Ne jamais boire avec des inconnus! [Akiko - Amy]

Bientôt la fermeture! Amy était harassée... Le samedi soir c'était pire que tout, le bar restait ouvert jusqu'aux lueurs de l'aube et le rythme ne ralentissait pas de toute la nuit. Elle avait les pieds en compote et des crampes dans les bras à force de trimballer ces énormes plateaux chargés de verres.
Elle n'en pouvait plus non plus des regards et des remarques graveleuses, quand ce n'étaient pas carrément des mains aux fesses!
Il faut dire que le patron imposait à ses serveuse une tenue qui ne cachait pas grand chose, et ses collègues en faisaient autant les frais qu'elle même, si ce n'est plus, car elle était de loin la plus jeune et n'avait pas à offrir autant de rondeurs que les autres filles du bar.
Pourtant cette nuit, un groupe de 3 jeunes n'avaient cessé de la harceler. Le patron avait fermé les yeux car ils avaient commandé boissons sur boissons, et Amy avait été mise à rude épreuve. L'un d'eux l'avait fait basculer sur ses genoux alors qu'elle était encore encombrée de son plateau. Devant mobiliser toute son attention pour ne pas renverser les consommation, elle n'avait pu se défendre tandis qu'il s'étaient mis à la peloter sans vergogne. Heureusement, une de ses collègues au caractère bien plus trempé que le sien l'avait tirée de sa situation.

Amy était donc soulagée que la soirée se termine, il ne lui restait qu'à nettoyer la table des 3 jeunes qui mettaient tout leur temps à finir leur verre. Le bar se vidait peu à peu, et la jeune fille cherchait milles raisons de ne pas aller jusqu'à leur table. Agacé, le patron la houspilla pour qu'elle se dépêche et elle n'eut pas d'autre choix que d'y aller. Elle prit une grande inspiration et s'approcha, sa lavette à la main, et s'efforçant de ne regarder aucun d'entre eux.

"Ah! Tu te décide enfin à revenir nous voir!" Lança l'un d'eux tandis qu'elle s'approchait.

Amy commença à frotter la table du plus vite qu'elle pouvait, mais les 3 compères ne cessaient de lui montrer des tâches imaginaires sur le bois poli, tout en reluquant son derrière en faisant force commentaires chaque fois qu'elle se penchait.
L'un d'eux s'approcha de son visage et lui souffla dans l'oreille :

"Tu sais que t'es bonne? J'parie que t'es encore pucelle la petiote! Je te prendrai bien, là, sur la table pour te montrer ce que c'est!"

Il ne pouvait rien faire bien sûr, le patron serait intervenu, mais cela semblait l'amuser d'effrayer Amy.

"J'ai soif!" Dit soudain l'un d'eux.

Amy, se retenant de pleurer, leur dit "Nous ne servons plus d'alcool à cette heure ci messieurs, l'établissement va fermer."

Mais les garçons insistaient : "Allez, au moins un petit verre d'eau! Hein? Tu vas bien trinquer un peu de flotte avec nous, non?"

Le patron s'était approché, ces trois là avaient beaucoup consommé et il comptait bien les revoir le week end prochain. Il dit à Amy : "Va leur chercher de l'eau et trinque avec eux comme ils le demandent, qu'est ce que ça peut te faire?"

Baissant la tête en signe d'acceptation, Amy retourna au comptoir chercher une carafe et 4 verres. Quand elle revînt à la table, le patron s'était éloigné pour saluer d'autres clients.

"Zut! J'ai fait tomber ma serviette!" Dit un des garçons en regardant Amy dans les yeux. La jeune fille, excédée, se baissa pour ramasser le mouchoir, sous les quolibets de la petite troupe. Dans son mouvement, elle ne put voir que l'un des garçons s'empressait de verser un liquide incolore dans son verre.

"Allez, boit avec nous, on s'excuse de t'avoir embêtée ce soir!" Dit l'un deux. Soulagée qu'ils reviennent à la raison, Amy eut un petit sourire, leva son verre et le but d'un trait, pressée qu'ils s'en aillent. Elle ne comprenaient pas pourquoi tous la regardaient attentivement boire, ni pourquoi ils éclatèrent de rire quand elle eut fini.

Haussant les épaules, Amy s'inclina avant de déguerpir. Elle se rendit dans l'arrière boutique pour troquer sa tenue de travail contre ses habits de ville : un petit chemisier et une sage jupe plissée. Elle signala au patron qu'elle rentrait, et poussa avec soulagement la porte qui donnait sur la ruelle.

Les trois garçons l'attendaient.

"Fichez-moi la paix!" Cria Amy en commençant à trottiner pour partir. Mais les trois garçons la suivirent.

