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Jandyra Arbarras. [Valimutée]

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Jandyra Arbarras

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Jandyra Arbarras. [Valimutée]

jeudi 26 septembre 2013, 01:56:33

Un camp, la nuit, quelque part dans les régions septentrionales de l'empire d’Ashnard. Le vent souffle avec fureur, faisant tourbillonner la neige et masquant la plupart des bruits environnants. La lueur des feux de camps, censés apportés chaleur, réconfort et protection aux membres de l’expédition d’esclavagistes qui revient de terres désolées et inhospitalières, porte loin dans la plaine enneigée. Mais, même sans cette erreur de leur part, la silhouette qui s’approche furtivement du camp n’aurait pas pu les rater. Les bruits de conversation, leurs rires gras et disgracieux, sans parler de l’odeur de l’alcool et de leur sueur, tout ceci heurte ses sens délicats avec la brutalité d’un coup de fouet, en dépit de l’écran du vent. Ils se croient à l’abri, maintenant qu’ils ont franchit la frontière et le poste de garde. Même après le crime qu’ils ont commis sur ses terres. Quelle erreur … Elle va le leur faire comprendre au prix fort. Rabattant sa capuche sur son visage, laissant dépasser ses longues oreilles par les trous prévus à cet effet, elle poursuit son avancée avec précaution, à petits pas, prête à réagir au moindre bruit.

Une sentinelle désœuvrée  et visiblement dépitée de ne pas pouvoir se joindre à ses camarades, plus occupée à se réchauffer auprès du feu qu’à observer l’approche d’éventuels intrus, voilà le seul obstacle qui se pose en travers de son chemin. Un rictus se dessine peu à peu sur les lèvres de la prédatrice. Tant de négligence, malgré le sort des précédentes expéditions … des amateurs, sûrement. Elle reprend sa progression, accroupie, sans que la sentinelle, sa vision nocturne gravement handicapée par la lueur du feu qu’elle vient de regarder, ne puisse l’apercevoir. A quelques mètres à peine de sa cible, elle s’immobilise et s’aplatit au sol, anticipant la volte-face du garde. Celui-ci regarde dans sa direction quelques instants, comme si son instinct essayait en vain de le prévenir du danger imminent. Malheureusement pour lui, il ne l’écoute pas et se retourne vers le feu en soupirant.

*Maintenant*

L’Elfe expire doucement, tandis qu’elle se concentre afin de mobiliser son pouvoir. Si un pratiquant des arts occultes l’observait à ce moment, il pourrait contempler les minuscules esprits du vent qui s’agglutinent autour de ses jambes. Puis, d’un bond formidable, elle couvre en un instant la distance qui la sépare du mort en sursis. Ses pieds percutent l’arrière des genoux de l’homme, l’envoyant bouler dans la neige, puis, d’une pirouette défiant les lois de la gravité, elle s’abat de tout son poids sur le dos de celui-ci, le plaquant dans la neige et étouffant son cri de surprise. Froidement, sans la moindre hésitation, elle lui tranche alors la gorge de sa dague acérée. Elle ne relâche sa poigne que lorsque les derniers soubresauts s’arrêtent. Elle essuie alors son arme sur les vêtements de sa victime, sans la rengainer, puis jette un bref regard autour d’elle. Personne ne l’a vue. Il lui reste encore un douzième de nuit avant la relève. Serré, mais jouable.

Elle se faufile avec précaution parmi les tentes du camp, prenant garde à éviter la moindre rencontre. Elle ne se fait aucune crainte concernant sa capacité à neutraliser les esclavagistes, habitués qu’ils sont à s’attaquer à des proies sans défense, mais l’un d’entre eux risquerait de donner l’alerte. Alors elle ravale sa haine et son mépris à l’égard de cette sale engeance. Leur tour viendra, de toute façon. Les rires gras continuent de retentir, provenant de l’une des tentes, suivis d’une plainte féminine. Elle se crispe. Ses bruits-là sont sans équivoque. Elle doit se faire violence pour les ignorer. D’abord, libérer les captifs laissés seuls. Son objectif se trouve d’ailleurs sous ses yeux, presque au centre du camp. C’est un jeu d’enfant pour elle de parvenir à l’arrière de la tente, de pratiquer une brèche dans la toile, puis de se glisser à l’intérieur. Sa parfaite vision nocturne lui permet de discerner cinq silhouettes allongées sur le sol, recouvert d’une bâche comme seul confort. Pieds et poings liés, mais pas enchaînés. De toute façon, où pourraient-ils s’enfuir, dans ce froid polaire ?

