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The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

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Carol Danvers

E.S.P.er

The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

dimanche 28 juillet 2013, 12:36:09

« Putain, mais vous êtes bouchée, ou quoi ?!
 -  Madame, je vous prierai de ne pas crier, ou je serais obligée d’appeler la...
 -  Il est hors-de-question que cette banque continue à m’escroquer ! »

Carol était furieuse, surtout que son banquier, un foutu connard machiste, lui avait raccroché au nez quand elle l’avait mis devant le fait accompli. Du coup, elle avait bondi à la banque dès qu’elle avait fini ses heures de boulot dans ce supermarché moisi, où elle était sous l’autorité d’un patron macho et pervers détestant les gaijin, et qui était poursuivi par une ancienne employée pour harcèlement sexuel. Autant dire que le tableau était suffisamment magnifique pour que Carol ne se rajoute pas sur le dos des problèmes avec son banquier. Ayant été virée comme une malpropre de l’armée, Carol n’avait eu droit à aucune indemnité ni pension de retraite, et avait du s’installer à Seikusu. Tout ça avait été onéreux, sans parler de tout l’argent qu’elle avait dépensé dans sa thérapie, et dans les stocks d’alcool qu’elle avait englouti. Elle se faisait honteusement arnaquer par son propriétaire, mais n’avait pas le courage de le poursuivre en justice.

La banque, au titre de son découvert, lui prélevait tous les mois, au titre de la gestion et des frais de dossier, une certaine somme. Cependant, Carol n’était jamais vraiment en découvert, et ne le devenait que parce que l’établissement de crédit effectuait des frais de dossier sur son compte. Elle avait donc appelé son banquier pour lui demander d’arrêter ses conneries, et le banquier, un macho fini, comme la plupart des Japonais (le Japon était un pays très sexiste). Elle avait donc été à la banque, mais l’hôtesse à l’accueil refusait de la laisser voir le banquier, qui était en conversation privée. En pétard, Carol devait sérieusement se retenir pour ne pas défoncer le guichet, et dire à cette petite conne moche comme un pou d’aller lui chercher un responsable.

*Mon employeur me sous-paie, mon bailleur m’arnaque, je ne vais pas être la pute de tout ce système !*

L’hôtesse était gênée, mais le regard condescendant qu’elle lui jetait, cette impression de lui dire : « Ma vieille, t’as beau être bien roulée, face à la banque, tu auras toujours tort », suffisait à donner une furieuse envie à Carol de la fracasser sur place. Elle n’en était pas au point d’hurler de manière hystérique, réussissant à se contrôler, mais les clients autour d’elles la regardaient curieusement. Ils ne devaient voir en elle qu’une habituelle gaijin venue au Japon pour se faire plein d’argent. Le Japon n’aimait pas les étrangers. Ce n’était pas écrit dans la Constitution, mais, dès que les étrangers ne venaient pas pour le tourisme, on sentait une sorte d’hostilité nationale.

Dehors, hors de la banque, plusieurs vans gris métallique s’arrêtèrent devant la banque. Les portes s’ouvrirent rapidement, laissant passer des hommes en costard portant des têtes de matrioshka, les célèbres poupées russes. Depuis quelques mois, la Mafia russe sévissait dans la ville, sous l’influence de la puissante famille des Petrovski, et elle multipliait les raids sur les établissements protégés par les Yakuzas. Cette banque abritait une bonne partie des fonds d’un clan de Yakuzas hostile aux Petrovski. Portant des Kalachnikov, des pistolets-mitrailleurs, et d’autres armes, les braqueurs entrèrent rapidement. Ils montèrent rapidemnt, sous les regards surpris. Un individu allait rentrer dans la banque, quand un braqueur le regarda.

« T’es sûr de vouloir faire ça, le bridé ? »

Ils ricanèrent, et entrèrent rapidement. Il y avait un sas, mais ils savaient que les vitres n’étaient pas blindées. Un Russe pointa son SPAS-12 vers la vitre, et tira dessus, l’explosant. Il tira à nouveau, défonçant l’autre porte vitrée, et entra dans la banque. Un Russe fit feu avec son fusil d’assaut, tuant l’un des vigiles.

« Mesdames et Messieurs, ceci est un hold-up ! Comme dans les films américains ! Je suis sûr que vous savez ce que vous devez faire ! Autrement... Je vous rafraîchirais la mémoire ! »

Il ne manquait plus que ça, tiens...
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 1 lundi 29 juillet 2013, 11:54:59

Depuis une petite semaine à présent, Nina avait réussie à dégoter un p'tit boulot de serveuse dans la boite où elle avait l'habitude de se rendre avec ses potes. L'ambiance était sympa et elle connaissait bien le patron maintenant, et pis ça payait bien. Mais du coup, elle avait besoin d'ouvrir un compte en banque pour y déposer son argent, qui sera sans doute plus en sécurité dans un coffre blindé que sous son matelas. De fait, elle faisait plusieurs compagnie de banque différente pour se renseigner et ainsi choisir celle qui lui semblait la meilleure... Pas suffisamment folle pour emporter tout son fric sur elle, la lycéenne avait tout juste de quoi se payer un ticket de bus pour pouvoir rentrer, et sa sacoche, outre sa carte d'identité, ne contenait qu'une petite demi-dizaines de prospectus en tout genres.

Nina était donc là, à patienter sur un siège depuis un bon quart d'heure, lorsqu'une sorte de tornade blonde était entrée dans le hall et avait foncée vers le guichet le plus proche pour déverser toute sa bile.

- Putain, mais vous êtes bouchée, ou quoi ?!

- Madame, je vous prierai de ne pas crier, ou je serais obligée d’appeler la...

- Il est hors-de-question que cette banque continue à m’escroquer !


La rousse put alors observer des regards de dédains dans l'assistance, tous dirigés vers la blonde. Des regards en grande majorité masculins. Les femmes quant à elles, étaient soit résignées, soit compatissantes. Oups, il semblerait que cette banque était plutôt du genre machiste, autant du coté des clients que du personnel. Allez, hop ! A rayer d'emblée de la liste, autant passer de suite à la banque suivante. Nina se leva donc de son siège et fit mine de vouloir partir, mais arrivée à deux mètres du sas à l'entrée, la vitre à coté explosa dans un bruit assourdissant et plusieurs hommes armés et masqués déboulèrent. L'un d'eux attrapa d'ailleurs la rousse et la poussa au sol, vers les guichets, tandis que celui qui semblait être le chef tira en l'air, criblant ainsi le plafond de balles.

- Hop, hop ma jolie, où crois tu allez comme ça ?

- Mesdames et Messieurs, ceci est un hold-up ! Comme dans les films américains ! Je suis sûr que vous savez ce que vous devez faire ! Autrement... Je vous rafraîchirais la mémoire !


Les Japonais étant d'un naturel très soumis – la plus grande majorité du moins – tous ou presque levèrent les bras en l'air, se disant sans doute que plus vite le gang partira, plus vite ils pourront retourner à leur petit quotidiens. Il y'eu juste un ou deux types assez courageux pour tenter... de fuir le lieu. Et ils furent promptement abattu par deux autres du gang, et pas de manière "propre".

- C'est bon ? Plus de héros ou de lâches ? Bien. Mes hommes vont passer parmi vous pour récupérer vos biens, c’est-à-dire argent, bijoux, montres, portables, baladeurs ou tout autres objets revendables. Laissez-les faire leur travail et tout se passera bien pour vous.

Nina fit mine de vouloir se relever et allez avec les autres, qui avait les bras en l'air pour se laisser sagement faire. Mais l'un des types l'attrapa de nouveau pour l'attirer vers lui.

- Toi, tu reste avec moi !
- Mais... Lâchez moi !


L'homme ria un bon coup, pendant que d'autres restèrent devant l'entrée et que leur chef se rendit tout naturellement au guichet, arme pointé vers la femme de l'autre coté.

- Mademoiselle, auriez vous l'obligeance de me conduire à la salle des coffre ? Sinon, je me verrais contraint de vous refroidir un coup. Et je vous dé-conseil d’alerter la police à l'aide du petit bouton, ou je le saurais de suite.

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 2 mardi 30 juillet 2013, 14:52:25

Les Russes avaient rapidement attaqué, surprenant Carol. Emportée dans sa fureur contre sa banque, elle n’avait pas réagi à temps, et trois personnes avaient déjà été tuées par les armes automatiques des braqueurs. Vu les armes utilisées, et leur accent, elle pariait sur des Russes. Depuis quelques semaines, la Mafia russe cherchait à s’implanter dans la ville, et multipliait les actions à l’encontre des Yakuzas. Carol avait entendu plusieurs agents du SHIELD en parler, les rares fois où elle se rendait à Seikusu Base Camp. Il y avait tout un quartier russe à Seikusu, dont l’implantation remontait au stalinisme et à la Seconde Guerre Mondiale. Profitant de l’effondrement du Japon impérialiste, et de la mainmise des États-Unis dans le Pacifique, plusieurs Russes avaient rejoint le Japon, notamment Seikusu. Il y avait à Seikusu un ancien notable russe, parti lors de la Révolution, Petrovski. Les Petrovski constituaient à Seikusu une famille russe influente, la plus dangereuse, et on les soupçonnait de s’être livré à quelques sordides règlements de comptes avec d’autres familles russes pour les soumettre, et ainsi devenir une organisation puissante.

Guère stupide, Carol devina immédiatement que les Russes attaquaient cette banque parce qu’elle appartenait à des Yakuzas, ou abritait de l’argent yakuza. En soi, rien de bien étonnant. Au Japon, les Yakuzas étaient presque une institution. Ils avaient pignon sur rue, et ne cherchaient même pas à se cacher, le gouvernement et la société civile percevant cette mafia comme un mal nécessaire, quelque chose permettant de violents gangs de rue. Les mentalités évoluaient progressivement, ce que la loi Antigang de 1992 traduisait, mais les Yakuzas étaient encore assez bien perçus, comme une sorte de seconde force de police. Pour Carol, pure Occidentale, les Yakuzas n’étaient que de vulgaires criminels arnaquant des gens qui préféraient se raconter des histoires pour éviter d’admettre que le gouvernement était incapable de supprimer un mal fermement implanté.

Levant les mains, le temps de réfléchir, Carol rejoignit les gens. En soi, de vulgaires braqueurs ne pouvaient rien contre elle, mais elle ne voulait pas que d’autres personnes meurent... Comme cette ado’ qu’un Russe tenait en joue.

