Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Somnophilie [Doutz']

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Kasei

Créature

Somnophilie [Doutz']

dimanche 17 novembre 2013, 22:18:47

Le manoir était rempli de courants d'air, ce jour-là.

On aurait bien été incapable de déterminer quel en était l'origine. Les fenêtres étaient fermées, les portes également. Les mouvements des personnes présentes n'étaient pas suffisants pour provoquer un tel phénomène. On avait bien changé le papier de riz des parois - car ce curieux évènement se produisait depuis plusieurs jours - mais rien n'y faisait.

Bien sûr, ce n'était qu'une anecdote dont on parlait entre serviteurs, pas assez intéressante pour retentir aux oreilles des supérieurs du lieu.
Pourtant, cette petite anecdote était le début d'une longue suite de catastrophes qui arrivèrent peu après, dans la même semaine.

Quand la nuit tombait sur Seikusu, le grabuge commençait. Au petit matin, on retrouvait régulièrement des vases cassés, des chaises renversées avec leur table, des tableaux décrochés ou renversés à leur place, mettant la tête en bas des personnages qui vivaient dedans et leur donnant un air grotesque. Fallait-il avoir un humour douteux, pour trouver drôle de mettre la tête sérieuse de Hirohito dans une telle situation.

En même temps, Kasei détestait ce gros con d'ancien empereur. C'était en partie de sa faute si le Soleil lui était tombé sur la tête. Mais hé ! C'était du passé, tout ça. Et puis, après tout, sans lui, elle ne serait pas là en train de s'amuser comme une petite folle.

Car c'était bel et bien la petite Poltergeist qui mettait la pagaille dans la luxueuse habitation. Et elle s'en donnait à cœur joie, accompagnée de son fidèle parapluie qui s'amusait autant qu'elle de la situation. Tout deux vagabondaient entre les murs depuis des jours et des jours, et ils vagabonderaient tant que la pluie ne réapparaitrait pas. Car sans la pluie, pas d'arc-en-ciel, et sans arc-en-ciel, pas de moyens de rentrer divaguer entre les nuages et flâner avec autant de paresse qu'un mort peut se permettre... c'est-à-dire, une paresse infinie.

Sous sa forme fantômatique, personne ne pouvait voir l'esprit frappeur. On distinguait à peine un léger trouble là où se formait sa silhouette. Mais Nasu, le parapluie, possédait encore son enveloppe matérielle. Ce qui signifiait que tout ce que l'on pouvait voir, c'était un parapluie voletant seul dans les airs et doté d'une gigantesque langue, ce qui suffisait à terrifier les pauvres servantes qui se prenaient en ce moment-même de la porcelaine sur la tête. Le mobilier volait dans les airs, les bougies se rallumaient et s'éteignait, et plusieurs serviteurs se comportaient de façon étrange - le plus étrange étant celui qui dansait en caleçon sur un secrétaire, possédé par la fantôme comme tous les autres.


« Hahaha, arrête un peu Nasu... aa-ah-ah, j'ai mal au ventre~ » finit par dire la demoiselle, se tenant les côtes dans son fou rire.

Le parapluie jeta une dernière assiette sur le dos d'une ultime servante, qui courut en direction inverse, hurlant de terreur.

« Je me demande si elle va oser sonner l'alerte... » annonça-il d'un ton songeur.

Sa grosse voix rauque résonnait dans toute l'entrée, et fut suivi par celle de Kasei, bien plus aiguë et enfantine :

« Oooh, on n'est pas allé voir par là, dis donc ! »

Son index pointait une porte placée en haut d'un des escaliers, et effectivement sauve de toute trace de griffures, chocs, et même morsures... bref, de tout ce qui aurait pu signifier que cet étrange couple serait passé par là. Ils avaient pourtant visité tout le manoir de fond en comble, semant autant de désordre que possible... c'était décidément très grand, ici ! Le terrain de jeu idéal !
Ni une ni deux, ils voletèrent ensemble vers ce mystérieux lieu. La porte fermée à clé n'empêcha pas Kasei de passer, mais elle dût laisser son amie toujours aussi matériel de l'autre côté. Celui-ci émit évidemment un point d'objection.


