Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Des élèves entreprenants [Corydon]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Des élèves entreprenants [Corydon]

mardi 01 octobre 2013, 01:56:32

La sonnerie mit fin au dernier cours, et Alice se leva, en étouffant un bâillement. Plus elle assistait aux cours, plus elle se disait que la Terre était un monde curieux, étrange, fascinant. La Princesse de Sylvandell rangea ses affaires, les mit dans son petit sac, et se rhabilla. L’automne s’abattait sur Seikusu, et il y avait une vague de froid dehors. Elle portait donc une tenue adaptée, comprenant une écharpe, qu’elle enfila autour de son cou. Alice se dirigea vers la sortie, décidée à retourner voir Mélinda, puis à retourner chez elle, sur Terra. Elle avait passé toute une journée sur Terre, mais elle ne devait pas oublier qu’elle restait avant tout la Princesse héritière. Le jour où son père mourrait, et où elle prendrait sa place, elle ne pourrait plus aller à sa guise sur Terre pour se renseigner sur le monde natal de sa femme. Par conséquent, elle comptait bien en profiter un maximum... Heureusement pour elle, elle avait comme amie sur Terre Mélinda Warren, une esclavagiste qui entretenait des relations commerciales avec Sylvandell. Mélinda lui avait permis de s’inscrire au lycée, de se faire passer pour une lycéenne, et d’avoir un toit sous lequel elle pouvait dormir. Alice était donc ravie.

Elle sortit de la salle, et retint un bâillement étouffé. La foule se diluait peu à peu, et elle entreprit de sortir un objet que Mélinda lui avait acheté il y a quelques semaines : un téléphone portable. Pour Alice, une Ashnardienne, ce genre d’objets était très difficile à comprendre. L’écran numérique la fatiguait rapidement, mais elle devait prévenir Mélinda qu’elle rentrait. Cependant, le temps qu’elle se mette à écrire, le couloir avait bien diminué, mais elle avait réussi à l’envoyer... Plus rapidement que la dernière fois, ce qui esquissa un sourire sur ses lèvres.

*Encore un peu, et je vais finir par devenir la reine des textos !*

Alice remit le portable dans son petit sac à main, et s’avança lentement. Elle se rapprochait de l’escalier quand elle entendit des bruits dans un couloir sur sa droite.

« hey ! Mais c’est notre chère blonde adorée ! »

Alice fronça les sourcils. Il y avait trois garçons qu’elle reconnaissait. Aki, Chigiru, et Kanji. Chigiru était le chef de ce petit trio, et elle les connaissait de réputation. Ils étaient de mauvais garçons, des gosses de riches, des nantis, dans tout ce que le terme avait de détestable. Ils avaient des valeurs traditionnelles, et détestaient Mélinda.

« Je... Je dois rentrer chez moi, les garçons... »

La Princesse n’avait pas trop envie de leur parler, mais Aki s’interposa, se plaçant entre elle et l’escalier, la faisant sursauter.

« Laisse-moi pas...
 -  Ne sois pas si pressée, voyons... Nous ne sommes pas des garçons de bonne compagnie, peut-être ? »

Alice entendit les autres ricaner. Mains dans les poches, Chigiru s’avança. Ils avaient tous la vingtaine, et Alice savait, grâce à Mélinda, qu’ils venaient d’écoles privées. Ils avaient été rejetés, et avaient donc rejoint l’école publique, ce qui était une honte pour leurs parents. Ils portaient d’élégants blazers par-dessus leurs uniformes, avec de belles cravates.

« À moins que tu ne préfères aller voir cette fille, là... Cette Warren... »

Le ton était méprisant. Beaucoup d’élèves du lycée n’aimaient pas Mélinda, qui était aussi belle que hautaine, et se faisait généralement remarquer en se moquant des autres, ou en contestant ouvertement l’autorité des professeurs. Alice fronça les sourcils, irritée.

« Mais laissez-moi passer !
 -  Pour que tu ailles te faire sauter par cette nana, hein ? Tu sais, on raconte des trucs très louches sur elle... Qu’elle ne serait... Pas humaine...
 -  Peut-être qu’on devrait te montrer ce que c’est vraiment, que d’être un homme, hein... Tu es tellement curieuse, je sais bien que ça te ferait plaisir. »

Alice n’aimait pas du tout la tournure que cette conversation était en train de prendre, et se mit à rougir. Ces trois types étaient aussi arrogants qu’idiots, et elle se mit à espérer qu’Oberyn, le Commandeur chargé de sa protection, n’était pas loin, prêt à attaquer. La Princesse n’allait toutefois pas se laisser intimider par de simples types, et fronça les sourcils, en adoptant un ton autoritaire :

« Vous allez me laisser, maintenant ! »

Aki fronça les sourcils à son tour, mécontent... Et gifla Alice. La claque fut plus surprenante que douloureuse. Alice cligna des yeux, ne s’y attendant pas. Une belle main s’abattit de manière magistrale sur sa joue, et elle poussa un petit cri, avant de se tenir la joue, rouge et endolorie.

