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Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

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Nathan Joyce

E.S.P.er

Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

lundi 30 septembre 2013, 01:24:11

Le temps pressait contre eux, leur jouait des tours. Ils savaient qu’ils n’avaient plus le temps, que les minutes étaient réduites. Cependant, ils ne pouvaient pas partir sans s’assurer que tous les papiers aient brûlé. La mafia connaissait la règle procédurale numéro un face à la police : pas de papiers, pas de preuves. Pas de preuves, pas de poursuites. Et les papiers étaient toujours l’ennemi absolu de la mafia. Les témoins ne parlaient que dans les films, car, quand on était un homme ordinaire, qu’on avait une famille, des amis, un travail, une maison, on ne cherchait jamais à affronter plus forts que soi. On s’écrasait sagement, gentiment, en attendant que son tour passe, et en priant pour ne pas s’attirer l’ire des puissants. Par conséquent, il ne restait que les papiers, les traces écrites. C’était ça que la police recherchait. Les registres de comptables, les quelques rares ordres écrits. La Mafia avait certes une tradition orale, mais l’écrit était tout simplement indispensable. Les Russes le savaient, et c’est pour ça qu’ils brûlaient tout.

Ils étaient dans un taudis minable de la Toussaint, un grand appartement désaffecté qui leur servait de planque. Agités et nerveux, ils balançaient des classeurs entiers dans un feu de cheminée. Les registres de comptabilité des armes et des munitions, les cartes comprenant les emplacements des planques, les informations sur les ennemis et les cibles à éliminer, les instructions, les registres sur le nombre de prostituées qu’on envoyait depuis Seikusu dans les circuits internationaux, à direction de la Thaïlande, ou des pays d’Europe de l’Est... Tout y passait. Ils savaient que leur jour était compté, et ils ne craignaient pas tant la police que la colère de leur supérieur, Arctos, s’ils n’effaçaient pas tout à temps.

Arctos était un ancien militaire, qui avait rejoint la famille des Petrovski, une puissante mafia russe qui était en guerre contre plusieurs Yakuzas. Si Boris Petrovski était le Parrain officiel du clan, tous les membres de la mafia recevaient leurs ordres de son mystérieux bras droit, un individu qu’on appelait Arctos. Les autres l’appelaient « le Russe » et on ne savait pas grand-chose sur lui, si ce n’est qu’il était dangereux, et qu’ils n’hésiteraient pas à tuer ses propres hommes, si jamais ces derniers se mettaient à faire des conneries. Par conséquent, ils s’activaient.

Ils avaient appris qu’il y a à peine vingt minutes, un des hommes de leur cellule avait été arrêté par les flics. Le risque était donc grand qu’ils se mettent à débarquer ici. La police n’aimait pas les Russes. Elle était vendue aux Yakuzas, et voyait les Russes comme des étrangers, une menace à éliminer. La police savait donc comment faire parler les mafieux russes. S’ils refusaient de parler, elle les envoyait chez les Yakuzas, qui avaient des méthodes beaucoup plus radicales. Après tout, eux n’avaient pas à avoir peur de l’ombre des avocats. Les Russes avaient raison de se presser, d’effacer leurs disques durs, les papiers, car la police venait. Cependant, le temps que la cavalerie se déploie, il serait bien trop tard. Par conséquent, celui qui s’était chargé d’appréhender le Russe était en route à toute allure.

Ils étaient deux, en réalité, filant dans une voiture banalisée. Ils avaient sorti leur gyrophare, un petit appareil cubique, comme dans les films, et fonçaient à vive allure. Le pilote était un Japonais, Gosho Shizuo. Gosho était un pilote chevronné, un jeune flic qui avait une légère barbe, et aimait se prendre pour Fangio au volant. Il prenait des virages très secs, faisant crisser les pneus, et portait des mitaines en cuir.

« On y est presque, le gaijin ! Accroche-toi !!
 -  Presque ? Presque où, exactement ? À l’hôpital ?
 -  Ton scepticisme me fait mal au cœur. »

Pour Nathan, Gosho lisait trop de mangas, ça lui montait au crâne. Cependant, il était aussi insolent que bon pilote, à moins que ce ne soit seulement de la chance. Difficile de savoir qui était puni dans leur duo improbable. Était-ce Nathan, pour les nombreuses fois où on le trouvait dans un bar, en état d’ébriété avancée ? Ou Gosho, pour ses infractions multiples au Code de la Route ? Leur duo improbable avait amené le commissaire à les mettre ensemble, et ils étaient sur la piste de Sergeï Petrovski, un influent membre du groupe. La police s’était mise en tête de coincer les Russes, dont les actions continuaient à agir dans toute la ville, et Nathan et Gosho avaient suivi une piste vers Sergeï. Ils venaient juste de faire une descente dans l’appartement de Yuri, un ami de Sergeï, le surprenant avec un kilo de drogue planqué sous son lit, et une prostituée qui avait poussé des hurlements hystériques en voyant les deux policiers débarquer.

Yuri avait donné l’adresse d’une planque. Il était dans la voiture, menotté à l’arrière. Il n’avait même pas eu le temps de se mettre une chemise, et était torse nu, exhibant fièrement sur le corps des tatouages à la gloire de la Russie et de la vodka. En voyant comment Gosho frôlait les voitures, il se mettait à trembler, sortant peu à peu de la drogue qui le faisait planer. Gosho comme Nathan savaient que les renforts mettraient une plombe à venir.

« On y est, gros ! »

Gosho avait à peine la vingtaine. Il s’arrêta en pilant devant l’immeuble, un taudis assez sinistre. Nathan ouvrit la porte.

« Sécurise le paramètre, j’y vais seul.
 -  Hein ? C'est quoi ce plan, là ?! Va te faire enculer, on chie dans le même trou ou on pisse à part ! »

Nathan retint un juron. Avec un allié, il devrait se retenir. S’il laissait parler la Bête, Gosho comprendrait que Nathan n’était pas un humain normal, ce qui était susceptible de lui porter préjudice par la suite. Cependant, il n’avait pas spécialement le temps d’en discuter.

« Hey, vous allez pas me laisser là, quand même ? s’exclama Yuri.
 -  De quoi tu te plains, t’es au chaud. »

Gosho sortit avec le sourire, fermant la voiture, sans tenir compte des insultes en russe que Yuri lui balança. Le duo se mit à gravir les marches du perron, et pénétra à l’intérieur.

« Je prends l’escalier, tu prends l’ascenseur.
 -  Okay. »

C’était une manœuvre classique, pour éviter qu’on ne les surprenne. Nathan se mit à courir, sans tenir compte des murs décrépis, des tags, des fentes, des lézardes, des ampoules volées. Certains quartiers de la Toussaint étaient de vrais taudis, et celui-là ne faisait pas exception. L’appartement était au quatrième étage, et Nathan le rejoignit avant l’arrivée de l’ascenseur. Il ne se faisait pas d’espoir de pacifier la zone avant l’arrivée de Choko, mais il préférait arriver en premier. Non seulement Nathan portait en lui un monstre surhumain, mais il avait aussi une formation et une expérience de ce genre de choses, remontant à l’époque où il travaillait dans les forces spéciales. Et, le moins qu’il puisse dire, c’est que cette intervention ne suivait absolument rien des formations et des préparations qu’il avait reçu. Il venait seul, sans aucune connaissance préalable du terrain, sans savoir de quoi les ennemis étaient capables.

