Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

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Sarah Pezzini

Humain(e)

Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

samedi 16 novembre 2013, 02:07:54

Quand elle était à New York, Sarah Pezzini avait, alors qu’elle était alors jeune, réalisé plusieurs cours d’équitation à Central Park. Elle savait donc monter à cheval, mais n’avait jamais eu les compétences nécessaires, ni l’envie, pour rejoindre la brigade équestre de New York. Pour elle, il s’agissait d’un placard, sans aucun intérêt. Elle n’avait pas décidé de rejoindre la police pour protéger les gamins lors des sorties d’école, ou pour assurer la régulation de la circulation, mais pour coffrer de sales types. Le cheval n’avait jamais été sa grande passion, son père l’y avait simplement initié pour voir si Pez’ aimerait ça.

Maintenant qu’elle était dans un chariot, elle regrettait, vu la lenteur du véhicule, de ne pas s’être entraînée plus ardemment.Non seulement le chariot était loin, mais elle était en compagnie de passagères qui, comme elle, venaient de Tekhos... Mais qui ne cessaient de papoter.

« On raconte que ces mines sont des endroits faaaaaabuleux ! s’exclama l’une des femmes. Je suis sûre que ça te plaira, Peggy ! »

Peggy, l’intéressée, émit un grognement désapprobateur. Elle avait du noir autour des yeux, et un casque sur la tête, écoutant probablement la musique qui faisait fureur chez la jeunesse tekhane : le techno-rock. De ce que Sarah avait compris, Peggy était la fille de deux Tekhanes, Norma Meyers, et Sandra Meyers. Sandra était une belle blonde outrancièrement habillée, avec un minishort en jean, un débardeur vert, et un chapeau de cow-girl, tandis que Norma était habillée de manière plus traditionnelle. Chacune des deux avait visiblement bénéficié des nanomachines de Novac pour rajeunir leurs corps, car elles avaient l’air à peine plus vieilles que Peggy, et avaient toutes les deux une poitrine assez confortable. Sarah était même prête à jurer qu’elles avaient modifié leurs ADN pour se doter d’un phallus.

Norma et Sandra avaient de l’argent, et, en les voyant sortir leur portemonnaie à l’approche d’une auberge le long de la route, elle avait vu son papier d’identité. Norma avait la quarantaine passée, mais son âge était assez difficile à noter, en raison des traitements chirurgicaux très pointus qu’elle avait eue. Elles allaient près d’anciennes mines naines, afin de faire du tourisme. D’après ce que Sarah avait cru comprendre, c’était un ancien complexe minier des nains, mais ces derniers avaient massivement émigré, depuis que les filons s’étaient taris. Apparemment, une société avait décidé d’établir un camp touristique dans la région, organisant des expéditions dans une partie des mines. Explorer d’anciennes galeries naines était « faaaaaascinant » pour Norma. Visiblement, Peggy aurait sans doute préféré aller à Nexus.

Il fallait bien dire que, entre les autoroutes à huit voies qui sillonnaient Tekhos, et ces chemins de terre et de pierre avec d’anciennes charrettes tirées par des chevaux, le contraste était saisissant. Néanmoins, le chariot avait pratiquement terminé son voyage, s’enfonçant dans les montagnes où, jadis, gisaient les fiers nains.

Les Meyers s’étaient brièvement intéressées à Sarah, et Norma avait trouvé « maaaaaaagnifique » d’avoir une policière avec elles ! Peggy avait maugréé, et Sarah était sûre que la jeune femme devait avoir plusieurs choses à se reprocher. Pour éviter de converser, Sarah leur avait dit qu’elle venait ici en vacances. C’était faux, bien entendu. Les seuls congés que Sarah avait pris étaient des congés forcés par ses supérieurs hiérarchiques, quand l’entêtement de Sarah conduisait cette dernière dans des situations difficiles.

Sarah Pezzini était sur la piste d’un trafic de diamants volés sévissant actuellement à Tekhos. En interrogeant différents joailliers, elle avait fini par tomber sur un nain, qui lui avait dit, sans hésitation, que l’un des diamants venait d’anciennes mines naines qui avaient été, en leur temps, très prospères. Le filon était épuisé depuis quelques années. Pour obtenir de nouveaux filons, il aurait fallu creuser plus profondément, ce que les nains avaient tendance à faire, mais le risque était trop grand de réveiller une créature dangereuse, qui sommeillait dans les profondeurs de Terra. Afin d’éviter un tel scénario, la plupart des nains avaient choisi de partir. Il restait apparemment, dans les environs, l’ancienne cité naine subsistait encore. Certains clans de nains continuaient encore à tailler dans la roche pour retrouver d’autres filons, et il était possible que les trafiquants soient liés à cette histoire, peut-être même qu’ils dirigent les nains. Sarah avait besoin de tirer les choses au clair, et était donc partie sur place.

Le nain lui avait dit de se rendre près d’une agréable auberge, qui avait connu fortune durant l’essor des mines. Elle se trouvait près de l’ancienne mine principale, et était dirigé par Elgroth, fils de Grum... Du moins, en apparence. Espiègle et amusé, el nain lui avait dit que le véritable patron de l’auberge était plutôt sa femme, Koria, fille de Bofine, une dure à cuire. Sarah avait décidé de commencer son enquête par ici. Elle ne savait pas grand-chose des nains, si ce n’est que c’était une ancienne race, qui, comme les elfes, était sur le déclin. Beaucoup de nains détestaient les humains, et, parallèlement, beaucoup d’humains détestaient les nains. Elle savait que les villes de Terra étaient souvent marquées par une forte discrimination entre les humains, majoritaires, et les « non-humains », minoritaires, donnant lieu, dans certains royaumes, à de sanglantes guerres raciales. Le joaillier nain l’avait assuré qu’Elgroth était aussi sympathique que « le cul d’une nonne un soir de beuverie collective », ce qui, dans le langage nain, voulait sans doute dire qu’il était aimable.

Le chariot s’arrêta devant l’auberge. Le cocher avait besoin de se déshydrater, et proposa donc à ses passagères de se dégourdir les jambes. Peggy grommela à nouveau en s’écartant, tandis que Norma se rapprocha de Sandra, lui giflant brièvement les fesses. Sarah les laissa là, et rejoignit l’auberge. Elle portait des vêtements de ville : un pantalon, une chemise bleue disparaissant sous le pantalon, et une veste.

C’est ainsi qu’elle pénétra dans l’auberge.
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

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    Fille de la déesse Kumiho Yume, déesse des rêves. Kanede Yume vit plusieurs vie a travers de rêve sans le savoir ni connaitre sa vrais mère. Ni ses origines divines.
    
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Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 1 dimanche 24 novembre 2013, 11:56:34

L'auberge de la Chope de bois et Pioche de fer, était aussi animé qu'à son habitude. Chaque membre de la famille était à ses occupé à ses habitudes. A l'étage Koria s'occupait de l'entretien des chambres rouspétaient de forte voie contre les saletés laissées par le client qui y avait passé la nuit.

-Mais qui est suffisamment idiot pour dormir avec des bottes dans un lit ? J'aurais été sa mère, je lui ferais nettoyer avec la langue et essuyer avec sa barbe !

Grum était dans sa cuisine préparant les repas copieux du midi, pour les quelques clients qui venaient y manger et aussi ceux qui étaient dans la région pour plusieurs jours. L'entrée de la cuisine était fermée, quand il travaillait personne n'était autorisé à le déranger.Morradok était dans la salle prit en discutions avec des nains qui de bon matin étaient déjà à la bière. Une discussion très philosophique sur l'importance du minimum de chope à boire par jour pour garder la santé, enfin selon eux. Elgroth était au comptoir à nettoyer les chopes avec un petit torchon surveillant les clients d'un œil discret. Thormir était sur son siège et dormait a point fermer laissant traîné sa barbe au sol. Et comme d'habitude personne ne savais où se trouvait Filîs.
 
Vue l'heure encore tôt de la mâtiné, il y avait que peu de client dans l'auberge. Un petit groupe de nain qui discutait entre eux encore calme, une veille femme humaine qui prenait son petit déjeuner depuis plusieurs heures et deux guerriers de race indéterminé qui discutaient d'une route à suivre au tour d'une chope de bière encore pleine, ce qui leur valait des regards mauvais d’Elgroth qui n'aimait pas vraiment que l'on néglige ainsi la boisson. Les portes de l'auberge s'ouvrirent alors pour laisser rentrer une femme qui par son entré attira déjà les regards. Valek surveillait l'entrée émergea de son semi sommeil et s'approcha d'elle.


-Bien le bonjour, belle dame ! Vous êtes la bienvenue dans not'e auberge. C'est pour une chambre ? Un rpat ou p'être une chopine ?