« Et toi, la gaijin, tu vas apprendre à nous parler sur un autre ton, okay ? »

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 1 mardi 01 octobre 2013, 07:34:52

La journée se finissait et je n'avais pas encore commis de catastrophe. Pour l'instant, tout se passait bien pour moi, ça doit faire deux ou trois semaine que j'étais Prof d'histoire à sekusu, d'une part,j'étais ravi de ce poste qui me laissais apprendre toute sorte de chose à foison, mais a côté de ce point positif, il y avais le problème que je ne savais vraiment pas comment rentrer ni comment cette histoire allé finir, si quelqu'un allait demander mon renvoie pour incompétence. Enfin..
Je sortais de ma salle de classe après deux longues heures sur un français disproportioné, un petit corps avec la grosse tête, Napoléon Bonne apparte, marchant au grès des couloirs, j'attendais que tout ferme car je n'avais pas encore pus m'acheter de lotissement et je ne connaissais à vrai dire personne, et puis j'ai trop de fierté pour mendier! Enfin bref, je marchais donc dans les couloirs quand j'entendis trois jeunes hommes qui devaient sûrement être plus âgés que moi d'un an voir deux plaisanter. Je souris me disant que c'était beau d'avoir des amis, je perdus mon sourire quand j'entendis une jeune fille crier, je ne mis pas longtemps à déduire que ces types allés la violer si jamais je ne faisais rien. Jetant mon haut de forme à terre, je fonça sur le trio

Vous là arrêtez!

et pourquoi débile profond?
Visiblement ces jeunes ne me savaient pas prof d'histoire... Fait chié.. Je me dis que le voix diplomatique ne serait plus d'actualité alors je jetât mon veston au loin et, profitant de mon élans, j'assainis au premier d'entre euh un puissant coup dans le plexus solaire. Ceci étant fait, je me retourna vers les deux..... Hips trop gros bestiaux pour moi ça .. Me sachant dans la merde si je les laissais me faire quoique ce soit, j'embrasa mes mains et les postais de manière à créée ce qu'ils appèlent ici un hadouken. Tant pis si la jeune fille. Me voyait user de mes dons, je lui éviterai au moins le viol. Les deux singes prirent peur en voyant mes flammes, décidément c'est trop facile. Il prirent le camarades par un pied et détalèrent. Je me retourna vers la jolie jeune fille et je la regardis dans les yeux.

Tout va bien mademoiselle ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 2 jeudi 03 octobre 2013, 01:01:40

Sa joue ne lui faisait pas si mal que ça. Alice était surtout surprise. Une gifle... Quel genre de malotru fallait-il être pour oser gifler une femme ? Elle restait prudente, face à eux. Elle pouvait lire le désir dans leurs regards. Iraient-ils jusqu’au bout ? Elle ne le savait pas, et n’avait pas envie de tester. Ces trois types étaient des lâches. Ils ne cherchaient probablement pas à la violer, simplement à se moquer d’elle. Un comportement qu’elle ne comprenait pas, mais, de manière générale, il y avait beaucoup de choses sur cette planète qu’elle ne comprenait pas, le laxisme des pouvoirs publics à l’égard de la délinquance en faisant partie. Aki avait un sourire ravi, tandis que les deux autres ricanaient. Pour eux, il s’agissait juste de lui apprendre la politesse. Comme un certain nombre de Japonais, Chigiru et sa bande étaient des Japonais xénophobes, hostiles à l’égard des étrangers, des gaijins. Pour que son intégration au sein du lycée soit réussie, Mélinda lui avait dressé un profil d’étudiante étrangère, ce qui n’était pas idiot. Beaucoup des habitants de Seikusu étaient des migrants, des étrangers venus d’autres pays, généralement de pays occidentaux. Alice ne savait pas trop comment s’en tirer. Elle était frêle, elle n’avait rien d’une guerrière, et elles ‘imaginait mal fuir.

*Mais que fait Oberyn ?*

Dans sa poitrine, son cœur battait la chamade. Quelqu’un finit par intervenir, et Alice cligna des yeux devant ce qui se passait. Ce n’était pas Oberyn, mais quelqu’un d’autre... Quelqu’un avec des pouvoirs magiques. La Princesse le sentit, car elle portait sous ses vêtements un collier avec un pendentif en forme de dragon, qui était sensible à la magie. Ce n’était pas son Commandeur... Qui était-ce ? Il mit en fuite les trois individus, qui se dispersèrent sans demander leur reste, avant de se tourner vers elle.

« Tout va bien mademoiselle ? » lui demanda-telle.

Alice l’observa en clignant des yeux. Visiblement, ce type n’avait pas envie de lui sauter dessus. Son cœur se calma lentement, et elle se mit à inspirer, hochant la tête de haut en bas.

« O-Oui, mer... Merci pour votre intervention, Monsieur... Ces types sont des idiots... »

Elle soupira encore, fermant les yeux. Ce n’était pas la première fois qu’elle affrontait une menace, mais, sans ses protecteurs, la tension était à son comble.