« Tu vas encore m'abandonner, dis-moi ? »
« Oh, tu ne peux donc pas te passer de moi une seule seconde ? ♥ »
« Ça serait plutôt le contraire... Mais je vais aller m'amuser tout seul, il y a pleins de petites servantes dans les bains au troisième étage. »

C'est sur ces sages paroles d'un mari à sa femme que l'ombrelle fut expulsée par sa propriétaire avec humeur, voletant entre les escaliers pour aller s'occuper de ses futures proies...
Entre-temps, l'esprit frappeur traversa la porte et y trouva une simple chambre. Certes luxueuse, mais qui aurait été d'un intérêt limité, s'il n'y avait eu cette jeune fille endormie entre les draps.


« Oooouuuuuuh, mais qu'est-ce que qu'on a là ? ♪ » chantonna doucement la défunte, en se rapprochant de l'assoupie.

Elle n'était toujours pas matérielle, et ce serait le cas tant qu'elle flotterait dans les airs comme elle le faisait actuellement. Cela dit, on pouvait entendre sa voix même dans cette situation-là.
Avec de la suite dans les idées, la sournoise envoya valser les draps du lit sans réveiller leur propriétaire - elle en avait l'habitude, après tout. Vêtue d'une petite nuisette de soie, c'était un joli spectacle que ce corps bien vivant, bien chaud, et surtout avec pas grand-chose pour se défendre dans l'immédiat.
Kasei posa une de ses épaisse geta par terre, pour se rendre matérielle et pouvoir toucher cette peau fraîche qui s'offrait à ses dix petits doigts curieux. Elle s'allongea sur le matelas en moins de deux, aussi légère que les courants d'air qu'elle provoquait depuis une semaine dans le manoir. Les cuisses de la blonde s'écartèrent avec douceur, et sa compagne pouffa un peu à l'idée de la suite des évènements, comme si elle était sur le point de faire une bonne blague.Puis, elle se lécha le lèvres en voyant ce qui l'attendait. Des lèvres qui ne tardèrent pas à aller se poser sur l'endroit stratégique, découvrant cette zone.

Il n'y avait bien qu'un esprit pour accomplir tout ces gestes avec autant d’absence. Non pas qu'elle ne comptait pas y mettre du cœur, mais tout en elle était allégé par sa mort, et même son semblant d'enveloppe corporelle ne pesait pas plus qu'une plume. On ne pouvait presque pas sentir son toucher, mais les sensations, elles, étaient bien là, et la jeune victime ne tarderait pas à les ressentir.

« Vous savez, quand on est morte, difficile de prendre la vie au sérieux ! »
Fiche

Doutzen Kroes

Humain(e)

Re : Somnophilie [Doutz']

Réponse 1 lundi 18 novembre 2013, 03:22:52

La jeune femme courait rapidement, nerveuse, précipitée, le cœur battant la chamade. Elle filait à travers les rues enneigées du village, en plein hiver. Les arbres morts, ces arbres dans lesquels elle aimait grimper avec les autres camarades de la région, ne l’intéressaient pas. Une seule chose dominait son esprit : elle avait réussi ! Elle avait décroché le casting, elle allait s’envoler à Broadway dans une semaine ! Marilyn Monroe serait sa manager ! Doutzen avait toutes les raisons du monde de se sentir heureuse et soulagée. Elle portait une belle veste rouge pour la protéger du froid, un bonnet, un foulard rouge, et des gants épais, alors qu’elle rejoignait la ferme familiale, avançant le long du sentier menant vers la porte.