Il lui fit signe de le suivre pour la conduire au comptoir, après tout ce n'était pas vraiment lui qui s'occupait de ça, c'était par politesse comme il s'occupait de l'entrée. Il conduit donc à Elgroth. Le propriétaire posa son torchon et la chope qu'il essuyait et détaillât la cliente.

-Bonjour, c'est pour quoi ?


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 2 lundi 25 novembre 2013, 02:16:48

En entrant dans l’Auberge de la Chope de bois et Pioche de Fer, Sarah eut droit à une vision qui, en d’autres circonstances, aurait prêté à sourire. Il y avait une belle congrégation de nains, occupés à des activités diverses. Un paysage digne de ces films fantastiques qu’elle regardait parfois jadis, quand elle n’était pas occupée à étudier le droit pour savoir comment la loi pouvait permettre à des pourritures comme O.J. Simpson d’être relaxé au pénal, et condamné au civil pour les mêmes faits. Il y avait plusieurs nains, et elle s’avança un peu, voyant les regards se tourner vers elle. Elle savait que cette région était, économiquement parlant, sur le déclin. Les mineurs étaient partis, et, mis à part les touristes, les chasseurs de trésors, et quelques voyageurs de passage, ainsi que les autochtones, il ne devait pas y avoir grand-monde. En voyant un nain en train de dormir passablement, avec une barbe interminable, elle esquissa un nouveau sourire, en comprenant, sans trop de difficulté, qu’ils ne devaient pas être surchargés tous les jours.

*Mieux vaut rester calme, Pez’... Les nains sont assez susceptibles.*

Elle suivit ce propre conseil, et n’eut pas trop à s’avancer, avant que l’un des nains ne lui tombe dessus. Surgissant d’on ne sait où, il surprit légèrement Sarah. Torse nu, il portait une barbe noire, et salua Sarah, qui lui répondit en hochant lentement la tête. Elle n’eut pas le temps de lui répondre que l’homme s’avançait vers le comptoir, lui faisant signe de la main de le suivre. Pez’ obtempéra donc, notant les nombreuses tables vides. Ces nains pouvaient-ils être liés au trafic de diamants ? D’emblée, l’esprit suspicieux, presque paranoïaque, de la policière, refaisait surface. La détresse économique forçait parfois les gens à devoir accepter n’importe quelle promesse, que ce soit pour avoir de quoi se nourrir, ou, de manière plus commune, pour rembourser les créanciers, et éviter que vos biens ne soient saisis. Des choses que Pezzini savait, car elle s’était beaucoup intéressée à la psychologie criminelle. Peu de délinquants étaient en réalité des pervers, des salopards ; généralement, ils étaient avant tout des êtres désespérés. Pez’ avait toujours cru que le crime n’était pas irréversible, qu’il était possible de l’endiguer, et de créer une sorte de société idyllique, utopique. Elle avait cru que Tekhos représentait ce genre de sociétés, avec ses belles rues propres, ses immeubles et ses tours d’albâtre, cette propreté et cette harmonie qui semblaient se dégager de la ville... Et puis, elle avait vu les bas-côtés.

Sarah se retrouva devant l’aubergiste, qui était en train d’essuyer le comptoir. Un nain blond, avec une longue barbe, comme il était d’usage chez les nains.

« Bonjour, c'est pour quoi ? » le salua-t-elle.

Le ton était légèrement plus bourru, plus sec, mais, quand on avait affaire à des nains, on savait que, dès lors qu’ils vous disaient ‘‘bonjour’’ sans vous insulter, c’était qu’ils étaient amicaux. Une autre culture, tout simplement.

« Bonjour. Je m’appelle Sarah Pezzini, je viens de Tekhos, et j’aimerais une chambre. Je compte rester dans votre région pendant plusieurs jours, et je me suis dit qu’il serait plus agréable de me reposer dans une auberge dont des connaissances à moi, des nains, m’ont vanté la qualité, plutôt que les auberges et hôtels de la ville, qui n’ont plus rien de pittoresque. »

Pez’ était flic depuis suffisamment longtemps pour savoir que l’hostilité à l’encontre des pouvoirs publics était partagée partout, car on avait toujours quelque chose à se reprocher, et, de manière générale, personne n’aimait vraiment les fouineurs. Elle savait donc comment aborder la situation, et préférait d’emblée apparaître comme une cliente, une personne qu’un commerçant se devait de choyer, surtout quand il avait des difficultés financières.

« Il travaillait dans la région, précisa-t-elle. Il faisait partie des nains chargés d’expertiser les pierres précieuses qui étaient produites. Il est devenu joaillier à Tekhos. Vous le connaissez peut-être, il s’appelle Ethurn... Et il m’a notamment dit que, si vous étiez le propriétaire de l’auberge, Elgroth, Koria, votre femme, en était la véritable dirigeante. »

Ce serait peut-être une entrée un peu trop familière, mais elle préférait d’emblée jauger l’individu, afin de voir s’il était du genre plaisantin avec les étrangers, ou à se renfrogner dès qu’on parlait de la réputation que sa femme avait. Autant d’informations qui pouvaient lui être utiles si jamais elle devait se renseigner davantage auprès de ces gens sur ce qui se passait dans les mines.
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

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Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 3 lundi 02 décembre 2013, 11:58:43

Se tenant derrière le comptoir Elgoth écouta la demande de la cliente qui voulait donc une chambre pour plusieurs jours. Voila qui était intéressant, les nains continuait à se faire de la pub même parti de la région. Pourtant à ses souvenirs Ethurn était un fourbe et pas vraiment digne de confiance. La suite des paroles de la femme l’irrita un peu plus se qui put se voir à un haussement de sourcil.

-Connerie tout ça, ici c’est moi qui dirige tout, ma femme m’aide bien effectivement, mais en rien elle ne dirige l’auberge…KORIA, UNE CHAMBRE POUR UNE DE TES FANS.

Sur la fin il c’était un peu emporté. Il tourna le dos à la cliente et lui montra l’escalier et retourna à ses chope. En haut des marches se trouvait Koria qui regarda la femme monté. Elle nota qu’elle n’était pas naine et donc qui lui fallait l’une des grandes chambres.

- Suivez-moi. Ne prêtez pas attention au caractère d’Elgoth, certain sujet le fâche facilement.

Koria la guida à une chambre plutôt grande adapté à des tailles humaine. L’intérieur était chaleureux avec une petite cheminé, un lit confortable et un décor en bois plutôt agréable. Il y avait un petit coin pour se laver et une armoire avec une glace sur l’une des portes.

-Les repas son servi entre 11h et 13h et 19h et 21h. Le reste du temps il n’y a que le bar d’ouvert, mais il est toujours possible d’avoir à manger. Si vous avez besoin de quelque chose n’hésitait pas a demandé.

La naine lui confia la clef de la chambre et ressorti pour descendre dire deux mot à son mari. Quelque minute plus tard, la porte s’ouvrit en douce laissant rentrer Filîs. La jeune naine, s’approcha furtivement de la femme et se montra à elle avec un doigt devant la bouche. Filîs était loin de ressemblé au autre nain, elle en avait la taille et la rousseur de sa famille, mais sa s’arrêtait là. Avec sa maigreur et ses couettes, la jeune naine ressemblait plus à une petite fille humaine qu’autre chose. Sans gène, Filîs s’assied sur le lit de la cliente.

- Vous n’êtes pas une touriste vous, ça se voit tout de suite. Je les reconnais tout de suite.

Elle lui fit un sourire, Filîs était persuadé que cette femme pouvait lui apporté quelque chose. Elle ne savait pas quoi, mais son instinct lui disait qu’elle pouvait lui aidé à quelque chose.

-Vous recherché quelque n’es pas ? Si vous voulez je connais bien la région et même les gens qui y vivent.

Elle plongea sa main dans sa poche et sorti une pièce en or, qu’elle fit tourné avec habilité sur le bout de son doigt.

-Si vous le voulez, je peu ouvrir toute les portes que vous aurez besoin. Je suis sûr que mon aide pourrait être utile. Je vous le dit tout de suite, ce n’est pas en évoquant le nom de Ethurn que vous allez être accueillit les bras ouverts.


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 4 mardi 03 décembre 2013, 00:38:17

La « fan » esquissa un sourire. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’Elgoth acquiesce à ce que Sarah insinuait. La fierté masculine était la même partout, mais elle était particulièrement forte chez les Nains... Du moins, à ce que Pez’ pensait. Sarah, de toute manière, se moquait bien de savoir qui dirigeait réellement l’auberge, elle voulait juste se rapprocher des nains, et obtenir des informations sur la région, notamment sur l’activité se déroulant dans les mines. Sarah suivit donc Koria, la femme naine, qui avait l’air assez robuste... Mais plutôt mignonne, pour une naine. Comme les autres nains, elle avait un corps très carré, des épaules lourdes. Remerciant poliment Elgorth, Pez’ suivit donc Koria, grimpant les marches. Elle constata rapidement que c’était effectivement une belle auberge naine, en voyant la taille des marches.