*Et, pourtant, il faut que je me dépêche, car je ne peux pas exposer inutilement Choko... C’est un fonceur, mais il n’a encore jamais participé à une vraie fusillade...*

Il était donc amplement préférable que Nathan participe, même si son intervention n’allait suivre aucune formation. Il n’avait aucun équipement adapté, aucune grenade étourdissante, ni de soutiens. Il allait foncer à l’ancienne, et se voyait dans la peau d’un Chow Yun-Fat endiablé lancé à vie allure dans une croisade sanguinolente contre les Triades hong-congolaises. Il se rapprocha de la porte de l’appartement mentionné par Yuri. Elle était fermée. Il tenait dans la main son arme de service, un Glock immatriculé et enregistré. Nathan respira lentement. Même en se sachant invincible, du fait de sa nature symbiotique, il ressentait la nervosité... Le plus dur serait de ne pas perdre le contrôle, de ne pas tous les tuer, même si c’était tentant.

*Ce ne sont que des rats, grognait une voix dans son corps. Des proies, et tu es le prédateur... Pourquoi te refuses-tu à admettre l’évidence ?*

Nathan refusa d’entendre plus longtemps la voix de la Bête. D’un puissant coup de pied, il enfonça la porte, l’ouvrant en grand, et pointa son arme. Il entra directement dans un grand salon avec un étage supérieur, comprenant une sorte de couloir en hauteur avec une mezzanine. Il y avait plusieurs ennemis, des truands qui parlaient en russe. Surpris, ils regardèrent Nathan, qui pointa son arme sur eux.

« Police ! » hurla-t-il.

Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre que les Russes se mirent à lui tirer dessus.
DC d’Alice Korvander.

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Desdemona L. Drake

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 1 mercredi 16 octobre 2013, 14:32:40

"Il faut que tu tue quelqu'un, sinon, tu ne dévoileras jamais ton potentiel !"

La voix se montrait de nouveau, alors que la blonde Desdemona était en train de s'endormir. Elle sursauta, et se redressa sur son lit, vêtue d'un tee-shirt moulant et d'un short court pour la nuit, moulant également.

« Mais, je ne peux pas... »
"Si, tu peux. Tu veux que je te montre ?"

Desdemona secoua la tête négativement, mais ça ne servit à rien. Des images de carnage flottèrent devant ses yeux, rouges de sang et d'entrailles. Elle ferma les yeux, mais les images dansaient derrière ses paupières. Et le sommeil cherchait à l'emporter, réussissant son coup finalement, la faisant rêver de meurtres.



Au matin, Desdemona s'éveilla avec un mal de crâne atroce, et une envie de meurtre omni-présente, poussée par l'entité démoniaque en elle. Elle vaqua à ses occupations, maussades, se retenant de sauter sur les personnes qui l'agaçaient pour les tuer. Toute la journée, elle résista. Elle n'était pas une meurtrière, malgré ce que répétait constamment la voix. Le soir approchant, elle n'eut pas la force de lutter plus longtemps, et perdit connaissance, laissant le démon prendre possession de son corps.

Dans le corps de Desdemona, l'entité souriait de toutes ses dents. Il l'habilla d'un mini-short en lycra, avec un débardeur court et moulant, rose guimauve, et ficha dans ses cheveux une jolie fleur épanouie, de la couleur de l'amour. Il la maquilla soigneusement, ourlant ses lèvres d'un gloss rouge parfumé à la fraise et cerclant ses yeux azur de noir, pour qu'on les remarque sous les lunettes roses. Une veste de cuir noir par-dessus compléta l'ensemble, ainsi que des bottines à talon compensé, mettant en valeur le galbe de ses jambes, ses fesses rebondies, sa taille fine et sa poitrine généreuse.

« Tu es prête ma petite. »

Il s'exprimait par sa voix, heureux. Il passa par la cuisine avant de sortir, chopant un couteau pour découper la viande, et le glissa dans la poche de sa veste. Puis, il sortit, et prit les transports en communs. Il comptait draguer en boîte, pour séduire de pauvres mâles entraînés par leurs hormones, puis, au moment de planter le couteau dan leur coeur, il laissera Desdemona reprendre le contrôle, pour qu'elle le tue volontairement. A chaque fois qu'il lui laissait la place, de toute façon, elle était manipulable au départ.

Inconscient du drame qui se jouait dans le taudis minable du quartier de la Toussaint où se réunissait des russes et où un flic allait prendre cher en voulant les arrêter, le démon continua sa route, visant une boîte de nuit -non loin du lieu mentionné précédemment- pour s'éclater.

Mais le métro s'arrêta avant d'arriver à l'arrêt voulu, forçant le démon à faire sortir Desdemona. Ayant trop de passagers, le métro avait eu un problème mécanique. Tous les passagers étaient évacués. Le démon essaya d'arrêter un taxi, mais tous étaient pris. Il se résigna donc à faire marcher Desdemona jusque la boîte de nuit. En y allant, il vit une voiture avec gyrophare foncer dans la même direction, mais n'y prêta pas attention.



Il resta une petite demi-heure à peine à danser sur la piste, avant qu'un jeune homme enfiévré par l'alcool ne viennent l'embrasser à pleine bouche, avant de lui proposer de "discuter" dans la ruelle, parce qu'il connaissait le videur et qu'ils pourraient rentrer après. Il accepta, aguichant de plus belle le jeune homme.

Sitôt dans la ruelle, il se jeta presque sur elle, sans retenue, et le démon put sentir toute l'excitation du jeune homme. Mais il mima quelques gémissements, et s'apprêtait à sortir le couteau quand le jeune homme se redressa :

« Tu sais quoi ? On serait bien mieux dans un appartement au chaud à faire ça, plutôt que dans la ruelle, non ? »
« Où tu veux, mon beau... »

Il sourit de ses minauderies, et l'entraîna avec lui. Il habitait juste à côté, dans un nouvel appartement, à côté d'un bâtiment qui semblait à l'abandon, et il l'entraîna dans l'ascenseur pour l'embrasser encore et encore, appuyant sur le quatrième étage. Ils sortirent, sans cesser de s'embrasser, et il ouvrit sa porte à tâtons, avant de la refermer soigneusement, laissant la belle admirer la vue... Sur l'immeuble presque désaffecté. Son regard accrocha la voiture garée devant, car elle lui évoquait quelques chose. Mais la refléxion ne put être poussée plus loin, parce que le jeune homme revint à l'assaut, l'entraînant dans la chambre.

Le démon comptait droguer le jeune homme pour qu'il ne se débatte pas, parce qu'il doutait que la simple force humaine de Desdemona puisse en venir à bout.

Mais l'occasion ne se présenta pas. Quelques minutes après avoir pénétré dans la chambre, des rafales de tirs étouffés se firent entendre.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Le démon se redressa soudain, tellement surpris qu'il en perdit le contrôle, rendant à Desdemona sa conscience. Il partit toutefois en laissant un ordre imprimé dans sa mémoire, qu'elle retiendrait et voudrait réaliser : "Tue un homme... De préférence affaibli pour pouvoir en venir à bout..."

Elle sortit de chez le jeune homme sans prendre garde à ses récriminations, et reprit l'ascenseur, comme un zombie. Elle se réveilla au contact de l'air frais, et se dirigea vers le bâtiment désaffecté, comme le voulait le démon. Prudente, elle préféra prendre les escaliers. Elle eut raison, car à peine eut-elle atteint le premier palier que l'ascenseur livrait passage à des hommes armés, les russes, laissant derrière eux deux cadavres. L'un, russe, l'autre, flic.

Ignorant cela, toutefois, la belle continua sa montée. Elle arriva au quatrième, d'où provenait d'étranges bruits, et une odeur de poudre. Elle s'engagea alors dans le couloir, trouvant un homme à terre. D'après les dégâts autour, il aurait dû être mort. Pourtant, il semblait encore en vie.

"Parfait ! Vas-y, tues-le..."

Elle s'approcha, presque de façon saccadée, et tira le couteau de sa cachette. Souriant étrangement, elle enjamba l'homme à terre, et se mit à califourchon sur lui.