L’Elfe se glisse auprès de l’une des silhouettes, puis lui plaque sa main sur la bouche. Réveillé en sursaut, l’esclave esquisse un hurlement, étouffé par la solide poigne de l’Elfe. D’une voix douce et apaisante, celle-ci lui murmure à l’oreille :

- Chut … chut. J’suis là pour sortir vos miches d’ici, compris ? Pas de bruit …

L’esclave hoche la tête, doucement. L’Elfe entreprend alors de réveiller pareillement les autres captifs, puis leur coupe les liens et leur fait signe de se regrouper vers l’arrière de la tente. Elle fronce les sourcils. Il manque quelqu’un. La raison de sa venue ici. Puis elle comprend. Ses pupilles s’étrécissent sous l’effet de la rage. Ils vont payer pour ça. Tous. Jusqu’au dernier.

Elle sort de la tente avec un brin de hâte, mais toujours aussi prudente. Elle refait le chemin en sens inverse, multipliant les précautions. Ses compagnons sont loin d’être aussi adroits et discrets qu’elle, et il suffirait d’une maladresse pour que …

SCHTONK.

L’un d’eux vient de buter dans une pile de gamelles, attirant l’intention de deux spadassins désœuvrés occupés à satisfaire un besoin naturel non loin. En un éclair, l’Elfe réagit. Ses bras se détendent, propulsant chacun un poignard parfaitement équilibré en direction des deux importuns. Si l’un d’eux n’a pas le temps de réagir avant que la lame ne lui transperce l’œil, l’autre parvient à l’intercepter d’un mouvement maladroit du bras. L’Elfe lui saute immédiatement à la gorge, son poing percutant la glotte de l’homme avec une violence extrême, mais pas assez rapidement pour étouffer son cri. Le souffle coupé à jamais, il s’effondre dans la neige, mais le camp tout entier est alerté.

- Courrez ! Droit devant !

Les esclaves déguerpissent aussitôt vers la lisière du camp. L’Elfe porte alors une main à ses lèvres et émet un long sifflement, strident, qui couvre un bref instant le bruit du vent. Sans attendre le résultat, elle fait volte-face tout en dégainant une épée courte légèrement courbée. Elle se baisse afin d’éviter un coup de taille puis, d’un revers de la lame, elle éventre proprement son agresseur. Une cavalcade se dirige vers elle. Elle se dissimule promptement dans un recoin d’ombre, pour laisser passer une demi-douzaine d’hommes, patiente quelques secondes, et sort alors de sa cachette. Des cris de douleurs et le fracas du métal sur le métal commencent à résonner un peu partout dans le camp. L’attaque a commencé. Il ne lui reste plus beaucoup de temps …

Rejoindre la tente qui avait attiré son attention quelques minutes plus tôt est un jeu d’enfant. Paniqués, réveillés en sursaut, encore bien inhibés pour la plupart, les gardes ne sont pas des plus vigilants. Les rires se sont tus lorsqu’elle se poste devant l’entrée. Un homme entrebâille justement l’ouverture pour sortir. Aussi vive qu’un serpent, l’Elfe lui tranche la gorge, puis fait irruption à l’intérieur. Le spectacle qui s’offre à ses yeux ne fait qu’alimenter sa rage. Une Elfe ligotée et nue, se débattant en vain tandis qu’un homme la viole à loisir, sous le regard concupiscent de l’un de ses collègues. Avant même qu’elle n’en ait pris conscience, les bras de la guerrière se recouvrent d’esprits du feu, alors qu’elle mobilise son pouvoir. Sa main se détend avec une vitesse et une force surhumaine, plantant sa dague dans le crâne du violeur avec une puissance telle qu’elle transperce l’os. Puis elle se tourne vers son complice et lui agrippe l’entrejambe avec la même force, réduisant ses bijoux de famille en bouillie.

Laissant l’homme se vider de son sang sur le sol, elle coupe les liens de la prisonnière et ramasse toutes les couvertures et fourrures au sol, qu’elle enroule autour de sa protégée afin de la préserver du froid. Elle la hisse alors sur son dos.

- Accroche-toi, ma sœur. Ton calvaire est terminé …

Lorsqu’elle sort de la tente, le silence règne déjà sur le campement. Autour d’elle, des silhouettes émergent peu à peu des ombres, portant un équipement semblable au sien. L’une d’elles avance alors à sa rencontre et s’incline brièvement.

- Tous les esclavagistes sont morts, Conui. Aucune perte dans nos rangs. Les esclaves sont sous notre garde.

Elle hoche la tête et lui tend son fardeau, qu’il saisit avec délicatesse. Une plainte résonne alors dans le camp. Elle se retourne. Une femme gisant au sol, une flèche plantée dans l’épaule, semble revenir à elle. La Conui arrête d’un geste l’un de ses subordonnés, qui se dirige vers la survivante pour l’achever. Elle marche d’un pas tranquille jusqu’à l’Humaine, puis tire sa dague et la glisse sous le menton de sa proie, sans faire couler le sang pour autant. Un instant durant, les deux femmes se regardent droit dans les yeux. Puis l’Humaine baisse la tête, fatiguée par la perte de sang et le froid. Elle n’en lâche pas moins, d’une voix implorante :

- Pitié … je ne suis qu’une scribe …

L’Elfe se met alors à rire. Un rire triste, chargé de souffrance et même d’une pointe de folie.

