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Lampadaire, capote et clair de lune. (PV Brighid)

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Lucifer Vespero

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Lampadaire, capote et clair de lune. (PV Brighid)

jeudi 24 octobre 2013, 18:32:19

Il est là. Tu l'entends ? Il me tient au creux de ses bras, son souffle est ardent et son corps froid. Son coeur bat... des coups sourds comme si quelqu'un voulait en sortir. Mais... il est là. Impossible de partir quand bien même j'aurais envie de fuir. Tout lâcher, merde au monde, on ne lui souhaite que le pire, va t'faire foutre, tu f'ra pas d'moi un martyr même si parfois, tu me donnais envie d'en finir... mais écoute moi : je respire. Tu as envie de ça ? Qu'à cela ne tienne, viens par là. Sert moi fort, plus fort, encore. Chante moi tes cris, chuchote la mort, encore. Je t'aime. Que serais-je sans toi ? SERT MOI. Prend ma main, ne la lâche pas. Capte mon regard et envole moi. Bande moi les yeux, je ne veux plus voir, enivre moi, je veux te boire. Sonnez douze coups pour moi car ce soir, mon amant est le désespoir.

Et ca m'est venu en regardant une capote trouée trouvée derrière un banc échoué à la lumière jaunie d'un vieux lampadaire dans un parc à pute dont les vies sont en sursis. Je devrais le mettre par écrit. Peut être que le bougre qui se cachait derrière ce petit bout de latex pourrait s'en inspirer.

Le sursis, c'est pour toi aussi.

La mort est un business. La vie aussi d'ailleurs. Je crée les MST, j'achète DUREX, je joue avec les concentrations de latex qu'on met dans nos produits et... crac je jouis. Ca fera huit euros, merci.
Tout ca pour une capote dégueulasse... la dernière fois que je suis allé au Louvre, j'y ai passé neuf ans.

Le temps que je m'évade en regardant ce banc, elle devrait arriver. Elle c'est la jolie petite brunette. Elle est pleine de promesses et il est temps pour moi de la rencontrer. Ici. A la croisée des chemins avec la lune pour témoin. C'est amusant... quand je la regarde, je vois un peu de moi en elle. Cette idée n'a rien de lubrique. Quoi que... OH et si ça se trouve c'est ma fille ! J'ai pas vérifié... putain... merde... ça s'rait le pied ! Han nan je vais me retenir, ça sera la surprise. On verra plus tard.

Je respire un grand coup et crache un nuage. J'aime cette ambiance. Il fait froid, la lumière jaune grâce au lampadaire rend le paysage doré à l'instar de ce lieu de paraître et de luxure... mais en même temps, c'est sale, c'est triste, c'est paradoxal. Ils y vont pour le bien et font le mal. Elles font le mal, mais elles le font bien. Et moi... je suis content.

Quelques bruits de pas, des cailloux qui crissent tandis qu'elle approche pas à pas... la voila.
« Modifié: jeudi 24 octobre 2013, 18:40:47 par Lucifer Vespero »

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Re : Lampadaire, capote et clair de lune. (PV Brighid)

Réponse 1 vendredi 25 octobre 2013, 10:31:54

Brighid marchait. Elle devait le retrouver. C'était bien, d'avoir un rendez-vous. Ça changeait des rendez-vous avec la mort qu'elle donnait aux pauvres victimes de sa folie destructrice et totalement inutile. Quelle était l'utilité de tuer des gens qui demandait jamais rien à personne et qui subissaient leurs propres vies ? En soi, il n'y avait aucune utilité à ces actes de sauvagerie gratuite. En plus, c'était toujours assez étonnant que ça vienne d'une gamine brune, aux grands yeux rouges qui fixaient le ciel et la lune avec un regard vide. La lune, elle se reflétait dans la sclérotique de ses beaux yeux, la couleur blafarde laissant un cercle blanchâtre qui chatouillait son iris. C'était jolie la lumière opalescente de la lune qui se battait en un duel lumineux contre la lueur jaunâtre des réverbères. Elle aimait bien ce combat de lumière, des plus particuliers, le brouillard restant autour des réverbères, en une danse de brume intéressante.

