Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] L'arlequin et l'empoisonneuse préparent un mauvais coup? Qui sait? [Ivy]

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Poison Ivy

Créature

Laissant Harleen se changer, Ivy se déplaça, retournant dans d’autres pièces de son antre. Elle se rapprocha de plusieurs grosses plantes, et observa la manière dont elles vivaient. Manifestement, ses plantes allaient plutôt bien, ce qui était toujours rassurant à savoir. Elles se portaient bien, vivantes, réactives. Il n’y avait aucun problème à signaler de ce côté-là, ce qui rassura Ivy. Ses plantes, comme toujours, constituaient pour elle un sujet de préoccupation permanente. L’Empoisonneuse alla ensuite s’asseoir sur ce qui faisait office de trône, une grosse bouche végétale dans la pièce principale. C’est dans cette position qu’elle revit sa belle Harley.

Son nouveau costume était plutôt sexy, moulant très bien ses formes, et, comme si elle savait qu’elle était belle, Harleen se mit à se dandiner. Poison Ivy arqua sur ses lèvres un léger sourire amusé, avant de se laisser descendre sur le sol. Ses bottes touchèrent l’herbe végétale créée par les potions de la belle rousse, et elle se rapprocha de la femme, sa partenaire et concubine. Revoir Harley lui faisait tout drôle. Elle savait que la jeune femme avait une mauvaise influence sur elle, par son comportement excessif et survolté. Harley lui laissait le choix entre plusieurs approches : faire sauvagement l’amour, ou sortir en ville. Tandis qu’elle parlait, envisagent les différentes possibilités, Ivy se rapprocha. Lorsqu’Harley posa un doigt sur son menton, dans un faux signe de réflexion, Pamela se pressa contre elle, et posa chacune de ses mains sur les belles fesses de la femme. Elle les pressa en se rapprochant, et l’embrassa sur les lèvres, ses doigts glissant sur son joli postérieur, finement moulé et mis en avant par ces vêtements aguicheurs.

Pendant plusieurs secondes, il ne se passa ainsi rien de plus qu’un long et tendre baiser, le corps de Pamela se pressant contre celui d’Harleen, l’une de ses mains remontant le long de son dos, glissant sur son espèce de corset pour se poser sur sa nuque, caressant le collier qui entourait le cou d’Harley, une sangle qui donnait vraiment l’impression qu’Harley avait versé dans les arts du BDSM... Ce en quoi Ivy n’aurait été nullement surprise, en réalité. Sa langue se glissa dans la bouche de la femme, et elle soupira faiblement, de plaisir, avant de finir par rompre ce baiser.

« Si tu veux qu’on sorte, mon chou, il nous faut une voiture... »

Seikusu était une ville relativement grande, elle aussi. Se déplacer à pied n’était pas forcément recommandé.

« Et puis, tu viens d’arriver... Il faut bien que je te présente un peu les lieux. »

Elle lui sourit, glissant ensuite ses mains le long des bandes du corset, se rapprochant de ses beaux seins. Elle restait proche d’elle, tactile. Leur relation avait toujours été assez fusionnelle. Initialement, passé l’hostilité des premières minutes, il y avait eu une sorte de relation entre dominant et dominée. Larguée par le Joker, Harley était déboussolée, et Ivy, solitaire, l’hébergeant chez elle, avait essayé de la forcer à reprendre du poil de la bête. Une curieuse scène, qui aurait probablement fait plaisir aux associations féministes du monde entier, car Ivy avait essayé de convaincre Harley qu’elle n’avait pas besoin du Joker pour vivre. Elle essayait toujours, depuis lors, de la convaincre de vivre seule, qu’elle avait les arguments nécessaires pour se séparer de ce psychopathe qui ne la conservait près de lui que pour avoir un jouet à torturer, mais l’exercice s’avérait particulièrement difficile.

Maintenant qu’elles étaient à Seikusu, il était peut-être temps de lui donner le fouet... L’idée séduisit brièvement Ivy. À bien y réfléchir, leur situation actuelle semblait être un retour dans le passé : Harley qui s’hébergeait chez Ivy, et qui avait besoin de cette dernière pour évoluer dans la ville.

« Allez, ma jolie, suis-moi... Tu aimes toujours conduire, non ? Je connais une voiture qui pourrait te faire plaisir... »

Pamela s’enfonça dans les égouts, en compagnie d’Harley, et sortit à proximité du parc. Telle deux Tortues Ninjas sortant des égouts, elles atterrirent dans une ruelle, d’où on sentait de délicieuses effluves. Entre-temps, la nuit était tombée sur la ville.

« Ce restaurant est tenu par l’équivalent japonais de la pègre de Gotham : les Yakuzas. »

C’était un restaurant de luxe, planté le long du parc, comprenant cinq à six étages, et un parking privé, à l’arrière. Cette ruelle abritait les poubelles du restaurant, et il fallait passer par-dessus un mur pour accéder au parking, où il y avait d’élégantes voitures de sport, les plus luxueuses appartenant aux Yakuzas dirigeant ce club.

« Je vais t’attendre sur le trottoir... Tu es plus agile que moi. Escalade ce mur, et pique une caisse. »

Le parking était surveillé par des caméras, mais Ivy savait que ce n’était pas ça qui allait décourager la belle blonde sulfureuse.
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

N'était-elle pas sexy comme ça! Elle se savait sexy et à croquer mais c'est à se demander comment son Joker fait pour lui résister et l'avoir jeté comme une vieille chaussette? Mais peu importe, ce soir, Harley était avec Ivy, comme au bon vieux temps alors pas la peine de s'en faire pour lui! Qu'il cherche donc à concevoir un piège à chauve-souris géante dans son coin, elle ne va pas aller lui donner de coup de main, pour sur, non! Dans sa nouvelle tenue, l'Arlequin se dandinait en attisant les flammes du désir de la belle plante et après un petit baiser pour... se mettre en bouche... elle proposa la petite sortie. Oh oh! Elle n'aurait pas cru qu'elle serait d'accord, elle qui voulait se faire petite et discrète.... aurait-elle donc oublier que la discrétion est loin d'être son fort? Oh et puis zut, c'était tout aussi drôle comme ça! Mais pour la voiture, que trouver? Si possible, une qui ne pollue pas trop pour Ivy mais reste quand même le problème du choix? Heureusement, la belle plante avait ses sources et gentiment, elle la suivait même si cela voulait dire passer une nouvelle fois par les égouts, beurk!

Le retour dans la ville, près du parc était aussi un retour près d'un restaurant qui lui donnait faim quand même. C'est qu'elle avait pratiquement rien manger depuis sa descente de l'avion, à peine un petit truc à grignoter comme ça dans un distributeur. Autant dire que ça lui donnaient les crocs de sentir ça. Ivy lui présenta le restaurant tenu par la mafia locale, les Yakuzas. Voilà qui va lui changer des escrocs et bandit habituels de Gotham.

« Ha oui, j'en ai entendu parler? Logique qu'ici on doit pas trop trouver de spaghettis qui se prennent pour le parrain ni même pour le par deux, hahaha! »

Et oui, un soupçons de blague raciste sur les Italiens, tous des mafieux et une blague tout droit sortie de l'imagination d'Harley! Et oui, côtoyer le Joker et votre sens de l'humour en prendra un coup. Mais bon, mafia italienne, yakuza japonais, ça jouait les gros bras en voulant faire respecter la loi comme n'importe où? Peu importe la couleur ou la nationalité, les gros voyous sont tous les mêmes. Pour Ivy, la suite était simple, à elle de piquer une caisse pour une petite balade romantique à fond les ballons dans la ville dans une voiture volé. Idée intéressante, elle prend! Un petit sourire éclaira son visage alors qu'elle sortit un couteau à cran d'arrêt de sa ceinture. Elle était agile et avait un peu de force dans les bras mais pas assez pour tenir facilement face à Bane, dit Monsieur Muscle de Gotham donc une arme était la bienvenue après tout.

« Attention, je prépare mon numéro! Je viens te chercher dans quelques secondes alors soi à l'heure au rendez-vous! »

Et hop, elle profita de ses talents d'acrobate pour grimper le grillage avec le couteau à la bouche, comme les pirates! Évidemment, ce couteau n'était pas pour voler une caisse mais plutôt pour foutre sa petite merde. Autant dire que l'Empoisonneuse allait vite retrouver Harley Quinn comme au bon vieux temps. Pourquoi voler une voiture en silence quand on peut foutre un bordel pas possible avant de quitter les lieux. Une fois dans le parking, elle chercha une belle voiture, de préférence noir et rouge mais toutes étaient d'une seule couleur. Elle opta finalement pour une voiture bleu foncé, elle se fondrait bien dans la nuit. Maintenant que le choix est fait, elle approcha de toutes les voitures pour leur crever les pneus, toutes, un à un! Parfois elle était gentille... elle laissait un pneu en bon état. Sa bonté la perdra un jour! C'est dommage, ici, il n'y avait pas de poubelle comme dans les ruelles de Gotham, elle aurait bien vidé les poubelles sur les voitures blanches pour que ça se voit bien. Plutôt que ça, elle empruntait donc sa nouvelle voiture en donnant un bon coup de pied dans la vitre afin d'ouvrir la porte et tant pis pour l'alarme. Faisant une manœuvre pour quitter la place en bataille, Harley vit une belle voiture noire derrière elle... c'était tentant même si le restaurant s'agitait... Elle attacha sa ceinture – important ça, les jeunes. Allez, une bonne marche arrière pour abimer un peu cette belle voiture et une fois l'arrière de sa voiture abimé, elle fit crisser les pneus pour quitter le parking, quitte à abimer le devant de sa voiture. Question d'équilibre comme ça.

Même si quelques gros bras quittaient le restaurant, elle filait déjà dans les rues pour trouver Ivy, freinant à fond pour s'arrêter à côté d'elle en ouvrant la fenêtre.