« Suivez-moi. Ne prêtez pas attention au caractère d’Elgoth, certain sujet le fâche facilement.
 -  Ne vous en faites pas, j’ai un ami nain. »

Les nains étaient tous un petit peu bourrus et barbus, c’était leur marque de fabrique. Elle avait même cru comprendre que, pour certains clans (ou tous), la barbe était un élément important, indiquant une sorte d’appartenance et de rang social. Plus la barbe était longue et bien travaillée, et plus le nain était fort. Du peu que Pez’ savait de la civilisation naine, c’était ce que la tradition exigeait, mais la tradition imposait aussi aux nains de cracher aux elfes. La tradition s’interprétait à sa convenance. En attendant, Koria conduisit Sarah dans une chambre assez grande, faite pour des humains. Il y avait une belle cheminée, des murs en bois et en pierre, un confortable lit, et un petit tableau décorait au-dessus de l’âtre de la cheminée... Ainsi que quelques commodes. Une chambre pittoresque, agréable, avec une fenêtre. Il faisait un peu frais, et Pez’ sentit qu’elle allait rapidement allumer un feu.

Koria lui délivra quelques informations supplémentaires, avant de conclure !

« Si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas à demander
 -  Je vous remercie. »

Sarah resta ensuite seule dans la chambre, et commença par inspecter les meubles. Elle vit la literie, les draps, d’autres oreilles, et, dans un autre placard plusieurs bûches. Elle commença à en prendre plusieurs, et les glissa dans l’âtre de la cheminée. Elle allait probablement rester ici plusieurs jours, il fallait donc qu’elle commence à prendre ses aises. Ses affaires étaient dans une valise qu’elle allait devoir récupérer auprès du club. Elle avait tenu à venir sans ses affaires, afin d’être plus en mesure de ses moyens, et pouvoir se rapprocher des locaux. De plus, Sarah espérait retourner vers le campement, et en profiter pour explorer la région, éventuellement à l’aide d’un nain. Intelligente, elle estimait qu’il serait tout simplement moins suspect aux yeux des locaux de dire qu’elle voulait un guide pour récupérer ses affaires, qu’elle avait malencontreusement oubliée dans la caravane, plutôt que pour demander à explorer la région.

Elle en était là de ses explorations quand la porte s’ouvrit dans un léger grincement. Tournant la tête, Sarah se redressa en voyant une autre naine rentrer. Son visage était un peu moins austère que celui de Koria, et Sarah l’assimila tout de suite à la petite curieuse du groupe. Elle alla s’asseoir sur le lit, et se mit à lui parler, lui affirmant qu’elle n’était pas une touriste ordinaire. Pez’ esquissa un bref sourire. Effectivement, si on la comparait à ce couple d’enfer... Elle n’avait pas grand-chose avec Sandra & Norma Meyers, fort heureusement.

« Si vous le voulez, je peux ouvrir toute les portes que vous aurez besoin. Je suis sûre que mon aide pourrait être utile. Je vous le dit tout de suite, ce n’est pas en évoquant le nom de Ethurn que vous allez être accueillit les bras ouverts. »

En voyant la réaction d’Elgoth, elle s’était demandée si Ethurn était bien vu. Sur le coup, elle avait juste assimilé ça à la référence avec Koria, mais il n’était pas impossible qu’Ethurn ait une mauvaise réputation ici... C’était parfois le cas des contremaîtres et des nains chargés de l’expertise des pierres précieuses. C’était un rôle ingrat, car ils avaient tendance à ne pas travailler beaucoup, et à être assez présomptueux, du fait de leurs connaissances. Pour l’heure, Sarah réfléchissait. Cette fille était maligne, une fouineuse, mais était-elel fiable ? Pez’ réfléchit brièvement, et croisa les bras.

« Tu as l’air de savoir beaucoup de choses, toi, dis-moi... »

Elle réfléchissait à une manière utile de l’aborder, et décida de s’attaquer à sa vantardise, en la mettant à l’épreuve. Manipuler les gens, c’était un art dans lequel les bons policiers étaient souvent versés :

« Je t’avouerai toutefois ma surprise... À Tekhos, Ethurn se présente comme un nain très respectable, et très apprécié de l’endroit d’où il vient. Or, à t’entendre, j’ai l’impression qu’il m’aurait menti... Serait-ce possible ? »
« Modifié: jeudi 12 décembre 2013, 00:36:32 par Sarah Pezzini »
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

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Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 5 mercredi 11 décembre 2013, 11:37:03

Filïs resta souriante assise sur le lit, déjà elle ne s'était pas fait jeter par la cliente, c'était preuve que ses paroles avaient intéressé. La question que lui posat la femme sur Ethurn la fit rire.

-Un nain menteur est un nain comme les autres. Demandez à un nain s'il a de l'argent, il répondra toujours non, alors qu'il vient juste de s'acheter une nouvelle pioche. Ethurn n'échappe pas à cette règle. Quand il est parti d'ici, il avait pas mal de dette surtout à mon père. Je suppose que vanté la taverne lui sert plus ou moins à se faire remboursé sa note. Mais s'il est parti, c'est par ce qu'il s'est fait des ennemis, il a cherché à escroquer les mauvaises personnes, si vous voyez ce que je veux dire.

La jeune naine s'étira et leva du lit pour se mettre à marché dans la pièce. En la regardant elle pouvait faire pensé à un petit chat, avec sa démarché féline.

-Si vous criez son nom partout, il ne faudra pas être surprise de recevoir des visites réclamant des remboursements. Bref si vous avez besoin d'une guide, je suis à votre disposition. Si vous avez besoin de me trouver, ce n'est pas difficile, demandez Filîs et faite sonnée le doux bruit des pièces et je vous trouverai rapidement.

Félîs lui fit un clin d'œil et s'approcha de la porte pour s'apprêter de sortir.

-Oh et je peux vous affirmer que je pourrais vous montrer des choses que les guide officielle ne connaissent pas ou plutôt pense connaître.

Elle sortit alors de la pièce. Le peu de temps qu'elle avait passé avec la femme, lui avait suffit pour vérifier ce qu'elle voulait. Elle ne savait pas qui était cette cliente, mais une chose sûr elle n'était pas là pour du tourisme loin de là. Maintenant restait plus qu'à la laissait réfléchir, tout en l'observant pour en apprendre plus sur elle et les raisons de sa présence. Arrivé au pied de l'escalier, sa mère la remarqua déjà.

-Te voilà toi ! Nous avons une nouvelle cliente. Tu pourras nous aider un peu, sa t'évitera de traîné je ne sais où encore...

-Je ne traine pas je travaille. En ce moment je joue les guides touristiques.


Elle fit un petit sourire en voyant le visage surpris de sa mère.

-Tu as trouvé du travail ? Enfin une bonne nouvelle. Je vais en parler à ton père, il pourra te trouver des clients.

-Ne t'inquiète pas pour ça, j'ai déjà quelqu'un à m'occuper.

Filîs ne laissa pas sa mère l'interroger davantage et s'éclipsa comme elle savait si bien le faire. Koria, était contente pour sa fille, mais la connaissant, ses dernières paroles l'inquiétaient un peu. Portant une couverture, Koria remonta l'escalier pour la portée à la cliente. Elle frappa à la porte de la chambre et rentra.

-Je vous ai monté une couverture, les nuits sont froide en ce moment. Au faite, c'est quoi votre nom ? Il faudra que je vous présente ma fille Filïs. Elle m'aide parfois à faire les chambres.


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 6 jeudi 12 décembre 2013, 01:14:06

Ainsi donc, Ethurn avait eu des créanciers aux fesses ? Silencieusement, Sarah écouta. Elle n’aurait évidemment pas pu le deviner, mais elle savait que l’argent était chose importante chez les nains. Il existait quantité de contes nains mettant en garde ces derniers contre l’un des plus gros péchés des nains : leur avarice. Les escrocs et les débiteurs devaient donc être particulièrement mal vus. Un débiteur qui ne remboursait pas ses dettes devenait naturellement un escroc, et, en partant, Ethurn avait probablement cherché à oublier ses dettes. Ses créanciers ne l’auraient jamais poursuivi jusqu’à Tekhos. Cependant, cette mystérieuse naine bien curieuse, et bien renseignée, avait raison : si Pez’ parlait trop d’Ethurn, ses créanciers risquaient de débarquer. Or, connaissant justement l’appétit des nains pour l’or, ils risquaient de ne pas être amicaux, et de presser Pez’ pour qu’elle leur donne l’adresse d’Ethurn.

*De plus, passer pour une étrangère proche d’un escroc ne me permettra pas de me rapprocher des nains, si ces derniers sont aussi suspicieux qu’on le dit...*

Pez’ en déduisit qu’elle allait suivre les conseils de cette curieuse naine enjouée, qui se remit à lui parler de sa possibilité de jouer les guides touristiques pour elle.

