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Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

lundi 10 juin 2013, 17:07:52

« Deux shoot de Vodka Tagada s'te plait ! »

« Tout de suite jeune homme ! »

Zoé se retourna devant l'immense variété de bouteilles de toute sorte, à la recherche de la bonne.

« Tagada.. tagada.. tagada.. TAGADA ! »

Elle trouva la fameuse bouteille de Vodka classique au contenu rouge, et versa deux petits verres à shoot. La jeune femme s'empara ensuite d'un mini-chalumeau et fit flamber brièvement l'alcool, avant de balayer la flamme d'un geste de main.

« Voilà pour toi ! Ça fera 600¥ s'il te plait, merci. »

Elle adressa un sourire au jeune homme et s'éloigna encaisser l'argent, avant de jeter un rapide coup d'oeil à la pendule discrète au dessus d'elle. 22:07. Dans deux heures, Zoé aurait fini son service au bar, et elle pourra rentrer chez elle se reposer. Elle ne restait jamais très tard en semaine, comme ce mardi, à cause de ses études, mais il lui arrivait de rester toute la nuit certains vendredi ou samedi. La musique ambiante s'arrêta subitement, et laissa place à une musique J-POP, tandis qu'un groupe d'adolescente montait sur l'estrade en riant, et elles commencèrent à chanter au rythme de la chanson, accompagné des encouragements de la gent masculine.

Elle observa la scène pendant plusieurs secondes, avant de finalement s'en détourner. La jeune femme était la seule à servir ce soir, elle avait du pain sur la planche ! Quoique la charge de travail n'était pas si terrible que ça, il n'y avait pas énormément de monde les mardi en générale... Zoé remarqua deux hommes au comptoir, au physique d'ivrogne banal, qui lui lançaient des regards furtifs et discutaient entre eux, mais surtout dont les verres étaient vides ! Il fallait remédier à ça. Elle s'approcha d'eux, avant de demander, souriante.

« Je vous ressers quelque chose ? »

« Naaaan... mais tu sais ce qu'on voudrait ? »

L'autre homme se mit à pouffer de rire. Chacun de ses mots relâchaient de fortes vapeurs d'alcool, l'homme s'étant visiblement fait plaisir sans modération avec la boisson, tandis que son camarade devait certainement partager le même niveau de sobriété.

« On veut que tu nous montres tes roploplos ! »

Zoé se raidit sur place, indignée.

« Mes.. HEIN ?! Mais ça va pas ou quoi ? Hors de question ! »

« Rh'aller quoi fait pas ta sainte nitouche ! On sait qu'tu les a montré à not' pote la semaine dernière ! On veux juste regarder ! »

La jeune femme se mordit la lèvre. Elle savait bien que cette histoire allait tôt ou tard finir lui retomber dessus. Il était vrai qu'elle avait dévoilé sa poitrine à l'un des habitués du bar, mais c'était uniquement parce qu'il avait longuement insisté, et, il lui avait aussi proposé la coquette somme de 5000¥ pour ça. 5000¥, pour seulement 10 secondes à lui montrer ses seins, elle n'allait quand même pas refuser, si ? Et puis, elle n'avait pas été très sobre au moment de sa décision non plus, et c'était de toute façon sans conséquence, ce n'était pas comme si elle se prostituait ou quoi ! Sauf que voilà, maintenant, la rumeur s'était répandu, et eux aussi voulait leurs part du gâteau. La situation ne s'annonçait pas très jolie pour elle, elle commençait même à regretter ce qu'elle avait fait.

« J'ai dit non, c'est non ! Et je n'ai jamais montré ma poitrine, votre ami vous a menti pour se faire mousser ! En tout cas oubliez cette idée, c'est niet. »

Elle voulu se retourner, mais le premier homme agrippa fermement son bras, l'empêchant de partir, et se mit à parler plus fort, presque à crier, perdant son sang-froid.

« C'est quoi ton problème, on est pas assez bien pour toi c'est ça ? Tu fais ta princesse ? »

Surprise, se sentant menacée, Zoé réagit instinctivement et tira rapidement son bras de toute ses forces, s'extirpant de son emprise. Elle bouscula l'un des verres au passage, qui tomba à terre et se brisa en un fracas qui la fit sursauter et pousser un bref et incontrôlable cri de panique. Tout le monde se tût, même les adolescente avait cessé de chanter, seul leur musique, ironiquement joviale et entrainante, brisait le silence qui avait envahi la salle.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 1 mercredi 12 juin 2013, 21:20:50