« Vous... Bien sûr... » répondit précipitamment la gâchette, mains levées.

Il y avait des caméras de sécurité. La police serait bientôt sur les lieux. La femme sortit du guichet, tandis que les autres guichetières avaient rejoint les otages. Le chef de cette escouade s’avança, et celui qi tenait l’adolescente aussi, ainsi que deux autres hommes, tandis que les autres surveillaient les clients.

« Après vous. Et remue ton cul, sale niakouée ! »

Carol les regardait silencieusement, quand un Russe la vit.

« Hey, t’as pas l’air d’être une sale bridée, toi...
 -  Va te faire enculer, connard. »

Le Russe se mit à rire, tandis que Carol devait résister à la tentation de le frapper à la tête. Non seulement elle pourrait le tuer (ce qui, en soi, n’était pas gênant), mais elle risquait surtout de mettre en danger la vie des otages. En tant que super-héroïne, elle ne pouvait pas se le permettre, et, en tant qu’ancienne soldate, encore moins.

« Dépêche-toi, notre planning est chargé !
 -  Elle vient avec nous, elle, cette salope d’Américaine me plaît. »

Carol se demandait en quoi leur plan consistait, et sentit une main ferme l’empoigner. Elle arriva devant, sentant le canon froid d’un fusil à pompe sur l’arrière de son crâne.

« On se dépêche ! »

Carol obtempéra, et le groupe pénétra dans un couloir, l’hôtesse en avant, mains levées.

« Est-ce que vous savez à qui vous vous attaquez, au moins ?
 -  À ton avis, pétasse ? Ferme de parler, ou je t’explose ta sale gueule. »

La femme n’insista pas plus. Carol entendit des bruits et des hurlements, ainsi que des coups de feu venant d’en haut. D’autres Russes étaient montés à l’étage, aux bureaux, pour soumettre les employés, et avaient probablement abattu quelqu’un d’autre pour se faire comprendre. Carol grinça des dents, espérant au moins que ce serait son connard de banquier qui se soit fait refroidi. Le groupe arriva devant une rangée de coffres.

« Nous y sommes... Mais, sans les clefs, vous ne pourrez jamais... »

Elle se reçut un coup de crosse sur la tête qui l’envoya heurter le mur.

« Je t’avais dit de fermer ton clape-merde, sale pute. »

Carol nota alors un détail étonnant : les Russes n’avaient pas de sacs. Comment diable comptaient-ils voler de l’argent ? Il n’y en avait qu’un qui portait un sac à dos, mais il n’y aurait jamais assez de place pour tant de billets ! Ce dernier abaissa son sac à dos, et en sortit une bombe. Carol comprit alors. Ce n’était pas un hold-up, ils comptaient détruire la banque. Un Russe regardait nerveusement sa montre.

« Il nous reste cinq minutes avant l’arrivée des flics.
 -  Largement suffisant.
 -  J’arme le détonateur pour exploser dans deux minutes... Voilà... »

Un compte à rebours s’afficha, et les Russes remontèrent, laissant là l’hôtesse, qui gémissait faiblement, en entreprenant de se relever. Ils retournèrent dans le hall, et le chef tira à nouveau en l’air.

« La Mère-Patrie remercie les Japonais pour leurs richesses, mais la fierté des tsaristes coule dans nos veines. Nous ne venons pas faire l’aumône, nous sommes les dignes héritiers de Netchaïev et des bombes moscovites. Dans moins de cinq minutes, Messieurs-dames, cet endroit ne sera plus qu’un souvenir. Aussi vous recommanderai-je de rapidement foutre le camp ! »

Il tira à nouveau, et, dans un hurlement paniqué, les otages et les employés coururent vers la sortie, tandis que les Russes se dirigeaient vers la sortie, emmenant avec eux Carol et l’adolescente, probablement comme otages supplémentaires si jamais la police les rattrapait. Pour l’heure, Carol ne préférait pas agir, attendant une fenêtre d’ouverture. Ils sortirent par une entrée de service, rejoignant leurs vans, tandis qu’on passait à Carol et à l’adolescente rousse des menottes solides, les faisant grimper dans un van. On les attacha contre des espèces de chaînes, et les vans démarrèrent.

Quelques minutes plus tard, une formidable explosion partit des coffres de la banque vide (l’hôtesse avait réussi à s’enfuir). Des champignons de feu jaillirent de toutes les fenêtres au rez-de-chaussée, envoyant valdinguer des bris de verre, des langues de feu venant lécher les voitures stationnées ici. Les vans s’éloignaient, se dispersant prudemment dans la circulation, celui de Carol et de l’adolescente croisant les voitures de police.

*Ils avaient tout calculé... On dit que les hommes de Petrovski sont dirigés par un ancien militaire, je pense que ça se confirme...*

Ils avaient du calculer que la police mettrait au moins cinq minutes à venir, et en avaient profité pour élaborer un plan consistant à détruire la banque avant de partir. Ainsi, les Yakuzas perdaient beaucoup d’argent, des fonds très précieux. Dans le van, il n’y avait qu’un seul garde, qui semblait reluquer leur poitrine. Nul doute qu’on comptait les violer, puis les tuer... Seulement, ces braves tueurs avaient emmené avec eux une redoutable super-héroïne. Elle se pencha vers l’adolescente.

« Je m’appelle Carol, murmura-t-elle à voix basse. Je sais que ça va te paraître dingue, mais j’ai des superpouvoirs. Alors, quand on arrivera à destination, cache-toi ici pendant que je m’occuperai de ces enculés. »

Ce n’était pas dans la norme des super-héros de dévoiler ainsi leurs pouvoirs, mais Carol se foutait bien du protocole. Elle ne voulait pas que cette belle fille se fasse tuer, et, comme elle se doutait qu’elle devait paniquer, et que la peur était mauvaise conseillère, elle décida de la rassurer :

« Comment tu t’appelles ? »
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 3 dimanche 04 août 2013, 13:32:34

Il ne fallut pas longtemps pour que le gang obtienne ce qu'il voulait sans faire couler plus de sang. Tandis que l'homme fit avancer Nina en lui broyant à moitié le poignet, un autre prit en otage la blonde de tout à l'heure, lui collant son arme contre l'arrière du crâne. Ce qui était sûr, c'est qu'elle allait s'en souvenir longtemps, de sa journée à faire les banques... si elle s'en sortait vivante. En revanche, elle ne comprenait pas du tout pourquoi ils n'avaient pas de sac plus gros... C'était un cambriolage ou bien ils voulaient juste foutre un bordel pas possible ?

- On se dépêche !

- Est-ce que vous savez à qui vous vous attaquez, au moins ?

- À ton avis, pétasse ? Ferme là, ou je t’explose ta sale gueule.


Ils finirent par arriver devant la salle des coffres, facilement identifiable avec son énorme porte blindée et ses divers verrous de sécurité. La rousse se demandait encore ce qu'ils comptaient faire et n'était apparemment pas la seule.

- Nous y sommes... Mais, sans les clefs, vous ne pourrez jamais...

- Je t’avais dit de fermer ton clape-merde, sale pute.


L'homme l'assomma alors avec son arme et l'hôtesse s'écroula contre le mur, inconsciente. Même si Nina détestaient la mafia sous toute ses formes, les Yakusa avaient au moins pour eux le sens de l'honneur et du respect envers les classes moyennes et pauvres, ce dont les russes étaient apparemment totalement dépourvus. Ce n'est que lorsque l'un d'eux sortit une bombe que Nina compris qu'ils ne comptaient pas voler l'argent, mais le détruire. Le problème, c'est qu'elle n'en voyait absolument pas l'intérêt, mais une chose était sûre, son argent ne risquait pas de partir en fumée, contrairement à celui des clients.

- Il nous reste cinq minutes avant l’arrivée des flics.

- Largement suffisant.

- J’arme le détonateur pour exploser dans deux minutes... Voilà...


Peu après que la bombe soit armée et posée, ils retournèrent dans le hall, emmenant avec eux Nina et l'autre blonde, laissant au sol l'hôtesse qui reprenait difficilement ses esprits. Le chef aurait très bien pu tirer sur tout le monde ou les enfermer, mais chose qui la surprit, le gang décida au contraire de les prévenir et leur laisser la vie sauve, faisant preuve au passage de suffisance et d'une grande arrogance. Seulement voilà, les deux otages dont faisait partie la rousse, ne furent pas libérées. On les embarqua vers une camionnette et on les menotta, avant que le groupe ne décampe vers une destination inconnue pour Nina, avec en fond sonore une magnifique déflagration.

Le voyage durait depuis une demi-dizaine de minutes – durant lesquelles le garde en fasse les reluquait sans gêne – lorsque la femme à ses coté se mit à murmurer à son attention.

- Je m’appelle Carol. Je sais que ça va te paraître dingue, mais j’ai des superpouvoirs. Alors, quand on arrivera à destination, cache-toi ici pendant que je m’occuperai de ces enculés.

Si Nina était effectivement surprise de la nouvelle, ce n'était toutefois pas pour ce que la femme croyait. Après tout, Nina aussi avait des superpouvoirs. Non, ce qui la surprenait, c'était qu'elle le lui disait carrément, sans prendre de gants. Il ne restait plus qu'elle ne s'en serve et Nina connaîtra de suite sa seconde identité. Les cheveux pouvait être un indice, mais Carol pouvait aussi bien avoir une teinture. En revanche, l'adolescente avait effectivement un peu peur. Même si elle s'était entrainée avec un ex-superhéros, c'était bien la première fois qu'elle se retrouvait en situation réelle.

- Comment tu t’appelles ?

- Ta gueule salope !


Le garde se pencha pour lui foutre une claque magistrale sur la joue.

- Tu l'ouvre encore une fois, et je t'explose ta jolie cervelle !

- Конечно же, нет, я все равно хочу чистый автомобиль...

- Рыжий и американец японского происхождения, он будет апеллировать к Петровским, ха-ха!

- Они будут трудно тренироваться, но может в tirrer небольшое состояние.

- Ecouter mes jolies, le topo est simple. Si vous rester bien sages, vous aurez une chance de survivre dans notre petit bordel exotique. Donc je vous conseil de ne pas faire de bêtises et d'économiser vos forces, car la nuit risque d'être rude pour vous, hé hé !


Si Nina ne parlait pas le russe, elle avait en revanche parfaitement compris ce qui l'attendait pour les jours à venir si elles ne partaient pas tout de suite. Et elle n'avait aucune envie de se prostituer constamment pour une mafia, avec une épée de Damoclès au dessus de sa tête, sous une surveillance consente. Il était peut être temps de révéler son nom et ses pouvoirs à Carol également, mais de façon plus discrète... voir indétectable.

