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Unholy Resurrection [Edean]

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Yamagashi Hitomi

Créature

Unholy Resurrection [Edean]

dimanche 11 août 2013, 23:57:18

L'Irlande. Il y a des tas de créatures étranges en Irlande. Elles restent cachées la plupart du temps, certaines ne se montrent qu'en de très rares occasions. Les Bean-Sidh en font partie, sombres spectres éplorés chargés d'annoncer la mort des membres de la famille d'où ils viennent, puis de les emporter. Il faut y croire pour les voir, et être lié au sang qui fut le leur. Mais tous habitants de ce monde caché ne sont pas tristes. Les Farfadets n'ont rien de fantomatique pour qui sait discerner leur présence, car il ne suffit pas d'y croire pour les voir. Ces petits lutins espiègles habitent les recoins les plus inaccessibles des maisons, et en sortent pour faire des farces ou jouer de mauvais tour. Pour les contenter il suffit d'observer la tradition en leur laissant un verre de lait et un gâteau au miel.

Dans la buanderie d'une petite bâtisse de la côte sud, un verre de lait vide attend depuis longtemps à côté d'une assiette où les miettes ont laissé place à la poussière. Le Farfadet vit reclus dans sa cachette depuis des mois. Il n'a plus le cœur à faire des farces. L'âme de la maison Finnegan s'est assombrie dans l'attente de la Bean'Sidh. Le spectre est venu ce matin cueillir... quelque chose. Une créature qui n'était pas de son monde et pourtant de son sang, qui n'est plus et pourtant perdure par d'autres voies. Et le Farfadet attend que son destin s'élève de la cave. Va-t-il revivre ou sombrer dans le sommeil sans savoir si, un jour, viendra quelqu'un qui le réveillera par sa seule présence ?

Il y a bien quelque chose à la cave, une chose d'un autre monde qui vit et porte la vie. Un cocon qui respire en silence et alimente le corps qui fut une femme tout ce qu'il y avait de normale. Autrefois une fillette assez rêveuse et espiègle pour donner du cœur à l'ouvrage d'un Farfadet depuis trop longtemps oublié. Qu'est-elle à présent ? Celle qui a cessé d'être n'est pas venue seule, et son compagnon angélique n'est qu'un étranger pour les créatures qui l'entourent à son insu. Il est simplement trop vieux, les contes ne parlent vraiment qu'aux plus jeunes esprits. Et l'esprit encore prisonnier de la chair inconnue va sortir jeune.

Tout ce petit monde attend. La journée s'est écoulée, le soleil sera bientôt rasant à l'extérieur. Et le cocon commence à s'agiter. Sans prévenir il remue, convulse, il s'étire et sa chair brunâtre se fend. Des tentacules s'en échappent, se tortillent dans la panique nerveuse de l'agonie. La chose sans âme souffre, elle se meure et rend bientôt la vie qu'elle portait. L'amas de chair accroché au mur s'éventre de lui-même, répand une mare de liquide visqueux et translucide où s'effondre une femme nue. Une rousse pour le moins bien faite dont les mains tremblantes agrippent l'épais cordon qui obstrue sa bouche. Elle le tire, le vomit presque avant de rendre quelques litres de ce liquide visqueux.

L'air s'engouffre dans sa bouche, sa gorge et envahit ses poumons. Elle rougit subitement, ses yeux se noient de larmes alors qu'elle roule au sol pour se cambrer.

" HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! "

Elle vide sa poitrine, chasse tout l'air agressif de ses poumons nouveau-nés. Mais son répit est de courte durée car elle ne peut les empêcher de se remplir à nouveau. La brûlure de l'atmosphère s'empare de son corps et elle hurle à nouveau. Après la chaleur du cocon elle grelotte de froid, ses membres engourdis et ses muscles atrophiés par un trop long sommeil tremblent sans force. Ses yeux larmoyants roulent instinctivement à la recherche d'une aide quelconque dans ces ténèbres.

Et déjà, le cocon se désagrège pour tomber lentement au sol, en poussière.