« Je vous amène quelque part, jolie demoiselle? »

Que la virée nocturne commence! Cela n'était que le prélude de son retour sur la scène, la suite pourrait bien être pire pour Seikusu? À moins que la nuit soit « tranquille », avant la fin de la semaine, Seikusu allait savoir qu'Harley Quinn était arrivée en ville.

« Alors~ où dois-je avertir ma venue? »

Harley passa sa main sur le levier de vitesses qu'elle frôla à peine pour venir caresser la cuisse d'Ivy en allant vers son entrejambe... bah quoi, elle en profite un peu quand même! Enfin, surtout pour la blague!

« Oups! Je me trompe de levier de vitesses! Quoique tu ne l'as plus pour le moment? Tu l'invites à la petite fête quand tu veux où bien c'est grâce à une drogue ou un truc du genre que t'obtiens ton arbre entre les jambes? »

Poison Ivy

Créature

Laisser Harley en électron libre n’était peut-être pas une idée très judicieuse, mais Ivy ne savait pas trop comment lui faire comprendre que Seikusu était une ville assez différente de Gotham. À Gotham, la pègre fermait plus ou moins les yeux sur les agissements du Joker, car les mafieux savaient qu’ils pouvaient parfois faire appel à lui, quand bien même c’était risqué. Le Joker était incontrôlable, mais il avait des ennemis en commun. Black Mask en avait notamment fait les frais, quand il avait fait libérer le Joker pour se débarrasser du Red Hood, un justicier qui, contrairement à Batman, avait des méthodes nettement plus tranchées. Ici, à Seikusu, le Joker n’était rien de plus qu’un illuminé, et les Yakuzas s’attachaient à entretenir leur image de « policiers de l’ombre », d’hommes respectables, quand bien même cette image était fortement atténuée. Si Harley se mettait àf aire n’importe quoi, elle allait se retrouver avec les Yakuzas aux fesses, et, si Pamela savait que cette circonstance ne ferait qu’exciter encore plus Harley, elle, en revanche, ne serait guère rassurée. Aussi, quand Ivy entendit les cris de quelques videurs, suivi de crissements de pneus, elle comprit qu’Harley avait encore fait des siennes.

« Hey ! Vous ! Stop ! » entendit-elle.

La voiture débarqua rapidement depuis l’allée longeant le restaurant, effrayant plusieurs passants. Harley s’engagea à l’arrache dans al circulation, grillant la priorité à une voiture qui pila de justesse, avant de s’arrêter, dans un nouveau crissement, devant la ruelle où se tenait l’Empoisonneuse. Pamela esquissa un sourire, quand la porte du restaurant s’ouvrit, livrant passage à des hommes en costume.

« Stop ! Cette voiture ne vous appartient pas !
 -  Rattrapez-les ! »

Plusieurs passants, ainsi que des couples mangeant sur la terrasse, les observèrent. Ivy se dépêcha. Elle contourna la voiture en glissant sur le capot du moteur, et rentra dedans. Le temps que les Yakuzas s’approchent, Harley avait déjà décampé. À l’intérieur de la voiture, Ivy prit quand même le soin de regarder dans le rétroviseur. Les Yakuzas cessèrent de courir, en soupirant, et ils disparurent ensuite de son champ de vision quand Harley tourna dans une autre rue. Pamela nota alors la main de la jeune femme, s’égarant sur ses cuisses. Elle soupira légèrement, avant de la regarder, résistant à l’envie de l’embrasser sur-le-champ. Après tout, elle tenait le cerceau, et, vu sa conduite rapide, Poison Ivy n’avait pas spécialement envie de se retrouver à manger le décor. Harley lui posa alors une question concernant son sexe, et Pamela se mit à sourire, avant de tourner la tête, observant brièvement la ville, avant de lui répondre.

« Beaucoup d’animaux sont par nature hermaphrodites... Ainsi que des plantes. Je ne vais pas te faire un cours de biologie, trésor, mais, pour simplifier, il est établi que certaines fleurs disposent simultanément des deux organes reproducteurs nécessaires dans la reproduction biologique : l’étamine, le sexe mâle, et le pistil, le sexe féminin. Un exemple notable et classique est le pommier, dont les fleurs sont par nature hermaphrodites. »

La voiture filait assez rapidement, sans tenir compte des feux rouges, et Ivy poursuivit. Harley, à la base, était une scientifique, une psychologue. Ce genre de raisonnements ne devait donc pas lui être totalement inconnu. En un sens, en prenant Harley sous son aile, Ivy avait toujours secrètement espéré stimuler son intellect, afin de la convaincre que le Joker était un psychopathe, et qu’elle valait mieux que ça. Malheureusement, il fallait bien admettre que l’obsession d’Harley pour son « bichet » la rendait, de fait, particulièrement idiote et sotte... Pour autant, elle était parfois capable d’élaborer des plans d’une ingéniosité redoutable.

« Et beaucoup d’espèces animales sont également hermaphrodites... Ce genre de cas existe aussi chez les êtres humains, mais de manière plus atténuée. L’Homme étant par nature un animal hostile à tout ce qu’il ne comprend pas, ou ne répond pas à des schémas comportementaux et catégoriels, les hermaphrodites sont perçus comme des aberrations. Il existe des cas avérés et naturels d’hermaphrodisme total, c’est-à-dire qu’une personne de sexe féminin disposera d’un sexe masculin. Ce sont des cas rarissimes, qui résultent de chromosomes sexuels variables... Je me suis basée sur ce genre de personnes, ainsi que sur le fonctionnement des plantes, pour modifier mon sexe. »

Pamela continuait à parler, de cette voix sensuelle qui faisait que tous ces élèves adoraient l’entendre parler, même s’ils ne comprenaient généralement pas grand-chose, vu que les cours d’Ivy étaient souvent très denses et très poussés.

« En bref, ce sexe fonctionne sous mon autorité. Je le fais sortir quand je veux. Je pourrais volontiers le faire sur toi, mais, comme tu n’as pas mes particularités génétiques, ça risque d’être un peu plus compliqué... »

Ivy soupira alors, et regarda autour d’elle. Elle trouva alors la commande permettant de rétracter le toit, afin de transformer la voiture en décapotable, et l’enclencha.

« Ah, on se sent mieux comme ça ! Bon... Je crois qu’il est temps de manger, afin de prendre des forces. Pizza, ou fast food ? »



Pendant ce temps, dans le restaurant, les gérants avaient rapidement remarqué, sur leurs caméras de sécurité, une sorte de saltimbanque qui s’était amusé à crever tous les pneus des clients, ainsi que des employés des lieux, avant de voler une voiture, qui s’avérait être celle du gérant de l’établissement.

« Deux femmes, oui... Je ne sais pas, elles sont Occidentales... Une espèce de dingue ressemblant à un clown de rue, et une autre qui était habillée avec des espèces de fleurs... Non, putain, je suis pas bourré, merde ! Elles ont volé ma caisse, bordel ! Je veux qu’on les retrouve, et qu’on nique ces salopes de gaijin ! »

L’homme ne s’était pas adressé à la police, mais à ses complices.

Autant dire que, pour les deux jeunes femmes, la soirée promettait d’être mouvementée...
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Voilà qui étaient fun et marrant! Une bonne virée nocturne à bord d'un puissant bolide pour se balader et faire doucement ses premiers pas dans cette ville. Attention les mafieux japonais, l'arlequin est dans la place et elle compte bien s'y installer un certain temps! Ne cherchant aucun respect de la sécurité routière, elle se fichait des autres véhicules en faisant quand même attention à leur sécurité à elles. Peu importe les passants, elle pourrait en faucher, jeune ou vieux, ce n'est pas sa caisse alors elle s'en fout! Harley venait de tenter de profiter un peu de la situation en cherchant à en apprendre plus sur Ivy et ses nouvelles facultés mais il faut croire que la belle plante avait pris son rôle de prof trop au sérieux. Un simple oui ou non et quelques détails auraient suffi, pas besoin d'avoir un exposer. Elle eut à peine un soupire quand elle avait fini de lui exposer sa façon de faire fonctionner son attirail. Qu'est-ce qu'elle s'en foutait des plantes mâles et femelles, ce n'était pas sexy une plante qui se reproduit.

Alors qu'elle se mettait à son aise, elle vint proposer de manger. En voilà une bonne idée! Pizza ou fast-food? Mhh... elle serait bien tentée par une pizza mais le problème restait l'attente. Elle n'allait pas attendre au minimum une demi-heure à rien foutre sur un parking, elle avait un planning à respecter! Là, elle venait à peine de faire parler d'elle, fallait que demain matin, les journaux ou au moins le bouche-à-oreille fonctionne dans le milieu, quitte à ne pas encore faire résonner le nom d'Harley Quinn mais celle de « la blonde » ou autres, pas grave.

« Va pour la rapidité, comme cette bagnole! »

L'arlequin poussait un peu plus la vitesse en espérant que le GPS Ivy fonctionnait bien. Mais le temps de trouver de quoi manger était une bonne occasion aussi pour se mettre les points sur les I, car cette ville à trop changer certaines personnes.

« Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'a poussé à te calmer comme ça? À Gotham, tu étais prête à écarteler le premier qui écrase la moindre fleur et ici, tu vas rester bien sagement dans ton école à t'occuper de tes plantes, les nourrir et laisser le reste se faire ailleurs? Pourtant, Batman est ici d'après ce que j'ai compris? Que tu mettes un bémol, je comprend un peu... mais comment tu peux lui pardonner à lui et le laisser tranquille? Il t'a malmené plus d'une fois et c'est tout? Rappelles-toi tout le mal qu'il a pu faire à tes bébés, ne serait-ce que sur l'île d'Arkham. »

Ouais, si elle pouvait remettre Ivy dans la bonne direction, elle aura fait sa bonne action de la journée. Car vouloir mettre un frein à sa carrière, passe encore mais lui pardonner à cette chauve-souris, hors de question pour elle en tout cas. Harley comptait bien l'écraser si l'occasion se présente. Quoi que non pour le moment? Certes, elle avait été aussi malmené par lui mais c'est plus le Joker qui avait été frapper par son « vieil ami ». Si elle n'est pas avec lui, elle n'a rien contre lui. Sauf s'il vient lui mettre des bâtons dans les roues, alors là, à la guerre!