« Oh et je peux vous affirmer que je pourrais vous montrer des choses que les guides officiels ne connaissent pas, ou, plutôt, pensent connaître.
 -  Je prends note de cette information. »

La jeune naine se retira ensuite, laissant une impression assez mitigée à Sarah, mais globalement positive. Une petite fouineuse... Sarah avait intérêt à se méfier. Cette auberge naine n’était visiblement pas aussi isolée qu’elle le croyait. Restée seule, Sarah s’avança un peu, et regarda par la fenêtre. Elle ouvrit cette dernière, faisant entrer un peu d’air frais. Il faisait assez froid dans ces régions, et on voyait des montagnes tout autour. La ville n’était pas visible de là. Elle allait probablement devoir s’y rendre dans le cadre de son enquête. Le voyage avait été long et fatigant, mais Sarah était une hyperactive du travail. Elle avait déjà envie de mener des auditions, de trouver des réponses, des pistes, mais elle savait qu’elle devait progresser avec clairvoyance et précaution. Les nains étaient bourrus, hostiles, et, si elle les cuisinait trop, elle aurait droit à une levée de boucliers. Il faudrait d’abord gagner leur confiance.

Sarah se demandait même si Ethurn n’était pas lié à cette histoire. Après tout, il avait le profil idéal : un nain endetté, qui connaissait la région, et dont les expertises pouvaient être très pratiques pour les trafiquants de diamants. Oui, il n’était pas impossible qu’il soit lié à cette histoire, mais Sarah se voyait mal refaire le trajet vers Tekhos Metropolis pour l’interroger. De plus, objectivement, elle n’avait aucune preuve de l’implication de l’homme.Pour autant, elle s’empressa, après avoir refermé la fenêtre, de sortir son carnet, et d’écrire un compte-rendu à l’intérieur :

Citer
Informations venant d’une naine de l’établissement ==> fiable ?

Ethurn ==> dettes. Rechercher preuves + implication éventuelle.

Quand Sarah entendit des bruits de pas, elle referma son petit carnet, et le remisa dans son jean. Un carnet... À l’ancienne, mais c’était ainsi qu’elle avait éduqué.

Ce fut la matrone qui revint, Koria. Elle amenait la couverture, et se mit assez rapidement à parler :

« Je vous ai monté une couverture, les nuits sont froides en ce moment. Au fait, c'est quoi votre nom ? Il faudra que je vous présente ma fille Filïs. Elle m'aide parfois à faire les chambres. »

Filïs ? Sarah comprit rapidement qu’il devait s’agir de la petite intrépide qui lui était tombée dessus. Elle esquissa un sourire, et répondit assez rapidement :

« Je vous remercie de votre sollicitude. Je m’appelle Sarah Pezzini, mais vous pouvez m’appeler Pez’, comme tout le monde. Quant à votre fille... S’il s’agit d’une jeune femme intrépide avec des cheveux légèrement roux, je crois que je l’ai déjà croisé. Elle est venue me saluer... Et me proposer de visiter la région. »

Sarah n’avait rien à gagner en dissimulant cette information, après tout.

« Elle connaît bien la région, non ? J’envisage effectivement de me promener un peu... Notamment à hauteur des anciennes mines, mais j’ai cru comprendre que certaines d’entre elles étaient condamnées... Et les endroits abandonnés sont généralement hantés par des monstres... Non ? »
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

E.S.P.er

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    Fille de la déesse Kumiho Yume, déesse des rêves. Kanede Yume vit plusieurs vie a travers de rêve sans le savoir ni connaitre sa vrais mère. Ni ses origines divines.
    
    Kanede Asami : Un rêve d’une vie de lycéenne normal
    Kanede Imisu : Un rêve d’une vie d’Esclave 
    Kanede Shadow : Cauchemar d’une vie de bête tueuse

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 7 dimanche 22 décembre 2013, 11:59:02

Koria arrivé dans la chambre commença déjà à refaire le lit y installant la couverture tout juste apporté. Ainsi elle apprit que sa fille c'était déjà présenté et que cette Sarah était donc la cliente de Filïs. Sur le coup elle regarda la femme méfiante, mais elle ne semblait pas être une mauvaise personne, Koria avait un bon instinct pour ça enfin généralement. La cliente l'interrogea alors sur les connaissances de sa fille et sur les mines. C'était le moment d'aider sa fille et de l'encourager pour une fois qu'elle travaillait.

-Pour ce qui est de connaitre la région vous pouvez lui faire confiance. S'il y a une chose qu'elle sait c'est bien ça, j'ai jamais vue une naine aussi agité, toujours à courir partout cette petite.


Elle fit le tour du lit pour finir d'installer la couverture et laissé à la cliente un lit impeccable. Il fallait donner envie de revenir au client et pour ça il valait mieux éviter de tout laisser n'importe comment. Cette femme voulait visiter les mines, comme beaucoup de monde maintenant c'était plus devenu un lieu touristique qu'autre chose.

-Oui les mines sont condamnés, il y avait déjà longtemps que plus rien en sortait, mais vous connaissez les hommes, ils ne savent jamais s'arrêter. Creuser toujours creusé, rah combien de fois ils sont venues couvert de poussière ? C'est qui nettoie après hein ? Puis un jour bien sûr ils ont creusé trop profond et ont percé une poche de gaz. Bien sûr en rien de temps les mines furent remplies de sulus, vous savez ses grosses limaces qui se nourrissent de gaz. Depuis une grosse partie des bestioles sont partis, mais il en reste.

Koria tapota le lit terminé et parfaitement fait à ses yeux et se tourna à la femme. Koria aimait bien discuter avec les gens et c'était l'humaine qui avait lancé la discussion alors pourquoi ne pas lui répondre.

-Comme aucun minerai n'avait été trouvé depuis longtemps, la mine fut fermée. Sa à fait un choc à la région, c'était l'activité principale. On a bien cru fermé comme beaucoup, mais Oldor ut une idée de génie. Il sauva la région en transformant la mine en site touristique. Se fut difficile au début, les nains n'aiment pas les étrangers vous savez ? Beaucoup sont partis. Ceux qui sont restés on trouver dans les touristes une nouvelle mine d'or et rapidement ils furent contents de les voir. Notre clientèle à changer, mais avec lui on a toujours du monde. Oldor en a même un peu trop pris la grosse tête, il se prend pour un chef d'entreprise comme ceux des grandes capitales.

Le temps passait et midi approchait. On pouvait le sentir aux odeurs de cuisine qui venait de la porte de la chambre entre ouverte. Si on faisait attention, on pouvait entendre plus d'animation en bas, preuve que les clients venant juste pour manger étaient arrivés. Koria resserra son tablier par-dessus son armure et se dirigea vers la porte.

-Le service ne va pas se faire tout seul. Si vous avez faim venez en bas les repas vont être distribués. Ho et surtout évitez de demander trop de choses, les part servis sont grosses même pour des humains.

Koria referma la porte de la chambre et se dirigea en cuisine pour commencer à s'occuper du service. En bas la pièce principale avait pas mal changé. Les tables avaient réorganisé pour pouvoir recevoir plus de client. Des couverts étaient installés sur chacune d'elle, transformant le bar en restaurant. Sur la petite scène Valek jouait d'un étrange instrument sophistiqué ressemblant à un mélange d'harmonica et de piano, le son qui sortait était grave, mais agréable à écouter. Étrangement la musique s'accordait bien avec le bruitage des couverts ce qui donnais une bonne ambiance. Sur les tables, les plats servis étaient généreusement remplie et on voyait souvent un seul plat pour deux à cause de la taille de chacun.


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 8 lundi 23 décembre 2013, 02:53:31

Sarah remercia Koria pour le lit, et aussi pour ses informations. Elle allait sûrement descendre, mais, pour l’heure, elle avait besoin de réfléchir un peu à tout ce que la naine venait de dire. Bavarde, cette dernière semblait être le genre de femmes à aimer parler, et c’était tant mieux. Dans un interrogatoire de routine, il existait deux schémas-types de comportement : le silencieux, et lez bavard. Le premier schéma était celui d’un homme perpétuellement méfiant, terrifié, persuadé que les policiers lui reprochaient quelque chose, et que le moindre mot dit pourrait se retourner contre lui. Il n’agissait pas forcément par envie de dissimuler des informations compromettantes, simplement par cette sorte de peur naturelle que les gens ressentaient face aux policiers. Le silencieux pouvait parfois devenir agressif si les questions devenaient un peu trop intimes. Aux États-Unis, ce genre d’individus finissait continuellement par brandir la menace d’appeler son avocat, comme si ceci constituait un veto intouchable. Pez n’aimait pas trop ces gens-là, qui, sans s’en rendre compte, entraient eux-mêmes dans un cercle vicieux : en restant silencieux, même sans avoir rien à se reprocher, ils donnaient le sentiment d’être coupables. Sarah devait généralement traiter principalement avec des gens comme ça, que ce soit à New York, ou à Tekhos Metropolis, où les mâles, notamment, étaient aussi muets que des tombes.