Edean

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Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 1 jeudi 15 août 2013, 23:27:27

J’étais là, dans la cave d’une masure en Irlande à dévisager un gros cocon alien visqueux et suintant accroché au mur du fond, d’après ce que j’avais compris, à l’intérieur se trouvait la vraie Hitomi Yamagashi en pleine mutation après sa chute censée être mortelle. Je ne savais pas trop quoi faire en attendant l’éclosion, aussi je fixais le cocon patiemment sans trop savoir ce qui allait en sortir mais, j’avais pour mission de veiller sur elle lors des premiers instants de sa nouvelle vie et je n’allais certainement pas déserter. Le clone d’Hitomi avec lequel j’étais venu et pour qui j’avais eu quelques sentiments naissant autre part qu’entre les jambes n’étais plus, il avait été aspiré par cette chose infâme, le clone était mort pour sauver son originale. Je Pouvais sentir le cocon œuvrer pour finaliser la mutation de sa protéger, il dégageait une chaleur intense dans toute la cave et commence à s’agiter, des tentacules sorte de la bête et remues fiévreusement avant que la chaire visqueuse ne convulse agonisante.

Soudain le cocon informe s’ouvre d’un coup et une jeune femme rousse sort de cette immondice purulent qui tombe déjà en poussière, sa mission en ce monde était accomplie et je ne regretterais pas cette chose affreuse. La jeune femme s’écroula au sol avant d’agripper la matière gélatineuse qui lui emplissait la bouche pour qu’elle puisse à nouveau prendre une première bouffé d’air, elle se cambra de douleur et hurla à s’en casser la voix expulsant tout l’air qui emplissait ses poumons de nouveau-nés. Elle se mit à grelotter de tout son corps contre le sol de pierre froid et, après avoir de nouveau emplit ses poumons d’air, la rousse se mit à fouiller la cave obscure de ses yeux larmoyant, cherchant sans doute de l’aide.

Je m’approchais avec prudence ne sachant trop à quoi m’attendre, c’était bien Hitomi, la vraie, avec ses yeux bleus, son jolie minois moucheté de petite tâches de rousseurs, ses attributs de taille et ses belles courbes féminines. Je m’agenouillais tout près d’elle et, déboutonnant ma chemise blanche, je la lui enfilai avant de la serrer dans mes bras contre mon torse glabre pour la réchauffer un peu tandis qu’elle subissait un violent choc thermique au contact de l’air frais. Tout en enlaçant la belle irlandaise afin de lui communique ma chaleur corporelle, je fredonnais un petit air doux que chantait ma mère pour me bercer quand j’étais petit pour calmer un peu l’Hitomi qui viens de sortir de l’œuf…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 2 lundi 19 août 2013, 01:49:32

Quelque chose bouge dans la pénombre, ou plutôt du côté de la lumière. De ses yeux embués la mutante revenue au monde ne distingue qu'une vague forme. Bien trop faible et choquée tant de corps que d'esprit, elle ne peut que regarder approcher cet être inconnu. Elle... Il ? Un mâle. Elle le sent, une créature différente d'elle mais pourtant... compatible. Quelque chose qui lui ressemble, en tous cas, et qui vient pour s'emparer d'elle. Hitomi se laisse envelopper dans la chemise sans comprendre immédiatement ce qui se passe, ce qu'on lui fait ni pourquoi. Son esprit vide ne connaît encore que le froid, la douleur et la panique.

Mais très vite elle apprend d'autres choses. Le contact doux de l'étoffe, puis d'une peau chaude. La rousse se laisse complètement faire par son compagnon, et déjà sa faiblesse n'est plus la seule raison. Elle aime ça. Cet homme la tient, la frictionne, la réchauffe... Il la berce. C'est si agréable ! Et ce son qu'il émet au rythme de ses propres gestes. La panique ne tarde pas à passer, Hitomi tremble encore de froid en se recroquevillant pour mieux se blottir dans les bras de cet inconnu. Son cœur bat moins fort, il n'alimente plus que les spasmes incessants de ses muscles. Les fibres s'agitent en elle pour se réchauffer, et surtout se raffermir.