"Allez, te fait pas prier, dans quelques minutes tu vas nous supplier de te prendre toute la nuit!" Lança le plus grand des trois en l'attrapant par le bras.

"Laissez-moi, au secour!!!!" Cria Amy, désespérée.

Akiko avait disparu de l'école avant le dernier cours de la journée, sans donner aucune explication. Personne n'avait remarqué quand entre deux cours, elle avait filé. Elle allait certainement recevoir une nouvelle fois un avertissement.
Cependant, ce n'était pas pour esquiver un malheureux cours que la jeune femme était partie à l'improviste. L'armée l'avait appelé sur son portable pour la convoquer à d'ennuyeux tests physiques et médicaux.  Chaque semaine, c'était le même cinéma. Elle devait courir pendant un temps donné sur un tapis roulant, les médecins enregistraient les données cardiaques, respiratoires et dieu sait quoi d'autre. Elle subissait des prises de sang pour analyse et une évaluation médicale complète s'en suivait. Parfois même,  on lui faisait passer un scanner.
Les tests avaient duré une bonne partie de la nuit. La jolie brune aux yeux bleus n'irait certainement pas à l'école le l'an demain. Après tout, si on prenait en compte sa vie, l'école était plus une distraction qu'autre chose. C'était toujours un moment de détente loin des entraînements,  tests et épreuves dans une obscure base militaire.

"On te raccompagne chez toi, c'est fini pour aujourd'hui. Tes résultats sont bons, mais fais attention à ne pas trop manger de bonbons" dit alors le médecin-chef en faisant signe à un militaire en faction     

" Ça va non ! Je n'ai plus douze ans, ne me parle pas comme si j'étais une gosse. Je suis une adulte maintenant, et je suis largement plus en forme que chaque personne dans cette pièce."    Répondit alors Akiko en se relevant. Elle retira alors les appareils de mesure sur elle, agacée par ce genre de choses qui duraient pendant des heures pour toujours le même résultat. Elle était en parfaite condition physique pour les prochaines missions.

" Ne me parlez pas ainsi jeune fille, veillez à me respecter."    Rétorqua alors le médecin, qui ne semblait guère apprécier les manières trop amicales de la part du projet Asceltys. C'était uniquement comme cela que les scientifiques et les docteurs la voyaient, un projet scientifique.

" Ça va, je te connais aussi longtemps que mes parents. Je sais rentrer toute seule, j'ai besoin de marcher ! ."     Dit alors Akiko en sautant par terre depuis la table d'examen.

" Si vous le souhaitez, mais faite tout de même attention à vous ."     Fit alors remarquer le médecin à la jeune femme.

Elle trouvait cela assez amusant, tandis qu'elle remettait sa veste de sport avec sa capuche.  " De quoi as-tu réellement peur ?  Tu sais ce dont je suis capable. Allez à plus tard ..."    

La jeune mutante voulait oublier toutes ses bêtises, c'était une perte de temps. Elle mit ses écouteurs de son MP3 sur ses oreilles, et choisit une musique qu'elle aimait bien. Elle commença à chanter en dodelinant de la tête, ignorant totalement qu'elle était dans une base militaire.
Une fois sortie, la jeune femme soupira longuement en appréciant de respirer un air non filtré cinq fois. Elle rabattit sa capuche sur son visage et se mit en route pour chez elle.

La nuit était déjà bien avancée lorsqu'elle parcourut les rues désertes du quartier de la Toussaint. Elle n'était plus très loin maintenant de sa maison. Elle allait enfin retrouver son lit, lorsqu'elle entendit le cri d'une femme provenant d'une ruelle toute proche.

"Fichez-moi la paix!"   

Par curiosité plus qu'autre chose, Akiko s'avança en essayant de rester discrète vers le coin de la ruelle. Il y avait un bar qui était quasi fermé au coin. Elle passa un coup d'œil dans la ruelle, il y avait une jeune fille qui essayait de fuir trois garçons de leur âge. Il était évident qu'elle était dans une mauvaise posture. Cependant, Akiko avait une interdiction formelle de la part de l'armée d'agir comme elle voulait . Tout devait rester secret défense, personne ne devait soupçonner ses pouvoirs. Elle soupira longuement en se posant contre le mur. Elle retira un écouteur de son oreille afin de bien entendre ce qui se disait juste à côté. Elle prit son téléphone portable et commença à taper le numéro de la police.

Avant d'appeler, Akiko regarda une dernière fois dans la ruelle. Un des garçons avait attrapé la pauvre jeune fille par le bras, en lui promettant une folle nuit d'amour avec ses copains. 

"Laissez-moi, au secour!!!!"     Cria alors la fille complètement paniquée.

