments d'inquiétude, car il allait bien falloir sortir de la station au bout d'un moment. Ou alors, s'y cacher, et très très bien. Enfin, je commençais à me demander où cette canalisation me mènerait, lorsque je discernais enfin la sortie du long tunnel. J'arrivais ainsi sur une large passerelle, et eus un sourire en coin lorsque je vis l'autre fugitive y déboucher également, qui roulait à présent à mes côtés.   La passerelle que nous avions rapidement traversé nous menait à la première salle des machines, où nos roues pouvaient enfin glisser sur du béton et non sur du métal, taisant la cacophonie métallique que nous avions subit toutes deux jusqu'à la find e la passerelle.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 6 jeudi 05 décembre 2013, 02:00:52

La police aurait du mal à les poursuivre par ici. Félicia savait que les canalisations conduiraient à l’usine, et, de là, elle espérait pouvoir rejoindre les égouts. La police pouvait en revanche essayer de les coincer dans l’usine. Les canalisations menèrent rapidement dans l’usine, et Félicia ralentit lentement, car il était désormais inutile d’aller vide... Inutile, et dangereux. Cet endroit n’était pas fait pour rouler avec des motos, et elle risquait donc de chavirer. La Chatte Noire finit par s’arrêter à côté de la femme, et pencha la tête vers elle.

De la main, elle enleva son casque, et secoua la tête, faisant virevolter ses longs cheveux argentés. Elle sourit devant la femme. Dans sa combinaison bleue et rouge, très moulante, cette femme était très belle, et la Chatte Noire esquissa un léger sourire.

« Sacrée course, hein ? Tu as bien fait de me suivre, je suis plutôt douée quand il s’agit de poursuivre une bande de chiens idiots et affamés. »

La Chatte Noire soupira à nouveau, et regarda autour d’elle. Au-dessus des deux femmes, on pouvait entendre les gyrophares de la police, ainsi que des bruits sourds et précipités. La police était visiblement en train de s’activer, et les policiers risquaient de débarquer à tout instant.

« Il faut trouver un accès aux égouts. De là, on pourra s’en sortir... »

Félicia descendit de sa moto, afin de pouvoir explorer plus facilement l’usine. Cette dernière était fermée, et elle commença par allumer l’interrupteur, puis se rendit vers une série de bureaux. À chaque fois que Félicia marchait, elle remuait naturellement des fesses, adoptant une démarche féline et sexy. La jeune femme se rendit vers les bureaux, et vit le plan de l’usine. C’est ainsi qu’elle repéra rapidement l’accès vers les égouts, accessible depuis le réservoir. Allait-elle pouvoir y guider sa moto ? La Chatte Noire l’espérait. Elle retourna vers sa moto, et fit signe à la femme de la suivre, remettant son casque. Elle s’avança lentement, filant à travers un couloir, descendant plusieurs marches d’escaliers, son corps rebondissant contre la moto. Elle aperçut rapidement une série de minuscules tuyaux filant vers de grandes cuves, et continua à avancer, toujours assez lentement, et emprunta un autre couloir.

Continuant à rouler, Félicia descendit un autre étage, et atteignit finalement une partie un peu plus grande de l’usine, avec une série de grandes cuves d’eau, certaines vides, d’autres remplies. La Chatte Noire constata alors que l’usine n’était pas totalement vide, car plusieurs agents de sécurité et des ouvriers se tenaient là.

« Qu’est-ce que vous faites ici ?!
 -  Des motards ? C’est ça, l’agitation que les caméras de sécurité ont perçu ? »

Félicia réagit rapidement, et fit rugir la moto. Les ouvriers poussèrent des hurlements, et elle bondit alors depuis sa moto, atteignant une détente prodigieuse, et son pied heurta la tête d’un des agents de sécurité, le sonnant, l’envoyant s’étaler sur le sol. Un coup de pied retourné frappa un autre agent en-haut du torse, le repoussant contre le mur, permettant, au passage, d’avoir une belle vue sur les fesses moulantes de la jeune femme. Elle lui faucha ensuite les jambes, et bondit sur sa tête, l’assommant. Le temps lui manquait, et la Chatte Noire se dépêcha, rejoignant rapidement la salle de contrôle.

« Que... Qu’est-ce que vous voulez ?! s’exclama l’un des ouvriers, qui ne put s’empêcher de loucher sur les seins de la femme.
 -  L’assistance d’un bel homme pour aider deux jeunes chatons à s’échapper de toute une bande de gros chiens.
 -  Co... Comment ça ?! »

Félicia lui sourit, et s’avança.

« Ces cuves... C’est là que vous stockez massivement l’eau de la ville ? »

L’ouvrier déglutit, et confirma. De grosses canalisations venaient depuis les égouts, et une plateforme permettait de descendre en bas de la cuve. Félicia réfléchit donc, et l’employé, qui continuait à loucher sur ses seins, lui expliqua que le conduit principal venait de la cuve 1. Félicia lui ébouriffa tendrement les cheveux, et l’homme rougit. Il n’avait pas d’alliances, et un peu de barbe.

« Videz l’eau de la cuve 1. Nous partirons par là. Vous n’aurez qu’à dire à la police que nous vous avons... Forcé. »

Elle susurra ce mot sur un ton mielleux, près de son oreille, et descendit sa main, la glissant sous son bleu de travail pour frotter son sexe. L’homme eut rapidement une érection, et elle sut qu’il allait être obéissant, et ne chercherait pas à les doubler. Il déglutit donc, et obtempéra. La Chatte Noire retourna dans le couloir, et récupéra sa moto, puis fit signe à la femme de la suivre. Les deux motos filèrent dans la cuve 1, qui s’était vidée, l’eau se déversant dans d’autres cuves. Les deux motos rejoignirent l’une des petites plateformes à côté du pont surplombant la cuve, et la plateforme s’abaissa, jusqu’à les amener au fond de la cuve.