« Papa ! Maman ! s’exclamait-elle en grimpant sur le perron. J’ai réussi le casting ! J’ai réussi le... Papa ? »

Surprise, elle ne vit personne dans sa cuisine. La cafetière était en route, il y avait l’édition du journal sur la table en bois, mais aucune trace de ses parents. La petite Doutz’ regarda à gauche et à droite. Elle grimpa l’escalier, se dirigeant vers sa chambre.

À l’intérieur de cette dernière, elle se retrouva avec sa tenue sexy de petit chaperon rouge : jarretelles, un long corset rouge à bandes noires verticales qui serrait son corps, et une cape rouge à capuchon. Le grand méchant loup était sur son lit, son treillis militaire abaissé à hauteur de ses cuisses.

« Tu es en retard », annonça-t-il.

Doutzen déglutit. Où était Marilyn Monroe ? Elle sentit son cœur s’emballer, alors que l’homme se mit à soupirer, comme s’il savait que c’était idiot, comme s’il savait à l’avance ce que sa petite Doutzen, sa petite poupée, avait pensé, et pourquoi elle était en retard. Doutzen se retourna alors, et se mit à courir, à fuir à toute allure. Le couloir de sa maison devenait alors un long couloir noir sans portes, qui semblait interminable, tandis qu’elle voyait au loin une lueur blanche, avec un couple qui se découpait progressivement dans l’ombre. Elle savait que c’était son père et sa mère, et elle ne pouvait s’empêcher de courir vers eux, quand bien même elle savait que son vrai foyer était derrière elle, et que, comme à chaque fois, l’heureux couple se révélerait n’être que des êtres anthropophages qui chercheraient à la tuer.

C’est à cet instant que le rêve évolua, car elle se retrouva, sans trop savoir comment, sur le corps du grand méchant loup. Reto était allongé dans son grand lit, et elle dansait sur son chibre, en gémissant et en soupirant de plaisir, sentant les mains puissantes de l’homme se poser sur son bassin, soulevant ses hanches, la caressant, tandis que son membre, qui avait naturellement des proportions
gargantuesques, était en train de la défoncer joyeusement.

Elle haletait, gémissait, gémissait...




« Hnnn... »

Yeux clos, Doutz’ était en train de dormir, et de faire un rêve des plus érotiques. Étalée dans son grand lit, dans une confortable nuisette en soie légèrement transparente, son corps émergeait progressivement, lentement... Ce soir, avant de se coucher, Reto était venu lui souhaiter « bonne nuit », à sa manière : il l’avait pénétré sur le lit, en lui disant que sa queue virile en elle chasserait les cauchemars de son esprit. Il l’avait laissé suffisamment éreintée pour que le sommeil vienne doucement la cueillir.

Doutzen continuait à rêver, et ses doigts vinrent donc glisser sur les cheveux de la femme qui s’attaquait à son minou. Un réflexe inconscient, automatique, qui résultait d’une vie passée à avoir quantité de relations sexuelles. Les joues de Doutzen rougirent légèrement, alors que, lentement, très lentement, la jeune femme était en train de sortir du sommeil. Les attouchements du Poltergeist, dont Doutzen n’avait en ce moment aucune idée de l’existence, faisaient frissonner tout son corps.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Kasei

Créature

Re : Somnophilie [Doutz']

Réponse 2 dimanche 24 novembre 2013, 20:26:49

Continuant ses attouchements, la fantôme ne fermait jamais les yeux : une pupille rouge, une autre bleu rivé sur le visage de la jeune humaine, dans l'attente d'une réaction. Elle espérait que ce serait amusant, car après tout, c'était le seul but recherché. Effrayer des vieux en secouant quelques meubles était divertissant cinq minutes. Déjà de son vivant, l'adolescente n'avait jamais été très patiente, alors il ne fallait pas espérer que ça ait changé après sa mort.