Elle sent les changements qui s'opèrent en elle, comme un papillon qui déplie ses ailes pour les sécher avant de prendre son envol. Son corps se réchauffe, se renforce, et surtout se calme. Ses sens s'aiguisent, livrent plus distinctement les flots d'informations. Aucune ne semble aussi importante que celle qui vient de son nez. L'odeur de son bienfaiteur l'attire, la prend, lui fait tourner la tête. Une bonne odeur, celle de la chaleur et de la sécurité, des bras qui la tiennent et de ce bruit si agréable qui la porte tout autant.

Instinctivement, la mutante remue alors que son cerveau n'a pas fini d'étirer toutes ses connexions. Certaines manquent et Hitomi ne peut s'en apercevoir. Des choses se dévoilent, aussi banales qu'un homme, une femme ou une chemise. Mais rien de plus, pas de souvenirs précis de ces êtres ou ses objets. Tout cela lui paraît aussi naturel que sa façon de percevoir ce qui l'entoure. Les mains de la rousse montent trouver les épaules de son compagnon, s'y accrocher pour la hisser. Gros effort, mais qu'elle ne peut refuser à son envie de sentir un peu plus le corps qui est contre le siens.

Son visage monte glisser contre celui du jeune homme avant retomber dans son cou. La tête de la rousse lui semble lourde, elle ne parvient pas à la garder droite, et l'odeur de cette peau est attirante. Et son goût... Elle n'a pas pu s'en empêcher, sa langue a glissé entre ses lèvres pour se presser dans le cou de son bienfaiteur. Elle aime faire ça, c'est agréable, donc elle recommence.

Edean

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Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 3 dimanche 01 septembre 2013, 18:57:27

Alors que je serrais l’Hitomi ressuscitée contre mon cœur dans le but de la réchauffer autant que je le pouvais et lui apporter un peu de tendresse dans ce monde de fous, je sentis son corps s’apaiser petit à petit. Bientôt celle-ci se mit à remuer entre mes bras afin de se blottir un peu mieux contre moi , elle remonta même sa tête dans mon cou avant de passer sa petite langue rose sur ma peau fine, me faisant lâcher un petit soupir de plaisir discret. La mutante au corps de jeune femme recommença encore et encore en donnant des petits coups de langue, elle semblait apprécier le contact de sa langue sur ma peau douce et de plus en plus chaude. Néanmoins, au-delà du plaisir charnel que m’apportait cette caresse, j’appréciais ce geste d’affection venue d’une mutante à peine sortie du cocon, à mon humble avis, les aliens ne devaient pas accorder leurs confiances à n’importe qui.

Je restais encore un long moment ainsi à serrer la belle contre mon torse nu, elle frémissait toujours de froid malgré tout, mais tant que nous resterions dans cette cave froide et humide, Hitomi ne pourrait pas se réchauffer assez. Il ne fallait cependant pas trop brusquer les choses, la mutante blottie dans mes bras n’aurait certainement pas la force de marcher ni même de se mettre debout, après tout, elle frémissait comme une feuille morte. Aussi la soulevais-je en passant un bras sous ses genoux et l’autre dans son dos, Hitomi avait beau avoir un corps de jeune femme de vingt-six ans, elle n’était pas lourde et je la portais aisément comme j’aurais porté un fétu de paille. La belle irlandaise dans mes bras, je me dirigeais vers l’escalier qui menait à la trappe qui fermait la cave avant de grimper les quelques marches en faisant attention à ne pas me casser la gueule avec la belle.

Enfin j’arrivais à une petite buanderie avant de me diriger directement vers la pièce que le clone m’avait dit être la chambre d’Hitomi et une fois près du lit, je déposais délicatement ma belle protégée sur le matelas avant de tirer la couverture sur elle pour quelle se réchauffe enfin. Après l’avoir confortablement installer, je m’assis au bord du lit en tournant légèrement la tête pour fixer mes yeux bleus dans les siens de la même couleur avant de tendre la main vers son visage pour lui caresser délicatement la joue.
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 4 dimanche 08 septembre 2013, 00:32:09