« On va rejoindre les égouts de la ville par là. »

Un conduit s’ouvrit, et Félicia fonça à l’intérieur. Elle fila le long de conduits qui débouchèrent rapidement sur les égouts. Cette fois, la police était définitivement semée, et la Chatte Noire s’arrêta un peu plus loin, près d’une porte de secours conduisant à un couloir, qui menait à un tunnel.

« Bon... Nos chemins vont se séparer là, ma belle. Mais, avant que tu ne partes... »

Félicia se pencha vers elle, sautant encore de sa moto, et, usant de sa rapidité, souleva un peu le casque de la femme, suffisamment pour avoir accès à ses lèvres, et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Un baiser bref, qui équivalait plus à une forme de remerciement qu’autre chose. Elle lui fit ensuite un clin d’œil.

« Tu te débrouilles pas mal. Suivre les fesses de la Chatte Noire, ce n’est pas donné à tout le monde. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 7 lundi 09 décembre 2013, 22:52:20

Nous nous rendîmes bien vite compte de la difficulté que nous imposait la salle, et c'est ensemble que nous nous étions arrêtées, elle la première. Je coupais le contact de ma moto et posais le pied au sol, et relevais légèrement l'écran de mon casque, prenant une profonde inspiration, sans pour autant immédiatement retirer mon casque. A vrai dire, si elle n'avait pas retiré le sien, avant moi, j'aurais retiré le mien sans hésiter. Le seul problème, c'est que justement, elle avait dénudé sa tête quelques secondes avant que je prenne l'initiative de retirer le mien.
Elle tourna son joli visage vers moi, après avoir secoué une chevelure argentée si atypique. Si je n'avais pas reconnu les traits de ce visage, j'aurais pu me poser des question sur le trouble que son large sourire provoqua en moi. Je dus me mordre la lèvre pour ne pas laisser échapper un "holly shit !" tonitruant lorsqu'elle m'avait sourit; j'avais pris cette mauvaise habitude de ma mère, de jurer en anglais lorsque la surprise m'envahissait. Et quelle surprise me faisait donc cette nuit si atypique, quelle plus étrange coïncidence... Que de me retrouver face à mon professeur de sport !

Elle me dit quelque chose, d'assez drôle d'ailleurs, puisque je lâchais par réflexe un petite rire, mais mon esprit était bien trop ailleurs pour que je puis vous dire exactement ce sur quoi elle avait plaisanté. Je ne me demandais pas non plus si mon silence pouvait paraître étrange; et, pire, le fait que je me sois tout à coup décidée à garder mon casque. Car dès que j'avais reconnu Hardy-sensei, j'avais arrêté net mon geste, n'osant que garder mon écran relevé à moitié, priant pour qu'elle ne croise pas mon regard d'azur qu'elle aurait pu peut-être un jour recroiser en cours, et faire le lien, qui sait. Mais sans doute ma paranoïa de me faire reconnaître allait quelque peu loin, vu le peu de luminosité qu'il y avait dans la salle de machines; jamais elle n'aurait pu reconnaître simplement mon regard, parmi tous ceux des élèves qu'elle avait pu croiser. Mais je gardais mes précautions, gardant ma tête au chaud dans mon casque.
Bien que les sons étaient étouffés, je pouvais entendre l'agitation faire écho dans les canalisations que nous avions emprunté. Je levais la tête au plafond, écoutant attentivement, avant de reporter mon attention sur mon professeur de sport, qui s'adressa à moi.

« Il faut trouver un accès aux égouts. De là, on pourra s’en sortir... »

J’acquiesçais en hochant la tête, sans élever ma voix, alors qu'elle partit en quête d'un échappatoire, d'une démarche chaloupée, que je qualifierais même de féline, dans tous les sens du terme, alors que ses hanches se balançaient nonchalamment, à la manière dont un chat se déplacerait avec lenteur. Pour ma part, je la regardais s'éloigner, et ne m'autorisais à respirer que lorsqu'elle fut hors de ma vue.
Poussant un long soupir, je descendais de ma moto, et explorais la salle en quête d'un plan. A entendre le boucan que les policiers faisaient, bien qu'ils furent éloignés, l'inquiétude me piqua au vif, et je cherchais un peu plus efficacement. Finalement, le fait que mon propre professeur puisse me reconnaître devint le cadet de mes soucis. Il fallait d'abord que nous sortions de là. Nous étions toutes les deux dans l'illégalité; si, en tant que professeur, elle avait les pouvoirs au lycée de me faire le reproche sur ma conduite dangereuse, dans cette usine, elle ne le pouvait pas se le permettre, étant autant en tort que moi. Cette pensée me rassura, alors qu'elle revenait chevaucher sa moto à nouveau, me faisant signe de la suivre.