"Plante la lame dans son coeur, vas-y..."

Elle leva le couteau, et s'apprêta à frapper.
F I C H E
R P

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 2 jeudi 17 octobre 2013, 01:35:23

Ils avaient des Glock, des Ingrams, des fusils à canon scié, des AK-47, des SPAS-12... Les Russes étaient toujours bien aimés, et opposèrent à Nathan une puissance de feu terrifiante. Ce dernier plongea rapidement, roulant par terre, atterrissant derrière un pilier. Des balles explosèrent contre ce dernier, faisant voler de la poussière tout autour de lui, de l’odeur d epoudre se dégageant des canons des armes. Les oreilles de Nathan explosaient autour de lui, et, en tournant la tête, il vit qu’un Russe avait cherché à le contourner, en tenant son fusil d’assaut. Nathan n’attendit pas, et fait feu.

*BANG ! BANG !*

Les balles rugirent aux oreilles de Nathan, et atteignirent le torse de l’homme.  Il largua une rafale en l’air en tombant sur le sol, du sang jaillissant de son torse. L’adrénaline battait dans les veines de Nathan, lui rappelant ses interventions musclées à Seattle. Comme dans les films, il avait débarqué en rappel depuis une fenêtre, la défonçant avec un MP5, avant de rouler sur le sol, et de tirer sur des terroristes hostiles refusant totalement de se rendre. Personne ne viendrait l’aider, et d’autres Russes se tenaient également à l’étage de la grande pièce, faisant feu également. Nathan continua à tirer. Il n’avait qu’un misérable Glock contre un véritable arsenal. Un autre Russe se rapprochait, faisant feu avec un puissant fusil à pompe. Un morceau de placo tomba à côté de Nathan, blanchissant ses cheveux.

*Voilà ce qui se passe quand on se prend pour Chow-Yun Fat, Nathan !*

Le Russe s’approchait en rigolant, faisant feu avec ses puissantes chevrotines.

*SCHBAM ! SCHBAM !*

Ça faisait mal aux Oreilles. Le Russe n’était cependant pas très méfiant, et, juste après qu’il ait tire, le temps qu’il recharge l’arme, Nathan agit, et fit feu. Une balle atteignit l’homme à la jambe, et il poussa un hurlement, le sang jaillissant de son jean. Le policier tira à nouveau, et atteignit la trachée, faisant rapidement jaillir un geyser de sang. Ce Russe était une vraie montagne, et Nathan saisit sa chance. Il courut vers lui, se servant de son corps comme bouclier, les balles sifflant autour de lui. Il y avait une sorte de table à proximité, un genre d’établi, et il courut vers ce dernier, s’appuya dessus, et plongea dans les airs, filant devant lui, tel un Max Payne s’élançant dans un Shootdodging endiablé. Il visait la chaudière de l’appartement, et fit feu à plusieurs reprises, filant au milieu des Russes.

Une balle atteignit le réservoir de la chaudière, une vapeur intense s’échappa, et la chaudière explosa brutalement.

*BOOOOOOOOOOM*

Un souffle enflammé propulsa Nathan comme une pierre, lui faisant lâcher son arme. Son corps traversa un pilier, et il s’écrasa sur une table, alors que l’explosion de la chaudière déchiqueta les corps ambiants, et souffla d’autres piliers, faisant tomber la mezzanine à l’étage, qui s’écrasa dans des hurlements tonitruants. Nathan termina son corps en attirant contre le mur, à côté de la porte d’entrée. La chaudière avait provoqué un début d’incendie, et il y avait surtout des corps mutilés partout, des morceaux de sang, d’organes explosés. Certains corps étaient calcinés, et brûlaient mollement, mais les autres avaient, comme Nathan, été soufflés par l’explosion. Leurs dos s’étaient brisés comme des biscottes, quand leurs corps n’avaient pas tout simplement été pulvérisés par la déflagration surpuissante.

*Et bien, et bien, Nattie-boy, rigolait la voix de la Bête, on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié, toi... Un vrai héros...*

En sang et en sueur, Nathan avait le visage partiellement noirci, et, même si la Bête lui avait très certainement empêché de mourir au contact de la déflagration, il était quand même mal en point. Il éternuait mollement, crachant du sang. Quelques Russes rampaient mollement, blessés, pissant le sang. Nathan, en relevant la tête, en vit un qui s’approchait, se tenait les côtes. Il pissait le sang comme une barrique de lait crevée. Du sang s’échappait de ses lèvres, et il pointait mollement son arme sur lui, baragouinant d’incompréhensibles syllabes. L’homme ne fut pas capable d’achever, tomba à genoux, et s’écrasa sur le sol.

Nathan respirait lentement, ses vêtements partiellement déchiquetés, quand il entendit des bruits de pas. Il était incapable de tourner la tête, mais, quand il sentit un parfum délicieux, il comprit qu’une femme venait d’entrer dans la pièce.

*Fiiiille !!* s’extasia la Bête, en lui.

Nathan soupira, essayant de se relever, mais ses forces étaient encore très faibles. Il réussit mollement à ramper, misérablement, avant de se retourner. Quand son dos heurta le sol, il gémit. Du sang s’échappa de ses lèvres, et il vit une espèce de beauté sexuelle du 21ème siècle. La Bête fut dans le même état que le Coyote voyant Jessica Rabbit pour la première fois, avec les yeux qui explosaient et la langue qui se transformait en marches d’escalier. La femme tenait un couteau interminable, et elle alla s’asseoir à califourchon.

*Oh, dis-moi que je rêve pas, Nathan, dis-moi que c’est pas l’un de ces putains de délires humains ! Merde, s’il suffit de faire tout péter pour qu’une bombe sexuelle débarque, j’aurais du m’y mettre plus tôt, tu ne crois pas ?*

Nathan observait toutefois le long couteau. Que voulait cette femme ? Il y avait une espèce de lueur démente dans ses yeux.Elle leva bien haut le couteau, et Nathan entreprit de faiblement lever la main... Avant que cette dernière ne plante son couteau dans son torse. Les yeux de Nathan s’écarquillèrent, et, alors qu’il sentait une douleur fulgurante exploser dans son torse, il réalisa qu’oil était en train d’avoir une érection de tous les diables. Ses mains agrippèrent le bout du couteau, la garde, alors que son regard croisait celui de sa femme. Il essaya de parler, mais du sang remplit sa trachée...

Et, à ce moment, d’autres Russes, ceux qui avaient abattu Yuri et son acolyte dans l’ascenseur, entrèrent brusquement. Ils n’étaient que quatre ou cinq, et tournèrent rapidement la tête vers la femme, parlant en russe en pointant vers elle un flingue. Ils parlaient rapidement entre eux, tandis que le couteau restait planté dans le corps de Nathan. Celui qui pointait son flingue sur la tête de la mystérieuse femme ne se posa pas plus de questions, et fit feu.

*BANG !*

La balle n’atteignit pas la tête de la femme, car une sorte de tentacule noirâtre venait de jaillir du corps de Nathan, et avait intercepté la balle. Un tentacule gluant et gélatineux. Les Russes parlèrent alors entre eux, rapidement, et Nathan se redressa brusquement, se mettant à grossir et à enfler, tout son corps se recouvrant d’une excroissance noirâtre et grisâtre. Un être massif se dressa soudain devant la belle petite blonde sapée comme une prostituée, et son couteau tomba mollement du symbiote, atterrissant entre ses jambes.

« Bouge pas, petite, j’en ai pas pour très long ! » grogna alors une voix caverneuse.