C'était la bonne raison. Elle allait arriver en retard au rendez-vous, parce qu'elle regardait la lune, les réverbères et la brume. Il fallait la comprendre, c'était son moment poétique. Quand on connaissait Brighid, on pouvait comprendre qu'elle n'avait pas si souvent que ça des moments poétiques où elle était tranquille, arrêtée en pleine rue, à fixer un réverbère. Mais putain que c'est cool les réverbères. Non, en fait, elle réfléchissait. Elle réfléchissait. Elle allait pas à la rencontre de n'importe qui, quand même. Non, elle allait retrouver dans un parc humain, Lucifer. Elle aimait bien s'dire ça, avec un sourire malicieux qui arquait ses lèvres andrinoples. Dans un parc humain, c'était amusant, ça aussi. Elle était réellement de bonne humeur, pour voir le côté joyeux de toute une situation. Sinon, elle aurait déjà râlé comme jamais, parce qu'elle avait une obligation de retrouver quelqu'un à une heure précise.

Mais en même temps, comment râler de le retrouver, lui ? Non, non, ne vous faîtes pas d'idées. C'est surtout parce qu'il est un peu beaucoup vachement important dans sa vie. Non pas parce qu'elle en est amoureuse, je vous ai dit de ne pas vous faire d'idées, mais bien parce que c'était Lucifer. Elle ne savait même plus comment ils s'étaient rencontrés. Elle s'en foutait totalement, avouons. C'étiat fait, et elle allait le retrouver, avec la lune et les réverbères. Elle reprit sa route, sans avoir l'air de penser à ce qu'elle faisait. Elle ne pensait déjà plus à rien, gardant entre ses doigts sa chère lame, la faisant bouger entre ses doigts, tournant, tournant comme une roue, qui tourne tourne, et avance dans la nuit, tourne, tourne et retient la pluie. Il ne pleut pas. Elle aime bien quand il pleut, ses longs cheveux sont toujours pleins d'eau et éclabousse les passants comme les roues des voitures qui grillent les feux. Elle s'est habituée au monde humain.

Son pied s'écrase sur des gravillons, ça crisse à son oreille. Elle voit l'ombre, la silhouette et sourit, un sourire en coin. Elle avance, écoutant crisser les cailloux. Ils doivent souffrir de se faire marcher dessus tout le temps, toute la sainte journée, sans jamais pouvoir se reposer. Quand ce n'est pas un pied, c'est une roue qui tourne, tourne, et les écrase comme s'ils n'étaient rien de plus que des cailloux sans envergures. Qu'est-ce qu'on en sait ? 'Sont p'être vivants, les cailloux qui crissent. Elle passe ses mains sur le haut de son dos, sur ses épaules, le contourne et se laisse doucement tomber sur la pierre froide du banc, tout proche de lui, le banc froid qui glace son échine, le frisson monte tout le long de sa colonne vertébrale et vient finir sa course entre ses longs cheveux bruns emmêlés.

"-Bonsoir..!"

Elle remonte ses jambes sur le banc, les entoure de ses bras en un mouvement rapide, et dodeline  un peu de la tête, ses mèches de cheveux suivant son mouvement. Elle avait tourné la tête vers lui. Elle sourit, rangeant son arme qu'elle avait toujours en main, par habitude. 

"-J'espère que je t'ai fait attendre..."

Sa voix traverse l'air pour venir chatouiller le lobe de Lucifer, sa voix teintée d'ironie. Elle ferme à demi ses grands yeux rouges, grand sourire aux lèvres. Elle passe sa main gantée de son habituelle mitaine poing-américain dans ses longs cheveux. Ben oui, si elle ne l'avait pas fait attendre, ce n'était pas amusant. Il fallait qu'il ait encore plus envie de la voir. Elle aime bien se faire désirer. C'est comme quand ses victimes désirent la mort. Charmant, n'est-ce pas ?