Des doigts finirent par se glisser entre ses cheveux bleus. Kasei posa ses doigts fins sur le poignet délicat qui lui enserrait la chevelure, caressant l'épiderme.
En tel geste en plein sommeil... Ça sentait l'habitué, ça. Non pas que cela pouvait déranger la décédée, qui ne risquait pas de craindre les conséquences de l'adultère, ou même d'une quelconque maladie vénérienne. En fait, elle ne risquait pas de craindre grand-chose. C'était d'ailleurs grisant, comme sensation. Aucun vivant ne pouvait ressentir ça, trop attachés à leur intégrité physique.

Et ils en loupaient, des choses, en étant tellement attachés à la vie !

C'était ce que Kasei se disait, en embrassant le pubis de la jeune femme. Ses gestes étaient contrôlés, presque experts : Doutz n'était pas la seule à s'amuser assez souvent ! Il fallait bien trouver des distractions au-delà de la mort, et le sexe en était une. La matérialité forcée de ce corps servait au moins à quelque chose.
Entre deux petits coups de langue, la poltergeist ne quittait toujours pas la belle blonde des yeux. Celle-ci avait l'air de reprendre conscience petit à petit. Sa nuisette se souleva alors soudain, sans que l'on sache comment, laissant apparaître sa poitrine voluptueuse. Et ce furent au tour de petites mains blanches de venir effleurer les tétons, et palper la chair blanche.
Occupée à regarder les deux monticules, Kasei ne voyait plus le visage de sa nouvelle amie. Elle était trop occupée à observer les deux seins qui lui paraissaient vraiment énormes, en tant que porteuse d'un petit bonnet B. De jolis coussins sur lesquels s'endormir, une fois que ce serait fini ! Mais encore fallait-il que leur propriétaire en donne l'autorisation !..

« Vous savez, quand on est morte, difficile de prendre la vie au sérieux ! »
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Doutzen Kroes

Humain(e)

Re : Somnophilie [Doutz']

Réponse 3 mardi 26 novembre 2013, 02:50:55

Les doigts de Doutz’ étaient le premier signe extérieur que son esprit, lentement, était en train d’émerger du sommeil profond dans lequel la jeune femme se trouvait. Ils remuaient inconsciemment sur cette masse de cheveux, qui était en train de lui faire du bien. Un second geste trahissant l’éveil de son corps, avant celui de son esprit, fut ses seins, qui se durcirent sous l’effet de svagues de plaisir traversant son corps. Quand les mains du petit fantôme se posèrent sur ses seins pour les presser, un nouveau gémissement s’échappa des lèvres de la femme, alors qu’elle se mit lentement à remuer des jambes, dans le lit, frottant son corps contre celui de sa passagère clandestine.

« Hummm... »

Doutzen sentait une douceur, un plaisir fort et vigoureux, ce même plaisir qu’elle était désormais habituée à ressentir, depuis des années. Comme elle dormait, ce message extérieur, qui n’était pas assez « violent » pour la réveiller subitement, se traduisit dans son esprit par un rêve un peu plus chaud. Son esprit s’orientait sur d’autres bases tandis qu’elle se tortillait agréablement dans son confortable lit.



Elle était justement dans son lit... Ou dans une version légèrement remaniée de ce dernier. Khill, qui cherchait toujours à s’assurer que Doutzen, qu’elle considérait comme sa sœur, soit heureuse, était en train de l’embrasser tendrement, tandis que Doutz’, presque nue, était attachée contre le lit, bras et jambes écartés, retenus par des chaînes en fer qui s’attachaient à son lit. Elle était presque nue, dans la mesure où elle portait de longs gants rouges en latex, ainsi que des bottes de même acabit, et rien d’autre. Elle subissait avec plaisir les baisers de Khill, tandis que la Terranide glissait ses mains sur ses seins, les pressant, les pinçant fortement à hauteur des tétons.

