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[FINI] Pacte de non-agression [Alice Liddell]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

[FINI] Pacte de non-agression [Alice Liddell]

mercredi 06 novembre 2013, 02:00:40

« Voici donc le château... »

Alice tourna la tête en entendant les deux iguanes de Xyola gronder. La « Maîtresse des Iguanes » avait les bras croisés en regardant l’imposante structure se détachant devant le cortège. C’était un impressionnant château, dans une ville puante et intoxiquée par la vapeur, les machines, et le bruit étouffant des forges.

« Mes bébés n’aiment pas cet endroit, l’air est vicié, glissa Xyola en s’avançant lentement, sa main gantée et griffue venant caresser les cheveux d’Alice. Je vous sens tendue, Majesté...
 -  Oh... Non, c’est que...
 -  L’air n’est pas aussi bon que dans vos montagnes, je présume…
 -  Je... Oui, en effet...
 -  Après tout, c’est vous qui avez tenu à ce que nous nous engagions dans l’option diplomatique. Si ça n’avait tenu qu’à moi...
 -  L’Empire préfère concentrer ses forces et ses élites sur des ennemis plus préoccupants qu’Herzeleid et une petite dictatrice d’opérette. »

La voix ferme de l’homme coupa Xyola, qui émit un sifflement désapprobateur, faisant sortir d’entre ses lèvres une longue langue reptilienne. L’homme qui venait de parler avait beau n’être qu’un simple humain, il n’était jamais recommandé de se heurter à la présence du Maréchal Coehoorn Var Emreis, l’un des Grands Maréchaux de l’armée ashnardienne. Coehoorn avait fait ses classes, et était considéré comme un stratège hors pair, quelqu’un qui réussissait à concilier différents enjeux, et était un aussi bon militaire qu’un économiste. Il était le frère d’un conseiller impérial, Emhyr Van Emreis, qui, contrairement à Coehoorn, était un politicien avisé, soit un individu manœuvrant dans les complots, les trahisons, et les bassesses politiques. Coehoorn était un homme respecté et adulé par la population, pour les nombreuses victoires qu’il avait accompli contre les ennemis de l’Empire. Coehoorn s’avançait lentement, vers le corps de garde du château.

Il y a quelques semaines, les troupes du royaume d’Herzeleid avaient commencé à attaquer une région limitrophe, qui s’avérait être une colonie ashnardienne. Des villages avaient été brûlés, pillés, et une caserne militaire attaquée. En réponse, le gouverneur local avait demandé de l’aide aux Impériaux, et les Ashnardiens avaient contre-attaqué, repoussant l’avancée des soldats d’Herzeleid. Leurs soldats et leurs armes s’étaient heurtés aux démons ashnardiens, à des Drow pilotant des araignées géantes, à des mages nécromanciens qui invoquaient des bataillons de Draugr pour repousser les ennemis. La situation était en train de s’envenimer, et, si les Ashnardiens avaient pu repousser les ennemis hors de leur ligne, Herzeleid s’apprêtait à envoyer des renforts. Devant la puissance de leur armée, une Légion entière avait été déployée, s’implantant dans les casernes militaires de la colonie, et dressant d’énormes camps. Des cohortes de démons se dressaient ainsi, formant une redoutable armée. Trébuchets, géants, infernales armes de siège, une véritable armée s’était déployée, prête à pulvériser Herzeleid, selon les bons vieux concepts ashnardiens : tout raser, pour tout reconstruire sur des bases neuves. Naturellement, les dragons de Sylvandell avaient été déployés.

Plusieurs rapports d’espions avaient permis de savoir qu’Herzeleid était récemment arrivée sous le contrôle d’une mystérieuse femme, Alice Liddell. Les espions n’avaient pas réussi à retracer son origine, mais elle avait été couronnée Reine après la mort de sa mère. Beaucoup de soupçons portaient sur l’identité du meurtrier, et le rapport ashnardien soupçonnait que Liddell était la responsable, dans la mesure où la mort de la Reine lui avait offert le contrôle du royaume. Elle était devenue la Reine, et avait instauré un régime dictatorial et militariste répressif. Elle attaquait les royaumes voisins sans aucune distinction, et on la soupçonnait d’être démente. Les Ashnardiens s’étaient réunis. Assiéger Herzeleid serait long et difficile, car le royaume était puissant. Bien sûr, ce n’était pas impossible, mais il aurait fallu récupérer des garnisons de l’armée principale ashnardienne, celle qui se concentrait sur Nexus. Stratégiquement parlant, Herzeleid ne valait pas la peine d’affaiblir les troupes déployées contre les Nexusiens. Plusieurs Ashnardiens, dont Alice, avaient alors soutenu la possibilité d’envisager une sorte d’alliance, de pacte de non-agression. Herzeleid aurait le temps de mieux s’armer, de s’étendre, et, une fois Nexus tombée, les Ashnardiens auraient tout le temps de s’occuper d’Alice Liddell. Les Ashnardiens ne pouvaient pas laisser indemne un royaume militariste, qui constituait une concurrence directe, mais ils ne pouvaient pas attaquer sur tous les fronts.

Plusieurs gardes impériaux d’élite les accompagnaient. À la surprise des Ashnardiens, Herzeleid avait accepté l’idée de pourparlers. Tout le monde s’était attendu à ce que Liddell les refuse, ce qui aurait, de facto, bloqué la voie à une option diplomatique. Ce scénario ne s’était pas produit, et Coehoorn avait décidé de présider les pourparlers en personne. Il était accompagné de Xyola, une Ashnardienne influente, d’Alice, et d’un Commandeur, attaché à la protection de la Princesse, Zyra. Zyra était une femme survoltée, et particulièrement douée, dont le plaisir favori était de sauter entre plusieurs dragons en plein vol.

« Bon... Allons-y. j’espère juste que ce n’est pas un piège grossier. »

Alice, en toute honnêteté, l’espérait aussi. Elle aurait préféré ne pas avoir à venir, mais les Impériaux avaient insisté. On disait qu’Alice avait, dans sa robe bleue de diplomate, un indéniable talent diplomatique. Mais ça n’empêchait rien au fait qu’elle n’était guère rassurée à l’idée d’entrer dans un tel château.

*Gloups.*
« Modifié: mardi 01 décembre 2015, 11:45:59 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 1 lundi 11 novembre 2013, 15:28:33


Vague aperçue de la salle du trône (les fenêtres sont en réalité des miroirs)


Là, au cœur de son château, dans son immense salle du trône, Alice était confortablement assise dans son grand fauteuille noir et blanc. La petite monarque balançait ses jambes d'avant en arrière comme le ferait un enfant, tendis qu'elle fredonnait une étrange comptine, attendant patiemment l'arrivée des représentants Ashnardiens.

♫ Fleurpageons Les rhododendroves
 Gyrait et vomblait dans les vabes,
 On frimait vers les pétunias
 et les momerates embradent . ♪


Cet alors qu'un grand sourire décharné et sanglant apparue au dessus de la jeune fille, lui adressant la parole de sa voix lugubre et malsaine.

OooOoOoh ma reine, Je craint qu'il faille arrêter votre petite chansonnette , nos invités sont arrivés aux portes du château.

Oh ! Mr. le chat ! En êtes vous sur ? S'exclama la jeune fille en levant les yeux vers le sourire du chat.

Ouiiiii ma reine, sur et certain...

Bon... Et bien... 

d'un clappement de mains elle ordonna à une des servantes présentes dans la pièce, de venir à elle.
Ou-oui madame, je j'arrive ! Lança nerveusement la servante en accourant vers Alice.

V-Voila M-ma reine... Que désirez vous ?

La servante était de frêle constitution et portait depuis peut un bandeau au niveau de son œil droit, bandeau sur lequel apparaissait une grosse auréole de sang, montrant que la blessure était ressente. La jeune maid se prénommait Pamela, c'était une neko au cheveux bruns, cheveux sporadiquement parcourue de petites mèches blondes. Pamela était du genre pas sur d'elle et très timide, ce qui la rendait aussi très potiche et maladroite, sa blessure ? Elle la devait bien évidement à Alice, qui, adore torturer tout ses loyaux sujets et plus particulièrement les personnes faibles et timides comme cette douce et innocente petite neko, qui eu la malheur de renversé du vin sur la table.