Ce bar avait vraiment de la musique à chier. Mais c’était typique des bars et des clubs japonais. On sortait cette musique moderne, la pop à l’orientale, la J-Pop. Nathan avait essayé de se plonger avec difficulté dans la musique japonaise, qui était une sorte de reprise orientale des courants occidentaux. J-Pop, J-rock, le J-Rap, le Visual Kei... La propension de la génération actuelle à inventer de la merde était tout simplement fascinante. Qu’on se le dise, rien ne valait pour Nathan un bon vieux morceau des Lynyrd Skynyrd. Ceci dit, son caractère aigri n’était pas exclusif au Japon. Il trouvait aussi les musiques occidentales récentes à chier, pour la plupart. Le rock se résumait à mettre des chevelus sur une salle de concert, qui beuglaient des choses inaudibles dans leurs micros avec des voix caverneuses insupportables, le gangsta rap lui donnait envie de se flinguer, et l’ensemble de ces petites choses contribuait à l’envoyer dans les bars, où il buvait. C’était ce que Nathan était en train de faire.

Habituellement, il allait au pub d’Ian, mais ce dernier avait pris ses congés pour la semaine, et il avait une envie phénoménale de boire. À défaut, il s’était donc rendu dans un bar plus jeune, qui faisait aussi office de club de danse. Des nanas se déhanchaient dans des tenues de pute sur l’estrade, mais de tels vêtements, avec des collants roses flashys et des minijupes extra courtes, ne choquaient personne. Nathan ne les en blâmait pas. Il commençait à connaître un peu le Japon, et, s’il devait le décrire en un seul mot, ce serait paradoxe. Les lycéens vivaient toute la semaine dans des uniformes, et étaient bercés par les contes qu’on leur sortait sur l’Occident, une région du monde où on pouvait venir en jeans. Alors, le week end, quand ils n’avaient plus de vêtements à mettre, les lycéens s’habillaient n’importe comment. C’était une manière collective de lutter contre le conformisme sociétal japonais, qui était très fort. N’y avait-il pas, après tout, un proverbe japonais qui affirmait que, quand un clou dépassait de la rangée, il fallait l’enfoncer avec le marteau ?

*L’alcool me rend philosophe...*

Nathan n’était pas à hauteur du comptoir, mais assis contre une table, dans un coin, à côté d’une fenêtre. La nuit s’était abattue dehors, et il voyait des voitures filer rapidement. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, il n’avait pas prévu de se bourrer. L’alcool lui était encore indispensable, mais, dans la mesure du possible, il essayait de ne pas finir raide comme un trou. Certes, être ivre présentait l’avantage qu’il n’entendait plus la Bête, mais il y avait aussi un certain nombre d’inconvénients... Surtout quand on était un flic.

Tout en buvant, Nathan regardait autour de lui. Il ne connaissait pas cette clientèle, qui se composait surtout de jeunes. Il y avait de belles nénéttes. Il était préférable qu’il ne boive pas plus, car il sentait qu’il aurait du mal à se retenir de ne pas leur sauter dessus. L’alcool et les hormones ne faisaient jamais bon ménage. Au lieu de ça, Nathan préférait se calmer, et se dire qu’il rentrerait chez lui tranquillement. Dormir dans son lit, pour une fois, le changerait. C’était ce qu’il envisageait.

Il entreprit de se lever, pour commander une autre bière au comptoir, et s’y dirigea, avant d’entendre de l’agitation. On embêtait la barman, une belle blonde qui regardait plusieurs clients, en semlant aussi outrée qu’énervée.

« J'ai dit non, c'est non ! leur intima-t-elle. Et je n'ai jamais montré ma poitrine, votre ami vous a menti pour se faire mousser ! En tout cas oubliez cette idée, c'est niet. »

Nathan n’était pas encore assez ivre pour ne pas voir que c’était un mensonge. Crédible, certes, mais il était un bon flic. Il reconnaissait les signes. Elle ne détournait pas les yeux, comme si elle avait honte de son mensonge, mais regardait un peu trop fixement les autres. Et le fait qu’elle ait pris le temps de donner une raison à ce que leur hypothétique informateur avançait était un autre indice qu’elle mentait. Mais, au Japon, une fille avait le droit de montrer ses nibards... Et de ne pas les montrer. Une nuance que les adolescents éméchés n’avaient visiblement pas compris.

« C'est quoi ton problème, on est pas assez bien pour toi c'est ça ? Tu fais ta princesse ? » lâcha l’un des gars sur un ton menaçant.

Il l’attrapa par le bras, et Nathan comprit que la situation allait dégénérer. La barman poussa un cri, et un verre se brisa, ce qui imposa dans la pièce un long silence. On observait l’altercation, et Nathan se rapprocha.

« Messieurs, je crois que vous avez assez bu comme ça...
 -  Hey, tu te prends pour qui, toi ?! Je suis majeur, lâche-moi ! »

Agressif, les pupilles exsangues... Il ne devait pas prendre que de l’alcool. Il regardait nerveusement Nathan, qui sentait sa patience faiblir. Il avait passé les derniers jours à auditionner des abrutis d’adolescents qui faisaient des conneries, allant du vandalisme au harcèlement sexuel, en passant par le voyeurisme, à travers les classiques caméras dans les douches des filles.