Je voudrais comprendre, mais je ne puis tout rassembler, ou plutôt bien peu de choses emplissent mon esprit, mes sens, mon ressenti. Un homme et une femme, la douceur d'un tissu ou d'un corps, l'odeur d'un lieu ou d'une peau. Mais pourquoi, comment ? Pourquoi ici ? Comment suis-je là ? Lui, qui est-il ? Lui, si attentionné, pourquoi ? Les questions sont presque plus nombreuses que les sensations, et mon cerveau ne peut tout relier.
Oui, lui, sa douceur, un sentiment que j'ai aussitôt ressenti, et qui m'a fait chaud au cœur, tandis que mon corps grelottait encore. Il n'y a qu'à lui que je peux m'accrocher, et peut-être a-t-il compris qu'il est ma seule lumière ici. Je ne peux que lui faire confiance, je me sens si faible que je ne pourrais rien faire seule. Et je le sens me soulever, comme s'il portait une nuée de plumes. Il a une force incroyable, j'ai l'impression qu'il danse avec mon corps sur ses bras. Il a une force incroyable, il est celui qui pourra veiller sur moi. Il a une force incroyable, alors que ses yeux sont empreints d'une telle tendresse.
J'ai l'impression que nous montons ; mes yeux ne se sont pas encore habitués et, si je l'ai vu, lui, à en percevoir tous les détails, mon regard ne parvenait pas à déceler autre chose dans cet endroit sombre. Tandis qu'une trappe s'ouvre, c'est comme si toute la lumière de l'univers vient me brûler les yeux ; je les ferme aussitôt, comme pour les protéger. Mais mon compagnon ne s'en préoccupe guère ; peut-être a-t-il des yeux différents qui s'adaptent. Car rien ne ralentit sa marche ; il me porte d'un pas alerte, il jette parfois un regard furtif sur moi, et je me sens si bien dans sa chemise imprégnée de l'odeur de sa peau.
C'est presque à regret que je le sens me déposer puis me recouvrir. Sa chemise ! Je veux la garder avec moi, tout contre moi, un peu comme sa peau contre la mienne. C'est comme si je reviens dans un cocon, un cocon de naissance. Mais avec son regard posé sur moi, ses beaux yeux bleus qui m'apaisent. Tellement que les tremblements de froid ne sont plus que souvenir, même si ma peau en partie nue ressent encore l'humidité d'où il m'a déposée. Et ce qui me réchauffe le plus, c'est sa main sur ma joue, sa main toute douceur et goût. Je voudrais tellement lui rendre la pareille, continuer mes petits baisers dans son cou, tendre la main pour caresser son torse nu ; mais je suis bien tout juste recouverte , et je ne sais si j'aurai la force de tels mouvements. Chaque mouvement, fut-il quasi imperceptible, me fait encore mal, mais mon cerveau, lui, ne cesse de bouillonner.

Edean

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Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 5 lundi 16 septembre 2013, 19:04:55

Assis sur le lit d’Hitomi, je regardais avec tendresse la jeune femme roulé en boule sous les couvertures comme à l’intérieur d’un cocon bien chaud et ses beaux yeux bleus me rendaient inlassablement mon regard tandis que sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration. Elle avait l’air si frêle, si fragile sous l’épaisse couette de coton que je me sentais investis du devoir de veiller sur elle, c’était étrange cette sensation, c’était comme si elle avait besoin de moi et moi j’avais besoin d’elle. Lorsque les spasmes et les tremblements qui parcouraient le corps d’Hitomi eurent cessé, un petit sourire angélique étira mes lèvres, toutefois elle avait visiblement encore besoin de repos avant de redécouvrir le monde.

Ma main occupé à caresser tendrement sa joue mouchetés de fines tâches de rousseurs glissa le long son cou gracile que mes doigts fins se mirent à dévaler avant d’arriver sur une de ses épaules dont je m’appliquais à masser les muscles atrophiés avec habiliter. Je ne pouvais même pas savoir si elle avait gardé ne serait-ce que des souvenir de son ancienne vie, en revanche ce qui était sûre, c’est qu’elle avait gardé le même corps de rêve qui avait tourné la tête à pas mal de monde avant moi. D’ailleurs je pouvais sentir en moi une douce chaleur familière et si elle ne m’avait pas parue aussi chétive dans ce lit, je me serais doucement penché au-dessus d’elle pour l’embrasser avec fougue et de me glisser sous la couette avec elle pour… Mes pensées déplacées me firent instantanément rougir comme une tomate, je m’empressais de détourner le regard et de retirer ma main de son épaule avant que celle-ci ne glisse encore plus bas.