« D'ailleurs, tu l'as gardée ta petite tenue d'Arkham? T'étais sexy dedans... puis tu me dois un service, sans moi tu aurais continué à croupir dans ta cage en verre. »

Et oui, bien qu'elle n'était pas sur la liste de Monsieur J, elle avait libéré sa bonne copine Ivy alors que la chauve-souris était prête à la laisser dans sa cage, sans eau, sans lumière. Même une inculte sait qu'une plante a besoin d'un peu d'air, d'eaux et lumières. Finissant sa route en se garant sur un parking, elle sortait son arme de sa ceinture avec un petit sourire aux lèvres.

« Alors, j'utilise la façon citoyenne modèle ou bien je fais ça à MA façon? »

Bonne question... ça serait un plus pour se faire remarquer mais... braqué un fast food pour manger, ça fait moche sur un CV du crime... même les petites frappes du coin ne le font pas...

Poison Ivy

Créature

La voiture circulait à toute allure, entraînant moult klaxons de la part des autres usagers. Harley se moquait de toutes les règles de circulation, s’insérant sauvagement dans le trafic, faisant des virages secs, qui faisaient crisser les pneus de la voiture, avant de repartir de plus belle. Elle emprunta plusieurs routes en sens interdit. Que les deux femmes ne se soient pas crashées tenaient en soi du miracle, mais Ivy faisait confiance à Harley. Cette dernière, tout en conduisant follement, se mit à lui poser une série de questions. Poison Ivy se mit à sourire, avant de commencer par lui répondre, évoquant son changement d’attitude :

« Seikusu est différente de Gotham... Les Japonais sont un peu plus respectueux de l’environnement. Je crois que l’air vicié de cette ville influait sur mon comportement et sur mon agressivité, car je me sentais perpétuellement menacée par ces usines à gaz, ces cheminées infernales crachant du dioxyde de carbone, et polluant toute forme de végétation. Ici, l’air est beaucoup plus sain, et les modalités bien différentes. Les Japonais sont traditionnellement conscients de l’importance qu’il y a à préserver la Nature, et du fait que l’être humain n’est pas le maître de la Nature, mais un simple élément qui, sans elle, ne pourrait survivre. »

Pamela avait sans doute conscience qu’une tirade aussi longue pourrait ennuyer Harley, qui était généralement adepte des phrases courtes, et des explications rapides. C’était comme si rejoindre le Joker l’avait conduit à verrouiller l’accès à ses matières grises pour devenir une petite dinde écervelée accomplissant tout ce que « Monsieur J. » lui disait. Poison Ivy n’en savait pas assez sur le passé d’Harleen pour trouver une raison de justifier ça, mais elle continuait à trouver ça dommage. Peut-être espérait-elle susciter l’intérêt intellectuel d’Harley en lui parlant de la manière dont elle avait évolué ? C’était fort possible. Poison Ivy regarda autour d’elle. Harley manqua écraser un piéton, qui poussa un hurlement en sautant sur le sol, insultant copieusement les jeunes femmes. Le capot de la voiture heurta la roue arrière d’un scooter mal garé, qui livrait des ramens. Le scooter partit en arrière, et heurta une voiture, faisant sonner l’alarme. En regardant par le rétroviseur, Ivy vit le livreur, scandalisé, leur hurler également dessus.

Effectivement, Harley passait difficilement inaperçue.

« Mon désir a toujours été de protéger la Nature, et, ce que Gotham m’a fait comprendre, c’est que je ne pouvais pas le faire par moi-même. Ce n’est pas un combat qui se terminera par une réponse rapide et violente. Je préfère éduquer les gens, et les corriger à ma manière. Quand je vois quelqu’un abîmer des fleurs, je n’essaie pas de le tuer, mais je le kidnappe, et je l’enferme dans mes cosses. Pendant quelques jours, il subit un lavage de cerveaux destiné à le rendre beaucoup plus sensible à la question de la Nature. Quelques jours, ce n’est rien dans une vie... »

Poison Ivy n’était pas devenue une vulgaire professeur de chimie, elle était toujours cette sulfureuse criminelle qui faisait de l’écologie une vertu cardinale et centrale. Elle était juste un peu plus discrète. Concernant Batman, elle se contenta de hausser les épaules, alors qu’Harley débordait un bus, lui refusant la priorité, et renversait le caddie d’une jeune femme près d’une épicerie, faisant voler un stock de boîtes de pâtés pour chats, des patates, et de la nourriture japonaise, tout en renversant la jeune femme.

« Batman est ici, je le sais... Je crois juste que je le hais un peu moins que toi. Je trouve juste qu’il se fourvoie en préférant attaquer de simples criminels, plutôt qu’à s’en prendre à la racine de ces problèmes. S’il était un peu plus clairvoyant, il aurait sans doute pu m’être un allié utile... Mais bon, peu importe... Je t’ai, toi, et c’est amplement suffisant. »

Pamela estimait qu’il ne valait mieux pas irriter Harley, notamment en lui disant qu’elle avait déjà fait affaire avec Batman, et que Batgirl connaissait sa planque, et que, dans une certaine mesure, elles travaillaient ensemble. Face à la menace de voir débarquer le SHIELD si jamais Ivy menait de nouvelles actions écoterroristes, cette dernière n’avait pas hésité. Le SHIELD tolérait ces kidnappings, tant qu’ils n’étaient pas excessifs, et ne menaçaient pas la santé des gens. Il s’avérait que les gens qu’Ivy transformaient redevenaient de bons amants, ou de bons pères de familles. Certes, ils n’étaient pas parfaits, car la perfection n’était pas de ce monde... Mais ils étaient mieux.

Tandis que la voiture se rapprochait d’un fast food, à l’un des centres commerciaux de la ville, Harley lui posa une nouvelle question, concernant sa « tenue sexy », avant de lui rappeler que c’était Harley qui l’avait libéré de la cage, à l’époque de l’asile. Cette dernière se mit à sourire.

« De mémoire, tu avais hésité avant de le faire... Ce n’est pas très amical, ça... Quant à ma tenue de prisonnière... Tu sais que je n’ai jamais aimé porté de vêtements sur moi, mais... Il se peut que je l’ai encore dans mes affaires. »

Il faudrait faire des recherches. La voiture s’arrêta en fanfare devant le fast food, attirant quelques regards de la part des gens situés dehors, tandis qu’Harley se mit à poser une question : la manière forte, ou la manière douce ? Ivy se pencha vers elle, et posa un doigt sur son nez, avant de l’embrasser.

« Et si on utilisait plutôt MA méthode ? »

Poison Ivy sortit de la voiture, et attrapa la main d‘Harley, avant de lui sourire.

« Je te parie que je ferais jouir le serveur. »

Pamela entra dans le fast food, et se concentra un peu, répandant ses spores aphrodisiaques. Tous les clients tournèrent la tête vers elle, hommes ou femmes. Les spores marchaient toujours mieux chez les hommes, mais les femmes aussi avaient des hormones. De cette démarche lente et élégante qui la caractérisait, Poison Ivy s’avança vers le comptoir. Il y avait une belle queue, mais les hommes s’écartèrent d’eux-mêmes. Esquissant un sourire, elle caressa le menton de l’un d’entre eux.

« Merci, mon joli. »

Elle continua à s’avancer, et rejoignit le comptoir. Tous les serveurs l’observaient. De beaux adolescents, mais le regard de Poison Ivy s’attira rapidement vers un autre serveur, musclé, et bien bâti, avec une légère barbe qui allait toujours bien chez les hommes. Il y avait, sur son badge, inscrit « JÉRÔME ». Poison ivy tourna sa tête vers Harley.

« Il te plaît, lui ? Tu n’as pas du avoir l’occasion de coucher avec beaucoup d’hommes depuis ton arrivée à Seikusu, non ? »

Autant voir jusqu’à quel point Harley se considérait comme débarrassée de « Monsieur J. », et ce brave serveur, qui avaiut els joues rouges, et une belle érection, semblait être un bon moyen de le savoir.
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Gotham qui aurait une mauvaise influence sur elle? Tiens donc? C'est vrai qu'en observant d'un œil distraient les informations, ne serait-ce qu'aux États-Unis, on en voit des belles et des pas mûrs! Une invasion d'extraterrestre à New York sauvé par une bande de Super Héros nommé les Avengers, du racisme envers les mutants et pourtant ces derniers tentaient d'aider les gens. À force, même les plus purs d'entre eux risquent de retourner leur veste comme ce type il y a quelques années qui ne cessaient de monter des plans que les X-Mens détruisait... Magneti? Magneton? Magnétoscope ou quelque chose du genre? Et quand on voit pour Gotham, il n'y a pas vraiment de bons membres face à des méchants avec une certaine cause ou une menace pure et simple, c'était surtout le Batman qui tape Gueule d'Argile, Mister Freeze et compagnie car ils ont un plan... Nuance, ils ont tous une bonne raison d'agir de la sorte mais lui, ne voit que sa justice! Après tout, elle n'était pas très fan des autres barons du crime à Gotham mais elle devait bien reconnaître que le frigo sur patte avait au moins le mérite d'avoir un peu d'humanité. Elle ne savait pas tout de Freeze mais elle savait que sa femme était cryogénisée et ce dernier tentait toujours de la délivrer sans la tuer. Si c'est pas beau ça! À quand Monsieur J qui en faisait autant pour elle? Elle ne savait pas... faudrait déjà qu'il lui arrive malheur mais autant que possible, elle préférait rester en bonne santé que jouer les princesses endormis en haut d'une tour.