« Je vous remercie, j’ai eu très peur ! poursuivit-elle. Je m’appelle Alice, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on me saute dessus en rentrant chez moi. J’en ai encore le cœur qui palpite... »

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 3 jeudi 03 octobre 2013, 07:27:10

Elle dit s'appeler Alice, et le moins qu'on puisse dire c'est que ces types malgré leur intention peu louable, avait du goût. Je lui sourit quand elle me dit qu'elle en avait le cœur qui palpite. Cette fille est plutôt mignonne. Je me présenta moi aussi

Je suis Corydon,enchanté Alice. C'est vrai que c'est étrange de vouloir faire ça, surtout dans un lycée,enfin.. Veux tu que je te raccompagne? Chez les lions, mettez en fuite une seul lionne vous vous retrouvez avec tout le reste de sa horde

 J'allai chercher ma veste et mon chapeau, je me retourna vers elle et je la regarda sans les yeux.

D'oú viens tu? je lui posa cette dernière question avec un ton aussi doux et rassurant que possible sans être mielleux non plus

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 4 jeudi 03 octobre 2013, 23:46:49

Était-elle restée trop tard ? Mishima n’avait pas la réputation d’être un lycée difficile... En réalité, Alice savait que Chigiru et ses amis n’étaient pas méchants. Elle n’osait pas trop s’avancer, mais elle s’était renseignée, et savait que le Japon était un pays dont le système éducatif était marqué par un fort élitisme, soit par une forte compétitivité entre les élèves, qui les amenait à travailler sans relâche. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, même si, pour être honnête, se faire agresser n’était pas forcément très simple. La Princesse avait eu peur, et se reprochait ça. Si de simples étudiants lui faisaient peur, qu’est-ce que ce serait quand elle serait la Reine ? Qu’elle devrait affronter les Nexusiens, des rebelles ashnardiens, des assassins, des violeurs, des bouchers et des meurtriers ? Parviendrait-elle à rester calme face au crime ? Alice s’était toujours jurée d’être une souveraine moins sévère que son père, qui n’hésitait pas à tuer les criminels sylvandins. D’aucuns ironisaient sur ce point. La tradition voulait que les mises à mort des criminels militaires soient assurés par le souverain en personne, car c’était à lui que les soldats juraient allégeance. Or, on voyait mal Alice, ce frêle « petit bout », ainsi qu’on l’appelait, manier les lourdes haches.

La jeune femme sortit de ses pensées quand l’homme se présenta. Corydon... Un nom qui ne sonnait pas vraiment humain, pour autant qu’Alice puisse en juger. Peut-être venait-il d’un autre pays ? Un nom où des individus avaient des noms de cordon, ça devait bien exister. La Terre était un monde beaucoup plus diversifié que ce qu’elle avait initialement estimé, et ce même si la magie n’y avait plus sa place. Corydon se proposa ensuite pour la raccompagner, avant de faire une curieuse allusion, qui amena les beaux sourcils de la Princesse à se froncer :

« Chez les lions, mettez en fuite une seule lionne vous vous retrouvez avec tout le reste de sa horde. »

Alice ne dit rien.

*Ce doit être une métaphore terrienne subtile... Car je n’ai rien compris.*

Qui était ce dingue ? La Princesse n’avait rien compris à son histoire de lions. Mais elle aimait bien les lions, ceci dit. Elle cligna des yeux, se remémorant cette phrase... Est-ce que la lionne parlait d’elle ? Non, il n’y avait rien à faire. Elle cessa de se poser cette question quand l’homme lui demanda d’où elle venait.

À de maintes reprises, Mélinda l’avait enjoint à ne pas parler de Sylvandell, et à ne pas dire qu’elle venait de Terra. Les Terriens n’aimaient pas l’idée qu’il y ait des extraterrestres, et, si on ne le prenait pas pour une tarée en le disant, alors on la prendrait pour une psychopathe, et elle finirait dans une base militaire. La Princesse avait toujours trouvé que Mélinda exagérait un peu, mais elle se fiait à l’expérience de son amie. Étant sur Terre depuis plus longtemps qu’elle, Mélinda s’était déjà construite une fausse identité, afin de pouvoir avoir un manoir à Seikusu.

« Je... Euh... Je suis une étudiante étrangère, venue à Seikusu pour... Étudier. »

Cette réponse était un peu stupide, et Alice se mit à rougir confusément, avant d’enchaîner :

« Et... Je viens d’un pays lointain... L’Ouzbékistan. »

Elle n’avait jamais été en Ouzbékistan, mais Mélinda l’avait rassuré sur ce point en lui disant que, si elle était incapable de donner le nom de la capitale ouzbèke, c’était aussi le cas de la majeure partie des êtres vivants sur Terre.

« Mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Je vous remercie beaucoup pour votre intervention, mais je vais rentrer chez moi, ce n’est pas très éloigné. »

De plus, Alice estimait avoir déjà perdu assez de temps comme ça.

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 5 vendredi 04 octobre 2013, 07:17:29

Elle sembla vouloir partir sans que je ne l'aide j'avais dû lui faire peur.. Mais pourquoi diable à t'il fallut que je réagisse au quart de tours..  Elle me dit être originaire d'un pays appelé Ouzbékistan.. Je fronçât les sourcils.. Ce pays avait un nom de plat à manger..

