Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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American Style [Marlène]

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Jane Watson

Humain(e)

American Style [Marlène]

dimanche 14 juillet 2013, 18:20:54

« Hey, l’Américaine ! Bouge ton gros cul ! »

Des rires gras accueillirent cette assertion, et Jane sut qu’on s’adressait à elle. Celui qui venait de lui parler de si bonne heure s’appelait Eita Hozora. À Mishima, il était une espèce de terreur, de petite brute qui aimait voler les goûters des autres lycéens, les rackettait, et affirmait traîner avec une bande de gangsters et de soudards le soir, qui fumaient des pétards, et vandalisaient des voitures. Vrai ou non, Eito était un chieur pur, dans tout l’art et la manière. Il était gros, mais de cette obésité qui ne vous donnait pas envie de le plaindre... Si tant est que Jane puisse un jour arriver à plaindre quelqu’un. Eito était obséquieux, injurieux, séchait les cours, et ne venait visiblement au lycée que pour deux choses : faire des avances sexuelles envers les filles, et refiler sa dope. Un cassos, futur chômeur, qui, à sa manière, militerait pour la stérilisation forcée de la population.

Jane était devant son casier, à ranger ses affaires, quand Eito l’avait invectivé. Les types qui l’accompagnaient se mirent à rire, trouvant visiblement très amusant de dire à une femme qu’elle avait de grosses fesses... D’autant plus que Jane était loin d’avoir un gros cul. Elle ne répondit pas sur le coup, sentant la moutarde lui monter au nez, et attrapa son livre de sciences naturelles, le cours qu’elle avait sous peu.

« Hey, la salope, t’as entendu ? Tu bouges le passage, dégage de là ! »

Jane soupira en fermant les yeux. Face à des petites frappes, le bon sens commun imposait de s’écraser, afin d’éviter d’avoir des ennuis. Mais Jane n’était pas n’importe qui. Si elle serait restée en Californie, elle serait actuellement dans un riche lycée privé, probablement conservateur, évidemment chrétien, voyageant en limousine et dans des voitures de sport dernier cri. Au lieu de ça, elle avait décidé de s’exiler à Mishima pour développer son héritage de sorcière, et devait donc faire quelques sacrifices... Comme aller dans un lycée public, la lie de l’humanité, regroupement d’abrutis, de dépressifs, et de futur chômeurs et autres assistés qu’on traquait aux États-Unis avec la hargne d’un contrôleur fiscal poursuivant un fraudeur.

« J’ai entendu, répliqua-t-elle alors, mais, tu sais quoi, le Mammouth ? Tu devrais peut-être penser à faire du sport, ça éviterait que tout le monde doive systématiquement s’écarter quand tu passes dans le coin. »

Eito écarquilla les yeux, ne s’attendant visiblement pas à ce qu’on lui réponde.

« Co... Comment tu m’as appelé, là ? Je crois que j’ai pas bien entendu... »

Elle soupira. Dans sa tête, une petite voix lui disait de s’arrêter, de stopper les hostilités, mais elle était comme un appel dans une gare surchargée : inaudible au milieu des trains plongés à pleine vitesse, des crissements sur les rails. Elle voyait Eito se rapprocher. Il n’était que neuf heures du matin, et on les lui brisait déjà ! En voilà un qui allait regretter d’avoir fait chier Jane Watson, foi de Californienne !

« Tu veux que je répète ? La graisse est remontée jusque dans ton cerveau, le trente-six tonnes ? »

Eito virait au rouge, serrant ses grosses paluches, ressemblant à une espèce de bœuf, comme si de la fumée s’échappait de ses narines. Il frappa contre la porte du casier de Jane, la fermant subitement, et se pencha vers elle.

« Misérable petite pute, je vais te montrer comment les femmes doivent se comporter dans un pays civilisé ! »

Jane était convaincue qu’Eito n’aurait aucune hésitation à frapper les femmes.

Fort heureusement, elle n’en avait aucune à frapper les hommes. Et elle savait que, peu importe la taille, la carrure, les muscles, ou les graisses, tous les hommes avaient un seul point faible. Sa main gauche, penchée vers le bas, se redressa soudain... Et frappa l’entrejambes d’Eito. Il poussa un couinement de surprise, tandis que Jane sentait, entre ses doigts, quelque chose de mou, d’arrondi, et de flasque. Elle serra et tira, tordant cette chose, et Eito sentit ses jambes flancher. Il tomba sur le sol, et Jane utilisa son autre poing, et le frappa au nez, à l’aide d’un uppercut bien senti.

« Là d’où je viens, j’aurais demandé à mes gardes du corps de te tabasser et de te balancer à poil dans une poubelle rien que pour poser ton regard de sale porc sur moi. Mais je crois que je vais devoir me débrouiller toute seule... Ce qui ne sera pas plus mal...
 -  Pé... Pétasse, oh putain, aaaaah... »

Il était couché sur le ventre, et ses potes ne riaient plus... Et n’osaient pas non plus s’approcher. Jane posa le bout de son pied sur son épaule, et le retourna, l’envoyant se coucher sur le dos.

« Ça fait mal, hein ? Tu souffres, hum ? »

Sans attendre sa réponse, elle leva le pied, et l’abattit en plein sur ses joyeuses. Un gros coup qui souleva le corps d’Eito. Il écarquilla les yeux, poussant un hurlement silencieux.

« Maintenant, tu as des raisons de te plaindre. »

Jane regarda ensuite autour d’elle, dans le couloir, et vit une poubelle. Elle s’y avança, les lycéens s’écartant prudemment d’elle. Il y avait comme une espèce d’attroupement muet, de murmures silencieux, et de téléphones portables prenant des photos. Jane attrapa la poubelle, puis en déversa le contenu sur la tête d’Eito.

« Je vais t’apprendre qu’il ne faut pas faire chier une Américaine sans avoir des couilles en fer, mon cher. »

Elle récupéra la poubelle, sortit le sac poubelle, balançant la poubelle, qui rebondit contre un casier, puis l’étira. Il y avait quelques tâches visqueuses à l’intérieur, ainsi qu’une odeur de mort. Elle se mit à califourchon sur Eito, qui était toujours aussi rouge.

« J’ai assez vu ta sale gueule, connard. Non... On a assez vu ta sale gueule » proclama-t-elle.

Attrapant le sac-poubelle, elle entreprit alors de le mettre sur la tête de l’homme, le faisant descendre jusqu’à son cou, puis tira dessus, et attrapa les ficelles jaunes à l’extrémité du sac, afin de former un nœud.

« Allez, Jane ! s’exclama un lycéen.
 -  Go Jane go !! » renchérit d’autres.

Eito n’était vraiment pas populaire.

Et c’était bon de se faire acclamer par la foule en délire !
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 1 dimanche 14 juillet 2013, 20:11:21

Faire la fête un dimanche soir, alors qu'on travaillait le lendemain, était la pire idée du siècle.

Il faudrait que Marlène s'écrive cette phrase sur un post-it, ou se le grave sur le poignet, ou quelque chose dans le genre. C'était quand même incroyable qu'en vingt et un ans d'existence, elle ne se souvienne jamais de ça, au moment où l'on l'appelait pour sortir. Mais une fois de plus, elle s'était attardée au Star Lounge, son club préféré, était rentrée à cinq heures du matin et réveillé à huit heures et demi, et il lui avait fallu courir. Pas qu'elle détestait courir - mais pas dans ces conditions-là.

Dans ces moments-là, la machine à café était une de ses meilleures amies. Et c'était d'ailleurs en récupérant son double expresso que la texane entendit les acclamations qui provenaient de l'autre bout du couloir d'en face.

Son gobelet à la main, elle s'approcha sans bruit et aperçut que les lycéens présent au moment de l'incident formaient un groupe très serré, ce qui l'empêchait de voir ce qui se passait. Des acclamations fusaient, teintées d'une étrange forme de contentement. Marlène soupira, se doutant de ce qui devait arriver. Dans tous les lycées - américains comme japonais - il y avait des bagarres. Ou des crêpages de chignon. Et bizarrement, jamais personne de qualifié pour faire stopper la mésaventure. Sans se prendre pour Wonder Woman, la jeune femme ne comprenait pas comment le personnel ne voyait jamais ce qui se passait ici : combien d'élèves elle avait dû arrêter pour brimades, ou bécotages entre deux couloirs... et quand on entendait les élèves se plaindre, on aurait limite pensé que c'était normal...
Et à l'entendre elle, on aurait pensé qu'elle avait trente ans de plus.

Mais pas du tout. Juste un boulot pas trop fatiguant qui lui permettait de payer les factures et de quoi remplir son frigo. Toujours mieux que les Mc Do. Voilà ce qui la motivait avant tout à garder les couloirs propres, dirons-nous.

Ce fut ainsi qu'entre deux cris de joie, une voix forte se fit entendre :


"Okay, c'est bon, maintenant ! Le spectacle est terminé !"

Plusieurs élèves se retournèrent, l'air ennuyé qu'on mette ainsi fin à leur petit divertissement matinal. Marlène s’avança tranquillement, commençant à écarter les lycéens pour accéder au "spectacle", comme elle l'appelait.
 
"La cloche va sonner dans cinq minutes, vous allez dans vos classes respectives. Allez, bougez-vous !" insista l'américaine.

Par rapport aux élèves, la blonde n'était pas beaucoup plus grande qu'eux. Mais Marlène imposait une sorte de respect depuis son arrivée à Mishima : elle était connu pour tenir le rôle classique de la pionne sympa et pas trop conne, mais qui ne se laissait pas embobiner par les supplications ou les menaces et qui pouvait très bien devenir vraiment très chiante si on la poussait à bout. Aussi, les élèves commencèrent peu à peu à s'en aller sans plus de plaintes. Ce qui permit à leur surveillante d'atteindre plus rapidement le cœur du cercle humain.

Ce qu'elle vit ne la surprit même pas : une lycéenne assise sur un de ses camarades, lui-même ayant la tête soigneusement enveloppé d'une poubelle pleine. Marlène cligna des yeux, soupira et passa sa main sur son visage.


"Oh, mais c'est pas vrai... encore toi ?" grogna-elle.

Il s'avérait que Marlène connaissait Jane. Ou plutôt, en connaissait le portrait, comme tout le monde dans le personnel enseignant. Une des ces pestes qui aimait imposer sa loi, et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle organisait la dynamique du lycée : les gens la craignaient, et l'admiraient en même temps. Pour sa part, Marlène la trouvait juste exaspérante, l'ayant déjà attrapé une ou deux fois.
Comme à son habitude, elle se dirigea donc vers la californienne, l'attrapa par le bras pour la faire se relever. Eito ôta sa tête du sac poubelle une fois le poids de Jane enlevé de son corps. Il était rouge de honte, et encore plus en s'apercevant que c'était une fille qui venait de le sauver. Il ne perdit d'ailleurs pas de temps, et se releva aussi pour s'enfuir avec ses potes, avant que Marlène n'ait pu faire quoique ce soit. La blonde laissa échapper un juron dans sa langue maternelle, et commença à marcher vers les locaux administratifs, tenant toujours la fauteuse de trouble par le bras de peur qu'elle ne s'échappe elle aussi.

D'habitude, elle l'emmenait vers la vie scolaire, ou le CPE, pour qu'ils s'occupent de son cas. Mais ils ne faisaient jamais rien, à part la coller ou lui donner des lignes à faire. Marlène décida donc de changer de stratégie : elle marcha vers le bureau de la directrice. Une fois devant, elle tira brusquement Jane vers une des chaises collée contre le mur, et posa son bras contre ce même mur, faisant face à sa collègue de nationalité. Une bonne technique pour s'imposer devant un élève consistait à le dominer déjà physiquement. Et avec Jane assise et Marlène dans cette position, c'était déjà un bon pas de fait.


"Je sais ce que tu vas me dire," commença la pionne, "d'ailleurs, heureusement pour toi que tu as une explication à fournir. Eito est un connard, c'est un fait. Un connard qui a peur des femmes, si tu veux mon avis... je t'applaudirais presque, si j'étais élève ici. J'suis pas différente des autres : j'aime pas ça, les enfoirés."

Le regard azur de la texane se fit soudain plus dur.

"Mais il y a quelque chose que je déteste encore plus : c'est quand on humilie quelqu'un, de cette façon ou d'une d'autre. En lui foutant la tête dans une poubelle, en prenant des photos des gens à poil ou en couchant avec le mec d'une fille que t'aimes pas... Tu peux pas traiter les gens comme ça, Jane. Je dis ça dans ton intérêt."

Il fallait savoir qu'elle n'aimait pas faire la morale. Tout simplement parce qu'elle ne se savait pas parfaite. Voilà pourquoi elle se força à arrêter, et à simplement poser la question :

"Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 2 lundi 15 juillet 2013, 00:17:58

C’était si bon, cette sensation de domination ! Là, au-dessus de cet homme, de ce gros connard, avec la foule à ses pieds... Voilà pourquoi elle voulait être une sorcière ! Qu’on l’adule, qu’on la vénère, qu’elle soit une Déesse parmi les hommes ! Elle les voulait à ses pieds, qu’ils la voient comme une femme faiseuse de miracles, qu’on prie pour elle le soir avant de manger, qu’on rêve de son corps, qu’on jouisse en pensant à elle ! Jane n’avait aucune honte à l’avouer, et ne comprenait d’ailleurs pas ceux qui, comme elle, ne rêvaient pas d’arriver au sommet. Quels étaient leurs buts dans la vie ? Rester des larves ? Des boulets qui végéteraient en se contentant de profiter des allocations sociales, de boire des bières le Dimanche en regardant les Yankees affronter les Red Sox, avant d’engrosser sa grosse ? Elle n’avait que mépris pour eux. Elle voulait être respectée, adulée, vénérée, disposer sur les autres d’un pouvoir qui la rendrait indispensable aux yeux de la société. Eito n’était rien face à elle, un minable, un ridicule et misérable tocard. Elle se fantasmait en s’imaginant changer le monde, transformer la démocratie en un régime oligarchique dirigée par elle, la sorcière Jane Watson. Elle siégerait dans son immense temple d’albâtre, un nouvel Olympe, et les gueux et les serfs se prosterneraient à ses pieds en implorant ses services.

Force est d’admettre que, pour l’heure, elle n’était même pas capable de réussir le moindre petit sort... Mais ça ne l’empêchait pas de mater les caïds. Elle trônait sur le corps de cet homme lorsqu’on l’arracha à sa gloire. Une main ferme et autoritaire la saisit, et libéra Eito, qui partit la queue entre les jambes. Jane reconnut Marlène, une compatriote.  Une belle blonde qui, d’après ce qu’elle savait, venait du Texas, ce pays où on fumait des gros cigares dans des ranches en accueillant les fanatiques du Tea Party chez soi.

« Hey ! Lâche-moi !! » protestait Jane.

Marlène avait beau ressembler à une lycéenne, elle avait une poigne d’enfer ! Elle serrait fermement Jane, qui ne pouvait rien faire d’autre que subir. Ce n’était pas la première fois que les deux Américaines se heurtaient. Il y a seulement quelques semaines, Marlène avait interrompu Jane, alors qu’elle invectivait un lycéen qui avait été racketté par quelqu’un d’autre. Marlène l’avait envoyé à la vie scolaire, mais Jane n’avait pas grand-chose à craindre de l’administration. Elle avait des heures de colle, qu’elle mettait à profit pour faire des recherches magiques. Le lycée pouvait toujours l’exclure, mais le conseil d’administration excluait rarement les élèves. Mishima était loin d’être un lycée exemplaire.

Marlène choisit de conduire Jane devant le bureau de la directrice, et elles arrivèrent dans le couloir, devant la porte fermée, où Marlène se mit enfin à lui parler. Jane s’assit sur la chaise, et croisa les jambes, e se malaxant le poignet. Cette fille avait plus de muscles dans les bras que ce qu’on pouvait croire. L’écoutant d’une oreille distraite, Jane espérait surtout qu’elle aurait son mot, et que c’en serait terminé. Nell, qui était sa responsable légale, le signerait, et c’en serait réglé. Elle trouverait que sa sœur avait bien fait. Les connards, il fallait les frapper là où ça fait mal, il n’y a que comme ça qu’ils apprenaient à respecter les femmes. Jane se moquait totalement que Marlène lui fasse la morale, et aurait presque bâillé devant elle.

« Qu'est-ce qui s'est passé ? » finit-elle par demander.

Jane décroisa les jambes, releva la tête, et entreprit de lui répondre :

« Je lui ai appris le respect, c’est tout. Je ne vois pas ce qui te choque là-dedans. Tu es Américaine, comme moi. Tu sais que certains lourdauds ne comprennent pas les choses quand on leur explique gentiment. Je n’aime pas qu’on me marche sur les pieds, tout simplement. Il m’a provoqué, je lui ai foutu une branlée. Et, pour le reste... »

Elle haussa les épaules, se rappelant la litanie d’exemples que Marlène lui avait fourni en lui disant qu’elle n’aimait pas qu’on humilie des gens :

« Si je n’aime pas une nana, je ne vais pas lui piquer son mec. Si elle a des goûts de chiotte, son mec doit forcément être moche. Je me contenterais de lui dire qu’elle est conne... Mais peut-être que tu parles par expérience ? Et, d’ailleurs... Tu as le droit de m’applaudir, j’aime ça. »

Oui, il n’y avait que Jane Watson pour narguer l’autorité, même quand elle l’avait sous le nez. Elle était ainsi, tout simplement. Déterminée, provocante, sincère et explosive. Elle partait au quart de tour, et il fallait savoir la manœuvrer, car son arrogance naturelle faisait qu’elle ne se refusait rien.

« Alors, maintenant que tu as fait ton petit cirque, tu peux me laisser y aller ? La directrice se moque totalement de ce genre d’histoires, et elle t’enverra chier en me félicitant. Eito est un sale con, il n’a eu que ce qu’il mérite. Dans un sens, j’ai fait le boulot à ta place. Il martyrise et rackette les lycéens depuis des mois, et je ne t’ai jamais vu remuer ton joli cul pour l’en dissuader... Ou alors, simplement en lui donnant des mots dans son carnet. Moi, je lui ai fait comprendre ce qui se passe quand on fait chier. En fait... »

Et elle sourit malicieusement en la regardant :

« ...Tu devrais me remercier, darling. »
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 3 lundi 15 juillet 2013, 02:01:41

Marlène avait bien cerné la psychologie de Jane, dés le début de leur relation houleuse. Sa psychologie n'avait de toutes façons rien de très compliqué : une gamine égocentrique, qui souhaitait devenir le centre du monde et avoir le peuple à ses pieds. Le seul point commun qu'elles avaient résidaient dans leur ambition. Bien que l'objectif de la batteuse soit moins excentrique que celui de la californienne. Jane était odieuse, et n'hésitait pas à tout faire pour obtenir ce qu'elle voulait. Le fait qu'elle s'adresse de cette façon à une supérieure dans la hiérarchie telle que sa pionne le prouvait. Quand elle lui mentit avec aplomb sur ses précédentes humiliations - car elle mentait, assurément, son dossier l'affirmait noir sur blanc - et ajouta que Marlène devait avoir de l'expérience dans ce domaine, celle-ci tiqua.

"Pardon ?" Demanda-elle d'un ton qui se voulait menaçant.

Voilà qui lui donnait au moins une excellente excuse pour une bonne semaine de colle... même si elle savait que Jane n'en aurait probablement rien à cirer. Les mots dans le carnet ne fonctionnaient pas non plus. Les parents n'étaient pas présent, pour ce qu'elle en savait. Selon l'avis de la texane, ils auraient tout aussi bien ne pas pu exister. Ce qui expliquait probablement la demande d'attention permanente de la jeune américaine. Quelque chose lui disait que quelqu'un avait dû ne pas recevoir assez d'amour dans sa jeunesse... ou assez de claques, au choix.
Il lui faudrait donc passer encore un mercredi après-midi en sa compagnie, à la regarder faire ses lignes... une fois qu'elle aurait fini, elle referait probablement la même chose que ce qu'elle faisait d'habitude. C'était toujours pareil, pour ce que Marlène en savait : Jane sortait un petit carnet usagé, le feuilletait, et écrivait d'autres lignes qui avaient déjà l'air plus intéressantes, ou griffonnait de drôles de symboles.
Comment le savait-elle ? Il fallait dire que, lorsque la lycéenne s'absentait pour aller aux toilettes, Marlène avait plusieurs fois feuilleté ce même carnet, par réflexe et léger abus de son autorité. Elle n'y avait rien compris, mais les dessins étaient compréhensibles : d'étranges fioles de couleur différentes, et de petits sachets remplis d'herbes ou de champignons multicolores...
...Ah, tiens. Maintenant qu'elle y repensait...


"On a déjà du te le dire, mais t'as vraiment pas ta langue dans ta poche," affirma simplement la blonde. "T'as déjà pensé à faire de la politique ? Tu ferais fureur."

Sous le bureau d'Obama, se retint-elle de rajouter. Si elle rentrait dans son jeu, elle prendrait aussi cher qu'elle. Et de toutes façons, elle avait déjà sa petite idée en tête pour la coincer.

"Mais tu as beau ouvrir ta gueule devant moi, il y a bien certaines choses dont tu ne parles pas, non ?"

Marlène s'était appuyé contre le mur en face de Jane, un léger sourire aux lèvres. Elle n'aimait pas en arriver là, mais Jane lui avait définitivement tapé sur le système, en plus d'être irrespectueuse avec elle... l'aplomb de la californienne n'était plus trop supportable.

"Tu me dis que la dirlo se fout bien de tes petits caprices. Mais je doute que même elle apprécie les dealers au sein de son établissement. Et si ça ne l'affecte pas non plus, eh bien... la Loi en aura au moins quelque chose à foutre, elle. Même si c'est Queen Watson qui est inculpée. Tu risques cinq ans de prison, en fait. Oh, et une expulsion définitive du territoire japonais. Même si c'est médicinal. Ils s'en foutent, ici, tu sais."

Non, Marlène ne connaissait pas son code pénal par cœur. Mais le receveur de son équipe avait été poursuivi il y a quelques jours pour le même genre de conneries. Ces informations lui étaient parvenues pendant cette histoire, et heureusement qu'elle les avait retenues. Comme quoi, ça pouvait servir d'écouter aux portes.

"Tu devrais éviter de laisser traîner tes affaires, Jane. Et aussi éviter de commenter l'arrière-train de tes surveillantes, par la même occasion. Mais merci du compliment, cela dit." conclua la blonde, un sourire en coin.

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 4 mardi 16 juillet 2013, 11:05:17

Se farcir Jane n’était pas une mince affaire, et la plupart des surveillants avaient abandonné l’idée. Quand ils voyaient Jane en train de faire une bêtise, ils effectuaient ce que la procédure recommandait : un mot, une heure de colle, et basta. À quoi bon s’énerver ? Jane était intouchable, et ils le savaient. Le conseil d’administration n’excluait jamais, par peur que les représentants légaux d’un élève exclu aillent saisir une commission disciplinaire afin de contester cette expulsion. Plus que tout, l’administration de Mishima craignait que la société civile ne s’intéresse de trop près au lycée. Mishima tenait à éviter la multiplication de scandales sexuels. Que le lycée ne soit pas déjà fermé tenait, en soi, du miracle. Et, vu le côté casse-bonbons de Mlle Watson, il était certain qu’elle n’hésiterait pas à saisir la justice. On appliquait donc simplement la procédure. Les heures de colle ne servaient à rien, ni les mots, vu qu’ils étaient lus et signés par Nell Watson, qui avait déjà couché avec plusieurs des surveillants, ces derniers étant généralement des étudiants finançant leurs études à l’aide de ce boulot. Or, Nell était une étudiante frivole, qui passait la plupart de ses soirées en boîte, ou dans des clubs où les téléphones portables étaient laissés à l’entrée.

Malheureusement, il avait fallu que Jane tombe sur la Texane. Ils étaient hargneux, les Texans. À force de manger du bœuf et d’aller chercher des puits de pétrole, ils avaient appris à savoir se battre bec et ongles, à montrer les dents. Cette pionne était têtue, et n’allait pas la laisser tomber. Non, elle avait trouvé son os à ronger, et elle allait s’y cramponner. Foutus Texans !

« T'as déjà pensé à faire de la politique ? Tu ferais fureur lui recommanda-t-elle.
 -  Si c’est pour serrer la main des cons, je préfère m’abstenir, j’en vois déjà assez comme ça » rétorqua, du tic-au-tac, Jane.

Non, elle préférait faire quelque chose qui importait vraiment. Elle ne tenait pas à être une populiste à la Sarah Palin, un faiseur de promesses à la Barack Obama, elle voulait un boulot intéressant, où elle pouvait avoir une certaine influence : richissime femme d’affaires, trader, ou une sorcière surpuissante... Elle serait la secrétaire du Président, et contrôlerait ce dernier à distance, à l’aide de ses filtres d’amour, et prendrait ensuite le pouvoir. Et on lui lécherait les pieds. Elle y tenait.

La carte de la moralisation ne fonctionnant pas, Marlène changea de cartouche, et opta pour la menace... En menaçant Jane d’aller saisir la police pour trafic de stups’. Jane fut, pour le coup, surprise. C’était... C’était totalement inattendu ! Elle cligna des yeux, hébétée, ne sachant pas quoi répondre sur le coup. Marlène se permit de sourire, persuadée, probablement en voyant la surprise dans les yeux de Jane, d’avoir de l’ascendant psychologique sur elle.

*Elle ne peut parler que de mes fioles...*

Quand elle était en colle, Jane sortait ses cahiers, et en profitait pour réviser ses formules magiques. La magie, en effet, était un art extrêmement pointilleux, une science particulière, avec ses règles. La magie était exigeante et difficile, et les fioles qu’elle avait étaient des fioles magiques, qu’elle améliorait et renforçait, et amenait avec elle, par habitude, profitant des pauses pour les étudier.

« Est-ce des menaces ? demanda lentement Jane Watson, la respiration lourde. Tu sais ce qui est arrivé au dernier qui m’a menacé ? Il est à l’infirmerie, là, et on essaie de sauver ses couilles, ou le peu qu’il en reste. Tu crois qu’on peut me menacer impunément ? Mais tu te prends pour qui, toi, hein ?! T’es qu’un putain de pion de merde ! »

Jane s’emportait, les joues légèrement rouges. La prendre de front, c’était s’assurer de la voir s’énerver. Pour elle, Marlène n’était qu’une simple surveillante, qui se permettait, comble du culot, de la menacer ! Est-ce qu’elle se rendait compte seulement à qui elle s’adressait ?! Elle était Jane Watson !

« Tes menaces, je me torche le cul avec. Je me dope pas, okay ! Et je refourgue pas de cette merde. Je suis pas Eito, moi, okay ?! Mes fioles ne sont pas des drogues, c’est... C’est autre chose. Mais la loi ne m’oblige pas à dire ce que c’est à une petite surveillante qui a mal baisé hier soir, et qui défoule sa frustration sexuelle sur moi. Ils sont loin, les cow-boy texans et les rodéos dans les granges, hein ?! »
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 5 mardi 16 juillet 2013, 22:17:25

La blonde se retint de rire, sous la répartie de Jane. Cette fillette était délicieusement odieuse avec elle, et ça en devenait drôle. Marlène savait bien qu'il n'était pas la peine de s'énerver : elle avait été adolescente, elle connaissait le plaisir qu'il y avait à se terrer dans la contradiction.

Un autre plaisir coupable, c'était celui de voir la californienne s'énerver toute seule, rougissante. Il y avait probablement eu un point sensible de touché...


"Oh-oh, on est un peu fâché, on dirait ?" remarqua Marlène, d'un ton moqueur.

Si Jane essayait de s'en prendre à elle, il fallait savoir qu'elle n'était pas con, non plus : elle l'immobiliserait, et ne manquerait pas d'en faire part à qui voudrait bien l'entendre dans le personnel. Mais la brune n'avait pas l'air stupide à ce point... en même temps, on se doutait qu'elle cachait bien son jeu. La prudence était de mise, avec ce genre de petites bêtes.
Cela dit, quand quelqu'un était piqué au vif de cette façon et sans grand-chose pour le justifier, c'était en général parce qu'il y avait quelque chose derrière. Restait à savoir quoi...

L'américaine ne pensait pas vraiment que sa compatriote était capable de vendre de l'herbe, ou d'autres cochonneries du même genre. Elle suivait Jane depuis un moment, d'abord attirée par le fait qu'elle provienne du même pays qu'elle. Ensuite, parce qu'à chaque fois qu'elle avait une bagarre ou une dispute à faire stopper dans les couloirs, il fallait que ce soit toujours cette petite bimbo à la jupe trop courte qui lui arrive entre les pattes ! Pareil pour les heures de colle - bien chiantes, d'ailleurs - où elle devait surveiller ceux qui... qu'est-ce qu'ils auraient pu faire, de toutes façons, au fait ? Elle les empêchait juste de se casser, c'est tout. Mais un verrou aurait eu le même effet.
Quoique... ils étaient encore capables de le faire sauter. De vrais sauvages, par ici. Qui était le con qui lui avait dit que les petits japonais étaient plus dociles que les gamins made in USA ?

Jane n'était cependant pas concerné par cette dernière pensée : c'était une californienne. Une comme on pouvait en trouver dans n'importe quelle série ou film US qui faisait rêver les gens. Contaminée par le rêve américain... elle pariait sur une ambitieuse, un brin mégalomaniaque puisqu'aprés tout, le pays où elle était née voyait toujours les choses en grand. Autant au niveau de la bouffe que des voitures, ou encore des gratte-ciels...

Elle était toujours amusée, quand Miss Watson lui parla des fantasmes texans... visiblement, elle ne savait pas trop à qui elle parlait. Certains cow-boys étaient peut-être charmants, mais seulement du point de vue d'une hétérosexuelle. Quant aux granges, et bien...


"Nan, ça a jamais été trop mon truc." Ironisa Marlène. "'Trop de paille. T'as le cul qui gratte, après. Bref."

Elle se dirigea ensuite vers un bureau proche, tapa à la porte qui s'ouvrit sur une secrétaire. Cela dit, elle se trouvait actuellement derrière la porte qui s'ouvrit, et tomba presque à leurs pieds. En levant la tête, elle était rouge de honte. Marlène la connaissait pour être particulièrement fouineuse.

"Ichimoto-san, j'imagine que vous avez tout entendu ?" demanda la pionne d'un ton distrait.
"Heu..."
"'Vous en faites pas, pour une fois, ça sera utile."

La porte fut refermée, et Marlène reprit sa place initiale.

"Bon" reprit-elle en regardant ses ongles, "Outre le fait que cette charmante dame - responsable des livrets scolaires, d'ailleurs - t'ai entendu proférer des menaces à mon égard... ce qui nous fait un témoin, si jamais l'envie de faire une bêtise te prenait... Peut-être que la loi ne t'oblige pas à me montrer ci ou ça. Mais dans le fonctionnement de cette école, j'ai autorité sur toi, ma grande. Que ça te plaise ou non. Et si je te soupçonne d'être quelqu'un de dangereux pour le reste des élèves de ce lycée, je peux très bien devenir aussi chiante que toi."

C'est vrai, après tout, elle n'avait pas grand-chose à faire de ses journées. A part surveiller les lycéens, justement. Si elle décidait de suivre, l'air de rien, Jane pendant tout ses déplacements, personne n'y trouverait à redire. Et à moins que la jeune fille décide de se tenir à carreaux tout le temps - ce qui semblait bien supérieur à ses capacités habituelles... Marlène pourrait très bien lui reprocher la moindre petite faute.
Mais elle n'avait pas spécialement envie de faire ça. Et elle tenait à ce que Jane le sache.


"Ecoute, Eito va aussi y avoir droit, je te rassure. On aura sa version des faits, personne le croira, il aura une punition aussi... j'veux pas que tu penses que je m'acharne sur toi. Simplement... si je fais pas bien mon boulot, je vais le perdre. Et j'aurais plus qu'à aller bosser au Tommy's du coin... mais bon, tu t'en fous de ça. J'ai bien compris que les petites gens dans mon genre t'intéressaient pas."

Dans un élan d'audace, elle posa sa main sur l'épaule de Jane.

"Tu me dis ce qu'il en retourne, et on oublie tout ça, d'accord ?"

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 6 mercredi 17 juillet 2013, 18:55:38

Jane serrait nerveusement des dents. Cette fille était insupportable. Une Texane pure. Têtue et chiante. Jane croisait les bras sans rien dire, nullement impressionnée par son petit numéro envers la secrétaire. En quoi le témoignage de cette gourde constituerait une preuve ? L’administration n’accepterait jamais que la police se rapproche de Mishima, et n’enquête un peu trop. Il y avait bien pire ici qu’une petite Californienne arrogante et une Texane qui ne supportait pas qu’on s’oppose à elle. Sa menace laissa Jane de marbre. Elle connaissait ses droits. On ne pouvait pas fouiller son vestiaire comme ça, c’était sa vie privée ! Marlène avait beau lui jouer son petit numéro, elle n’était qu’un pion, une misérable surveillante. Si même un flic n’avait pas le droit de fouiller son casier, alors, que dire d’un pion ? Réalisant probablement qu’affronter Jane Watson de front n’était pas la meilleure approche, Marlène entreprit de se radoucir, de la prendre par les sentiments...

« J’ai bien compris que les petites gens dans mon genre t'intéressaient pas » lâcha-t-elle, probablement dans l’espoir vain de la faire culpabiliser.

Un léger sourire carnassier éclaira les lèvres de Marlène, qui fut toutefois surprise quand Marlène posa sa main sur son épaule. Était-elle vraiment en train de mettre de l’eau dans son vin ? Ou était-ce une technique grossière pour l’amadouer ? Mais, d’un certain point de vue, Marlène avait raison. Si elle le voulait, elle pouvait quand même l’emmerder, et Jane n’avait pas besoin de ça. Tout ce que la jeune fille voulait, c’était être à Seikusu pour perfectionner ses compétences magiques. Elle n’avait aucune envie de se retrouver embrigadée dans les embrouilles classiques des lycées. Non, elle avait vraiment d’autres choses à faire.

Sans repousser sa main, Jane répondit donc assez rapidement :

« Épargne-moi ton numéro de lutte des classes, sweetheart, rétorqua-t-elle. Depuis quand les Texans versent dans le marxisme, hum ? Je pisse autant à la gueule des loosers incapables de faire autre chose que se plaindre de leur condition sociale que des richards qui se défoncent dans un squat... Tu vois, je suis juste, Américaine » asséna-t-elle avec un léger sourire, en croisant les jambes.

Ce faisant, sa jupe, déjà courte, se releva un peu plus. Elle décroisa les bras, les posant sur les rebords de la chaise. Marlène n’était pas assez idiote pour croire sérieusement que Jane pouvait faire du trafic de stupéfiants... Tout ça, c’était un cirque, un numéro pour voir ce que Jane cachait. C’était l’expression de la curiosité. Jane était convaincue qu’elle lui était tombée dessus pour ça, que tout ce petit cirque n’avait que comme seule finalité de voir le trésor que Jane avait. C’était une réadaptation moderne du vieux conte de la femme de Barbe Bleue, un conte que seule une femme pouvait vraiment comprendre. La curiosité, c’était tellement féminin... Que ce soit le commérage avec les voisins, ou cette curiosité qui s’exprimait tous les jours les femmes s’intéressaient aux autres. C’est pour ça qu’elles faisaient de si bonnes ménagères, rien ne leur échappait. Un mec, à part boire sa bière le Vendredi, regarder les Red Sox en foutre une aux Yankees, et péter sur le canapé, ça ne s’intéressait pas à savoir où la voisine avait acheté cette nouvelle robe qui moulait si bien son postérieur, ou à fantasmer sur les fesses de ce policier qui passait tous les matins pour faire sa ronde.

« Mais soit... Je pourrais t’envoyer chier, et répondre à tes menaces en disant que tu harcèles une petite étudiante étrangère, mais c’est dans la mentalité texane de ne rien lâcher... Et je n’aime pas pisser contre un mur. Tu veux voir ce que mon casier cache ? Et bien, je peux te le montrer, sweetheart, mais... Fais attention, il se pourrait bien que tu le regrettes » ajouta-t-elle avec un air malicieux.

Elle laissa planer quelques secondes, et rajouta rapidement :

« Et mon épaule n’est pas un accoudoir. Si tu veux poser ta main sur mon corps, choisis un endroit plus approprié... Je suis sûre que tu en meures d’envie, hum ? C’est peut-être pour ça que tu me lâches pas, en définitive ? Mais, hey, je dois admettre que, pour une Texane, t’es plutôt bien roulée. T’as le physique et le tempérament d’une vraie Muscle Car. »

Comparer les femmes à des voitures, c’était typiquement américain, ça... Et c’était plus fort que Jane, c’était son mode de fonctionnement : provoquer les autres, anticiper, avec plus ou moins de succès, ce qu’ils pouvaient penser, afin de les déstabiliser. Elle avait toujours fonctionné ainsi... À part avec Nell, mais Nell lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle était perdue d’avance.
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 7 samedi 20 juillet 2013, 17:08:37

Marlène haussa un sourcil, en entendant Jane se radoucir, et même lui proposer de voir les petits secrets qui se cachaient dans son casier. Un casier, c'était personnel, intime, pour les occidentales qu'elles étaient, en tout cas. Et quelle étudiante serait assez idiote pour montrer à un agent de l'établissement des preuves implacables de sa culpabilité ?
Voilà qui effaçait définitivement l'hypothèse de la vente de stupéfiants, et la californienne le savait : elle s'assurait ainsi que si son interlocutrice acceptait de jeter un œil, elle n'était plus là pour l'herbe ou la coke, mais bel et bien pour assouvir sa curiosité.
D'un côté, la texane voulait éviter de rentrer dans ce petit jeu - à peu d'années prés, elle en avait passé l'âge, aprés tout. Mais d'un autre... si elle refusait, elle retournerait vers sa machine à café attitrée, ses dossiers chiants à pleurer et ses heures de colles à surveiller... le travail d'un pion était tranquille. Trop tranquille pour une fonceuse dans son genre.

Quand la lycéenne lui annonça d'un trait qu'elle la trouvait plutôt "bien roulée", la blonde ôta sa main de son épaule comme si elle s'était brûlée.


"Non, mais, où est-ce que tu t'es cru ? sermonna-elle, sans pouvoir s'empêcher d'esquisser l'ombre d'un sourire. Et tu gardes tes petits surnoms pour toi. J'croyais que y avait que ma mère pour m’appeler comme ça, d'ailleurs."

Elle glissa ses mains dans ses poches, pour se donner une contenance. Non, c'était vraiment une drôle d'idée, d'entrer dans le jeu de cette fille. Mais une idée qui l'occuperait au moins pour quelques heures... parce que dans le fond, même si elle était loin d'être une ménagère, c'était sûr que la curiosité occupait effectivement une bonne place dans les différentes raisons qu'avait Marlène d'embêter sa benjamine? Une petite part par acquis de conscience et volonté du travail bien fait, certes... un peu, aussi.

"Maintenant qu'on en est là, tu crois quand même pas que je vais te lâcher si facilement, dis-moi ? Allez, montre-moi donc ce que je risque de regretter... les photos de tes caniches et tes posters de Taylor Swift, peut-être ?" ironisa la jeune femme.

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 8 dimanche 21 juillet 2013, 12:25:24

Bien sûr, Marlène la réprimanda, mais... Mais pas de la manière dont on réprimanderait vraiment quelqu’un. Elle avait un sourire amusé, et Jane était convaincue qu’elle avait protesté pour la forme. Un lycée, après tout, c’était un lieu de rumeurs, de commérages, et de réputations. Jane Watson n’était pas très au courant de ce genre de choses, mais, vu comment Marlène était belle et énergique, elle l’imaginait vraiment mal passer le Samedi soir à bouquiner un Jeffery Deaver. Marlène fourra ses mains dans les poches de sa jupe verte

« Maintenant qu'on en est là, tu crois quand même pas que je vais te lâcher si facilement, dis-moi ? Allez, montre-moi donc ce que je risque de regretter... les photos de tes caniches et tes posters de Taylor Swift, peut-être ? »

Jane sourit légèrement, en se relevant, bras croisés.

« Je n’aime pas les clébards... Je préfère les chats. Et Taylor Swift... Pitié, Marlène, ne me dis pas que les Texanes ont de tels goûts musicaux de merde... Encore un, et tu vas me dire que tu es fan de PSY et des boys band japonais, hum ? »

Pique pour pique, Jane lui renvoyait la balle, tout en sortant de la salle, avançant vers les casiers, retournant vers le sien. Elle louperait le cours de cette heure, mais ça ne la dérangeait pas. Les cours, ça la faisait chier, de toute manière. Et puis, elle était avec une compatriote... Et un Américain qui n’était pas un patriote n’était pas vraiment un Américain. Que ce soit clair. Jane s’avança donc dans les couloirs, tout en se demandant ce qui avait conduit Marlène à Seikusu... Ce n’était pas vraiment un endroit touristique très connu, et, si Jane y était, c’était uniquement pour perfectionner ses talents en sorcellerie.

Jane retrouva le casier, et l’ouvrit. Il y avait à l’intérieur plusieurs petites fioles contenant un liquide rose. Jane en prit un, le décapsula, une délicieuse odeur de fraise venant à sortir, titillant ses narines. Cette fiole était un aphrodisiaque. Si on le buvait,  elle avait plusieurs conséquences sur le corps humain : elle enflammait les hormones, et excitait les endorphines, ces neurotransmetteurs qui, dans le cerveau, étaient responsables de la sensation de plaisir. Concrètement, la personne qui en buvait serait incapable de penser à autre chose que de coucher avec la première personne venue. C’était donc un aphrodisiaque, une drogue transformant n’importe qui en violeur patenté.

« Tu vois, ça n’est pas de la drogue... C’est... C’est un cocktail personnel... »

C’était suffisamment évasif pour être crédible. Dans le fond, sa potion pouvait être considérée comme un cocktail personnel. Elle la renifla un peu, et fit un pas de côté, afin que Marlène puisse inspecter son casier. Pas d’herbe, rien de plus que ses affaires de ville, ses livres de cours, et ses petites fioles, ainsi que son sandwich. Rien de compromettant, aucun journal intime (Jane détestait ce genre de conneries, de toute manière). Elle lui tendait la fiole, un petit sourire innocent sur les lèvres.

*Alors, ma belle Texane... Es-tu joueuse, ou pas ?*
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 9 samedi 03 août 2013, 00:04:38

« Je n’aime pas les clébards... Je préfère les chats. Et Taylor Swift... Pitié, Marlène, ne me dis pas que les Texanes ont de tels goûts musicaux de merde... Encore un, et tu vas me dire que tu es fan de PSY et des boys band japonais, hum ? »

La pique lui donna envie de rire, et elle ne se retint pas. Marlène éclata donc d'un grand rire tonitruant, les bras levés et les mains placés derrière la tête.

"Et qu'est-ce qui te dit que je suis représentative des texanes en général, ma p'tite, hein ? J'aime pas la country non plus, hein. On a essayé de m'en faire danser quand j'étais gosse, je me suis pété une dent... Bon, bref, on s'en fout, ouvre la porte, Jannie !"

La blonde regarda le casier s'ouvrir, et elle ne tarda pas à y fourrer la tête, avec toute la délicatesse dont elle n'était pas capable. Bon, sans surprises, il n'y avait que des nunucheries, là-dedans. Ça lui rappelait son adolescence, tiens.
Le seul truc intéressant se résumait dans ces petites fioles bizarres... Marlène ne tarda pas à la prendre des mains de celle qu'elle fliquait depuis le début de la journée. Après moult reniflements, la texane écouta sa camarade se justifier à propos du contenu :


« Tu vois, ça n’est pas de la drogue... C’est... C’est un cocktail personnel... »
"C'est à dire ?.." Questionna la blonde, légèrement intriguée.

N'attendant pas vraiment de réponses de la part de la demoiselle, Marlène se contenta d'observer le flacon d'un air suspicieux. Quelques petites bulles tournoyaient dans le liquide, formant vaguement des cœurs... son imagination, probablement.
Les secondes passèrent, ou l'américaine réfléchissait. Elle aurait très bien pu aller donner un échantillon de ce truc à l'un des bureaux de la direction... Mais Jane avait eu raison, quelque part : les petites affaires d'une élève quelconque, tout le monde s'en balançait.
Ça n'aurait pas été drôle, en plus.
Alors, avec un sourire carnassier, Marlène porta le flacon à ses lèvres et en but la moitié. Le goût était sucré, peu comparable à tout ce qu'elle avait dégusté jusqu'ici... à vrai dire, tout ce sucre lui donnait l'impression de lui monter à la tête. Elle dégagea le flacon de sa bouche avec une grimace de dégoût.


"OK, bon, ça, on va le garder..." dit-elle ensuite, en rangeant le flacon rebouché dans sa poche.

Ses doigts se posèrent sur son front, en proie à un soudain mal de tête, assez violent. La pionne sentit une goutte de sueur couler le long d'une de ses tempes, mais elle en fit abstraction, remarquant d'un coup à la place combien la jupe de Jane pouvait être courte.

"... Comme ça, si jamais il m'arrive quoique ce soit, on ne se demandera pas pourquoi." expliqua la blonde à sa compatriote. "Et j'aurais une pièce à conviction."

Super technique, hein... pour une tête brûlée de sa trempe, en tout cas.

"Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps, du coup... tu peux retourner en classe. Moi, je vais aller me faire un café pour faire passer le goût de ta saloperie, là..."

Elle fut tentée de lui proposer de la raccompagner, mais l'idée lui passa bien vite. Depuis quand était-elle si maternelle, après tout...

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 10 dimanche 11 août 2013, 21:31:08

Une Texane n’aimant pas Johnny Cash ? Encore un peu, et elle allait lui dire qu’elle votait démocrate... Les États-Unis ne ressemblaient vraiment plus à rien. Mais serait-elle joueuse ? Elle observait le flacon avec suspicion, tandis que Jane se contentait d’un sourire mielleux et énigmatique. Bien sûr, elle aurait pu dire à Marlène que sa fiole était un puissant aphrodisiaque, mais ça n’aurait pas été drôle. Après tout, la Texane l’avait empêché de corriger Eito. Elle l’avait humilié, car c’était la seule chose que ces primates pouvaient comprendre. Le Japon était un pays de machos : voir une nana battre un homme, c’était d’autant plus humiliant pour le battu. Eito éviterait de la faire chier, désormais. Il ne viendrait pas l’attaquer à trois, sa honte serait totale. Il avait fallu qu’elle tombe sur cette putain de surveillante, cette Texane qui n’en ratait pas une pour la faire chier. Jane aurait pu l’envoyer foutre et se casser, mais elle avait préféré... Faire sa vicieuse.

Marlène observait la fiole avec une appréhension naturelle, puis fit à Jane un sourire tentant, avant de boire. Jane ne put s’empêcher de sourire, en la voyant boire la moitié de la fiole. Depuis l’expérience avec Alexeï*, qui avait été son premier cobaye, Jane avait légèrement diminué le breuvage. Toutefois, elle savait que le sexe était aussi à prendre en compte. Comment la fiole allait-elle réagir sur le corps de Marlène ? Pour l’instant, Jane ne voyait aucun changement physique extérieur... Chez Alexeï, la fiole n’avait pas non plus agi tout de suite.

« OK, bon, ça, on va le garder... » annonça Marlène en rangeant sa fiole.

Jane ne dit rien, sur le coup. Bien sûr, Marlène n’avait aucun droit de prendre sa substance, c’était du vol... Mais il valait mieux qu’elle la conserve. La Californienne ne disait rien, sentant son cœur palpiter dans sa poitrine, et commença à discerner quelques effets... Rien de bien méchant, mais elle vit clairement une goutte de sueur, les doigts de Marlène sur sa tempe, ainsi que son regard glissant sur elle. Marlène lui expliqua alors pourquoi elle avait conservé la fiole : pour servir de pièce à conviction.

« Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps, du coup... tu peux retourner en classe. Moi, je vais aller me faire un café pour faire passer le goût de ta saloperie, là... »

La Texane semblait s’être radoucie. Jane resta les bras croisés dans le dos, joignant ses mains sans rien dire.

« À cette heure-là, si je vais dans la salle, le prof’ va m’engueuler. C’est un vieux connard misogyne qui n’aime pas les étrangères sexy comme moi... Et puis, il faut que je range mon casier. »

Jane se retourna alors, un sourire en coin, et se pencha en avant, relevant du coup sa jupe. Elle se pencha plus que nécessaire en attrapant ses fioles, pour les mettre dans un coin, remettre ses livres, et, alors qu’elle déposait son cahier de mathématiques, elle heurta malencontreusement une fiole, qui se mit à tomber. Elle atterrit sur le pied de Jane, et roula sur le sol.

« Oups ! Quelle maladroite ! Attends, je vais la chercher... »

La Californienne s’abaissa alors, mais la fiole avait roulé sous le casier. Elle dut donc se mettre à quatre pattes, sous les yeux de la pionne, relevant ainsi sa jupe, frottant ses seins contre le sol, en s’avançant. Elle tenait la fiole entre ses doigts, et décida de mentir, afin que Marlène puisse continuer à profiter du spectacle :

« Je... Aaaah... Elle est partie loin, la salope... »

Jane se pencha un peu, relevant encore plus sa jupe, ce qui fit qu’on pouvait apercevoir le bas de sa culotte, car elle se penchait en avant, relevant du coup son bassin. La Californienne se releva ensuite, puis s’épousseta, avant de refermer le casier, souriant devant Marlène.

« Si j’ai raté une heure sans le justifier, ma sœur va m’engueuler. Il faut que tu justifies que tu m’as gardé pour une heure, ma belle. »

Ceci consistait donc à revenir dans son bureau, en sachant que la substance aurait tout le temps de faire effet.

*Je suis persuadée qu’elle n’est pas aussi innocente qu’elle aime le faire croire... Tu auras beau lutter, ma jolie, quand le sexe se réveille, on ne peut retarder l’inévitable... Surtout que je compte bien prendre du plaisir avec toi...*

Marlène avait un très joli cul, après tout. Peut-être bien qu’elle allait demander un mot pour une absence de deux heures...
DC d’Alice Korvander.

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Marlène

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 11 dimanche 18 août 2013, 21:36:08

« À cette heure-là, si je vais dans la salle, le prof’ va m’engueuler. C’est un vieux connard misogyne qui n’aime pas les étrangères sexy comme moi... Et puis, il faut que je range mon casier. »

"Oui, c'est sûr, ce n'est certainement pas ta faute si ta jupe est trois fois trop courte..." marmonna Marlène, levant les yeux au ciel.

En y repensant, c'était quand même limite comme remarque, de la part d'une surveillante en tout cas. Ces japonais étaient capables de prendre la moindre petite pique comme quelque chose plein de sous-entendus... heureusement, elle parlait à une californienne, là.
Celle-ci venait d'ailleurs de faire basculer une de ses drôles de fioles par terre. La blonde fut étonnée que le verre ne se casse pas, mais bon... sûrement un coup de chance. Jane se hâta de récupérer son bien qui roula sous le casier. La texane écarquilla les yeux, en la voyant non pas se baisser doucement comme l'aurait fait n'importe qui, mais se traîner par terre, sur un sol dont la propreté restait fortement suggestive.


"Mh, fais un peu attention, là." murmura-elle, pour la forme.

Ça avait le don de l'énerver, de la voir se traîner comme ça, comme une... enfin, elle ne savait pas pourquoi. Ça lui donnait juste envie de la saisir pour la relever et la faire se tenir droite. Oui, ça lui démangeait. Mais rien que l'idée de la toucher avait l'air dangereuse. Elle s'adressait quand même à une gamine qui avait foutu par terre un mec qui devait faire cinquante kilos de plus.
Pas comme si Marlène ne pouvait pas se défendre. Mais il fallait faire attention, cela dit.

Voir la culotte de la jeune lycéenne eu par contre plus tendance à l'amuser qu'autre chose. Ça lui donnait envie de crier au cliché, l'anime japonais dégoulinant de fan-service. Quand Jane se releva, sa pionne lui lança un sourire goguenard.


"C'est du Victoria's Secret, tout ça ? Damn, j'aimerais bien pouvoir m'en payer aussi, tiens. Mais bon, il faut croire qu'emmerder les petites bourgeoises de Mishima, c'est pas assez cher payé."

Elle se sentait de meilleure humeur, tout d'un coup. Elle alla même jusqu'à apposer sa main contre une de ses fesses, se donnant de légères tapes, avec humour.

"Pourtant, ça donnerait pas mal, non ? Que du muscle, tout ça ! J'te demande pas de venir vérifier, ça pourrait te rendre jalouse, haha !"

Marlène se reprit un peu par la suite. Les joues légèrement rouges et autant exubération, elle avait l'air d'être légèrement ivre... de bon matin, ça ne le faisait pas trop.

"...Hem, bon, en tout cas, j'ai besoin du tampon de la direction pour te le faire, ton mot. Viens avec moi."

Les deux femmes se dirigèrent donc vers les bureaux de la vie scolaire. Marlène ouvrit la porte sans aucune douceur.
Elle fut surprise de ne trouver personne - pour les élèves, c'était l'heure des cours, rien de plus normal. Mais pas de traces de Chelsea, de Miyuki ou même de cette peau de vache de Satori. Les locaux étaient déserts. L'américaine en profita pour enlever sa veste qui devenait vraiment insupportable et l'accrocher au porte-manteau du bureau.


"Tu m'as fait louper la pause café, tiens. Assieds-toi, le temps que je trouve ce truc..."

Un ordre pas forcément très utile. Mais Marlène se découvrait un goût pour en donner à cette petite peste. Ça lui faisait pousser des ailes, étrangement.
Une réaction peu chrétienne, il fallait le reconnaître.

Jane Watson

Humain(e)

Re : American Style [Marlène]

Réponse 12 mercredi 21 août 2013, 16:24:28

Au moins, Jane évitait la transformation en folle perverse qui lui sauterait dessus, comme avait pu le faire Alexeï dans la limousine. Soit Jane avait mieux dosé ses potions, soit le beau sexe était plus résistant au sexe que les hommes. Mais Marlène y était sensible. Sa frustration s’exprimait dans une sorte de moquerie, mais Jane la vit clairement faire des gestes que, en temps normal, Marlène n’aurait jamais fait, comme frapper ses fesses.

« Pourtant, ça donnerait pas mal, non ? Que du muscle, tout ça ! J'te demande pas de venir vérifier, ça pourrait te rendre jalouse, haha ! » s’exclama-t-elle.

Un sourire amusé traversa les lèvres de Jane, qui répliqua rapidement :

« Que du muscle ? J’en déduis que vous devez l’utiliser souvent, votre fessier, pour qu’il soit si ferme... »

Une manière comme une autre de faire une allusion sexuelle. Marlène ne releva pas, et se dirigea vers les bureaux de la vie scolaire, afin d’apposer sur le mot le cachet de l’administration, de manière à ce que ce soit plus officiel. Le lycée était désert et silencieux. Tous les élèves étaient en cours, et Jane sentit un sentiment grisant  de liberté s’emparer d’elle, à l’idée d’imaginer tous ces cons, sur leurs bureaux, à écrire mollement les leçons des professeurs. Elles rejoignirent le quartier de l’administration, interdit aux élèves en temps normal, et entrèrent dans un bureau... Désert. Jane cligna des yeux, trouvant que Marlène était assez résistante... Peut-être bien qu’elle n’avait pas assez dosé sa potion, finalement ? Ou alors, la surveillante avait une vie sexuelle assez accomplie, ce qui, à vrai dire, n’était pas impossible. Mishima était une ville pleine d’opportunités, et Marlène était une Texane au sang chaud.

*Je serais curieuse de savoir ce que tu fais de tes soirées, ma petite Texane...*

L’apprentie-sorcière avait également bu de la fiole, et commençait à en ressentir les effets, des spasmes nerveux remuant le long de son corps. Dans le dos de Marlène, elle n’avait cessé d’observer ses fesses, ce joli cul, et elle avait nettement plus chaud. Elle essayait de lutter, sans succès. Si ça marchait sur elle, ça devait aussi marcher sur la Texane. Marlène commença à se déshabiller, enlevant sa veste marron, découvrant, dessous, une chemise blanche courte, permettant de voir ses magnifiques bras, ses hanches réussies... Et un peu plus son fessier, faisant déglutir Jane.

« Tu m'as fait louper la pause café, tiens. Assieds-toi, le temps que je trouve ce truc... »

Jane sourit, et resta debout, se rapprochant des bureaux. Les ordinateurs étaient en marche.

« La pause-café, hein ? » glissa-t-elle, narquoise.

Elle inspecta une corbeille, et vit qu’il y avait plusieurs gobelets. Les secrétaires buvaient le café ici.

« Je crois plutôt que tu as loupé la pause-sexe, ma belle... »

Et, disant ça, Jane décida de faire ce qu’elle savait faire de mieux pour pousser Marlène dans ses ultimes retranchements : la petite peste. Elle s’assit sur le bureau d’une secrétaire, et attrapa un dossier Il s’agissait des dossiers d’admission à l’université. En soi, ça ne regardait pas les lycées, mais, pour rentrer à la fac’, il fallait passer des examens et des concours à la fin du lycée. Contrairement à ce qui faisait dans d’autres pays, l’accès à l’université n’était pas un droit, mais un privilège, conformément au système élitiste japonais. Les lycéens japonais ne s’entraînaient pas pour terminer le lycée, mais pour rentrer à l’université. Il y avait donc des formalités administratives à remplir, dont des dossiers à remplir pour participer aux concours. Mishima étant un lycée cosmopolite.

Jane avait les jambes croisées, et regarda Marlène.

« Dis-moi... À quel point est-ce que tu me punirais si je mettais le bordel dans tous tes dossiers ? » enchaîna-t-elle, avec un sourire espiègle planté sur ses lèvres.
DC d’Alice Korvander.

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