« Non, mais c’est qui ce bouffon, sérieux ?! Allez, dégage de là, sale clodo, et va t’acheter des fringues ! »

Les gosses se mirent à rigoler, et firent comme si Nathan n’était pas là. Le gamin regarda ensuite la barman, puis le verre renversé, avec la tâche d’alcool.

« Je croyais que cet établissement se voulait propre et respectable... »

Visiblement, l’idée de voir les seins de la femme semblait lui plaire.

« Et ressers-moi une vodka, tiens. Bien forte.
 -  Je crois que vous devriez partir. »

Le ton était ferme, mais il en fallait plus pour impressionner l’homme, qui se redressa d’un coup, donnant un poing sur le comptoir, puis posa ses mains sur le torse de Nathan, poussant ce dernier.

« Les salopards de gaijins comme toi et cette pute n’ont rien à faire au Japon, à nous voler nos emplois ! Fous-moi la paix, espèce de sale petit tas de merde, ou je... »

Énervé, Nathan l’attrapa par les pans de sa veste, et le plaqua contre le comptoir, relevant alors son coude pour le coincer contre sa gorge.

« Ou tu quoi, sale con ?
 -  Aaaah... Lâ... Putain, espèce de taré ! »

Nathan comptait le relâcher rapidement, avant que la situation ne dégénère, mais elle empira malgré lui. L’un des amis de l’homme attrapa la bouteille en verre d’un voisin à côté de lui, la souleva, et l’abattit avec force sur le crâne de Nathan. La bouteille explosa, et Nathan s’écroula sur le sol, l’alcool glissant le long de ses cheveux. L’homme qui avait vu sa bouteille s’énerva, et envoya un uppercut dans le nez de l’homme, qui tomba à la renverse sur une table, renversant la nappe et ce qui se trouvait dessus, dans un grand fracas.

En quelques secondes, la scène avait dégénéré.
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 2 vendredi 14 juin 2013, 14:59:37

Zoé était assez désemparée devant la situation, ce silence pesant durant lequel personne ne bougeait, pas même l'ombre d'un haussement de sourcil. Elle était également un petit peu effrayée par la réaction de l'homme qui avait voulu lui empoigner le bras. Les histoires de jeunes femmes victimes d'hommes louches ne manquaient pas, et elle ne savait pas vraiment ce qu'il avait derrière la tête.

Elle fut néanmoins profondément soulagée par l'intervention d'un autre homme en sa faveur, qui la fit se sentir bien moins seule face à ses agresseurs. La jeune femme fût même assez flattée qu'il s'agisse d'un plutôt bel homme, fort et sûr de lui. Elle se tint en retrait, pendant qu'ils discutait, mais aucun des deux partis ne voulait faire de concessions, et elle sentait bien que la situation allait tôt ou tard dégénérer. Zoé se fit toute petite, et recula jusqu'au meuble où était rangé les bouteilles d'alcool, en espérant que cela se calme. Elle fit mine de ne pas entendre la pique de l'ivrogne, ni même sa commande, observant silencieusement la situation, qui hélas s'envenimait irrémédiablement.

Tout se déroula très vite. Les deux hommes en vinrent aux mains, un troisième brisa une bouteille de verre sur l'un d'eux, un quatrième en envoya un valser contre une table, leurs occupants se levèrent et se précipitèrent vers eux, prêt à en découdre. Une véritable réaction en chaîne, qui transforma le bar en une énorme mêlée, violente, bruyante, confuse. Une partie des gens se dirigeaient vers la sortie, fuyant les coups de poings qui se distribuaient à tout va, tandis qu'une autre partie, plus téméraire, était restée et comptait bien terminer la soirée ici sans se laisser intimider par cette altercation générale. Quant au reste, l'excès d'alcool couplé à la testostérone semblait leur avoir donné une subite envie de cogner sur tout ce qui bougeait, ou qui ne bougeait plus. Zoé observait la scène, médusée devant un tel manque de retenue, les gens se tapaient dessus sans raisons, ou plutôt pour la moindre broutille, les tables et les chaises volaient, s'entrechoquaient, on entendait moult bruits de verres brisées, des gémissements, des cris de colères, des insultes. Elle soupira.

