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Visite diplomatique [Irazébeth]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Visite diplomatique [Irazébeth]

mercredi 23 octobre 2013, 01:27:30

Il y a quelques semaines, le Conseil Impérial avait approuvé le choix de la Couronne sylvandine d’opter pour des négociations diplomatiques, plutôt que pour une attaque massive d’un petit royaume éloigné et en grande fragilité politique, le Royaume de Cœur. Ce royaume au nom curieux avait attiré depuis environ un mois l’œil des Sylvandins, en raison des grandes plaines fertiles qui le peuplaient. Étant un royaume montagnard, Sylvandell avait peu de terres cultivables, et l’alimentation de sa population reposait surtout sur l’importation de denrées agricoles, que le royaume obtenait généralement en attaquant des provinces éloignées, et en les soumettant à un impôt de guerre. Récemment, les agents de Sylvandell avaient eu vent de l’existence du Royaume de Cœur, qui était dirigé par une jeune femme, Irazébeth, surnommée la Reine Rouge. On la disait aussi arrogante qu’inexpérimentée, et les rapports des agents sylvandins indiquait qu’une guerre pouvait éclater à tout moment entre la royauté et les nobles, en raison de l’inexpérience diplomatique de la Reine Rouge, et de son caractère. On disait que le peuple ne tarderait pas à se soulever contre une reine ne pensant qu’à son bonheur, ou, pire, que Nexus finirait par s’y mêler.

Sylvandell avait organisé une réunion pour discuter de ce qu’il convenait de faire, sur la base du rapport fourni par le Commandeur ayant effectué cette mission. Sur la base de ce rapport, il ressortait que le Royaume de Cœur avait récemment modernisé son armée, disposant ainsi d’armes à feu, mais que les régiments de la Reine Rouge n’avaient aucune chance de s’opposer sérieusement aux dragons dorés de Sylvandell. Une option militaire était donc possible, mais le Royaume de Cœur était éloigné de Sylvandell, ce qui faisait qu’il fallait s’attendre à un élan de sympathie de la part du peuple envers leur Reine. Une autre option militaire, pour éviter un éventuel enlisement, aurait pu être de commencer par une phase de propagande, mais Sylvandell, d’une part, n’avait pas vraiment les moyens de passer des mois à diffuser des tracts et à encourager les paysans à se révolter, et, d’autre part, ne voulait pas perdre des années non plus. Les mages et les météorologistes annonçaient que l’hiver à venir serait particulièrement éprouvant, et il fallait aux Sylvandins, pour éviter une disette, une nouvelle source en approvisionnement.

Une autre option envisagée, et finalement retenue, fut donc une approche diplomatique. Le Royaume de Cœur présentait plusieurs faiblesses, notamment militaires, et Sylvandell pouvait y pallier, que ce soit en envoyant des formateurs, des armes, ou des régiments, voire même en promettant l’assistance de ses dragons si une autre contrée venait à envahir le Royaume de Cœur. Il était rare qu’une puissance souveraine étrangère crache sur la possibilité d’être protégée par une armée de dragons sauvages et meurtriers. Le long de la table des négociations, deux camps s’étaient peu à peu formés, oscillant entre l’attaque militaire et la négociation diplomatique, l’attaque militaire survenant alors en cas d’échec de la diplomatie. La tradition militaire ashnardienne suivait plutôt le chemin inverse, c’est-à-dire envahir un royaume, puis envisager ensuite de négocier, si le royaume résistait, mais toutes les tactiques méritaient d’être modernisées.

Silencieuse, Alice avait assisté aux débats. N’étant que la Princesse héritière, elle ne pouvait pas voter, mais elle avait quand même pu, parfois, s’exprimer. Elle avait affirmé que la diplomatie était une meilleure approche, plus rentable, car les habitants du royaume risquaient d’agir comme ceux d’Inferis, et voir les Sylvandins, non pas comme des libérateurs, mais comme des meurtriers venus les violer et les piller. Le vote avait finalement opté pour la diplomatie, et, comme le voulait la loi ashnardienne, la Couronne sylvandine avait envoyé une missive à Ashnard. Le Conseil Impérial avait donné son approbation, et des messagers étaient partis au Royaume de Cœur pour négocier. La Reine Rouge avait accepté.

Cette dernière était attendue dans la ville haute de Sylvandell, où un petit comité se tenait là pour l’accueillir. Sylvandell était un royaume montagnard, se découpant globalement en deux parties : les plaines, et la capitale, Sylvandell. On entrait dans Sylvandell par le biais de plusieurs ponts surplombant un fleuve. La plaine de Sylvandell se perdait entre des récifs montagneux, et comprenait quelques forêts, ainsi que des fermes, et quelques villages. Motte-la-Vallée constituait le dernier village de la plaine, bâti aux pieds d’un grand élévateur qui permettait d’atteindre la capitale. La capitale de Sylvandell était en hauteur, se découpant en deux parties : la partie basse, qui était plaquée contre une montagne, et la partie haute, en hauteur.

La Princesse était dans sa tenue de diplomate, une robe bleue courant le long de son corps, attendant depuis un plateau de la ville haute, sur une estrade en bois, l’arrivée de la Reine Rouge. Elle savait que la Reine était un peu plus jeune qu’elle, ce qui avait confirmé le choix du Conseil sylvandin d’entamer les négociations avec Alice. Tywill, son père, Roi de Sylvandell, faisait en effet un bien piètre diplomate, e til était donc préférable, à tout point de vue, que ce soit Alice qui se charge des négociations.

« Notre invitée arrive... »

Le vent faisait virevolter les cheveux de la Princesse. Elle tourna la tête, avisant la présence de l’Omniprêtre, un vieil elfe borgne qui était à la tête du clergé de Sylvandell, chargé de la religion unique de Sylvandell, vénérant le dragon d’Or. Alice était assez anxieuse. Elle savait que cette négociation était aussi un test pour elle, car elle serait un jour Reine, et il était certain qu’elle n’allait pas avoir la même vision militariste et violente que son père.

Dans le ciel, plusieurs dragons tournoyaient de temps en temps, leurs rugissements se faisant parfois entendre à hauteur de la ville.

*Je n’ai plus qu’à attendre...*


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