Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Au secours ( Kuraï Kyöki )

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Byakuren

Au secours ( Kuraï Kyöki )

mercredi 09 octobre 2013, 22:00:33

La jeune Byakuren s'était réveillée à l'aube. Elle avait très mal dormi appréhendant sa première journée de cours au lycée. La magicienne fraichement libérée de sa prison angoissée à l'idée de se mêler aux humains ; ses anciens bourreaux. La peur au ventre, elle n'avait pu rien avaler au petit déjeuner. Elle vérifia encore une fois ses affaires. Trousse ok... Stylo noir, ciseaux, colle, crayon à papier et gomme ok. Les cahiers? Oui, un pour chaque cours. Elle sourit mettant le tout dans son cartable. Un cartable rose Winx... Oui, dur de s'habituer sans faire d'erreur. La mage vivait dans une petite maison d'amis de style japonaise. Elle l'avait trouvé en lisant les petites annonces ; un vieux couple sans enfant et avec une immense demeure avaient décidé d'égailler leur quotidien en louant la maisonnette à un ou une étudiante. Le courant était plutôt bien passé avec le couple. Ils n'étaient pas trop envahissant et Byakuren avait tout le confort nécessaire d'un appartement.

Byakuren regarda l'heure ; elle avait le temps pour prendre une douche. Celle-ci prise, elle s'habilla avec l'uniforme scolaire. Un blazer, une chemise blanche et, une juppe qu'elle trouva plutôt courte lui arrivant à mi cuisse. Elle brossa ses cheveux qu'elle adorait par dessus tout. Prête, elle alla enfin en cours.

La journée fut longue et des plus ennuyeuse. Elle avait été bousculée et moquée à cause de son sac. Il lui avait fallu une grande force pour ne pas pleurer. Mais, à l'heure du repas, Hijiri avait ressenti comme un frisson parcourir son dos. Elle fronça les sourcils... Peut être un Yokai pensa t elle? Curieuse et seule, elle décida d'en avoir le coeur net ; elle ne se sentait bien qu'en présence des Yokais. Les humains la terrifiant peut être encore plus qu'avant. Pour cela, elle décida qu'elle reviendra au lycée cette nuit quand l'école sera fermée.

A la nuit tombée, Byakuren s'infiltra dans le lycée. Elle était entrain de fouiller le premier étage du lycée quand elle entendit du bruit. Quelqu'un venait dans sa direction. Cherchant une classe ouverte, la jeune magicienne commence à paniquer. Que lui arrivera t il si quelqu'un la trouvait ici. Eclairée parune lampe, elle soupira. Elle s'était fait prendre ; elle sera surement expulsée de l'école.

Une voix grave résonna, celle du gardien de nuit un vil individu bien connu pour être un gros dégueulasse.

"- Yo. Il est interdit d'être dans l'école la nuit. Oh... Mais qu'avons nous là? Une voleuse... Viens là."

Dit il en la serrant par le bras.

Byakuren cria sous la douleur. Il était sur qu'elle aura sur sa peau la marque de ces doigts. L'homme, sans ménagement la conduit jusqu'à sa loge. Une petite pièce avec une table, une télé et... Un lit. Il poussa la jeune femme aux cheveux étranges sur le lit.

"- tu vas être expulsée du lycée." Dit il sadique en reconnaissant le blason du lycée sur la veste de l'enfant.

"- A moins. T'es plutôt pas mal... Retire tes vêtements."

Byakuren ferma les yeux et dit non de la tête. Le vigile devant se refus giffla Byakuren du revers de la main avant de la secouer et lui arracher les boutons de son chemisier. Il l'agrippa et glisse la main sous sa jupe pour lui enlever sa petite culotte. Se débattant, il lui arracha. Byakuren cria et finit par envoyer une décharge électrique à son bourreau violeur ; équivalent à la décharge d'un tazer. Elle en profita en larmes, pour fuir... Fuir vers les toits de l'école. En sanglots, elle se recroqueville sur elle même. Elle détestait les humains, ils étaient toujours si malveillants.
« Modifié: jeudi 10 octobre 2013, 13:23:31 par Byakuren »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 1 mercredi 09 octobre 2013, 22:49:47

Une nouvelle journée qui se levait, un jour nouveau à tuer... Voila quelques temps que la jeune succube ne s'était pas vraiment intéressée à autre chose que son antre, qu'elle entretenait avec un soin presque maniaque.

Cela fait, elle s'était enfin préparée, lentement mais surement. La première chose à faire était de choisir sa tenue... Que voila choix difficile.... Tenue ample rouge... Non... trop sanguin, et avec sa faim elle risquait de dévorer le premier venu...

Vert... Couleur de l'espoir, hors elle n'en avait pas besoin pour l'heure, elle voulait plaire à son amie de longue date, la lune qu'elle sortait voir régulièrement...

Bleu... Couleur du ciel, couleur de l'eau aussi... Elle n'était pas d'humeur si sereine, à nouveau elle repoussa la robe d'un geste lent. Elle fit ainsi le tour d'une garde robe des plus garnie, pour finalement se décider... Sous vêtements noirs en dentelle, pantalon de cuir noir, t-shirt blanc par dessus lequel elle ajouterait une veste aux reflets pourpre. Vint ensuite le tour des chaussures... Lesquelles choisir.... Après un long moment elle avait porté son choix sur des bottes montantes aussi noires que le pantalon... Les accessoires à présent: Un large foulard de soie noir, des boucles d'or blanc ornées d’onyx et bien entendu, quelques roses.... blanches pour ce soir!

La succube jeta un oeil pour s'informer de l'heure, seize heures, elle avait largement le temps de prendre un bain, même si elle s'y endormait, puis de se faire belle.

Petite manie qu'elle avait depuis des années, lorsqu'elle sortait voir la lune, le bain n'était pas d'eau mais de lait, des quantités astronomiques de lait d'ailleurs, ce qui faisait le bonheur de bien des paysans environnants.