Akiko ne savait pas trop quoi faire. Si elle appelait la police, ils arriveraient bien trop tard. Du moins s'ils les retrouvaient un jour. Elle ne voulait pas decouvrir un jour dans le journal ce fait divers. Elle se frappa un peu la tête contre le mur en jurant  afin d etrouver une solution.

" Putain fait chier ... L'armée va encore me passer un savon ... "    

Akiko essayait toujours d'être la plus discrète possible, mais elle ne pouvait pas décemment laisser cette fille se faire violer par ses looseurs. Elle marcha dans la ruelle n'essayant pas d'être discrète marchant lourdement.
Akiko portait des vêtements de sport amples de couleurs vert sombre, unis de haut en bas. Elle avait donc une veste de survêtement avec une capuche sur son visage, qui laissait tout de même deviner qu'elle était une fille. Elle portait un pantalon de survêtement qui descendait jusque sur ses baskets de sport. Ses mains étaient recouvertes de mitaines en laines rouges avec un petit cœur rose sur le dessus.

" Laissez la tranquille et déguerpissez vite. Je ne suis pas d'humeur."      Fit alors Akiko en les regardant furieuse. Elle se craqua les doigts dans l'espoir de les impressionner assez pour les faire fuir, et ne pas à avoir à utiliser ses pouvoirs.

Amy était désespérée. Seule contre trois, quelle chance avait-elle?

L'un des gars dû sentir son hésitation car il s'approcha d'elle et la saisit par le bras. A ce moment là, une voix féminine s'éleva de derrière eux pour leur dire d'arrêter.
Toute aussi surprise que les 3 garçons, Amy se retourna et vit une jolie fille adossée à un mur, qui regardait les 3 gars d'un air mauvais.
*ouais, une jolie fille... très jolie fille* Se prit à penser Amy, qui aussitôt secoua la tête. Qu'est ce qu'il lui prenait de penser ça, surtout maintenant? Ca devait être l'adrénaline et la peur, elle ne se sentait pas très bien. Elle profita que l'attention de ses agresseurs était détournée pour s'éloigner de quelques pas. Sa tête lui tournait, elle avait l'impression de se sentir flotter, plus légère, comme si elle était dans le corps d'un chat, lascive...

Derrière elle, une altercation s'engageait entre la fille et les 3 gars. *Oh merde, j'espère qu'ils ne vont rien lui faire...*

[désolée pas trop d'inspi car je ne veux pas jouer les réactions de ton perso à ta place]

"Mais c'est qu'elle est mignonne celle-là aussi ? Tu as raison de venir. Comme on dit, plus on est de fou ... " dit alors le plus grand des trois garçons. Il fit un signe de tête vers Akiko en regardant ses comparses. Immédiatement après, ils se frottèrent les mains en se rapprochant. La fille quant à elle, était plus ou moins en sécurité. Du moins, elle s'était éloignée de quelques pas du petit groupe.

(C'est parfait, je vais pouvoir y aller franchement.) Se dit Akiko

Thème musical pour le combat

La jeune mutante essayait tant bien que mal de cacher son visage avec sa capuche, mais apparemment, ils purent deviner les fins traits agréables de la jeune fille. Tous semblaient apprécier, même la fille qui était agressée lui lançait d'étranges regards pendant un moment. Les trois garçons commencèrent à marcher vers la mutante lentement avec des sourires.

"C'est votre dernière chance de partir sans trop de casse. Sinon, vous allez vous en mordre les doigts les mecs.  " Dit alors Akiko en les regardant tour à tour.

Ils ne semblaient guère impressionnés par ses dires. Sans doute que leurs excitations pour le futur viole sur la pauvre fille jouait sur leurs mentales.

"C'est ça, cause toujours. Ne t'inquiète pas, on a encore plein de réserve de drogue. Toi aussi tu seras aussi chaude qu'une chienne en chaleur.  " Dit alors pour faire l'intéressant l'un des garçons.

Akiko regarda l'espace d'un instant Amy sur le côté. Elle devait avoir but quelque chose de louche. Elle semblait agir étrangement dans ses mouvements, mais il y avait plus important à faire pour le moment. Elle joua l'espace d'un instant avec l'une de ses boucles d'oreilles inhibitrices.

(je ne vais pas avoir besoin de les retirer pour ses pauvres petits minables. Je vais les calmer rapidement et on en parlera plus.)  Pensa-t-elle alors.

Akiko ferma les yeux un court instant en soupirant afin de faire le vide dans sa tête. Elle entendit un garçon lui foncer dessus pour la plaquer au sol. Elle rouvrit les yeux en le fixant du regard. Elle leva alors sa main gauche devant son visage, deux doigts pointaient vers le ciel. Étrangement, le garçon commença à flotter dans les airs devant la jeune fille sans rien comprendre à ce qui se passait. Des petits cailloux et une capsule de bière à ses pieds commençaient à s'envoler également.