Une fois à califourchon sur la mienne, je suivais la moto noire qui fila prudemment en face de moi dans un couloir. Nous dûmes passer par quelques marches, et je grimaçais en serrant les dents, n'appréciant que peu les cascades dans des escaliers. Heureusement, nous arrivions rapidement, au bout du dernier escalier, à une vaste salle où se dressaient de grandes cuves... et quelques ouvriers qui s'exclamaient. Par réflexe, je ralentissais brusquement, tandis que devant moi, la motarde aux cheveux argentés avait au contraire pris les devant, bondissant de sa moto. Je m'arrêtais net et restais bouche bée, sans pouvoir rien faire devant le spectacle que me donnait mon propre professeur de sport, son pied heurtant à une vitesse incroyable et avec une superbe agilité les hommes qui se trouvaient dans la pièce... pour tous les laisser au sol. D'accord, elle était prof de sport, et son corps ne disait sûrement pas le contraire, et le tout était encore plus flagrant dans sa combinaison noire, bien moulante, en accord avec le minois provocateur de la motarde. Mais de là à ce qu'elle excelle en combat ? Je ne m'y serais pas attendue, du moins pas dans ces circonstances là. Sur un tatami, peut-être que je n'aurais pas été étonnée qu'elle puisse dominer un homme, dans les règles de quelque art du combat nippon; mais dans une station d'épuration, en sautant d'une moto, dans une situation qui n'était pas forcément en notre faveur, non, jamais je n'aurais pu l'imaginer une seule seconde. Je restais donc là, immobile, la regardant s'éloigner vers la salle de contrôle, déterminée. Mon regard passa d'un homme à terre à l'autre. Je déglutis. Quelle surprise me réserverait encore mon professeur ?

Elle revint et j'obtempérais à nouveau, la suivant docilement comme je l'avais fait tout le long de notre fuite. Nous nous rendions dans une de ces grandes cuves, passant par une plateforme dont les rouages nous permirent d'atteindre le fond de la dite cuve; Bien sûr, les canalisations de déversement; nous atteindrions les égouts tranquillement et pourrions rentrer sans encombre. Ce n'était pas un échappatoire au décor très agréable, mais c'était un échappatoire quand même. Sortir de la station n'était plus qu'un jeu d'enfant; quelques dizaines de mètres à rouler, et le charmant cadre des égouts de Seikusu apparut autour de nous. Nous nous arrêtâmes près d'une porte, qui nous mènerait sans doute rapidement à la surface; il n'y aurait qu'une grille dont il faudrait crocheter la serrure, et nous serions libres de rentrer chez nous. Enfin, chez nous, je ne sais pas. Pour ma part, je pense que je filerais directement au garage de Kagari, là où mes amis logeaient sans doute le temps de cette nuit, pour la course. Je voulais m'assurer que tous allaient bien et que la police ne leur était pas tombée dessus. Y compris sur Aizen, que j'avais vu filer par un entrepôt lorsque nous avions dû   nous échapper du port.

« Bon... Nos chemins vont se séparer là, ma belle. Mais, avant que tu ne partes... »

J'eus à peine le temps de froncer les sourcils qu'un éclair sombre fila vers moi, des doigts fins glissant mon casque vers le haut, découvrant mes lèvres... sur lesquelles se posèrent celle de mon professeur. Je restais immobile alors qu'elle recula son visage afin de m'adresser un clin d'oeil.
Mon professeur, qui était une femme, venait de m'embrasser ?!

« Tu te débrouilles pas mal. Suivre les fesses de la Chatte Noire, ce n’est pas donné à tout le monde. »

Je dus réfléchir vite. La solution la plus sage aurait été de me taire et de la remercier rapidement avant de m'enfuir, et jamais elle n'en saurait rien. Mais le problème, c'est que moi, j'en avais bien trop vu et entendu ce soir pour fermer ma gueule, ou même aller sereinement au lycée. Je pense que j'aurais passé mes prochains jours à me poser une multitude de questions à son sujet, et n'aurais jamais pu la regarder dans les yeux en cours. Elle se serait tôt ou tard posée des questions sur mon comportement en cours et j'aurais été grillée. Non, il valait mieux que je porte ma fierté, mon sale caractère. Aussi, je finis par laisser échapper un rire après être restée quelques temps muette par le baiser inattendu. J'élevais ma voix, commençant à saisir le bas de mon casque.

« Vous me flattez... dame Chatte Noire ? Alors c'est comme ça qu'on vous surnomme la nuit... »

Je marquais une pause pour retirer complètement mon casque, adressant un sourire à mon professeur, tandis que ma chevelure ébène coula dans mon dos.

« ... Hardy-Sensei ? »

Je posais mes yeux bleus en amande sur son visage, devinant qu'elle m'avait reconnue. Tout à coup, je lâchais à nouveau un rire clair, bien plus relaxé, sincère.

« Qui aurait cru qu'un jour je fuirais, en moto, les flics de Seikusu avec mon prof de sport... qui me quitterait sur un baiser. Sur les lèvres ! Ce n'est pas très sage avec une de ses élèves, sensei. D'ailleurs, je dois dire que vous avez de bons goûts vestimentaires. »

Finis-je par dire, faisant allusion à sa combinaison, qui était plus moulante que la mienne, ce qui était pas mal, il fallait dire. J'avais voulu jouer oser et me faire remarquer pour ma première course, je me demandais si Aizen avait eu l'occasion de lorgner un peu lorsque nous étions côtes à côtes sur la route. En tout cas, je n'avais pas manqué quelques regards au point de départ. Mettez une femme bien roulée en combi sur une moto, et beaucoup d'hommes perdent la tête. Mais je n'étais qu'un modèle inférieur à celui de Hardy-sensei, qui avait des formes plus généreuse, et faisait plus femme. Je faisais mature; mais j'étais encore jeune et mon charme n'égalait pas celui de cette étrange chevelure argentée, en harmonie avec la noirceur luisante de sa combinaison.
Je me calmais, redevenant un peu plus sérieuse, me demandant si je n'avais pas pris un peu trop d'aise dans les derniers mots que je lui avais lancé. Après tout, elle avait l'air bien plus joueuse que moi.