Son bain pris, elle s'était proprement manucurée, vernie les ongles puis habillée. A son habitude, sa queue avait été roulée autour de sa taille puis cachée sous le foulard, elle était prête.

La nuit tombait à peine et la lune n'était pas encore très visible, pourtant déjà Kuraï souriait, se laissant diriger par ses pieds à travers la ville. Elle regardait sans voir ces gens qui se promenaient, ces couples qui s'amusaient et dont elle aurait pu tirer sa subsistance, mais non, ce soir, elle n'était pas en chasse mais en visite vers la seule chose qui lui tienne réellement à coeur, la pleine lune.

Elle avait marché bien longtemps, tant et si bien qu'elle avait fini par se retrouver devant ce qui devait être le lycée de la ville, un énorme bâtiment obscur, ou une petite lumière se promenait, sans doute un veilleur de nuit en plein travail.

Des alentours, le lycée était le point le plus élevé et c'est tout naturellement qu'elle s'était glissée dans l'enceinte de l'établissement. Elle avisa le long de la façade nord une échelle qu'elle se dépêcha de monter, ombre noire dans la nuit noire, et quand bien même le gardien se pointerai, il n'aurait pas la vie belle, foi de succube.

Une fois sur les toits, elle leva le nez en souriant, puis s'inclina à l'ancienne mode, saluant de fait la lune. Cependant, bien vite son attention fût attirée par d'étranges sons... Avec un peu d'attention, il ne lui fut pas difficile de reconnaitre ces sons qu'elle avait si souvent émit elle-même jadis... Quelqu'un sanglotait.

Veillant à ne faire aucun bruit, elle s'était rapprochée de la source des sanglots, pour voir la une jeune fille en tenue débraillée, recroquevillée sur elle même, cherchant à se cacher mais de quoi ou de qui?

Continuant son avancée silencieuse, la succube s'était délestée de sa veste, qu'elle vint poser sur les épaules tressautantes de la jeune fille avant de parler, d'une voix basse, enchanteresse.


Pourquoi pleures tu jeune fille? Est ce donc dame lune qui t'as joué un vilain tour? Où...

Le nez de la succube s'était mis à remuer, comme une truffe qui vient de remarquer une odeur....

Je vois... Tu fuis quelqu'un.... Un homme ou une créature qui a voulu abuser de toi....

Et sans plus ajouter de mots, la succube s'était installée non loin de l'écolière, certes elle ne pouvait apaiser ses peines, mais au moins en cas de pépin elle ne serait pas seule.

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 2 jeudi 10 octobre 2013, 15:24:18

Byakuren pleurait toutes les larmes de son corps. Elle voulait être une souris, une toute petite souris pour se cacher. Elle voulait être une particule d'air pour ne pas être vue. Bien sur rien de tout ceci n'était possible, alors elle ne pouvait que pleurer et trembler de chagrin, de peur de terreur. Ses longs cheveux étaient d'ébène et prenant une teinte plus rouge au niveau de la racine. Ses yeux, bien que sang par l'irritation des larmes, étaient laiteux. Comme toujours, cheveux et yeux reflétaient son humeur. Faiblement éclairée par la douce lumière de la Lune, elle pleurait, pleurait toutes les larmes de son corps faisant saigner son tout petit cœur oh combien fragile. A la voir, il était impossible de voir en elle une femme âgée de 1 800 ans ; juste une petite fille. La magicienne n'avait pas senti la présence de l'étrangère trop préoccupée à se dire qu'on allait de nouveau la sceller. Le gardien était sûrement mort, une enquête aller être ouverte, elle sera expulsée de l'école et forcément jugé coupable. Jadis, déjà elle avait connu pareil châtiment ; le verdict, coupable sans le moindre jugement car elle préférait aider les Yokais plutôt que de les détruire comme elle aurait du le faire.

Une caresse de velours la fit hoqueter, d'un coup, elle avait plus chaud. Relevant timidement la tête, elle remarqua entre ses poings une veste qu'elle était entrain de serrer. Elle prit un moment pour sentir l'odeur de fleurs émanant de la veste aux reflets pourpre qui couvrait maintenant ses petits épaules. Une odeur calme, apaisante. Bientôt, les sanglots devinrent que de simples larmes. Tournant légèrement la tête au ralenti, elle aperçu une silhouette chevaleresque. Non, les princes charmants n'existent pas. Elle devait rêver Madame la Lune lui jouait un mauvais tour. Une voix mélodieuse résonna alors dans sa tête. Une voix qu'elle n'oubliera jamais... Chaude, sensuelle et toute toute douce...


Pourquoi pleures tu jeune fille? Est ce donc dame lune qui t'as joué un vilain tour? Où...

Bya se frotta les yeux pour voir cette âme héroïque. Rêvait elle ? Non, il y avait bien quelqu'un à ses côtés en ce moment. Une personne douce venant à son secours. Un cadeau de Dame la Lune ? Les cheveux de la magicienne reprirent leurs couleurs habituelles châtain tirant sur le violet vers la racine. Ses yeux aussi d'ailleurs ; redevenant lentement d'or avec des veines sang causées par ses pleures. La silhouette était comme Byakuren de taille moyenne. Ses courbes généreuses ne trahissaient pas son sexe ; devant elle, une femme à la chevelure de feu et à la grâce féline. La Sainte chasseuse le sentit ; l'inconnue n'était point une humaine ce qui la rassura un peu plus. La suivant du regard, elle l'a vis s’asseoir  non loin d'elle. Elle avait de magnifiques jambes fines que son pantalon moulant mettait en valeurs. Byakuren rougit sans s'en rendre compte.

Je vois... Tu fuis quelqu'un.... Un homme ou une créature qui a voulu abuser de toi....