« Je m'appelle Nina... Et j'ai moi aussi des pouvoirs, d'ordres psychiques. C'est la première fois que je me retrouve en situation réelle, donc si vous avez un plan, n'hésitez pas, j'ai pas envie de jouer les putes pour une mafia russe. Contentez vous de parler dans votre tête, je l'entendrais.»
« Modifié: lundi 05 août 2013, 14:39:18 par Nina Nagami »

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 4 lundi 12 août 2013, 01:39:37

À Seikusu, trouver une banque qui n’appartienne pas aux Yakuzas était un exploit encore plus difficile que de décrocher la super cagnotte au Loto. Elle n’avait pas eu de chance, et ses maigres économies étaient parties en fumée. Cependant, en faisant jouer les assurances, et avec l’aide de Norman, qui était un bon avocat, Carol avait peut-être des chances d’obtenir, en compensation, une certaine somme. Pour l’heure, la priorité restait de neutraliser les Russes.

*Ces types... Il ne peut s’agir que des Petrovski...*

Carol n’était pas ignare. Les Petrovski avaient fait sauter cette banque pour emmerder les Yakuzas. La banque devait servir de plaque tournante pour le blanchissement de l’argent que les Yakuzas récupéraient de tous leurs trafics : drogue, prostitution, etc... Seikusu était un terrain très prolifique. En la faisant sauter, l’objectif des Petrovski n’était pas d’obtenir de l’argent, mais d’annoncer qu’ils entraient en guerre. C’était un casus belli, qui témoignait de l’activité criminelle endiablée des Russes depuis quelques semaines, depuis qu’un mystérieux Russe avait rejoint la mafia : un individu qu’on appelait Arctos, le Grizzly. La police le recherchait activement. Arctos était le numéro deux de cette famille, son chef restant Boris Petrovski, le parrain. Mais, selon les spécialistes, le véritable chef de cette mafia était Arctos. Carol avait eu droit à un topo de la part de Nathan. En soi, les guerres de gangs n’intéressaient pas le SHIELD, mais, à Seikusu, la situation était différente. Du fait de l’existence des Portails dimensionnels, les criminels étaient au courant de leur existence, donnant lieu à des trafics nouveaux : esclavage de Terranides, trafic de stupéfiants venant des fermes nexusiennes, ou encore un trafic d’armes futuristes venant de Tekhos. Ceci rendait le SHIELD compétent, donnant lieu à une étroite (et difficile) collaboration avec les forces de police.

La priorité de Miss Marvel était double : protéger la civile, et neutraliser les Petrovski. C’était pour ça qu’elle ne se libérait pas encore, attendant d’être à destination. Sans hésitation, elle avait avoué à la jeune adolescente ses superpouvoirs. Les mentalités de Seikusu commençaient à évoluer sur ce point, depuis que le ciel était noirci d’individus capables de voler, dans des tenues affriolantes et sexy. Elle lut donc de la surprise dans les yeux de la jeune femme, mais n’eut pas le temps de poursuivre que le garde se retourna vers elles, et la gifla.

« - Tu l'ouvre encore une fois, et je t'explose ta jolie cervelle ! »

Carol serra des dents, se retenant de peu d’intervenir pour lui faire comprendre tout le bien qu’elle pensait de lui. La gifle ne lui avait pas fait mal du tout, mais sa fierté avait été ébranlée. Elle se promit de lui infliger la leçon qu’il méritait. L’homme se mit à parler en russe, et, si Carol ne comprenait rien, elle savait très bien ce qui allait les attendre. Elles étaient deux bonus, qu’ils comptaient droguer et violer énergiquement, avant de les envoyer dans leurs bordels sinistres, où elles serviraient d’esclaves et de putes. Une vie guère encourageante. Il suffisait de voir les œillades intéressées du criminel pour le comprendre. Le van, lui, continuait à rouler.

« Ecouter mes jolies, le topo est simple. Si vous rester bien sages, vous aurez une chance de survivre dans notre petit bordel exotique. Donc je vous conseil de ne pas faire de bêtises et d'économiser vos forces, car la nuit risque d'être rude pour vous, hé hé ! »

Au moins, il était honnête. Carol se retint de lui rétorquer que la nuit risquait d’être très rude pour ces cinglés. Elle ruminait dans son coin, tandis que le van semblait faire un virage sur la droite, ralentissant, avant de redémarrer. Elle repensa à cette scène de « Taken 2 », où Liam Neeson, dans une même situation qu’elle, se concentrait pour entendre les bruits extérieurs, s’en servant ensuite pour retracer son itinéraire. Il entendait ainsi les sons d’un minaret, les bruits d’un marché local... Tout ce que Carol entendait, c’était des voitures qui roulaient, et le bruit du moteur. Film de merde. Elle rongeait son frein, quand une voix résonna dans sa tête, lui faisant cligner des yeux.

« Je m'appelle Nina... Et j'ai moi aussi des pouvoirs, d'ordres psychiques. C'est la première fois que je me retrouve en situation réelle, donc si vous avez un plan, n'hésitez pas, j'ai pas envie de jouer les putes pour une mafia russe. Contentez vous de parler dans votre tête, je l'entendrais. »

Diable, une télépathe ! Carol venait de tomber sur le sosie de Jean Grey... Avec des cheveux plus courts. Elle sursauta un peu en entendant cette voix, ce qui fit le Russe, qui commenta en russe, pensant probablement que Carol était effrayée par ce qui l’attendait.

*D’accord... C’est pas banal, ça... Une heureuse coïncidence, hein ? Okay... Décris-moi un peu mieux tes pouvoirs psychiques, ma belle... Est-ce que tu peux ressentir la présence d’autres personnes, influer sur leur comportement, tout ça ? Ça ne nous sera probablement pas trop utile contre de petites bouses comme ça, mais c’est toujours bon à savoir... Ne t’en fais pas, ces tocards ne peuvent rien contre moi, mais je veux en savoir plus sur eux...*

Parler par pensée était assez difficile, Carol devait se méfier de ce qu’elle pensait, par peur que Nina les lise. Le van continuait à s’avancer, et sembla descendre, roulant à une allure plus réduite. Carol entendit de l’écho, des bruits métalliques, et le van continuait à s’avancer, avant de s’arrêter. Le moteur bourdonna un peu, avant de s’éteindre. Ils étaient arrivés. Carol entendit des bruits de pas autour du van, avant que la porte ne s’ouvre. Ils étaient dans un parking souterrain, et les truands parlaient entre eux.

Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 5 mercredi 14 août 2013, 22:42:02

Lorsque Nina annonça à Carol son pouvoir psychique via la télépathie, la rousse ne fut pas si surprise que ça de la voir sursauter. La première fois fait toujours bizarre généralement. La blonde lui répondit alors rapidement.

« D’accord... C’est pas banal, ça... Une heureuse coïncidence, hein ? Okay... Décris-moi un peu mieux tes pouvoirs psychiques, ma belle... Est-ce que tu peux ressentir la présence d’autres personnes, influé sur leur comportement, tout ça ? Ça ne nous sera probablement pas trop utile contre de petites bouses comme ça, mais c’est toujours bon à savoir... Ne t’en fais pas, ces tocards ne peuvent rien contre moi, mais je veux en savoir plus sur eux... »

« Ok… Je peux faire de la Télépathie en me focalisant sur une personne, peu importe la distance, lire les pensées et les souvenirs de cibles en particulier – et à part avoir une prime pour leur mission et nous violer, ces trois toquards ne pensent pas à grand-chose – je peux aussi créer un champ de force, que je peux étendre à une autre personne ou tout un groupe, ainsi que des sphères de force pouvant dégommer le béton armé à distance. J’peux aussi planer, mais juste pour ralentir une chute. Ah, et j’ai aussi la télékinésie dans ma panoplie… J’crois avoir fait le tour. »

Il y’eu quelques secousses et le véhicule fini par ralentir, avant de finir par s’arrêter. Les portières claquèrent et les russes à l’extérieur discutèrent entre eux, dans leur langue natale. Certes, Nina ne comprenait absolument rien à la langue des malfrats, mais en se concentrant sur leurs pensées, elle parvint plus ou moins à retranscrire ce qui se disait.

« Apparemment, on est pas dans la résidence principale de cette famille mafieuse, seulement dans la secondaire… Le chef… Non, le second… Il ne viendra que dans trois ou quatre heures environs… En attendant, ils comptent nous parquer dans une cave et commencer notre… notre ‘’dressage’’… »

La porte arrière du van s’ouvrit alors et deux types baraqués les tirèrent violement du véhicule par le bras, sans la moindre douceur.

- Allez mes jolies, il est temps de découvrir votre nouvelle résidence cinq étoiles, ha ha !

Ils les relevèrent et, à l’aide de leurs armes pointées contre la nuque des deux femmes, les firent avancer vers la sortie du parking. Nina dû fermer les yeux à cause de la luminosité et, lorsqu’elle les rouvrit, fut bien obligée de constater que les russes étaient suffisamment malin pour passer inaperçus aux yeux des yakusa. Car la demeure ressemblait ni plus ni moins à un dojo japonais traditionnel, avec son jardin zen dans un coin ombragé. La mafia japonaise ne soupçonnera jamais que des russes vivent ici. Néanmoins, en avançant un peu jusqu’à rentrer dans un des bâtiments, l’apparence Japonaise n’était en fin de compte qu’un leurre, les panneaux en papier de riz étant collés directement sur le béton. Et l’intérieur lui, était très loin du Japon traditionnel.

On les fit alors descendre en sous-sol et la rousse se rendit compte qu’il s’agissait d’un véritable centre de dressage d’esclaves, les femmes étant toutes nues sans exceptions, mis à part un collier en cuir autour du cou. Beaucoup pleuraient ou criaient à l’aide, sous les rires gras des russes qui les battaient alors, tandis que d’autres étaient totalement stones, ou bien étaient en ahegao, l’esprit totalement brisé. La lycéenne se rendit également compte que, outre certaines camarades de Mishima qui étaient portées disparues, il y avait également des humaines avec des attributs d’animaux, qui semblaient bien réels. Il y avait ainsi des filles Neko ou Inu, une ou deux filles vaches et même une femme avec des ailes de chauve-souris, des cornes sur la tête et une queue en pique.

L’un des russes fit alors de l’humour en voulant se montrer ‘’galant’’.