- Lorsqu’on pactise avec le mal … il faut savoir en payer le prix …

Puis elle fait glisser sa lame sur le cou, laissant le sang jaillir à gros bouillons. L’Humaine s’agite encore brièvement, semble essayer de parler, puis renonce et s’immobilise. L’Elfe se relève, sans un regard pour sa victime, et croise alors le regard de ses soldats. Nul reproche dans leurs yeux. Juste de l’indifférence. Comme dans les siens. Elle lâche un soupir, ses épaules s’affaissant sous le poids d’un fardeau invisible.

- Récupérez tout ce que vous pouvez, donnez des vêtements et de la nourriture aux esclaves avant de les faire déguerpir, puis brûlez tout. On rentre.



***



- Encore quatre convois détruits cette semaine. Quatre ! Voilà qui va nous mener à la ruine. Et que fait donc l’armée ? Rien !

Le noble ashnardien déambule à grandes enjambées dans son bureau richement meublé. Sa prestance naturelle, son élégance, son charisme, son intelligence et sa ruse ne lui sont d’aucun secours dans ce cas de figure. Pour la première fois peut-être, il ne ressent plus uniquement de la colère, mais aussi de la crainte. Tout ceci … sa demeure luxueuse, ses vêtements à la pointe de la mode, sa fortune, sa réputation, son statut … tout ceci pourrait bien être remis en question par les exactions commises par cette bande de sauvages. Voilà bien une idée dérangeante, certes, mais qui semble plus plausible de jour en jour. Ses rivaux ne manqueront pas une occasion de lui tomber dessus … Et Dieu sait que les marchands d’esclaves n’en manquent pas !

Face à lui, confortablement assis dans l’un de ses fauteuils en acajou, son interlocuteur esquisse un sourire. Plus petit que le noble, plus discret, banal, il pourrait se fondre à merveille dans une foule sans qu’on puisse le remarquer. Seul son regard trahit son intelligence et son expérience de la manipulation. Il lève les yeux au ciel devant le spectacle que lui offre son employeur, bien peu digne de son rang et de son importance, puis prend la parole d’une voix posée :

- Je vous avais pourtant prévenu de ne pas risquer votre argent là-dedans … Les Tirns sont inhospitaliers envers les étrangers, mais ils haïssent les Ashnardiens. Plus encore quand ce sont des esclavagistes. Passer par leur territoire,  quand on est les deux … ce n’est ni plus ni moins que du suicide …

Le noble se redresse, outré. De quel droit ce roturier, cet inférieur, ose-t-il lui parler de la sorte ? Un instant, il envisage de le faire mettre à mort. Un instant, seulement, car la raison reprend rapidement le dessus. Ses services lui sont trop précieux pour qu’il ne les perde sur un coup de colère. Et surtout quand la ruine le menace. Si seulement il avait écouté l’avis de son intendant, il n’aurait pas investit autant dans cette folle entreprise. Cela paraissait pourtant être une bonne idée. Se frayer un chemin jusqu’à des contrées encore peu exploitées par ses collègues, aux espèces exotiques et prisées. Mais maintenant …

- Vous allez peut-être pouvoir m’expliquer pourquoi l’Empereur ne fait rien, alors ? Pourquoi nos soldats laissent une poignée de sauvages ruiner mon commerce et nous ridiculiser aux yeux de tout Terra ?

L’homme saisit une pile de parchemins posée à côté de lui et en extirpe un feuillet. Il le parcourt un instant des yeux, hoche la tête, se racle un peu la gorge et se lance dans ce qui s’annonce comme une longue explication :

- Un peu d’histoire, d’abord … Connaissez-vous celle des Tirns ? Non, n’est-ce pas ?

Sans attendre de réponse de la part de son interlocuteur, il reprend :

- Les Tirns … les Gardiens, dans leur langue. Des Elfes, et l'une des plus vieilles ethnies de ce peuple. D’après la légende, ils veillent sur un sanctuaire dédié aux quatre éléments. Là où ceux-ci ont scellé leur pacte de neutralité, mettant fin à une guerre qui avait embrasé Terra, des millions d’années auparavant. Et permit ainsi l’émergence de la vie. Et, évidemment, quiconque parviendrait à y pénétrer pourrait passer un pacte avec les esprits primordiaux de chaque élément. Enfin, c’est ce que dit la légende …

- Quel rapport avec …

- J’y viens. Pour cette raison, les Tirns ont toujours défendu leurs terres avec acharnement contre toute invasion, toute tentative de colonisation. Les étrangers y étaient accueillis avec méfiance, et les rares personnes autorisés à se rendre au sanctuaire le faisaient les yeux bandés. Quelques élémentalistes de renom y auraient eu accès, par exemple. Face à leur férocité, au climat hostile, aux bêtes féroces et autres dangers de leur toundra, tous les envahisseurs ont finit par baisser les bras. Pas de ressources intéressantes, impossibilité de localiser le sanctuaire, ou même d’être certain de son existence … Et surtout, quoi qu’il en soit de l’existence du temple, les Tirns possèdent un talent très intéressant …

Il se plonge un instant dans ses notes, fronçant les sourcils alors qu’il s’efforce de retrouver le bon passage. Avec un sourire satisfait, il exhibe soudain un vieux rouleau déchiré, et pointe le doigt sur l’un des passages encore intact.