Byakuren bougea les lèvres après un long silence. Au départ, aucun son ne sortit de sa bouche... Puis... Balbutiante la magicienne s'adressa à l'inconnue le visage illuminé par la lumière de la Lune.

« -Merci »

Bya se tue avant de reprendre la voix tremblante.

« - Ils vont me sceller à nouveau... Je l'ai peut être même tué. J'aurais pas du me défendre... »

La mage se remit aussitôt à pleurer.
« Modifié: jeudi 10 octobre 2013, 17:22:01 par Byakuren »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 3 jeudi 10 octobre 2013, 16:55:59

Un rire cristallin échappa à la succube, un rire amusé.

Tu te trompes... Il est vivant, et bien vivant, je peux même te dire qu'il sera la dans quelques minutes... Tu ne l'as pas tué... Par contre si l'on m'offre un repas, je ne vais pas le refuser...

La succube souriait légèrement, tout en observant la magicienne. Elle n'était pas laide loin de là, sa chevelure couleur de sang un peu plus tôt avait pris une teinte châtain violet du plus bel effet...

Les yeux nuageux avaient repris une teinte dorée, étrange jeune femme que voila, mais après tout, qui était-elle pour juger... Sentant le mâle qui se rapprochait, des idées plein la tête, elle s'était dirigée vers le point par où il allait se présenter, à coup sur, ses sens le lui indiquaient...

La porte s'ouvrit sur le vieux vicelard... C'était bien un mâle, dans la force de l'âge, sonné, bien bâti.... Mais qui n'avait pas une gueule de porte-bonheur, loin s'en fallait.... Ceci expliquait sans doute qu'il s'en prenne aux lycéennes... Après tout, elle était succube, elle ne risquait au pire que de devoir partir, alors autant se faire plaisir.

Avant que le gardien n'ai pu réagir, elle lui avait flatté la joue lui parlant doucement à l'oreille d'une voix enchanteresse.


T'es tu perdu beau mâle?

Le vieux gardien semblait ne pas en croire ses yeux, il avait devant lui l'une des plus belles femmes qu'il ai vu depuis longtemps, et visiblement, elle était prête à se livrer à lui, son front plissé par l'effort qu'il faisait pour réfléchir....

Avant qu'il n'ai pu réfléchir un peu trop, la succube avait posé ses lèvres couleur carmin sur celles du gardien, instillant en son corps des plaisirs tels qu'il en ferma les yeux, tressautant comme s'il avait été branché sur une prise électrique.

Elle y mettait du sien dans ce baiser, tant qu'à choisir un étalon, elle l'aurait préféré jeune et un peu couillon, mais quand l'estomac crie, il faut faire feu de tout bois...

Lorsque le plaisir du vieillard fut à son paroxysme, elle l'avait aspiré, dévoré jusqu'à n'en rien laisser, sinon un immense vide... Et une tache malodorante dans le froc du gardien, mais cela elle s'en foutait bien.

Elle le savait, comme tout les humains, il aurait tout oublié le lendemain, toute la soirée ne serait que brume rouge du plaisir, tout ce qui s'était passé aurait été oublié, c'était l'un des prix à payer quand une succube faisait ainsi son oeuvre...

Elle l'installa au sol, dans une pose plus qu'équivoque, la culotte de la jeune fille qu'il avait dans la poche avait été déplacée dans sa main, et lui  en position plus que compromettante, le membre en main et la culotte posée sur le nez...

Lentement, elle se redirigea vers la jeune fille et se reposa.


Dégoutant... Si je n'avais pas eu faim jamais je n'aurai fait ça mais là.... Remarque, tu ne risques plus rien, demain il aura oublié sa soirée jusqu'à cette explosion de plaisir qu'il vient d'avoir...

Puis un demi-sourire cruel avait étiré ses traits fins.

Il est parti pour pioncer toute la journée au bas mot, et vu sa position, je ne doute pas qu'il ai quelques soucis pas piquer des hannetons... Cesse de pleurer, toi seule te souviendra... Mais nul autre que toi.

La succube s'étira, puis s'allongea pour regarder la lune, souriante, elle avait le ventre plein et la nuit était claire, que demander de plus?

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 4 vendredi 11 octobre 2013, 18:09:04

Byakuren regarda timidement l'inconnue. Elle était jolie, très jolie même avec de magnifiques cheveux de feu rougeoyant. Pour une raison obscure, elle se sentait en sécurité. Le fait que l'inconnue soit une Yokai et non une humaine ? Peut être... Ou pas... La magicienne reporta son regard vers Dame la Lune lui souriant. De ce sourire, elle la remercia. La magicienne se calmant petit à petit sursauta, se recroquevillant de nouveau sur elle même. Cachant son visage sur ses genoux, les bras croisés dessus, elle trembla. Ses yeux se fermèrent et à mesure que les bruits de pas se rapprochaient de la porte donnant sur le toit Byakuren tremblait de plus en plus. Elle étouffa un cri lorsque la porte s'ouvrit dans un grincement strident.

La magicienne savait éperdument de qui il s'agissait ; le vigile, son bourreau... Bizarrement, ses sanglots s'arrêtèrent, son regard se fit sang parsemé d'éclairs azur. Du corps de Bya, un crépitement se fit entendre à mesure que des éclairs se formaient autour d'elle. D'abord un murmure dans sa tête, SA voix devint de plus en plus audible pour la magicienne ; SON DEMON revenait la harceler.

« - Non... Je ne te dois rien. »
Dit elle comme si elle se parlait à elle même.

Une voix moqueuse lui répondit, une voix qu'elle seule pouvait entendre. Une voix glaciale, terrifiante venue tout droit des Enfers.

« - Pauvre idiote... N'oublie pas mon cadeau... Ce qui a fait de toi une personne immortelle. Te souviens tu ? Ton emprisonnement ? 50 ans prisonnière de ton corps, incapable de bouger, de dormir... Juste le temps qui passe... Lentement... lentement... »


Byakuren se bouffa les oreilles les mains sur celles ci.