- Mesdemoiselles, je vous présente vos nouvelles camarades de chambre, ainsi que… votre nouveau palace. J’espère que vous trouverez l’installation à votre gout. Hé hé !

Le palace en question n’était qu’une cave sombre et humide, avec des chaines pendant du plafond et de nombreux outils de torture et de plaisir aux murs. Avant même que Nina ne s’en rende compte, elle entendit un bruit de déchirure le long de son corps, ainsi que de celui de Carol, et les deux femmes se retrouvèrent intégralement nues.

« Heu… Carol ? Si tu as un plan, c’est le moment ou jamais de le mettre à exécution, j’le sens vraiment mal, là… »

- Hiiiiiiiii ! Aouta-t-elle pour faire bonne figure, tout en se baissant pour cacher ses parties intimes, ce qui fit bien rire les russes.

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 6 vendredi 16 août 2013, 02:20:56

« Apparemment, on est pas dans la résidence principale de cette famille mafieuse, seulement dans la secondaire… Le chef… Non, le second… Il ne viendra que dans trois ou quatre heures environs… En attendant, ils comptent nous parquer dans une cave et commencer notre… notre ‘’dressage’’… »

La conversation télépathique était vraiment curieuse, et Carol avait toujours le réflexe de regarder Nina quand elle lui parlait... Mais elle ne lui parlait pas vraiment, en réalité. Elle se contentait de communiquer mentalement. Ses pouvoirs étaient très psychiques, et Carol les regroupa en trois : lire les pensées des gens, créer un champ de force défensif ou offensif, et possibilité de modifier son poids lors d’une chute, afin de la ralentir. Ça faisait une belle panoplie. Miss Marvel était plutôt bien tombée, mais, face à une tripotée de Russes, elle comprit qu’il allait surtout falloir compter sur elle.

Allait-elle attendre que le second arrive ? Ou attaquer immédiatement ? Carol décida d’opter pour l’attente. Si elle pouvait attraper un gros poisson, ce serait une manière de rehausser le bilan de sa journée, pour le moment exécrable. D’un autre côté, elle ne tenait pas à se faire violer pour ça. Le van s’était arrêté, et on ne tarda pas à les sortir, se moquant d’elles. Leurs armes étaient sans effet sur elle, et Carol serra à nouveau les poings. On les fit avancer dans ce qui ressembler à une maison traditionnelle japonaise. En soi, ce n’était pas impossible. Les Petrovski étaient installés ici depuis un siècle, depuis la Première Guerre Mondiale et l’installation du communisme dans l’ancien Empire russe. Les ancêtres des Petrovski étaient des notables russes qui avaient senti le vent tourner. Ils avaient vu la révolte hurler dans les usines, la Russie étant profondément ébranlée par une crise économique que la guerre n’aidait pas. Ils avaient hésité entre aller aux États-Unis ou au Japon, et avaient opté pour le Japon, où ils avaient un partenaire commercial. Les Petrovski s’étaient implantés à Seikusu, formant progressivement une conclave russe regroupant tous les émigrés fuyant Staline et les soviets. Comme les Siciliens protégeant les communautés italiennes lors de la colonisation du continent américain, les Russes avaient protégé les leurs, devenant petit à petit une mafia, qui, avec l’effondrement du bloc soviétique, avait retrouvé dans la Russie démantelée d’Eltsine de nouveaux points de repaires. Ils avaient profité de la débandade russe pour visiter les bases militaires désuètes, avec un stock d’armement à ne plus savoir qu’en faire. La rumeur disait que les Petrovski avaient rappelé du territoire russe un militaire pour les aider à prendre le pouvoir sur Seikusu. Depuis qu’il était là, les attentats se multipliaient avec une efficacité redoutable, amenant les différents clans de Yakuzas à se quereller entre eux, certains pensant avoir été trahis par d’autres.

En soi, cette histoire ne concernait nullement le SHIELD, relevant de la simple autorité policière, mais, dans la mesure où les criminels connaissaient l’existence des Portails, et effectuaient un trafic transplanétaire, le SHIELD était forcé d’intervenir. Si la police était irritée de voir des gaijins se mêler à leurs enquêtes, quand la situation était tendue, ils étaient généralement bien contents de voir des super-héros intervenir. Néanmoins, dans l’ensemble, il arrivait que les scènes soient tendues, surtout en cas d’opération conjointe.

Elle suivit les deux hommes au sous-sol, et serra les poings en constatant que cette maison, en apparence calme et innocente, dissimulait une prison souterraine servant à dresser de futurs esclaves. Il n’y avait que des femmes, nues, humiliées, battues, violées, qu’on envoyait ensuite dans des clubs de strip-tease ou dans des bordels miteux. On les shootait à mort, ce qui faisait que certaines femmes étaient complètement inertes, l’esprit ravagé par la drogue. Elle vit même des Terranides, et comprit que les Petrovski aussi jouaient sur Terra et sur Terre. Dans un sens, c’était une bonne nouvelle, car aucun avocat ne pourrait soulever un quelconque problème juridique si jamais Carol leur cassait la gueule... Et elle n’allait pas s’en priver.

Elle n’entendit même pas le Russe se moquer d’elle, et ne réagit que quand on lui découpa ses vêtements à l’aide d’un long couteau tranchant.

« Heu… Carol ? Si tu as un plan, c’est le moment ou jamais de le mettre à exécution, j’le sens vraiment mal, là… »

Carol ferma les yeux.

*Salopards...*

Elle les entendait rire. L’un d’eux saisit un fouet, et le leva en l’air, visant Carol.

« On va commencer par toi, chienne d’Américaine ! À quatre pattes, qu’on te traite comme une... »

Le fouet fila vers le dos Carol, mais elle tendit alors sa main. Les Russes, qui observaient ses fesses, relevèrent la tête en voyant que la main de Carol, non contente de ne pas saigner, avait attrapé le bout du fouet.

« Mais que... ?! »

Le Russe, surpris, essaya de tirer, mais il n’y avait rien à faire. Le fouet semblait pris comme dans un étau, tandis que Carol continuait à leur tourner le dos.

« Mais... Putain, mais c’est quoi ce délire ?! »

Le Russe avait beau tirer, le fouet semblait comme bloqué.

« Vous préférez que je vous casse quoi en premier ? »

Elle relâcha le fouet, et se retourna. Les traits de son visage étaient déformés par la rage. Plusieurs Russes sortirent leurs pistolets.

« On va te dresser, tu vas voir !
 -  À terre !
 -  Elle a bloqué mon fouet ! »

Carol s’avança lentement, tentant de conserver son calme. Un Russe tira visant l’épaule gauche de Carol. Son épaule recula sous l’effet de l’impact, mais la balle s’écrabouilla contre sa peau. Carol passa alors à l’attaque. Elle s’envola rapidement, et sa main frappa le torse d’un Russe, le propulsant contre un mur. Son poing alla ensuite se loger dans l’estomac d’un second, et elle ne frappa un troisième du revers de la main, lui déboîtant la mâchoire. Celui avec le fouet n’en croyait pas ses yeux, et reculait. Il tenta de baragouiner quelque chose, mais Carol le frappa à hauteur du nez, entendant un délicieux craquement quand son nez se brisa. Il s’envola également, et défonça une porte en bois, s’étalant dans une chambre.

Deux autres Russes débarquèrent au fond du couloir. Carol leva alors la main, et se concentra. Toutes les lampes se mirent à grésiller, tandis que Carol happait l’énergie électrique environnante. Les ampoules s’éteignirent brutalement, tandis qu’une boule lumineuse se formait entre les doigts serrés de Carol.

« Merde, une panne de courant !
 -  Tuez cette salope !
 -  Je ne vous pardonnerais jamais... » grogna Carol.

L’un de ses pouvoirs, probablement le principal, consistait à attraper n’importe quelle source d’énergie pour la redistribuer. Ce pouvoir marchait aussi sur les sources magiques, mais réagissait alors de manière particulière. Elle envoya une boule d’énergie vers les deux Russes, les soufflant. Ils s’écroulèrent sur le sol, inertes, pas morts, mais sonnés pour un bon moment. Carol regarda autour d’elle, tandis que la lumière revenait, le générateur n’étant pas épuisé, et trouva son sac à main, que les Russes avaient emmené. Mis à part son portefeuilles, il comprenait surtout, roulée en boule, son costume. Sans rien dire, elle l’ouvrit, et commença à l’enfiler, sous les yeux de Nina.

*Je ne peux décemment pas me battre à poil...*

Elle avait tapé dans la fourmilière. En hauteur, on entendait les mafieux s’activer. Il y avait sûrement des caméras de sécurité. Si elle avait une forte résistance, elle n’avait pas non plus celle de Supergirl. Le coup de pistolet lui avait fait mal, mais, s’ils utilisaient des armes automatiques, elle avait intérêt à se montrer plus prudente.

« Je vais m’occuper d’eux. Essaie de trouver un portable pour appeler la police. L’une de ces filles sait peut-être où on se trouve... »

Il était, autrement, toujours possible d’obtenir cette information en lisant dans l’esprit des gardes, mais Carol n’y avait pas pensé. La télépathie était encore un domaine qu’elle ne comprenait pas bien, et sa rage était intense. Tout ce dont elle avait envie, en ce moment, c’était de les massacrer.
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 7 vendredi 16 août 2013, 14:10:25

Les mafieux semblaient prêt à s’en donner à cœur joie, préparant le fouet pour les dresser , soit les battre à mort et les violer jusqu’à briser leur esprit. L’idée de s’en prendre à une américaine sembla même les combler.

- On va commencer par toi, chienne d’Américaine ! À quatre pattes, qu’on te traite comme une... Quoi ? Mais que... ?!

Surpris, le russe regarda le fouet bloqué par Carol comme éberlué, alors que Nina elle, l’observait, admirative. Peu de personnes, même parmi les mutants, pouvait parvenir à cela. Dans sa tête, la rousse continuait à éliminer les identités possibles et arriva bientôt au nombre de trois superhéroïnes. Il ne manquait qu’un élément pour qu’elle parvienne à l’identifiée. Pendant ce temps, la blonde continua d’exploser littéralement la tronche des criminels, les envoyant voler un peu partout, y compris les deux types qui violaient les femmes dans la pièce précédente.

- Merde, une panne de courant !

- Tuez cette salope !


- Je ne vous pardonnerais jamais...