- Ici. « En échange de leur serment, les Quatre accordèrent aux Tirns le pouvoir d’héberger en eux-même un fragment de leur puissance. Le Vent, Gwaew, pour voler dans les airs et sentir les courants qui parcourent le monde. Le Feu, Ûr, pour détruire leurs ennemis et ne plus craindre la morsure du froid, ni de la chaleur. L’Eau, Lorn, afin de guérir de tout et de se jouer des obstacles. La Terre, Ambar, afin de résister à toutes les agressions et de partager sa connaissance. » Même si l’interprétation exacte de ces lignes fait encore débat, les Tirns disposent clairement de capacités hors normes. Ce qui a incité la plupart de leurs adversaires à lâcher l’affaire …

- Jusqu’à la Guerre du Septentrion,  si je ne m’abuse …

- Exactement. L’extension de notre Empire nous a amené à entrer en contact direct avec les Tirns, il y a deux cent ans. Tensions frontalières, incidents, escarmouches ... mais la guerre civile du Roi Cramoisi faisait encore rage, et la situation resta à peu près stable. Puis, vingt-trois ans plus tard, un incident servit d'étincelle, quand un convoi esclavagiste s'aventura par mégarde sur les terres des Tirns et s'en prit à l'un de leurs villages. Comme quoi, vous vous inscrivez dans la tradition ...

Le noble serre les mâchoires et ignore la pique qui vient de lui être adressée. Il lui faut comprendre la situation, avant de pouvoir élaborer un plan. Et donc continuer à écouter cet insolent personnage.

- La guerre éclata. Un carnage. Nos premières troupes, une fraction très faible de notre armée, furent vaincues, avec de nombreux prisonniers, dont quelques fils de nobles. En échange de leur restitution, les Tirns exigèrent une trève, qui finit par être acceptée. Première humiliation pour Ashnard. Nos généraux profitèrent des dix années suivantes pour entraîner l’armée, mettre au point un plan de bataille et récolter des informations sur les Tirns. Une troupe plus importante, mais toujours infime au regard de l’ensemble de notre armée, fut rassemblée. Je vous rappelle qu’il ne s’agit au final que d’un front secondaire. Ils optèrent pour une progression lente, la construction d’un réseau de places fortes sur les terres-même de ces Elfes. Ceci prit … une petite quarantaine d’années, grosso modo. Ils limitaient ainsi les pertes, lançaient des raids sur les villages environnants, réduisant en esclavage leurs habitants. Après quelques tentatives infructueuses, les Elfes renoncèrent à attaquer les places fortes, et furent contraints de se replier sur la portion encore sûre de leur territoire. Celle-ci s’amenuisa au fil des années. Au bout de ces quarante ans, notre armée fut désormais en mesure de lancer une attaque directement sur leur capitale, dernier bastion de leur peuple. Une cité antique, pourvue de multiples enceintes, au pied d’une chaîne de montagnes.

Il marque une pause, boit une gorgée d’eau dans un verre posé à ses côtés, puis reprend :

- Le siège dura deux ans. Deux longues années, pendant lesquelles les pertes s’accumulèrent des deux côtés. Mais tandis que nous remplacions rapidement les nôtres, les Tirns n’en étaient pas capables, et s'affaiblirent avec le temps. Finalement, l’assaut final fut lancé. En dépit de lourdes pertes, nos troupes parvinrent à s’emparer du château-fort et à régler leur compte à leur roi. Population réduite en esclavage, cité intégralement rasée. Fin de l’histoire, normalement.

- Et donc ? Vous n’allez pas prétendre que ce sont les fantômes des Tirns qui ont massacré mes convois ?

-Bien sûr que non. Quelques centaines parvinrent à s’échapper en tentant une sortie, dont leur princesse, une certaine Kelsena Gil-Ravadry, alors même que nos troupes envahissaient la cité. Une tentative désespérée, mais menée de main de maître par …

Il tire alors de la pile un portrait fixé par magie sur ce qui semble être du parchemin, mais réalisé à partir de la peau d’un animal inconnu des Ashnardiens. Les couleurs du portrait sont toujours aussi vives, même après plus d'un siècle.