« Hum ! Humm !!! »

Khill ronronnait tendrement, tout en déplaçant sa soyeuse queue, qui s’enfonçait dans son vagin, la pénétrant ainsi, comme elle aimait si bien le faire. La sentir en elle amenait Doutz’ à gémir de plus belle, à remuer de droite à gauche, dans la mesure du possible, car les chaînes qui l’entravaient étaient plutôt bien serrés, réduisant autant que possible les mouvements de son corps. La queue se glissait joyeusement en elle, tendrement, et c’était bon, intense, particulièrement jouissif. Doutzen mouillait, et Khill finit par rompre le baiser, pour s’attaquer à ses seins.

« Haa ! Khill, humm... !! »

L’intéressée se contentait de sucer, et, peu à peu, Doutzen vit Reto entrer dans son champ de vision...




La jeune femme remua des paupières, continuant à soupirer, à gémir, à se laisser pleinement aller. Son corps réagissait de plus en plus, et ses mains caressaient toutes deux les cheveux bleus de la femme. Elle ignorait de qui elle s’agissait, et agissait tout simplement par réflexe, par une sorte d’automatisme sexuel. Son corps remuait lentement sur le lit, se frottant dessus, et elle glissa sur la nuque de la femme, grattant sa peau, avant de remonter l’une de ses mains, en gémissant, caressant le bras de la femme, glissant longuement dessus.

« Haaa... »

C’est dans cette circonstance que les paupières de Doutz’ commencèrent peu à peu à s’ouvrir, son esprit continuant à végéter dans une espèce d’ailleurs, d’espace tangible entre le songe et la réalité.
DC d’Alice Korvander.

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Kasei

Créature

Re : Somnophilie [Doutz']

Réponse 4 vendredi 06 décembre 2013, 23:44:23

Décidément, ces seins-là, c'était une jolie capture. Et ce ventre, aussi. Et ces bras, mouvant comme des serpents sur la fantômette... enfin, l'ensemble de ce corps chaud et vivant, qui gigotait dans son sommeil réparateur. Kasei se demandait souvent ce que ça faisait, de dormir aussi profondément. Elle n'avait plus possibilité d'expérimenter ce genre de petits plaisirs simples : un fantôme, ça vivait la nuit. Et ça ne perdait pas sa journée à feinter un sommeil de toutes façons inutile.
Les gestes inconscients de l'endormie étaient agréables. Inhabituels, en vérité. On cherchait en effet plus souvent à se débarrasser de l'esprit, que de l'attirer avec de si flatteuses caresses. Enfin, il y avait bien Nasu, mais... il n'avait pas de bras, le pauvre. Ni de doigts, d'ailleurs, et quand on connaissait la nature de leur relation, c'était bien dommage pour la pauvre Poltergeist.

Celle-ci donna un dernier coup de langue aux lèvres intimes de la demoiselle, et se redressa lentement, pour mieux voir le faciès de Doutzen. Elle espérait une réaction amusante à sa présence, une fois que la demoiselle ouvrirait les yeux. Et ce réveil, justement, se faisait un peu trop tardif à son goût.
Pourtant, les moyens de la sortir des bras de Morphée ne manquaient pas - rien que la carafe d'eau posé sur la table de chevet, juste à côté. D'une petite manœuvre fantomatique, il aurait été simple d'en renverser le contenu sur la blonde - s'aurait été le geste le plus dans le style de la petite fantôme.

Mais pourtant, celle-ci n'en fit rien. En fait, elle n'avait pas envie que sa victime se réveille en pétard. S'aurait été du gâchis pour la suite des évènements.
Alors, Kasei se contenta de se redresser, lévitant dans l'obscurité de la pièce. Elle attrapa les joues roses de Doutz entre ses mains, et lui déposa un baiser sur les lèvres. Et voyant que c'était toujours insuffisant, une tentative d'approfondir le baiser fut vite mise en place...