Carol leva alors la main en l’air et ‘’aspira’’ l’énergie électrique contenue dans les lampes pour former une sphère lumineuse dans sa main. Bingo ! Nina savait désormais avec qui elle était, ce qui n’était visiblement pas le cas des russes. Carol, ou plutôt, Miss Marvel, envoya alors sa boule d’énergie vers les russes, qui s’effondrèrent au sol, inconscients. Cependant, la superhéroïne n’avait apparemment pas vue les deux autres approcher par derrière, munis de mitraillettes. Avant qu’elle ne puisse la prévenir, ils firent feu vers elles et Nina dû faire appel à son pouvoir pour ralentir considérablement les balles, qui s’arrêtèrent toutes à un mètre d’elles.

- Mais… Comment !?

Ils ne surent jamais, car Nina leur renvoya leurs propres balles, et ce à pleine vitesses. Les impacts les projetèrent contre le mur derrière eux, morts.

- Ça, c’est pour… toute la souffrance… que vous avez infligée… Fit une Nina épuisée par son pouvoir.

Se retournant, la rousse vit Carol enfiler, comme elle s’en doutait, le costume de scène de Miss Marvel, aussi ne fut-elle pas si surprise que ça. Elle en revanche, fut forcée de rester nue pour le moment, ce qui la gênait au plus haut point. Dans les étages au-dessus, on pouvait entendre un véritable remue-ménage, signe que les mafieux se préparaient au combat.

- Je vais m’occuper d’eux. Essaie de trouver un portable pour appeler la police. L’une de ces filles sait peut-être où on se trouve...

Carol s’éloigna alors, fonçant dans les étages supérieurs, laissant donc Nina seule… Enfin… seule, avec des criminels inconscients et une tripotée de femmes nues. Avant toute chose, la rousse souhaitait se mettre quelque chose et cacher sa nudité. Vu qu’il n’y avait absolument rien dans cette cave, elle retourna dans la salle où étaient violées les femmes. Vu qu’il n’y avait plus de russes pour les faire souffrir, la plupart reprenait leurs souffles, épuisés. Ou tout du moins, celles dont l’esprit n’était pas encore brisé, les autres étant totalement inertes, le regard vide et, pour les cas les plus extrêmes, continuant de forniquer entre elles. Un peu plus loin, Nina vit plusieurs casiers, comme des vestiaires, et elle décida de se diriger en premiers lieu vers ceux-ci, forçant les serrures avec sa télékinésie pour en vider le contenu. La rousse dénicha ainsi quelques armes à feu, un paquet de clopes, un briquet, un trousseau de clés, et un portable dont la batterie était à moitié vide. Elle découvrit également, posé au-dessus des casiers, une tenue jaune semblable à du latex mais encore emballée dans du plastique. Apparemment, elle n’avait pas encore servie. Dessus, Nina vit la mention ‘’Made in Tekhos’’ sans parvenir à déterminer où cela pouvait bien se situer. Bah, c’était sans doute mieux que de se promener à poil. La lycéenne déballa donc la tenue, qui s’avéra contenir également des bottes et de long gants noirs. La mettant rapidement, elle se regarda vite fait dans le miroir crasseux et décida que cet uniforme pourrait bien devenir son costume de superhéroïne, si elle trouvait un masque pour aller avec.

Ainsi vêtue, Nina se dirigea vers les filles, évitant les nymphomane pour se diriger vers celles qui sortaient lentement de leur léthargie et sonda leur esprit affaiblit, doucement, afin de trouver l’information sans le fragiliser d’avantage. Mais à part des semaines de souffrances pour les unes et un vide à glacer le sang pour d’autres, la jeune mutante ne trouva aucune info concrète et se contenta de détacher les femmes, leur affirmant doucement que leur calvaire allait prendre fin. Par sécurité pour elles, Nina ne détacha pas celles qui semblaient en manque, évitant ainsi de les voir sauter sur tout le monde. En revanche, en scrutant l’esprit des hommes étendus au sol – alors qu’elle les attachait à la place des femmes – la rousse découvrit non seulement leur position par rapport à Seikusu, mais également l’infrastructure des lieux, et plus particulièrement la cache de drogues, l’armurerie et une autre pièce, qui attira la curiosité de Nina. La salle en question était en effet parfaitement vide, mis à part un étrange appareil devant lequel deux gardes étaient positionnés. L’engin en question lui, générait une espèce de vortex, comme dans la série Stargate.

« Carol ! J’ai repérée trois salles importantes, en plus du centre de dressage. La cache de drogues se trouve deux niveaux en dessous du bâtiment à droite de l’entrée et l’armurerie se situe dans la bâtiment principal… et elle contient, si j’ai bien compris l’esprit du garde, de la technologie ‘’Tekhane’’. Il y a également un appareil en dessous de ce même bâtiment, qui génère une espèce de vortex à la Stargate. »

Nina pianota ensuite sur les touches du portable et attendit que l’on décroche de l’autre côté.

- Police centrale, j’écoute.

- Viiite
, chuchota-t-elle à toute vitesse, j’ai été kidnappée par des russes et ils veulent me violer et faire de moi une esclave sexuelle !!

- Calmez-vous jeune fille, dites-moi où vous êtes !

- Au sud de la ville, dans un vieux d-dojo tra… traditionnel ! Y a plein d’autres f-femmes attachées ici
, continua-t-elle en imitant des pleurs. J… J’veux pas… finir comme elles…

- He toi ! Qu’est-ce que tu fous avec ce portable !


Il y’eu des coups de feu, que Nina évita du mieux qu’elle put, mais l’une des balles atteignit le téléphone, qui explosa en morceaux. La rousse lui envoya un de ses champs de force dans la tronche et l’expédia dans le décor.

- J’espère que ce sera suffisamment convaincant pour qu’ils se bougent le cul…

Vérifiant que les femmes étaient saines et sauves, Nina se précipita dehors, récupérant au passage un masque de rechange dans le sac de Carol et le plaçant sur son visage. Il était temps pour Psychic Girl de faire sa première apparition officielle.
« Modifié: mercredi 23 mars 2016, 05:32:33 par Nina Nagami »

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 8 samedi 17 août 2013, 21:38:22

Kalachnikov, Desert Eagle, SPAS-12, Uzis, Ingrams, grenades... Les Russes sortaient rapidement de l’armurerie, avec une préparation militaire bien rythmée, baragouinant en russe. Quelque chose se passait dans le centre de dressage, et il leur incombait de faire le ménage. La prostitution et l’esclavage étaient des activités très lucratives, d’autant plus que Seikusu fournissait des produits de luxe, des créatures qu’on ne trouvait nulle part ailleurs, et qu’on s’arrachait à prix d’or. Il y a une semaine encore, un riche émir du Moyen-Orient avait acheté pour la modeste somme de dix millions de dollars une petite neko, qu’il avait fourré dans son harem. Les caméras de sécurité avaient permis de repérer une mystérieuse femme blonde, dégommant les gardes comme des fétus de paille, avant que le courant ne soit coupé dans le secteur. Les tueurs se déployèrent donc rapidement, rapidement, filant dans le centre de la propriété : l’élégant jardin japonais, finement entretenu, avec un onsen dans un coin, quelques statues, et, pour parfaire l’ambiance, une statue en marbre à l’effigie de Bouddha. Ils savaient très bien à qui ils avaient affaire : l’une de ces arrogantes super-femmes qui se prenaient pour des justicières. Il aurait été tentant d’en faire une esclave, de la dresser, car elle aurait valu une fortune incommensurable, mais les Russes étaient prudents et sages. À Seikusu, sous la coupe réglée des Yakuzas, la prudence était indispensable pour s’en sortir, car la mafia russe n’était pas très bien perçue des Japonais.

Trois Russes s’enfoncèrent dans une aile du bâtiment, qui menait vers le centre de dressage. Les autres restèrent dans le jardin, se mettant rapidement, recourbés, à des positions stratégiques, afin de viser la porte. Les Russes avaient ramené de Russie des armes de pointe, et la menace était prise au sérieux. Deux autres tueurs installaient une tourelle lourde, visant le bâtiment, prêts à faire feu. Il y eut un battement silencieux de quelques secondes, avant qu’on n’entende quelques coups de feu, suivis de quelques hurlements, ainsi que des chocs sourds. Le cœur des Russes s’accéléra légèrement. Des tireurs d’élite étaient postés sur d’autres fenêtres. Personne ne parlait. La concentration était extrême. On entendit des explosions, d’autres coups, ainsi que d’autres hurlements de douleur, émanant des gardes situés dans le bâtiment. La femme serait obligée de passer par ici, et ils ne la louperaient pas. On ne se moquait pas impunément des Petrovski.

La cible émergea d’en haut, défonçant le toit, et apparut dans le ciel, cible flottante. La tourelle lourde se releva, ainsi que les canons Sous les reflets du soleil, les tueurs ne virent pas les deux boules brillant dans les mains de Carol, qu’elle balança généreusement vers eux. Il y eut une explosion à hauteur de la tourelle lourde, et une autre au milieu du jardin, avant que Carol ne se déplace, utilisant à son compte sa grande vitesse. Les balles filèrent autour d’elle, et ses deux pieds rencontrèrent le ventre d’un tueur, le balançant contre des poutres en bois. L’homme la pulvérisa, et défonça un shōji, s’écrasant sur une série de tatamis.

Armé d’un fusil à pompe, un Russe visa Carol, qui s’élança vers lui. Elle attrapa le canon de sa fusil, et tira dessus, avant d’envoyer son genou s’écraser dans son ventre, coupant sa respiration. Il se reçut un coup de poing qui l’envoya dans l’eau. Miss Marvel vit ensuite trois hommes sur le pont en bois surplombant la petite rivière, la canardant avec leurs Kalachnikov. Carol tendit sa main, et envoya une boule d’énergie qui explosa le pont en bois, soufflant les tueurs.

« Elle est trop forte !
 -  On se replie ! »

Les Russes continuaient à faire feu, filant vers le bâtiment, mais ils n’arrivaient pas à atteindre Carol. Pour autant, elle s’était reçue plusieurs autres balles, et elle fondit sur deux Russes restant en retrait, les frappant sèchement. Dans le couloir, les Russes filaient, tirant en retrait derrière eux.

« Mais que fait Gunter ?
 -  On ne peut rien faire contre elle !
 -  Retournons à l’armurerie ! »

Les Russes parlaient dans leur langue natale, que Carol ne comprenait pas. Les balles filaient vers elle, et elle préféra s’écarter, n’étant guère à l’abri. Il ne fallait pas non plus forcer.