« Même les animaux savent se montrer plus civilisés que ça... »

Son regard s'arrêta alors sur l'homme qui avait tantôt pris sa défense. Il gisait sur le sol, apparemment inconscient, ou en tout cas il ne bougeait pas beaucoup, au beau milieu de la bagarre qui faisait rage. Le coup qu'il reçut sur le crâne avait du être assez violent pour le sonner. Soudain, un homme sorti de nul part décocha un violent coup de pieds dans les côtes de l'homme, dépliant son genoux pour le frapper d'un bon coup de talon, avant de continuer sa route comme si de rien n'était, brandissant maladroitement ses poings vers un autre homme tout aussi ivre. Nul doute que si le premier homme le voyait dans cette état, celui qui les avait traité de gaijin, il ne se contenterait pas d'un simple coup de pieds, déjà douloureux en soi, et profiterait bien de la situation ! Oubliant toute notion de danger, Zoé se précipita vers l'homme, elle lui devait bien ça après tout, c'était de sa faute s'il s'était mis dans ce pétrin.

« Monsieur !? Monsieur, vous m'entendez !? »

S'exclama-t-elle, secouant son corps imposant du mieux qu'elle le pouvait avec ses bras frêles. Fort heureusement, il paraissait juste sonné, et pas complètement inconscient, ou peut-être était-ce le coup de pieds qui l'a réveillé, elle n'en savait rien. Quoi qu'il en soit, ils ne devaient pas rester là, c'était certains.

« Vous n'êtes pas en sécurité ici, s'il vous voit vous allez certainement passer un mauvais quart d'heure ! Il faut partir, et maintenant. Vous pouvez vous lever ? Attendez, je vais vous aider ! »

Zoé se glissa sous son bras et l'aida tant bien que mal à se relever, et à marcher, quittant le chaos qu'était devenu le bar. Ils évitèrent le corps d'un ivrogne assommé, contournèrent les tables renversés, manquèrent de glisser sur une flaque d'alcool, avant de finalement parvenir à s'échapper. Zoé inspira un grand coup, l'air frais lui fit du bien.

« PIN ! PON ! PIN ! PON !  »

Les sirènes de la police retentissaient au loin, et n'allait probablement pas tarder à se rapprocher des lieux du grabuge. La jeune femme n'avait pas vraiment envie de se prendre la tête plus longtemps, et se dit qu'elle ferait mieux de se dépêcher de rentrer chez elle. La police avait la fâcheuse tendance à mettre en garde-à-vue sans raison au moindre incident, le temps d'éclaircir un peu l'affaire...

« Je pense que l'on ne devrait pas rester là... »

Zoé tourna son visage vers l'homme. Il ne semblait pas vraiment dans son assiette. Elle hésita quelques instants, mais finit par lui demander.

« On... on peut aller chez moi si vous voulez, j'habite juste à deux pas d'ici. »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 3 samedi 15 juin 2013, 14:15:56

Dans sa tête, une bonne vieille musique de rock résonnait. Deep Purple et sa guitare infernale, ou encore Bruce Springsteen... La scène aurait été vachement mieux s’il y avait du rock. Il ne savait pas si le liquide poisseux qu’il y avait sur sa tête était du sang ou de l’alcool... Il était un flic, et avait suffisamment vu de rixes dans les bars pour savoir qu’un coup de bouteille d’alcool ne faisait jamais du bien. Les morceaux de verres pilés s’enfonçaient dans le cuir chevelu, et le sang se mettait à gicler. Dans cette partie du corps, il y avait beaucoup de sang. Fort heureusement, Nathan avait avec lui la Bête, un monstre qui, en tout temps, veillait à le protéger. La douleur était vive, mais elle ne l’avait pas assommé. S’il restait couché au sol, tandis que les clients, sous l’influence de drogue et d’alcool, se mettaient à se taper dessus, c’était avant tout pour ne pas laisser sa colère s’emparer de lui.

*Tue-les !* rugissait furieusement dans sa tête la voix caverneuse de la Bête.

C’était tellement tentant... Ces petits cons prétentieux... Mais il ne devait pas céder à cette voix sinistre. Nathan soupirait lentement, les sons extérieurs lui venant de loin. Ses oreilles sifflaient, et, de l’extérieur, il sentait surtout ce liquide collant dans ses cheveux. Le coup l’avait pris en traître. Tendant les mains, Nathan réussit à s’accrocher à un tabouret, et entreprit de lentement se relever, tandis qu’une table se renversait à côté de lui. On n’était pas au Far West, mais, parfois, ça y ressemblait. En d’autres circonstances, Nathan aurait presque eu le mal du pays.

Il sentit quelqu’un s’approcher, et lui tenir les épaules. En relevant la tête, il vit une série de longues jambes à damner Marilyn Monroe, une minijupe en jean bleue, un débardeur légèrement relevé, qui lui permit brièvement de voir un ventre légèrement rond avec un nombril, puis une belle paire de seins.

*La serveuse !*

Elle essayait de lui parler, mais il n’entendait rien. Un tel coup, ça pouvait facilement vous envoyer à l’hôpital, en provoquant un traumatisme crânien. Il grogna, essaya de lui dire que tout allait bien, mais rien ne sortit de sa gorge. Sa vision était floue, et il sentit la femme se glisser sous lui. La main gauche de Nathan s’agrippa au comptoir, et il entreprit de se relever, titubant à moitié. Se tenant debout, il eut une brève sensation de vertige, et serait retombé en arrière, si la femme ne le soutenait pas. Plusieurs bouteilles d’alcool avaient été renversés. Une bonne partie des clients avaient choisi de s’enfuir, les autres tapant au jugé. La femme se mit à marcher, et Nathan entreprit de la suivre, ne pouvant, de toute façon, guère faire grand-chose d’autre.

Il entendit les sirènes de la police. Sûrement une patrouille. Les gyrophares rugirent, et ceci eut pour effet de calmer les gens. Nathan secoua la tête. Si des collègues l’arrêtaient, et voyaient qu’il était un flic, il risquait gros. Nathan Joyce était déjà fiché pour être un alcoolique, et il n’avait pas envie de retourner dans un placard. Un gaijin alcoolique, c’était quelque chose de lourd à porter, un sacré boulet. Il posa une main sur l’arrière de son crâne, sentant des bris de verre. La femme se planta alors devant lui, et il eut subitement une folle envie de la plaquer contre le mur... Mais la raison sut s’imposer à lui.

« On... ‘Hez-moi... j'ha’... ‘Deux... ‘Ci. » comprit-il.

Il secoua la tête de gauche à droite, clignant des yeux. Un homme le bouscula en sortant rapidement.

« Toi... Toilettes... crossa-t-il.

Il se retourna d’un coup, sa mémoire se rappelant à lui, et partit en arrière. Un homme gisait sr le sol, ayant reçu plusieurs coups de poings dans l’estomac. Il manqua trébucher sur lui, et ouvrit la porte des toilettes, en s’écrasant presque dessus. La scène tournait autour de lui, il avait l’impression que les portes des cabines s’ouvraient, le narguaient, et sn visage dans le miroir se moquait de lui, tournant, grimaçant comme un petit diable. Nathan porta la main à la poche de sa veste, et en sortit une petite fiole transparente comprenant des cachets. Sa main se posa sur le robinet d’un lavabo, et il fit tourner l’eau, puis décapsula la fiole, et avala ses antidouleurs. Il se fourra ensuite la tête contre l’eau du robinet, et l’avala, puis s’aspergea les cheveux avec de l’eau. Sa tête lui tournait moins, et la vision lui revint rapidement. Il cligna des yeux, et regarda la femme. Il ne se souvenait toujours pas de ce qu’elle lui avait dit, mais, vu son regard, elle n’avait probablement qu’une seule envie : partir d’ici le plus rapidement possible.

« Vous avez une sortie de secours ? Si on sort par devant, les flics vont nous attraper. »

Il sortit ensuite des toilettes, en suivant la mystérieuse femme (et en ne pouvant s’empêcher de loucher sur son postérieur). Plusieurs policiers étaient rentrés dans le bar, où une forte odeur d’alcool régnait.

Il était temps de filer d’ici.
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 4 lundi 17 juin 2013, 19:06:04

Les sirènes de la police se rapprochaient de plus en plus, résonnant dans les rues comme une menace tacite pour ceux qui oseraient troubler l'ordre public. Et il s'avérait que la jeune femme et son compagnon provisoire faisait justement parti de ces personnes, ou en tout cas seraient considérés comme telle par la police, ce qui revenait au même pour Zoé. Elle ne tenait pas spécialement à avoir affaire aux forces de l'ordre, encore moins à devoir passer la nuit dans un commissariat en compagnie d'ivrognes peu recommandable !

Elle releva le visage vers l'homme, et lui proposa de s'éloigner d'ici, mais il semblait relativement distant, comme si son esprit était ailleurs, ou comme s'il était sonné. Il clignait des yeux, et ne semblait pas vraiment en pleine possession de ses moyens.

« Toi... Toilettes... »

Se contenta-t-il de dire. Toilette ? Il y avait bien la ruelle à proximité, qui offrait assez de discrétion pour cela, mais sinon les plus proches étaient celles du bar. Cette pensée eu l'effet d'un électrochoc pour Zoé. Oh, non. Non, non, non, ce n'était pas du tout une bonne idée ça ! Elle l'observa brièvement, mais n'eu pas vraiment le temps de réagir, il se retourna en effet brusquement, se précipitant à nouveau vers ce bar qu'ils avaient déjà eu un peu de mal à quitter.

« Attendez, non ! Nous n'avons pas de temps à perdre, reven... rhaaa, zut ! »

Trop tard, le voilà déjà parti. L'étudiante soupira. Elle observa quelque secondes l'entrée du bar, avant de finalement se décider à s'engouffrer dans cette large pièce à l'atmosphère pesante. Elle aurait très bien pu laisser l'homme se débrouiller tout seul, et en profiter pour s'en aller d'ici pendant qu'elle en avait encore l'occasion. Ce n'était rien de plus qu'un inconnu après tout. Alors pourquoi le suivait-elle... à vrai-dire, elle même avait du mal à le savoir. Peut-être que, dans la mesure où l'homme avait eu le courage de la défendre, il était de son devoir de l'aider aussi, en quelque sorte.

Elle suivit donc l'homme, un peu à contrecoeur, le suivant de loin car il avait de l'avance, mais sans trop de problème grâce à sa forte carrure qui ne passait pas inaperçue. Elle arriva finalement devant la porte des toilettes des hommes, mais dans lesquelles elle n'osa pas entrer. La manière dont il s'était écroulé contre la porte pour y entrer lui semblait inquiétant, mais elle redoutait de se retrouver dans une situation qui pourrait être assez gênante, ne sachant pas ce qu'il y faisait, ni même s'il était seul. Elle était néanmoins un peu rassurée d'entendre l'eau couler, signe qu'il était encore conscient, c'était déjà ça.

Il sortit finalement des toilettes, et paraissait être dans un bien meilleur état, plus éveillé, plus ragaillardi.

« Vous avez une sortie de secours ? Si on sort par devant, les flics vont nous attraper. »

Effectivement, le son des gyrophares était dorénavant tout proche. Ils étaient même déjà sur les lieux, comme en témoignait les cris de certains.

« Bordel, v'là les flics ! »

Ah, si elle avait su que les événements auraient pris une telle tournure, elle n'aurait pas mis les pieds ici de la soirée ! Elle serait probablement confortablement restée chez elle, dans son pyjama, à regarder des émissions étranges et bizarroïdes à la télévision, comme seuls les japonais avaient le secret.

« La sortie de secours... oui, par là ! »

Elle se trouvait à l'opposée de l'entrée principale, de l'autre coté du comptoir. Il avait raison, il valait mieux sortir par derrière si l'on voulait éviter une fâcheuse rencontre. Pendant qu'elle le guidait, Zoé lui expliquait brièvement la disposition des lieux, sans s'apercevoir que l'homme était particulièrement attiré par les mouvements de son fessier, que son mini-short moulait avantageusement. Les violences s'étaient calmées, les gens préférant rentrer chez eux plutôt qu'avoir affaire à la police, laissant derrière eux un bar relativement dévasté par leurs combats.

« La sortie de secours se trouve là bas, de l'autre coté du comptoir. Vous voyez la petite porte, là, près des bouteilles ? Elle donne sur un couloir, disposant de portes coupe-feu, et de l'autre coté se trouve la sortie vers une ruelle adjacente, perpendiculaire à celle qui se trouve en face du bar... »

Zoé grimpa par dessus le comptoir, offrant au passage une nouvelle opportunité à l'inconnu d'admirer les formes généreuses de la jeune française, et retomba agilement sur ses pieds de l'autre coté. Elle se rendit compte qu'avec tous ces évènements, elle n'avait même pas encore eu l'occasion de faire les présentations avec cet homme. Elle se tourna vers lui, et répara cette oubli.

« Au fait, je m'appe... »

Mais elle n'eut pas l'occasion de finir sa phrase. Une voix rageuse s'éleva de l'autre coté et lui coupa la parole.

« Hey ! Le gaijin ! »

C'était lui, le même homme qui avait abordé Zoé, et qui s'était emporté contre l'inconnu. Une canaille ivre, qui s'approcha d'eux.

« Ouais, c'est à toi que je cause, la tafiole ! Viens t'battre si t'es... »

Il ne put finir sa phrase, trébuchant misérablement contre un tabouret et s'affalant lourdement face contre terre. Il se releva promptement, et, blessé dans son amour propre, il se mit à les insulter.

« Tu diras à ta mère d'me sucer la queue pendant que ta gonzesse me lèche les boules, gaijin ! »

Zoé observait silencieusement la scène, un peu perplexe face à son attitude dépravée, et assez ridicule. Elle éprouvait même un peu de peine pour lui. La jeune femme ne savait pas comment allait réagir l'homme face à ces provocations, mais elle anticipa, et le prit par la main, lui demandant avec douceur.

« Laissons-le, il n'en vaut pas la peine. Allons-nous en... la police ne va pas tarder à nous tomber dessus. »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 5 jeudi 20 juin 2013, 21:30:24

Que ses hormones se réveillent étaient bon signe. C’était la preuve qu’il était toujours en état de ressentir du plaisir. Cependant, il n’avait guère le temps d’y songer. La police était là, et une nuit en garde-à-vue n’était pas une hypothèse à envisager. Le flic ne pouvait pas se le permettre, et entreprit donc de suivre la femme. Elle bondit par-dessus le comptoir, sa minijupe en jean se relevant légèrement, lui permettant de mieux voir son superbe fessier. Il avait du mal à croire qu’elle n’avait pas fait un strip-tease, elle avait vraiment la tête de l’emploi ! Il lui suffisait juste de fermer les yeux pour l’imaginer assise sur un homme, dans une salle sombre et sensuelle, déhanchant lentement son corps... Il soupira, lorsqu’elle entreprit de se présenter... Quand quelqu’un leur parla. Nathan soupira en reconnaissant la voix. C’était le type qui avait embêté la fille, et qui était plus ou moins responsable de tout ce bordel.

« Ouais, c'est à toi que je cause, la tafiole ! Viens t'battre si t'es... »

Il était complètement bourré, et le prouva aux yeux de Nathan, en s’affalant lamentablement sur le sol. Par miracle, l’homme réussit à se relever, et continua à les insulter. C’était pathétique. Le policier se retourna vers la femme blonde, qui lui avait pris la main. Il l’observa. Un peu plus grand qu’elle, il eut une vue assez plongeante sur son décolleté. Voilà une femme qui savait comment lui parler ! Un léger sourire esquissa ses lèvres.

«  Dépêchons, alors ! »

Il la tint par la main, et s’élança rapidement. Les antidouleurs faisaient effet, tuant sa migraine, et le réveillant. Il ouvrit la porte à côté du comptoir, et fila dans un couloir. La cuisine était à gauche, et il fila vers la porte au fond, qui menait à l’arrière, dans une sorte d’allée avec de nombreuses poubelles. Nathan regarda à droite et à gauche, et choisit d’aller de l’autre côté de la ruelle, afin de ne pas aller sur la rue où il y avait plusieurs voitures de police. Il continuait à tenir la chaude main de la femme, et remonta le long de la ruelle, arrivant devant une sorte de mur. Il faisait environ deux mètres. Nathan le regarda, puis avisa la présence d’une poubelle. Il était hors-de-question d’aller dans l’autre sens.

« Attends, j’ai une idée... »

Le policier attrapa la poubelle grise, puis la plaqua contre le mur. C’était une simple poubelle, et il entreprit de grimper dessus, et s’en servit pour poser ses mains sur le haut du muret, s’en servant pour soulever sa carcasse. De l’autre côté, la ruelle poursuivait vers une rue où il vit plusieurs piétons. Le muret était très fin, et Nathan tendit sa main vers la femme, par pure galanterie.

« Agrippe-toi à moi, je vais te hisser. »

Ainsi, les deux réussirent à retomber de l’autre côté. La police ne chercherait sûrement pas à les poursuivre, et il regarda la femme, posant une main sur son épaule, afin qu’elle le regarde. Un geste un peu trop cavalier, il en eut conscience en le faisant.

« Je m’appelle Nathan... Et, si j’étais à ta place, demain, j’irais porter plainte au commissariat, pour que la police ne t’accuse pas. »

Il hésita à lui dire qu’il était un policier, mais estima que, en l’état actuel des choses, une telle information ne pourrait que compliquer davantage une situation qui était déjà, en soi, particulièrement tendue.

« Tu veux que je te raccompagne chez toi ? » se proposa-t-il alors.

Il se rappelait vaguement qu’elle lui avait fait une proposition similaire dans le bar, mais, sous les effluves de l’alcool, sa mémoire était légèrement chancelante. Il n’était plus très sûr de rien, en vérité.
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 6 lundi 24 juin 2013, 09:31:16

Zoé avait un peu peur que la situation dégénère avec l'apparition de cet individu détestable, mais elle fut soulagée de voir que ce ne fut pas le cas. L'homme dont la carrure imposait le respect garda la tête froide, ce que la jeune femme apprécia beaucoup. Il prit la sage décision de s'éloigner d'ici, et, toujours main dans la main, il s'élança vers la sortie de secours, entrainant l'étudiante avec lui. Elle suivait le pas, trottinant derrière lui, jusqu'à ce qu'ils arrivèrent sur la ruelle. Là, ils décidèrent de s'enfoncer plus profondément dans la ruelle, distançant la police du mieux qu'ils pouvaient. Néanmoins, ils furent vite arrêtés par un cul-de-sac, un mur qui les séparait de l'autre moitié de la ruelle.

« Rhoo, dommage... »

Zoé était désappointée. Les voilà bon pour faire demi-tour ! Ils étaient obligés de rebrousser chemin maintenant, et d'opter pour la seconde direction, qui les mèneraient inévitablement sur la rue principale. Ce qui était assez risqué. Heureusement, Nathan eut une idée. Aidé par une poubelle, il parvint à se hisser au dessus du mur, et tendit en retour sa main vers la belle femme en contrebas pour l'aider à monter elle aussi. Un geste touchant, auquel elle ne restait pas indifférente. Elle se laissa même soulevée par les hanches, pour descendre de ce mur qu'elle trouvait un peu trop haut. Cet homme qui s'était porté à son secours était si galant, si chevaleresque, Zoé en chavirerait presque.