« Plus sérieusement, je ne sais pas comment je vais pouvoir vous remercier sensei. »

En effet, c'était d'un sale pétrin qu'elle m'avait tiré de là.
Mais maintenant que ma langue s'était déliée, une multitude de questions affluaient dans mon esprit, et menaçaient de jaillir de ma gorge, tout de suite, ici, mais nous n'avions sans doute pas le temps; nous avions semé la police, mais il se pourrait que les troupes décident d'arpenter les égouts en quête de nos traces.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 8 jeudi 12 décembre 2013, 01:26:07

Félicia nota rapidement que cette motarde avait l’air assez timide quand la moto était à l’arrêt. Félicia pouvait, en un sens, la comprendre. Elle-même avait jadis été une étudiante calme et réservée, du genre introvertie. Ce n’est que quand elle avait découvert qu’elle était la fille d’un célèbre cambrioleur, et que Wilson Fisk lui avait injecté une variante du sérum qui avait été utilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale sur Steve Rogers, que Félicia était devenue la Chatte Noire, une femme beaucoup plus extravertie, une super-héroïne à sa manière. Guère respectueuse des lois, Félicia estimait que, outre les criminels classiques, il existait toute une bande de gredins et de truands : les criminels économiques, les patrons et les industriels qui délocalisaient leurs usines dans des endroits où les charges sociales et les salaires étaient bien moins élevés... Elle ne prêchait pas la Révolution, loin de là, mais, en sorte de variante moderne de Robin des Bois, Félicia estimait qu’il fallait parfois vider les poches de ces supers-riches pour rééquilibrer les choses. Cependant, elle n’aurait jamais été jusqu’à se prétendre comme un parangon de modèle et d’intégrité. Quand on participait à des courses de rues illégales, qu’on cambriolait des manoirs, on n’était pas vraiment honnête, même quand les gens qu’on cambriolait étaient des pourritures.

Si la surprise de cette jeune femme en combinaison bleue et flammes fut de taille en découvrant que son guide était sa tonique prof’ de sport, Félicia fut également surprise quand, retirant son casque, la jeune femme lui dévoila son identité. Naturellement, Félicia reconnut ce visage. Ashley Toriiwa !

« Qui aurait cru qu'un jour je fuirais, en moto, les flics de Seikusu avec mon prof de sport... qui me quitterait sur un baiser. Sur les lèvres ! Ce n'est pas très sage avec une de ses élèves, sensei. D'ailleurs, je dois dire que vous avez de bons goûts vestimentaires. »

Félicia se mit à sourire, bras croisés.

« Et je te retourne le compliment, très chère. »

C’était une surprise étonnante, certes, mais Félicia en avait vu d’autres. Elle savait qu’un certain nombre d’élèves de Mishima avaient des pouvoirs magiques, et travaillaient même pour l’armée pour certains d’entre eux, comme Akiko Ito, ou, dans un autre registre, Nina Nagami. Félicia étant elle-même liée à ces histories, elle en avait évidemment entendu parler. À partir de là, sa surprise passa rapidement. Bras croisés, Félicia se rapprocha un peu d’Ash, qui avait visiblement plus de mal qu’elle à se remettre de ce choc... Chose compréhensible. Les petits Japonais étaient éduqués dans un système élitiste et rigide, où il fallait clairement dissocier les professeurs des élèves. Certes, ce scénario se retrouvait fondamentalement partout, dans la mesure où, le prof’ étant le maître d’école, celui qui avait le pouvoir de noter, il était instinctivement différent des autres, mais cette dissociation était encore plus marquée au Japon. C’était presque comme avoir affaire à un sergent-instructeur. Il devait être sans faille, et très autoritaire.

« Plus sérieusement, je ne sais pas comment je vais pouvoir vous remercier sensei. »

Félicia sourit légèrement, malicieuse, et se rapprocha un peu. Sa main s’avança, et caressa la joue d’Ashley.

« Oh ? Moi, je devrais bien avoir quelques idées... »

Le sous-entendu était évident, mais l’endroit ne se prêtait guère à ce genre de séductions. Ça puait, et Ashley semblait déjà être suffisamment choquée comme ça. La Chatte Noire n’avait malheureusement pas les talents aphrodisiaques de sa collègue, Pamela, et cet égout ne l’excitait pas des masses. Elle se retourna donc, et remonta sur sa moto.

« Si tu veux me faire plaisir, évite de dire aux autres que ta prof’ aime bien le cuir et le latex...Et qu’elle trouve que tu as un joli cul. Et, au fait... Quand je suis dans cette tenue, tu peux m’appeler Félicia... Ash. »

Elle susurra son nom sur un ton mielleux, sensuel, puis remit son casque, et fonça à travers le couloir de maintenance. Elle rejoignit ainsi le tunnel, et s’inséra dans la circulation. La Chatte Noire ne comptait pas aller bien loin, simplement trouver un endroit moins sinistre que les égouts... Et le plus proche qu’elle trouva fut un parking le long d’une station-essence. Leur péripétie dans les égouts les avait emmenées hors de la ville, le long d’une autoroute qui filait le long de la côte vers Tokyo. Par-delà des rangées d’arbres, on pouvait apercevoir les lueurs de la ville. Félicia arrêta à nouveau sa moto, et attendit de voir si Ashley comptait la suivre pour en savoir plus sur les hobbies nocturnes de sa prof’, ou retourner chez elle.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 9 samedi 14 décembre 2013, 00:36:11

Quelques idées ? Comment ça quelques idées ?