« Carol ! résonna la voix mentale de Nina. J’ai repérée trois salles importantes, en plus du centre de dressage. La cache de drogues se trouve deux niveaux en dessous du bâtiment à droite de l’entrée et l’armurerie se situe dans la bâtiment principal… et elle contient, si j’ai bien compris l’esprit du garde, de la technologie ‘’Tekhane’’. Il y a également un appareil en dessous de ce même bâtiment, qui génère une espèce de vortex à la Stargate. »

Carol hocha la tête, avant d’essayer de lui répondre, se concentrant, restant en hauteur :

*Okay ! Merci pour tes informations. Tout va bien, en bas ?*

Elle, de son côté, réfléchissait à une stratégie. Elle tendit la main vers un toit, et envoya une autre boule, qui explosa une partie du toit, faisant tomber les tuiles. Miss Marvel descendit dans une pièce, et ouvrit la porte d’un coup sec, l’envoyant voler contre le mur. Il y avait du bois, et elle tourna la tête, voyant un autre tueur, pointant sur lui un Ingram. Il se mit à faire feu, et Carol s’envola vers le plafond, fonçant sur lui. Sa tête le heurta à l’épaule, et il roula sur le sol.

« Elle est en haut ! »

Deux Russes montèrent les marches vers elle, et Carol s’élança vers eux, les frappant. Ils heurtèrent le mur de l’escalier, roulant ensuite mollement sur les marches. Carol continua à descendre, arrivant dans un couloir, où elle approcha d’une salle de détente, avec un bar, un énorme écran plat, des fauteuils, et des barres de strip-tease. Les balles fusèrent vers Carol, qui envoya une autre boule d’énergie. Ses réserves étaient toutefois à plat, et la boule explosa près du bar. Le barman s’abaissa avec justesse. Une série de bouteilles explosèrent, et Carol resta à l’abri, sous un déluge de plomb. Le bruit était assourdissant. Ils s’arrêtèrent, le temps de recharger, et Carol risqua un coup d’œil... Pour que des balles explosent près d’elle.

Dans un coin, il y avait des prostituées, qui étaient recourbées dans un coin. Elles serviraient d’otages si besoin est. Tandis que certains tiraient, d’autres rechargeaient. Ils se couvraient mutuellement. Cependant, Carol réalisa que le bruit assourdissant l’avait empêché de voir deux autres tueurs, qui débarquèrent face à elle, au bout du couloir, et la visèrent, avec leurs armes automatiques, prêts à faire feu.

*Merde !*

Ils appuyèrent alors sur la gâchette.
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 9 lundi 19 août 2013, 13:01:22

Lorsque Nina surgit du bâtiment pour rejoindre Carol, elle tomba sur une véritable scène de carnage. Si la superhéroïne n’était plus présente dans les environs, on sentait néanmoins qu’elle était passée dans les environs. Les débris du pont en bois flottaient encore à la surface de l’eau, les toits des bâtiments étaient comme soufflés par de puissantes explosions et de nombreux mafieux étaient éparpillés un peu partout dans le jardin en ruine, immobiles.

« Okay ! Merci pour tes informations. Tout va bien, en bas ? »

« Les filles pas encore brisées sont sauves et les flics vont pas tarder… La vache ! Toi, t’y vas pas d’main morte, quand tu fais l’ménage… »

La rousse entendit alors des coups de feu provenant du bâtiment à sa droite. Ne pouvant pas très bien voler encore, elle choisit plutôt de défoncer la porte à l’aide d’une de ses attaques psychiques, envoyant une sphère exploser le panneau de bois, avant de foncer à l’intérieur… pour tomber sur de nouveaux corps inconscients. Dans les étages inférieurs en revanche, il y avait l’air d’y avoir de l’ambiance. Nina dévala donc les escaliers et se retrouva juste derrière deux russes, qui s’apprêtaient à faire feu sur son aînée. Sans perdre une seule seconde, elle tendit le bras devant elle et activa son pouvoir à l’instant même où les deux hommes firent feu sur Carol. Ces derniers, concentrés sur leur tâche, ne se rendirent même pas compte que leurs tirs étaient déviés de leur trajectoire et terminaient dans le bois ou le mur. Ou du moins, ne s’en rendirent compte qu’une fois leurs chargeurs à sec.

- Abrutit ! Tu pouvais pas mieux viser ?

- Parle pour toi, espèce de…


- Hey ! Les deux blaireaux !


Les deux interpelés se retournèrent vers la voix, fortement véxés, et regardèrent bêtement la jeune fille qu’ils avaient à présent devant eux. Une jeune adolescente dans une tenue ultra moulante et masquée, qui tenait entre ses mains… deux sphères d’énergie violettes.

- Mais… qui… ?!

- C’est l’heure de faire dodo !


La seconde suivante, ils se mirent à voler à travers la pièce, ce qui obligea les autres à cesser de faire feu, pour ne pas descendre accidentellement leurs comparses. Nina en profita pour jeter un œil et observer les lieux. Des prostituées dans un coin, et des types planqués derrière le bar, juste à côté d’une étagère remplie de bouteilles d’alcool brisées, mais surtout en verre.

- Putain, encore une !

- Rechargez bordel de merde, rechargez !!


Nina se concentra sur l’étagère et cette dernière, après quelques secondes, bascula vers l’avant, déversant tout son contenu sur les types, qui poussèrent des hurlements en sentent le vers brisé pénétrer leur peau. Un champ de force plus tard, et ils finirent tous inconscients.

- Pfiou… J’ai jamais autant utilisée mes pouvoirs, moi… C’est par où, la suite des festivités ? L’armurerie ou la machine zarb ?

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 10 mercredi 21 août 2013, 16:45:27

Le réflexe inconscient et naturel de Carol fut de placer ses mains devant son visage. Les balles ne la tueraient peut-être pas, mais, à coup sûr, ils l’affaibliraient. Sous la colère, elle avait perdu son sang-froid, et avait sous-estimé les Russes. Elle était da   ns une base importante, et il allait de soi que les Russes allaient chèrement se battre pour défendre l’endroit. Elle ferma les yeux, attendant le choc... Mais les balles filèrent tout autour d’elle. Surprise, Miss Marvel rouvrit les yeux, et vit, dans le dos des deux tueurs, une espèce de prostituée... Avant de réaliser qu’il s’agissait de Nina !

*Où est-ce qu’elle a trouvé cette tenue ?*

Utilisant ses pouvoirs, Psychic Girl souffla les deux hommes, qui s’envolèrent comme des fétus de paille, avant qu’elle ne s’attaque aux Russes dans le bar. Elle renversa l’armoire dans le bar, déversant son contenu sur les tueurs postés derrière le bar, qui poussèrent des hurlements de douleur, et ne laissa pas le temps aux autres de se remettre, envoyant un champ de force qui en souffla trois, les envoyant contre le mur, sonnés. Les autres décidèrent sagement de se replier, en tirant quelques coups de feu derrière eux. Carol ne les poursuivit pas, n’ayant pas envie de répéter la même erreur une nouvelle fois. Au lieu de ça, elle reporta son attention sur Nina.

« Pfiou… J’ai jamais autant utilisée mes pouvoirs, moi… C’est par où, la suite des festivités ? L’armurerie ou la machine zarb ? »

Carol ne répondit pas sur le coup, détaillant son costume. Le masque était le sien, elle le reconnaissait, mais le costume ? Elle avait probablement du le trouver en bas, dans les casiers. C’était une tenue moulante, et plutôt sexy, qui mettait très bien ses formes en valeur. Carol hocha brièvement la tête.

« Merci de ton aide. Le mieux serait d’aller à l’armurerie. Il ne faut pas les sous-estimer, ils sont nombreux, et bien armés. Et je pense que leurs plus grosses armes doivent être encore à l’armurerie. »

Avec Iron Girl ou Supergirl, Carol aurait probablement décidé de se séparer, afin que Supergirl aille à l’armurerie, et elle près du Portail. Cependant, Psychic Girl était encore une novice, et Miss Marvel préférait la conserver près d’elle. Le Portail n’était pas une priorité. En revanche, la cache d’armes handicaperait sérieusement les Russes, car les armes n’étaient pas aussi faciles que ça à trouver. Dans le salon, les prostituées pleuraient, recroquevillées dans des coins. Carol n’avait pas le temps de s’en occuper, et laisserait le soin à la police et aux ambulanciers de le faire. Autant dire qu’ils allaient avoir du boulot.

« Chouette costume, en tout cas. J’espère qu’il ne serre pas trop au niveau des fesses. »

C’était un détail à ne pas négliger. Carol s’avança dans le bar, et le traversa, suivant la piste des Russes.  D’après les informations de Nina, l’armurerie était dans le bâtiment principal, et il était logique que les Russes se rendent par là. En volant, Miss Marvel s’avançait, et débarqua dans une sorte de grande salle, avec des colonnes dans les coins, et une plateforme en hauteur, faisant le tour de la pièce. Deux mitrailleuses lourdes avaient été placées, et un déluge de plomb s’abattit sur Carol, qui se replia. Les balles, énormes, défoncèrent le mur, manquant de peu de lui exploser la tête.

« Je crois qu’on l’a trouvé ! »

L’armurerie était effectivement bien fournie, et les Russes s’y étaient regroupés. Ils se tenaient au sol, et en hauteur, pointant des armes automatiques perfectionnées : fusils d’assauts avec des viseurs lasers, lance-grenades, ainsi que de redoutables AA-12, un fusil automatique pouvant tirer des cartouches de calibre 12, d’où son nom. Si Carol s’en recevait, elle le sentirait passée.

Il y avait, à côté de la pièce lourdement défendue, une sorte de petite cour interne. L’armurerie était accessible à partir de cette pièce, en empruntant une porte. Elle ressemblait à un entrepôt blanc, avec des rangées d’armes, de grosses caisses vertes, et de rangements où quantité d’armes étaient crochetées. Il avait fallu des mois aux Petrovski pour emmagasiner toutes ses armes.

Ce fut à cet instant, alors que Carol réfléchissait à une manière de passer, qu’elle entendit les gyrophares, ainsi que les vrombissements des hélicoptères.

*La cavalerie !*

Pour qu’il y ait autant de monde pour un simple appel, il fallait que cet endroit soit déjà sous surveillance. Il n’était pas difficile d’imaginer des policiers sous couverture, recherchant n’importe quel motif pour autoriser une attaque en force de ce bâtiment. Le coup de fil de Nina avait été le prétexte tant attendu. Trois hélicoptères de police surveillaient la vaste propriété, tandis que deux camions blindés et plusieurs voitures de police s’avançaient, libérant un détachement de commandos spéciaux des forces de police. Ils étaient lourdement armés, et bien entraînés.