Inversement, la seconde catégorie représentait parfois une aubaine. Il s’agissait de gens parlant sans arrêt, comme les vieilles commères, généralement des mines d’or pour les policiers, capables de vous réciter tout l’emploi du temps de ses voisins. Rien n’étant parfait dans ce monde, l’inconvénient de ce genre de personnes tenait souvent au fait qu’ils vous racontaient tout et n’importe quoi. Pour le coup, Koria lui avait donné pas mal d’informations utiles. Les mines avaient fermé, non seulement parce que les richesses manquaient, mais aussi parce qu’il y avait eu un accident. En creusant trop profond, les nains avaient visiblement heurté une poche de gaz. Sarah imaginait sans peine les conséquences d’une fuite de gaz dans des mines éclairées au fioul, à la bougie, et à quantité de matières inflammables. Une superbe langue de feu, qui avait du condamner les mines. Elles avaient été condamnées, et c’était un nain qui avait permis de relancer l’activité économique de la région, en s’orientant vers le tourisme : Oldor. Ce nom ne disait absolument rien à Pez’, mais elle le nota dans son carnet, l’entourant d’un cercle.

*La cupidité est le défaut traditionnellement associé aux nains... Si cet Oldor est du genre à être cupide, il pourrait tout à fait avoir rouvert les mines, sous une activité officielle de tourisme...*

En somme, Oldor était une piste potentielle. Sur son carnet, Pez’ commença à écrire quelques informations, quelques pistes potentielles, récapitulant surtout tout ce que Koria venait de lui dire :

Citer
Fermeture des mines ==> fuite de gaz. Possibilité qu’il y ait toujours diamants ?

Filïs ==> guide possible. Lui poser questions sur mines.

Oldor ==> « homme d’affaires » de la région. Possibilité liens avec Ethurn (familles, dettes, travail) ? Besoin faire recherches plus précises sur activités d’Ethurn avant son départ.

L’enquête commençait à prendre forme, les pistes commençaient à se former, ainsi que les hypothèses. Pour l’heure, elle allait sans doute essayer de retrouver Filïs, et en savoir plus sur les mines. Si la poche de gaz avait conduit à faire fermer les mines, il était possible qu’il y ait toujours, quelque part, des gisements. Elle devait savoir quelle était réellement le poids d’Oldor dans la région, ce qu’il savait, se renseigner sur les mines, mais aussi sur le passé d’Oldor, et d’Ethurn. Ethurn avait-il travaillé pour Oldor ? Était-il un parent proche ? L’existence de liens entre eux permettraient à Pez’ de comprendre un peu mieux quel était le rôle d’Ethurn dans tout ça. Cependant, si cet homme était vraiment lié à ce trafic, pourquoi avait-il aiguillé Sarah vers cette région ?

Sarah observait la région depuis sa fenêtre en se posant cette question.

*Il se peut aussi qu’Ethurn m’ait piégé, qu’il travaille avec Oldor, ou un autre nain, pour honorer ses dettes... M’envoyer dans la gueule du loup pourrait être une manière d’honorer sa dette...*

Pez’ réfléchissait. On pouvait presque la considérer comme une paranoïaque, mais elle était tellement habituée à des histoires sordides qu’elle avait fini par accorder très difficilement sa confiance. Des maris qui trompaient leurs femmes depuis des quinzaines d’années, qui déshéritaient leurs fils, organisaient leur propre insolvabilité pour piéger leurs cautions... Elle avait vu quantité de montages économiques, au cours de sa carrière, des montages traduisant des esprits malades et pervers.

Sarah finit par sortir de sa chambre, et descendit les marches, rejoignant la table. Comme Koria le lui avait suggéré, elle essaya de ne pas faire sa curieuse. L’auberge s’était plutôt bien remplie, depuis ce matin, et Sarah alla s’asseoir dans un coin.

Quelque chose lui disait qu’on n’allait pas tarder à la rejoindre, de toute manière.

Les nains avaient beau être bourrus, elle pensait avoir cru comprendre qu’ils n’étaient pas que cupides, mais également curieux.
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

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Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 9 samedi 04 janvier 2014, 11:23:48

L'ambiance dans l'auberge était plutôt animée. A l'heure du repas, on pouvait voir de nombreuses tables dans la pièce principale. Les clients étaient nombreux sans pour autant remplir la totalité des places. Ils y avaient une majorité de nains resté fidèle à l'établissement, des voyageurs de passages, des marchants, des aventuriers et bien sûr des touristes. Koria apportait les plats commandés par les clients et Morradok prenait les commandes en offrant une bière pour faire patienter. Morradok s'approcha donc de la cliente qui venait de descendre de sa chambre.

-Bonjour à vous ! Comme ça on vient s'installer ici pendant quelque jour ? Vous ne le regretterez pas !

Morradok était plutôt chaleureux et il lui remplissait déjà une chope de bière à l'aide de son tonneau fixé dans dos. Une fois bien remplie il la déposa devant la cliente et sorti enfin son carnet de commande.

-Dite moi ce que vous voulez manger, vous allez voir mon père c'est un grand et un gros chef. Tout est fait maison ici, même la bière. Je conseillerais bien un morceau de barlbe, on en mange pas partout de ses bêtes là.

Un peu plus loin on pouvait voir Thormir le plus vieux nain de la région et le grand père de l'auberge, assoupit sur son trône de bronze. Malgré tout le vacarme qu'il y avait, rien ne semblait pouvoir le déranger. Mais quand passa une jeune touriste à côté de lui on put remarquer cette dernière sursauté et regardé autour d'elle se frottant les fesses, cherchant un coupable. Morradok avait remarqué la scène et sourit comprenant ce qui c'était passé.

-Il n'en loupe pas une le vieux. Mon grand père n'a plus toute sa tête, mais il ne perd pas le nord. Aller je vous commande ça de suite !


Après avoir contrôlé le niveau de bière de la chope de la cliente, il se dirigea vers la cuisine et remplisse généreusement au passage les chopes vides des clients qu'il croisa. Pendant plusieurs minutes personne d'autre n'approcha la table de la cliente, lui laissant le plaisir de savouré sa bière maison et de regarder le spectacle du nain artiste sur scène qui à force de jouer toujours la même chose n'attirait les regards des gens de passage. C'est alors que sortant de nulle part que Filïs refit surface prenant place à la table de la cliente.


-Je peu mangé avec vous ? Je vous le propose car j'ai remarqué que vous attirer l'œil de l'homme là bas.

D'un discret mouvement de tête elle désigna un type un peu louche, c'était un humain ce qui le rendait plus facile à distinguer aux milieux de tous ses nains.

-Ce type je vous déconseille de l'approcher, il embobine les touristes et leur fait les poches. Vous voyez sa main cacher sous sa cape ? Non bien sûr car il en a plus. Cet imbécile avait tenté de toucher à mon or, depuis il a peur de moi...

L'or pour la jeune naine était une véritable obsession, comme chez beaucoup de nain, mais Filïs était surement l'une des plus cupides de la région. Elle avait la fièvre de l'or, certain disait même qu'elle l'aurait transmise à un dragon qui vivait dans les montagnes. La vue de l'or lui faisait briller les yeux, mais si Filïs était prête à tout pour avoir de l'or, elle ne volait jamais directement les gens. Cette méthode était mauvaise car on se faisait facilement attrapé et en plus les vols du genre repoussé les touristes.

-Enfin je doute qu'il aurait réussi à vous embobiné vous. Vous n'êtes pas comme les autres touristes, je le sens. Vous êtes intéressé par ma proposition ? Ou vous voulez encore du temps pour réfléchir ? J'ai un client à aller voir sinon pour l'après midi. Mais au choix si je pouvais avoir autre chose à faire...

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 10 dimanche 05 janvier 2014, 02:48:04

Suivant la recommandation de Morradok, Sarah avait commandé du barlbe. Elle buvait relativement peu, mais Sarah Pezzini, après tout, avait des gènes italiennes dans le sang. On ne lui avait pas menti, la bière était plutôt bonne. Pez’ la buvait lentement, en essayant de ne pas trop attirer l’attention... Peine perdue, certes, mais elle essayait surtout qu’on ne voit pas en elle une fouinarde. Elle buvait silencieusement, regardant les tableaux qui décoraient l’auberge, essayant de ressembler à n’importe quelle touriste venue se ressourcer dans la région, et pas à une policière en train d’enquêter. Dans sa tête, des noms dansaient et se mélangeaient entre eux : Filïs, cette mystérieuse naine qui savait tout, Oldor, ce puissant « homme d’affaires », ou Ethurn, son premier contact. Les nains étaient bourrus, assez différents des humains, tout en leur étant très similaires. Ils ne se confiaient pas facilement aux étrangers, et, si Sarah tombait sur des nains pure souche, elle craignait que ses questions n’attirent l’hostilité des autochtones. De plus, la présence de tous ces nains semblaient éveiller doucement le Witchblade. Le bracelet vibrait dans son corps, provoquant parfois de légers frissons, qu’elle ne comprenait pas.