Je ne pus réprimer un frisson lorsque ses doigts effleurèrent ma joue, rosie par la gêne qui m'envahit lorsque je compris le sous-entendu. Je soutenais son regard quelques secondes, avant de le baisser, en coin, lorsque sa main quitta ma peau. J'avais un caractère trempé lorsque le coeur m'en disait, mais face à ce genre de situation, je ne savais guère réagir. A vrai dire, c'était bien la première fois qu'une personne de sexe féminin me faisait des avances. Un professeur qui vous fait les yeux doux, certes, cela arrive; mais si c'est une femme ? Jamais cela ne m'était arrivé, et je devais bien avouer que je devais avoir l'air quelque peu déboussolée. Déjà que la surprise de découvrir l'identité de la Chatte Noire était de taille, subir une telle provocation de cette dernière n'arrangeait sûrement pas la situation. Je restais donc ainsi, immobile, le souffle court, jusqu'à ce qu'elle fut assez loin de moi, bien que quelque part dans mon esprit je craignais qu'elle ne me saute dessus pour m'arracher un nouveau baiser.
Cette femme était magnifique, certes, et il n'y avait pas un seul élève masculin de ce lycée qui pouvait le nier. Et s'ils voudraient nier, leur regard les trahirait. Elle était d'une beauté féline et provocatrice, son pas léger et silencieux semblant constamment se rire des lois physiques. Et le bond qu'elle avait effectué de sa moto dans l'usine, en cette nuit, n'avait que renforcé cette impression de légèreté mais de puissance que mon professeur m'avait inspirée dès notre premier cours de sport. Elle avait décidément quelque chose de spécial, de presque anormal, inhumain. Elle portait bien son surnom nocturne, lorsqu'elle se glissait dans cette combinaison moulante et luisante, se fondant comme une ombre dans les rues peu éclairées, seule l'éclat de son étrange chevelure d'argent la trahissant.

« Si tu veux me faire plaisir, évite de dire aux autres que ta prof’ aime bien le cuir et le latex...Et qu’elle trouve que tu as un joli cul. Et, au fait... Quand je suis dans cette tenue, tu peux m’appeler Félicia... Ash. »

Je ne retint pas un sourire qui se dessina sur mes lèvres, bien que la gêne et le manque de tact soit toujours présent en mon esprit. Je dus contenir tout mon corps pour retenir la température de grimper et de me monter aux joues, lorsqu'elle me complimenta (très) ouvertement sur mon fessier. En effet, lorsque nous étions au port, elle avait sans doute eu grand loisir de pouvoir l'admirer alors qu'elle se trouvait derrière moi, et que je me penchais en avant sur ma moto, le cuir tirant légèrement sur mon fessier, le moulant à souhait. Ceci devait sans doute offrir une charmante vue à qui savait poser son regard au bon moment, au bon endroit. Enfin, je ne pouvais pas le nier, je n'avais pas pu m'empêcher de détailler l'allure harmonieuse de son corps lorsqu'elle se trouvait également devant moi. En même temps, dans une telle tenue, comment voulez-vous ne pas poser le regard sur les courbes qui se dessinent sous cette matière sombre ?
C'était une belle femme, mais j'aimais les hommes. Du moins, je le pense. Aizen avait été le seul homme avec qui j'avais couché, et ce fut toujours alcoolisée. Il est évident que j'avais été attirée par des personnes de sexe masculin et étais sortie avec de nombreux garçons, sans avoir de relation amoureuse profonde et fusionnelle, seulement quelques amourettes. Mais avais-je seulement songé une seule fois que je pourrais être attirée par une femme ? Je ne pense pas. Mais je savais tout de même reconnaître qu'une femme était belle, et c'était le cas de Hardy-sensei.

Je me contentais de hocher la tête, ne répondant pas à la provocation que sa voix sensuelle m'avait adressée, avant qu'elle ne remette son casque pour filer dans le tunnel. Je l'imitais, et la suivis, encore une fois.

Une fois que nous étions sorties du tunnel et avions rejoint la circulation, je roulais quelques minutes durant à ses côtés. Je devais avouer que l'envie de la suivre m'avait violemment prise, maintenant que de nombreux mystères planaient sur cette femme et que je mourrais d'envie d'en trouver les réponses. Mais voilà, j'avais à présent une barrière à mon audace; la sienne. Si elle ne m'avait pas provoquée, sans doute aurais-je tenté d'en savoir plus. Mais alors que nous roulions, je jetais quelques regards en sa direction, et me demandais si elle était sérieuse lorsqu'elle m'avait taquiné de la sorte, pleine de sous-entendus. Bien que son regard était plein de malice, son ton était, d'une façon troublante, sensuel. Non, elle ne plaisantait pas apparemment. Et, pour une fois, je dus renoncer à suivre ma curiosité, et jouer la carte de la prudence. Il n'y avait eu que des mots et un léger baiser volé; aurait-elle été capable de plus si je l'avais suivie ? Et puis, la suivre aurait été une porte ouverte à ce qu'elle me fasse du rentre dedans. Je n'étais pas folle à ce point.

Et puis, je savais que j'avais mes oiseaux. SI j'avais besoin de savoir quoi que ce soit, je n'avais qu'à leur demander de la suivre, après la leur avoir désignée mon professeur au lycée, histoire qu'ils ne se trompent pas de cible à espionner.