"Putain ! Je ... je ne peux plus bouger !  "    

Il semblait l'espace d'un instant comme en apesanteur sous les regards médusés de ses deux autres camarades. Sans plus attendre, Akiko utilisa sa main droite comme pour donner un coup de poing dans le vide dans la direction du garçon qui flottait. Immédiatement après, il commença à partir dans la direction du coup avec une vitesse incroyable. Il s'encastra dans des poubelles et un mur à moitié sonné. Les petits objets autours de lui prirent la même direction.
La charmante mutante regarda alors les deux autres qui ne savaient pas trop quoi faire dans une situation pareille.

  "Mais ... mais merde ! T'es qui à la fin ! "    dit alors paniqué l'un des deux garçons.

Akiko abaissa ses deux mains dans la direction du sol avec tous les doigts écartés, la paume vers le sol. Les deux garçons restants semblaient incapables de rester debout. Ils n'en avaient pas la force. Ils tombèrent à genoux, plaintifs.
La jeune femme se demanda ce qu'elle pouvait bien en faire, regardant Amy qui était dans son coin. 
 

Décidément, Amy ne se sentait pas bien du tout. Son corps semblait s'embraser peu à peu, sa respiration s'était accélérée, elle sentait sa poitrine se tendre sous son chemisier, et pire, entre ses jambes, son intimité semblait s'ouvrir, s'ouvrir, comme un gouffre sans fin cherchant à être comblé.
Rouge de honte, mais en même temps prête à se laisser emporter dans cette vague de sensations puissantes, Amy jetais des yeux hagards autour d'elle, vers les trois garçons et la fille qui semblaient proches de l'affrontement.

Son souffle était court, saccadé comme si elle avait fait une longue course. Ses pupilles s'étaient dilatées, et elle regardait la scène sans paraître la comprendre. D'ailleurs ce qu'elle vit bientôt était proprement incompréhensible...

Alors que tout semblait bruyant quelques secondes auparavant, un silence stupéfait se fit, accompagnant l'immobilité parfaite des protagonistes, excepté la légère oscillation de l'un des garçons qui flottait maintenant à plus d'un mètre du sol. La jeune fille qui lui faisait face le regardait, totalement concentrée sur sa tâche, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Et puis elle fit un mouvement de la main et le type fut projeté avec violence contre les poubelles du bar dans un fracas indescriptible.

Les deux autres, pour le coup, n'en menaient pas large. D'un nouveau geste des mains, la fille sembla les obliger à se ratatiner au sol, ce qui n'était pas pour déplaire à Amy, même dans la brume mentale dans laquelle elle se sentait. Elle était aussi passablement effrayée par le pouvoir que semblait posséder cette fille... ou pire encore, par l'hallucination dont elle était peut être victime, qu'en savait-elle?

Elle aurait dû déguerpir, sans attendre d'en avoir le cœur net. Elle aurait dû prendre ses jambes à son cou et rentrer chez elle. Mais elle était comme hypnotisée par cette mystérieuse jeune femme qui se trouvait devant elle. Alors que les garçons se relevaient tant bien que mal pour s'enfuir, Amy s'approcha de la fille, comme un papillon attiré par une flamme, posa la main sur son épaule et lui dit : "Merci de m'avoir sauvée..."

Akiko était concentrée à maintenir les deux garçons sous son emprise, lorsqu'elle vit que la fille ne semblait guère dans un état normal. Qu'avait-elle à marcher un peu hagard comme cela ? Sans doute était-elle impressionnée voire paniquer de ce qu'elle venait de voir ? C'était tout à fait compréhensible, pensa-t-elle. 
Amy se rapprocha d'elle lentement, mais trop près des garçons. La jeune mutante décida d'arrêter son pouvoir de peur de la blessée. Les trois garçons ne demandèrent pas leurs restes. Les deux plus ou moins valides se dépêchèrent de porter leur ami assommé dans les poubelles.   
 
"Viens ! Allez barrons nous ! C'est une extraterrestre cette fille ! On ne peut rien contre elle ! " 

Akiko sourit alors au commentaire, et les laissa partir. Sans l'avoir remarqué, la fille qu'elle venait de sauver était toute proche d'elle maintenant. Elle glissa sa main sur son épaule et la remercia.

"Merci de m'avoir sauvée..." 

Akiko hocha de la tête lentement en essayant de se rassurer si elle n'avait pas été blessée. Elle la regarda de haut en bas en glissa sa main sur sa joue. Elle essaya de parler avec une voix douce la regardant dans les yeux à quelques centimètres de son visage.