Elle parlait de quoi déjà? Ha oui, l'air de Gotham... C'est vrai que cette ville réunit un bon potentiel de criminalité, surement la plus grande! Sans Batman, Batgirl, Batwoman, Nigthwing, Robin et autres, Gotham ne serait que le point central du crime et tous les criminels se feront la guerre ou alors s'allieront pour avoir plus de territoire... Mais elle ne voyait pas son Joker s'associer à d'autres si ce n'est pour leur planter un couteau dans le dos. Joker avait beau être imprévisible, c'est aussi cela qui faisait son charme... Mais qu'est-ce qu'elle dit! Elle ne doit plus penser à lui!!! Gotham était peut-être une ville à haut taux de criminalité, ça ne justifiait en rien son comportement! Harleen est comme elle est ici, non? De plus en plus, elle avait l'impression que cette ville lui avait changé sa Ivy... En était-il de même pour les autres résidents de Gotham dans cette ville? Même pour Batman, elle lui passait l'éponge! Mais quel cauchemar! Une chance qu'elle se soit rattrapé sur la fin. Harley se fichait de la route, elle eut un petit regard vers elle en souriant avant de reprendre. Qu'elle ne croit pas non plus que ça sera simple de la manipuler, elle se fourre la tige dans l'œil et jusqu'à la racine.

Une fois arrivée à destination, elle reparlait du temps d'Arkham, une de leurs dernières rencontre, lui rappelant qu'elle avait une dette envers elle. Oui, elle n'avait pas oublié son hésitation mais elle n'était pas sur la liste, ce n'était pas de sa faute! Et puis elle avait quand même décidé de la sortir de là, avec tout ce qu'elle avait fait pour Joker. En plus, par la suite, Ivy avait même absorbé du Titan et collaborer avec son biquet... enfin, si on peut appeler ça une collaboration puisque si elle aurait pu, elle aurait surement fait souffrir Joker... Pour ce qui était de sa tenue, ça serait à voir une fois de retour à la maison, pour le moment, elles avaient faim!

A peine entré, Harley voyait bien qu'Ivy usait de ses spores et sans protection, même elle était un peu touchée par ça même si elle avait une certaine résistance grâce à Pamela depuis le temps. Mais pour les autres, ça ne changeait pas, au Japon, en Amérique, ils étaient tous rapidement tourné vers Ivy. Vers elle aussi mais c'était surtout la belle plante qui était le centre des attentions. Elle lui montra un homme, loin de ses petits ados qui doivent encore être en couple avec leur main droite. Harley se pencha sur le comptoir en remuant ses fesses vers ses spectateurs et spectatrices.

« Hum je suis toute fraiche voyons, je suis arrivée dans la journée... n'empêche... il est plutôt mignon, du moins comparé aux autres mais tu me déçois ma belle... Moi qui me réservais seulement pour toi, tu veux déjà me voir tomber dans les bras d'un inconnu juste pour t'amuser? Et après c'est moi qu'on traite de folle. »

Elle avait à peine eu le temps de retrouver un brin de nostalgie avec elle dans sa serre qu'elle veut déjà se faire plaisir en l'observant dans les bras d'un homme. Quelle vilaine plante. Elle passa son regard sur la petite foule qui n'avaient d'yeux que pour Ivy et un peu pour elle. Elle eut un petit sourire...

« Un instant... »

Elle passa derrière le comptoir pour prendre un balai qui trainait avant de détruire une caméra, puis une seconde, chaque caméra qu'elle voyait était comme un moustique dans sa chambre en pleine nuit. Elles devaient être exterminées! Quand ce fut fini, elle lâcha son balai en retrouvant Ivy. La prenant dans ses bras en se frottant contre elle.

« Par contre, si tu veux leur en mettre plein la vue avec moi, ça marche! Mais tu pourrais refaire la déco? Je trouve qu'il y a un peu trop de fenêtre ici... »

Oui, s'envoyer en l'air au milieu de parfait inconnu pourrait être amusant. Tant qu'il y avait Ivy au moins. Mais pour le reste, les caméras en moins, des plantes pour boucher la vue, oui, elle pourrait bien se laisse tenter par ce délire. Comme son canard, Harley était du genre, imprévisible... Elle pouvait bien être chaude comme la braise comme vouloir tous les dépouiller de leurs biens dans deux petites minutes.

« On leur offre un petit show, on prend à manger et on continue la visite ensuite, ça roule ma poule? »

Poison Ivy

Créature

Les spores aphrodisiaques d’Ivy avaient séduit tout le public. Harley y résistait plus facilement, car son organisme était habitué à ces derniers, et pouvait donc développer une résistance, résistance à laquelle tous les autres étaient dénués. Hommes comme femmes les regardaient, mais observaient surtout Ivy. Combien de fois avait-elle usé de ses spores à Gotham, pour défier Batman ? Elle séduisait tout le personnel d’une usine, et les envoyait pour la défendre contre le vil Chevalier Noir. Même à Arkham City, elle avait contaminé ainsi de nombreux hommes qui se rapprochaient de son antre. Ses spores avaient toujours fonctionné sur les deux sexes, même si le succès était plus notable chez les hommes. Ivy se rappelait de cette époque avec dégoût, mais aussi avec une certaine nostalgie. Selina Kyle et son costume en cuir lui manquait, quand bien même Catwoman était une petite garce.

La réplique d’Harley la fit sourire. Ivy l’abandonnerait donc à de jeunes hommes ? Cherchait-elle à faire jouer la culpabilité de Poison Ivy ? Pamela ne lui dit rien, avant de la voir briser les caméras, pour lui soumettre une autre idée : coucher ensemble, sous le regard du public. Un public qui était silencieux, mais qui risquait aussi de devenir très agressif, si les deux femmes se laissaient aller. Pamela réfléchit donc rapidement, et trouva rapidement une solution. Pamela enlaça Harley, et l’embrassa tendrement sur les lèvres.

« Ça roule, ma belle… Attends un peu. »

Elle s’avança un peu, et sa main vint caresser un menton. Un homme soupira, un autre l’attrapa, et elle l’embrassa tendrement, avant de le repousser. Les spores les rendaient tous amorphes, dans un premier temps, mais, quand le corps commençait à s’habituer, ils pouvaient devenir violents. Pamela devait donc se méfier, mais, à force de jouer avec ses spores, elle avait appris à savoir comment les utiliser. Le fait est que coucher avec Harley était une offre qui ne se refusait pas, a fortiori devant un public aussi large. Pour autant, ce scénario impliquait nécessairement de devoir prendre quelques précautions élémentaires. Ainsi, Pamela, tout en marchant, rejoignit les bacs de fleurs et de plantes vertes mises ici pour décorer le restaurant.

« J’ai reproduit quelques souvenirs de mon séjour à Gotham, ma belle... Seikusu, sur ce point, a été une ville très prolifique. »

Poison Ivy esquissa un léger sourire, et se rapprocha des bancs de terre. Elle avança alors ses doigts sur sa peau, et se la pinça, jusqu’à faire couler un peu de son sang. C’était un sang verdâtre, évoquant de la sève, et qu’elle fit couler sur la terre. Au bout de quelques secondes, cette dernière commença à trembler, et Pamela se rapprocha des autres pots de fleurs, répandant d’autres gouttes de sa précieuse sève.

« Déshabillez-vous » intima-t-elle aux individus ensorcelés.

Ces derniers, comme ensorcelés, obéirent rapidement, et des tentacules jaillirent des différents pots, venant recouvrir les murs, formant comme des bras interminables qui s’enroulèrent tout autour du restaurant. Entre-temps, d’autres tentacules saisirent les hommes et les femmes du restaurant, et les plaquèrent contre les tentacules, les enroulant, tout en s’activant sur leurs sexes, soit en les pénétrant, soit en absorbant leurs verges pour les masturber avec de nombreuses petites langues roses qui glissaient sur eux. D’autres tentacules vinrent également tous les sodomiser, tandis que d’autres s’enfoncèrent dans leurs bouches, les faisant ainsi taire, remuant lentement en eux.

Poison Ivy observa cela, avec un léger sourire, puis se retourna vers Harley. Les gens étaient contre les murs, mais pouvaient naturellement les voir. Ivy se rapprocha donc de sa belle Harley, près du comptoir, et la prit entre ses bras, l’embrassant longuement, tout en posant une main sur ses fesses, le tapotant en la plaquant contre elle.

« Ohhh, ma belle Harley... Comment peux-tu croire que je voudrais t’abandonner, hum ? Plusieurs fois, j’ai hésité à revenir à Gotham rien que pour te récupérer... Mais j’avais tellement peur que tu restes proche de ton ‘‘biquet’’, ou de retourner en prison, que je n’ai jamais osé le faire. »

Elle l’embrassa à nouveau.

« Oh, j’ai tellement envie de toi, Harley... »

Pamela lui mordilla les lèvres, tendrement, aventurant sa langue dans sa bouche, jouant avec sa propre langue, tout en continuant à la maintenir contre elle, tandis que les gens autour d’eux gémissaient et soupiraient, leurs fluides sexuels renforçant la durée des tentacules qui les immobilisaient et les pénétraient tendrement.

« Je ne veux t’offrir aux autres hommes que parce qu’ils aient la chance de pouvoir profiter de ton corps, ma belle... Mais jamais je ne te laisserai entre eux, tu es trop vitale pour moi. »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Harley avait bien réussi son coup, il suffisait de rouler des hanches et provoquer Ivy pour que cette dernière lui prête une oreille attentive. En deux temps, trois mouvements, chaque personne ici avait sa plante pour lui tout seul – ou toute seule – alors que les plantes prenaient le pouvoir en fermant le fast-food comme la vue. Eh oui, seules les heureuses personnes ici auront droit à un petit show à l'œil. Pamela se frottait déjà contre elle en l'embrassant et Harley ne se fit pas prier pour en faire tout autant, passant ses mains dans le dos, caressant le corset de la belle plante, remontant doucement pour lui caresser la peau du dos. Si certaines personnes seraient impressionnées par la vue comme par les pouvoirs de l'écoterroriste, Harley y était habitué depuis belle lurette. Ivy avoua ce qu'elle avait sur le cœur, en partie et cela la fit glousser en remontant sa main dans ses cheveux roux en penchant la tête sur le côté.