Je continuais ainsi mon chemin, prenant naturellement les sentiers menant aux dortoirs de Mishima, où la surveillance nocturne était étrangement très peu stricte. Il arrivait de nombreuses fois d'entendre des pas jusque tard, bien après l'heure supposée du couvre feu; ou encore des gémissements étouffés... ah, ces couples qui se retrouvaient en pleine nuit. Étrangement, je n'avais pas songé à rejoindre le garage de Kagari pour m'assurer que mes amis motards s'en étaient sortis sains et saufs, alors que c'est ce que je comptais faire, avant ma petite discussion avec mon professeur de sport.
Une fois arrivée dans ma chambre, je me glissais sous ma couverture, et un murmure qui dissimulait de bien nombreuses interrogations s'échappa de mes lèvres:

« Félicia... »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 10 lundi 16 décembre 2013, 01:54:45

Le prochain cours de sport entre Ash’ et Félicia n’avait pas lieu le lendemain, ce qui aurait été une coïncidence un peu fort de café, mais à la fin de la semaine. Le temps de se détendre, et d’analyser les choses rationnellement... Surtout pour Ashley, du point de vue de Félicia. Quand la Chatte Noire avait vu la moto foncer, elle s’était sentie déçue, mais avant tout amusée. Elle avait senti la nervosité de la jeune femme dans l’égout, et en avait déduit que la principale raison ayant conduit au fait qu’elle lui foute un vent tenait, précisément, à sa timidité. Le Japon restait un pays encore assez sclérosé sur ce point, très conformiste, où les professeurs étaient très au-dessus des élèves. Félicia ne pouvait pas espérer venir à bout de tout un système après seulement une course de motos. Que les deux femmes ne se revoient qu’en fin de semaine était donc une bonne chose, car ça laisserait à Ashley le temps de se remettre de ses émotions.

Durant la semaine, Félicia fut plutôt calme lors de ses sorties nocturnes. Aucune autre course n’était prévue depuis le débâcle de la précédente. Cette course avait été organisée par l’un des clans Yakuzas de la ville, les Takara. Les Takara étaient proches de l’un des plus puissants clans de la ville, les Guramu, mais avaient également des rivaux, notamment les Hishibu, également proches des Guramu. Connaissant un peu le fonctionnement des mafias, la Chatte Noire savait que les Takara étaient en train de chercher qui avait bien pu les balancer à la police. S’il s’avérait que les Hishibu y étaient liés, une guerre des gangs était susceptible d’éclater. Ainsi, les sorties nocturnes de Félicia, durant la semaine, n’eurent pas pour but de commettre un quelconque forfait, mais tout simplement de se renseigner. La police avait toujours un peu de mal à effectuer son rôle quand il s’agissait de traiter avec les Yakuzas. Depuis la loi Antigang de 1992, les choses n’avaient pas vraiment évolué à Seikusu, où la corruption continuaient à imprégner l’ensemble des institutions civiles et publiques de la commune.

Les quelques recherches de Félicia n’aboutirent pas à grand-chose de concret, et c’est dans cet état d’esprit qu’elle entama son cours de sport avec la classe d’Ashley Toriiwa.

En cours, Félicia n’avait pas cette apparence musclée qu’elle avait quand elle sortait. De même, ses cheveux argentés redevenaient blonds, sa silhouette plus fine. Le sérum qu’on lui avait inséré dans les veines fonctionnait selon la volonté de la Chatte Noire. Qu’Ash’ ait réussi à la reconnaître dans l’usine était donc, en soi, un peu surprenant, car Félicia n’avait pas exactement la même apparence. Elle en avait déduit que la jeune lycéenne était une bonne observatrice.

Le lycée Mishima disposait d’une grande aire sportive, très appréciable. Outre les gymnases, il y avait plusieurs terrains, sur de la pelouse. Félicia alla voir ses élèves à l’entrée du gymnase, repérant rapidement Ashley... Indéniablement, dans son petit uniforme scolaire, elle était moins sexy que dans sa combinaison de cuir. Le même constat pouvait s’appliquer pour Félicia, qui avait recyclé son cuir pour une minijupe et un débardeur blanc. Quoique... Elle estimait aussi qu’elle était sexy dans cette tenue.

« Bonjour, jeunes gens ! Vous connaissez la routine, à force. Changez-vous, et on se retrouve dans le gymnase principal. »

Les séances de sport motivaient rarement les élèves, et, contrairement aux élèves occidentaux, les élèves japonais étaient beaucoup plus dissipés quand ils tombaient sur leurs professeurs. Ils l’étaient moins avec Félicia, mais ils évitaient de courir devant elle. Leur senseï les laissa filer vers les vestiaires. Elle aurait pu arrêter Ashley pour avoir une petite conversation entre quatre yeux, mais elle se dit que, connaissant les lycéens, si elle faisait ça, ça jaserait. Or, elle ne voulait pas mettre Ash’ en porte-à-faux avec ses amis.

Ainsi, tandis que les élèves se préparaient, la Chatte Noire se rendit dans le gymnase. Contrairement à la plupart des autres profs de sport (et à tous ceux que Félicia avait vu), elle ne passait pas son cours en étant le cul assise sur un banc, à donner des ordres. La Chatte Noire participait activement, et, pour l’occasion, elle allait continuer sur le basketball, un sport par définition très américain. Attrapant une balle, elle fit quelques rebonds, puis se mit à courir, et bondit dans les airs en se rapprochant d’un panier. Elle fit un saut prodigieux, et put, en tendant la main, foutre directement le ballon dans le panier, avant de se raccrocher avec ses bras au panier. Plutôt que de se laisser redescendre, elle se servit de ses bras pour bondir dans les airs, se retourna sur elle-même, et heurta le haut de la case retenant le panier avec ses jambes. De là, Félicia plia ses jambes, et se catapulta en avant, où elle effectua un ou deux saltos avant d’atterrir sur le sol, pliant les jambes, et se retenant avec une main.