"Mais de rien, tu devrais faire plus attention la prochaine fois. Et puis ... si je peux te demander quelque chose. Ne dis rien de ce qui vient de se passer d'accord ? C'est très important, tu comprends ?" 

La jeune fille glissa alors une main douce sur la joue d'Amy. Elle semblait si fragile comme dans ses bras. Elle essayait de garder sa capuche sur son visage, mais Amy était si proche qu'elle pouvait voir facilement ses beaux yeux bleus et ses lèvres légèrement rosés.   

Le contact de la main de la jeune fille sur sa joue laissa comme une trainée de feu sur son visage. Confusément, Amy sentait qu'elle n'était pas dans son état normal, que jamais d'ordinaire elle n'aurait eu ce comportement, mais elle ne se maîtrisait plus et ne savait absolument pas pourquoi.
Tout ce qu'elle voyait, c'était ce visage avenant tout près du sien, ces incroyables yeux couleur d'eau qui la regardaient comme s'ils l'invitaient, et ces lèvres délicatement ourlées qui remuaient pour lui parler, pour lui demander de ne jamais en parler... Tant mieux, elle aussi préférait que cette soirée reste une parenthèse qui ne s'ébruiterait pas...

"Je ne dirai rien..." Murmura Amy, s'approchant malgré elle vers cette bouche qui l'hypnotisait.

Arrivée au point de la frôler de la sienne, elle souffla :

"Je ne sais même pas ton nom, ni d'où tu viens, ni pourquoi tu es arrivée juste à temps pour me tirer d'affaire, mais je suis contente de t'avoir rencontrée..."

Amy avait plongé ses yeux dans ceux de la jeune fille, essayant de détourner son attention de cette bouche qui l'attirait, mais c'était presque pire. Son corps tremblait légèrement, la tension qui comprimait son bas ventre était presque insupportable.

"Je ne dirai rien..." Dit alors Amy de plus en plus proche d'elle. Nos lèvres se frottèrent l'une contre l'autre, elle semblait dans un état second.

"Je ne sais même pas ton nom, ni d'où tu viens, ni pourquoi tu es arrivée juste à temps pour me tirer d'affaire, mais je suis contente de t'avoir rencontrée..." Dit à nouveau Amy dans un chuchotement. Elle tremblait, elle se tortillait.

"Tu as froid ? Est-ce que tout va bien ? Tu as envie de quelque chose ? Dis-le-moi et je t'aiderais." Répondit alors Akiko la serrant contre elle.

Leur corps l'un contre l'autre dans une situation irréelle. Akiko sans faire trop attention glissa une cuisse entre les siennes. Les petites poitrines se pressèrent. Son coeur commença à battre rapidement, ne comprenant pas trop ce qui se passe.
La jeune fille n'avait jamais eu d'expérience intime avec quelqu'un avant. Elle se dit que cette fille devait être sous le choc de son agression. Elle pencha sa tête et l'embrassa du bout des lèvres timidement glissant ses mains sur ses hanches.

"Est-ce que ça va mieux ?"    

Mieux? Oui... Non... C'était de pire en pire à vrai dire...

La jeune fille semblait atteinte du même symptôme qu'Amy car, sans s'embarrasser de se présenter, elle glissa sa cuisse entre les siennes, pressant sa poitrine opulente contre les petits seins d'Amy. La seconde d'après, leurs lèvres se rejoignirent en un baiser certes court mais qui embrasa tout à coup le corps de la jeune lycéenne.

La rue avait cessé d'exister autour d'elle, et le peu de conscience de la réalité qui avait continué à brasiller dans les tréfonds du cerveau d'Amy avait disparu. La jeune fille ne prit pas le temps de répondre à la question qui lui avait été posée, ce fut à son tour d'embrasser les lèvres si attirantes qui dansaient devant ses yeux. Ses mains trouvèrent d'elles-mêmes leur propre chemin, s'appuyant sur les épaules de la jeune fille, puis descendant le long de sa gorge jusqu'à trouver sa poitrine qu'elle pressa dans ses paumes. Sa bouche se pressait contre la sienne, se refermant sur ses lèvres, en haut, en bas, sur le côté, et puis sa langue vînt s'en mêler... oui... sa langue qui n'avait jamais embrassé personne avant ça s'ajouta au ballet, s'engouffra entre les dents de sa comparse en vînt explorer cette bouche de fille, d'une fille terriblement attirante...

 La jeune fille qu'elle avait en face d'elle semblait de plus en plus étrange, et ses attentions ne semblaient guère l'arranger. Elle venait d'embrasser pour la première fois une inconnue dans la rue, comme cela. Elle essayait de la réchauffer, de la tenir fort contre elle, mais c'était de pire en pire. Qu'avait donc cette fille ? Que lui ont-ils fait ces garçons ? Elle semblait de plus en plus entreprenante.