Cependant, l’armurerie était bien éloignée du bâtiment principal, et les Russes étaient nombreux. Les policiers débarquèrent dans le jardin à l’entrée, une grande cour agréable, avec des statues et des buissons, quand les Russes ouvrirent le feu, tirant depuis la terrasse.
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 11 jeudi 22 août 2013, 20:11:46

Carol mit du temps avant de lui répondre, détaillant son accoutrement. Nina devait sans doute avoir l’air d’une pute là-dedans, mais mieux valait ça que de jouer les exhibitionnistes. Finalement, la superhéroïne en face d’elle hocha la tête, comme pour approuver son choix.

- Merci de ton aide. Le mieux serait d’aller à l’armurerie. Il ne faut pas les sous-estimer, ils sont nombreux, et bien armés. Et je pense que leurs plus grosses armes doivent être encore à l’armurerie.

La rousse se demandait si son aînée parlait des armes futuristes, qu’elle avait vues dans l’esprit du russe. Les fameuses armes ‘’Tékhanes’’, dont la signification du terme lui échappait complétement.

- Chouette costume, en tout cas. J’espère qu’il ne serre pas trop au niveau des fesses.

- Hein ? Euh… Non non, c’est bon, ça va…


Comment lui expliquer que la tenue c’était adaptée d’elle-même à sa corpulence, de même qu’elle semblait également réguler la température ? La lycéenne trouvait cette matière complétement dingue, comme si elle venait d’une autre époque… ou carrément d’un autre monde… Nan, elle devait se faire des idées. Nina secoua la tête et suivi plus ou moins facilement Miss Marvel, qui devait sans doute oublier que, si Psychic Girl était une novice, elle l’était également dans le vol et, de fait, devait se débrouiller pour la suivre en restant au sol. La rousse suivit donc la blonde en essayant de ne pas la perdre de vue, jusqu’à arriver dans une salle circulaire, dans laquelle les malfrats tirèrent à vue, manquant de peu de les atteindre. Carol se replia rapidement, mais la plus jeune, elle, dû faire appel à son bouclier psychique pour esquiver les balles.

- Je crois qu’on l’a trouvé !

Effectivement, les russes présents dans ce secteur semblaient lourdement armés et, ce qui était sûr, c’est que le secteur était bien trop dangereux pour la rouquine. Car si Nina pouvait créer un bouclier pour se protéger, celui-ci n’était pas illimité, puisant son énergie dans la psyché de Nina. Et celle-ci n’ayant jamais suivie de véritable formation, elle ne pourrait pas tenir très longtemps face à une pluie de munitions. Enfin, si son corps pouvait encaisser sans trop de difficultés des coups, il n’en était pas de même avec des balles de révolver ou de plus gros calibres.

Les deux mutantes semblaient donc être dans une impasse. Cependant, des sirènes et des bruits de rotors, indiquèrent que les forces de l’ordre arrivaient enfin sur les lieux. Et au bout de quelques minutes, il y’eu de nouveaux tirs au niveau de l’entrée, annonçant les renforts.

« J’ai peut-être une idée pour passer… Je vais tirer un champ de force en l’air pour indiquer notre position aux hélicoptères et quitter notre cachette avec un bouclier, pour amortir les tirs. Quand l’hélico sera là, ça va surement créer un mouvement de surprise chez les russes, ce qui les fera arrêter de tirer quelques secondes. Créer un bouclier me demande trop d’énergie, donc je pourrais pas les attaquer de suite, mais toi, si. »

Ce n’était pas un plan parfait – surtout quand on était seule – mais c’était le seul qu’elle avait. Nina se disait aussi que c’était assez impressionnant de se retrouver nez à nez avec un engin en face de soi, lourdement armé et près à faire feu. La rousse comptait surtout la dessus, espérant créer une certaine confusion pour que les russes baissent leur garde, même quelques secondes, pour pouvoir contre attaquer. A côté de leur position, il y avait également une lampe, qu’il suffisait d’allumer grâce à un interrupteur pas loin. Bref, une source d’énergie potentielle, offerte à Carol sur un plateau d’argent. Si les russes n’avaient pas encore compris comment fonctionnait les pouvoirs de Miss Marvel, le générateur ne devrait pas encore être coupé. Enfin, si Nina sortait de sa cachette avec son bouclier, plutôt que de rester avec carol, c’était aussi pour concentrer l’attention des malfrats sur elle, le temps que les hélicos n’arrivent.

La rousse attendit donc que son aînée ne recharge ses batteries, avant de tirer une de ses sphères mauves en l’air, ce que les pilotes purent aisément voir et interpréter comme une balise de détresse. Aussitôt après, elle activa son bouclier et sortit de sa cachette, avançant vers les russes, pas après pas, encaissant leurs tirs aussi longtemps que possible.

- Gardez le rythme ! On va l’avoir cette Salope !

Nina savait pertinemment qu’elle ne pourrait guère tenir longtemps, face aux armes. Pourtant, elle puisait loin dans ses réserves, récupérant la moindre petite parcelle d’énergie. Malgré tout, la jeune fille sentit un mal de crâne épouvantable l’envahir, alors que son bouclier lui, faiblissait, grésillant de plus en plus.

- Tenez-bon ! On va la crever !

Ce fut à cet instant qu’un hélicoptère apparus juste au-dessus, pointant ses mitrailleuses sur les individus, tandis qu’un policier hurla dans son mégaphone.

- Rendez-vous ! Tout le bâtiment est cerné ! Vous n’avez aucune chance de vous échapper.

Comme la rousse l’avait espérée, il y’eu un instant d’hésitation parmi les russes. Instant durant lequel Nina s’écroula au sol, épuisée par la surutilisation de ses réserves psychiques, un mal de tête épouvantable la tenant en étau. Les hommes braquèrent alors leur attention – ainsi que leurs armes – sur l’appareil, prêt à faire feu sur celui-ci, mais surtout, laissant le champ libre pour Miss-Marvel.

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 12 vendredi 23 août 2013, 02:23:54

Nina avait un plan, un plan complètement farfelu, mais nettement mieux que celui de Carol, puisqu’elle n’en avait pas. L’inventivité de la jeunesse, dirons-nous... Très simple, le plan de Psychic Girl consistait à ce qu’elle utilise ses pouvoirs psychiques pour faire office de diversion, tandis que Miss Marvel profiterait d’un court laps de temps pour neutraliser les Russes. C’était un plan risqué pour Nina, surtout si son champ de force ne tenait pas. Ce fut la raison pour laquelle Carol rejeta ce plan, mais, avant qu’elle ne puisse lui en parler, Nina s’avança, et les balles rugirent.

*Merde, mais quelle conne !*

Elle entendit les tourelles lourdes rugir. Elle devrait s’occuper d’eux en priorité. Ses batteries étant rechargées, c’était jouable. Elle attendit un peu, tandis qu’elle avait l’impression que Nina souffrait. Un véritable déluge de balles lui tombait dessus, les mafieux continuant à se diviser en deux : un tirait, un autre rechargeait, remplaçant son compère quand il rechargeait, de manière à avoir un feu nourri. Carol, elle, se préparait à attaquer, quand la police s’approcha, une voix rugissant à travers un mégaphone

« Rendez-vous ! Tout le bâtiment est cerné ! Vous n’avez aucune chance de vous échapper ! »

Carol s’élança alors, défonçant le mur, qui n’était pas très épais. Plusieurs Russes tournèrent la tête. En haut, il y avait une verrière, des vitres sur le toit, et l’hélicoptère se positionnait au-dessus. Miss Marvel vit que Nina était à terre, en sueur, et elle attaqua, balançant deux décharges d’énergie qui provoquèrent des explosions à hauteur des tourelles. Les tueurs poussèrent des hurlements de douleur, et les autres la visèrent. Il y avait d’autres Russes sur la mezzanine en hauteur, et Carol était chargée à bloc. Elle balança une autre décharge d’énergie, qui explosa contre l’un des piliers soutenant la mezzanine. Un pilier porteur, central. Les autres se mirent à trembler, tandis que plusieurs balles heurtaient le corps de Carol. Elle distribuait son énergie pour se doter également d’une couche protectrice, donnant ainsi l’impression qu’une aura dorée brûlait autour d’elle. Elle attaqua un autre pilier en bois, et le mezzanine s’écroula dans des hurlements de peur, plusieurs Russes dégringolant de la hauteur pour s’écraser mollement sur le sol.

À cet instant, des grenades fumigènes jaillirent des vitres, ainsi que des filins noirs pour le rappel. Carol s’élança vers Nina, et l’attrapa par les épaules.

« Accroche-toi, soldat, ce n’est pas terminé ! » lui hurla Carol.

Les Russes faisaient feu sur elles, mais les troupes d’élite de la police arrivèrent en rappel, tirant également. Ils abattirent un Russe, et ceux encore en hauteur entreprirent de se replier. Ceux au sol avaient la gorge asphyxiée, et Carol s’envola, portant Nina. La texture du costume était bizarre, ce que Carol nota en portant Nina. On aurait dit du latex, sans en être totalement. Et ce n’était pas non plus du spandex.

*Hum... Il faudra qu’on la fasse analyser...*

Carol évita la fumée, et fila par une porte en hauteur, une solide double porte qu’elle fit exploser à l’aide d’une autre bombe. Il y avait, de l’autre côté, un petit couloir, avec un comité d’accueil. L’explosion les surprit. Carol déposa Nina à côté de la porte, et fonça dans le couloir, envoyant coups de poings et coups de pieds, sonnant les gardes. Elle se rapprocha alors de l’armurerie.

« Rien ne l’arrête !
 -  Si, ça... Ça arrêterait n’importe quoi ! »

Carol vit un Russe prendre un énorme canon sonique. Il visa Miss Marvel, et fit feu, envoyant une décharge surpuissante, rappelant les hurlements de Black Canary. Carol fut stoppée sur place, en sentant ses tympans saigner, et poussa un inaudible hurlement de douleur. Un autre Russe attrapa une arme, un canon Tesla. Il visa Carol, et fit feu, envoyant une puissante décharge électrique qui souffla Carol. Elle repartit dans l’autre sens, passa à côté de Nina, et explosa le garde-fou, roulant sur le sol, défonçant le plancher.

« Prends ça, salope ! Allez, sales flics, vous pouvez rien contre nous ! Vous allez regretter d’avoir attaqué les Petrovski ! »

Carol avait atterri au milieu des policiers. Incrédules, ils ne savaient pas quoi faire, l’observant silencieusement.