« Tiens? Dommage que tu sois pas venue. Moi aussi, je me suis ennuyé de toi en tout cas. »

Harley fit une petite moue d'enfant triste avant de se faire à nouveau embrasser. Depuis Arkham City, elle avait eu quelques prises de bec avec son canard comme toujours mais comme toujours, elle serait revenue vers lui, avec ou sans Ivy. La seule façon de plus venir vers lui, ça serait qu'il meurt... Mais elle penserait surement au suicide dans cette situation. Elle se demandait quelle tête ferait Pamela en apprenant qu'Harley a failli être enceinte du Joker mais sans succès. Elle le prendrait bien ou non? Reste à savoir mais cela restera dans les dossiers privés de l'Arlequin. Harley se laissait embrasser en gardant ses yeux fermées, ça lui faisait un bien fou après s'être tant retenu pour monsieur J puis finalement être délaissée. Là, elle revivait un peu grâce à Ivy. Sans elle, dans cette nouvelle ville, déjà jetée par son biquet, elle aurait surement fait pire que voler une voiture. Surement pilier une banque ou commettre un petit acte de pur banditisme quelque part? À moins qu'elle se serait tenue à carreau dans un coin à pleurer ou à bouder?

Relâchant le dos de la belle plante, Harley détacha sa ceinture en baissant à peine son pantalon en cuir en se serrant contre son amie.

« Je suis p't'être vital pour toi mais ça marche aussi dans l'autre sens, hein ma belle plante? »

Elle se recula à peine de quelques centimètres, plaçant ses pouces aux extrémités de son pantalon, remuant doucement des hanches comme une pendule en abaissant son pantalon doucement, laissant voir son joli petit string blanc, pour une fois que ce n'était pas rouge et noir! Elle laissait son pantalon en bas des chevilles en caressant le menton d'Ivy avec son index, d'un air provocateur.

« Si longtemps éloigné, c'est que tu as dû être triste ma pauvre petite rose? Haha... allez, viens donc. Je vais te donner à boire ma belle plante. »

Harley laissait sa seconde main caresser l'entrejambe d'Ivy alors que son propre regard se posait entre leurs jambes. Oui, Pamela pouvait venir faire jouir Harley avec sa petite bouche, elle lui donnera tout plein de jus intime pour nourrir sa petite rose.

« Je dois bien reconnaître que ton coup de langue m'a manqué. Tu embrasses si bien ma bouche... j'ai un peu oublié par contre comment tu embrasse mes secondes lèvres? »

Plaisanta-t-elle en levant les yeux au ciel en posant son index sur son menton. Oui, Harley savait toujours y faire, c'est une chose qui n'avait toujours pas changé.

Poison Ivy

Créature

Les portes étaient closes, les fenêtres étaient obstruées. Le fast food baignait dans une luminosité verdâtre. Ivy revenait, encore une fois, éclairer la vie d’individus ignares, de personnages incapables de comprendre toute la beauté de la Nature. Là, plaqués contre les murs, ils pouvaient comprendre, et admirer à loisir, sans restriction. Ils allaient jouir, c’était évident. Le fast food baignait des spores aphrodisiaques de l’Empoisonneuse, qui se répandaient dans toute la zone. Les hommes et les femmes gémissaient silencieusement, se tortillant lentement. Cette atmosphère accroissait l’influence d’Ivy, sa puissance, son excitation. Lentement, Harley se déshabillait devant ses yeux, et Ivy devait se retenir pour ne pas la prendre contre le mur. Plusieurs tentacules, ressentant l’excitation grimpante de leur maîtresse, s’approchaient lentement d’Harley, glissant sur le sol, comme des espèces de serpents silencieux, à l’affût, prêts à bondir dès que leur proie serait suffisamment proche pour leur permettre d’attaquer. Le sex appeal naturel d’Harleen se renforçait avec leur passé commun. Ce n’était pas la première fois qu’elles faisaient l’amour, et ce ne serait pas la dernière.

Ivy pensait être celle qui avait montré à Harleen tout le bonheur qu’il y avait à coucher avec une autre femme. Avant elle, il était probable que les aventures amoureuses d’Harleen avaient du se contenter du sexe masculin, et être axés autour de la frustration, et d’une forte attirance pour les bad guys. Harleen, c’était, pour Pamela, l’archétype de la bonne élève studieuse qui fantasmait sur les mauvais garçons de la classe. Elle ne connaissait pas le passé d’Harleen, mais elle l’imaginait mal en jeune fille battue vivant dans les immeubles ravagés de Park Row. Non, elle la voyait plutôt en jeune fille bien élevée, dans une situation familiale où son père exerçait une forte autorité sur sa femme. Une petite soumise très douée, qui était attirée par ce qui était anormal... Comme Elizabeth Swann et Jack Sparrow, pour reprendre un exemple moderne.

Faisant lentement glisser son pantalon, Harleen s’offrit à Pamela, qui loucha sur son petit string, ainsi que sur sa promesse. Lécher son minou, ses lèvres intimes... Ivy esquissa un léger sourire.

« Ça, je suis sûre que ça a du te manquer, Harleen... Quelle autre langue que la mienne peut ainsi te faire jouir, hum ? »

C’était comme ça que leurs relations sexuelles avaient commencé, en réalité... Par des coups de langues. Qu’Harleen exprime le désir d’y goûter à nouveau n’avait rien d’exceptionnel. Cependant, depuis Gotham, le corps d’Ivy avait changé. Elle pouvait par exemple transformer sa langue, en faire un tentacule qui s’enfoncerait en elle... Mais Pamela n’allait utiliser que sa langue, normale. Cette dernière était rouge (elle pouvait toutefois en changer le coloris, comme pour tout son corps). Ivy fléchit les genoux, et posa ses mains sur le string d’Harley.

« Lui, je crois qu’il ne servira à rien ce soir... »

D’un coup sec, elle le déchira en deux, et le laissa tomber sur le sol, puis respira l’intimité d’Harleen. Elle avait encore des résidus de leur séance de sexe au lycée, quelques traces... À moins qu’il ne s’agisse de l’excitation qu’elle ressentait en ce moment ? Après tout, Harley ressentait aussi les aphrodisiaques de Poison Ivy, et, même si son organisme avait pu s’y habituer, il restait encore légèrement exposé. Poison Ivy fronça alors les sourcils en voyant la manière dont Harley avait épilé son intimité... Ses poils pubiens formaient un petit cœur.

*Seigneur, Harley...*

Ivy soupira, et secoua la tête.

« Harley... Espérais-tu donc vraiment que je poserais ma langue sur tes poils ? »

Les tentacules jaillirent alors, et saisirent chacun des membres d’Harley, afin de la mettre en croix, tout en la soulevant légèrement. Les tentacules à hauteur de ses bras s’enroulèrent autour de ses poignets, tandis que ceux au niveau de ses jambes filèrent autour de ses chevilles. Ses membres furent fermement écartés, ce qui devait tirer un peu sur ses muscles. Pamela aimait bien les intimités épilées. La sienne était d’ailleurs proprement épilée, une conséquence positive de sa transformation.

« Je vais m’occuper de ça... »

Un tentacule se rapprocha de l’intimité d’Harley, et, sans la pénétrer, cracha une espèce de liquide entre ses jambes. Ivy s’approcha ensuite, et durcit ses ongles, les allongeant légèrement... Et coupa, très proprement, avec ce sang-froid de scientifique qui la caractérisait. Le tentacule continua à cracher son jus, jusqu’à ce que, au bout de quelques minutes, Harley soit proprement épilée. Ce n’était pas définitif : les poils pubiens repousseraient, mais Ivy voulait lécher une délicieuse peau tendre. Elle laissait les duvets et les poils aux hommes et aux félins. Elle se rapprocha un peu, tandis que les tentacules qui avaient immobilisé Harley se retiraient.

Posant ses mains sur les fesses d’Harley, Ivy frotta son nez contre son bassin, et lécha son intimité, glissant sur ses lèvres intimes, avant de s’enfoncer dans son intimité, perdant sa langue dans sa grotte. Les lèvres s’écartèrent docilement, et elle glissa le long des parois internes, chaudes, tendres, légèrement visqueuses. Le bout de sa langue alla rapidement titiller le bouton d’amour de sa belle, le pressant généreusement.
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

La soirée continuait de plus belle dans ce fast-food, elles n'étaient pas prêtes de manger tout de suite mais une chose est sûre, elles risquent de bien s'amuser et de rattraper le retard qu'elles avaient prise ayant coupé les ponts si longtemps. Faut bien dire ce qui est, Harley avait quand même faim mais pas que de nourriture soi-disant mauvais pour la santé en grosse quantité, de la bouffe de jeunes. Là, ce qu'elle avait sous les yeux étaient quand même bien plus intéressant qu'un repas constitué d'un hamburger et de frites. Une belle rouquine perverse qui avait déjà donné une bonne leçon à leur petit fan-club et qui voilait déjà gouter au plat de résistance, voir le dessert... Dans quelle catégorie se range-t-elle? Plat ou dessert? Bof, elle était les deux à la fois. Elle pourrait bien répondre à Pamela, lui dire que le Joker pourrait la faire jouir facilement avec sa langue mais elle risquait de voir rouge et de finir comme tous les autres. Accroché au plafond avec une multitude de lianes pour s'occuper d'elle. Puis ce n'était pas son but de la rendre colérique, au contraire, avec le coup que son biquet lui avait fait, c'était bel et bien sa belle langue qui pouvait la faire jouir aussi facilement que voler la sucette à un bébé! Arrachant sa petite ficelle sans ménagement, elle la laissait trainer sur le sol, comme une vulgaire serpillère. Penser à le reprendre avant de partir, ça pourrait être une preuve.