"Bon écoute, dis-moi où tu habites et je t'accompagnerais. J'ai comme l'impression que quelque chose ne va pas trop, hein ?"  

La jeune femme voulait rassurer Amy qu'elle tenait dans ses bras. Elle sentit alors ses petites mains glisser sur ses épaules, puis très lentement jusque sur sa poitrine. Elle ne savait pas trop quoi faire, totalement dépassée. Elle n'avait jamais rien fait avec quelqu'un, et une inconnue la plotait. Elle frisonna aux caresses en fermant les yeux. Elle essaya de se contrôler en parlant avec une petite voix tremblante.

"Qu'est-ce que tu fais voyons ... tu ne peux pas fa..  hmmmm !"  

Puis totalement surprise, cette jeune fille l'embrassa d'elle-même. Tout d'abord assez tendre, puis de plus en plus osée et brûlante. Akiko essaya tout doucement de se séparer d'elle, mais abandonna bien rapidement la lutte. Elle se laissa embrasser découvrant ce plaisir interdit également. Amy glissa sa langue à la recherche de la sienne. Totalement inexpérimentée, la mutante n'arrivait pas à suivre. Frisonnant de plaisir, son petit cœur battit rapidement la chamade. Elle respirait rapidement lâchant de faibles gémissements de plaisir à moitié étouffés dans le baiser. La jeune femme sentait son corps devenir plus chaud, électrisé comme une petite pile électrique, le bout de ses seins se tendre contre son soutiens-gorge. Elle put avec une grande volonté arrêter le baiser, elle regarda Amy dans les yeux parlant d'une voix tremblante de désir.

"On ... on ne devrait pas faire ça. "      

Akiko avait la tête qui lui tournait légèrement, un peu de cette drogue était passée en elle avec le baiser langoureux. Elle ne se sentait pas si désirable que cela avec son survêtement complet vert, qui masquait ses formes féminines. Elle se sentait si étrange, mais c'était si délicieux.

Si Amy avait eu un tant soit peu de recul, elle aurait pu remarquer le changement étonnant dans l'attitude de la jeune fille qui l'avait sauvée. Un instant plus tôt, sûre d'elle et de son corps, elle avait mis en fuite trois garçons à elle toute seule, et à présent elle se tenait tremblante entre ses bras, visiblement décontenancée et beaucoup moins à l'aise. Pourtant, sous les mains d'Amy, son corps réagissait, ses lèvrs laissaient échapper de légers gémissements, et sa poitrine se tendait. La gamine pouvait presque sentir sous ses doigts l'influx nerveux qui suivait chacun de ses mouvements et qui parlait plus que n'importe quels mots.

"On ne devrait pas faire ça" disait sa bouche, mais tout son corps disait "continuons!"

Malgré tout, à l'écoute de ces quelques mots, le cerveau d'Amy sembla revenir un instant à la réalité. Qu'était-elle entrain de faire? L'évocation de son "chez-soi" et des convenances l'avaient ramenée brutalement à ce qu'elle était, à la ligne de conduite qu'elle s'était fixée depuis qu'elle avait été mise à la porte de chez elle. Que diraient ses parents? Et son oncle et sa tante? Avaient-ils raison? Avait-elle le diable au corps? Etait-elle une trainée, irrécupérable? Pourtant, Amy n'avait jamais rien fait de mal, son seul crime avait été de révéler les tentatives d'abus que son frère avait perpétré contre elle...

Toutes ces réflexions envahirent son esprit comme une vague, et comme une vague elles la submergèrent un isntant seulement avant de se retirer, ne laissant qu'une écume de malaise dans son cerveau embrouillé par la drogue.

"Tu as raison, cessons cela tout de suite!" Voulu dire sa bouche. Mais comme si une autre personne s'était emparée d'elle, elle s'entendit prononcer : "Non... On devrait faire beaucoup plus..."

Sa voix était suave, elle sonnait à ses oreilles comme celle d'une inconnue. Amy ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Sa lucidité subitement retrouvée s'éclipsait aussi vite qu'un mirage, et le produit qu'elle avait ingéré n'avait pas encore atteint l'apogée de ses effets. Elle sombrait à nouveau, tout n'était que sensations et désir dans son corps d'adolescente.

Amy plongea son regard dans celui de la jeune fille, des yeux limpides la contemplaient, brillants de désir. C'était comme contempler dans un miroir le reflet de ses propres sentiments.

