Instinctivement, les mains de Noémie se déplacèrent pour peloter les fesses de Mélinda. La vampire s’en pinça les lèvres, frissonnant à ce contact, rassurant. La sodomie était l’une des marques de fabrique de Mélinda, qui prenait grand soin à transformer ses esclaves en sodomite convaincue. Comme bien d’autres femmes innocentes, il avait fallu former Noémie à ce plaisir, qui avait commencé par beaucoup de caresses et de lèchements, jusqu’à ce que, progressivement, Noémie ne finisse par accepter ce plaisir interdit, pervers et violent. Elle y avait pris goût, et tout ça semblait complètement fichu... La vampire ne perdait pas espoir, et restait sur le corps de la femme, l’observant, admirant son beau visage. Noémie avait peut-être perdu la mémoire, mais Mélinda avait toujours avec elle le contrat dans lequel elle devenait sa propriété. Et on ne se défaisait pas facilement d’un contrat de ce genre. Il fallait un décès pour qu’une personne n’y soit plus liée, et, bien que ce soit techniquement le cas, Mélinda ne le savait pas. En effet, techniquement, la personne en face d’elle n’était plus Noémie, et ne lui était donc aucunement soumise... Mais ça, la vampire l’ignorait, et, même si elle l’apprenait, il y avait fort à parier qu’elle ne laisserait pas un aussi joli morceau de fille disparaître dans la nature sans réagir.
Mélinda restait pour autant intelligente et observatrice, et, quand Noémie l’appela « Mel-sama », elle tiqua. Voyageant entre la Terre et Terra, elle savait que les Japonais aimaient beaucoup ces suffixes. Certaines de ses esclaves l’appelaient souvent « -sama » entre elles, car ce suffixe témoignait d’une sorte de profond respect pour la personne désignée. Cependant, Noémie n’avait jamais été au Japon... Et, s’il était possible qu’elle ait entendu certaines des esclaves du harem employer ce terme, il était troublant qu’elle l’emploie sous son nez. Noémie sembla alors réaliser qu’elle était allègrement en train de peloter Mélinda, et retira ses mains, gênée. Mélinda, elle, ne parlait toujours pas, l’esprit perdu dans ses pensées. Noémie lui précisa alors qu’elle ne se rappelait tout simplement plus de rien, qu’elle était totalement amnésique, et qu’il fallait faire son « deuil » de l’ancienne Noémie. Leurs regards se croisaient. La vampire n’osait pas parler, et leurs seins se frottaient entre eux. C’était une position ô combien érotique, ô combien prometteuse de longues étreintes fougueuses, mais, pour l’heure, la petite vampire se contentait de regarder Noémie dans les yeux. Elle semblait triste, presque comme si elle regrettait la disparition de ce lien. Quelque chose sonnait faux là-dedans, mais Mélinda n’arrivait pas à mettre la main dessus.
*C’est bien son sang, je le reconnais... Son corps, sa voix... Mais... Ce ne sont pas ses réactions...*
Noémie semblait à la fois désorientée et sûre. Désorientée, car elle palpait le corps de sa Maîtresse sans le vouloir, et sûre, car elle lui affirmait qu’elle ne retrouverait jamais ses souvenirs. Bien sûr, Mélinda n’était pas une experte en amnésie, mais, si on venait de perdre sa mémoire, le plus logique était de vouloir la retrouver, non ? De savoir qui on était, de découvrir sa véritable identité. Noémie se résignait un peu trop rapidement, presque comme si elle n’avait pas envie de savoir son passé. Si Mélinda ne ressentait pas le sang de cette femme, elle aurait presque cru à une hallucination, ou à un piège quelconque... Mais le sang ne mentait pas. C’était bien Noémie face à elle, la seule et l’unique.
« Vous savez, même si je ne vous reconnais pas, je sens que je peux vous faire confiance. Et je ... Je me sens bien avec vous. Vous m'aiderez ? »
L’aider... L’aider à quoi ? Retrouver son passé ? Ou se construire une nouvelle vie ? Prenant conscience qu’un air suspicieux se dessinait sur son beau visage clair, Mélinda se mit alors à sourire, et embrassa Noémie sur les lèvres.
« Je vais t’aider, oui... Comment pourrais-je te laisser tomber ? Je suis ta famille, maintenant... Et je pense connaître un moyen de te remettre un peu d’aplomb. Tes mains ne mentent pas, elle. »
Mélinda se releva alors, un sourire espiègle sur le coin des lèvres, puis se déshabilla lentement, sous les yeux de Noémie, en se mettant à califourchon sur elle. Elle commença par retirer chacun de ses gants, les déposant sur le sol, puis s’attaqua à sa robe dorée. Elle tira sur le lacet noir se trouvant à hauteur de ses seins, défaisant les nœuds du lacet. Ceci eut pour effet de désolidariser l’ensemble de sa tenue, et sa robe tomba le long de son corps, s’ouvrant en deux à hauteur de son bassin, comme les pétales d’une fleur. Mélinda glissa ensuite ses mains, et l’abaissa, tirant également sa culotte verte, avant de basculer son corps en arrière. Elle replia ses jambes, et se débarrassa de ses vêtements, puis se redressa ensuite, toute nue, balançant son corps vers l’avant.
Elle se retrouva ainsi à nouveau au-dessus de Noémie, une main en appui sur le rebord du lit, et l’autre balançant sur le sol sa longue robe. La vampire se pencha lentement, et embrassa Noémie dans le creux du cou, mordillant légèrement sa peau.
« Mes fesses te plaisent, hein, petite coquine ? Pelote-les... Vas-y... » souffla-t-elle dans le creux de son oreille.
Elle-même déplaça l’une de ses mains pour caresser le sein de Noémie, pressant son téton. Sa bouche se déplaça ensuite pour prendre l’un de ces seins en bouche, qu’elle alla suçoter avec passion, levant parfois ses yeux pour regarder le visage de sa belle amante.
La thérapie corporelle était toujours un excellent moyen de se remettre d’aplomb.