- Elle. Jandyra Arbarras. L’actuelle Conui, ou chef, des Tirns. Cent cinquante ans à l’époque de la chute. Maintenant … elle doit avoir dans les deux cent soixante-dix. Une gamine, pour son peuple.

Le noble saisit d’une main rageuse le parchemin et parcourt des yeux le visage de la principale responsable de sa déconvenue. Une Elfe aux oreilles particulièrement longues, même pour quelqu’un de son espèce, lui retourne son regard de ses yeux d’un gris tirant sur le bleu. Ses longs cheveux blonds mal coiffés, en partie emmêlés, encadrent un visage fin, aux traits harmonieux, qui arbore un tatouage étrange de part et d’autre de chacun de ses yeux. D’une carrure peu impressionnante, arrivant à peine à l’épaule d’un Ashnardien lambda, elle possède des formes féminines indéniables, soulignées par son armure, mais somme toute plutôt modestes. Sa tenue est étrange, mélange hétéroclite de pièces d’étoffe, de cuir, de morceaux de métal, le tout complété par une cape à capuche pourvu de trous pour les oreilles. Une épée finement ouvragée repose sur sa hanche.

- Vous voyez les tatouages, sur son visage ? Ils datent de cette époque. Une histoire de serment, d’après mes recherches, mais impossible d’en savoir plus. Enfin bref. Jandyra et Kelsena se connaissaient depuis longtemps. Depuis leur enfance. Certaines rumeurs leurs prêtent même une relation amoureuse, avant l’accession de la deuxième au trône … Concernant Jandyra elle-même, les informations sont plutôt minces. Une guerrière plutôt douée, semble-t-il, avec une affinité élémentaire plus élevée que la moyenne des Tirns. Pas réellement un bon stratège, mais une tacticienne de talent. Son père était un artisan, et sa mère une forgeronne. Elle s’engaga dans l’armée relativement jeune, à soixante ans à peine, puis gravit peu à peu les échelons. Durant la guerre, elle dirigea une escouade spécialisée dans les embuscades et les raids nocturnes, avec succès, jusqu’ à accéder au grade de capitaine. Elle fut rappelée à  la capitale pour la défendre quand le siège commença. C’est là qu’on en vient à la fameuse sortie …

Il reprend un nouveau rouleau de parchemin. Cette fois, la recherche dure moins longtemps. Il met rapidement la main sur le passage qu’il recherche.

- Les témoignages proviennent d’un gradé de l’état-major, réduit en esclavage par nos forces. Une dispute éclata entre Jandyra et le reste de l’état-major, alors que la porte de la dernière enceinte était sur le point de céder. Les derniers étaient déterminés à défendre la ville jusqu’à la mort, tandis que celle-ci préférait encore tenter une sortie, en profitant de la confusion consécutive à l’entrée de nos soldats dans la cité. Le ton monta, la situation s’envenima, jusqu’à ce que l’un d’entre eux décide de la mettre aux arrêts, pour trahison. Et là, elle s’empara d’un poignard et l’assassina froidement, avant de s’échapper et de rallier les troupes qui lui étaient fidèles, deux cent hommes en tout, plus une centaine de civils qui préférèrent tenter leur chance avec eux. La princesse incluse. La sortie, passant par d’antiques canalisations, puis par un déversoir, réussit, presque sans pertes, et ils se réfugièrent dans les montagnes environnantes.

- Et après ? Pourquoi ne les a-t-on pas traqués ?

- Ils ont essayé, figurez-vous. Mais les Tirns connaissaient parfaitement le terrain, les multiples cachettes, les réseaux souterrains de grottes et de crevasses courant sous leur territoire. Impossible de mettre la main dessus, maintenant qu’ils avaient abandonné tout point d’attache. Surtout, Jandyra ne s’est pas contentée d’assurer la survie des siens. Elle les a fait repasser à l’offensive.

Le noble écarquille les yeux, ébahit par tant d’inconscience et de culot. S’attaquer, avec à peine deux cents de soldats, à une armée en comportant cent fois plus, au bas mot … Cela paraît suicidaire.

- Oui, j’ai moi aussi été surpris. Mais elle est loin d’être bête, figurez-vous. Les soldats survivants ont été dispersés en une multitude d’escouades, indépendantes et autonomes, chargées de s’attaquer à tous nos points vulnérables. Convois de ravitaillement. Patrouilles. Traînards. N’importe quel soldat isolé. Ils ont même lancé plusieurs raids sur les villages ashnardiens, de l’autre côté  de la frontière. Nous forçant à disperser nos forces, affamant nos troupes, les isolant dans un hiver glacial et hostile. Et surtout, à son instigation, la violence a monté d’un cran.

- Comment ça ?