Quelque part, à la périphérie de sa conscience, elle entendit un bruit de moteur caractéristique, qu'elle commençait à bien connaître, celui du patron qui repartait dans sa jeep. Comme une allumette qui s'embrase, ce simple bruit éveilla en elle une multitude de possibiltés et sans plus hésiter elle jeta à nouveau sa bouche sur celle de la jeune fille pour l'embrasser. Ce faisant ses main l'enlacèrent, caressant son dos, ses cheveux, et le poids de son petit corps pressé sur celui plus consistant et plus ferme de l'autre fille entraina sa sauveuse en arrière, pas à pas, jusqu'à la plaquer contre la porte arrière du bar. Tout en continuant de faire rouler sa langue dans la bouche de sa comparse, emprisonnant sa bouche entre ses lèvres, l'une de ses mains quitta son dos en sentant le panneau de métal, et fouilla rapidement dans la petite poche de sa veste où elle trouva la clé. Sa bouche s'égara le long de la mâchoire de la jeune fille, descendit dans son cou, tandis que sa main introduisait la clé dans la serrure. En enfonçant l'instrument de métal dans son logement, elle pressa en même temps ses seins contre la poitrine de la fille, son bassin partit à la rencontre du sien. Elle se sentait comme possédée, incapable de contrôler ce qu'elle faisait, et pourtant ses mouvements étaient aussi précis que si elle avait fait cela tout sa vie. 1/4de tour et le panneau céda derrière elles, les projetant dans la pénombre de l'arrière-salle, et se referma sitôt qu'Amy le lâcha, dans un claquement sec.

Autour d'elle, des chaises et des tables empilées, des caisses dont on distinguait à peine les angles dans le noir, et quelques pas plus loin, un rideau ouvert laissait voir les premières banquettes de la salle de bar, baignées d'une faible lueur rougeâtre que le soleil faisait filter à travers les lourds rideaux de velours qui masquaient les fenêtres.

Akiko essayait de se resaisir, alors qu'une faible partie de la drogue s'insinuait en elle. À force de sentir les douces petites mains de la fille qu'elle avait sauvé la caresser, elle était de plus en plus excitée. Ses tétons étaient bien tendus contre ses vêtements, et Amy semblait l'avoir remarquée. Son corps devenait bien chaud entre ses mains expertes.

"  "Non... On devrait faire beaucoup plus..." "   Dit alors Amy.

"Attend, ce n'est pas ce que ..."   Tenta de répliquer la jeune mutante.

Elles se regardèrent sans dire un mot. Elle se sentait entre ses cuisses déjà humide, mais ne voulait pas le reconnaître. Elle respirait rapidement en face de cette jeune fille. Elle sentit Amy l'embrasser avec avidité. Cette fois-ci, elle ne résista pas du tout à la pression, pire, elle essaya de répondre à ce baiser langoureux comme elle pouvait. Elle sentait de petites mains parcourir tout son corps. Elle frisonna de désir, gémissante pendant le baiser. Elle ne semblait pas trop contre quoi elle était, mais ce n'était pas important.
Totalement inexpérimentée, Akiko essaya de caresser sa langue avec la sienne. Elle glissa ses mains le long du dos d'Amy, puis les baissa sur ses fesses. Elle est empoigna avec fermeté les caressant. Elle ne se rendit pas du tout compte que sa camarade de classe essayait d'ouvrir la porte.

Akiko gémit plus ouvertement ne comprenant plus rien. Elle n'arrivait pas à réfléchir correctement. Elle garda une main sur les fesses, l'autre pressant son visage contre son cou. Elle frisonna électrisé par les tendres baisers. Elle sentait perdre le contrôle sur son corps, l'une pressée contre l'autre.
La jeune femme fit quelques pas en arrière surprise de l'ouverture de la porte. Elle regardait Amy sans pouvoir dire un seul mot. Elle avait si chaud, tout son corps lui brûlait. Elle était essoufflée. Elle retira rapidement le haut de son survêtement vert en même temps que son petit haut, finissant en soutien-gorge.

Akiko avait le bout de ses seins tendus et durs. Sa peau pâle à peine éclairée par la faible lumière extérieure. Elle lâcha son haut, elle d'habitude si timide, elle ne comprenait pas ses réactions.     

Si les garçons n'avaient pas été mis en fuite, ils auraient été content de constaté que l'effet de leur produit était très efficace!

A peine entrée dans le bar, la jeune fille qui l'avait sauvée retira ses vêtements du haut. Amy put admirer un corps aux courbes sculptées par le sport, et une poitrine qui se tendait dans son sous-vêtement, frémissante de désir.