« Tu pourrais faire attention quand même sinon je risque de finir par me balader à poil chez toi~ »

Pour sur, Pamela ne serait pas contre une telle chose mais cela ne serait pas facile de rester concentré trop longtemps chez elle... à force, ça ressemblerait au jardin d'Eden et que ce soit Ivy ou Harley, l'une finira par sauter sur l'autre. En revanche, si la première fois, son petit cœur avait été mignon, vu de près, ce n'était pas charmant?

« Bah quoi? Pourtant je me suis dit qu'une belle plante comme toi aimait brouter le gazon? »

Voyez le double sens de la phrase quand même! Puis bon, ce n'était pas moche? Elle avait payé une esthéticienne pour ça. Payer est un bien grand mot vu les menaces qu'elle lui avait faite mais le résultat était là. Un petit cœur, taillé court, c'était tout mignon pourtant! Mais vu les tentacules qui s'enroulaient autour d'elle pour la soulever et Ivy qui s'amusait à jouer le rôle de l'esthéticienne, ça ne lui plaisait pas. Ce liquide était froid, amusant mais froid. Elle gardait Pamela à l'œil et une fois que ce fut fini, que ses bottes pouvaient toucher le sol, elle déposa sa main dans les cheveux roux de l'Empoisonneuse alors que sa seconde main détacha une à une les ficelles de son corset.

« Huuum... voilà la petite langue qui m'avait tant manqué. »

Les fesses posées sur le rebord du comptoir du fast-food, Harley se caressa un sein en observant son amie venir retrouver de bons souvenirs en elle grâce à de telles sensations, léchant sa cyprine, enfonçant sa langue dans ce petit coin? Toujours aussi doué. Mais attention, n'oublions pas qu'Harley était à double tranchant, elle pouvait être la plus adorable des petites chattes ou la pire des petites pestes. Actuellement, c'était un peu entre les deux... Sa main si douce qui lui caressait la tête la maintenait un peu plus contre elle, son regard se fit un peu plus dominatrice, hautaine, comme son ton d'ailleurs.

« Oui... lèche-moi bien Ivy... tu m'as tellement manqué qu'une nuit ne suffira pas... »

Mais elles pourraient recommencer plus tard bien sur, ça n'empêchait pas la suite de se faire bien entendu. Sa seconde main se caressait la poitrine face aux délicieux petits coups de langue de son amie de longue date. Elle gémissait doucement, gardant essentiellement un œil sur Ivy et rien d'autre. Si son pantalon ne serait pas sur ses chevilles, elle lui aurait surement bloqué sa tête entre ses jambes mais pour coup, c'est raté si elle voulait faire ça. Disons plutôt que le temps de se mettre en place que l'Empoisonneuse aurait deviné. Pour le moment, elle laissait donc travailler Pamela, à sa façon. À part sa main qui la maintenait entre ses jambes, elle était libre de tout mouvement après tout.

Poison Ivy

Créature

Lorsqu’Harley retira son corset, et que Pamela le sentit sur sa tête, il y eut d’autres orgasmes qui éclatèrent de la part des silencieux spectateurs observant la scène. L’un d’entre eux se tortillait faiblement dans les tentacules, soupirant en regardant les deux femmes. Cette scène était terriblement excitante, il fallait bien le reconnaître. Sensuelle et surréaliste, c’était à se demander ce qui se passait. De mémoire, Harley et Ivy couchaient assez rarement de cette manière, avec un public. Elles préféraient faire ça discrètement, généralement parce qu’Harley craignait qu’un homme du Joker ne l’aperçoive. Un choix que Poison Ivy comprenait tout à fait, mais qu’elle admettait difficilement. Visiblement, il fallait croire que l’atmosphère de Seikusu décoinçait un peu la belle Harley. Elle n’avait manifestement plus peur que le Joker la voie, et ne réalise qu’elle ne le trompe.

*D’un autre côté, elle a quand même tenu à ce que mes plantes obstruent toute vue à l’extérieur...*

Il y avait largement matière à interprétation, mais c’était Harleen la psychologue, pas Pamela. Ivy léchait son intimité sans hésitation, savourant le contact de la main d’Harley sur sa tête. Elle était désormais totalement nue, son corset ayant glissé, ainsi que son pantalon, que Poison Ivy avait achevé de lui enlever. Nue, Harley était une femme d’une beauté renversante... Tout comme quand elle était habillée. Un véritable appel au sexe sauvage. Ensemble, dans l’atmosphère érotique de cette ville, Poison Ivy ne se faisait pas trop de doute sur la nature de leur relation, si Harleen se décidait à emménager chez elle. Ce serait loin, très loin, d’être purement chaste.

La langue de l’Empoisonneuse remuait dans l’intimité de sa partenaire, tandis que ses mains caressaient ses jambes, glissant le long de son aine, avant de se déplacer pour peloter ses fesses...Ou, tout du moins, la partie qui n’était pas assise sur le comptoir. Derrière elle, le brave Jérôme, le serveur qui aurait pu coucher avec Harleen, en était à son deuxième orgasme, jouissant dans un tentacule, soupirant silencieusement. Il avait, après tout, une vue des plus magnifiques : le dos d’Harleen, un dos qui avait beaucoup servi avec Ivy. Sa langue jouait longuement dans son intimité, avant sa mouille, pressant son clitoris, le nez de Poison Ivy se pressant contre sa peau. Sans relâche, elle léchait, avec un certain talent buccal, et finit par amener l’une de ses mains. L’autre glissait sur le bas du dos d’Harleen. Les soupirs et les gémissements de sa partenaire la motivaient, et elle avançait sa main, glissant un doigt en elle, alternant entre sa langue baladeuse et son doigt. Un deuxième doigt se glissa rapidement, et, peu à peu, Ivy se contenta de la doigter, relevant alors la tête pour voir le corps d’Harleen se contorsionner de plaisir, pour la voir en sueur, pour l’entendre gémir, pour se délecter de cette magnifique vision. Ses doigts, enfoncés dans son jardin secret, titillaient son bouton de plaisir, appuyant dessus, le pressant tendrement. Elle continuait ainsi, avant de ramener sa langue, la glissant dans son intimité.

Oh, ce n’était pas la première foufoune qu’Ivy visitait, elle savait y faire, à force. Ses mains ne tremblaient pas, elle n’avait pas cette nervosité qui vous amenait à faire n’importe quoi durant l’acte, mais une maîtrise de soi, maîtrise confortée par ses années d’expérience en la matière. Elle ne comptait pas lâcher Harley avant que cette dernière ne finisse par jouir, et par pouvoir exaucer d’autres de ses fantasmes. Ivy finit par retirer ses doigts, et recommença à lécher son minou, longuement, passionnément, gémissant lentement, respirant par le nez. Ses jambes vertes étaient posées sur le sol, et elle était également toute nue, magnifiquement nue, dans un corps de rêve, aux proportions féériques, enchanteresses. Il était normal que les hommes et les femmes du fast food louchent sur ce corps magnifique. On ne pouvait guère leur jeter la pierre, après tout.

« Jouis, ma belle, l’encouragea Ivy, laisse-toi aller, je veux sentir ta mouille éclabousser mon visage... »

Ivy se sentait chaudement excitée. Tandis que les hommes se faisaient prendre et jouir, un poison insidieux se répandait dans leurs veines. Il ne les tuerait pas, mais les transformait peu à peu en véritables prédateurs sexuels, durcissant leurs sexes, accroissant leurs queues, et leur appétit sexuel.

Elle comptait bien se servir de son public. Harley allait en effet réaliser que la perversion de Poison Ivy ne s’était pas atténuée au pays du Soleil Levant.

C’était même tout le contraire.
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Que faire de plus? Harley au naturel était déjà des plus imprévisible, pouvant avoir l'air d'un gentil chaton tout doux comme un véritable rottweiler agressif la seconde d'après. Dans les situations de tous les jours comme au lit bien entendu. Harley ne pouvait donc pas se laisser dompter si facilement. Dire qu'avant de tomber sur la route du Joker, elle était une femme comme les autres, brillante, sérieuse, une femme... banale, banale à mourir et heureusement, le clown de service à su réveiller la véritable Harley Quinn que tout Gotham connait et que Seikusu ne tarderait pas à connaître aussi. Pas de jaloux après tout. Maintenant nue, elle caressa les cheveux de feu de la belle Pamela, l'ayant à l'œil cette belle plante. Ivy n'avait jamais vraiment été en colère contre elle, pas à sa connaissance en tous cas, surtout dans ce genre de situation mais elle préférait rester sur ses gardes. Ce n'était pas une perte de confiance, simplement, elle voulait savoir quand elle, pourra mieux agir sur Ivy, eh oui, elle ne va pas rester indéfiniment comme ça à se faire lécher le minou par la belle rose. De son petit sourire hautain, Harley appuya un peu plus la tête d'Ivy entre ses jambes, frissonnant quand son bouton d'amour venait se frotter au nez de Poison Ivy. Harley gémissait doucement, parfois ses gémissements étaient saccadés par le plaisir, parfois sa main était plus douce dans ses cheveux, parfois au contraire plus forte pour mieux la forcer à aller la connaître plus au fond.

La blonde ne remuait pas tellement, plus occupé à gémir en observant Pamela avec une certaine lueur dans le regard. Sa langue faisait un excellent travail après tout, autant s'assurer que cela dure. Dommage qu'elle ne puisse pas vraiment profiter de ce corps superbe, le lécher, le toucher simplement, baver dessus... c'est bien la seule chose qu'elle pouvait faire pour le moment. Mais bon, vu leur position, à part sa tête et légèrement son dos, Harleen ne voyait pas grand-chose d'intéressant alors que dieu sait qu'il y a bien plus à observer chez cette femme splendide! Quand elle vint la faire approcher de l'orgasme en se reculant, lui demandant cette petite chose, c'était comme la cerise sur le gâteau. Harley gloussa en étirant son sourire.