OOOOOOh ! Pamela ! s'exclamât Alice en voyant la neko lui faire la révérence.

O-oui ma reine...

Bon, écoute ! Je veux que tu aille me chercher les représentant Ashnardiens, d'accord ?

La neko ravala difficilement sa salive avant de faiblement répondre par un "oui" faible et étouffer par la peur. Suite à cela la neko fit une autre révérence à Alice avant de partir de la pièce encore tremblante. La jeune femme traversa ensuite tout le château en directions de l'entrée, le château, parlons en justement ! En ce lieux tout les murs, plafonds, sol et sont couverts d'un carrelage en damiers noir et blanc. Les murs sont ornés de nombreux portraits d'Alice, affichant toujours un large sourire, sourire qui, au passage, ne laisse jamais présager quelque chose de bon. Outre les tableaux d'Alice, les murs sont aussi parcourue d'Horloges qui fonctionnent à l'envers ou dont les aiguilles se croisent sur le cadran, à noter aussi que les aiguilles des horloges vont toutes très vites. L'atmosphère du château en général et très lugubre, d'une part à cause de sa décoration très... bizarre, mais aussi à cause de l'étrange mélodie qui résonne sans cesse dans les couloirs de ce dernier, mélodie produite par une immense boite à musique se trouvant dans les sous-sol du château, la musique étant ensuite véhiculée par toute un réseau de câbles et d'enceintes dissimulées dans les murs. Sinon que dire d'autre ? Hmmmm... Le mobilier lui est de couleur noir tendit que les draperies et les tentures elles, sont de couleur rouges, rouge comme le sang, sang qu'Alice aime voire couler...

Après avoir traverser le château, Pamela fini par enfin arriver à l'entré du château, ce trouvant alors nez à nez devant le cortège Ashnardiens. A la vue de ce dernier elle ne sus plus trop où se mettre, ce contentant seulement de baisser les yeux.

Je... b-bienvenue à vous, la reine A-Alice vous attend dans la salle du trône...

Cet alors que son regard fut attiré par les deux énormes lézards qui accompagner une des femmes du cortège.

P-part contre je ne p-pensse pas que ma reine apprécie la venue de ces deux créatures en son château.... Aussi je vous prierai d'amenez avec vous un maximum de 2 gardes, ma reine n'aime pas quand il a trop de gens autour d'elle...

« Modifié: mardi 12 novembre 2013, 09:15:15 par Alice.Liddell »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 2 mercredi 13 novembre 2013, 02:02:07

Sur le pont, la délégation diplomatique ashnardienne n’eut pas à attendre trop longtemps avant que quelqu’un n’arrive devant eux. Alice mentirait en disant que l’air vicié de ce royaume lui était agréable. Comparé à Herzeleid, Tekhos et la Terre étaient des endroits assez bons, où l’air était sain et pur. Ici, son caractère vicié et nauséabond donnait à Herzeleid une impression de folie, de démence. On disait la Reine Liddell folle à lier, et c’est bien l’impression qui ressortait de cette ville torturée, de ce château sinistre, évoquant une sorte de manoir-fantôme. La Princesse n’était guère assurée à l’idée de pénétrer dans un tel endroit, comme si elle avait l’intime conviction de tomber dans un piège grossier. Il aurait été préférable que ce soit son Père qui y aille. Tywill savait se battre. Elle, elle devrait compter sur Zyra, et, en cas d’affrontement, elle ne serait rien plus qu’un boulet, qu’une gêne.

Quelqu’un ne tarda donc pas à se présenter. Une curieuse neko tremblotante comme une feuille sur le point de tomber de son arbre se rapprocha du cortège. Tous la regardèrent. Curieux choix pour venir les saluer, que de leur envoyer une neko gênée, prête à s’écraser sur le sol.

« Je... b-bienvenue à vous, la reine A-Alice vous attend dans la salle du trône... »

La reine Alice... Ce terme troublait légèrement Alice, du fait qu’elle était une Princesse, et, qu’un jour, elle aussi serait une Reine... On disait aussi que Liddell était blonde, mais les comparaisons s’arrêtaient là. Alice Korvander ne comptait pas plonger Sylvandell dans le chaos. Leur ressemblance était purement factuelle, rien de plus. Il y avait tout juste de quoi amuser quelques plaisanteries de comptoir dans les auberges ashnardiennes, rien de plus. Alice n’avait rien à voir avec cette femme.

La curieuse neko vit alors les deux iguanes de Xyola, et se mit à blêmir, avant de demander à ce qu’ils n’entrent pas :

« P-part contre je ne p-pensse pas que ma reine apprécie la venue de ces deux créatures en son château.... Aussi je vous prierai d'amenez avec vous un maximum de 2 gardes, ma reine n'aime pas quand il a trop de gens autour d'elle... »

Coehoorn darda un regard d’acier sur la femme, tandis que Xyola émit un sourire. Elle se rapprocha, d’une démarche lente et sensuelle, et tendit l’une de ses mains gantées, caressant la joue de l’intéressée. Lentement, ses doigts glissèrent sur sa peau, et elle sourit, brièvement, révélant des dents d’une blancheur éclatante

« Ne parle pas comme ça de mes bébés... Tu es autant une créature qu’eux, petite Terranide... Et mes bébés mangent les créatures comme toi chez moi. Si je les laisse là, il faudra quelqu’un pour les surveiller, et tu me sembles être la personne la plus indiquée pour le faire... »

Les iguanes se mirent à gronder dangereusement, claquant des dents, trouvant visiblement la servante assez appétissante. Ils restaient dans le dos de Xyola, qui s’écarta du corps de la neko. Coehoorn intervint alors, sur un ton moins badin :

« Nous avons une confiance plus que limitée envers votre souveraine. Si le Conseil ne nous l’avait pas imposé, nous n’aurions jamais accepté un entretien dans votre château. Assurez à votre souveraine que nous n’intenterons pas à sa vie. Les gardes ne sont là que pour assurer notre protection. De fait, si votre Reine n’aime pas la proximité des gens, elle ne devrait pas être reine. Il est bien connu que le pouvoir attire les gens. »

Coehoorn Van Emreis n’était pas homme à se laisser marcher facilement sur les doigts, et venait de le prouver. Alice restait silencieuse. Son regard était attiré par la boursouflure qu’elle voyait près de l’œil droit de la neko, se demandant comment elle avait pu se faire blesser ainsi. Il n’y avait, en réalité, pas énormément de réponses à donner. Le Maréchal s’élança alors vers l’entrée.

« Rentrons, j’ai assez attendu. »

Alice suivit le groupe, et, alors qu’ils entraient dans le château, une étrange mélodie, lente, répétitive, et sombre, se mit à suinter des murs. Coehoorn n’émit aucune remarque, tandis que les iguanes, lentement, suivaient. Ils formaient une petite troupe, suffisante pour se protéger en cas d’attaque. De toute manière, si une telle chose devait arriver, Herzeleid serait rapidement assiégée. Qu’Alice soit ici tenait de la pure folie, compte tenu du fait qu’elle était l’héritière unique de Sylvandell. Zyra était reconnue comme l’un des meilleurs Commandeurs qui soit, mais Alice se sentait tout de même assez inquiète.

Le groupe attendait dès lors que leur guide les conduise devant la Reine.

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 3 lundi 25 novembre 2013, 21:51:21

Pamela ne savait vraiment pas où ce mettre, elle, une simple neko, capturée et ensuite vendue à l'ancienne reine d'Herzeleid... Depuis l'arrivé d'Alice au pouvoir tout n'était que sang et violence, cris et abominations. Cette dernière avais la salle réputation de tuer sans raison et de torturer pour le plaisir. Pamela ne peut répondre à la provocation de l'étrange femme-lézarde, ce contentant de simplement baisser la tête, évitant à tout prit le regard des deux horribles créatures qui la suivait.

 Vint ensuite le ton dur et sec de cet homme qui semblait être un imposant chef de guerre.

 « Nous avons une confiance plus que limitée envers votre souveraine. Si le Conseil ne nous l’avait pas imposé, nous n’aurions jamais accepté un entretien dans votre château. Assurez à votre souveraine que nous n’intenterons pas à sa vie. Les gardes ne sont là que pour assurer notre protection. De fait, si votre Reine n’aime pas la proximité des gens, elle ne devrait pas être reine. Il est bien connu que le pouvoir attire les gens. »

 "Elle ne devrait pas être reine", comme cette phrase pouvait être vraie... Alice était cruelle et complétement folle, maltraitant a longueur de journée tous ses pauvres domestiques sous le regard complice et malsain de cet horrible chat qui la suit comme son ombre. Pamela eu après la cinglant réplique de l'homme, bien du mal a rêprendre ses esprits, qu'aller penser sa souveraine de tout ce monde ? va t'elle les exécuter ? Nan... ci il y à une personne à exécuter ici... cela sera la pauvre petite pamela vraisemblablement déstabilisée par cette situation qui la dépasser totalement.

« Rentrons, j’ai assez attendu. »

Je... O... Oui, suivait moi, je vais vous menait à ma reine.

Pamela prit alors la tête de cortège afin de menait tout ce beau monde devant sa majesté la reine de pique, autant dire qu'elle n'était vraiment rassurée, les oreilles baissées elle ressassait toute son existance et à l'approche de la salle du trône, la pauvre neko avait un énorme nœud à la lace de l'estomac. Après avoir traversé d'immenses corridors, le petit groupe vint enfin à faire face aux imposantes portes qui marquer l'entré au sein de la salle du trône. Pamela ravala difficilement sa salive avant d'entrouvrir les portes.

M... majesté... vos invité sont là...

Oh ! Et bien fait les entrer !

Pamela ouvrit alors les portes en grands, faisant au passage une révérence au moment où la petite troupe entra dans la salle du trône. Alice quant à elle était assise sur son grand fauteuil, un grand sourire suspendu aux lèvres.
Le chat lui avait disparu, du moins physiquement, car en réalité ce dernier regarder la scène... dans l'ombre...

Bien le bonjour à vous mes... invitez hihihi... Pamela... viens ici...

glup...

Pamela...

J... j'Arrive...
dit elle en avançant faiblement vers sa reine.

Que... que voulez vous majesté... ?

Dit moi...

...


POURQUOI TU ES ENCORE LA ! s'écriât elle avant de violement frapper la pauvre neko, la faisant chuter au sol puis de se levait de son siège d'un bond afin d'asséner à la pauvre servante, une multitude de coups de pieds dans le ventre.

TU SAIS POURTANT QUE JE PEUT PAS TE BLAIRER, CONASSE DE CHATTE DE PUTE DE MERDE !!!! AHAHAHAHAHA !

Alice se retira ensuite afin de reprendre sa place sur son fauteuil, avec toujours le même sourire de cinglée sur le visage.

Que l'ont me nettoie ça ! tout de suite ihihihihi !

Deux gardes postés à deux coin de l'immense pièce vinrent alors ramasser la pauvre neko gémissante et fébrile.
Le regard de la reine se tourna ensuite vers les invités, avant de leurs adresser la parole.

bien bien bien... je tiens à m'excuser pour cela, cette petite neko a vraiment le dont pour me mettre hors de moi. Aussi j'espère ne pas vous avoir fait mauvaise impression fufufu !



Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 4 mercredi 27 novembre 2013, 02:09:20

Si l’assemblée était assez indifférente au sort d’une pauvre neko, Alice, elle, fonctionnait de manière différente. Elle avait toujours eu le cœur sur la main, et la terreur dont cette jeune femme faisait preuve était assez difficile à accepter pour elle. Cette Pamela avait pourtant l’air particulièrement inoffensive... Comment diable pouvait-on la torturer, et apprécier ça ? La cruauté était quelque chose qui dépassait totalement Alice. Les Ashnardiens étaient monstrueux, oui, cruels, sadiques, mais cette cruauté n’était jamais gratuite, sauf pour les plus pervers d’entre eux. Elle répondait toujours à un impératif sécuritaire. Le seul Empereur qui avait poussé cette logique à son paroxysme, l’Empereur Fou, avait tellement ensanglanté l’Empire qu’une guerre civile avait éclaté. Si cette Liddell était similaire à l’Aballah, les négociations risquaient d’être difficiles. Prudente, Alice restait près de Zyra, tout en suivant le groupe. Les iguanes de Xyola fermaient la marche, grognant en claquant des dents, suivant leur maîtresse, grognant près de ceux qui se rapprochaient torp près d’eux. Au détour de couloirs sinistres, qui semblaient être la représentation matérielle de la folie d’une femme, le groupe finit par rejoindre la salle du trône.

Alice Liddell, aussi blonde que pouvait l’être le « Joyau de Sylvandell », salua le groupe à sa manière, en battant Pamela. Un spectacle qui instaura un silence de marbre auprès de l’assemblée. Impassible, le Maréchal Coehoorn observait la scène, tandis que la Princesse, de son côté, fulminait sur place, serrant les poings. Elle se félicitait de ne pas avoir amené Sakura avec elle. Sa femme n’aurait pas pu supporter une telle chose sans réagir. Alice devait baisser les yeux. Cette pauvre petite Pamela n’avait rien fait, et elle finit presque dans le coma, avant que deux gardes ne la soulèvent, afin de l’éloigner de la fureur de sa maîtresse.

« Bien bien bien... Je tiens à m'excuser pour cela, cette petite neko a vraiment le dont pour me mettre hors de moi. Aussi j'espère ne pas vous avoir fait mauvaise impression fufufu ! »

En entendant parler cette femme, Alice comprit qu’elle était visiblement folle à lier. Comment une femme comme elle avait bien pu finir par gouverner Herzeleid ? La Princesse n’avait jamais compris comment des fous pouvaient un jour être placés sur le trône des nations et des royaumes. Or, Herzeleid n’était pas un cas isolé. Sans revenir sur le cas de l’Empereur fou, la Terre aussi avait connu ces périodes, avec l’avènement de mouvements totalitaristes qui avaient amené au pouvoir des individus déments, paranoïaques, cruels et abjects, avec l’assentiment et la bénédiction du peuple. La Princesse ne pouvait tout simplement pas comprendre une telle chose. Elle qui avait passé toute sa jeunesse à lire, son adolescence à s’instruire de traités politiques, d’essais philosophiques, à réfléchir sur ce qu’était la monarchie, sur le rôle des gouvernants, sur la meilleure manière d’administrer un pays, elle se plaçait devant la totale contradiction de cette éducation. Une folle furieuse qui avait battu à mort l’une de ses servantes, simplement parce qu’elle ne pouvait pas la voir. C’était abject, ignoble, d’autant plus qu’il n’y avait aucune raison logique derrière ça...

La Princesse bouillonnait sur place, lorsque Coehoorn, de cette voix forte qui caractérisait les militaires de carrière, intervint :

« Apprenez que, chez nous, les esclaves ne sont battus que quand ils commettent des erreurs. Je constate que vous traitez vos esclaves comme vos voisins : en attaquant sans réfléchir, et en déclenchant les hostilités. Comme vous avez du le remarquer, l’Empire a répondu à vos agressions, et le Conseil espère bien trouver une solution pacifique, qui pourrait profiter aux deux parties. Pour être honnête envers vous, j’ai des doutes au sujet de cette négociation, mais Sylvandell, qui a déployé ses troupes dans la bataille, et qui est représenté ici par la personne de sa Princesse et ambassadrice, Alice Korvander, estime que, dans les rapports étatiques, la raison finit toujours pas triompher. »

Coehoorn était issu des Var Emreis, une famille très humaine, et qui avait des traditions, des principes. Beaucoup des Emreis avaient été des jurisconsultes, des juges, des sénateurs, et, de ce qu’Alice en savait, les Var Emreis avaient une production littéraire de référence dans le domaine, puisque leur maison publiait fréquemment des manuels juridiques, et finançaient des librairies se spécialisant dans l’impression de compilations de coutumes. Coehoorn n’était pas un Maréchal emporté et sauvage, contrairement à d’autres : il estimait, à la manière des Emreis, qu’Ashnard avait une mission sacrée, presque divine : unifier le monde sous une seule et même loi, une seule autorité, afin d’en assurer la sauvegarde et les intérêts. Si la diplomatie se développait généralement sous l’égide de Coehoorn, ce n’était pas pour rien. Il était tout simplement un homme droit et juste.

Alice, qui réalisa qu’elle était désormais le centre de toutes les attentions, s’éclaircit la gorge, et parla, d’une voix un peu moins forte que celle du Maréchal :

« Sylvandell n’a pas envie de perdre des hommes dans un conflit de longue haleine contre un royaume qui est trop éloigné du sien. C’est à cette fin que j’ai envisagé la possibilité de répondre favorablement à l’ouverture de négociations, dans le but d’éviter une guerre qui embraserait durablement toute la région. »

Cependant, à voir la manière dont se comportait cette femme, la petite Princesse se demandait si, en fin de compte, il ne serait pas préférable de la destituer.

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 5 vendredi 29 novembre 2013, 19:48:32

Alice était assise sur son fauteuil, un immense sourire pendu à son visage d'ange, cette dernière balançait ses jolie gambettes habillées de collants à rayures bicolores noir et blanc. 2vidament la petite monarque portait sur elle son grand manteau de cuir noir et rouge sous lequel il y avait un uniforme militaire de la même couleur. La jeune fille regarder la petite assemblé avec curiosité, cet alors qu'un homme de forte carrure vint à prendre la parole, s'adressant directement à la souveraine sur un ton fort et virile.

« Apprenez que, chez nous, les esclaves ne sont battus que quand ils commettent des erreurs. Je constate que vous traitez vos esclaves comme vos voisins : en attaquant sans réfléchir, et en déclenchant les hostilités. Comme vous avez du le remarquer, l’Empire a répondu à vos agressions, et le Conseil espère bien trouver une solution pacifique, qui pourrait profiter aux deux parties. Pour être honnête envers vous, j’ai des doutes au sujet de cette négociation, mais Sylvandell, qui a déployé ses troupes dans la bataille, et qui est représenté ici par la personne de sa Princesse et ambassadrice, Alice Korvander, estime que, dans les rapports étatiques, la raison finit toujours pas triompher. »

Alice resta calmement vissée sur son fauteuil, avec toujours le même sourire lugubre au bord de ses lèvres bleutées, mais cet alors qu'une adorable jeune femme vint à prendre la parole, cette dernière titilla quelque peut la curiosité de la sympathique reine de pique.


« Sylvandell n’a pas envie de perdre des hommes dans un conflit de longue haleine contre un royaume qui est trop éloigné du sien. C’est à cette fin que j’ai envisagé la possibilité de répondre favorablement à l’ouverture de négociations, dans le but d’éviter une guerre qui embraserait durablement toute la région. »

Liddell pencha son adorable tête sur le coté en regardant fixement la jeune fille.

Voilà qui me parait être une fort bien riche idée, vous m'envoyait ravie, Alice ! ihihi ! Si je vous ais tous conviés en ces lieux, c'est bien évidement pour ne pas que la situation s'envenime... ihihih...

Alice était folle à lier, dans son esprit, la raison avait depuis bien longtemps cédé la place à la folie, une folie furieuse, sans borne ni frontière, sans aucune limite... La souveraine cumulait de nombreux troubles schizophréniques, une forte paranoïa, névrose, psychose, tout cela couplait au fait que la jeune reine était une grande amatrice de drogues diverses.

Alice posa par la suite son index sur son menton en prenant un petit air songeur.

Euh... si je ne m'abuse... S... Sylvandell est un royaume rempli de dragons... n'est ce pas ?.



« Modifié: samedi 25 janvier 2014, 12:45:28 par Alice.Liddell »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 6 samedi 30 novembre 2013, 15:33:46

Aussi brutaux soient-ils, les Ashnardiens étaient gouvernés par la raison. Ils n’étaient pas des cinglés tuant tout ce qui bouge. Autrement, leur Empire n’aurait jamais pu être aussi vaste, et perdurer depuis des millénaires. Tomber sur une cinglée était donc assez difficile. Comment faire entendre raison à quelqu’un qui, par natur,e ne l’était pas ? La Princesse avait en elle cette croyance fondamentale, véhiculée par des philosophes et des essayistes politiques, que la raison gouvernait toujours le fonctionnement d’un État, que les individus à la tête du pouvoir étaient suffisamment intelligents pour rechercher quelque chose, que ce soit satisfaire leurs intérêts personnels, ou l’intérêt collectif. Du peu qu’elle voyait, Alice Liddell semblait échapper à cette catégorie. Envisager des négociations risquait de déboucher sur une impasse, ou sur un piège grossier. Alice Korvander se sentait donc de plus en plus nerveuse, car elle savait qu’elle n’était pas très forte, ce qui l’amena à se rapprocher de Zyra. Zyra veillait sur lui, et avait la capacité de la faire sortir de ce château.

Sa tirade laissa planer un certain silence. Coehoorn s’interrogeait sur la santé mentale de la jeune femme, et se disait que cette greluche était juste en train d’essayer de gagner du temps. Xyola avait envie de baiser la Princesse, et imaginer Liddell et Korvander en train de coucher dans un lit, et Zyra s’attendait à tout instant à ce que des monstres débarquent pour tenter de les bouffer. Elle était donc sur le qui-vive, et prête à intervenir au moindre débordement. Elle avait déjà, à cet effet, repéré les fenêtres, la porte, les différents gardes présents, et anticipé la trajectoire et le temps qu’elle mettrait à tuer Liddell. Si des monstres débarquaient, elle bondirait devant la Princesse, et lancerait dans l’intervalle une dague, en visant la gorge de la souveraine d’Herzediel. Il était possible que cette dernière ait un quelconque objet pour la protéger, pour dévier le projectile, mais, au moins, Zyra aurait fait son boulot. Ensuite, il lui suffirait de conduire Alice vers l’une des terrasses du château, car, au moindre signe d’hostilité, Coehoorn disposait d’un petit cristal qui, s’il était activé, préviendrait immédiatement ses subordonnés. Une offensive massive aurait alors lieu vers Herzediel, afin de les extraire.

En arriver à de telles extrémités serait regrettable, mais, après avoir vu la pauvre petite neko se faire bastonner, la Princesse n’était pas très sûre de ce qu’elle voulait faire. Alice Liddell rompit alors le silence en se tournant vers la Princesse de Syvlandell :

« Euh... si je ne m'abuse... S... Sylvandell est un royaume rempli de dragons... n'est ce pas ? »

Une question bien curieuse. Alice cligna des yeux, et s’humecta les lèvres. Zyra retira ses mains des épaules de la Princesse, afin qu’elle n’ait pas trop l’impression de ressembler à un enfant qu’il fallait materner, et répondit assez rapidement :

« Oui. Notre royaume repose sur le lien fondamental passé entre Erwan Korvander, le Premier, et le Patriarche, le maître de la colonie de dragons situés à Sylvandell. Pour nous, le Patriarche est comme un Dieu vivant, dont les immenses ailes veillent sur le royaume... Comme les bras d’une mère sur son nourrisson. »

La comparaison ne lui semblait pas très intelligente, mais il était maintenant trop tard pour revenir en arrière.

« Sylvandell vous intéresse, Reine Liddell ? »

Cette question l’étonnait un peu. Il était donc normal qu’elle cherche à se renseigner.

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 7 lundi 09 décembre 2013, 12:24:52

« Oui. Notre royaume repose sur le lien fondamental passé entre Erwan Korvander, le Premier, et le Patriarche, le maître de la colonie de dragons situés à Sylvandell. Pour nous, le Patriarche est comme un Dieu vivant, dont les immenses ailes veillent sur le royaume... Comme les bras d’une mère sur son nourrisson. »

Liddell écoutait attentivement la jeune femme parler de Sylvandell, une nation aillant semble t'il, un lien très fort avec les dragons. Les dragons, c'est créatures intéressaient beaucoup la petite monarque, de par leurs puissance, et leurs longévité, Alice savait à quoi s'en tenir si jamais elle devait un jour se frotter au royaume de Sylvandell... Sylvandell par contre, ignorait surement quelle genre d'adversaire pouvait être Herzeleid.

Les Nations, aussi vastes et variées pouvait elle êtres, se battait toute de manière tout ce qu'il y à de plus classique, des attaque de fronts, certes violentes mais loyale. Liddell elle, avait une toute autre manière de ravager un royaume... Le poison, la maladie, les coups-bas et j'en passe. Alice si elle avait un jour à ce confronter à Nexus ou à Ashnard; elle prônerait l'empoisonnement de l'eau et des denrées alimentaire, elle introduirait la peste dans l'empire même elle chercherait à détruire l'empire de l'intérieur, puis une fois ce dernier totalement affaiblie, elle lancerait l'assaut final avec le Jabberwocky, détruisant toute forme de résistance à grand renfort de machines infernales t'elle que les araignées mécaniques d'assauts ou encore les grave-digger de gigantesques ver mécaniques creusant le sol afin de tuer le petit peuple susceptible de se cacher dans les sous-sol du royaume ou de l'empire, ci sous-sol il y à.

Évidement tout ce qui est énoncer plus haut, ne s'applique uniquement aux "grandes" nations, c'elle avec qui les combats dits "conventionnelle" serait long et fastidieux.


« Sylvandell vous intéresse, Reine Liddell ? »

Hmmmoui... Plutôt les dragons... En toute franchise, j'aime beaucoup ces créatures, J'ai d'ailleurs moi aussi un dragons en ma possession oui oui oui !


Cet alors que le regard de la petite monarque vint à ce tourner vers Xyola, au dessus de laquelle était entrain d'apparaitre un large sourire décharné aux gencives apparentes et sanglantes. En voyant cela, Liddell pouffa légèrement de rire, ce qui, avouons le, pouvait portait à confusion comme étant une moquerie.
Mais bien vite, l'immense sourire fut suivie par deux grosses papattes griffues qui vinrent se poser sur les épaules de la femme-lézarde.

"Les fantasmes perturbent ils le cours de vos pensées... Dame Xyola ?"[/i] Murmura le sourire de sa voix sombre et lugubre.

La femme se retournât alors d'un coups, faisant alors disparaitre l'étrange créature dans un nuage vaporeux... Sourire qui réapparu quelques mètres plus hauts, dominant toute la petite assemblé.

Bien le bonjour... Invités d'Herzeleid... Souffla t'il en laissant apparaitre cette fois si deux grands yeux révulsés, suivie d'un corps de chat trapu et sans poil, un corps blafard et couvert d'innombrable cicatrices.
Le dit chat se mit alors la tête en bas et fit une belle révérence à tout ce petit monde.

Je me présente... Chess, Le Chat du Cheschire, conseiller personnelle de l'illustre reine d'Herzeleid, Alice Liddell.
Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal... je puis vous l'assurez... mes amis...


Mr. Le Chat !Vous voilà enfin ! s'écria Alice en tapotant dans ses mains, toute contente d'apercevoir son conseiller adoré.



HR : tient, pour te faire une idée de la voix du chat : http://www.youtube.com/watch?v=qQTzxA0J_s0
« Modifié: lundi 09 décembre 2013, 12:39:16 par Alice.Liddell »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 8 mardi 10 décembre 2013, 01:25:52

Alice Liddell serait sûrement étonnée de voir que ses tactiques de combat étaient également des stratégies envisagées par les Ashnardiens. Généralement, l’Empire se contentait d’envoyer le plus grand nombre de soldats au combat, en suivant la vieille doctrine militaire du « Ça passe ou ça casse ! », mais, face à la montée en puissance des Tekhanes, le développement des conflits et des fronts, les Ashnardiens envisageaient de développer des stratégies différentes, plus économes : empoisonner les cours d’eau, répandre des maladies infectieuses, l’écoterrorisme, le bioterrorisme... La guerre était quelque chose qui stimulait l’imagination de l’Empire, et l’Empire voulait mettre à disposition tous les moyens dont il disposait. Face à Herzeleid, royaume fortement pollué, il était probable que l’Empire se lancerait, en cas de guerre, dans le bioterrorisme, en balançant des agents infectieux, notamment pour chercher à aggraver la pollution de l’air, et ainsi asphyxier les ouvriers. Sans ouvrier pour faire tourner les usines, l’armée d’Herzeleid s’écroulerait assez rapidement. Des stratégies sinistres, puisqu’elles consistaient à attaquer les populations civiles, mais, après tout, si la guerre devait juste opposer des militaires, elle ne serait pas si horrible, n’est-ce pas ?

La Reine Liddell répondit à Alice, en lui assurant qu’elle avait un dragon, ce qui horrifia la Princesse :

« Hmmmoui... Plutôt les dragons... En toute franchise, j'aime beaucoup ces créatures, J'ai d'ailleurs moi aussi un dragons en ma possession oui oui oui ! »

Dans un environnement aussi toxique, la pauvre bête devait souffrir. Alice ne dit rien, se pinçant les lèvres. Les dragons ne vivaient pas de grands espaces pour rien, et ne fuyaient pas non plus les villes pour rien. La Reine, comme si elle trouvait ça drôle, tout en regardant Xyola, se mit à glousser. Surprise, Alice tourna la tête... Et vit une espèce de créature ressemblant vaguement à un gobelin bossu débarquer. Il lisait visiblement dans les pensées, ce qui agaça Xyola, qui n’eut pas le temps de lui répondre que le gnome atterrit devant la Reine, un sourire hideux sur les lèvres.

« Je me présente... Chess, Le Chat du Cheschire, conseiller personnelle de l'illustre reine d'Herzeleid, Alice Liddell. Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal... je puis vous l'assurez... mes amis...
 -  Mr. Le Chat ! Vous voilà enfin ! »

La présence du « Chat » sembla ravir Alice Liddell, qui se mit à taper dans ses mains, ressemblant alors à une espèce de gamine toute heureuse de voir son jouet. La voix du Chat était légèrement sifflante, et Alice trouvait qu’il ressemblait plus à un monstre infernal qu’à un chat... Il n’avait aucun poil ! Certes, il existait des chats qui n’avaient pas de fourrure, mais elle les trouvait... Absolument horribles ! Les pauvres...

« Amis ? répliqua Coehoorn, sur cet habituel ton grave qu’il avait. Curieux choix de mot... Chess. Nous ne venons pas en amis, non, nous venons éviter de devenir vos ennemis. »

Coehoorn était assez sec, mais il avait au moins le mérite de replacer correctement les choses. Xyola, de son côté, planta son regard dans Chess, et lui offrit un sourire sadique, avant de lui offrir une image... Où ses iguanes étaient en train de dévorer le brave conseiller. Elle tapota ensuite sa tête, avec un léger sourire.

*Moi aussi, je suis télépathe, mon chaton*, lui dit-elle, par le biais de la pensée.

Coehoorn fronça les sourcils, et regarda Xyola, visiblement désapprobateur, puis retourna sa tête.

« Soyez assurés que nos intentions ne sont nullement hostiles. Nous répondons juste à une agression commise par vos troupes, et espérons trouver un moyen de résoudre ce litige sans éviter que la crise ne s’accélère. Nos gardes ne sont là que pour assurer notre sécurité. »

Vu la manière dont Alice Liddell se comportait face à Chess, Alice, la Princesse, se demandait si cette dernière n’était pas qu’un pantin entre les mains de quelqu’un qui avait visiblement des dons de medium.

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 9 mardi 17 décembre 2013, 17:34:17

La visions de la femme lézarde fit doucement sourire le chat qui eu l'aimable gentillesse de lui répondre par le biais de la pensé, sa voix sinistre résonnant surement dans le crâne de la femme.

"Je puis vous assurer gentedame, que vaut faibles images ne sont rien, mon esprit contient des visions bien plus horribles que tous ce qui pourrait naitre de vos cauchemars les plus malsains et torturés... ehehe... sinon comment aurait je put briser un dragons vert..."

 cet alors que l'homme au cheveux d'argents vint à prendre une fois de plus la parole.

« Soyez assurés que nos intentions ne sont nullement hostiles. Nous répondons juste à une agression commise par vos troupes, et espérons trouver un moyen de résoudre ce litige sans éviter que la crise ne s’accélère. Nos gardes ne sont là que pour assurer notre sécurité. »

Oh... oui bien évidement, d'ailleurs je tient à présenter mes excuses... pour ce regrettable petit pugila ihihi...
Ouiiiiii ma reine, enterons la hache de guerre, et signons se pacte...souffla le chat de sa voix sinistre avant d'aller gentiment se placer sur le dossier du fauteuil royal.
Hmmmm... avant cela... Dit elle se levant d'un bond de son fauteuil. Je désire convier mes invités à ma table, pour partager avec eux une tasse de thé... cela vous dit il ?

 a peine le mot "thé" fut il prononcée, que les grandes portes qui se trouvaient à droite de la reine de pique, s'ouvrirent en grands, laissant ainsi passer une grands table drapée de rouge et de noir, la table était portée par six Drows qui avaient la tête penchée en avant et les oreilles baissées. S'en suivit ensuite un autres petit cortège de drows qui quant a elles, portaient les fauteuils et enfin pour clôturer le tout, trois nekos amenant le service à thé.

Une fois la table et les chaises instalées, toutes les drows présentent dans la salle firent une révérence à Alice puis repartirent tous cela dans un silence quasi-religieux. Les nekos quant à elles, disposaient sur la table le service à thé, prenant soins à ne pas faire un faux pas. Une fois cela fait, elles firent la même chose que les drows.

Bien... chers invités... asseyez vous ! Le thé ne devrait plus tarder à arriver ! dit elle en se rasseyant sur son fauteuil

Evidament, cela ressemblait à un piège grossier mais... nan, Alice était réellement désireuse de vouloir partager le thé avec ses invités... étrange vous dites ?... Surement...

Cet alors qu'un majordome fit son entrée dans la salle, par la même porte que les drows et les nekos précédemment, l'homme s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole d'un ton fort.

Le thé de la majestueuse reine Liddell est prêt !

L'homme se déplaça d'un pas sur le coter, laissant ainsi le passage à deux autres drows portant sur leur pauvre dos une immense Théière en argent incrustée de saphirs, de laquelle s'échapper une épaisse vapeur au doux parfum de roses, les deux êtres avait le visage crispé par la douleur, la théière qu'elles portait sur leur maigres épaules était brulante et lourde, mais Alice, elle, n'en avait que faire, voir souffrir ses domestique l'amusait plus qu'autre chose.

Les deux elfes noires étaient suivis par trois autres majordomes, chacun portant un récipient ressemblant à une petite théière. Sur les dit récipient ont pouvait voir inscrit les mots : Sucre, Crème ou plus intrigant encore... Ragnamiam...

Les deux drows possèrent l'imposant récipient au centre de la table, avant de remplir chaque tasse à l'aide d'une sorte de tuyaux relié au dit récipient, les majordomes quant à eux, possèrent les contenants autour de la théière, un œil obsvervateur aurait d'ailleur remarquer l'expression de dégout déformant le visage de celui qui était en charge de la "ragnamiam"... Expression que l'on pouvait aussi apercevoir sur celui qui tenait le petit pot de "crème" même ci là, c'était moins visible.

Une fois l'affaire faite, tous ce beau monde repartie en faisant la révérence veillant au passage à fermer les imposantes portes... l'heure du thé pouvait enfin commençait...

Je vous en prit... asseyez vous ! dit elle en faisant glisser son index sur le rebord de sa tasse pleine de thé.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 10 jeudi 19 décembre 2013, 02:20:19

Coehoorn ne dit rien, sans manifester aucune surprise. La jeune Reine semblait bien encline à signer ce traité... Ce qui était louche. Pourquoi avoir attaqué, si elle n’avait aucune intention hostile ? Le Maréchal avait de plus en plus tendance à la croire bonne à jeter à l’asile, et, à les voir, Coehoorn aurait eu tendance à se méfier du Chat du Cheschire, ce mystérieux Chess, dont il n’avait jamais entendu parler, et qui pouvait tout à fait, sous ses airs de conseiller grassouillet, être le marionnettiste tirant les ficelles dans l’ombre. C’était quelque chose d’assez fréquent lors des négociations, où le véritable négociateur, le véritable meneur, se dissimulait sous des apparats, afin de mieux berner l’autre partie. Alice Korvander se faisait la même réflexion, tout en se disant qu’il y avait vraiment quelque chose de lugubre dans cet endroit. Était-ce l’atmosphère générale de démence et de surréalisme qui semblait dominer dans ce château ? La démence supposée et la cruauté affirmée de la Reine ? Ou la fourberie patente de Chess ? Dans tous les cas de figure, elle était bien contente d’avoir près d’elle un Commandeur. Mentalement, Alice s’excusait du nombre de fois où elle avait voulu fausser compagnie à ses éternels gardes, que ce soit dans les coursives du Château royal, ou lors de ses excursions sur Terre. Pour le coup, elle ne s’imaginait même pas aller aux toilettes sans être assistée de Zyra. Rien de ce qu’elle avait vu dans cet endroit, pour l’heure, ne lui inspirait confiance : l’air vicié de la ville, cette impression de lourdeur, d’aigreur, qui suintaient des immeubles sinistres de la ville... Et elle revoyait encore la manière dont la Reine avait battu sa servante. Une telle monstruosité, aussi injustifiée, aussi spontanée... Il était impossible que ce Chess soit le seul responsable de la démence de la Reine.

*Que valent les promesses et les valeurs d’un fou ?*

La Princesse ne dit rien, jusqu’à ce que la Reine Liddell ne leur propose de prendre le thé. Ce n’était, en réalité, pas si surprenant que ça : des négociations diplomatiques devaient généralement se dérouler dans un cadre accueillant et réconfortant. L’idée, après tout, était, soit de prévenir un éventuel conflit, soit d’envisager une solution de paix susceptible d’éviter le conflit armé. Un cadre solennel était donc de rigueur, vu l’importance des enjeux, mais ça n’empêchait pas d’essayer de se rapprocher. Seulement, Alice avait pour habitude d’envisager des négociations avec des personnes censées ; or, tout ce qu’elle voyait ici était insensée.

Une table arriva rapidement, portée par plusieurs Drow asservis. Réduire les fiers Drow à de simples garçons amenant des tables était difficilement croyable, et évoquait surtout, pour Alice, un gaspillage de talent. Les Elfes Noirs, non contents d’être de redoutables guerriers, étaient aussi d’excellents espions. Vivant sous terre, ils savaient se faire discrets, et, avec eux, on pouvait tout à fait dire que les murs avaient des oreilles. Les Ashnardiens avaient évidemment des Drow parmi leurs forces, ce qui leur assurait notamment des informations très précises quand ils en avaient besoin.

On apporta sur la table un énorme récipient, et le regard de dégoût que les majordomes y jetèrent n’échappa, évidemment, nullement aux convives.

« Je vous en prie... asseyez vous ! »

Coehoorn hocha la tête, et se rapprocha de la table.

« Et bien, nous vous remercions de votre hospitalité, Majesté Liddell. »

Il était de coutume que ce soit le responsable de la négociation qui s’installe en premier, ce que le Maréchal fit. Alice s’assit à son tour, Zyra à côté d’elle, et la Princesse de Sylvandell nota alors qu’elle était la plus proche de la Reine Liddell... Un curieux hasard. Xyola, de son côté, inspecta silencieusement le thé, à l’aide d’un rapide sort magique, afin d’y détecter des traces de poison. Il existait évidemment toujours des poisons plus disséminés que d’autres, plus subtils, et c’était pour ça que le premier à boire du thé serait un garde.

Alice ne pouvait pas s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment, ce qui l’amenait à ressentir avec d’autant plus de soulagement la présence de Zyra à côté d’elle. Pouvait-elle vraiment se sentir en sécurité ? La Reine Liddell semblait pleine de bonne intention, mais, encore une fois... Pouvait-on croire les paroles d’un fou ?

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 11 jeudi 26 décembre 2013, 13:54:21

Une fois tout les convives installés, Alice repris la parole.

Bien, bien, bien... Alors... par ou commencer... lâcha la jeune reine en s'emparant du récipient contenant la "crème".

Bon, comme je l'ais dit précédemment, je tient à m'excuser pour le dérangement causé par mes troupes, j'ignorais que le petit village que j'attaquais était lié à Ashnard et comme j'ai quelque "petits" soucis avec Nexus, je préfère éviter d'en avoir avec vous... Herzeleid serait incapable de tenir tête aux deux plus grandes nations de Terra, je pense que vous pouvez le comprendre...
Alice versât alors dans sa tasse un liquide blanchâtre, épais et gluant, puis elle leva le regard vers son cher conseiller.

De qui provient cette crème ?
Hmmm... Je crois qu'elle provient de deux Hermaphrodites... deux terranides bovines plus précisément...
... et les ragnamiam ?
Je crois savoir que trois nekos sont en pleine périodes cette semaines, j'imagine que cela doit provenir d'elles.
Bien...

Alice reposa la "crème et s'empara des "ragnamiam", versant alors dans sa tasse le liquide rouge sang et épais.

Bon... Revenons en à nos petits moutons...

Alice reposa le récipient puis elle s'éclaircit un peut la voix.

Je pense qu'au delà de se simple pacte, une entente voir, une entraide, puisse ce faire entre Ashnard et Herzeleid, je m'explique... Nos deux nations ont en commun des "tensions" plus ou moins forte avec Nexus, Admettons qu'un jour Ashnard se retrouve en position de faiblesse face à son ennemis juré, Herzeleid pourrait venir soutenir l'Empire... Cela moyennant bien évidement...

Compensation... Lâchât elle en tournant son regard vers son Altesse korvander.

Par compensation, j'entend Cinq jeunes dragons, robustes et puissants, si possible d'espèces différentes :
Un dragons rouge, un dragons nocturne, un dragons d'argent, un dragon sylvain et pour finir un dragons marin.


Une fois cela dit, la jeune reine porta à ses lèvres sa tasse afin de se délecter de son breuvage plus que... bizarre.

Hmmm... délicieux !... quelqu'un désire t'il un peut de crème ou de Ragnamiam ? Peut être que ces gente dames préfère boire la crème directement au goulot ! Cela serait une aubaine pour mes gardes, ils sont quelque peut tendus ces temps si fufufu !

Évidement, Alice plaisantais, mais... avouons tout de même que son humour était plus que douteux...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 12 vendredi 27 décembre 2013, 01:21:42

Le « thé » commença donc, avec une substance crémeuse un peu gluante, qui semblait en tout point horrible. La Princesse entendit un brin de la conversation entre la Reine Liddell et le gobelin qui l’accompagnait, Chess. Les autres Ashnardiens étaient assez nerveux. Tout ça sentait le coup fourré à pleins nez. Même Alice, qui était pourtant la plus naïve du groupe, pouvait sentir qu’il y avait quelque chose d’anormal ici... Elle aurait mis sa main à couper que cette Reine leur préparait quelque chose. Elle leur parla de Nexus, leur expliquant avoir des problèmes avec la cité-État, et ne désirant pas se retrouver sur deux fronts. Ce scénario, en réalité, était tout à fait probable. Si Herzeleid refusait de s’allier, Nexus et Ashnard pouvaient tout à fait s’allier pour l’écrabouiller, et se partager les gains. Mieux valait ça, plutôt que d’avoir un nouvel ennemi. Après tout, les Nexusiens et les Ashnardiens condamnaient conjointement les actions commises par les Celkhanes. Dès lors, si Herzeleid s’avérait être une trop forte menace, il était tout à fait possible qu’une action conjointe soit menée.

*Visiblement, notre Reine n’est pas aussi folle que ça, si elle s’est rendue compte du problème...*

La Reine Liddell proposa donc, non seulement un pacte de non-agression, mais également le concours d’Herzeleid aux Ashnardiens, dans la lutte contre Nexus. Voulait-elle parier avec les vainqueurs ? Ou simplement les flouer ? La Reine imposa d’emblée ses conditions : plusieurs dragons, une « compensation »... Une compensation pour quoi ?

« Par compensation, j'entends Cinq jeunes dragons, robustes et puissants, si possible d'espèces différentes : un dragon rouge, un dragon nocturne, un dragon d'argent, un dragon sylvain et, pour finir, un dragon marin. »

La Reine avait énoncé sa liste en regardant la Princesse de Sylvandell. Coehoorn ne dit rien, restant muré dans un silence qui pouvait être interprété de bien des manières. La « compensation » requise par la Reine était bien lourde. Cinq dragons de cinq espèces différentes... L’Empire avait quantité d’espèces de dragons différentes à disposition, mais les Ashnardiens ne les offraient pas généreusement. Cette demande était tout simplement extravagante, et, au-delà de ça, Alice se demandait surtout quelle utilité la Reine allait en tirer.

Sans attendre la réponse des Ashnardiens, la Reine poursuivit :

« Hmmm... délicieux !... Quelqu'un désire-t-il un peut de crème ou de Ragnamiam ? Peut être que ces gente dames préfèrent boire la crème directement au goulot ! Cela serait une aubaine pour mes gardes, ils sont quelque peut tendus ces temps si fufufu ! »

La Princesse ne voulait même pas savoir ce qu’était ce « ragnamiam ». La plaisanterie grivoise de la Reine ne la fit pas sourire.

« Nous avons entendu parler de votre... Jabberwocky. Une immense machine en forme de dragon qui déferle sur les villes. Une machine imperméable aux flèches, aux balistes, aux harpons, aux sorts magiques. La Mort fondant du ciel, déferlant avec rage sur les palissades adverses. »

Coehoorn parlait lentement, plantant alternativement son regard dans celui de la Reine et de Chess, avant de poursuivre :

« C’est une machine très impressionnante, reconnut le Maréchal. Cependant, nous nous interrogeons sur sa conception. Est-elle une pure machine... Ou y-a-t-il, sous cette armature, la carcasse d’un ancien dragon ? »

Alice trouvait ça effrayant. Pour les Sylvandins, les dragons étaient sacrés. Qu’on s’amuse à les transformer en machines était d’une arrogance sans nom. Certes, il ne s’agissait pas des dragons dorés, mais Alice trouvait tout de même le procédé assez cruel. Les Ashnardiens n’étaient toutefois guère choqués par cette cruauté, y voyant surtout une certaine efficacité au combat.

« Je n’ai pas le talent des diplomates pour aborder délicatement les questions sensibles, annonça Coehoorn. Je suis un militaire, Reine Liddell, et c’est bien en tant que militaire que je me présente à vous. »

Il ménagea une courte pause, comme s’il réfléchissait, et poursuivit. Alice voyait où il voulait en venir, mais le Maréchal allait le dire :

« Un pacte de non-agression me paraît être une bonne base. À partir de là, il est possible d’envisager des négociations plus avancées, mais vous devez bien comprendre que nous ne saurons guère nous contenter de vagues promesses de votre part. Ce que vous demandez est lourd. Cinq puissants dragons, de cinq espèces bien différentes... Nous avons les moyens de vous les procurer, mais ce n’est pas avec l’or que vous les paierez. »

Coehoorn n’était pas idiot. Il ne voulait pas offrir à la Reine de quoi avoir plusieurs dragons géants, ses Jabberwocky, sans une contrepartie sérieuse. Lentement, le Maréchal attrapa l’une des tasses, et avala délicatement la crème blanchâtre, avant de reposer la tasse devant lui.

« Que pourriez-vous nous proposer pour justifier un tel investissement ? »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 13 lundi 13 janvier 2014, 19:50:26

Alice ouvrit grandes ses mirettes quand le Maréchal vint à parler de son arme favorite : le Jabberwocky, il est vrai qu'il était particulièrement efficace en combat, ravageant tout sur son passage, faisant fit de tout obstacle et ce quelque soit sa nature ou sa force. Le Jabberwocky était une monstruosité violente et sanguinaire, une arme increvable et indestructible, tuant sans difficulté, trolls, griffons, hippogriffes, chimères, Aigles et dragons. Une redoutable machine de guerre que seul Alice pouvait maitriser. Mais L'homme de guerre ne s'arrêta pas là, il alla jusqu'à soulever l'hypothèse que sous l'armature de galium il y avait... un dragons et bien évidement, il avait raison ! Autrefois le jabberwocky était un fier dragons vert... Mais... Autrefois seulement, aujourd'hui il n'était plus qu'une arme entre les griffes de la folie, un cavalier monstrueux sur le grand échiquier de terra, un sombre pions dans les limbes labyrinthiques de l'esprit d'Alice.

« Un pacte de non-agression me paraît être une bonne base. À partir de là, il est possible d’envisager des négociations plus avancées, mais vous devez bien comprendre que nous ne saurons guère nous contenter de vagues promesses de votre part. Ce que vous demandez est lourd. Cinq puissants dragons, de cinq espèces bien différentes... Nous avons les moyens de vous les procurer, mais ce n’est pas avec l’or que vous les paierez. » dit il avant d'avaler cul sec sa tasse pleine de "crème".
« Que pourriez-vous nous proposer pour justifier un tel investissement ? »


En entendant cela, Alice lâcha un grand éclat de rire qui raisonna dans toute la pièce, un rire tonitruant respirant la... Démence... Ouai, la démence...

ihih.. ih... Que vous êtes drole... ihih... Dit elle en écrasant une petite larme sous son œil. Mr le chat... Une carte je vous pris... ihih...

Tout de suiiiiite très chère.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Une carte apparut alors entre les griffes du chat, qui la déplia devant les yeux des convives. Liddell s'éclaircit un peu la voix avant de prendre la parole.

Hm ! Mr... Mr....

Var Emreis ma reine.

Ah... Oui, Varan Ermiss ! Merci, Mr le chat.

Mais de rien ma tendre reine.

Mr Varan Ermiss, J'ai eu vent de beaucoup de fronts, sur lesquels Ashnard ce battaient, voyez vous... Les nouvelles vont vites en ce bas monde, ihihih... Bref ! Parmi ces fronts... J'ai eu dire que l'un deux état ma fois... un tantinet résistant... n'est ce pas ?

Alice pointa alors son index sur une partie forestière de la carte, plus précisément... Sur une forets d'Elfes.

Là... Là... Ici... Là où je met mon petit doigt qui vas dans mon minou de temps à autre... ici vous voyez ?
Et bien J'ai eu dire que cette forêt, principalement habitée par des Elfes, vous résistez depuis plusieurs mois maintenant... Hm ?


La monarque but une petite gorgée dans sa tasse avant de reprendre.

Tout le monde sais que les Elfes sont fortement attachés à leur forêt... hm ? Si cette dernière vint à bruler, ils seront tous très affaiblis, n'est ce pas ? Sauf que... Eh bien il s'avère que la dite forêt est protégée par un voile de magie blanche, la protégeant des sort de feu, mais aussi du souffle des dragons... Et les flèches enflammées, avouons le, ne sont pas plus efficaces. dit elle en buvantl e reste de ça tasse.

Ce qui est bien avec Herzeleid, c'est que nous chercherons toujours le moyen le plus affreux de ruiner un pays, un peuple, une nation ou mon cul sur la commode ! Ici, pas de magie, pas de flèches... Mais le NAPALM ! hihihi ! C'est marrant le napalm, ça brule et ça colle, ça brule looooongtemps et sa colle très fooooooooooooooooort AHAHAHAH ! des cendres, des cendres nous voulons descendre ! AHAHAHAH !

Elle remuait frénétiquement ses petites gambettes sur sa table tout en clapotent des mains joyeusement... Quelle douce enfant...

Ihihi ! Bien évidament je me rend compte que la demande que je vous fait est excessive, c'est pour ça que... J'accepte de la baisser à... un dragons ! Si possible... hmmmm... voyons voyons...

Peut être voulez vous que je reénumère votre liste ma reine...

Nan... NAN ! Je ne veux plus de ces dragons !... Du moins... pas dans l'immédiat. Je désiiiiire...

Liddell posa son index sur son menton, puis elle dévia son regard vers la jolie Sylvandine.

Un Dragounet d'or !

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 14 mercredi 15 janvier 2014, 02:17:31

Plus Alice parlait avec cette femme, plus elle avait l’intime conviction que la Reine d’Herzeleid était bonne à enfermer. Ce pourrait être presque un acte civique que de la tuer. Le meurtre n’était pas une chose qu’Alice cautionnait, bien évidemment, mais y avait-il seulement une autre option de libérer Herzeleid ? Le royaume vivait sous la coupe tyrannique et monstrueuse d’une femme démente et d’un affreux chat en forme de gnome. Ses multiples allusions sexuelles n’échappèrent guère à la Princesse de Sylvandell, avant que la Reine Liddell ne se mette à parler de stratégie, en leur faisant part d’une grande forêt ancestrale.

C’était une profonde forêt, qui existait depuis des millénaires, et s’étalait sur une bonne centaine de kilomètres. Les Ashnardiens étaient obligés de la contourner, ce qui ralentissait considérablement les déplacements. L’Empire avait donc décidé d’envahir la forêt, car les elfes résidant à l’intérieur, des Hauts-Elfes, refusaient de se lier à d’autres espèces. La forêt était sacrée, mais l’envahir n’était pas simple. Sa capitale était une magnifique ville sylvestre répondant au nom d’Aldackelm. Les tentatives de négociations avaient toutes échoué. Les Hauts-Elfes ne tuaient pas les diplomates, mais affirmaient que cette forêt était un sanctuaire, un endroit protégé des Dieux. De puissants sortilèges magiques la protégeaient, car les Hauts-Elfes d’Aldackelm étaient soutenus par des communautés druidiques, qui enchantaient les arbres. Il fallait affronter les Tréants, des arbres animés qui massacraient les ennemis, et n’étaient sensibles qu’au feu, ou encore des enroulements de tentacules qui broyaient les soldats... Sans parler des terribles francs-tireurs elfes, qui faisaient des massacres, des mages, des licornes magiques, des nymphes et des dryades.

Aldackelm était la survivance d’un ancien royaume elfique, qui s’étalait alors sur des milliers de kilomètres, et qui avait périclité suite aux guerres anciennes entre les nains et les elfes. Aldackelm était indéniablement lié à la Sylve, au Bosquet des Hauts-Elfes de Nexus, cet arbre gigantesque qui constituait le plus solide allié de Nexus. Alice Liddell était, sans qu’Alice Korvander ne comprenne trop comment, au courant de cette histoire. Il y a quelques semaines, les Ashnardiens avaient tenté une percée. Ils avaient dressé une série de camps autour de la forêt, essayant de créer un blocus, mais les Hauts-Elfes pouvaient vivre sans difficulté, en autarcie. Des commandos avaient également tenté de s’infiltrer, notamment grâce à l’aide des ennemis héréditaires des elfes, les Drow, mais toutes ces tentatives avaient échoué. La défaite n’était pas quelque chose que l’Empire admettait facilement. Le Jobberwocky pouvait les aider, mais la perspective de balancer du napalm... Serait-ce vraiment efficace ? Coehoorn ne disait rien, réfléchissant silencieusement, tandis que la Reine Liddell réfléchissait silencieusement.

Revoyant ses demandes à la baisse, elle demanda, non pas cinq dragons, mais un seul...

« Un Dragounet d'or ! » s’exclama-t-elle alors, en dévisageant la Princesse.

Éminemment surprise, Alice cligna des yeux, n’en croyant pas ses oreilles. Cette demande instaura un bref silence au sein de l’assemblée. Comment diable pouvait-elle seulement oser ordonner ça ? Si Tywill avait été à la place d’Alice, il aurait bondi sur place en hurlant à l’insulte. Alice sentit ses joues rougir, et répondit rapidement :

« Je regrette, Majesté, mais les dragons d’or ne sont pas notre propriété. Ce sont nos alliés. Il est impossible de vous donner ce que nous n’avons pas. »

C’était une réponse diplomatique, honnête. La Princesse de Sylvandell s’humecta la gorge, avant de poursuivre :

« De plus, les dragons d’or ne se soumettront pas à votre autorité. Ils ne s’allient qu’aux héritiers d’Erwan Korvander, comme moi ou mon père. Quand bien même vous en prendriez un que vous n’amèneriez que le chaos sur votre royaume, car les autres dragons viendront le secourir. »

Le Maréchal hocha alors la tête, et poursuivit :

« Sachez que nous disposons de dragons rouges impériaux, qui sont plus dociles, et également très efficaces. Aldackelm est un problème préoccupant, en effet, poursuivit l’homme. Votre aide nous serait d’un précieux secours, mais, comme la Princesse de Sylvandell vient, fort à propos, de vous le remarquer, nous ne pouvons pas vous offrir des choses dont nous ne disposons pas. »


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