Comme un papillon attiré par une flamme, Amy se dirigea tout droit vers cet écrin, ses petites mains se posèrent sur la peau blanche et douce des épaules de la jeunes fille, et sa bouche vînt embrasser la chair de son cou, de sa poitrine jusqu'à nicher son petit visage à la naissance des deux globes de chair. Ses mains firent glisser les bretelles le long des bras de la jeune fille, entrainant en même temps le soutien gorge qui laissa se déployer la poitrine emprisonnée. Tandis que ses lèvres recommençaient à poser une guirlande de baisers sur les seins, sans mains partaient dans le dos de la jeune fille pour défaire l'attache du sous vêtement afin de le retirer tout à fait.

Amy n'avait jamais fait ce genre de chose, mais elle se laissait totalement guider pour son instinct, son corps lui dictait ce qu'il avait envie de faire et de ressentir, et son cerveau embrumé par la drogue n'opposait aucune résistance...

Elle avait maintenant envie de sentir elle aussi sa peau nue contre celle de sa comparse. Elle se recula d'un pas et commença à déboutonner lentement son chemisier, tout en regardant la fille dans les yeux.

Akiko frissonna doucement aux mains qui parcouraient son corps. Elle soupira de plaisir, et glissa ses mains autour de la tête d'Amy pour la presser contre elle. La jeune femme pressa fortement son corps contre le sien en respirant rapidement, toute chaude.

  "aaaaah ....  haaaaa ! "  

Jamais la jeune mutante avait pu sentir quelqu'un aller si loin. Elle sentit très lentement son soutien-gorge la quitter révélant sa tendre poitrine. Elle gémit fébrilement aux douces attentions, se cambrant fortement en sentant des lèvres goûter à sa poitrine.
À peine avait-elle pu commencer à sentir de formidables attentions, que sa partenaire s'écarta légèrement pour commencer à se déshabiller. Elle retira rapidement son pantalon de survêtement, elle avait beaucoup trop chaud. Elle laissa à découvert une petite culotte blanche avec une petite tache d'humidité.

Akiko ne pouvait attendre davantage. Elle vint se glisser contre Amy non pas en l'aidant, mais profitant honteusement qu'elle ait ouvert son chemisier. Elle glissa lentement ses mains le long de son ventre en faisant le tour. Elle se voulait douce et sentir son amie frissonner. Elle était toute contre Amy lui faisait partager sa chaleur. La jeune mutante releva lentement ses mains dans son dos, la regardant avec désir. Elle chuchota à son oreille le souffle chaud.

"J'ai envie de toi ..."        

Amy, dans la brume qui recouvrait sa conscience, remarqua à quel point sa comparse était réceptive à ses caresses. Elle ne tarda pas d'ailleurs à se déshabiller entièrement, ne gardant que pudiquement sa petite culotte dont le tissus laissait voir à quel point elle était excitée.
Amy n'eut que le temps de retirer son chemisier avant que la jeune fille ne se précipite sur elle pour la caresser avec tendresse, avant de lui murmurer qu'elle avait envie d'elle...

"Moi aussi, j'ai envie de toi..." Murmura à son tour Amy en écho. Ses yeux brillaient de désir. Elle prit la main de la jeune fille et la guida vers la salle du bar pour qu'elle se mette à l'aise sur une banquette.

Elle se remit alors à l'embrasser sulfureusement, sa petite bouche devenue vorace et tendre à la fois. Sa langue se mêlait à la sienne, ses lèvres se détachaient des siennes pour mieux revenir se plonger dans le baiser. A un moment, elle attrapa la langue de sa comparse entre ses lèvres et la suça un instant. Pendant ce temps ses mains étaient allées retrouver la poitrine qui l'attirait tant. Elle n'avait jamais touché de seins avant ça, pas même les siens. La chair était ferme sous ses doigts, lourde, la peau était douce, surtout sur les aréoles qui se fronçaient peu à peu pour ériger les pointes gorgées de plaisir. Sous ses doigts, les tétons durcissaient peu à peu, et Amy se mit à les pincer doucement entre ses doigts tout en venant plaquer son bas ventre contre celui de son amie. Elle aussi était maintenant sérieusement excitée. Son corps avait besoin de sentir lui aussi le plaisir des caresses, mais la drogue l'obligeait à se montrer de plus en plus entreprenante...

Sa bouche quitta les lèvres qu'elle embrassait et se mit à descendre comme elle l'avait fait un peu plus tôt, vers la poitrine qu'elle caressait. Ses caresses buccales se précisèrent alors sur les tétons tendus, qu'elle enveloppa tour à tour dans la chaude moiteur de sa bouche pour les sucer, enrouler sa langue autour, et parfois les mordiller, tandis que sa main caressait le sein libre. Son autre main, entreprenante, descendit alors, dessinant la courbe de sa hanche, contournant la cuisse, et s’immisça entre les cuisses pour envelopper le morceau de tissus humides sous lequel palpitait une chaleur prometteuse.