-   Tu arrives à parler ?

Lui demandais-je une fois que le rouge vif qui colorait mes joues s’atténua un peu, car peut-être retrouverait-elle quelques souvenir en m’entendant parler, sinon cela voudra dire que je devrais tout lui réapprendre de A à Z…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 6 mercredi 18 septembre 2013, 09:24:51

« Tu arrives à parler ? », sa voix, oh sa voix, oui je la connais, non je n’ai pas oublié comme une mélodie qui m’a toujours apaisée. Sa voix ? Mais je la connais d’où ? Je n’ai pas pu l’entendre avant ! Mais avant quoi ? Tout est confus, je sais juste qu’il y a eu quelque chose auparavant. Mais je ne peux dire quoi ni même qui. Lui, je suis sure que je lai déjà vu, mais où ? Est-ce un être mauvais qui m’a entraînée dans l’état de faiblesse où je me trouve ? Est-ce au contraire un être angélique qui m’a sauvée de quelque monstre ?

« Ta main… Ta main, je la connais… Oui, tu as déjà fait ça, n’est ce pas ? ».
J’ai souffert en prononçant cette phrase, non parce que je ne ressens pas ce que j’ai dit et bien au contraire, mais parce que ma gorge me brûle comme si un liquide nauséabond y avait séjourné. Et pourtant, cette main, oui je l’ai déjà ressentie, je n’en douterai jamais. Cette peau si douce comme d’un être hors de l’humanité et même de tout ce qui existe, ces gestes incroyablement doux qui éveillent aussi une fébrilité de ma propre peau, mais aussi ces étranges frissons qui ne sont plus ceux du froid mais ceux d’une douce chaleur.

Il y a l’odeur de sa chemise sur mon corps et il y a la tendresse de sa main sur mon épaule, il y a son torse nu offert à mes yeux et il y a mes seins que je sens doucement durcir, il y a ses joues qui rougissent et il y a mon entrejambe qui semble s’entrouvrir malgré moi sous l’effet d’une délicieuse chaleur. Je le connais sans savoir qui il est, je suis ici avec lui sans savoir pourquoi ; mais il est tout ce qui me relie à je ne sais quoi, peut-être même à mon passé, et, au-delà même, il est tout ce qui compte pour moi.
« Dis-moi… qui tu es… où je suis… et qui je suis… Je… J’ai… Tu… Tout doit être là dans ma tête, mais c’est si confus. »

J’ai envie, oui j’ai une folle et soudaine envie… de caresser son torse. Extirpant ma main de sous la couverture, ne ressentant plus aucun froid sur la peau de mon bras, j’ose enfin. Il est penché sur moi, et j’atteins sans contorsion ce torse, cette peau d’une douceur et d’une couleur si particulières. Ce geste, je suis sure de l’avoir déjà fait ; ce torse, je suis sure d’y avoir déjà posé ma tête. D’autres souvenirs semblent se bousculer, et aussi renforcer cette douce chaleur qui m’étreint. Mais je sais désormais que c’est lui qui détient la clé, la clé de tout, mon histoire et mon bonheur.
« Ta peau est si douce ; viens près de moi, je veux la sentir tout contre mon corps. »
Enfin une phrase que je parviens à dire, sans hésiter, sans que ne me brûle encore ma gorge. Mais peut-être l’ai-je dite trop vite, peut-être l’ai-je effrayé, peut-être ai-je signé mon arrêt de mort ?

Edean

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Re : Unholy Resurrection [Edean]

Réponse 7 dimanche 29 septembre 2013, 22:56:05

Au son de ma voix, je peux voir ses deux magnifiques yeux bleus briller d’une lueur nouvelle, une lueur d’espoir, espoir de pouvoir enfin comprendre ce qui se passe autour-d’elle depuis cet episode malheureux de sa chute sensé être mortelle. Même moi j’ai eu du mal à comprendre cette histoire de fous quand le double d’Hitomi me l’a expliquée et je me posais tout un tas de questions, elle a tout de même été sauvé par des aliens qui ont fait d’elle une mutante. Physiquement, elle était toujours la jeune professeure sexy qui m’a allumé devant le lycée et que j’avais suivis jusqu’au bout du monde pour veiller sur la jeune femme qui sortirait du cocon extra-terrestre, mais ça c’était dans une autre vie si j’ose dire.