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Fiche

Doutzen Kroes

Humain(e)

Re : Somnophilie [Doutz']

Réponse 5 dimanche 08 décembre 2013, 02:12:24

Doutz’ émergeait lentement de son sommeil, mais, même en émergeant, elle ignorait si elle continuait à rêver, ou si c’était réel. Ce qu’elle sentait, c’était cette espèce de chaleur reconnaissable entre ses cuisses, ce désir remontant le long de tout son corps, qui était en train de l’échauffer silencieusement. La jeune blonde se mit à faiblement soupirer, lorsqu’elle sentit quelque chose de chaud et de doux s’écraser contre elle. Ses paupières clignèrent brusquement, et ses yeux, fatigués, embrumés, commencèrent à perler, alors qu’elle prenait conscience qu’une femme était en train de l’embrasser.

*Khill ?*

C’était tout à fait le type de Khill de venir se glisser contre elle pendant son sommeil, et d’aventurer ses doigts et sa bouche sur le corps de Doutz’, quand cette dernière était en train de faire des cauchemars, de s’agiter dans le lit. La jeune Blonde cligna des yeux, et, quand elle sentit la langue de la femme s’aventurer contre ses lèvres, closes, inertes, peu réactives, elle les ouvrit, accueillant la langue de la jeune femme en elle, langue qui alla heurter la sienne, déposant sa salive. Doutz’ gémit silencieusement, et remua ses mains, allant caresser les hanches de la femme, remontant le long de son dos, pour agripper sa nuque. Ce n’était pas la longue chevelure de Khill, mais l’esprit de Doutz’ était encore un peu trop patraque pour prendre conscience de ce genre de choses. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’une délicieuse femme se pressait contre elle, et qu’elle était en train de l’embrasser. Le reste, en toute honnêteté, n’avait aucune espèce d’importance. Soupirant silencieusement, Doutz’ réveilla sa bouche, jouant avec sa langue contre celle de la femme, tout en se pressant un peu plus contre elle, clignant encore des yeux. Ses paupières étaient lourdes, ses yeux fatigués, mais son corps, lui, émergeait... À sa manière.

Tandis que l’une de ses mains caressait la nuque de cette femme, de Khill, Doutzen descendit l’autre, glissant le long du dos de la femme, pour atteindrez ses fesses, qu’elle se mit à peloter et à presser. Là encore, qu’elle ne sente pas la queue caudale de Khill ne l’étonna pas outre mesure. Doutz’ était en train de planer, et, quand les lèvres de la femme s’écartèrent, elle s’empressa d’aller les rejoindre, gémissant en l’embrassant, mouillant davantage.

La belle Doutzen était comblée, et continua donc à embrasser sa partenaire, sans aucune hésitation. Elle se pressait contre elle, peinant à ouvrir les yeux, et agissait plus par automatisme qu’autre chose.

« Haaa... Hum... Ouiii... »

De délicats soupirs, alors qu’elle venait embrasser le cou de la femme, humant son odeur, savourant le contact de ses seins contre sa poitrine. C’était, en réalité, très agréable, très appréciable, et Doutz’ ne se faisait donc pas prier pour continuer, tandis que l’un de ses doigts remuait dans la croupe de la femme, cherchant son fondement, afin de pouvoir tendrement la pénétrer. Il apparaissait comme évident que le sexe n’était pas une matière que Doutzen méconnaissait, et qu’elle avait été formée en ce sens. Son corps réagissait très bien aux stimuli qu’elle avait reçus.

« Hnnn... En... Encoore, hummm... »

Ses soupirs étaient lâchés à faible voix, mais ses yeux avaient tendance à se rouvrir. Elle voyait contre elle une forme indistincte, féminine, et ignorait si elle rêvait ou non. Elle était , tout simplement, dans une frontière indistincte entre le rêve et la réalité, à coucher avec une femme, avec Khill.

Le reste importait peu.
DC d’Alice Korvander.

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