Lucifer Vespero

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Re : Lampadaire, capote et clair de lune. (PV Brighid)

Réponse 2 dimanche 27 octobre 2013, 11:20:24

Présomptueuse la jeunette ! Mais ca me plait. L'arrogance c'est beau. C'est de l'audace tintée de fierté... et la chance sourit aux audacieux. Pourtant elle ne paie pas de mine comme ça... toute menue recroquevillée sur son banc... un coté enfantin, innocent presque... on lui donnerait le bon dieu sans confession.  L'expression me fait sourire malgré moi tandis que ses mots me revenaient...

Bonsoir..! J'espère que je t'ai fait attendre...

Elle a une voix suave... comme une caresse. Elle fend l'air et glisse, comme si chacun de ses mots devait suivre le précédant sans marquer d'arrêt ou de rupture. Comme s'ils ne pouvaient suivre ou être suivi d'un autre mot. Ce sont ces moments... quand on se trouve exactement à l'endroit où l'on est sensé être, quand tout se passe comme cela aurait toujours du se passer... oui c'est précisément à ces instants clés que... l'on a absolument aucune pensée pour les pauvres petits africains qui crèvent de faim.

Le temps pour moi c'est un concept un peu... abstrait. C'est comme la vie des autres pour toi nan ?

Je décide de m'asseoir à son coté. Tranquillement. Ouais j'aurais pu voler dans les airs, me transformer en chauve sourie verte, faire un aller retour en trente secondes jusqu'à mars, atterrir en un triple salto vrillé - pour une chauve sourie verte, c'est pas banal - avec la grâce d'un papillon, la précision d'un aigle et avec une barbe à papa que je tiendrais entre les dents mais... Je me suis juste assis. C'était bien. Sympa... surtout le moment avec la flexion des genoux, le suspense du "oh je m'assois et je regarde pas ce qu'il y a derrière, je vais ptet me casser la gueule !", la séquence action/trash du moment brutal où mon derch' rencontre le bois défoncé par le temps et les intempéries du banc... et le petit moment où je tourne la tête au ralenti vers elle "parce que je le vaux bien". Eh ouais tout ca... une chauve sourie verte n'aurait pas pu le faire.

Bon... BRIGITTE, je vais pas y aller par quatre chemins. T'as tué, torturé, copulé avant le mariage, menti, rigolé, frappé, pris du plaisir, tu as terrorisé, martyrisé sans remords et tout ça parfois dans la même soirée alors ta mère m'a chargé de te dire que tu l'as beaucoup déçue. Voila. Fallait que ce soit dit. Sur ce... bonne soirée.

Je me relève, avance de deux mètres et me retourne rapidement...

Ah et euh ouais, du coup moi ça m'a donné la gaule aussi. A toi de voir ce qui est le plus important : ta mère déçue ou ma queue qui monte - oui monte-  le bout de son nez...

Je respire un coup et poursuis...

Pour ma part je t'avoue que j'attache une grande importance à ma queue et au bout de son nez. A mon nez à moi aussi d'ailleurs... faut dire qu'on est tous les trois très attachés les uns aux autres. Non pas que je n'attache aucune importance à ta mère hein ! Mais si je l'ai connue, ou si elle m'avait connu, je suis sûr qu'elle a/aurait aussi attaché beaucoup d'importance à nos trois joyeux mousquetaires cités plus avant et d'ailleurs s'ils l'ont/l'avaient connue, il est probable qu'ils l'aient attachée elle aussi. Mais nous ne sommes pas là pour parler de ta mère ou de ma queue ou encore du bout du nez de ma queue. Sauf si tu insistes... mais les placer tous dans la même conversation serait malsain, aussi, je suis un être sensible et fragile alors TU TE CALMES DIRECT BRIGITTE !

Je la toise de haut en bas... ainsi recroquevillée... ca ne mesure pas plus de 70cm de hauteur. C'est vite fait alors je décide de refaire un aller retour de haut en bas. Je croise les bras et conclue par...

Pour faire bref, t'es bonne.


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