*Voilà ce que j’appelle de la détente !*

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ash Toriiwa

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 11 dimanche 02 février 2014, 15:18:34

« Bonjour, jeunes gens ! Vous connaissez la routine, à force. Changez-vous, et on se retrouve dans le gymnase principal. »

Plutôt à l'arrière de la petite foule que formait ma classe en arrivant sur les lieux, je regardais mon professeur du coin de l'oeil, évitant soigneusement un regard trop appuyé, ce qui m'éviterait sûrement de croiser le sien. Quelques jours s'étaient écoulés depuis ma petite escapade nocturne, et cela sans que je n'ai l'occasion de recroiser mon professeur de sport, Hardy-senseï. Ou Félicia. Mais je ne m'étais pas réellement faite à l'idée de ce qui s'était passé cette nuit où j'avais eu la folle idée de voler une moto pour participer à une course, juste pour surprendre et impressionner quelques jeunes hommes que je connaissais fort bien, puisque c'étaient eux qui m'avaient appris à conduire une moto comme je conduisais. Principalement Aizen, et sa grande dextérité à guider sa suzuki.
Le lendemain de la course, je m'étais réveillée et avait mis quelques minutes à émerger de cette nuit pleine d'émotions, qui d'ailleurs m'avaient laissé quelques tensions dans le corps, mes muscles s'étant tant contractés lors de la course poursuite avec la police de Seikusu. Je n'étais pas de ces personnes qui stressaient facilement, mais a situation de la nuit passée n'était pas banale et je devais avouer que la panique m'avait prise bien vite, du fait que je sois une grande débutante. Enfin, à mon réveil, je me surpris à me demander si je n'avais pas tout simplement rêvé, tellement tous mes souvenirs de cette nuit me semblaient si irréels. Mon professeur de sport, les cheveux argentés, dans une combinaison moulante de cuir noir, sur une moto, fuyant des flics après une course, moi à ses côtés pour finalement finir dans les égouts de Seikusu ? Hum, en effet, c'était difficile d'imaginer tout ceci bien réel. Et pourtant...

J'avais gardé tout ceci pour moi, n'ayant pas d'ami assez proche à qui me confier. J'avais bien raconté à Corneille, mais l'avis d'un oiseau n'est pas le même que celui d'un humain.. dans ce cas là ce ne fut qu'une écoute, et éventuellement une demande implicite de garder un oeil sur le professeur.
A la fin de ma journée de cours, je m'étais rendue au garage afin de voir si mes motards préférés allaient bien. Je m'y étais rendue en moto en évitant soigneusement les endroits bondés, de peur que je ne croise une voiture de police. J'éprouvai un véritable plaisir en arrivant devant le garage qui était ouvert, tous mes amis y étant avec Kagari, s'affairant tous autour de leurs motos pour changer leurs plaques ou recouvrir quelques rayures. Toutes leurs têtes se levèrent en entendant mon moteur s'approcher, et je m'arrêtais net juste devant. Je pris tout mon temps pour descendre de l'engin, avec cette sensualité et cette aura de force, de caractère qu'ont les femmes en motos. Je les voyais tous le regard rivé sur moi, avec sur leurs visages une expression exprimant une vive curiosité de savoir qui était cette nana en combinaison bleue qui les avaient devancés la veille. Il n'y avait que Kagari qui arborait un immense sourire, comprenant l'effet de surprise que je prenais plaisir à faire durer, jusqu'au moment où je retirais mon casque, et que leurs exclamations me laissèrent entendre qu'ils m'avaient reconnue. J'éclatais de rire lorsqu'ils s'étaient tous empressés vers moi pour me serrer dans leurs bras, Aizen arrivant en dernier, un peu plus mitigé que les autres. Je lui avais tout de même sucré la troisième place dans le peloton de tête, et son amour-propre devait en avoir pris un léger coup. Je me demande ce qui se serait passé si la course n'avait pas été interrompue.
J'étais restée avec eux dîner, et j'avais passé une très bonne soirée en leur compagnie, leur racontant ma fuite aux côtés de la fameuse Chatte Noire, sans leur donner tous les détails pour autant. Je n'avais pas précisé que c'était un de mes professeurs, je préférais garder ce mystère pour moi. Et je leur avais privé également de nos petites conversations, dont celle incluant un léger baiser sur mes lèvres, même si je ne doutais pas que cette histoire leur aurait plu. C'étaient des hommes, n'est-ce pas.

Quoi qu'il en soit, ce jour là, en fin de semaine, j'avais enfin cours de sport et pouvais, avec discrétion, redétailler du regard mon professeur. Un sentiment de surprise m'envahit, alors que je réalisais à quel point mon souvenir de la Chatte Noire était différent de l'image que j'avais, juste sous les yeux, de Hardy-senseï. Ses boucles n'étaient plus d'argent mais d'or, et même si elle restait une très belle femme, je trouvais qu'elle dégageait moins de puissance, même de sensualité que la motarde avec qui j'avais fui quelques nuits auparavant. Je me posais la question, avec amusement, sur ses cheveux. Porter une perruque avec un casque de moto, c'est pas facile facile, on dérange sans cesse ses cheveux.. et en cours de sport, pareil. Comment faisait-elle pour passer d'une couleur à l'autre ? Elle ne se les teignait pas quand même ?
Enfin, le cours me tira de mes interrogations, alors qu'elle le lança, en nous effectuant un panier peu atypique, tirant les murmures d'admiration des élèves une fois atterrie au sol, avec souplesse. Finalement, elle gardait toujours ce petit côté félin, qui la rendait impressionnante.