- Jusque-là, les massacres inutiles étaient proscrits des deux côtés. Les prisonniers n’étaient pas abattus. Du leur à cause de leur code moral, du notre … pour le profit. Pourquoi les massacrer quand on pouvait les réduire en esclavage ? Mais elle a changé la donne. Désormais, les siens ne faisaient plus de quartier. Tout ashnardien retrouvé sur leurs terres était aussitôt abattu, et son corps laissé bien en vue en signe d’avertissement. Tous. Femmes, civils accompagnant les militaires inclus. Même des voyageurs rendant visite à leurs proches. Evidemment, nos troupes ont répliqué, ou plutôt elles l’auraient fait si elles avaient pu mettre la main sur leurs cachettes … Ce qui n’a jamais été fait. Mon hypothèse, c’est qu’ils ont choisit le fameux sanctuaire comme refuge. Après tout, si celui-ci n’a jamais été découvert par le moindre étranger, c’est qu’il doit disposer de quelques protections …

Il boit à nouveau au gobelet, le vidant pour de bon. Un personnage intéressant que cette Jandyra, vraiment. Dommage qu’il ne puisse pas la rencontrer sans mourir à coup sûr …

- Cette guérilla se prolongea durant trente ans. Trente années de trop pour notre Empereur de l’époque. Gaspiller autant d’hommes, de ressources et d’argent pour une région sans grand intérêt, ni stratégique, ni en terme de ressources, sur un front secondaire, alors que la guerre avec Nexus continuait de faire rage … L'Empire chercha une porte de sortie, mais sans perdre la face. Il envoya un émissaire pour prendre contact avec la nouvelle reine, Kelsena. Par miracle, celui-ci parvint vivant jusqu’à elle. Et, encore plus surprenant, celle-ci parvint à convaincre Jandyra d’accepter ses propositions.

- Qui sont … ?

- Le libre passage pour les Ashnardiens sur le territoire, y compris les convois d’esclavagistes. L’obligation pour les Tirns de ne pas violer les frontières d’Ashnard, sous aucun prétexte, et de se cantonner à une existence nomade. Interdiction formelle de bâtir une nouvelle capitale. Et trois places-fortes d'Ashnard sont maintenues en place, avec une garnison conséquente. Plus une clause secrète … La livraison, chaque année, de deux Tirns, un de chaque sexe, à Ashnard. En signe d’allégeance.

- Clause secrète … autrement dit, Jandyra …

- N’était pas au courant, bien entendu. Seuls la reine et sa garde rapprochée l'étaient. Nul doute que Jandyra ne l’aurait jamais accepté. Enfin, bref. Bon gré mal gré, la paix tint, pendant plus de quatre-vingt ans. Et sans que le secret ne soit éventé. Les disparitions étaient mises sur le compte de bêtes sauvages, d’accidents, de crevasses, que sais-je d’autre … La vie est très rude, là-bas, même pour les autochtones. Jandyra se maria avec l’un de ses subordonnés, un certain Kerelann. Disparu il y a cinq ans. A la même période, les choses se compliquèrent. La reine disparut, assassinée. Toutes les rumeurs pointent du doigt Jandyra, pourtant celle-ci conserva le soutien de son peuple. A tel point qu’elle fut nommée Conui, en l’absence d’héritier au trône. Il paraît probable qu’elle ait découvert le secret qu’on lui dissimulait. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’elle rompit immédiatement la paix et lança ses hommes à la poursuite de tout Ashnardien présent sur le territoire des Tirns. Et réussit, on ne sait comment, à s’emparer des trois places fortes, dont la garnison était extrêmement réduite, avant de les incendier, puis de reprendre sa guérilla, pourchassant ceux qui osent arpenter son territoire. Voilà où nous en sommes.

Le noble hoche doucement la tête. Son esprit a soigneusement enregistré toutes les informations que son employé vient de lui donner. En vain. Il n’arrive pas à trouver la faille qui lui permettrait de rebondir. Inutile d’essayer de négocier avec les Tirns. Quand à l’armée … d’ici à ce qu’elle s’occupe d’un front aussi secondaire, qui de plus s’est avéré être un vrai guêpier par le passé … il sera ruiné. Non, il ne voit qu’une issue. Accepter les pertes, et se tourner vers un autre marché, plus prometteur, et moins risqué.

- Soit. Et cette région, au–delà des landes dévastées ? Quels renseignements avez-vous donc là-dessus ?

Quoi qu’il se passe, le business doit continuer !


***


Jandyra se laisse tomber sur la pile de fourrures qui forme sa couche, la protégeant du sol rocheux de la grotte où elle et ses hommes ont trouvé refuge par la nuit. Isolée, au fond de la caverne, comme à son habitude. Comme à chaque fois qu’elle revient d’une expédition. Elle se sent vide. Complètement. Etait-ce vraiment l’existence dont elle rêvait, quand elle s’est engagée dans l’armée ? Massacrer à tour de bras, jour après jour, semaine après semaine ? Comme si la vie entière ne devenait plus qu’un long et interminable cauchemar ? Elle enfouit sa tête au creux de ses bras, retenant la bile qui monte du fond de sa gorge. Ce ne sont pas les remords qui la tourmentent. C’est le fait de ne plus en avoir. D’avoir oublié jusqu’à la sensation de culpabilité qui vous tombe dessus lorsque vous ôtez une vie. D’avoir perdu son âme. De ne même plus arriver à pleurer, à lâcher une larme.