*Est-ce lié à la présence des nains, ou à autre chose ?*

Qu’est-ce que le Witchblade était en train de lui dire ? Elle avait fini par apprendre, à force, que le Witchblade était sensible aux résonances magiques, à la présence de magiciens, ou de phénomènes de ce genre. Cette sensibilité, qu’elle commençait à apercevoir, lui avait notamment permis, il y a quelques semaines, de neutraliser un bandit tekhan, qui portait avec lui une amulette magique qu’il avait volé à un particulier. Elle l’avait identifié grâce au Witchblade, qui lui avait susurré son nom, pour ainsi dire. C’était ainsi qu’elle pouvait dire les choses, mais le Witchblade n’avait pas murmuré de manière intelligible... C’était comme si un écho avait eu lieu dans son esprit, quand elle fouillait ce night club. Elle avait poursuivi le bandit dans le night club, avant de réussir à l’arrêter. Il croupissait maintenant à la prison.

Tout en réfléchissant, Sarah vit quelqu’un se mettre devant elle.

Filïs.

Elle n’était même pas surprise, et la laissa s’asseoir. Assez rapidement, Filïs engagea la conversation en parlant d’un homme dans l’auberge, quelqu’un qui, visiblement, arnaquait les touristes en les embobinant. Sarah sourit légèrement en hochant la tête.

« Ce type je vous déconseille de l'approcher, il embobine les touristes et leur fait les poches. Vous voyez sa main cacher sous sa cape ? Non bien sûr car il en a plus. Cet imbécile avait tenté de toucher à mon or, depuis il a peur de moi...
 -  Il existe des individus similaires à Nexus. Ils profitent de l’arrogance des Tekhanes pour pouvoir les arnaquer. »

Sarah parlait en connaissance de cause, car elle avait déjà enregistré des plaintes de riches Tekhanes furieuses de constater que les talismans magiques qu’elles avaient achetés à Nexus pour des fortunes étaient du toc, une contrefaçon grossière. Elles voulaient obtenir justice, mais la police tekhane ne pouvait pas faire grand-chose. Le Ministère public envoyait un message à l’ambassade tekhane à Nexus, afin que les poursuites soient diligentées par les Nexusiens, mais elles aboutissaient rarement.

Pez’ cligna des yeux, sortant de cette silencieuse rêverie, lorsque Filïs lui posa une autre question :

« Enfin je doute qu'il aurait réussi à vous embobiné vous. Vous n'êtes pas comme les autres touristes, je le sens. Vous êtes intéressée par ma proposition ? Ou vous voulez encore du temps pour réfléchir ? J'ai un client à aller voir sinon pour l'après midi. Mais au choix si je pouvais avoir autre chose à faire... »

Sarah reposa lentement le pichet de vin sur la table, réfléchissant. Cette petite était maligne et fouineuse, observatrice. Elle aurait pu faire une magnifique policière. Sarah se mordilla brièvement les lèvres. On prétendait les nains idiots, mais il y avait décidément toujours des exceptions.

Pez’ décida d’y aller prudemment, et répondit donc :

« Ta proposition m’a.. Intéressé, oui. Tu as raison sur un point : je ne suis pas comme les autres touristes. C’est pour ça que je ne me suis pas rendue au camp. Pour tout te dire... »

Sarah ne pouvait pas lui dire qu’elle était une policière, mais elle avait d’autres histoires en stock.

« Vois-tu, je suis venue ici pour écrire un roman. Une histoire sur les mines naines, et j’ai besoin de m’immerger dans les conditions de vie des mineurs : la manière dont ils vivaient, dont ils creusaient les mines... Cependant, de ce que j’ai compris, les parties ouvertes au public ne sont pas les plus intéressantes, et j’hésitais à me risquer à aller moi-même voir les anciennes mines fermées des nains. »

Son histoire avait l’air de tenir la route, et, dans le fond, elle disait partiellement la vérité : elle recherchait effectivement des informations sur les nains.

« Plus spécifiquement, j’ai envie d’écrire une espèce de livre qui retracerait l’épopée des nains, et la manière dont la fermeture d’une mine peut influer sur toute la vie d’une région. En me renseignant un peu à Tekhos, j’ai appris que cette région avait jadis été une florissante activité, avant que les mines ne soient fermées. Quantité de légendes circulent sur ses mines, et j’aimerais me renseigner là-dessus. Vu que tu as l’air de s’avoir où chercher, je me disais que tu pourrais peut-être faire office de guide. »

Pez’ se pinça alors rapidement les lèvres, réfléchissant. Trop en dire pouvait être dangereux... Mais ne pas en dire pouvait également s’avérer délicat, si Filïs soupçonnait quelque chose.

« J’ai même entendu dire que les mines ne seraient pas totalement fermées... »
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Kanede Yume

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Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 11 lundi 13 janvier 2014, 12:24:09

Le fait que Filïs se soit installé à la table de la table de la femme détourna le regard de pas mal de curieux. Les gens savaient que si que Filïs commençait à approcher quelqu'un, il ne valait mieux pas chercher à trop en savoir. La seule personne qui regarda la table fut Koria qui arriva portant deux gros plats de viande accompagnée de pomme de terre. La viande de Barlbe était très appréciée dans la région. Le barlbe étant un petit animal ressemblant à un mélange de mouton et de chèvre. Son élevage permettait de faire de la viande et du laitage. Koria déposa une assiette devant chacune d'elle.

-Bon appétit à vous. Toi Filïs mange, j'en peux plus d'entendre ton grand père, crié que tu es trop maigre pour pouvoir survivre.

Koria reparti aux cuisines pour s'occuper des autres commandes. Filïs soupira devant son plat bien trop gros pour elle. Elle avait écouté l'histoire de sa cliente qui disait vouloir écrire un livre. Cette femme n'avait pas trop la tête d'une écrivain à son avis, mais elle ne chercha pas à l'interroger plus. Après quelques secondes réflexions, elle décida de lui révéler certaine chose. Pas tout, il y avait des choses que cette femme n'avait pas besoin de savoir, des informations qu'elle pouvait vendre très cher à la bonne personne. Mais elle pouvait l'appâté avec des informations que tout le monde ne connaissait pas, ou plutôt ne préférait pas connaître.

-Très bien... je vais vous raconter une partie de l'histoire de la région. Mais je vous préviens tout ça ne sera pas gratuit.


Elle commença à manger l'une des pommes de terres de son plat, ce qui lui suffit déjà pour la nourrir. Contrairement au reste des nains, Filïs avait un estomac de moineau. Elle prit ensuite une bonne gorgée d'eau.

-Comme vous le savais surement déjà, une grande partie de l'économie de la région ses développé autour des mines trouver par les nains dans la région il y a maintenant presque un siècle. De nombreux nains ont travaillé ici dans les mines. L'exploitation de ces mines apporta beaucoup à la région permettant son développement. Mais voilà arrivé à nos jours les mines n'ont plus de filon. Pourtant certain n'ont pas voulut abandonner et ont creusé trop profond transperçant une poche de gaz. Les mines furent donc condamnées. Le gaz attira des monstres dans les mines, mais il y a peu Oldor fit chasser les monstres et trouva comment de nouveau rentabilisé les mines.

Pour commencer, elle allait lui raconté ce que tout le monde savait et donc ce qu'elle avait surement déjà du entendre. Filïs jeta des coups d'œil discret pour vérifier que personne ne les écoutait. Pour être tranquille, elle fit signe à Valek. Le nain sur scène comprit ce qu'elle voulait, ainsi ce dernier changea de musique et opta pour un spectacle plus brillant et surtout plus tape à l'œil. Les regards se portèrent sur scène et Filïs pouvait parler normalement sans risquer d'être entendu par d'autre que sa cliente.

-Oldor est le descendant de celui qui a découvert les mines il y a des années, comme son ancêtre c'est un amoureux de la région. Avec sa nouvelle activité il a sauvé la région. Mais ce que beaucoup ignore, enfin surtout les touristes, c'est que tout ne lui appartiens pas. Quand on partira pour les mines, vous verrez une route continuant derrière la montagne. Sur cette route vous ne verrez personne s'y aventurer et si vous demandez au guide ce qu'il s'y trouve, il vous répondra, une route dangereuse et effondrée menant simplement à la montagne. Ce qui est complètement faux. En réalité au bout de cette route se trouve un autre site minier. Il a été découvert peu de temps après le premier, mais il ne fut pas découvert par les nains. Les mines la bas appartienne à une femme riche et très discrète, en fait on ne voit que rarement du monde venants de ses mines. Si personne ne s'y rend c'est par ce qu'on c'est rendu compte que cette femme ou du moins ses hommes sont très dangereux.