« Est-ce qu’elle est morte ? »

Miss Marvel finit par se relever, au milieu du plancher défoncé et troué.

« Putain, sales enculés... »

Elle avait mal au ventre, et entreprit de se relever. Elle regarda les policiers.

« Qu’est-ce qu’ils vous ont fait ?! »

Carol saignait de la lèvre, et essuya ça d’un revers de la manche. C’était bon, de ne pas se faire canarder par les flics. La police japonaise recevait continuellement des formations concernant les forces spéciales du SHIELD, et les policiers étaient, pour le coup, plutôt contents d’avoir une super-héroïne avec eux.

« Ils utilisent un armement extrêmement sophistiqué... »

Les oreilles de Carol continuaient à siffler. Elle n’avait même pas entendu ce que le policier lui disait, et tituba un peu. Ses oreilles continuaient à saigner, tandis qu’on continuait à entendre des coups de feu. Carol en profita pour envoyer un message télépathique à Nina.

*Inutile d’espérer passer par ce couloir, c’est un coupe-gorge. Il y a forcément une autre entrée... Tu peux sonder leurs esprits ? Essaie de repérer le chef... Les Petrovski ne se battent pas sans raison, il doit y avoir un autre passage, par lequel ils espèrent faire disparaître leurs armes...*

Carol, elle, avait affreusement mal au ventre.
DC d’Alice Korvander.

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Nina Nagami

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 13 mercredi 28 août 2013, 11:04:03

Nina étant à terre, elle n'eu pas vraiment l'occasion de suivre ce qui se passait autour d'elle. En revanche, elle pu très bien entendre les russes hurler de douleur sous les explosions. Les secondes qui suivirent, il y'eu également quelques secousses, ainsi qu'un nuage de poussière. Quoi que Carol ait fait, elle ne faisait pas semblant. Peu de temps après, elle se fit ramassée par la superhéroïne, qui la prit entre ses bras, avant de s'envoler.

- Accroche-toi, soldat, ce n’est pas terminé !

La rousse avait envie de répliquer qu'elle n'était même pas une militaire, mais n'en avait de toute manière pas la force, sentant encore une important migraine marteler ses tympans. Alors qu'elle se sentait bien, entre les bras de Miss Marvel, en sécurité malgré les tirs ennemis, celle-ci fini par la déposer contre un mur, avant de continuer, laissant la novice reprendre quelques forces. Durant sa pause forcée, elle pu également entendre les discutions.

- Rien ne l’arrête !

- Si, ça... Ça arrêterait n’importe quoi !


Peu après, Nina crispa son visage au son assourdissant que le malfrat déclencha. Il y'eu ensuite une violente décharge et Carol repassa à coté d'elle en sens inverse, aussi inerte qu'une poupée de chiffon, avant de passer à travers le mur dans un fracas épouvantable. Si la rousse se doutait que la mutante n'en était pas morte, elle devait toutefois être dans un sal état.

- Prends ça, salope ! Allez, sales flics, vous pouvez rien contre nous ! Vous allez regretter d’avoir attaqué les Petrovski !

« Inutile d’espérer passer par ce couloir, c’est un coupe-gorge. » Fini par lui dire Carol, après un moment de silence. « Il y a forcément une autre entrée... Tu peux sonder leurs esprits ? Essaie de repérer le chef... Les Petrovski ne se battent pas sans raison, il doit y avoir un autre passage, par lequel ils espèrent faire disparaître leurs armes... »

« Je vais... essayer... »

Se concentrant, Nina envoya ses pensées vers les deux russes pour farfouiller leurs pensés, et saccager celles-ci du même coup, histoire de les faire souffrir un peu également. Ainsi, pendant son exploration, les deux concernés commencèrent à avoir un sérieux mal de crâne.

« J'ai trouvée... Il y a un tunnel souterrain... qui mène de l'autre coté de la montagne... derrière le domaine... »

- Ahh ma tête !

- Ça doit être l'autre pétasse ! Celle-là je vais me la... Gnnnh...


« Ces deux là sont neutralisés... pour un moment... Mais y'en a encore d'autres... dans les autres couloirs... Je vais faire diversion ici, avec quelques policiers... comme ça, ils ne se douteront de rien... De toute façon, j'suis encore trop faible pour bouger... pour le moment... »

Les deux russes finirent par se rouler à terre, avant de ne plus bouger du tout, alors que Nina elle, dodelinait de la tête. Si elle venait avec Carol, elle n'allait être qu'un boulet, vu son état actuel. Mieux valait donc qu'elle y aille seule, le temps que la rousse ne reprenne des forces.

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : The Justice Seikusu League [Nina Nagami]

Réponse 14 mercredi 28 août 2013, 19:27:03

La situation se compliquait fortement. Les Petrovski étaient assiégés, mais ils avaient encore du répondant. Dire que, ce matin, Carol avait juste eu pour objectif d’aller s’engueuler avec son banquier... Elle se retrouvait maintenant au milieu d’une place forte criminelle, face à des armes de gros calibre, contre lesquels même ses capacités surnaturelles ne pouvaient rien. Les policiers en contrebas hésitaient sur la marche à suivre. Ils se dirigeaient vers les escaliers latéraux afin de monter à l’étage. Carol se tenait encore le ventre. Elle avait mal, mais elle était surtout en pétard. Sa colère l’aidait à tenir debout, et Nina fit sa recherche, avant de lui répondre, amenant sur les lèvres de Carol un sourire carnassier.

*J'ai trouvé... Il y a un tunnel souterrain... qui mène de l'autre coté de la montagne... derrière le domaine...*

Un tunnel souterrain... C’était tout ce dont elle avait besoin de savoir. Il y avait probablement un monte-charge dans l’armurerie, par lequel les Petrovski allaient évacuer leurs armes. Carol allait devoir l’autre entrée de ce tunnel. Nina était toujours à terre, blessée, et plusieurs policiers se rapprochaient d’elle.

*Je te remercie, Nina. Repose-toi, je vais aller chercher ce tunnel...*

Carol s’envola en hauteur, passant par la verrière, et monta. La montagne donnait sur l’épaisse forêt qui encerclait Seikusu. Elle s’avança rapidement, volant à hauteur des hélicoptères, puis baissa la tête. Difficile d’y voir quoi que ce soit depuis là. Il y avait probablement, de l’autre côté du tunnel, une piste, un sentier. Elle se mit à descendre, et aperçut alors ce qu’elle cherchait : plusieurs camions qui roulaient rapidement sur une piste en terre. En descendant encore, elle vit une structure. C’était une scierie, où on traitait du bois coupé, et qui servait probablement de couverture aux Russes. Des camions et des vans filaient rapidement le long du discret sentier, pour rejoindre la route.

Miss Marvel n’avait pas le temps de s’occuper d’eux, et aucun moyen d’appeler des renforts. La priorité était de neutraliser les Petrovski dans le complexe, puis de trouver leur Portail, pour empêcher leur fuite. Elle fila donc vers le tunnel, entendant autour d’elle des coups de feu. Ils émanaient des tueurs dans la scierie, qui la virent. Les balles la loupèrent, et elle s’enfonça dans un tunnel sombre, éclairé par quelques diodes rouges sur le plafond. De grosses flèches jaunes peintes sur le sol indiquaient la sortie, et elle fila rapidement.

« Comment les flics ont-ils bien pu débarquer ici ?
 -  C’est la faute de l’équipe de Dimitri ! Ils ont ramené une mutante parmi eux !
 -  Quelle merde... Il nous a fallu des mois pour monter une telle planque ! »

Il y avait plusieurs gardes, au pied d’un monte-charge. Carol leur tomba rapidement dessus. Il restait encore plusieurs voitures, et d’autres gangsters montaient des caisses à l’arrière d’un fourgon gris métallique. Miss Marvel balança une décharge d’énergie sur le fourgon, provoquant une belle explosion quand plusieurs grenades explosèrent également. Poussant un hurlement de surprise et de douleur, un Russe fut soufflé par la déflagration, heurtant douloureusement le mur. Les autres sortirent leurs armes, mais Carol fondait déjà sur eux, les neutralisant sans aucune réelle difficulté. Elle grimpa ensuite par le monte-charge, et débarqua au milieu de l’armurerie, où il restait encore six ou sept Russes.

« Mais que... ?!
 -  Comment elle a fait ?!! »

Un sourire malicieux éclaira les lèvres de Carol.

« Vous allez regretter de m’avoir foutu en rogne, connards. »

Une décharge d’énergie jaillit à nouveau de ses beaux doigts gantés, explosant le canon Tesla, renversant les Russes. Un tueur se saisit d’un puissant fusil d’assaut tekhan. Le pied de Carol frappa le canon, et les balles la loupèrent, atteignant le plafond. Elle l’attrapa à la gorge, et le balança dans le couloir. Les policiers d’assaut débarquèrent alors, pointant leurs viseurs-lasers sur Miss Marvel et les Russes à terre.

« C’est l’antre de Fu Manchu ou quoi ?! s’exclama un policier en voyant l’étalage d’armes futuristes.
 -  Ça en a tout l’air... Vous devriez envoyer une équipe de l’autre côté de la montagne. Les Russes ont une scierie comme point d’entrée. Avec un peu de chance, vos hommes pourront ramasser les restes.
 -  Euh... Bien. »

Carol s’avança, quand l’un des policiers l’interrompit :

« Madame ?
 -  Mademoiselle, rectifia l’intéressée. Il reste encore des Russes à neutraliser, je...
 -  Les ambulances viennent d’arriver, alors... Enfin, si vous vous sentez blessée... »

Elle sourit, et haussa les épaules.

« J’ai la peau dure. »

Elle sortit de l’armurerie, et revit Nina.

« Tu te sens bien ? Il me faut encore neutraliser leur Portail... Mais tu peux rester ici, je ne veux pas que tu t’exposes inutilement... »

Carol était bien placée pour le savoir. Avec de tels pouvoirs, on avait tendance à en faire trop. Et elle était la première concernée. Elle aurait du s’arrêter, se reposer, car elle avait encore mal au ventre, ainsi qu’un peu partout dans son corps, mais elle ne pouvait pas s’ôter de la tête le visage de toutes ces pauvres filles à l’esprit drogué. Ces enfoirés méritaient de payer, et, à la seule idée que son inaction puisse permettre à l’un d’entre eux de s’en tirer, Carol avait envie de tout fracasser.
DC d’Alice Korvander.

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