Pourtant le paranormal je connais un peu étant moi-même un bâtard angélique, mi-ange mi-homme. D’ailleurs ça ne semblais pas trop l’étonner de voir mes deux longes ailes garnies de plumes d’un blanc ivoirin jaillir de mon dos. En temps normal, pour me mêler aux autres humains sans provoquer la stupeur, je repliais mes ailes dans mon dos et les cachaient sous ma chemise du même blanc, mais là j’avais dû m’en séparer pour la laissée à la belle Hitomi.

-   Ta main… Ta main, je la connais… Oui, tu as déjà fait ça, n’est ce pas ?

Ça question répondait à la mienne, mais elle avait encore du mal à parler et dans l’instant qui suivis je pu voir les muscles de sa machoire se contracter sous l’effort des quelques mots qu’elle a prononcée. J’étais qu’en même soulager de voir qu’elle savait parlé en notre langue, car elle aurait put avoir oublier la langue dans laquelle nous parlions, ou pire elle aurait pu déblaterer dans le language de ces infâmes extra-terrestres. Un grand sourire, a la fois de soulagement et de fièrté qui étira mes lévres avant que je ne hoche la tête de haut en bas pour répondre que oui j’avais déjà fais ça avec ma main qui se baladait à présent nonchalament sur tout le corps de la belle irlandaise.

-   Oui ma belle, j’ai déjà fais ça et même bien plus…
-    Dis-moi… qui tu es… où je suis… et qui je suis… Je… J’ai… Tu… Tout doit être là dans ma tête, mais c’est si confus.

Eneffet, on peu difficilement faire plus confus, mais face à un être à peine sortit de l’œuf, je devais m’attendre tôt ou tars à une avalanche de question dans le genre, mais pour tout dire je ne savait pas trop quoi répondre qui n’entraine pas d’autres questions. Je ne savait pas si je devais tout lui apprendre d’un coup ou lui laissé un peu de temps pour ne pas surchagé son esprit encore embrouiller, de toute manière, plus tôt elle comprendra tout ça, mieux se sera pour moi. Cependant ce n’est pas en lui déballant tout d’un coup que je vais l’aider à comprendre, il faudait qu’elle découvre certaine choses par elle-même, mais, pour l’instant du moins, son univers se limitait à cette chambre, ce lit douillet, ma chemise qui envelopait son corps et moi.

-   Je m’appelle Edean, je dois veiller sur toi, je suis ton ange gardien en quelque sorte. Nous sommes en Irlande, dans la maison de ta mère, dans ta chambre. Quant à toi tu t’appelle Hitomi, Hitomi Yamagashi…

Cela devrait suffir pour le moment, pas besoin de m’étendre sur le pourquoi j’étais ni sur le que faisait-elle avant de se retrouver ici. Bien sûr, j’aurais pu lui dire qu’elle était Sensei au lycée de Seikusu et que j’étais son élève, mais a quoi cela aurait servit dans l’instant présent à part l’embrouiller encore un peu plus. Hitomi sortit une de ses mains de sous la couette et la posa à plat contre mon torse glâbre aux muscles finement dessiner, ce contact me fit frissonner, je fermai les yeux pour profiter de cette caresse. Oui moi aussi j’avais envie, envie d’elle, mon cœur brulait sous ses doigts que je sentais contre mon torse.

-   Ta peau est si douce ; viens près de moi, je veux la sentir tout contre mon corps.

Dit-elle en un soupir de désir, j’allais protester qu’elle ferait peut être mieux de se reposer, mais je mourrais d’envie de la serrer dans mes bras et de toute façon, qui j’était pour refuser ça à ma demoiselle en détresse ? Aussi, sans gestes brusques, j’écartais délicatement la couverture pour me glisser dessous délicatement toujours en jean, puis alors que je m’allongais tourné vers elle, j’entourais mes bras autour de son corps afin de la serrer contre mon corps tout chaud. Mon entrejambe en éréction formait une bosse dans mon jean, bosse qui venait se frotter contre les cuisses de la belle irlandaise tandis que je lui souriais doucement.
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.


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