« C'est ce que je compte faire Ivy d'amour~ je compte bien arroser la belle plante que tu es. »

Elle aurait pu rajouter salope mais... la partie ne faisait que commencer. Elle attira sa tête entre ses cuisses une nouvelle fois en frissonnant de plaisir, elle allait la reculer de son intimité quand il le faudra, pour l'heure, elle laissait cette langue si douée venir lui caresser l'intimité et quand elle sentait enfin l'orgasme venir, elle poussa la tête de Pamela, usant de ses doigts pour écarter ses lèvres et asperger Ivy de sa cyprine dans un délicieux gémissement. Elle en aurait presque fermé les yeux si elle n'avait pas autant envie de voir Ivy se faire arroser. Elle aurait pu donner à cela une version plus scatophile en urinant, elle en était capable. Mais elle se demandait si Ivy serait d'accord? L'urine, c'est pas bon pour les plantes après tout? Mais bon, pour le moment, elle avait surtout envie de jouir, pas de pisser. Relâchant enfin sa tête, elle posa sa main dessus, comme pour la prévenir de ne pas se relever car l'Arlequin rejoignait l'Empoisseuse en se collant à son corps sexy et chaud, venant l'embrasser à pleine bouche, remuant sur elle comme un poisson hors de l'eau en la poussant par terre.

« T'a aimé hein? J'ai pas fini de te cultiver mon petit potager sexy ♥ »

Il n'y a bien que de sa bouche que ce genre de « compliment » pouvait sortir. Elle aurait bien pu dire mon petit cul d'amour mais c'était d'un vulgaire! Alors que là, tout en finesse et en romantisme, c'est bien mieux, non? Alors qu'elle avait repris ses baisers, elle cessa à nouveau, comme si elle venait de remarquer une chose? C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait.

« Dis donc toi? Depuis le début, tu profites beaucoup de mon corps mais c'est pas beaucoup le contraire... C'est donc à mon tour! »

Se glissant plus bas, elle abandonna les belles lèvres vertes d'Ivy pour venir lécher sa belle poitrine si douce, si confortable, haa, ses précieux oreillers de secours, elle les avait oubliés ces deux-là! Toujours la forme apparemment. Sa main caressa en douceur, palpait cette zone bien moelleuse et agréable et sa bouche ne semblait pas dire le contraire. Léchant ce petit bout de chair, elle venait le sucer tantôt doucement, tantôt avec passion, pas encore avec les dents mais si son comportement change soudainement, peut-être bien? Pas pour le moment, Harley était bien trop occupé à savourer en gémissant, se tortillant doucement. On pourrait presque croire qu'elle offre cette vue à son public et pourtant... elle se fout royalement de la déco vivante dans cet endroit puant la graisse et l'huile.

« Y a pas a dire, eux aussi ils m'ont autant manqué que toi ma fleur sexy! On continue? »

Bien sur que oui! Harley se remettait déjà joyeusement au travail!

Poison Ivy

Créature

Comme quoi, tout, à Gotham, n’était pas à jeter. De cette période de sa vie, Poison Ivy ne gardait pas un très bon souvenir. L’atmosphère viciée de la ville se mélangeait à la corruption ambiante, les produits toxiques d’Ace Chemicals Plant se mélangeaient aux lourds nuages chargés par les gaz polluants que les usines expulsaient sans vergogne. La Sionis Steel Mill, avant de devenir le repaire du Joker, en avait été un très bon exemple. Une usine où aucune norme écologique n’était respectée, seulement la loi du dollar, sous la férule du redoutable Roman Sionis, PDG de Sionis Industries, et accessoirement psychopathe et criminel célèbre, connu sous le nom de Black Mask. Dans cet enfer, Pamela n’avait jamais vraiment réussi à développer un jardin d’Éden, à purifier cette ville contaminée de sa souillure, et il était donc naturel qu’elle ait de Gotham un avis très négatif. Cependant, il y avait eu des à-côtés positifs, généralement des courbes féminines. Catwoman avait été l’un d’eux. L’insolente petite chatonne avait été une partenaire très agréable, aussi irritable qu’insupportable. Soit Ivy lui faisait l’amour, soit elle essayait de la tuer, c’était tout l’un, ou tout l’autre... Et, par ailleurs, il y avait eu Harley. Une schizophrène compulsive, oscillant entre deux personnalités : Harleen Quinzel, l’étudiante modèle effacée, une interne en psychologie, qui avait travaillé à Blackgate, avant d’être réaffectée à l’asile d’Arkham, et Harley Quinn, une tueuse extravertie capable du meilleur comme du pire... Une amante assez personnelle, avec laquelle il y avait eu de multiples séances de sexe, aussi douces et tendres que crades et ardentes. Harley était tout simplement une femme qui bne se refusait à aucune excentricité, et Pamela était une femme qui considérait que les fantasmes ne devaient pas être restreints par des considérations morales ou des restrictions sociétales. Dans l’intimité, il fallait se faire plaisir, et elle appliquait pleinement ce principe.

Leur public muet gémissait en se tortillant, les tentacules les immobilisant. Il était probable que, après leurs ébats, Pamela utiliserait une potion de son invention pour les rendre amnésiques, pour qu’ils voient en cette séance une sorte de rêve. Ainsi, il n’y aurait pas de risques qu’ils en parlent à leurs proches, que la police s’y mêle, et, au-delà de ça, que les agents du SHIELD reviennent voir Pamela. Elle n’avait encore pas eu l’envie et l’occasion d’expliquer à Harley que, légalement, sa situation avait quelque peu changé. Harley aurait pu s’inquiéter, car l’Arlequin savait qu’elle était une fugitive. Ivy ne voulait pas l’effrayer.

Pour l’heure, elle retourna lécher le sexe de l’intéressée, aventurant sa langue dans son minou. C’était une partie du corps d’Harley qu’Ivy connaissait beaucoup. C’était elle qui l’avait initié à ce genre de plaisir, à une époque où Harley était une hétérosexuelle convaincue n’ayant de yeux que pour le Joker. Pamela avait initialement presque du la forcer, mais, ensuite, c’était Harley qui y était revenue. Avec les femmes, et surtout avec Ivy, c’était bien plus différent. Poison Ivy s’y connaissait, et les spores que son corps émettait ne faisaient que rendre ce genre de scènes encore plus excitantes, libérant Harley dans ses fantasmes les plus pervers. La langue de l’Empoisonneuse glissait dans le corps de sa belle partenaire blonde, heurtant son clitoris, goûtant à sa mouille. Sa partenaire se faisait plaisir, elle prenait son pied, et Pamela posa ses mains sur son corps, agrippant ses belles fesses, s’en servant comme appui, tout en léchant voracement, soupirant et gémissant.

*Je ne peux pas le nier, ça m’avait également manqué...*

Ivy frottait son nez contre la peau douce et chaude de sa partenaire, et il s’écoula encore quelques minutes, avant qu’Harley ne finisse par tirer le visage de Pamela en arrière. La langue d’Ivy claqua dans le vide, avec un peu de la semence d’Harley sur ce muscle. Harley lui jouit ensuite sur le visage, balançant un jet de mouille. L’éjaculation faciale était un truc qu’elle aimait bien, au même titre que l’ondinisme. Harley avait des fantasmes sexuels déviants, qu’elle ne pouvait pas forcément laisser s’exprimer devant son « biquet ». À défaut, Ivy, qui était également une bonne plante sexuelle, servait de réceptacle.

Pour le coup, Harley se contenta simplement de lui jouir en pleine figure, et Ivy, toute excitée, mouillant également, lécha le pourtour de ses lèvres avec sa langue, avant que sa partenaire ne se rapproche, et ne la force à s’allonger sur le sol. Les deux femmes s’embrassèrent tendrement, sur le carrelage froid du fast food. Si Ivy avait eu le temps, elle aurait fait pousser une mousse végétale sur le sol, mais c’était plus compliqué à faire. Elle conservait une main sur le joli cul de sa partenaire, son doigt glissant dans sa croupe, sans encore la sodomiser. Oh, bien sûr, il n’y avait pas à s’en faire, le joli cul d’Harley serait exploré par le doigté expert de Pamela, ou par ses plantes... Mais, pour l’heure, Ivy comptait laisser Harley s’amuser.

« Viens, ma belle... Je suis si heureuse de te revoir, Harley, toi et ta passion... »

Elle n’avait pas à rougir des talents d’Harley, et, en délaissant ses lèvres, l’intéressée fila vers ses seins, qu’elle se mit à lécher et à compresser, les suçant et les embrassant. Elle frottait le corps de Pamela contre le sien, remuant de haut en bas. Sentait-elle la mouille de l’Empoisonneuse sur son estomac ? Ressentait-elle tout le désir de cette dernière ? Pamela se mit à soupirer lentement, caressant les cheveux de sa partenaire, plaquant un peu son visage contre ses seins, afin qu’Harley s’en occupe, comme elle aimait si bien le faire.

« Oh oui... Humm... Continue, ma belle, continue… Pourquoi vouloir t’arrêter ? Mon corps est à toi, tu le sais bien... »

Les jambes de Pamela frottaient le corps d’Harley. Elle aimait tellement ça !

« Encore, Harley, encore !! »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Voilà des choses qui lui avaient manqué dans sa cellule sombre et très étroite, une présence comme Ivy aurait rendu l'asile d'Arkham digne d'un décors porno à petit budget. Sa cellule en aurait vu et entendu des choses si elles se seraient croisé en même temps. Mais bon, hélas, des prisonniers comme elles, elles étaient dans des cellules individuelles, loin des autres. C'est sur qu'elle n'aurait pas aimé partager sa cellule avec un nabot comme le Pingouin ou se frotter à Killer Croc mais bon, une belle plante pour égayer sa cellule, ça ne mange pas de pain quand même! Mais il était temps d'oublier ses prisons froide et ennuyante à Gotham, une nouvelle vie l'amenait à Seikusu et elle comptait bien entendre tous ses petits Japonais prononcer son nom avec leur petit accent tout mignon en prononçant les R en L ce qui Harley donnerait quelque chose comme Halueyu Quinu. Ça changeait complètement la donne! Mais ça faisait marrant! C'est sur qu'elle n'était pas une professionnelle en japonais, elle savait parler cette langue couramment mais après le reste, ses années auprès de son biquet lui ont un peu ramolli ses connaissances. Heureusement, il y a des choses qui ne changent pas ici, les petits malfrats, les armes, la pègre locale, Ivy... Elle pouvait bien dire qu'elle avait laissé le crime de côté, qu'elle était prof et qu'elle aimait ça, Harley n'y croyait pas une seule seconde. C'est comme du maquillage, tôt ou tard, ça va s'effacer et elle montrera son véritable visage.