« - Je te somme de te taire. Tu ne peux plus rien. »

« - Te souviens tu ? Qu'as tu fait ? AHHH... OUI... Compter... Compter le temps qui passe pour ne pas devenir folle... AHAHAH... Tu aurais pu tous les tuer... Je t'en avais offert le pouvoir... Mais non, tu les as laissé nous sceller. Ces insectes... PATHETIQUES HUMAINS ! TUE LE ! TUE LE ! Souvient toi, comment tu avais aimer retirer la vie... Elle t'avais pourtant sauver cette petite idiote d'humaine... Raaaahhh comment elle était délicieuse. Souviens toi ! »

Byakuren, tel un zombie, se redresse les yeux rivés sur le sol.

« - OUI... C'est ça... Souvient toi. Son regard te suppliant de l’épargner, ces pupilles se rétrécir alors qu'elle t'offrait son dernier souffle. »

La magicienne tituba jusqu'à l'homme, un sourire carnassier se dessinant sur son visage d'apparence angélique. Redressant lentement son regard pour voir son bourreau, Byakuren se figea, une larme coulant sur son visage alors qu'en face d'elle, elle pouvait admirer la magnifique silhouette de l'étrangère. Hijiri ferma les yeux et serra la veste aux reflets pourpre contre elle humant son doux parfum.

« - NOOOONNN... Que fais tu ? »


La voix dans sa tête disparue. Pendant ce temps, Byakuren commença à retrouver ses esprits, calme presque apaisée. La voix démoniaque dans son esprit ayant laissée la place au chant d'un ange.

« - ... Cesse de pleurer, toi seule te souviendra... Mais nul autre que toi. »

Byakuren ouvrit les yeux lentement, elle regarda l'inconnue à la voix chaude et réconfortante qui s'étirait avant de s'allongeait pour admirer la Lune.

Son bourreau, lui, allongé non loin, était si pathétique que la magicienne éclata de rire, le voyant renifler sa culotte tout en s'astiquant. Byakuren s'approcha alors de l'inconnue et s’essaya à ces cotés. Rougissante, elle lui murmura, lui offrant son plus beau regard d'or.

« - Merci Yokai... »


Byakuren s'enveloppa dans la veste, chérissant ce doux présent.
« Modifié: vendredi 11 octobre 2013, 18:24:25 par Byakuren »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 5 vendredi 11 octobre 2013, 18:38:19

La succube avait haussé une épaule, gracieusement. Yokaï, qu'est ce que c'était donc que ce truc étrange dont elle lui parlait? Elle porta le regard sur la jeune femme, un air à demi-amusé sur les traits.

Qu'est ce qu'un... Yokaï? En tout les cas, j'ai un nom, donné par les humains: Kuraï, Kuraï Kyöki... Parait que dans une de leurs langues ça signifie sombre folie... Pourtant c'est eux qui virent dingue pas moi...

Elle avait remarqué le geste de la jeune femme, qui s'était cachée autant qu'elle pouvait dans sa veste, il faut dire que son chemisier ne devait pas tenir très chaud à cette heure de la nuit.

Elle avait remarqué les changements, ses yeux, ses cheveux, leur couleur avait changé, mais pourquoi, cela elle ne se l'expliquait pas.


Vu ton état, je pense que t'es venue ici quand il ne fallait pas, vu la tronche et les rêves sexes du vieux, il avait l'intention de t'en faire baver avant de te dégager... Qu'est ce que tu venais chercher ici au beau milieu de la nuit? T'es pas une succube, tu sens l'humaine, même si t'es différente... T'es paumée ou...?

Elle avait volontairement choisit un langage plus relax, plus franc et direct, elle avait un peu de mal, elle et attaquer de front, ça ne lui plaisait pas outre mesure, mais vu l'état de la jeune femme, elle doutait que cette dernière puisse vraiment suivre si elle prenait des chemins détournés.

Elle posa le regard sur les jambes de la jeunette, elle était bien foutue, pas étonnant que le gardien ai eu envie d'elle, mais elle n'avait jamais compris l’intérêt d'un viol entre humain à part créer la haine et la rage....


Si t'habites dans le coin, avant le lever du jour je te raccompagnerais, histoire que tu te fourres pas dans d'autres emmerdes....

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 6 vendredi 11 octobre 2013, 20:15:48

Byakuren posa les main légèrement derrière elle sur le sol et bascula la tête pour regarder dans la même direction que la dénommée Kuraï Kyöki. Ses cheveux tombèrent comme une cascade, ce qui eut pour effet de mettre son cou nu, en valeur. Byakuren sourit en direction de la Lune oubliant ses peurs. La présence de Kyöki était si rassurante pour la magicienne.

« - Oh... Pardon. Un Yokai est un terme général que les Japonais utilisent pour parler des Démons, Fantômes, Spectres ou toutes autres créatures surnaturelles. Je ne voulais pas être blessante ou te rabaisser. Je me nomme Byakuren Hijiri. Byakuren signifie Pure ou Lotus Blanc. Et Hijiri, moine vertueux. Mais tu peux m'appeler Bya. »

La magicienne murmura le nom de Kyöki Kuraï en rougissant sans en avoir conscience. Puis, légèrement plus fort.

"-Kyöki... Très joli" chuchota t elle.

Byakuren soupire... Jadis, il eut un temps où elle était très fière de ce nom, d'être humaine. Mais c'était avant son Immortalité et que les hommes la punissent en la sceller un demi siècle.

Byakuren commença à raconter son histoire, enfin ce qui l'avait conduit ici.

« - Pendant la pause du déjeuner, j'ai ressenti comme la présence d'un Yokai. Et... Enfin, pour faire simple, je les préfère aux êtres humains qui me terrifient. J'avais donc prévu de venir à sa rencontre cette nuit... Mais au lieu d'un Yokai et un possible ami... Je suis tombée sur ce gros dégueulasse... »

La magicienne soupira, laissant ainsi deviner une poitrine généreuse qui se dressa un bref instant avant de ne bouger que fébrilement au rythme de sa respiration lente.

« - J'habite dans une petite maison d'ami non loin d'ici. Le couple âgé qui me l'a loue est vraiment adorable. Ils sont rarement sur mon dos, vivant dans leur grande maison à côté. »

La magicienne reporta son regard vers Kyöki. Elle la fixa un long moment, fermant de temps en temps les yeux avant de les rouvrir. Comme si, elle cherchait à mémoriser son visage, la texture de son grain de peau, la moindre mèche de ces cheveux flamboyants. Elle ne voulait surtout pas l'oublier si elle ne devait plus la revoir... Oui, Bya voulait graver pour toujours le visage angélique de son âme héroïque, son prince charmant ou plutôt, sa princesse charmante.

« - Cela serait vraiment très gentil de ta part de me raccompagner... Tu... Enfin... C'est pas un château comme demeure.. Mais c'est grand pour d***... Une personne. Mais... Il ne faut pas que cela te dérange. »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 7 vendredi 11 octobre 2013, 20:55:41

Un léger sourire, amusé, un regard porté sur les atours mis en valeur, et cette petite phrase qui venait de sortir...

La succube eut un regard malicieux et se redressa légèrement, la tête de coté.


Pour deux hein? C'est ce que tu avais en tête pas vrai?

La succube avait suivit le corps de la jeune femme de la pointe des cheveux aux pieds de cette dernière, un regard appuyé, presque une caresse.

Puis le regard remonta vers le visage de la jeune femme, avec un sourire.


Je n'aime pas les demeures entourées d'humain, ça gueule, ça beugle, ça pue neuf fois sur dix, j'ai assez de soucis sans en plus me les farcir, si je peux dire.

Joueuse, la succube avait frôlé la joue de Bya, du bout des doigts, lentement, amusée.

Garde le pour toi, mais mon nom du temps ou j'étais une simple humaine, c'était Emilie...

Puis elle avait tourné la tête vers le père vert, souriante.

On ferait mieux de partir si ça te convient, je n'aime pas avoir de voyeurs quand je salue ma vieille amie la lune.

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 8 samedi 12 octobre 2013, 18:24:54

Le visage de Byakuren tourna pivoine lorsque la divine succube releva son lapsus  un petit sourire amusé aux lèvres. Du coin de l’œil, la magicienne pouvait voir le regard malicieux de la jeune femme posé sur elle. Bizarrement, ce regard ne la mettait pas mal à l'aise bien au contraire. L'immortelle pouvait sentir son cœur s’accélérer comme ci elle venait de courir un marathon. Elle qui avait vécu 1800 ans n'avait jamais connu pareil sensation. Les questions fusèrent dans l'esprit de la magicienne ; était elle sous l'emprise d'un sort quelconque de contrôle ? Non, pas elle, la grande magicienne, elle le sentirait...

Lorsque le regard insistant de Kyöki se fit plus insistant telle une caresse, Byakuren détourna les yeux de la succube bloquant sa respiration. Pourquoi réagissait elle de la sorte ? Il n'y avait rien de rationnel dans ses réactions... Son cœur s'emballa à nouveau déraillant un peu alors qu'elle pouvait sentir les yeux de la succube sur son visage. Apeurée par cette réaction incontrôlable, Byakuren frissonna laissant échapper un gémissement à peine étouffé sous la douce caresse de Kyöki sur sa joue.

Garde le pour toi, mais mon nom du temps ou j'étais une simple humaine, c'était Emilie...

Alors Kuraï Kyöki avait elle aussi été une simple humaine jadis ?! Et Emilie était son prénom à l'époque... Quel nom magnifique. 'Milie... Bya reporta son regard d'or sur la succube, celui-ci l'ayant quitté bien trop longtemps à son goût.


On ferait mieux de partir si ça te convient, je n'aime pas avoir de voyeurs quand je salue ma vieille amie la lune.

Hijiri avait presque oublié son agresseur... Non, elle l'avait complètement oublié. Lui jetant un regard glacial, elle se redressa avec rapidité. Une sensation étrange l’interpella. Lentement, elle détourna la tête ses yeux allant se poser sur sa main. Ses cheveux devinrent rose pâles se dégradant vers un rose plus foncé au niveau des racines. Ses yeux, quant à eux étaient maintenant d'un magnifique bleu azur sans pupilles. Dans sa main, elle serrait celle d'Emilie ; l'ayant prise machinalement lorsqu'elle c'était levée. Elle resta un moment bouche bais avant de balbutier.

« -Oui... Partons. »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 9 samedi 12 octobre 2013, 18:51:23

La succube avait observé les réactions de Bya, après un regard glacé sur son agresseur, voila que tant sa chevelure que son regard changeaient radicalement, passant respectivement au rose et au bleu azur... Qu'est ce que ça signifiait?

Avant qu'elle n'ait pu réagir, la jeune femme avait pris sa main, et se dirigeait vers l'échelle pour redescendre. Instinctivement, la succube était passée première, lui intimant l'ordre d'attendre un instant.

La nuit pâlissait déjà, ce qui signifiait qu'elle allait devoir se cacher, sous peine de subir la morsure du soleil de plein fouet, hors, elle n'avait pas sa crème solaire, aussi valait il mieux ne pas trainer....

Après s'être assurée qu'il n'y avait personne, elle avait sifflé légèrement, suivant du regard les déplacements gracieux et involontairement provoquant de l'étudiante, avec un réel sourire cette fois, elle venait d'avoir une vue imprenable dont elle ne parlerait pas.

La demoiselle descendue, elle l'avait entrainé vers la sortie, et de la à travers les rues, non sans lui avoir demandé ou elle vivait.

Il ne fallait pas être grand clair pour remarquer qu'elle connaissait parfaitement les rues de la ville, et qu'elle savait lesquelles emprunter à quel moment.

En très peu de temps, sans avoir depuis le bas de l'échelle relâché la main Byakurenéenne, elle l'avait guidée jusqu'à son chez elle, grimaçant lorsque le soleil entra en contact direct avec sa peau, elle tenta de s'en cacher, murmurant, la voix rompue par la douleur.


Vite.... Je ne peux pas mourir... Mais le soleil peut me torturer à loisir...!

La précipitation semblait rendre la jeune fille maladroite, et la succube se terrait dans l'ombre, fuyant désespérément les rayons brulants dont elle était privée depuis que ses pouvoirs s'étaient éveillés.

Intérieurement, elle se maudit de n'avoir pas songé plus tôt à se mettre à l'abri, elle le payait amèrement, et il faudrait plus qu'un gardien de nuit pour elle récupérer... Il lui faudrait un repas conséquent pour réparer le mal qu'elle endurait.

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 10 dimanche 13 octobre 2013, 14:50:18

Byakuren se sentait bien. Était ce la présence rassurante de Dame la Lune qui l’apaisait, ou, plutôt le contact fugace avec cette charmante personne venue dont on ne sait où et qui, comme une âme héroïque était venue à son aide. La magicienne, pourtant méfiante et renfermée envers l'espèce humaine, était plus ouverte avec ces êtres magiques qu'elle nommait avec gentillesse Yokai ; et que les hommes s'empressaient, eux, d'appeler monstres ou créatures maléfiques. En 1 800 ans, la magicienne avait apprit à les connaître et à les comprendre. Dans certains cas, elle en avait eu pitié. Bien sur, par les Yokai, ils y avaient des créatures maléfiques, terrifiantes, mais rien de comparable avec les êtres humains. Ils étaient viles, perfides et n'hésitaient pas à mentir, trahir et tuer leurs semblables. Hijiri machinalement se laissa guider par Kyôki vers l'échelle de secours. Là, comme toujours dans le rôle du chevalier servant, la succube ouvrit la route descendant lentement l'échelle. Bien vite, Bya lui avait emboîté le pas, les premiers rayons de soleil faisant lentement leurs apparitions, se levant après une longue sieste. Sans aucune malice de sa part et sans en avoir conscience, l'immortelle descendit à l'échelle laissant pour la personne en dessous d'elle une vue magnifique sur son intimité, mise à nue depuis que le vigile lui avait arraché sa petite culotte d'en l'espoir d'abuser d'elle. Emilie, comme elle se nommait de son vivant d'humaine, avait repris la main de Byakuren non sans avoir pris des couleurs rosâtres aux niveaux des pommettes. Pour la magicienne, cela ne pu s'expliquer que par une seule raison logique ; Kyöki devait être une femme timide et te sa main la gênait un peu.

La magicienne qui avait expliqué à sa princesse charmante où elle vivait se surpris de ce retrouver si vite devant la dite demeure. La succube connaissait vraiment parfaitement cette ville et le moindre de recoins. La maison n'avait pas le moindre vis à vis, un haut mur entourant la propriété. Là, deux entrées s'y offrait ; l'une, par la porte principale, un immense portail en bois et, sur l'aile ouest, une petite porte elle aussi en bois. Byakuren guida son sauveur qui semblait ne pas vouloir s'attarder dehors à mesure que le soleil se réveillait la conduisit vers la petite porte. Celle-ci donnait directement sur un petit jardin japonais parfaitement entretenu. Passant sur un petit pont de bois, les deux jeunes femmes se retrouvèrent alors devant la maison d'ami. Il était clair qu'elle n'avait que le nom. En effet, une famille entière pouvait vivre aisément dans cette maison de plein pied dans le style japonais traditionnel.

Cherchant sa clef, Byakuren commença à paniquer au son de la voix d'Emilie présente avec une intonation paniquée.

Vite.... Je ne peux pas mourir... Mais le soleil peut me torturer à loisir...!

Cela stressant la magicienne qui gauche cherchait avec agitation la bonne clef pour entrer.

« - Je peux t'aider ? Je... Merde... c'est laquelle de clef. »


Byakuren, retira la veste pour la placer sur la tête et les épaules de Kuraï Kyöki avait que la lueur du jour ne la blesse pas trop. Cela permettant à la magicienne de se calmer un peu et donc de finalement trouver la bonne clef. Ouvrant la porte en grand, elle invita son amie à entrer.

« - Fait comme chez toi. Je suis désolée ? Tu es blessée ? Tout ceci est ma faute. »

La maisonnette était constituée d'un petit hall d'entrée où l'on pouvait voir parapluies et chaussures. Une petite marche faisait passer du carrelage à un parquet de bonne qualité. Long de trois mètre environ, le couloir se divisait en deux formant un T. La première pièce en face devant surement être la cuisine, sur la gauche facile d'imaginer une chambre et les commodités (comme les wc et la douche) sur la droite, la chambre principale qui devait surement donner sur une salle de bain, une pièce de jeu et buanderie devaient finir de meubler cette seconde aile.

Byakuren, inquiète reporta son attention sur la jeune Kyöki. Elle lui retira la veste pour s'assurer qu'elle n'avait pas de brûlures trop importante. La prenant par la main, elle la conduisit au pas de course dans sa chambre.

« - Pardon... Tu as mal ? Tout ceci est ma faute... Si tu ne m'avais pas aidé, rien de tout ceci ne te serait arrivé. »

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 11 dimanche 13 octobre 2013, 15:35:12

La succube avait retrouvé sa veste, la magicienne, par sa faute avait paniqué et perdu ses moyens, mais offrait de fait une jolie vue, que la succube s'offrait malgré les affres du soleil.

A peine la porte ouverte et invitée à entrer, elle s'était presque précipitée, se cachant du soleil qui, bien que levant, avait brulé chaque parcelle de peau de la succube à sa portée.

En temps normal, les succubes ne sont pas sensibles au soleil, celles qui se nourrissaient suffisamment, mais Kuraï répugnait à faire trop souvent ses repas de luxures, et bien entendu son corps en souffrait.

Elle avait retiré ses bottes à l'entrée de la maisonnette, et regardé le lieu. Un lieu ou deux disait-elle? Mais toute une famille aurait pu y vivre, du moins, selon les critères humains, pour elle, habituée à sa maison digne d'un manoir, c'était un clapier à lapin, pourtant on s'y sentait relativement bien.

Elle avait suivit la magicienne, la petite Bya, inquiète, qui ne songeait même pas à sa tenue qui aurait pourtant à donner des envies de viols à bien des mâles, même les plus sages!

Entrainée dans la chambre, Bya l'examinant, et lui demandant si elle avait mal... Que lui dire, elle semblait déjà paniquée d'avance, si elle acquiessait, elle allait faire un malaise, si elle réfutait, il était probable qu'elle ne la croirait pas... Alors que faire...

Elle lui sourit, bien sur sa peau était écarlate aux visages, aux mains, partout ou le soleil avait pu poser ses rayons, comme de monstrueux coups de soleil, mais son visage était le plus atteint, couvert de cloques assez immondes.


Oui, cela fait mal... Mais ça guérira... Le repas, si répugnant qu'il fut, offert par le vigile réparera tout ça... Ne t'inquiète pas, tu n'y es pour rien... Tu ne m'as pas forcée à rester si longtemps, j'ai fait ce choix moi même...

Elle tendit les mains sur la joue de la jeune femme, lui souriant doucement. doucement, elle lui caressait les joues, essayant de l'apaiser.

Cependant jolie môme, tu ferais bien de te rajuster... Je suis succube, et le spectacle que tu m'offres est alléchant... Tu dois de plus avoir besoin de repos et de te laver, histoire de te soulager un peu... Si tu le veux bien, je resterais ici jusqu'à la nuit tombée, ensuite, je rentrerais chez moi, pour ne pas trop déranger, je pense que ta vie à un rythme bien à elle n'est ce pas?

Elle souriait presque tendrement, caressant les joues pour en effacer les sillons laissés plus tôt par les larmes, avec une infinie doucement, autant par ce que sa peau lui cuisait que pour signifier à la jeune femme qu'elle ne lui voulait aucun mal.

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 12 lundi 14 octobre 2013, 15:38:10

La magicienne regarda la succube tristement malgré ces douces paroles. Elle voyait que celle-ci avait pris cher à cause de la morsure du soleil. Et cela, par sa faute. Byakuren s'était rapprochée de Kurai. Elle leva la main tremblante vers elle dans l'idée de lui caresser affectueusement la joue mais, elle s'arrêta. Elle ne voulait pas que cette douce attention fasse du mal à son âme chevaleresque.

Oui, cela fait mal... Mais ça guérira... Le repas, si répugnant qu'il fut, offert par le vigile réparera tout ça... Ne t'inquiète pas, tu n'y es pour rien... Tu ne m'as pas forcée à rester si longtemps, j'ai fait ce choix moi même...

Les paroles de la succubes rassurèrent la magicienne ; celle-ci ne semblait pas la tenir pour responsable. Le petit cœur de Bya s'accéléra dans sa poitrine. Elle rougit étant sure que ses battements étaient audibles. Le cœur de la sorcière s’accéléra encore, déraillant même, lorsque kyöki lui caressa les joues avec tendresse. Byakuren devint pivoine, ses cheveux et ses yeux prenant une magnifique couleur rose en dégradé vers la racine pour ses cheveux et, de doux éclairs plus rose dans ses yeux. Elle frémit légèrement. Son chemisier déchiré, offrant une magnifique vue sur sa poitrine généreuse et comprimée dans son soutien gorge rose en fine dentelles. Elle soupira de plaisir ressentant une sensation nouvelle ; à mesure des caresses de Kyöki sur ses joues brûlantes, elle sentait ses seins se durcir.

Cependant jolie môme, tu ferais bien de te rajuster... Je suis succube, et le spectacle que tu m'offres est alléchant... Tu dois de plus avoir besoin de repos et de te laver, histoire de te soulager un peu... Si tu le veux bien, je resterais ici jusqu'à la nuit tombée, ensuite, je rentrerais chez moi, pour ne pas trop déranger, je pense que ta vie à un rythme bien à elle n'est ce pas?

Des propos d'Emilie, 'Milie comme elle la nommait secrètement dans son cœur, Byakuren ne retenu qu'une chose qui la tétanisa sur place. Les battements de son cœur arrachant sa poitrine dansante aux rythmes saccadés de sa respiration. Hijiri ferma les yeux criant :

« -NAN... »

A sa voix, les ampoules explosèrent faisant des arcs électriques. Cela la faisant réagir, elle rougit encore plus et d'une voix murmurante, timide et suppliante elle reprit.

« - Non... Dehors... C'est le jour... Reste veux tu. Nullement ta présence ne me dérange. »

Byakuren alla vers son lit, elle se pencha un peu, oubliant qu'elle ne portait plus de culotte. Et même si, cela fut discret et bref, ce simple geste dévoila pour un instant fugace son intimité et ses fesses parfaitement modelées en harmonie avec ses hanches divines. La magicienne se redressa un carton dans les bras avec tout le nécessaire pour la plage, ballon, serviette, raquettes en bois, bouée pour enfant ne sachant pas nager et crème contre les brûlures du soleil. Byakuren jeta le tout sur le lit et prit la crème. Elle se retourna et s'approcha de la Succube.

« - Pardon si ça fait mal. »

Elle pulvérisa un peu de crème sur sa main droite étalant avec douceur et une immense tendresse sur le visage blessé d'Emilie. Caresses douces, elle prit son temps pour que la crème pénètre bien la peau. La magicienne n'oublia aucunes particules de la peau douce de la succube ayant été agressées
par les rayons du soleil.

« - Faut pas que tu ressortes tout de suite dehors... Je ne veux pas que ta peau soit à nouveau blessée. »

Dit elle timidement et sans vraiment réfléchir. Ses yeux regardant envoûtés les tendres lèvres d’Émilie si proche qu'elle pouvait sentir son souffle sur son visage.

Kuraï Kyöki

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 13 lundi 14 octobre 2013, 16:32:18

Cette jeune femme était étrange, vive, attendrissante il fallait l'avouer. A sa déclaration de vouloir partir, elle avait eu un éclat de voix auquel les ampoules n'avaient pas résistés. Puis, de gestes presque enfantins, elle avait été farfouiller dans ses affaires en sortant ce qui devait être des affaires de plage.

Le regard de la succube ne la lâchait pas d'un pouce, elle était appétissante, autrement plus que le vieux gardien, et attirante... Elle se sentait étrangement bien là, sans savoir le pourquoi...

Le fait qu'elle se baisse avait laissé entrevoir ce que le gardien avait voulu s'approprier de force, pourtant, la succube n'imaginait pas forcer un être à donner ce qu'il ne veut, d'où sa faiblesse face au soleil, d'où ses colères parfois spectaculaires, la faim qui la tenaillait parfois devenait si forte que sa raison en vacillait.

Radieuse, Bya tendait un spray étrange, et avant même de s'en servir, elle lui avait demandé pardon... Pardon, mais pourquoi? Elle n'était pas responsable!

Avec des gestes délicats, la jeune femme s'était mise à lui appliquer le spray, bien sur c'était douloureux, comme toute brûlure, pourtant son esprit était ailleurs. Le regard de Bya était posé sur ses lèvres, elle rougissait... A quoi donc pouvait elle bien penser...

D'un geste lent de la main, Kuraï était venue poser les doigts sur la hanche de la magicienne, en appréciant la douceur, la rondeur, en une très légère caresse à peine appuyée, autant par ce qu'elle ne savait la réaction de sa vis à vis que par ce que cela lui faisait mal, puis elle murmura.


Tu sais... Tu ne devrais pas tant réfléchir... Si tu ne le fais pas, je risque de le faire, disons.... Paiement pour sauvetage d'une bien jolie fille!

Puis, mutine, tout en se laissant faire, elle était venue murmurer à l'oreille de la belle, la caresse de sa main se déplaçant vers sa poitrine lentement.

Et si tu refuses de t'écouter... Non seulement je te volerais un baiser.... Mais par dessus le marché, j'irai goûter ce que le gardien voulait te voler!

La voix de la succube était calme, douce, pas le moins du monde menaçante, à sa façon, elle lui disait juste qu'elle était belle, désirable, et que sa tenue n'arrangeait rien, au contraire.

Avec la même douceur que celle de la caresse de la hanche, elle avait posé son autre main sur la cuisse de la magicienne, la frôlant doucement, du genoux à la lisière de la jupe, sans jamais aller plus loin que le rempart de tissus, si elle se laissait faire, elle n'en prenait pas moins ses aises, se demandant si Bya oserait suivre ses envies ou si elle serait trop prude pour cela.

Byakuren

Re : Au secours ( Kuraï Kyöki )

Réponse 14 lundi 14 octobre 2013, 18:56:38

Byakuren rêva d'embrasser la belle succube. Elle étala délicatement la crème sur la peau délicate de celle-ci les yeux dévorant ces lèvres si tentatrices. Jamais elle n'avait eu pareil envie avant. Émoustillée, chaude comme la braise, elle ressentit un léger picotement au niveau de son bas ventre. Elle ferma les yeux comptant dans sa tête espérant ainsi chasser ses pensées perverses dans lesquels Emilie lui faisait tendrement l'amour. Pourquoi pensait elle à ça ? Ce n'était nullement le moment. La magicienne trembla comme une feuille, hoquetant. Elle se mordit la lèvre inférieure sous la douleur qu’exerçait sa poitrine durcie sur son être. Comme une caresse enivrante, le souffle de Kyöki venait chatouiller son visage. Les mots de l'étrangère venaient se bousculer dans son esprit. La jeune Bya avait perdu tout notion du temps, le délicieux chant de la succube la nourrissant d'envies pour le moins déplacées. Elle rougit sentant un liquide chaud couler sur son entre jambe. Une sensation pour le moins étrange et AU combien délicieuse.

Byakuren gémit fermant les yeux lorsqu'elle sentit la main assurée de son âme héroïque se poser sur sa hanche. Ses cheveux devenant gris argenté se dégradant vers le rose à ce délicieux contact. Une douce mélopée résonna dans sa tête lorsque la succube lui susurra quelques mots à l'oreille. Des mots chers, tendres et enivrant. C'est alors qu'elle sentit des doigts fins et délicats lui effleurer la cuisse. Jeune et sans réel expérience, elle ne comprit pas ce qui lui arrivait. Elle hoqueta de nouveau allant trouver le cou d'Emilie pour le mordre alors qu'elle vivait son premier orgasme. Frissonnante, elle se blottit tremblante dans les bras de la succube, ses mains caressant machinalement les fesses divines et parfaites d'Emilie avant d'en prendre pleine possession les serrant à pleines mains. Byakuren, s'arrêtant de mordiller le cou de la succube commença à le léchouiller avant de l'embrasser et de finalement, tout en la guidant vers le lit où elles tombèrent ensembles, lui fit un merveilleux et non discret suçon. Allongée sur la succube, elle redressa la tête la regardant droit dans les yeux, la respiration lourde.
« Modifié: lundi 14 octobre 2013, 21:59:00 par Byakuren »


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