Nathan, ou la Bête, s’avança vers les cinq Russes. Ils firent tous feu, mais la Bête se contenta d’un léger gloussement amusé, les balles rebondissant contre son corps. Il bondit alors sur eux, et en empala un, le soulevant bien au-dessus de lui. Ses yeux s’écarquillèrent, et la Bête balança son cadavre, qui heurta un mur, rebondissant pour rouler sur le sol. Un autre attrapa de sa veste un fusil à canon scié, et fit feu en tirant sur la tête de la Bête. La moitié de la tête du monstre explosa, mais se reforma très rapidement, tandis que des tentacules jaillirent du corps du monstre, et attrapèrent l’homme, le soulevant par ses quatre membres, l’écartelant dans tous les sens, avant de tirer d’un coup sec, le déchiquetant.

Un autre tenta de s’enfuir en courant dans le couloir, et Nathan fonça à travers le mur, l’explosant sans difficulté. Il attrapa l’homme par le cou, et le fracassa violemment sur le sol, défonçant le béton, enfonçant le corps inerte de l’homme dedans. Ce dernier ne remuait pas. La Bête se mit à rigoler, pleinement libérée, et s’avança. L’un des tueurs poussa un bref hurlement, avant que la Bête ne bondisse sur lui, et ne plante ses crocs dans sa chair, arrachant toute sa tête en tirant aves ses longues dents pointues, plantées dans sa nuque. Il remua alors la tête pâle, et, en la balançant, cette dernière rebondit pour heurter l’une des jambes de la mystérieuse femme qui avait planté le corps de Nathan.

Il ne restait plus qu’un seul Russe, qui était en train de supplier la Bête.

« Il est trop tard pour ça, mon petit. Toi et tes potes, vous m’avez bien cassé les couilles, il est temps de récolter l’addition ! »

La Bête tendit ses mains, et elles s’allongèrent alors, l’extrémité se transformant en une longue hache, qui frappèrent d’un coup sec, fauchant les deux jambes, découpant l’homme en deux, qui se mit à hurler en se vidant de son sang comme une outre crevée.

« Tocards… Ce n’était que l’entrée, ça... Allons voir le plat de résistance... Viens là, ma minette... »

La Bête se retourna, et tendit sa main. Elle ne se transforma pas en hachoir, mais en une espèce de gros tentacule qui attrapa la femme à hauteur du torse, et la souleva, avant que le long tentacule ne se rétracte. C’était comme si une espèce de colle noire retenait le corps de la femme, qui se retrouva proche de la Bête.

« Nathan-Le-Lâche s’est absenté… Je te remercie de l’avoir Presque tué, j’en ai marre d’être dans les bras de ce mou du genou, ma belle... Tu m’as planté comme on découpe un putain de porc, et je sais qu’une petite salope comme toi y a pris son pied... Mais je peux pas t’en vouloir pour si peu, hein, poupée ? »

La Bête la relâcha alors, et la femme tomba à ses pieds.

« Maintenant, si tu ne veux pas que ta jolie tête rencontre mon pied, tu as intérêt à trouver rapidement une idée pour me calmer... Merde, je me sens comme une batterie de dynamo sur le point d’exploser, et il y a une putain de bombe sexuelle avec moi qui a voulu me planter comme un putain d’écureuil à qui on ferait rôtir le cul... Et ‘viens pas me faire croire que t’es la petite voisine terrifiée, soyons honnêtes entre nous, darling... »

La voix de la Bête était démoniaque, rocailleuse, caverneuse, comme si elle venait des profondeurs de l’Enfer.
« Modifié: vendredi 18 octobre 2013, 09:45:43 par Nathan Joyce »
DC d’Alice Korvander.

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Desdemona L. Drake

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 3 jeudi 17 octobre 2013, 22:06:56

Le démon en Desdemona exultait. Il y était presque ! Elle leva l'arme, et l'abattit. Sans pitié. Le démon pouvait sentir l'acier transpercer les chairs... Les mains de la victime, tentant sans doute de retirer la lame, agrippèrent la garde de l'arme sous le regard presque inexpressif de la blonde. Elle était encore sous l'influence de son démon, manipulée comme une poupée téléguidée.

Quand les russes débarquèrent de l'ascenseur, elle ne tourna même pas la tête, fascinée par le spectacle de l'arme enfoncée dans le torse humain. Pourtant, quelque chose l'alerta, la sortant de cette espèce de transe dans laquelle le démon pouvait la faire obéir à n'importe quoi. Le bruit d'un coup de feu lui donna l'impression que sa fin était proche. Mais un miracle arriva, sous la forme d'une tentacule noire.

Desdemona fronça les sourcils, avant d'écarquiller les yeux. L'homme sur lequel elle était assise se redressa, la faisant basculer sur le côté, et se releva comme s'il n'avait pas un couteau planté dans le torse. Il sembla soudain se transformé. Ou plutôt, quelque chose l'enveloppa, le rendant plus massif, et plus féroce.

« Que... »

Le démon en était aussi stupéfié. Et furieux également. Ce revirement voulait dire que la belle n'avait pas tué. Qu'elle n'était donc pas encore pleinement démoniaque. Il ragea en elle, lui cassant presque les oreilles. Portant la main à sa tête, Desdemona essaya de se souvenir comment elle avait atterri ici. Et pendant ce temps-là, la bête qui n'était plus un homme fit des ravages chez les russes.

Le souvenir de son arrivée ici était vague, et la belle ne se souvenait plus de ce qui s'était passé avant qu'elle ne sorte de l'immeuble d'en face pour entrer ici.

"C'est moi qui t'ai amené ici... Il faut que tu tue quelqu'un !"

Dédaignant la voix pour un instant, la blonde se releva, observant le carnage d'un oeil impressionné et légèrement effrayé. Elle faillit crier, quand la bête noire se retourna vers elle et tendit la main, craignant qu'il ne l'abatte comme les autres, mais le cri se coinça dans sa gorge quand une tentacule vint s'enrouler autour d'elle et l'enleva, la rapprochant du monstre avant de la relâcher.

Elle tomba, ne réussissant pas à se rattraper, et se retrouva sur les genoux face à la bête. Elle ne comprit pas grand chose à ce qu'il disait, ne saisissant pas trop le contexte de la chose. Mais sa voix.. Elle fit presque trembler la belle qui se targuait pourtant d'être peu impressionnable. Elle se reprit pourtant, et se releva, fière.

« Terrifiée... Je ne dis pas. Mais non, je ne suis pas la petite voisine. »

Elle ne savait même pas où elle était, à vrai dire.

Il voulait qu'elle le calme ? Elle ne voyait pas comment on pouvait calmer une bête comme ça, mais une petite idée naquit dans son esprit, soufflée par la perversité du démon qui la possédait. Elle se rapprocha donc un peu plus de l'être recouvert de la substance noire, qui semblait indestructible, jusqu'à ce que sa poitrine l'effleure. Son regard azur le fixa, derrière les lunettes roses à monture carrée, et un petit sourire étira ses lèvres.

« Qu'est-ce qu'une pauvre humaine comme moi pourrait faire pour calmer une bête telle que toi ? »

Elle baissa modestement les yeux, observant en même temps le corps massif de cette bête.

"Séduis-le..."

La petite voix qui résonna dans sa tête lui sembla être la sienne. Comme si elle avait eu cette idée elle-même.

Elle osa lever les mains pour les poser sur le torse puissant de la bête. Elle les fit glisser, comme si elle caressait un amant, et elle releva les yeux.

« De quoi aurais-tu besoin ? »

Sa voix avait des accents sensuels, et son regard possédait une lueur mutine.
F I C H E
R P

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 4 vendredi 18 octobre 2013, 13:18:18

La Bête, fondamentalement, n’était pas une créature très difficile à comprendre. Elle restait une créature primitive, fonctionnant sur des besoins primaires, et sur une écrasante pulsion de sexe. Elle présentait, selon les spécialistes qui s’étaient penchés sur la question, une forte propension au sexe, et était, en ce sens, comparable aux Formiens, si tant est que Nathan ait pu en entendre parler. Face à cette superbe femme, la Bête était folle furieuse, surexcitée. Cette femme avait essayé de poignarder Nathan, mais la Bête ne lui en tenait pas rigueur. La femme avait des arguments physiques suffisamment développés pour se faire pardonner. Le monstre l’avait menacé, mais il n’y avait rien de sérieux, là-dedans... Du moins, pas dans l’immédiat. Il ne comptait pas tuer cette femme avant d’avoir assouvi ses plus bas instincts sur elle... Mais il préférait qu’elle soit consentante. Oh, il n’était pas contre l’idée de forcer une femme, bien entendu, mais c’était toujours plus excitant quand la partenaire était consentante. Après tout, n’était-il pas, selon ses propres critères, le mâle parfait ? Il était un mâle-alpha, brutal, violent, musclé, énorme... De son point de vue, c’était tout ce qu’une femme voulait.

Il voulait voir comment elle allait réagir, car elle l’excitait. Il avait une trique de tous les diables. Cependant, le monstre ne pouvait rien faire sans ce brave Nathan, et, pour l’heure, Nathan était aux abonnés absents. Après avoir été catapulté comme un missile le long d’un hall, et s’être fait planter, il avait besoin de repos. De plus, la Bête avait du se battre contre des renforts ennemis, et, même si elle ne le montrait pas, les armes à feu lui faisaient quand même du dégât... Ainsi, tandis que la femme le dévisageait, en se demandant probablement par quel miracle elle allait ne pas être dévorée, la Bête, elle, soignait son hôte humanoïde. La peau se reconstruisait, cicatrisait, et, peu à peu, Nathan revint à lui... Avec cette conséquence regrettable, pour la Bête, qu’elle sentit son emprise sur le corps de son hôte diminuer. Nathan était un ancien commando des forces d’intervention de la police, un homme avec des nerfs d’acier et un mental endurci, paré pour réagir à des situations nerveuses, des situations explosives où le cerveau pouvait lâcher. C’est ce qui, fondamentalement, expliquait que la Bête n’ait jamais réussi à prendre le contrôle sur son hôte, contrairement à ce qui avait eu lieu avec la femme de Nathan, Sylvie. Le symbiote était obligé de coopérer, et c’était pour lui quelque chose d’affreux. La Bête ne connaissait pas toutes ces valeurs que la civilisation inculquait normalement dans l’esprit des gens, comme la distinction entre ce qui est bien, ou mal. Une telle distinction était vide de sens pour la Bête, qui ne fonctionnait qu’en fonction de son propre plaisir. Une créature préhistorienne, en somme.

« Qu'est-ce qu'une pauvre humaine comme moi pourrait faire pour calmer une bête telle que toi ? »

La voix de cette femme était terriblement sensuelle, et la Bête soupira longuement, sentant quelque chose pointer entre ses jambes. Pour une fois, l’Homme et le Monstre allaient s’accorder sur un point. Il vit la femme lever ses belles mains. Un véritable objet de désir, un appel à un contact charnel puissant et vibrant. Il avait envie de la défoncer partout, et, alors que Nathan revenait à lui, et reprenait les rênes du navire, il voyait les fantasmes de la Bête. Violents. Tranchants. Sexuels. Ardents. Des images qui explosaient dans sa tête, alors que la femme venait à caresser son torse, ses doigts glissant sur cette espèce de texture noirâtre qui était à la fois solide et liquide. Une espèce de gelée qui pouvait se transformer en une colle très épaisse, alors qu’elle venait à se blottir contre le corps de la créature monstrueuse.

« De quoi aurais-tu besoin ? » roucoulait-elle.

La Bête grogna lentement, ses énormes yeux dorés fixant la femme. Sa gueule édentée s’entrouvrit légèrement, et une longue langue jaillit, venant frotter tendrement l’un des joues de la femme, alors que ses mains se mettaient à agir. L’une d’entre elles attrapa les cheveux de la femme, la soulevant légèrement, tandis que l’autre glissa sur son dos, frottant son débardeur rose, avant de caresser ses fesses. Elle était une véritable poupée entre ses doigts, fragile, douce, tendre. Il aurait pu la briser sous l’effet de l’excitation, car sa force était décuplée. On pouvait encore entendre, dans la pièce, les gémissements de douleur de quelques Russes en train de se vider de leur sang. Dans la tête de Nathan, toutes les images s’entrechoquaient, se regroupant en deux thèmes : sexe et violence. Ce que la Bête aimait.

La langue de la Bête était longue, et, après avoir glissé sur la joue de la femme, comme pour la marquer, elle caressa ses lèvres, les titillant du bout de sa longue langue de reptile. Nathan était en érection, et quelque chose se mit donc à pousser entre les jambes du monstre, une belle verge noirâtre avec des rainures dorées. Il écrasa un peu le corps de la femme contre le sien, en grognant encore, émettant ainsi des soupirs de joie. Ses doigts glissaient sur le minishort de la femme, heurtant l’extrémité de ses fesses, avant de glisser le long de ses jambes.

«  Toi..., crossa-t-il lentement, c’est toi que je veux... »

Il grogna encore, et son visage vint heurter le sien, caressant le nez de la femme. Lui n’en avait pas, présentant une tête de reptile, et il lui aurait été difficile d’embrasser cette femme, avec ses longues dents. Et elle était comme une œuvre d’art. Il ne pouvait se résoudre à la blesser. Elle l’avait poignardé ? Et alors ? Il aimait ça, en réalité. Ça le faisait triquer, c’était bien plus jouissif que de lui offrir des fleurs, ou de lui réciter un poème. Cette femme n’avait pas froid aux yeux Il grogna encore, écartant ses lèvres, et vint promener ses dents le long de sa joue, et entailla très légèrement la peau de la femme, faisant apparaître un point rouge. Sa langue retourna alors sur sa joue, remontant le long de sa magnifique peau, et avala le sang.

Son sexe tendu frottait contre le minishort de la femme. Il avait envie de la pénétrer tout de suite, mais il voulait aussi prendre son temps. Plutôt curieux, quand on y pense... La Bête avait vu toutes les pratiques sexuelles humaines. Son imagination était plutôt limitée, car il avait initialement limité sa propre vision du plaisir sexuel au coït, mais il devait admettre que d’autres situations le tentaient, maintenant... Il venait d’un monde où les symbiotes mâles étaient nettement inférieurs aux symbiotes femelles, et la perspective d’inverser les choses sur Terre était tentante, comme une sorte de pulsion inconsciente.

Lentement, il relâcha la femme, et posa ses mains sur ses épaules. Parler lui était difficile, mais la Bête savait se faire comprendre. Il appuya sur les épaules de la femme, la forçant à s’agenouiller, sa verge se dressant ainsi devant la femme.

« Goûte… Montre-moi… Tes talents… »

Sa voix était maintenant râpeuse, hachée. La Bête peinait à se contrôler, et le simple fait qu’elle y arrive, qu’elle ne soit pas déjà en train de déchiqueter le corps de la femme, à lui arracher les seins en les mangeant sous ses yeux et en la pénétrant suffisamment fort pour la briser en deux, était le signe troublant que, d’une certaine manière, Nathan influait sur la Bête.

Il voulait qu’elle le suce... Il en avait même terriblement envie, et son sexe glissait contre le visage de la femme, heurtant son nez, avant de se rapprocher de ses lèvres. Difficile pour elle de s’y replier, car l’une des mains du monstre s’était posée sur sa tête, à hauteur de sa nuque, la maintenant ainsi dans cette position.

« Tu…, articula-t-il douloureusement, peux... Mordre... »
DC d’Alice Korvander.

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Desdemona L. Drake

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 5 vendredi 18 octobre 2013, 21:46:00

Desdemona pourrait avoir peur à cet instant. Frêle humaine entre les griffes d'une bête, elle était soumise à la bonne volonté de cette dernière. Elle aurait pu frémir d'angoisse en voyant la langue démesurément longue de la créature venir effleurer sa joue. Mais toute crainte semblait tenue à l'écart. Si elle avait voulu tuer la blonde, la bête l'aurait déjà fait, avant même de s'occuper des russes. Par ailleurs, l'entité démoniaque qui possédait Desdemona empêchait la terreur de s'infiltrer dans ses pensées.

Les mains griffues de la créature vinrent se glisser sur le corps de la jeune femme, la maintenant contre elle. La langue qui caressait sa joue vint ensuite jouer contre ses lèvres tandis que la belle petite blonde soupirait. Collée contre la bête, Desdemona ressentit nettement l'excitation de cette dernière. Dans un souffle, la blonde répondit :

« Ainsi soit-il... Tu m'auras... »

Si l'influence du démon était moindre à cet instant, elle existait toujours. Comme pour tous les jours de sa vie. Il rythmait chaque action du quotidien.

« Tu m'auras... », répéta-t-elle dans un murmure tandis que la tête du monstre se rapprocha de la sienne.

Elle ferma les yeux un instant, laissant la tête reptilienne découvrir son visage. Elle frémit à peine quand elle sentit un croc entailler sa joue. Penchant légèrement la tête, Desdemona ouvrit les yeux pour détailler plus précisément l'anatomie de la créature. Elle aurait dû avoir peur. Pourtant, c'est une bouffée de désir qui grimpa en elle.

La bête relâcha son emprise le temps d'indiquer à Desdemona la suite des opérations. Conciliante, elle s'agenouilla sous la pression des mains sur ses épaules. Elle leva les yeux vers la créature, une lueur mutine dansant dans ses prunelles.

Ses mains vinrent encercler la base du sexe tendu tandis qu'il arrivait à hauteur de ses lèvres. Ces dernières s'entrouvrirent obligeamment, après que sa langue les eût humidifiées, pour accueillir entre elles l'organe masculin. Même si elle voulait s'y dérober, elle n'aurait pas pu. La pression de l'une des mains du monstre à l'arrière de sa tête l'en empêchait.

"Et alors ? Tu ne vas pas t'écarter, de toutes façon..."

Le démon lui susurrait de donner tout ce qu'elle avait, de satisfaire la bête. L'homme qu'elle avait cru tuer n'était pas un simple mortel comme elle l'avait pensé. Il était puissant. "Désirable..."

Elle laissa sa langue venir découvrir les contours du gland, avant de le laisser pénétrer plus profondément dans sa bouche, venant jusqu'au fond de sa gorge.

"Mordre ? Aimerait-il souffrir ?"

La blonde n'aurait même pas pensé à laisser ses dents mordiller l'organe, alors mordre... Mais s'il le désirait...

Pour le moment, elle aspirait la chair entre ses lèvres, faisant coulisser la virilité érigée à l'intérieur de sa bouche. Elle creusait les joues autour du mandrin, gratifiant la bête d'un regard langoureux. Parfois, ses dents râpaient contre la chair. Elle ne pouvait encore se résigner à mordre, malgré l'autorisation du monstre et l'invitation "forcée" du démon. Un son voulut s'échapper de sa gorge, vite étouffé par la présence du sexe qui venait buter contre le fond de sa cavité buccale.

"Vas-y, enfourne-le... Suce-le encore... Laisse-le taper au fond... Tu ne désires que ça, de toute façon..."
F I C H E
R P

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 6 lundi 21 octobre 2013, 01:32:39

Beaucoup de considérations n’entraient pas en ligne de compte. Le consentement de cette femme, son identité, son origine, ses motivations, ne signifiaient rien pour lui. Nathan, s’il avait pu contrôler le jeu, aurait sans doute eu la décence de se renseigner sur l’identité de cette femme, mais la Bête s’en moquait. Il en voyait que des formes angéliques, un corps langoureux, et des vêtements ainsi qu’un maquillage constituant un appel grossier au sexe, à une débauche sexuelle. Elle avait opté pour un look rose criard, une couleur très sexuelle, avec très peu de vêtements, ses rares vêtements ne faisaient qu’amplifier davantage ses formes. À chaque fois que la Bête s’imaginait ce corps, son érection se renforçait, le faisant mal. L’imagination... Un concept très étrange pour cette créature, qui, comme tout Formien, en était théoriquement dénué. Un Formien n’était rien de plus qu’une machine organique, une créature obéissant fidèlement aux ordres de ses supérieurs, et aux ordres que ses bas-instincts lui prodiguaient. Mais la Bête n’était pas encore assez évoluée, pas encore assez humaine, pour se dire que l’influence de Nathan la corrompait... Tout comme elle était en train de le corrompre, lui.

Pour l’heure, la Bête et Nathan s’accordaient sur le plaisir que la bouche de cette femme offrait. Un plaisir qui était, pour la Bête, pervers, car ce n’était pas un coït... Mais ça restait tout de même foutrement excitant. Mutine, la femme le regardait en levant ses yeux, ses lunettes glissant sur son nez, renforçant encore le sex appel qui se dégageait de son corps. Elle était belle, de cette beauté qui donnait envie de baiser sauvagement, qui donnait envie de sentir la sueur et la crasse, la chair qui claquait sur le corps. Elle n’était pas de cette beauté gracieuse dont on se disait qu’elle vous transcenderait, mais de cette beauté sale et basse qui remplissait les rêves sordides des hommes. Elle n’était pas une Princesse. Juste une femme faite pour enfourner des queues, et c’était tout ce que la Bête avait envie de faire.

Ses mains se serraient sur sa tête, et il enfonçait son membre dans sa bouche. Il lui avait dit qu’elle pouvait mordre, car ça ne la dérangeait pas. La texture noire recouvrait en effet le sexe de Nathan, et, à moins d’avoir les dents en acier de Requin, la femme n’aurait jamais pu percer la texture noire. Cependant, il sentit clairement qu’elle n’osait pas le faire. La Bête ne se posa pas plus de questions, et se mit progressivement à remuer son bassin, à son tour. Sa main formait comme un étau, empêchant la femme de s’éloigner, et il savait qu’elle adorerait ça. Il avait suffisamment vu la Terre pour savoir que les hommes n’étaient plus de vrais mâles, mais des individus castrés par la société, incapables de satisfaire pleinement les femmes. Ils ne savaient plus faire l’amour, et se contentaient d’une apparence de vie. Une femme ne pouvait donc que succomber face à ces charmes, car la Bête savait que ce qu’une femme recherchait chez un mâle était sa virilité, sa force, sa puissance. C’était tout à fait logique, pour lui : si la Nature avait fait de la femelle le beau sexe, c’était bien pour donner au mâle le rôle de protéger cette dernière. Le mâle aimait les belles formes langoureuses, la femelle les corps bien bâtis et imposants... Et lui, sans vouloir se vanter, se trouvait très imposant. Fondamentalement, il avait tué les cinq Russes simplement pour lui faire la cour, pour lui montrer de quoi il était capable, et qu’elle était à lui, et que son rôle était de le satisfaire. Le monstre sommeillant dans le corps de Nathan n’avait effectivement pas un mode de pensée très évolué, mais savait faire une chose : baiser.

Et c’est précisément ce qu’il faisait avec la femme. Elle agissait trop lentement en aspirant, et en utilisant sa langue. Son sexe tapait fréquemment contre sa gorge, ce que les humains appelaient gorge profonde, et ceci le motivait, l’excitait. Autour de son sexe, sa peau symbiotique remuait lentement, les rayures dorées brillant un peu plus, tandis que des espèces de petits tentacules sortaient et rentraient dans son corps. Il se mit à remuer son bassin, de plus en plus rapidement, jusqu’à être littéralement en train de lui baiser la bouche. Son sexe raclait contre les dents de la femme, heurtait le fond de sa gorge, avant de revenir en arrière, et de s’enfoncer à nouveau. Le rythme s’accélérait progressivement, alors qu’on pouvait entendre des soupirs et des gémissements s’échapper de la gorge du monstre. Son corps tremblait, comme s’il se mouvait lentement sur lui-même. Son sexe s’enfonçait, tapant toujours contre la gorge, y restant parfois plusieurs secondes, avant de repartir, et de revenir. Sans la main qui retenait la tête de la femme, il était plus que probable qu’il aurait fini, par sa masse qui s’écrasait contre ses lèvres, par la balancer sur le sol.

Progressivement, ses testicules venaient taper contre les lèvres de la femme, et ce petit manège dura bien une bonne minute, avant que la Bête, qui n’avait pas eu le droit de jouir depuis bien trop longtemps à son goût, ne se lâche.

«  Raaah... » grogna la créature.

Elle s’abandonna dans la bouche de la femme, balançant des jets de foutre, comme le ferait n’importe quel mâle... Mais en plus grande quantité. Le sperme explosa dans la gorge de la femme, sur ses lèvres, alors que la Bête secouait frénétiquement sa virilité, torturant les cheveux de la femme en s’appuyant sur elle.

Quand ce fut fait, quand la Bête fut soulagée, qu’elle et Nathan eurent joui, le visage de la créature changea, et la tête de Nathan put apparaître, alors que son sexe se retirait de la bouche de la femme, et qu’il libérait ses cheveux. Son membre restait toujours tendu, l’avantage d’avoir un monstre symbiotique dans son corps, et proche de la joue de la femme.

« Buvez tout, intima-t-il sur un ton sourd, mais beaucoup moins bestial et grave que celui de la Bête. Toute la semence... » insista-t-il.

Ça l’exciterait.
DC d’Alice Korvander.

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Desdemona L. Drake

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 7 mardi 12 novembre 2013, 18:59:20

Les yeux braqués sur la bête, Desdemona faisait son possible pour la satisfaire. Elle-même appréciait cette situation, et c'est bien pour ça qu'elle ne se dérobait pas. Même si le démon avait une grande influence sur elle, elle ne se soumettrait pas aussi facilement au monstre face à elle si elle n'était pas excitée par le danger, par la virilité qu'il dégageait et par la sensation grisante qu'elle éprouvait en se soumettant ainsi à ses désirs. Elle gémissait des sons étouffés tandis que ses lèvres serraient le chibre puissant qui coulissait entre ses lèvres.

Peu à peu, le rythme lui échappa. La bête, contrôlant la chose, imposait le sien. Ceci excita un peu plus la blonde demoiselle qui s'y plia de bonne grâce. Elle n'aurait pas cherché à y échapper, même libre de l'emprise de la créature ou du démon.

"Parce que tu es une salope, hein ?"

Non. Pas une salope. Elle était juste une femme. Elle aimait la testostérone, les hommes, les vrais. Elle ne voulait pas se conformer à cette société qui faisait des femmes des êtres pervers dès qu'elle prenaient un peu d'initiatives. Elle était libre d'elle-même, et ses choix ne se faisaient pas en fonction de l'opinion publique, mais en fonction de ce qu'elle souhaitait, elle, réellement.

Elle aimait l'assurance de la bête, et sa brutalité. Si elle était restée avec sa conquête du soir, Desdemona n'aurait sûrement pas pu avoir ce qu'elle allait ressentir. La passion. L'autre était un mâle type de la société. Macho, mais pas trop. Il n'aurait sûrement pas osé prendre les initiatives que la créature prenait. Il aurait sans doute tiré son coup, en missionnaire, avant de s'endormir sur le côté. Jamais il n'aurais exigé qu'elle le suce. Il n'aurais pas pris les rênes ainsi.

Quand le monstre, après avoir progressivement rendu le rythme plus passionné, laissa son plaisir éclater, la belle blonde en fut surprise. Mais l'excitation qui courait dans ses veines lui fit, instinctivement, tenter de tout recueillir. C'était une quantité inhumaine de semence, mais elle déglutit malgré tout, avalant ce qu'elle pouvait tandis que le reste débordait de ses lèvres occupées et lui coulait sur le menton, venant goutter sur son décolleté. La main de la créature dans ses cheveux, dominatrice, s'agita comme pour être sûr que la jeune femme puisse avoir jusqu'au dernières gouttes de son jus mâle en elle. Et, doucement, elle la relâcha.

Le regard brillant, Desdemona releva la tête vers le monstre. Il n'était d'ailleurs plus si monstrueux, car le visage redevint humain. Délaissant, comme à regret, la verge qui quitta ses lèvres, la blonde se lécha les lèvres sensuellement. D'une main, elle récupéra ce qui avait coulé en dehors de sa bouche, et se lécha les doigts. Elle se pliait volontiers à l'ordre qu'intimait l'homme-bête, émoustillée par la situation.

"De toute façon, tu n'aurais pas eu le choix..."

Le démon en elle s'agitait, il voulait reprendre le contrôle. Mais l'excitation de Desdemona le retenait. Il ne voulait pas briser ce qui la marquerait comme un péché de plus, ce qui continuerait à la corrompre.

"Vas, lèches les dernières gouttes, nettoies-le..."

Elle baissa alors le regard vers le chibre qui était tout près de sa joue, et l'une de ses mains vint le soutenir tandis que sa langue le lécha, sur toute la longue, récoltant la moindre goutte qui restait. Elle s'était "nettoyée" le menton et le décolleté, et entreprenait de faire la même chose pour la verge encore incroyablement raidie.

« Comme cela ? Es-tu... Satisfait ? »

La jolie blonde avait parlé d'une voix chargée de désir. Doucement, elle se releva, prenant bien soin de cambrer son corps de façon à attirer l'attention de l'homme sur ses courbes, et vint tout près de lui, se collant contre son corps puissant encore recouvert de cette substance noire et brillante.

« Tu me veux toujours, pour la suite des événements ? »

Ses mains venaient flatter le membre toujours roide alors qu'elle se haussait sur la pointe des pieds pour venir murmurer ses mots à l'oreille de son amant.

« Si toutefois ce n'est pas tout ce que tu avais en réserve... »

Elle chuchota sa dernière phrase avec un sourire. Et elle s'écarta, remontant d'une main distraite la monture rose de ses lunettes sur son nez. Elle s'appuya contre le mur presque défoncé du couloir, après avoir enjambé un corps, et se montra aguicheuse. Ses doigts jouèrent avec le bas de son débardeur, comme si elle hésitait à l'enlever. Fausse pudeur et charme diabolique étaient en jeu...

Si un doute subsistait au sujet du consentement de Desdemona, il était à présent levé. Autant par son attitude séductrice que par ses tétons qui pointaient, libre de tout sous-vêtements. Elle devait, de plus, sûrement être accueillante et humide, son mini-short et son shorty.
F I C H E
R P

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Apparences et faux-semblants [Desdemona L. Drake]

Réponse 8 jeudi 14 novembre 2013, 02:04:54

C’était comme cette histoire classique sur Docteur Jekyll et Mr. Hyde. Le gentil flic Nathan Joyce et la vilaine Bête. Arrogante, sexuelle, violente, cruelle, perverse. Là où Desdemona luttait contre son démon intérieur, Nathan, lui, avait perdu. Il avait perdu quand cette femme s’était mise à califourchon sur lui. Tout ce sang versé, ce combat frénétique contre les gangsters dissimulés dans l’appartement, avait excité la Bête, et sentir cette femme, ce parfum sensuel et pervers qu’elle dégageait, ainsi que cette aura de perversion, avaient permis à la Bête de s’éveiller, de s’imposer. Quand la femme l’avait planté, en ayant, en ce sens, le consentement du monstre, la créature avait pris le contrôle, et Nathan était désormais comme un jeune adolescent boutonneux en proie à une érection incontrôlée en plein cours de maths en ayant atterri derrière la belle fille de la classe, qui était venue avec un débardeur. Impossible de penser à son exercice de trigonométrie, impossible de penser à rien d’autre que ces deux bretelles qui glissaient le long de cette peau douce et tendre, impossible de ne pas détacher ses yeux. Même quand il regardait son casier, il voyait ce dos prometteur, il imaginait les belles lèvres, il voyait sa camarade lui sourire en se retournant vers lui... L’histoire de toute une vie, résumée en une heure éternelle de souffrance, jusqu’à pouvoir se réfugier dans les toilettes du lycée en pleurant silencieusement sur sa faiblesse. Nathan était dans la peau de cet adolescent. Il ne pouvait pas se contrôler. Outre le plaisir, purement sexuel, il ressentait aussi une grisante excitation, ce sentiment de pouvoir qui s’emparait de quelqu’un quand il savait qu’il exerçait cette chose terrible et magique qu’était le pouvoir sur une autre personne. Il en frissonnait, et ce sentiment, cette sensation de contrôle, accroissait son désir, son érection. Il avait beau avoir joui, sa verge noire était toujours fièrement tendue.

Devant ses yeux, il la vit attraper avec ses doigts les filaments de sperme s’étant échappées de ses lèvres, avant de les boire. Ce plaisir-là n’était pas feint. Habillée comme une pute, cette fille agissait comme une vraie succube. Chacun de ses gestes consistait à jouer avec le feu. La Bête était loin d’être une créature féministe. Pour elle, toutes les femmes ne rêvaient que de se faire sévèrement tringler, et les hommes ne songeaient qu’à défoncer de belles femmes. Le reste n’était que de l’esbroufe motivé par leur frustration, et par ce sentiment hypocrite et puritain que les relations sexuelles n’étaient pas si importantes que ça. Pourtant, il ne jugeait pas Desdemona. Elle savait ce qu’elle voulait, elle avait compris. La femme recherchait un mâle fort et viril, ce qui répondait, chez les individus, à des consciences profondes et primitives. Chez les primitifs, où les hommes se soumettaient aux femmes, une femme préférait porter l’enfant de guerriers virils. Les faibles, les minables, étaient honnis de la société, relayés à de basses tâches, et ne pouvaient engrosser que les minables. De cette situation primitive avait ainsi progressivement né la différence antique entre la Plèbe et les patriciens, et la différence féodale entre les roturiers et les nobles : les forts et les faibles. Une distinction naturelle que la civilisation moderne avait progressivement perverti, sous un pseudo-motif d’égalité, au point que l’être humain moderne avait oublié que, fondamentalement, il n’était rien de plus qu’un sexe. Tout ceci semblait alors extrêmement limpide à Nathan, un raisonnement qui coulait de source. En temps normal, il ne tenait naturellement pas la même philosophie, mais la Bête le dominait, et ne souffrait aucune contestation.

Desdemona montrait ses courbes, sa beauté, se frottant contre son corps, le narguant.

« Tu me veux toujours, pour la suite des événements ? »

Nathan sentit sa main caresser sa virilité tendue, alors qu’elle se hissait sur la pointe des pieds.

*Elle a une voix de pute, et des manières de salope... Je l’aime... Crois-moi, ma beauté, tu n’es pas prêt d’oublier ton rodéo avec moi.*

Elle se rapprocha de son oreille, pour murmurer des paroles qui excitèrent et irritèrent à la fois la Bête :

« Si toutefois ce n'est pas tout ce que tu avais en réserve... »

Oh, il savait qu’elle le titillait, qu’elle le provoquait. Lentement, elle s’écarta, son joli petit cul bien moulé dans son shorty, mais Nathan était dans cet état primitif où il était difficile de sentir l’humour. Insister sur sa virilité, soumettre l’idée qu’il était épuisé, c’était porter atteinte à cette chose intime et sacrée chez un mâle : sa fierté. S’il y avait bien une chose qu’un homme se devait d’abhorrer, c’était bien qu’on remette en cause ses compétences. Là encore, l’explication était fondamentale : dans une société tribale, un homme incapable de satisfaire une femme ne pouvait la féconder, et n’avait donc aucun droit. C’était un minable, banni des Dieux, qui ne méritait même pas qu’on le regarde. Une sorte de honte primitive inscrite dans les gènes... Et la Bête était sensible à tout ce qui était primitif.

Le visage de Nathan se recouvrit à nouveau, avec une légère différence. Sa bouche n’était pas un ensemble de crocs pointus et de longues lèvres hideuses, mais une bouche relativement normale, légèrement étirée, noire. La Bête s’adaptait, et prenait une forme plus « sensuelle ».

« Je crois qu’il est temps de mettre les choses au point, ma petite chérie... »

Sa voix n’était plus cette voix sourde et désincarnée, mais elle restait encore assez rocailleuse. Il s’avança lentement contre elle, posant ses mains sur ses hanches, remontant vers son débardeur rose, s’écrasant contre elle, son sexe heurtant son shorty, se pressant contre sa peau. Sa langue s’aventura contre le visage de Desdemona, et lécha l’une de ses joues.

« T’as planté mon hôte, ma jolie chérie...Si je n’étais pas intervenu, il serait encore en train de débattre pour savoir si t’es sympathique, ou rien de plus qu’une pute... Moi, je me pose pas de questions... T’es pas une Princesse, t’es tringlée comme une pute, et c’est comme ça que je vais te prendre. Si tu me fais prendre mon pied, peut-être que je ne te boufferais pas, toi et ton petit cul de salope... »

Il parlait près de son oreille, sur un ton menaçant, tandis que l’une de ses mains pressait l’un des seins de la femme, le tordant à la moitié. Il s’écarta alors, rabattant son autre main vers lui. Il la gifla alors, sèchement, et le coup fut tel que la femme tomba au sol.

« Ne me tutoie plus, salope. Tu n’es rien de plus qu’une pétasse que je vais fourrer comme la dernière des truies, et, dans la mesure où c’est moi qui détient le vrai couteau, j’entends à ce que tu me traites avec déférence. Je suis ton maître, ton bourreau, et, par-dessus tout, je suis l’être qui décidera de te laisser vivre ou non. »

C’était excitant de la dominer ainsi, de la frapper... Mais, fort heureusement, pas aussi excitant que de la baiser. Il s’avança vers elle, l’attrapant à la gorge, et la souleva, la renvoyant contre le mur, l’étranglant à moitié.

« Ne me confonds pas avec tous les amants à la manche que tu ramasses dans ces boîtes merdiques, ces ados prépubères qui se prennent pour des vrais durs mais qui ne sont que de la gonflette... Je vais te défoncer toute la nuit, ma belle, t’éclater tellement que c’est toi qui me supplieras d’arrêter. »

Tout en parlant, son sexe s’était rapproché de son shorty, le titillant, pour filer dessous l’écartant un peu. Elle portait déjà un sous-vêtement, et il put donc, sans lui ôter son shorty, enfoncer progressivement sa queue en elle, tout en relâchant son cou, pour l’attraper par la nuque. Son autre main prit appui sur le bas du dos de la femme, et il pénétra ainsi, sa queue interminable s’enfonçant progressivement en elle. Il comptait bien lui arracher ses vêtements... Mais pas tout de suite. Il avait encore envie de profiter d’elle... Avec son emballage.
DC d’Alice Korvander.

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