Une nouvelle fois, elle vérifia discrètement les alentours, personne ne les écoutait. De toute façon les mines appartenant à cette femme faisaient trop peur à la plupart des nains vivant ici.


-Il y a de ça plusieurs années, alors que nos mines tournaient encore, une bande de bandit c'était installé dans la région. Ils ont semé la terreur et ont pilier les mines pendant une semaine. Mais le peuple nain est un peuple guerrier, rapidement une milice fut formée et nos guerriers les repoussèrent. C'est alors que les bandits voulurent se lancer à l'assaut des mines derrière la montagne. Le lendemain, on retrouva treize chariots exposés sur la place de la ville, chacun contenant la totalité des bandits empalé sur des épieux et stocké comme de vulgaire morceau de viande. Depuis tout le monde à trop peur de ses mines pour s'y rendre et personne ne sais vraiment ce qu'il s'y passe. Enfin pas tout à fais...Moi je sais que leurs mines sont toujours en activité. Leurs mineurs sont des hommes buffles, ce sont des esclaves de la mystérieuse femme et les mines sont protégé par d'étranges hommes en armures noires.

Les dernières informations étaient précieuses, car très peu de nain connaissaient cette information. Si Filïs le savais, c'était car elle avait déjà ut le courge d'aller voir par elle-même ses mines. Ce jour là, elle avait même ut la chance d'apercevoir la mystérieuse femme. D'apparence elle semblait être humaine, mais trop jeune. Si elle n'avait pas entendu des conversations qui prouvaient son identité, elle n'aurait jamais cru qu'elle était la propriétaire et ceux depuis tant d'année. Quand elle avait vue les mineurs et les gardes, Filïs avait réalisé qu'elle avait ut de la chance de ne pas se faire surprendre.

-Je ne vous en dis pas plus pour l'instant, avec ça vous avez déjà pas mal de choses pour votre livre non ? Je vous compterais ses informations dans le prix de notre expédition. Réfléchissait bien à ce que je vous ai dit et dites moi où vous voulez que je vous conduis.


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 12 mardi 14 janvier 2014, 01:58:22

L’aubergiste ramena un bon morceau de viande, et Sarah sentit, bien malgré elle, son estomac se creuser devant ça. La nourriture tekhane n’était pas très bonne. Il y avait des fermes, mais les fermes tekhanes utilisaient beaucoup de technologies, de pesticides, de produits, ce qui, tout en permettant d’avoir plus de nourriture, en atténuaient aussi la qualité. La bonne viande était celle qui était importée de Nexus, mais il fallait aussi payer le coût du transport, ce que Pez’, avec son petit salaire de policière, en pouvait guère faire trop facilement. La viande naine fondait dans la bouche, et elle se mit à manger, croquant les pommes de terres et les morceaux de salades, tandis que Filïs se mit à lui parler, à lui expliquer ce qu’elle savait. La petite naine commença d’emblée par lui préciser que ses services ne seraient pas gratuits, chose qui amusa Sarah. Difficile d’entretenir une longue conversation avec un nain sans que l’argent ne finisse par venir.

Pez’ se contenta d’hocher lentement la tête. Policière, elle savait que les questions monétaires devaient être traitées avec sagesse, car, quand on parlait de négociations, deux écueils étaient possibles : soit l’individu en face se rendait compte que le type était trop avare pour débourser la moindre petite, soit, en cherchant à négocier, l’autre réalisait qu’on avait de l’argent, et cherchait à augmenter la somme. Or, si Sarah avait bel et bien de l’argent, elle n’était pas non plus riche. Elle n’avait pas pu financer son voyage ici en faisant passer ça pour des frais de service, s’intégrant dans le déroulement d’une enquête, car elle n’avait aucune réelle preuve pour justifier de se rendre ici, si ce n’est le récit d’Ethurn, un mâle nain. Son témoignage apparaissait donc, par principe, comme suspect aux yeux des autorités tekhanes, et Sarah savait que sa supérieure aurait refusé de financer un « voyage touristique ». C’était là le genre de scénarios que les médias, s’ils l’apprenaient, s’empresseraient de déballer au grand jour. Elle imaginait déjà les gros titres : « l’argent de nos contribuables sert à payer les vacances de nos policières », ce genre d’insanités ridicules.

Tandis qu’elle croquait dans la viande rouge, délicieuse et succulente,  Filïs lui expliqua qu’il existait deux grands gisements miniers : celui des nains, qui appartenait à Oldor, héritier du nain qui avait en premier exploité les mines de la région, et un gisement plus mystérieux, appartenant à une mystérieuse femme qui, d’après ce que la naine lui disait, utilisait des Terranides pour exploiter les mines, et surveillait les gisements par des hommes en noir. Ce récit, qui avait tout d’une légende urbaine, étonnant Sarah, qui ne dit rien, tout en réfléchissant. L’enquête était en train de s’obscurcir, de se compliquer. Les enjeux de cette histoire étaient en train de la dépasser. La policière se pinça les lèvres lorsque Filïs eut terminé son récit.

« Je ne vous en dis pas plus pour l'instant, avec ça vous avez déjà pas mal de choses pour votre livre non ? Je vous compterais ses informations dans le prix de notre expédition. Réfléchissez bien à ce que je vous ai dit et dites-moi où vous voulez que je vous conduise. »

Sarah réfléchit, effectivement. La ville ? Directement aller de l’autre côté du site ? Il fallait qu’elle réfléchisse, qu’elle obtienne des informations sur cette mystérieuse femme. Il était possible que cette histoire soit liée au trafic de diamants, même si elle peinait encore à le comprendre. Oldor, surtout, continuait à l’intriguer. D’une manière ou d’une autre, elle était convaincue qu’elle apprendrait des choses sur lui. De fait, elle se demandait aussi pourquoi, si les mines avaient rouvert, l’activité économique de la région n’était pas repartie.

« Tu es décidément une mine de renseignements, ma belle. »

Sarah prit une nouvelle bouchée de viande, avant de la déguster, lentement, pour reprendre.

« J’aimerais que tu me conduises à plusieurs endroits, mais, avant d’explorer les légendes urbaines, et de me risquer dans des endroits dangereux, je pense que visiter la ville pourrait être instructif... Notamment en ayant la chance de voir Oldor. Je suis curieuse d’en savoir un peu plus sur le passé de la mine, sur la manière dont il a réussi à rouvrir les mines, et pour savoir pourquoi, alors que les mines ont été rouvertes, l’activité économique de la région repose encore essentiellement sur le tourisme. »

Elle se doutait que Filïs était suffisamment futée pour savoir que ce n’était pas qu’une question de livre, mais Pez’ ne pouvait pas encore la mettre totalement dans la coïncidence. Pas tout de suite, elle craignait que Filïs ne se rétracte, si elle n’apprenne que Sarah enquêtait sur une affaire de contrebande. Personne ne savait comment les nains pourraient réagir.

« Et je serais donc aussi intéressée par la visite de ces mines. Bien que l’endroit puisse être dangereux, je suis une femme talentueuse, et je sais me défendre. Quant à ton prix... Disons que je peux te payer le prix d’une visite touristique classique, avec un supplément. Pour te montrer ma bonne foi, et te remercier de tes informations... »

Sarah lui glissa une pièce d’argent, ce qui correspondait à plusieurs pièces de bronze, dans le système économique nexusien. Nexus étant la première puissance économique du monde, la valeur monétaire du pays servait de valeur monétaire de référence dans la grande majorité des tractations commerciales.

« Veux-tu m’accompagner en ville, ou pas ? Je suis convaincue que tu dois connaître un certain nombre de secrets la concernant... Et je ne doute pas qu’une ville appartenant à l’une des Premières Races doit abriter son lot de secrets. »

Les nains et les elfes constituaient les plus vieilles ethnies civilisées de Terra. On les appelait « Anciennes Races », mais le terme était assez péjoratif, et Sarah ne voulait pas froisser l’amabilité de son hôte.

Elle avait encore besoin d’elle, après tout.
DC d’Alice Korvander.

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Kanede Yume

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    Fille de la déesse Kumiho Yume, déesse des rêves. Kanede Yume vit plusieurs vie a travers de rêve sans le savoir ni connaitre sa vrais mère. Ni ses origines divines.
    