Son cœur, elle ne se fait plus d’illusion dessus. Il est mort, brisé, depuis cinq années maintenant. Depuis qu’elle a comprit la vérité. Qu’elle a apprit que celle à qui elle avait donné son cœur et son corps, plus d’un siècle avant, l’avait trahie. Que Kelsena avait pactisé avec le diable, pour lui livrer leurs frères et sœurs, sous le prétexte d’assurer la survie de leur peuple. Que Kerelann avait payé de sa vie cette découverte, sous les flèches de la garde royale. Elle a un sourire triste en pensant à son époux. Elle ne l’avait jamais autant aimé que Kelsena, tous deux en étaient conscients, mais il avait su s’en accommoder. Le compagnon idéal. Aussi bien au quotidien qu’au lit. C’est pour ça qu’elle n’a pas pu pardonner sa mort … Jusqu’à révéler la vérité à tous les Tirns, un soir, au sanctuaire. Et à tendre une embuscade à la reine, sa garde incluse, le jour de la « livraison ». Elle revoit encore sa dague plantée dans le cœur de son ancienne amante, jusqu’à la garde, et le dernier regard rempli de regret qu’elles ont échangé avant que les yeux de l’une d’elles ne se ferment à jamais.

Comme chaque soir, quasiment, depuis ce jour funeste, la tentation d’en finir pour de bon effleure son esprit. Et, comme chaque soir, elle la repousse avec dédain. Elle n’abdiquera jamais. Plus que tout, elle veut vivre. Profiter tant bien que mal de la vie. Contre les souvenirs, les traumatismes, l’adversité, Ashnard, les esclavagistes, ou quoi que ce soit d’autre. Elle s’allonge sur sa couche et s’immerge dans les souvenirs heureux d’une époque révolue. Quand deux jeunes femmes, dans une capitale maintenant réduite à un tas de gravas, découvraient ensemble les plaisirs de la sexualité. Presque inconsciemment, elle glisse un doit dans son intimité, réprimant un gémissement. Après tout, c’est le seul plaisir qu’elle peut encore savourer dans cette rude existence qu’elle mène désormais !





Petites précisions à apporter :


Chronologie des événements :

- 200 : premier contact direct entre les Tirns et Ashnard. S'ensuit une série d'incidents frontaliers.

- 177 : Début de la Guerre du Septentrion.

- 175 : Trêve après une série de défaites ashnardiennes, qui dure dix ans, pendant qu'Ashnard rassemble un corps plus conséquent et met au point une nouvelle stratégie.

- 165 : Début de la nouvelle campagne. Création progressive d’un réseau de places fortes sur le territoire des Tirns par Ashnard.

- 125 : Début du siège de la capitale des Tirns.

- 123 : Chute de la cité, dont la population est réduite en esclavage : trois cent Tirns, dont les deux tiers de soldats, s’échappent et entament une campagne de guérilla sous la direction de Jandyra.

- 93 : fin de la Guerre du Septentrion. Paix déclarée entre les Tirns et Ashnard, à l'avantage du dernier.

- 5 : rupture de la paix et assassinat de la reine par Jandyra. Les places fortes ashnardiennes sur le territoire des Tirns sont prises d'assaut et détruites. Nouvelle campagne de guérilla initiée par les Tirns.

0 : année actuelle.



Sur les pouvoirs des Tirns :


* Faire appel aux esprits du vent leur permet de s'affranchir temporairement de la gravité, pas de voler stricto sensu (à la limite de planer, et sur une courte distance) et augmente leur agilité. L'autre don du vent leur permet de percevoir les courants d'air avec une grande finesse, et donc de détecter le moindre mouvement de la sorte.

* Le feu leur permet de ne plus souffrir des températures extrêmes. Il ne les immunise pas contre le feu, ou la glace, à proprement parler (sortilèges, souffle de dragon, incendies, ...). Utilisé de manière plus agressive, les esprits du feu leur confèrent une puissance physique (force, vitesse) extrême, mais temporaire, et avec un coût important en énergie.

* Les esprits de l'eau leur permettent de guérir toute blessure non mortelle, à une vitesse dépendant de la gravité de la blessure (comptez bien une journée entière pour un membre coupé) ; ou bien de devenir temporairement aussi fluide et insaisissable que l'eau.