Pour le moment, son véritable visage attendre, Harley savourait ce corps qui lui avait que trop manqué! Elle aurait pu profiter de tout ça avec son canard mais comme ce dernier l'a jeter comme un vieux mouchoir sous prétexte qu'il bosse sur son plan, Harley l'a renié! Surement pas pour très longtemps mais pour le moment, c'était la dernière personne à qui elle adresserait la parole! Alors du coup, double ration de plaisir pour Ivy! L'arlequin s'accrochait à sa poitrine, la léchant du bout de la langue avec de longs gémissements ou parfois comme un gros bébé affamé, accroché à ce tout petit morceau de chair bien dur, elle mordrait quiconque voudrait la retirer de son petit plaisir. Son corps se frottait à celui de la belle plante, sentant sa sève s'étaler sur son ventre, c'était assez mignon. Les mains de sa petite rose passait dans ses cheveux, abimant ses couettes qu'elle a si bien fait pourtant, elle remuait comme un poisson hors de l'eau en se collant le plus possible à Pamela. C'est con mais sentir ses jambes qui la caressent, ça lui donne envie d'en faire autant. Mais pour l'instant, elle allait faire plaisir à Pamela et se concentrer surtout sur sa poitrine. Après tout, pourquoi elle irait s'en détacher? C'était si doux et délicieux, ce serait pas juste de laisser une telle poitrine s'ennuyer. Voir la belle rousse en demander autant était savoureux et ça avait un petit quelque chose d'amusant...

« Petite gourmande~ »

Oui mais c'était compréhensible aussi. Une si belle femme qui devait s'ennuyer avec tous ses gamins prépubères. Ça a besoin d'une vraie femme pour l'amuser et faire passer le temps. Fini pour elle le temps de se tourner les pouces, Harley comptait bien lui faire rappeler qu'elle était de retour. C'est sur qu'elle en avait des projets, faire parler d'elle dans Seikusu ce qui risque de ne pas se faire en un seul soir, retrouver le lapin blanc pour la remercier de sa liberté et lui accorder une petite faveur à la limite, bref, elle ne risquait pas de s'ennuyer mais elle aura bien l'occasion de s'amuser avec Pamela, ça, c'est l'évidence même. Au final, elle relâchait sa poitrine avec sa bouche mais c'était pour mieux s'amuser bien sur. Elle attrapait les mains de sa partenaire qui se baladait ici et là sur son corps pour les plaquer contre le sol alors qu'Harley remontait en frottant sa poitrine contre elle, venant plaquer ses seins contre les siens. Elle ne faisait pas ça pour rire, elle plaquait vraiment Ivy au sol. Elle souriait assez pour montrer quelques-unes de ses dents derrière ses lèvres bien rouges.

« Tu es à moi Ivy... tu l'as dit toi-même ma petite trainée, haha! »

Une pointe de folie dans son regard passait dans le regard de sa partenaire mais ce n'était rien de dangereux, juste la facette si imprévisible d'Harley qui faisait surface. Elle venait l'embrasser à nouveau fougueusement en dandinant son corps contre le sien. Elle pouvait se laisser faire ou se rebeller, elle s'en fichait en vérité. L'arlequin en profitait pour bien sentir les lèvres intimes de la belle plante se frotter contre les siennes avant de doucement relever les fesses pour mieux écraser son petit minou contre le sien, mêlant leur jus intimes et leurs lèvres entre elles avant de recommencer l'opération plusieurs fois. Avec un gode ou un pénis végétal, ça serait aussi bien mais cette relation lesbienne avec aussi ses petits avantages. N'était-ce pas si agréable de sentir leurs lèvres s'embrasser de la sorte et avoir un doux frisson de plaisir quand elles se frottent entre elles?

Poison Ivy

Créature

Ah, Harley... Harley, Harley, Harley... Ivy en irait jusqu’à se damner pour elle. Elle ne comprenait pas l’attraction que cette petite hystérique apportait chez elle. Ce n’était pas que purement sexuel, il y avait nettement quelque chose de plus, quelque chose qui avait amené à la prendre sous son aile, quelque chose qui l’amenait à se fâcher à chaque fois que cette petite sotte retournait entre les griffes de son « biquet », et se retrouvait ensuite en prison. Harley était une tueuse, une psychopathe, une femme qui n’hésitait pas à torturer, à violer, à commettre des rapts, et, bien évidemment, à tuer. Comment expliquer cette attraction ? Harley revenait dans sa vie, et Pamela avait déjà commis un trip fatal : voler une voiture appartenant à des Yakuzas, et emprisonner tout le personnel d’un fast food, clients y compris... Est-ce qu’Harley lui rappelait le bon vieux temps ? Mais Ivy peinait à considérer Gotham City comme le bon vieux temps. Une ville hyper-polluée, ravagée par la corruption et la criminalité, une ville où les véritables criminels étaient du bon côté de la loi, et lâchaient sur les criminels leurs chiens de guerre, comme le Chevalier Noir. Il y avait autre chose, une chose qui n’était pas rationnelle, qui n’était pas scientifiquement quantifiable, mais bel et bien présente, et c’était cette chose qui amenait Ivy à se rapprocher ainsi d’Harley, et à lui faire joyeusement l’amour en public. Les gens, excités, les observaient, jouissant silencieusement, en harmonie. Il aurait été tellement facile d’en faire ses nouveaux esclaves... Une simple petite poussée de spores, et ces hommes et ces femmes se seraient mis à son service sans réfléchir.

En attendant, elle caressait les doux cheveux de sa partenaire, veillant à ne pas défaire ses belles couettes. Elle connaissait suffisamment la belle blonde pour savoir que c’était à elle de décider quand elle les enlèverait, si elle les enlevait. Elle la laissait jouer avec ses seins, faisant frémir Pamela, qui sentait l’excitation monter. Harley se contorsionnait contre elle, et, avec son autre main, elle frottait le bas du dos de sa partenaire, se rapprochant lentement de ses fesses, les pelotant un peu... Harley poussa ensuite un peu, et, à la surprise d’Ivy, cette dernière se retrouva couchée sur le sol, Harley attrapant chacun de ses poignets, maintenant ses bras en équerre, au-dessus de sa tête. L’Empoisonneuse cligna des yeux, sous l’effet de la surprise, voyant briller une vive lueur dans les yeux d’Harley, un frisson de domination qui était étonnant... Étonnant, oui, car Harley avait plutôt le profil d’une soumise. Si elle commettait tant d’atrocités, tant de crimes, c’était toujours pour plaire à son « bichon ». Avec Pamela, elle avait plutôt tendance à laisser ce côté dangereux aux vestiaires, afin d’être une sorte de pile sexuelle sur batteries. Cependant, dans les deux cas, elle était toujours assez docile. Cette lueur était surprenante, cette attitude étonnante, mais pas désagréable.

Ivy se mit à sourire, et Harley s’écrasa ensuite sur elle, l’embrassant langoureusement. Soupirant de plaisir, Poison Ivy ferma les yeux, et apprécia avec délice ce baiser, remuant très légèrement ses bras, sentant son corps se tendre. Les lèvres intimes d’Harley frôlaient contre les siennes, remuant un peu, leurs jus intimes venant se mélanger, provoquant de nouveaux frissons d’excitation dans le corps de Pamela, qui était tout simplement fiévreuse de ce moment, enivrée par cette sensation. Le corps d’Harley était délicieux, et que cette dernière puisse ainsi dominer Pamela était un exploit. Harley, effectivement, avait raison, quand elle pensait qu’Ivy méritait une vraie femme. Les lycéennes étaient généralement des potiches. Oh, leur faire l’amour était délicieux, mais elles manquaient de cette maturité et de cette expérience propre à d’autres. Certes, il y avait bien quelques femmes qui permettaient de rehausser un peu le niveau, comme Félicia Hardy, ou même certaines élèves, comme cette Mélinda Warren, mais, de manière générale, il fallait bien avouer que peu de gens arrivaient à prendre les devants sur Poison Ivy et ses spores. Il fallait croire qu’Harley les avait tellement ressenti qu’elle en était presque immunisée.

Les deux femmes s’embrassèrent assez longuement, dans ce qui avait tout d’un câlin sensuel et tendre. Elles soupiraient lentement, Ivy en ayant totalement oublié les autres, totalement plongée dans la contemplation du corps d’Harley, et dans des sentiments qui étaient en train de s’affirmer, de s’imposer à son esprit. Seikusu n’était pas Gotham City, la ville était moins souillée par le crime, même si ce dernier était présent. Elle n’avait pas ce couperet au-dessus de la tête, et se sentait nettement plus libre, plus détendue, plus à même de se poser, et de réfléchir.

Lorsque le baiser se rompit, Ivy observait lentement Harley, allongée sous elle, des pensées assez inédites la traversant. Elle sourit lentement à cette dernière, les mains toujours immobilisées.

« Je suis tellement heureuse de te revoir, Harley... »

Tout pouvait s’interpréter avec cette phrase, et, pour ne pas laisser place à un moment de sentiment larmoyant, Ivy remua un peu.

« Est-ce que cela te plairait, dis ? De soumettre la belle plante que je suis ? »

Voilà, en tout cas, qui serait inhabituel !
DC d’Alice Korvander.

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