    Kanede Asami : Un rêve d’une vie de lycéenne normal
    Kanede Imisu : Un rêve d’une vie d’Esclave 
    Kanede Shadow : Cauchemar d’une vie de bête tueuse

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 13 dimanche 19 janvier 2014, 12:27:25

Filïs remarqua sans étonnement que la nourriture préparée par son grand père séduisait sa cliente, alors que Filïs n'avait mangé qu'une pomme de terre. La jeune naine n'avait rien à redire sur la nourriture qui était sans conteste très bonne, elle avait tous simplement qu'un tout petit appétit, chose que sa famille n'arrivait pas à comprendre. Filïs remarqua également que son histoire avait beaucoup intéressé sa cliente, elle l'avait écoutée jusqu'au bout sans l'interrompre et semblait boire ses paroles comme elle mangeait son plat. La sois disant écrivain lui expliqua qu'il y avait plusieurs endroits qu'elle souhaitait visité et sans surprise il y avait les mines. Cette femme était bien curieuse, bien sûr pour une écrivain c'était normal, mais pour Filïs ça cachait quelque chose. Tant qu'elle n'en saura pas plus, il y a tas de choses qu'elle n'était pas prête à lui dire. Sa première destination serait donc la ville ? Elle souhaitait rencontré Oldor, voilà qui était à sa portée. Filïs le connaissait personnellement et savais comment si prendre pour le rencontrer. Elle récupéra la pièce que sa cliente lui tendit et la glissa dans sa petite bourse avec le sourire.

-Très bien après le repas on partira en ville, vous avez de la chance. Oldor ne me refusera pas un petit entretien, il a lui aussi des petits secrets qu'il n'a pas envie d'ébruité.

Elle fit un petit clin d'oeil pour faire comprendre qu'elle pouvait lui être encore utile. Ses qualités de fouineuse faisaient d'elle une mine d'information et surtout de relation. SI très peu de nains le reconnaissaient une grande partie d'eux avait une dette envers elle, ou un secret qui les tenaient plus ou moins à elle. Filïs était très influente, mais ça ses parents n'en savaient absolument rien. S'ils savaient rien que la moitié de ses activités, leurs inquiétudes ne seraient que plus fondé. Elle se força à manger un petit morceau de viande de plus et écarta son assiette attendant simplement que sa cliente est terminé.

Koria soupira en voyant que sa fille n'avait pas plus mangé qu'à son habitude et pris les assiettes. Pour revenir quelques minutes plus tard avec une part de gâteau au chocolat et un café pour chacune. Cette fois si Filïs se montra plus gourmande, elle préférait largement plus le sucré au salé. Ainsi elle mangea la part de gâteau en entier et but le café, avec cela elle avait de quoi tenir pour le reste de la journée. Une journée qui allait être très mouvementé. La visite de la ville, surtout les endroits intéressants demandait pas mal de marche. Filïs se leva de table et s'approcha de l'humaine.


-Allez vous préparez, retrouvez moi d'ici une heure devant l'auberge. Je vais préparer ce qu'il faut pour la visite.

Filïs laissa donc la femme seule et parti en dehors de l'auberge. Les préparatifs n'étaient pas bien long, ils lui suffisent de prendre un manteau avec une bourse pour payer les personnes qu'il fallait, préparé un chariot pour rejoindre la ville. C'était un nain ami de la famille qui avait l'habitude de travailler pour les clients de l'auberge et faisait des prix sur demande de ses parents ou elle. Ainsi donc le voyage pour la ville ne serait pas cher et plus rapide qu'à pied.

Après l'heure qu'elle lui avait donnée pour se préparer Filïs attendait comme prévue devant l'auberge assise sur le mur qui faisait le tour de la propriété et qui retenait les balbes de son grand père enfermé. Le chariot pour la ville les attendait devant attelé à deux bœufs, se n'était pas le plus confortable, mais sa suffira parfaitement.


Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Combien faut-il de nains ? [Auberge Naine]

Réponse 14 lundi 20 janvier 2014, 01:16:30

Ainsi soit-il, Sarah avait trouvé son guide, une naine fouineuse du nom de Filïs, avec un appétit de moineau. Voilà qui tordait le cou sur le fameux appétit des nains. Cependant, comme ils étaient petits, il était logique de supposer qu’ils avaient un petit estomac. Délaissant Filïs après un excellent gâteau au chocolat, et ne manquant pas de féliciter Koria, tout en lui laissant quelques pièces, pour la « qualité du repas », Pezzini retourna dans sa chambre. Avec les nains, il fallait s’attendre à débourser son or. Leur avarice, elle, n’était pas feinte, et l’or était encore le meilleur moyen de délier les langues chez ces gens bourrus. Sa première journée commençait plutôt bien, et Sarah passa l’heure qui suivit à compiler ses données, à faire le point. Elle récupéra de ses affaires son ordinateur portable. L’auberge n’ayant pas de prise de courant, elle utilisa une batterie portative, abritant un générateur qui se rechargeait avec l’énergie solaire, et consulta ses fichiers en cours, tout en se connectant à l’Internet tekhan. La connexion fonctionnait grâce aux satellites. Ce n’était pas aussi efficace que la fibre-laser qui circulait à Tekhos Metropolis, mais elle pouvait afficher les pages. Elle se dépêcha de faire une recherche dans la base de données de la police tekhane, recherchant des informations sur Oldor, dans un espoir fou et futile d’obtenir quelque chose. L’appareil rechercha, l’ordinateur vrombit, mais, au bout de quelques secondes, elle eut droit à un message d’erreur : « AUCUNE CORRESPONDANCE N’A PU ÉTRE TROUVÉE », le logiciel invitant ensuite à une nouvelle recherche. Sarah se mordilla les lèvres, en réfléchissant, puis tapa le nom de la ville.

L’appareil se mit à rechercher, mais, là encore, elle fit chou blanc. Il n’y avait aucune mention apparente sur les activités mystérieuses dont Filïs avait parlé. Pezzini essaya de taper des recherches sur les moteurs de recherche publics, mais, là encore, elle n’obtint rien de concluant, à part des posts sur des blogs affirmant que la région était magnifique. Visiblement, les nains savaient se débrouiller pour que leurs secrets restent bien enfouis.

*Il est aussi possible que Filïs me roule dans la farine, en pensant avoir trouvé une nouvelle cruche...*

Pez’ réfléchit, et décida d’ouvrir, sur son propre ordinateur, un fichier, afin de récapituler les éléments qu’elle avait en stock. Une enquête policière ne se résumait pas qu’à tirer à tout berzingue en poursuivant des suspects dans la rue, c’était aussi une démarche rigoureuse, presque scientifique. Elle modifia donc son précédent tableau :

Aides
Ethurn
Filïs, naine connaissant bien la région
Suspects
Ethurn, nain endetté auprès d’Oldor
Oldor, chef nain de la région
Femme riche, dirigeant un autre gisement minier
Motivations
Rembourser ses dettes ?
S’enrichir ?
?

Sarah enregistra son tableau, puis ouvrit ses notes. Elle utilisait toujours un calepin en mission, mais, quand elle avait du temps, elle tapait ses notes. Il lui faudrait ensuite un peu de temps pour taper son rapport, et elle commença donc par ouvrir une nouvelle entrée dans son journal, afin de résumer les évènements de la matinée :

Citer
La région a été appauvrie par la fermeture des mines, fermeture qui résulterait de l’explosion d’une poche de gaz. D’après mes sources, à savoir une naine travaillant au sein de l’auberge où je me suis arrêtée, Oldor est le nain le plus influent de la région, dont la famille aurait découvert les gisements miniers. Certains nains seraient endettés auprès de lui, notamment Ethurn, le nain bijoutier qui m’a lancé sur cette piste. Par ailleurs, il semblerait qu’il existe un second site minier, isolé du premier, où des activités illégales, assimilables à de l’esclavage, existeraient. Cependant, je ne suis pas entièrement convaincue de l’existence de ce site. Je vais me rendre en ville cet après-midi, afin d’essayer d’en savoir plus sur cet Oldor, ainsi que sur ce second site. Consulter des cartes pourrait être une bonne piste, par exemple.

Pistes à suivre :


  • Interroger Oldor, avec pour objectifs, d’une part, de connaître l’activité économique de la région, d’autre part, de me renseigner sur son patrimoine et sa fortune ;
  • Se renseigner sur ce second site minier, voir si je peux le localiser avec des cartes, ou entendre des rumeurs à son sujet.



Sarah enregistra ses notes, puis tapa son rapport. Il y avait une fiche automatique, un formulaire prérempli, indiquant les mentions légales. Elle tapa dedans, très sommairement, pour exposer qu’elle était arrivée, puis tapa un autre rapport, pour indiquer qu’elle comptait se rendre dans la ville, afin de se renseigner sur cette dernière. Elle évita de mentionner le nom de Filïs dans son rapport, les enregistra, puis les transmit au serveur central. Il fallut au moins une minute pour que le transfert puisse avoir lieu, du fait de la connexion défectueuse dans la région.

Cette tâche faite, Sarah referma son ordinateur portable, s’assura qu’il était bien verrouillé par un mot de passe, puis sortit, et rejoignit Filïs dehors.

« On y va ? » lui demanda-t-elle.

Un chariot semblait être prêt à les conduire vers la ville. Il s’agissait probablement d’un chariot convoyant des biens ou des marchandises. Il était temps de partir en route !
DC d’Alice Korvander.

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