* Les esprits de la terre, quant à eux, leurs confèrent la robustesse et la résistance des pierres les plus coriaces, avec toutefois un ralentissement et une pesanteur non négligeable en prime. Ils peuvent aussi leur permettre d'obtenir une topographie parfaite des environs : nature des sols, grottes, réseaux souterrains. Ce don est aussi efficace sur les bâtiments, dans la mesure où ils sont construits en pierre, et pas dans un autre matériau ...



Comment avez vous connu le forum :   Par un site référençant les différents fora RP. Mais lequel, exactement ...

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Nope, désolé.
« Modifié: jeudi 26 septembre 2013, 16:37:41 par Marie Raven »

Serenos I Aeslingr

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 1 jeudi 26 septembre 2013, 01:57:28

*-* Je t'aime.

Bienvenue dans ce monde foufoufou ^^ Et amuse-toi bien!

Mélanie Signak

E.S.P.er

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 2 jeudi 26 septembre 2013, 02:11:38

Bienvenue à toi et amuse toi bien !   :)

Au passage  belle fiche.

Ahri

Créature

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  • FicheChalant

    Description
    Kitsune-bi Inari, Renarde à neuf queues ayant obtenue par magie l'apparence humaine, ayant besoin de fluides sexuels pour vivre, Ahri vit généralement seule à la recherche de plusieurs 'esclaves idéales'.

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 3 jeudi 26 septembre 2013, 03:52:51

Maaaiiis... C'est quoi... Cette fiche de fou???

What the... (O.O)
*se perd sous le nombre de ligne et découragé, lit en diagonale*

enfin, bienvenue.
♥~~ Dispo par MP (ou sur discord, j'y suis 24/7) si besoin. ~~♥

Sayaka Kamatachi

Humain(e)

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 4 jeudi 26 septembre 2013, 11:38:13

Bienvenue à toi, pitite elfette :3

*hésite sur l'esprit à invoquer, et appelle finalement Ignis(appelée aussi Ûr, apparemment)*

J'espère que tu t'amusera bien en incendiant les bases ennemies =D

Hinata/Nora

Humain(e)

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 5 jeudi 26 septembre 2013, 12:28:41

Bienvenue, j'aime bien le personnage comme la fiche ^^

Cassidy Green

Avatar

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 6 jeudi 26 septembre 2013, 12:29:46

Bienvenue ^^
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Soeurs Savor

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 7 jeudi 26 septembre 2013, 12:54:09

Bienvenue, j'avoue ne pas encore avoir lu la fiche mais j'aime ton avatar et je rattraperai ce retard de lecture dès que j'ai du temps, elle a l'air prometteuse. x)

S.E.R.F - 23

Légion

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 8 jeudi 26 septembre 2013, 15:16:03

Magnifique avatar, magnifique fiche. Alors bienvenue et au grand plaisir de te voir rp parmis nous! ♥


« Le jus d'Homme, la nouvelle boisson énergisante, par SERF. Goûtez-y, et vous serez accroc.  Attention, l'abus de jus d'Homme peut provoquer des fécondations. » - Lionne

Marie Raven

Créature

Re : Jandyra Arbarras.

Réponse 9 jeudi 26 septembre 2013, 16:37:23

Bonjour et bienvenue !

Sympathique. Agréable à lire ! Bel avatar aussi. J'suis un peu fan !

Bref, je te valide !




DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Jandyra Arbarras

Créature

Re : Jandyra Arbarras. [Valimutée]

Réponse 10 jeudi 26 septembre 2013, 22:20:09

Merci pour l'accueil, et les compliments, ça fait chaud au cœur !


Kah'mui : t'attache pas trop, tout de même. C'est un coup à ce que Jandyra te brise le coeur ...


Ahri : et dire que mon premier brouillon était encore pire sur ce point  ;D


Sayaka : Pas si petite que ça, d'abord ! C'est triste, d'ailleurs, elle ne va pas tarder à tomber à court de campements à brûler, au rythme où elle va !

Silence

Légion

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  • FicheChalant

    Description
    Silence, mercenaire, capitaine de la guilde des Griffes d'Ammoth.

Re : Jandyra Arbarras. [Valimutée]

Réponse 11 jeudi 26 septembre 2013, 22:23:28

Très belle fiche !

Bienv'nue, et bravo pour ta validation o/



Kamiko Soulight

Dieu

Re : Jandyra Arbarras. [Valimutée]

Réponse 12 jeudi 26 septembre 2013, 22:28:17

Compte tenu du caractère assez agressifs envers les étrangers, je pense que si un jour on se rencontre, y'aura combat.

Bienvenue ^^

"Vous ne vivez qu'une fois ... Sauf si Dieu le veut. Et... Le Dieu en question ... C'est moi."
Intro. Thème d'aventure. Thème d'aventure 2. Combat épique. Recherche. Requiem.

jouer à Lol inscrivez vous et notez mon nom joueur "Kamiko Soulight" à partir de ce lien, j'y gagne des points ^^


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