Je n'étais pas des plus mauvaises en sport, mais je n'étais pas non plus de celles qui faisaient le plus d'efforts. J'aimais me dépenser et il m'arrivait de faire du sport de mon propre gré, comme aller faire quelques longueurs ou jogger dans un parc; mais par principe que j'y étais obligée au lycée, mon esprit un peu contradictoire me poussait à ne pas m'y adonner comme je le pourrais. Après tout, c'était le cas dans tous mes cours; je ne voulais pas vraiment faire d'efforts. C'était ainsi !
Mais je participais tout de même au jeu, me prêtant aux exercices d'échauffement, participant aux matchs qui s'ensuivaient.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Fast & Furious [Ash Toriiwa]

Réponse 12 mardi 04 février 2014, 01:36:29

Tout en participant à l’échauffement physique, indispensable avant le cours, Félicia en profitait naturellement pour mater Ashley. Ash était toujours aussi belle, mais, comme pour Félicia, sans sa combinaison bleue et flammes moulante, qui montrait une belle partie de son dos, elle était évidemment moins attirante à regarder... Mais toujours suffisamment pour que l’œil humain puisse s’y attarder. La Chatte Noire avait repris son apparence normale, celle d’une belle blonde. Belle, elle l’était évidemment toujours, mais elle était la première placée pour confirmer que, sans sa combinaison noire, elle était naturellement moins sexy. Elle portait un débardeur avec un minishort, des vêtements courts et amples, qui, par ailleurs, mettaient en avant sa poitrine. Elle savait fréquemment que les hommes du cours louchaient sur ses seins ou sur ses fesses, et feignait de ne pas le voir. En réalité, elle se sentait relativement heureuse de savoir qu’elle était encore suffisamment bien conservée pour exciter ses élèves. En un sens, c’était flatteur, même si elle ne l’aurait jamais dit officiellement. Difficile de vouloir faire la prude quand on se promenait le soir avec une tenue qui mettait très bien en valeur votre cul.

Au bout d’un petit quart d’heure, les échauffements se terminèrent. La classe avait encore une heure et demie à tirer avec Félicia. Cette dernière réfléchit brièvement sur le sport à faire, et décida, comme d’habitude, de couper la poire en deux, en optant pour un sport par heure.

« Bien ! Que diriez-vous de faire un petit peu de ping pong ? Il fait un peu frisquet dehors, ça me semblez mieux de courir plus tard... »

Tout était bon pour éviter la course, d’autant plus que la première heure était toujours la plus longue. Félicia s’avança donc, et rejoignit la salle de ping pong, avec plusieurs rangées de tables. Elle sortit les affaires, et laissa chaque élève se saisir d’une raquette de ping pong. Il y avait une sorte de brouhaha, et Félicia pouvait voir que la belle Ash était, curieusement, toute seule. La Chatte Noire était curieuse de savoir qui étaient ses amis, de savoir avec qui elle avait passé sa nuit il y a quelques jours, refusant ainsi la promesse d’une nuit agréable avec sa senseï. Quand elle se rapprocha, visiblement nerveuse, Félicia lui tendit d’elle-même sa raquette, et se pencha vers elle, pour murmurer dans le creux de son oreille :

« Tu es beaucoup plus sexy dans ta combinaison, Ash... »

Aucun élève ne remarqua cette allusion, et, dans un léger clin d’œil, Félicia marcha vers un tableau blanc.

« Comme pour la précédente séance, nous allons organiser une petite compétition... Vous allez tous affronter, en mettant en œuvre les différents enseignements appris lors des dernières leçons. Si vous gagnez un match, vous marquez 3 points, et vous ferez une croix sur ce tableau.
 -  On fait une croix où, senseï ?
 -  Je vais rajouter vos noms, ne vous en faites pas... Et le mien, bien sûr. Celui ou celle qui me bat aura un 20 dans cette épreuve. »

Il y eut un frisson le long de la salle. Ce n’était que du sport, mais personne n’irait cracher sur la note maximale. Félicia se retourna, puis dressa un tableau, en notant les noms de chacun, ainsi que le sien.

« Et ne trichez pas, vous savez que je le verrais. »

Félicia se retourna, et posa le feutre devant le tableau.

« Allez, en piste ! »

Les élèves se dépêchèrent de se positionner, tandis que Félicia fit signe à Ash de venir. Elle se plaça près d’une table, l’observant avec un léger sourire. Elle tenait la balle dans une main, et la raquette dans l’autre. La balle de plastique rebondit le long de la table, revenant dans sa main, tandis qu’elle observait Ash, sans trop savoir quoi dire. Les autres élèves commençaient à jouer ensemble, parlant sans hésitation. Ils savaient que Hardy-senseï était beaucoup moins stricte que les autres senseïs, à l’image de la classe enseignante de Mishima. La moitié des professeurs couchaient avec leurs élèves, et Félicia ne faisait pas exception.

« Tu es prête, Ash ? J’ai hâte de voir si tu te débrouilles aussi bien au ping pong qu’en moto... Il y a moins de sensations fortes, je te l’accorde. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :