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Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

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Masya

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Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

dimanche 27 octobre 2013, 03:46:39

J'aime bien les terres sauvages, c'est comme l'Ordalie du feu, mais en plus ... comment dire, hum facile. Les créatures y sont moins dangereuses. Loups-garous, zombies, gobelins, rien de bien nocif pour une dragonne comme moi, même les civilisations évoluées du coin ne pouvaient rien faire contre moi. Ce n'est pas avec des pointes de silex qu'ils allaient me faire grand-chose. Même si je restais sous ma forme humaine, rien ne pouvait me faire peur en ces lieux. Mais, car il y a toujours un mais, certaines personnes se pensent être au sommet, n'ayant comme supérieur que des forces abstraites et incontrôlable comme le hasard. Et bien le hasard devait avoir une dent contre les esclavagistes en cette belle journée car un groupe de cinq humains tomba sur moi au pire moment possible.

Il y a plein de moment où il ne faut pas me déranger, enfin je dis plein, en fait il n' y en a que deux. Quand je mange une saveur nouvelle, à ce moment-là, il ne faut pas m’embêter, car sinon, c'est vous qui devenez la saveur nouvelle. Et l'autre moment c'est quand je prends un bain. J'ai beau être une dragonne et ne pas porter de vêtements quand je suis sous ma forme d'origine, quand je suis humaine, je ne supporte pas d’être vu nu. Pourquoi ça ? Je ne le sais pas moi-même, peut-être ai-je pris des mœurs humaines à force de vivre avec eux. Toujours est-il qu'alors que je prenais un bon bain dans un petit lac au milieu d'une forêt, un groupe d'esclavagistes me tomba dessus. Ces derniers, d’abord heureusement surpris de cette rencontre qui leur offrait sur un plateau d'argent une jolie fille, déchantèrent très vite quand l'un d'eux fut réduit en cendres par une boule de feu.

Prenant la fuite comme seul savent le faire des humains qui pensent être tombés sur une sorcière, j'avais commencé, une fois mettre vêtue de ma classique robe noire, à les poursuivre. Pas pour les tuer non ! En tout cas pas de suite. A l'origine, j'étais venue sur Terra pour me dégourdir les jambes. Je voulais reprendre mon apparence normale qui commençait à me manquer. Pour le moment donc, je ne faisais que les poursuivre, maintenant une petite distance entre eux et moi, me délectant de leurs odeurs qui révélaient une peur grandissante. Ils avaient déjà peur, presque en à mourir pour l'un d'eux, dire que je n'avais même pas commencé à jouer avec eux. Franchement, ce groupe n'était pas très drôle. Enfin bon, dans tous les cas, ils allaient me distraire, qu'ils le veuillent ou non.

J'allais d’abord maintenir la distance pendant un petit moment, puis, quand les chevaux allaient faiblir, j'allais bondir sur le plus proche de moi tout en me transforment en dragonne avant de le manger lui et sa monture. Comme ça, les autres pourront reprendre un peu d'avance et je pourrais me remettre à les chasser. Tout cela m'occuperait pendant quelques heures et je ferais en même temps un bon exercice et un bon repas. Ce plan me semblait parfait mais comme tout plan parfait, il y avait une chose que je n'avais pas prévue. Il n'est pas dans mes habitudes de suspendre une partie de chasse mais l'apparition d'une odeur nouvelle me fit réviser mon choix. Cette odeur avait quelque chose d'unique, je n'arrivais pas à l’analyser et donc à savoir à quel type de créatures elle appartenait. La seule senteur que j’arrivais à reconnaitre était celles des cendres et encore, je n'en étais pas sure, cette senteur me semblant être la plus ancienne des senteurs que possédait la créature.

La grande question était donc de savoir si je continuais à poursuivre mes proies ou si je partais voir ce qui émettait cette odeur. Pour le moment, je n'avais pas besoin de choisir, les esclavagistes se dirigeant vers la source de cette odeur, le choix ne se posait pas encore. Mais pour la suite, et bien tout dépendrait de la réaction de l’être.
« Modifié: dimanche 27 octobre 2013, 04:44:21 par Masya »

Vaelh

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 1 dimanche 27 octobre 2013, 09:42:18

De ce tout qu'il avait visité pour l'instant, Vaelh préférait de loin les Contrées du Chaos. Merveilleuses étendues sauvages, indomptables, à la nature d'une beauté violente, elles dépaysaient l'Incube de ses palais infernaux. Mais surtout, le Démon était tombé amoureux des couleurs. Sa vue hyper-sensible voyait les teintes d'ocre, de rose, de vert, de bleu, avec une netteté si dure, un contraste si brutal qu'il était souvent forcé de plisser les yeux comme pour se les protéger du soleil. Où qu'il regarde s'étalait devant lui un déchaînement de sublimes tonalités qui lui arrachait nombre de soupir de plaisir, sinon d'appréciation.
Vaelh le concédait volontiers, il adorait la nature, tant parce qu'elle est belle que parce qu'elle manque aux Enfers.

Hédoniste en toute chose, Vaelh souhaitait pouvoir savourer plus intensément son escapade ; du plaisir, toujours plus de plaisir ! Quel meilleurs moyen d'y parvenir que de sentir le vent tiède vous fouetter le visage alors vous êtes lancés à pleine vitesse sur le dos d'une puissante monture ? Les Terres Sauvages sont l'endroit tout désigné pour ça. Ah, ça c'était une idée ! C'est ainsi que l'Incube s'était rendu au village Terranide le plus proche. Sur place, il avait suscité nombre d'émotion : animosité, curiosité, jalousie et évidemment, le désir. Coup de chance, le palefrenier du village s'est avéré être... Une palefrenière ! Parfait pour Vaelh qui, plutôt que de dépenser le moindre sous, à laisser entendre à la Terranide -une hybride entre l'humaine et la gazelle- qu'il lui serait "intimement reconnaissant" si elle voulait bien, au comble de son amabilité, lui céder temporairement un étalon.
Habitué à monter des créatures bien plus fantastiques que des chevaux -sans sous entendu-, Vaelh s'était retrouver perturbé par l'affligeante banalité de l'étalon. Juste un tronc, quatre pattes, une tête ; le minimum syndicale, scandaleux ! Pas d'ailes, pas de cornes, des couleurs banales. Mais quand il avait réussit à passer outre son mécontentement, Vaelh s'était d'emblée bien débrouillé. La bête avait été bien dressée, rendue docile, et ne renâcla même pas aux manœuvres sèches de son cavaliers. Bien !
Tandis qu'il retournait dans les immensités dans landes, l'Incube s'était autorisé à tergiverser un peu. Malgré que les Terranides soient mi-humanoïdes, mi animaux, ils employaient quand même des bêtes pour leurs services. Ainsi, lorsqu'un Terranides chevauchait, cela ne revenait-il pas à dire qu'il ne faisait  que monter sur le dos d'un de ses cousins sous-évolués ? Par analogie, ça aurait été comme si un humain chevauchait  un singe. Ah, l'image ridicule qu'un de ces idiots sur le dos d'une bestiole si laide !

Arrivé à destination, Vaelh avait semblé retomber en enfance, éprouvant une joie puérile mais délicieuse à pousser sa monture au galop le plus rapide. Le paysage, devenu un corridor de couleurs floues, défilait autour de lui tandis qu'une brise tiède lacérait sa peau sensible de caresses si plaisantes qu'elles devenaient douleur. Cet amusement qu'il ressentait lui fit tant oublier la Terranide du village que le fait que la monture n'était pas à lui ! Bah, tant pis, le principal est qu'il se distrayait.
Puis soudain, un tonnerre de galops. L’insouciant Démon se dévissa le cou, avide de trouver l'origine du bruit et de débusquer de potentiels camarades de jeux, et tomba... Sur une petite femme qui, à elle seule, mettait honteusement en déroute un groupe de quatre grands gaillards ! Instantanément, Vaelh pouffa, amusé par cette mauvaise répartition des rôles : normalement, ce sont les femmes qui sont ainsi poursuivies par des bandes de prédateurs vicieux. Puis, réalisant qu'il y avait matière à se distraire, Vaelh avait lancé son cheval au galop pour intercepter tout ce beau monde. Il apparut alors clairement à leurs yeux depuis les profondeurs d'un petit bosquet qu'il avait dangereusement traversé, magnifique, impérial, parfait sur sa monture affolée. Ses cheveux de platine et d'encre s'envolaient en tout sens, ne dévoilant que mieux l'or surnaturel de ses iris. Ses traits -sont corps entier même- irradiait d'une absolue et impossible perfection.
Imaginez un instant que pour vous, les couleurs n'existent pas ; votre vie se résume à des nuances de gris. Et là, en cet instant, s'impose à vos yeux un cavalier abstraitement beau vêtu d'or, de blanc et de rouge. Troublant pas vrai ? Mais magnifique.

Profitant de son élan, Vaelh sembla s'orienter pour arriver près des fuyards pour les aider dans leur fuite... Mais non ! Ce fourbe se rangea brusquement aux côtés de la femme, dégaina une épée d'une finesse improbable et rugit son excitation. Que les humains se tiennent près, ils étaient maintenant suivis par une dragonne et un malade aux sourire bien trop large et hystérique pour être celui d'un humain.
Bien sûr, il aurait été plus prudent de savoir pourquoi un groupe d'homme s'enfuyaient si lâchement devant une femme seule. Peut être était-elle une puissante magicienne ? Une meurtrière ? Les deux à la fois, ou pire ? Mais Vaelh ne connaissait même pas le mot prudence !
Il avait juste eu l'intuition qu'il y aurait du divertissement, alors le voilà, faisant fi de toute précaution.
"Et puisse vos fantasmes devenir réalité. Grâce à moi."

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Masya

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 2 dimanche 27 octobre 2013, 12:17:27

Surprise, tout n'était que surprise. Surprise de par le fait que l'être se trouvait être d'une beauté hors normes. Je n'ai habituellement pas de préférence physique envers les humanoïdes, les trouvant tous pareils. Pourtant, je dois dire que la vue de ce qui me laissait penser à un elfe était belle. Sans dire que sa vue me fascinait, elle m’attirait le regard. L'autre surprise fut son action totalement irréfléchie, se mettre à mes côtés pour poursuivre les esclavagistes. Même s'il avait une dent contre ces derniers, se mettre aux côtés d'une jeune fille visiblement très dangereuse était acte de pure folie. Et pourtant, cela ne parut même pas rentrer en compte dans le choix de cet être à la beauté stupéfiante. De plus, il semblait trouver tout cela comique, avant de me rejoindre et de poursuivre mes proies, il avait rigolé. Alors certes, la situation pouvait faire rire, je le conçois. Mais quand même ! Une personne normale se serait un minimum inquiété pour sa propre survie. J'avais donc à mes côtés une personne anormale et au lieu de faire preuve moi-même de méfiance, je décidais de continuer ma chasse en sa compagnie. Une personne poursuivant des esclavagistes en souriant ne pouvait qu’être un bon camarade de jeu.

Faisant fi de toute prudence, je me rapprochais donc un peu de sa monture et lui criait :


-Une fois que je les aurais dépiautés, vous les préférerez saignants ou à point ?

Question primordiale, pour ma part, je préférais les humains bien saignant, mais ce n'était peut-être pas le cas de mon camarade. Après peut-être qu'il ne mangeait pas d'humains , si c'était le cas, ma question n'avait pas de raison d’être. Bah, ce n'était pas grave, ma question ne coutait rien et s'il n'aimait pas l'humain. Ben ça en faisait plus pour moi.

Je continuais donc de poursuivre les esclavagistes en compagnie de cet inconnu et petit à petit, l'écart entre nos proies et nous diminuait. L'étape poursuite était donc terminée et si je suivais mon plan, il était temps de me transformer et de bondir sur ma cible. Cependant, si je faisais ça, le cheval de mon camarade de jeu allait prendre peur et il risquait de tomber et ça, je ne le voulais pas. Pourquoi autant d'attention envers une personne que je ne connaissais pas ? A vrai dire, je ne sais pas, peut-être parce que l'ennemi de mon ennemi est mon ami. Après les esclavagistes n'étaient pas mes ennemis, ils étaient mes proies. Mais bon, vous avez compris ce que je voulais dire, de plus, hormis son apparence que je trouvais fort plaisante, je n'arrivais toujours pas à déterminer à quelle race il appartenait. Même s'il ressemblait à un elfe, son odeur ne me le confirmait pas. Je comptais donc, une fois la chasse finit, lui poser quelques questions.   

Changeant donc mes plans, je m’approchais à nouveau de la monture de mon compagnon et d'un coup, je bondissais sur l'étalon, me retrouvant debout sur sa croupe. Le pauvre cheval fut d'ailleurs fort surpris et avant qu'il ne fasse une bêtise, je prenais son cavalier par les hanches et lui criait :


-Laissez-vous faire, vous allez juste changer de monture.

Mon but était simple, je comptais le lancer en l'air et le rattraper en plein vol une fois en forme de dragon. Ainsi, je pouvais prendre ma forme originelle et continuer ma chasse sans empêcher mon partenaire de jeu de participer. De plus, l'idée de porter une personne sur mon dos ne me dérangeait pas donc pourquoi ne pas le faire. Il fallait juste que je pense à ne pas bruler mon cavalier car sous forme de dragonne, toute la partie supérieure de mon corps est parcourue de flammes, de mes cornes ornant ma tête jusqu'au bout de ma queue en passant par mes ailes.

Vaelh

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 3 dimanche 27 octobre 2013, 22:36:56

Ah, les têtes de ces quatre pauvres diables lorsqu'ils virent le nouveau cavalier se ranger du côté de la prétendue sorcière ! D'ici, on pouvait lire sur leurs traits une crainte tant démesurée qu'elle en devenait comique. Quelle saveur que celle de leur peur qui embaumait l'air sur leur passage ! Vaelh voulait pouvoir observer leur faciès distordu d'épouvante de plus près, si bien qu'il aiguillonna sa monture de la pointe de sa rapière ; mais la banale bestiole s'avéra incapable d'aller significativement plus vite, elle était déjà presque à fond ! Pour le coup, une terrible tempête de frustration passa sur le visage de l'Incube, manquant de le faire grincer des dents. Avant qu'il ne se mette vraiment en colère contre sa gourde de monture, sa partenaire de jeu lui adressa la parole. Il ne l'avait même pas vu approcher, trop occupé à jubiler. Mais, enivré par le vent, les couleurs, la chasse, il ne parvint pas à bien saisir ce qu'on lui demandait... Si bien qu'il ne daigna pas répondre. Son impeccable visage restait rivé sur les fuyards et son oreille demeurait sourde.

Et cet distance entre lui et ses jouets qui ne se réduisait pas assez vite ! Rien que d'y repenser, l'esprit de l'Incube fut balayée par une stupéfiante onde d'injustice qui avait quelque chose de juvénile. On lui avait refilé une mauvaise monture, c'était forcé ! Il était tout bonnement anormal qu'une majesté telle que la sienne ne parvienne pas à rattraper quelques malheureux gueux effrayés pour quelque raison. D'impatience, il commença à s'agiter, fouettant rageusement l'air de fer de sa lame.
Puis le choc, une légère collision, quelque chose derrière lui. Non, quelqu'un ! N'importe quel homme se serait réjoui de se voir imposer une telle proximité avec une si jolie petite femme ; mais Vaelh n'était pas n'importe quel homme. Il n'était même pas un homme au sens humain du terme, en fait ! Pour commencer, il ne savait même pas si la femme était belle puisqu'il n'avait pas fait l'effort de porter toute son attention sur elle. Et une vive irritation le secoua lorsqu'il sentit que son espace de jeu était envahit. Il n'était évidemment pas atteint de phobie sociale -Incube oblige-, mais il n'avait tout simplement pas eu son mot à dire sur la proximité que l'insignifiante inconnue lui imposait ; c'était ça qui l'irritait.
Et puis, au même instant où il se rendait compte qu'il enrageait parce qu'il ne commandait pas, toute la frustration et l'agacement se mua en curiosité, en l'appréciation d'une saveur nouvelle. Pour une seule fois, il n'allait pas commander du début à la fin. Pour une seule fois, il allait remettre le déroulement d'un jeu à une parfaite et banale inconnue.
Pour une fois, il n'était plus un roi. Ah, quel délice de se sentir si... Si... Perclus ? Peut être que la créature derrière lui allait lui fournir un divertissement intéressant.

Cette intuition se confirma quand la femme, malgré sa frêle carrure, laissa sous-entendre à l'Incube qu'il allait changer de monture sans rien avoir à faire -et sans pouvoir protester-. Rien que ça ! Eh bien Vaelh attendait de voir, impatient de découvrir par quel prodige la femme allait mener son affaire. Puisse-t-elle avoir l'esprit solide d'ailleurs, parce que se retrouver si proche d'un Incube de si haut rang revenant à devoir faire face à une telle quantité de ses fantasmes que votre raisons pouvait vous glisser entre les doigts. Il serait dommage que sa manoeuvre échoue parce qu'elle ne parvient pas à se concentrer. Le Démon s'en trouverait courroucé.
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Masya

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 4 lundi 28 octobre 2013, 06:31:57

Mon compagnon n'était pas bavard car il ne prit pas la peine de répondre à ma question. Soit il n'avait pas d'humour, soit il ne m'avait pas comprise. Peut-être ne comprenait-il pas la langue des hommes, cela me paressait fort peu probable mais bon, tout est possible sur Terra. Il ne m'avait peut-être pas entendue aussi, mais là aussi ça me paressait peu probable. En définitive, je pense que trop concentré  par la chasse, il ne faisait attention à rien d'autre. Pour preuve, depuis qu'il nous avait rejoint, il n'avait pas jeté un seul regard sur moi, trop occupé à maltraiter sa monture pour que celle-ci accélère. Il était insatisfait de sa monture, eh bien il allait être agréablement surpris du changement. Question monture, il n'y avait pas mieux qu'un dragon. En tout cas, c'est ce qui était dit ou sous-entendu dans tous les jeux et livres des humains. Et comme il n'avait rien dit ou fait, j'allais appliquer mon nouveau plan. On dit bien qui ne dit mot consent.

Mais en quoi consistait mon nouveau plan d’ailleurs, c'est qu'au moment de l'appliquer, j’eus des pensés bizarres. Oui je dis bizarres. Jugez-vous mêmes, vous trouvez normal de penser à la reproduction en pleine partie de chasse. Et quand je dis reproduction, je me trompe pas. Penser à une dizaine de dragons qui se battent entre eux avant de tous me prendre dans les airs, c'est penser à la reproduction. Cette vague de pensées me fit d’ailleurs perdre un peu pied je dois l'avouer et je peux remercier le cheval sur lequel je me trouvais pour son hennissement. Cela me permit de revenir à la réalité. J'étais en chasse et en chasse, eh bien on chasse. Je repoussais donc toutes ses pensées qui n'avaient rien à faire là et commençais mon office.

J'assurais donc ma prise sur mon partenaire et le jetais dans les airs, et ensuite, dans une gerbe de flammes qui provoqua une vague de chaleur qui fit paniquer les chevaux, je me transformais et d'un bond, prenais mon envol et récupérais sur mon dos mon compagnon. J'avais pensé à mes flammes et ces dernières n'allaient donc lui faire aucun mal. Quelle joie c'était de pouvoir revêtir à nouveau mon apparence, j'ai beau apprécier mon apparence humaine, je lui préfère et de loin ma vraie forme. En dragonne, je suis belle, fière, grande et puissante. J'ai beau garder ma force et mes pouvoirs magiques sous forme humaine, ils ne s'expriment pleinement que quand je suis dragonne. J'étais donc contente, surtout que les pensées bizarres avaient totalement disparu, surement sous ma joie de pouvoir voler. Ah voler, voila une des choses que je regrette le plus quand je suis sous forme humaine, je comprenais pourquoi les humains avaient tout fait pour construire des machines volantes. Voler, c'est être libre.     

C'est donc en poussant un rugissement de joie que je reprenais ma chasse. Le vrai jeu pouvait maintenant commencer. Je commençais donc par survoler mes proies, tournoyant au-dessus d'eux comme peut le faire un aigle, puis sans prévenir, je descendis en piquet et d'un souffle de flammes, ploquait le passage à mes proies. J'adore voir mes victimes essayaient de s'enfuir alors qu'elles n'ont aucune chance ou presque. Changer de direction et essayer de pousser des montures qui étaient déjà à leur maximum ne servaient à rien quand on est poursuivi par une dragonne rouge. Pour preuve de ce que j'avance, j'enfermais mes proies dans un cercle de feu. Comment pouvaient-elles sortir de là sans mourir brulées vives ?

Le moment du repas était donc possible mais je n'en avais pas encore envie, j'avais dit que ces hommes allaient me distraire, j'allais donc jouer un peu plus avec eux. Et puis, je n'étais pas toute seule, mon cavalier avait peut-être lui aussi quelques tourments mental ou physique à appliquer aux esclavagistes et voir quelqu'un d'autre jouer pouvait-être intéressant. Je me posais donc dans le cercle de flamme, à bonne distance de mes proies et attendis de voir la réaction de mon camarade, qu'allait-il faire ? Voilà une question qui me taraudait l’esprit. 
   

Vaelh

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 5 lundi 28 octobre 2013, 10:38:33

L'instant d'avant, les cahots du galops de sa monture ébranlaient son être. L'instant d'après, un silence irréel, cette sensation d'estomac dans les talons, et le vent, plus puissant et plus présent. Devenu l'incarnation même de l'incrédulité, Vaelh tourna la tête de gauche à droite et fut authentiquement surpris de voir... Qu'il planait. Il entendait sa monture qui galopait bien plus bas  tandis que lui... Était dans les airs à décrire une trajectoire parabolique, comme si le passage sur une énorme bosse l'avait proprement fait décoller de son cheval pour l'y faire retomber quelques instants plus tard. Dans le cas où son atterrissage soit un désastre, le Démon n'avait aucun mal à s'imaginer à quel point son corps serait oblitéré, ses os brisés, sa chair déchirée. La douleur serait extraordinaire, l'impacte violent, mais Vaelh n'avait pas peur. Il était là, simplement balancé en l'air, extrêmement curieux de savoir ce qui avait bien pu le déplacer avec cette facilité.

Avant que la gravité ne le rappelle à elle, Vaelh perçut nettement le bruit singulier d'une brusque et puissante combustion ; "wrouf !" La chaleur qui en résultat baigna son corps, lui apportant sérénité et calme dans un moment totalement incongru. Puis une grande masse orange passa dans le champ de vision du Démon, qu'il confondit avec des flammes. Vais-je finir brûlé, s'était-il demandé ? Voilà qui serait bien ironique pour un natif des Enfers. Il amorça le phase descendante de son saut, s'attendant à traverser le prétendu mur de flamme... Mais se retrouva brusquement étalé à plat ventre sur le dos d'une créature gigantesque ! Sonné, il se cramponna aux... écailles à disposition le temps de reprendre ses esprit, et toujours sans peur, avec un étonnement mêlé d’émerveillement, constata qu'il chevauchait un dragon. Génial ! Ah, cette partie de chasse était la meilleure qu'il avait vécu depuis des siècles.

Tout enjoué, il inspecta sa nouvelle monture. Grande, puissante, farouche. Et une couleur superbe, si vive du point de vu de l'Incube qu'il en avait les larmes aux yeux, comme s'il était forcé de fixer une source lumineuse. Et quelle vitesse ! Le dragon se permettait même de décrire des cercles au dessus de ses victimes, tel un oiseau de proie. Hm, à bien considérer la question, cette bête aurait presque été digne d'être l'une des montures que l'Incube garde dans ses domaines. Presque. Occupé à songer, Vaelh n'avait pas anticipé la descente du dragon, si bien qu'il eut du mal à se maintenir en place. Malgré ses difficulté, tous ses gestes conservaient une forte part de majesté et de noblesses démoniaque. Et il n'en parut que plus éblouissant lorsqu'il parvint à sentir assit bien droit sur le dos du monstre  tandis que celui-ci créait un véritable barrage de flamme pour encercler ses proies, sans doute en prévision d'un grand barbecue.

Les hommes en bas était totalement à la merci du monstre rouge qui les survolait encore, comme pour attendre d'avoir vraiment faim. Ce moment de répits, Vaelh le mis à profit pour jeter un coup d’œil vers le sol, là où sa bête ex-monture décampait. C'est seulement à cet instant qu'il se rendit compte qu'il n'y avait plus nul part de trace de la jeune femme. Malgré qu'il soit assis sur l'un des plus terribles prédateurs vivants, le Démon s'agita, se mettant debout avec un équilibre et une facilité déconcertante pour avancer d'un pas plein d'indolence jusqu'au cou du dragon. Il l'emprunta comme un chemin, jusqu'à arriver à la tête de la bête. Là, toujours avec une souplesse et un équilibre improbable, il se pencha pour river ses iris d'or dans le grand œil du dragon. Il le fixa un instant, sans même se dire qu'il n'aurait fallut qu'un geste pour que la bête le croque, et il sut. Une lueur d'intelligence, trop grande pour être celle d'un simple animal, brillant dans l’œil du dragon. De la Dragonne en fait, ça devenait évident. Les lèvres du Démon s'étirèrent en un sourire pour lequel la plus chaste des religieuse se serait damnée pour l’éternité, et il fit l'honneur à la dragonne de lui adresser la parole. Les sons que produisaient sa voix étaient... Anormaux, dans le sens où ils semblaient beaucoup trop purs, trop merveilleux pour ne pas être issus de la gorge d'un Dieu. Chaque syllabe était une douce symphonie, les mots composaient d'eux même des odes abstraites, éloges de la perfections :

Surprenant ! Quelle déconcertante facilité as-tu pour changer de forme -et quelle incroyable forme-. Mais les jouets ci-bas n'ont plus aucune chance, si bien que le jeu s'en voit devenir lassant. N'en ont-ils jamais eu d'ailleurs, de chance ? Ah, malchanceux qu'ils sont ! Avec assurance, l'Incube reprit sa rapière en main, dignement campé debout à la base de la tête de sa partenaire de jeu. Bien, créature ! Plonge, frôle les, montre moi si tu peux les effrayer d'avantage ! Mais ne les attaque pas, c'est à mon tour d'agir.

Absolument inconscient, l'Incube préféra rester là où il était plutôt que de préférer la sécurité d'une position assise. Épée tendue, il escomptait bien que sa monture lui obéisse ! Sont plan était simple, il voulait passer suffisamment près des hommes pour trancher les lanières de leurs selles. Un véritable défis de précision qu'il aurait passé sans aucun mal sur une monture qu'il connaissait, mais là...
« Modifié: lundi 28 octobre 2013, 12:29:51 par Vaelh »
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Masya

Créature

Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 6 mardi 29 octobre 2013, 03:27:49

Mon compagnon parlait peut, mais quand il parlait, quel plaisir pour les oreilles. Sa voie était telle que passer juste un moment à l'entendre ne m'aurait surement pas dérangé outre mesure et ceci quel que soit le sujet abordé. C'est pour cela que j’eus du mal à comprendre les paroles de mon cavalier qui s'avérait être étonnant de plein de manières. Déjà, il semblait agréablement surpris du changement de monture, chevaucher un dragon ne lui procurait aucune peur, juste de l'émerveillement. A croire qu'il avait l'habitude, se permettant même de crapahuter sans difficulté apparente sur mon corps. J'avais déjà attendu des histoires parlant de héros ou même de dieux chevauchant des dragons plus ou moins évoluée, peut-être était-il une telle personne.

Mais revenons à ses paroles, il me demandait de le laisser mener un nouveau jeu avec nos proies. J'avais donc bien raison, il voulait jouer avec eux. Eh bien d'accord, qu'il même la danse et me montre une autre manière de jouer avec les humains. Par contre, ce qu'il me demandait ne m'allait pas être facile. J'ai beau être agile dans les airs, sur terre, je suis bien plus pataude. Alors ne faire que frôler les esclavagistes, ça n'allait pas mettre facile. Mais bon, c'était un défi intéressant. Par contre, effrayer plus mes proies, je ne voyais pas comment faire. Ils étaient déjà au stade maximal de la peur, leurs odeurs me le confirmaient. Ils avaient tous perdu le contrôle de leurs vessies et suaient  tous à grosses goûtes. De-plus, ils étaient presque tous tétanisé par la terreur, tremblant de tous leurs membres, je ne voyais pas comment les terrifier plus. Ils arrivaient à peine à rester sur le dos de leurs chevaux, se raccrochant à je ne sais quel infime espoir. J'en entendais un prier, peut-être pensait-il encore que son dieu allait le sauver. Était-ce cet infime espoir que mon cavalier voulait voir disparaitre. Eh bien soit, j'allais essayer de plonger mes proies dans le désespoir le plus absolu, au risque de gâcher la qualité de la viande qu'allaient me fournir les esclavagistes.

Je m’avançais donc à pas lent, préparant mon bond, me positionnant à la manière d'un chat qui bondit sur une souris, m’allongeant lentement sur le sol pour finir par ne plus bouger, guettant une réaction des humains qui ne venaient pas. N'avaient-ils pas une once de courage, dans une telle situation, certains humains m'avaient attaquée, tentant dans un dernier souffle d’échapper à leur sort. Mais pas eux, ils ne faisaient que prier, perdu entre l'espoir et l’acceptation de leurs morts. Pfff, comment terroriser encore plus des gens qui ne sont même plus capables de réfléchir, voire même de penser. Même les chevaux présentaient une meilleure résistance. ces derniers hennissaient, tentaient de voir s'ils pouvaient traverser le mur de flammes. En bref, ils leur restaient encore un instinct de survie, contrairement aux humains qui ne faisaient plus qu'attendre la mort.

Comment jouer plus avec eux ? C'était une grande question que je me posais. Qu'allait faire mon cavalier ? Pour avoir la réponse je devais donc bondir et c'est ce que je fis, passant au-dessus du groupe, raflant d'une de mes griffes la tête d'un des hommes. Cette action provoqua un affolement chez les chevaux qui commencèrent à courir en tous sens. Était-ce cela le jeu, courir après les chevaux. Ne sachant pas, c'est ce que je fis, pourchassant les équidés. Chercher le jeu dans la difficulté, ça pouvait-être effectivement intéressant, le seul souci c'est que je n'avais droit qu'à peu erreur. Mon premier bond n'avait causé aucun dommage mais ce ne fut pas le cas de mon troisième. Emporté par mon élan, j'avais percuté un peu trop durement un cheval et celui-ci avait volé de quelques mètres en écrasant son cavalier. Bas ce n'était pas grave, il me restait encore trois cibles mais bon, un peu de concentration m'allait être obligatoire pour que le jeu se ne finisse pas trop rapidement.   
               

Vaelh

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Re : Ils chassent, je chasse, tu chasses. [PV : Vaelh]

Réponse 7 mardi 29 octobre 2013, 23:01:07

À la manière d'un félidé, la dragonne s'était ramassée sur elle même, prête à bondir. Selon les estimations du Démon, la trajectoire de sa monture ne pourrait être qu'une parabole à basse altitude qui lui laisserait juste assez de marge de manoeuvre pour user de son arme. La dragonne bondit quelques instants après ; Vaelh avait vu juste, mais n'avait pas anticipé la brusque accélération, encaissant pour le coup presque un G complet. Il ne se rétablit que vers la moitié du bond, juste au moment où le monstre survolait les hommes. Pour pouvoir les atteindre, il se laissa tomber en position assise, passant ses jambes autour du cou de la dragonne comme un collier, ce qui lui permit de pouvoir se laisser pendre tête vers le bas et de donner un premier coup. Sa lame siffla dans l'air en provoquant un sifflement suraiguë pour s'abattre avec une précision diabolique sur la sangle qui maintenait la selle d'un cavalier sur sa monture. La sangle rompue, la stabilité de la selle fut compromise et le cavalier jeter au sol quand le cheval s'affola, tant parce qu'un colosse rouge le survolait que parce qu'il avait écopé d'une longue griffure sur le flanc.

Plutôt satisfait -il aurait quand même préféré couper la sangle sans blesser le cheval, ce qui aurait été autrement plus incroyable- Vaelh se balança avec grâce pour revenir s'asseoir sur le cou de la dragonne. Elle bondit encore une deuxième fois durant laquelle l'Incube ne fit qu'observer, se repaissant du puissant sentiment de supériorité qu'il éprouvait à l'encontre des hommes ci-bas. Au troisième bond, Vaelh était paré, mais la dragonne ne fut pas capable de calculer une trajectoire correcte -la honte !- et tua par sa maladresse un humain en le précipitant sous sa monture. L'Incube avait lutté pour rester en place, déséquilibré par le choc, le changement de trajectoire et la surprise, puis fronça les sourcils d'un impérieux mécontentement. D'une nature hypersensible, Vaelh ressentit ce mécontentement comme une furieuse tempête. Immédiatement, il se persuada que sa monture n'avait que pour seul atout sa couleur, mais qu'elle s’avérait incompétente dans tout le reste. Alors un vent de froideur souffla sur son esprit, et il considéra objectivement la scène. A ce rythme, les hommes mourraient tous. Et un jouet mort n'a plus rien d'amusant, il devient même lassant. Si Vaelh voulait vraiment continuer de jouer, il ne lui restait qu'une solution. ; une idée folle, inconsciente et irresponsable : tout lui !
Par surprise, Vaelh plongea quelques centimètres de sa lame dans le cou de la dragonne en passant sous ses écailles. La blessure qui en résultat était si peu profonde qu'elle ne pourrait pas être mortelle pour le monstre rouge, mais avait dû lui transmettre une très vive douleur. Avant d'être sèchement éjecté, l'Incube sauta souplement de son ex-monture, roula gracieusement au sol et... Vint se ranger du coté des proies.

Soyons clairs : Vaelh n'avait que faire d'eux. Pour lui, ils étaient une distraction vivante qui n'aurait plus rien d'amusant s'ils mourraient. De son point de vue, la décision de se retourner contre le dragon était d'une logique imparable ; cela allait permettre de prolonger le jeu en lui donnant un nouveau tournant, un nouveau niveau de difficulté, une nouvelle fin potentielle. Avec une majesté éclatante, en ignorant superbement les trois hommes incrédules, l'Incube adopta une posture de garde nonchalante, l'air de s'ennuyer, mais demeurant capable de lacérer l'air en une fraction de seconde. Il oscilla avec une stupéfiante et paradoxale lasciveté, comme pour aguicher la dragonne, l'incitant à venir le "croquer".

Les règles avaient changées, mais pour Vaelh, l'esprit de jeu demeurait. Le dragonne était-elle rancunière, allait-elle  tenter de le tuer ? Il n'y pensa même pas, trop enjoué à l'idée d'une joute  avec la créature. Derrière lui, les trois hommes espéraient que leur nouveau champion les délivreraient d'un sort cruel.
"Et puisse vos fantasmes devenir réalité. Grâce à moi."

Je reste dispo en MP pour vos questions/idées de trame.


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