Je ne veux pas t'embêter davantage, mais c'est où exactement l'Ouzbékistan? Je suis nouveau dans ce mon..

je porta mes mains à la bouche. Mais quel abruti! Et en plus c'est sorti tout seul cette phrase.. Elle va sûrement se dire que je viens de l'espace ou une autre ineptie de ce genre.. À côté je sens dans cette demoiselle une force bien particulière comme.. Une sorte de force?  Je tente de me reprendre en cafouillant.

Euh... Non... Je suis nouveau dans ce pays moi aussi! Je viens de..Grèce !

je tente un sourire peu convainquant mais qui se veut le pos sympathique possible

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 6 vendredi 04 octobre 2013, 11:45:22

Cette expérience avait donné à Alice une plus forte envie de retourner chez elle, dans les murs protecteurs de Sylvandell, entourée de puissants dragons dorés. Corydon lui répondit de manière assez curieuse, s’interrompant en plein milieu d’une phrase, portant sa main à sa bouche, comme s’il avait dit une bêtise. Quoi donc ? Alice cligna des yeux. Un nouveau « mon... » ? Il n’était pas bien difficile de deviner la suite, mais Alice ne comprenait pas trop l’usage du mot « nouveau ». Terra était aussi vieille que la Terre, si ce n’est plus. Nexus était un royaume millénaire, alors que la Terre n’était concrètement sortie de la Préhistoire que depuis quelques millénaires, à une époque où, sur Terra, les elfes et les nains avaient déjà des semblants de villes et se faisaient la guerre. S’agissait-il d’un autre monde encore ?

*Ce serait fascinant, mais pas forcément surprenant... Il existe bien Terreaufair, et quantité de gens disent qu’il existe, dans l’Univers, moult espèces riches et variées...*

Cherchant à se rattraper, l’homme lui avoua alors qu’il venait de la Grèce. Ce mot amena Alice à cligner des yeux. La Grèce... Elle en avait entendu parler en cours d’Histoire, quand elle se rendait sur Terre, mais aussi à la bibliothèque. La Grèce était un pays qui la surprenait, car son histoire ressemblait beaucoup à celle de Terra, notamment d’un point de vue mythologique et religieux. Son histoire confirmait la théorie communément admise, à savoir que les Dieux avaient abandonné la Terre pour Terra il y a fort longtemps, ne laissant derrière eux que des souvenirs, sous l’influence de l’Église, et de son obstination à éradiquer les autres cultes. C’était en partie pour vérifier cette théorie qu’Alice visitait la Terre. Il y avait tout simplement trop de liens entre la Terre et Terra pour s’en tenir à la vision que son père en avait, à savoir un monde dénué de magie et de dragons, soit un monde sans intérêt.

« Vraiment ? répliqua-t-elle. La Grèce est un pays que j’ai toujours eu envie de visiter ! »

Un jour, lui avait promis Mélinda, elle l’emmènerait en Grèce... Afin qu’elles baisent dans le Parthénon, afin d’honorer la mémoire des Anciens. Alice avait confusément rougi à cette idée, tout en sachant très bien que c’était typiquement le genre de choses que Mélinda s’empresserait de faire. Alice, à vrai dire, connaissait beaucoup plus la Grèce que l’Ouzbékistan, et préféra centrer la conversation sur la Grèce, afin que son pieux mensonge ne s’efface pas devant ses propres contradictions.

« Il paraît que c’est un endroit merveilleux, et que son histoire est riche ! J’ai toujours eu envie de me rendre au Parthénon, ce haut lieu de foi et d’espoir ! Et puis, c’est en Europe... La France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, l’Angleterre, l’Allemagne... Et les pays nordiques, la Russie... Il y a tant d’endroits que j’aimerais voir là-bas ! »

Elle s’était jurée de le faire quand elle connaîtrait un peu mieux la Terre. Mélinda aussi caressait cette idée. Au moins, on ne risquait pas, pendant la traversée, de se faire attaquer par un kraken, ou de tomber sur des trolls hargneux qui voulaient vous prendre pour assaisonner leurs soupes. Lez seul problème était qu’il faudrait prendre l’avion, une sorte de cercueil volant, et qu’Alice, comme Mélinda, n’était pas particulièrement enjouée à cette idée.

*En attendant, il va peut-être falloir que je me décide à bouger, moi...*

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 7 vendredi 04 octobre 2013, 23:18:31

Elle ne sembla pas tiquer sur ma bafouille.. Aphrodite soit bénie.. Je regardi Alice en souriant cette petite semble avoir tellement de projet! Son visage me rappel quelque chose.. Comme une impression de déjà vu mais je n'arrivais pas a définir de ou je l'avais vu, en tout cas cour une personne avec autant d'entrain que cette blondinette me faisait chaud au cœur, littéralement.

Tu a l'air d'aimer voyager je me trompe? C'est très bien en tout cas d'avoir de telles envie et une belle curiosité! Mais dis moi, je ne t'ai pas demandé, pourquoi ces jeunes t'embêter?

Je la regardi de bas en haut,ça semblait évident ce que voulez ces humains.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 8 dimanche 06 octobre 2013, 15:50:28

Alice était toujours dans le couloir, et la nuit était toujours en train de descendre sur la ville, foirmant un long manteau sombre qui la recouvrait intégralement. Par les fenêtres, on pouvait voir, au loin, les lumières du centre-ville, une série de gratte-ciels infernaux faisant penser à Tekhos Metropolis. Alice s’était déjà rendue dans le centre-ville de Seikusu, et avait bien été heureuse, les premières fois, d’y être accompagnée, que ce soit avec Mélinda, ou avec ses amies. C’était un tel chaos, un tel dédale ! Elle avait bien failli se perdre à plusieurs reprises, au milieu de toute cette cohue, de tous ces gens. Une foule énorme se pressait le long des artères e la ville, filant dans tous les sens, sans prendre le temps de s’arrêter, de réfléchir, de penser. Quand un homme en costume bousculait Alice, c’était tout juste s’il prenait la peine de s’excuser, ou s’il ne lui criait pas dessus. Les voitures lui hurlaient dessus quand elle restait plantée trop longtemps au milieu de la rue à les observer. Cette ville était vraiment énergique. Alice pensait que c’était un trait commun aux pays où la technologie était très développée, car elle avait eu le même sentiment quand elle s’était rendue à Tekhos : l’impression de vivre dans un pays où la patience avait disparu, où tout allait vite, trop vite. Même elle avait fini par plus ou moins se faire à ce rythme, se surprenant à s’impatienter quand le métro n’arrivait pas, qu’il avait quelques minutes de retard... Il fallait croire que l’espèce humaine n’était pas faite pour la patience.

Elle sortit de ses pensées quand Corydon lui posa de nouvelles questions. Elle le vit le toiser. Ce n’était guère poli, mais elle n’allait pas lui en faire la remarque. Il la toisait comme si elle était une espèce de morceau de viande sur pattes, l’air de se demander à quelle sauce il allait la cuire.

*Ces hommes, tous les mêmes... Je comprends mieux pourquoi les Tekhanes les appellent ‘‘mâles’’.*

Sincèrement, Corydon manquait de discrétion. Alice regarda distraitement par la fenêtre.

« J’adore voyager, oui. »

S’étaler sur le sujet serait dangereux. Initialement, Alice avait passé son enfance dans la tour du Château, une belle tour d’ivoire. Le Roi son père interdisait formellement que sa fragile jeune fille puisse sortir sans une solide protection, et il était rarissime qu’elle quitte Sylvandell. Elle avait lu un nombre incalculable de fois que les hommes du Roi lui ramenaient de leurs voyages aux quatre coins du monde. C’était ainsi qu’elle avait lu les légendes sur la Grande Nexus, ville mille fois magique et bénie, aux confins de la civilisation humaine, ancienne cité elfique d’après les elfes. Elle avait entendu parler des tours d’acier et de verre de Tekhos qui caressaient le ciel, des tours de Babel modernes qui semblaient vouloir défier les Dieux. Elle avait entendu parler des peuples ancestraux, comme la légendaire Horde des Amazones, dont la présence inspirait la crainte, et qui était réputée pour être la plus puissante armée indépendante de Terra.

Mains croisées dans le dos, elle regardait par la fenêtre, observant les tours au loin. Depuis le lycée, on pouvait apercevoir la Seikusu tawā, une reproduction de la célèbre tour de Tokyo. Un endroit magnifique, très ésotérique, bardée de magie et de légendes urbaines.

« J’aimerais visiter tous les pays qui existent. L’Europe, mais aussi les États-Unis, l’Afrique, les autres recoins de l’Asie... Voir les gratte-ciel de New York, me promener à Central Park l’hiver, prendre un café sur l’une des places de Rotterdam, pique-niquer le long de la Cordillère des Andes... »

Son ton était légèrement rêveur. Oui, elle aimait le voyage, le déplacement... Quoi de plus normal, de la part d’une héritière d’Erwan Korvander ? On disait qu’Erwan avait voyagé de Nexus à Ashnard, et avait fait plusieurs fois, à dos de dragon, le tour du monde. Alice rêvait de sentir le vent sur ses joues, caresser ses cheveux... Sur le dos d’un puissant dragon... Un rêve qui se réaliserait un jour, elle en avait la certitude.

« Quant aux autres... »

Alice haussa les épaules, comme si l’idée était absurde.

« Chigiru et ses amis ne cherchaient pas vraiment à m’embêter... Du moins, ce n’est pas après moi qu’ils en avaient, car je ne leur ai rien fait... Cependant, je suis l’amie d’une fille qui... Euh... »

Elle rougit légèrement, ignorant si elle pouvait librement en parler à un senseï. Elle ne se rappelait pas que Corydon lui avait dit être professeur, mais il était un peu trop vieux pour être élève.

« Peu importe, se rattrapa-t-elle rapidement, c’est sans importance ! »

Elle ne voulait pas lui dire que Mélinda avait brisé le poignet d’un des amis de Chigiru quand il l’avait dérangé, avant d’envoyer sa tête se loger dans une poubelle. Ce n’était pas vraiment le genre d’histoires qu’on pouvait raconter à un prof’... Même si Mélinda avait eu droit à une ovation en le faisant, compte tenu du fait que la bande de Chigiru comprenait des individus arrogants et particulièrement hautains.

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 9 dimanche 06 octobre 2013, 23:15:57

Elle me dit que les garçons de toutes à l'heure ne cherchaient pas à lui faire du mal...
Et mais c'est que j'en ai encore trop fait ma parole! mieux vaut que ce jeune que j'ai frappé n'est rien, ça pourrait avoir des répercutions désastreuses...
Elle continua en me disant que c'était à une de ses amies qu'ils en voulaient en fait

-Et bien, c'est extrêmement lâche, stupides et vide de sens de s'attaquer à toi qui n'a rien fait. fis-je en remettant ma belle vestes noires sur mes épaules ainsi que mon chapeau.Et ton amie ne peut elle  pas te défendre?

je regarda dehors, voyant la nuit qui commencer à tomber, heureusement que nous ne sommes pas sur Nexus, car si cela avait été, elle aurait été violé sauvagement avant de se retrouver esclave en traversant la ville de nuit..Je me pencha à l'une des fenêtres du couloir, sentant l'air de la nuit, Si je ne me trouve pas de logement rapidement, on va me prendre pour un rôdeur des nuits..
Je me retourna vers Alice, cette jeune fille me disait quelque chose mais quoi...
 
- C'est comment Ouzbékistan? Je veux dire, à quoi ça ressemble?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 10 mardi 08 octobre 2013, 01:52:56

Les vêtements de cet homme étaient bizarres... Ce chapeau haut-de-forme lui rappelait les gravures qu’elle avait vu dans des livres d’Histoire sur la société occidentale du début du 20ème siècle. Des femmes avec de longues robes et des hommes en costume, avec de longues moustaches finement taillés, et un haut chapeau. Elle se rappelait ainsi de cette image où on voyait deux scènes : des gens attendant devant un théâtre, et des individus dans des haillons travaillant misérablement dans les mines. Les manuels d’Histoire étaient une vraie mine d’or, et Alice avait passé beaucoup de temps à la bibliothèque du lycée à les consulter, à s’enrichir. L’Histoire de la Terre, depuis quelques siècles, gravitait autour de celle de l’Europe, un continent qui avait connu bon nombre de conflits, et avait été le théâtre principal des deux guerres mondiales. La Seconde Guerre Mondiale avait durablement marqué le monde, notamment le Japon. Alice avait ainsi appris que les Terriens disposaient eux aussi du secret de l’atome. Ceci expliquait très certainement pourquoi les Ashnardiens se refusaient à envahir la Terre. L’arme atomique était l’arme ultime, le suprême atout des Tekhanes, qui leur garantissait une supériorité militaire totale. S’il n’y avait pas eu la menace des Formiens, l’Empire n’aurait jamais pu tenir dans une guerre ouverte contre l’armée tekhane, qui aurait bombardé leurs places forces avec leurs missiles atomiques.

Alice cligna des yeux, réalisant que son esprit s’était encore égaré. Corydon avait posé une question sur son amie... Mélinda pouvait la protéger, oui, mais elle avait d’autres protecteurs... En toute honnêteté, elle n’avait pas spécialement envie d’en parler à Mélinda, car elle savait que cette dernière effectuerait des représailles, et qu’elle n’hésiterait pas à attaquer Chigiru et ses amis, à les humilier, et à diffuser les vidéos sur Internet. Mélinda était très possessive, et faisait preuve d’une lourde cruauté quand on s’en prenait à ses proches, à ses amies. Alice ne voulait pas être responsable de ça.

*C’est mieux que je ne lui en parle pas... Mais comment vais-je justifier mon retard, alors ? Je perds définitivement trop de temps ici, avec cet homme...*

Mélinda risquait de s’impatienter. C’était une fille bien rangée, qui avait une mémoire d’éléphant, et qui savait qu’Alice était une femme précieuse. Si elle était en retard, sans la prévenir, Mélinda appellerait, et n’hésiterait pas à envoyer son frère, ou à se déplacer en personne. La Princesse ne voulait pas faire de vagues. Son cœur commençait lentement à s’emballer, et ce fut le moment que Corydon choisit pour poser une question traître :

« C'est comment Ouzbékistan ? Je veux dire, à quoi ça ressemble ? »

Alice cligna des yeux... Elle n’en avait pas la moindre idée ! Son cœur se mit à bondir dans sa poitrine.

*Vite, une idée, une idée, une idée, vite !*

Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire sur l’Ouzbékistan ? Elle savait que le pays se situait dans l’Eurasie, cette région géographique mal connue qui délimitait l’Europe de l’Asie, entre la Russie, la Chine, les pays arabes, et l’Europe de l’Est. À bien y réfléchir, il était curieux que cette région intéresse aussi peu le reste des Terriens, puisqu’elle était au centre de tout.

« C’est... Euh... Vallonné... »

Elle haussa les épaules. Le sujet devenait glissant, elle ne devait pas griller sa couverture.

« Bon, si je reste ici trop longtemps, mon amie va finir par s’inquiéter... Je vous remercie beaucoup pour votre aide, Monsieur Corydon. »

Elle se mit à s’avancer, le dos raide, nerveuse, vers l’escalier.

*Ne regarde pas derrière toi, ne regarde pas derrière toi !*

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 11 mardi 08 octobre 2013, 13:51:06

Alice me mentait j'en avais la conviction elle commença à séloignier prétextant que son amie allait s'inquiéter, je saisi le livre de géographie présent dans mon sac de cours et je trouva rapidement une map avec l'Ouzbékistan, ça se situé entre divers pays comme le Pakistan ou l'Afghanistan.... Des pays dont les ethnies était toutes sauf des personnes aux cheveux blond et la peau pâle je referma le livre et me dirigea vers Alice.

-dis moi Alice, tu sais comment s'appelle la capital de l'Ouzbékistan? J'ai un  doute je t'avoue si elle ne pouvait me répondre n'auras la confirmation qu'elle me ment, et je pense qu'elle se trouve dans le même cas que moi, a savoir, elle n'est pas dans son monde d'origine.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 12 mercredi 09 octobre 2013, 00:42:36

La conversation commençait à devenir glissante, et Alice se rappelait des consignes de Mélinda : ne surtout pas dire d’où il venait, ni qu’elle était la Princesse héritière de Sylvandell. Son joli petit minois valait une fortune, et les Ashnardiens n’avaient pas que des amis sur Terre. Même la protection d’Oberyn ne suffisait pas à la protéger contre toutes les menaces. Alice avait toujours grandi avec l’idée que ses gardes du corps, les Commandeurs, étaient invincibles. Elle les avait vus se battre quantité de fois, et ils faisaient preuve d’un talent incroyable, unique. Alice était perpétuellement rassurée en leur présence, et elle savait qu’Oberyn n’était pas loin, et qu’il interviendrait. Elle ne le voyait pas, mais elle avait cette croyance infantile qu’il veillait sagement sur elle, bien à l’abri, dissimulé dans un recoin sombre, prêt à bondir contre ses agresseurs. Alice aurait eu beau lui dire de partir, un Commandeur recevait directement ses ordres du Roi, et non de la Princesse.

Alice se dirigeait vers l’escalier quand Corydon la poursuivit. Son dos se raidit à l’annonce de sa question, et elle s’arrêta sur place.

« Dis-moi Alice, tu sais comment s'appelle la capitale de l'Ouzbékistan ? J'ai un doute, je t'avoue. »

Un doute ? La capitale de l’Ouzbékistan ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Ce n’est pas qu’elle était ignorante, mais la Terre était un monde riche, et elle devait donc partager ses connaissances. Elle savait énormément de choses sur Terra, et, partant de là, se renseigner sur la Terre, malgré la curiosité naturelle que cet autre monde engendrait, n’était pas évident. Concrètement, elle ne savait pas du tout la réponse, et décida de faire ce pour quoi une Princesse habituée à se faufiler devant ses gardes du corps était naturellement douée : la feinte et l’esquive.

Elle se retourna, et vit que Corydon avait sorti un livre de géographie, comprenant probablement un atlas, avec des cartes précises. Pourquoi sortir un atlas ? Lui aussi devait ignorer quelle était la capitale...

*Mais pourquoi me poser cette question ? Il a un doute sur quoi ?*

Alice fronça les sourcils brièvement, et répondit en haussant les épaules :

« Il me semble que vous avez la réponse dans votre bouquin. »

Elle rajouta alors, en essayant de clore la conversation :

« Écoutez, je suis crevée, j’ai envie de rentrer chez moi... Je...Je vous remercie beaucoup pour votre aide, mais il faut vraiment que j’y aille. »

La Princesse se retourna, retenant son souffle, en ayant l’impression qu’un millier de yeux la regardaient dans son dos, l’observant intensivement, comme pour lire les mensonges et les réponses qu’elle n’osait pas formuler. Son cœur tambourinait follement dans sa poitrine, et elle sentait bien qu’il n’allait pas se calmer. Elle savait très bien pourquoi cet homme avait posé cette question. Il pensait qu’elle venait de Terra.

*C’est ridicule, comment pourrait-il le savoir ? Tu débloques, ma grande !*

Pourtant, ça lui semblait être la seule explication plausible.

Konrad Pavelov

E.S.P.er

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 13 mercredi 09 octobre 2013, 07:39:35

nous nous retrouver on alors en cours demain Alice, mais ne me crois pas stupide au point de ne pas avoir compris. Tu es toute comme d'un autre endroit, di je te dis, Terra, ça te parle?
J'avais repris un ton sympathique, satisfait d'avoir compris son petit jeu. Cependant je lui faisais maintenant face, en haut des escaliers que j'avais franchi sous la forme d'une flammeche passant trop rapidement sur le mur pour pouvoir le brûler. Je m'écartais lui montrant que je ne lui été pas hostile, ce qui est vrai, et que je la laisser partir.

ne te trompe pas d'ennemi Alice, et si jamais d'autre personne embêtes, pense très crie juste mon nom, je l'entendrai
Sur cette phrase je lui fit une révérence et je m'éloigna, lui laissant le loisir de rester me parler ou de braver la nuit et les rues de la ville plongées dans la nuit, la racaille pouvant l'agressé à tout moment.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Des élèves entreprenants [Corydon]

Réponse 14 jeudi 10 octobre 2013, 00:46:23

Alice regarda Corydon s’éloigner en clignant des yeux. Son cœur lui semblait toujours être sur le point d’exploser, alors qu’elle commençait à comprendre que cet homme n’était effectivement pas normal. Il s’était comme téléporté devant elle, et Alice avait senti une légère odeur de brûlé. De plus, il avait très bien parlé de « Terra ». Comment avait-il pu deviner ? Est-ce qu’il était télépathe ? Non, c’était ridicule. Si quelqu’un aurait tenté de s’infiltrer dans son esprit, le pendentif d’Alice l’aurait prévenu, l’aurait alerté qu’une activité magique la concernait. Elle secoua la tête, n’y comprenant plus rien. Est-ce qu’il venait de Terra, lui aussi ?

*Je devrais songer à ouvrir un club... Les Voyageurs Anonymes, ça sonnerait bien.*

Sa propre blague, qui n’était pas drôle, la fit toutefois pouffer, et elle secoua la tête.

« Et où est donc passé ce maudit Oberyn ? Quand j’irais en parler à Père, je...
 -  Il n’est pas sain d’esprit de parler toute seule, Princesse. »

Alice sursauta et se retourna brusquement. Oberyn était dans son dos, adossé contre un mur, bras croisés sur sa poitrine. Il leva la tête vers elle avec un sourire amical sur les lèvres.

« Oberyn ! Je croyais ne jamais te revoir... »

Un sourire amusé traversa les lèvres du Commandeur, qui haussa les épaules.

« Je te l’ai dit, boucle d’or, mon rôle est de te protéger... Mais je ne veux pas m’interposer quand tu as des rendez-vous galants. »

Des... ? Alice ouvrit la bouche, incrédule, et rougit furieusement devant le sourire amusé d’Oberyn, en comprenant qu’il se moquait d’elle. Il avait probablement du assister à l’intervention de Chigiru, et avait estimé plus intelligent de ne pas agir immédiatement. Elle le regarda, avec une envie de le taper, ce qui aurait été ridicule. Sur Terre, Alice n’avait pas le droit de venir avec Hodor. Le demi-géant n’était pas très discret, et légèrement agoraphobe. Il y avait trop de gens à Seikusu, ça l’effrayait, et le rendait irritable.

« Je crois qu’il est temps de rentrer, Princesse, vous avez eu assez d’émotions fortes comme ça... »

Alice se promit de ne rien dire à Mélinda. Ce faisant, c’était mal la connaître. Mélinda lisait en elle comme dans un livre ouvert.



« Haaaa.... Haaaaa...
 -  Un… Un ESPer, hein ?
 -  O-Oui… N-non, attends, je… Hummm, aaaaahh… Il faut que je… Que je reprenne des forces…
 -  Allons, allons, tu es plus endurante que ça, nous le savons très bien, toi et moi... Hein ? Là...
 -  Haaaa...
 -  S’il vient de Terra… Hum-hum… Il saura rapidement qui tu es vraiment, ma belle… Une petite poupée comme toi ne peut pas rester discrète très longtemps…
 -  Je... Haaaaaannn !!
 -  Si tu as peur, hummmm, tu peux aussi choisir de retourner chez toi, à Sylvandell… »

Cette idée lui traversait l’esprit.



Mishima était un grand lycée, et les lycéens furent déçus en se réveillant le matin, nettoyant la buée qui s’était accumulée sur les vitres. Il faisait froid, oui, mais la neige, elle, restait toujours absente, continuant à bouder la ville. Depuis une semaine, la météo annonçait des risques de neige, mais rien n’était encore tombé, au grand dam des jeunes, et à la satisfaction des adultes. Alice était finalement restée, après une nuit harassante en compagnie de Mélinda, où elle avait fini par dormir, couverte de sueur, entre deux femmes nues.

Elle avait réussi à faire en sorte que Mélinda ne vienne pas. Quand Alice avait quitté le manoir, la belle dormait. Elle avait consulté son emploi du temps, et avait vu qu’elle avait un cours d’Histoire. Le professeur habituel, une femme, était en congé maternité, et c’était probablement Corydon qui devait la remplacer.

*Génial !*

Alice avait néanmoins pris ses précautions : elle s’était renseignée sur l’Ouzbékistan. Bien qu’Oberyn la protège, elle ne voulait pas prendre de risques inutiles. Pas sur Terre, ce monde qui lui était encore très inconnu.
« Modifié: jeudi 10 octobre 2013, 18:00:51 par Princesse Alice Korvander »


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