Maintenant que ce mur les séparait de la scène du grabuge, et des forces de police, ils purent enfin souffler un peu. Ils étaient sauvés, en quelque sorte. La situation lui parut soudainement un peu bizarre, à cette jeune femme, ce brusque retour à la tranquillité. C'était une nuit sacrément riche en émotion qu'elle venait de vivre, entre l'agression, la grande bagarre, le bar ravagé, la fuite. C'était comme si, maintenant que l'adrénaline de la situation s'était dissipée, elle se prenait la réalité en pleine figure, tout en même temps, et s'en retrouvait complétement sonnée. Elle entendit l'homme parler... Nathan... elle l'écoutait, mais resta immobile, et mit une bonne dizaine de secondes avant de réagir et de lui répondre, hésitante.

« Oh... euh... oui... oui, je penserais à... à passer au commissariat...oui... »

Zoé se frotta les yeux et tenta de se ressaisir, y parvenant à moitié. Elle remarqua alors la main de l'homme posée sur son épaule, un geste qui ne la laissait pas indifférente. Elle se serait volontiers jetée dans ses bras, si ce n'était son éducation qui l'empêchait cet excès de familiarité.

« Moi c'est Zoé... enchantée... je veux bien, oui... si cela ne te dérange pas... »

Bien que tout semblait terminé, rentrer chez elle accompagnée la rassurait. Et puis, elle appréciait la présence masculine de Nathan, qu'elle trouvait apaisante. L'esprit encore un peu embrumé, elle ouvrit la marche en direction de son appartement.

« Eum, je, par rapport à tout à l'heure, je voulais te remercier de m'avoir défendue, c'était gentil... c'est un peu ma faute si la situation à dégénérer... D'ailleurs tu as reçu un méchant coup sur la tête tout à l'heure, comment tu te sens ? »

Zoé habitait assez près de son lieu de travail, et ils arrivèrent à destination rapidement. Il leur fallut moins de cinq minutes pour arriver devant l'entrée de l'immeuble. Étrangement, elle ne le connaissait qu'à peine, pour ne pas dire pas du tout, mais au fond elle sentait qu'elle ne voulait pas se séparer de lui aussi vite, qu'elle aimerait rester encore un peu à ses cotés. Elle était sous le charme. Aussi, elle resta plantée devant chez elle, penaude, ne sachant trop quoi faire... La logique voudrait qu'ils finissent par se dire au revoir, que leur route se sépare et que chacun retourne chez soi. Mais elle ne s'y résignait pas, elle n'y arrivait pas. Silencieuse pendant encore un moment, elle finit par demander.

« C'est un studio, mais il est assez grand pour deux, si jamais tu... tu veux y rester un peu avant de rentrer chez toi... »

Elle se sentait un peu bête, maladroite, à lui parler comme ça. On aurait dit une petite ado timide qui essayait de draguer, pourtant il était clairement plus âgé qu'elle. La jeune française ne tarda pas à succomber à l'envie qui l'étreignait depuis tout à l'heure, et se précipita dans ses bras, se blottissant contre lui, montant sur la pointe des pieds pour l'embrasser timidement, du bout des lèvres seulement. Ce qui était déjà beaucoup pour un inconnu dont elle ne connaissait que le prénom.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 7 lundi 24 juin 2013, 12:23:39

La tension redescendait progressivement. Nathan aussi le ressentait, mais, contrairement à la jeune femme, c’était un homme d’action. Avant d’être un vulgaire policier de Seikusu, il avait fait partie des troupes d’intervention, des commandos de la police. La peur et le stress étaient des ennemis bien connus, car il avait participé à des interventions houleuses, houleuses et d’autant plus difficiles que l’ennemi était dans les deux sens : les salopards à appréhender, et les journalistes derrière, qui s’empresseraient de se ruer sur la moindre bavure. Membre d’une troupe d’intervention, c’était un métier à risques. Nathan savait donc gérer le stress, et c’était sans doute pour ça que le monstre tapi au fond de lui n’avait jamais réussi à prendre le contrôle, contrairement à ce qui s’était passé avec sa femme. Nathan savait contrôler ses pulsions… Dans la mesure du possible.

Elle se présenta sous l’appellation de Zoé. Un joli nom, assez mignon. Il lui allait plutôt bien, mais il suffisait de voir son regard pour constater qu’elle était un peu secouée. Les rixes ne devaient pas fréquemment éclater dans son bar. Comme quoi, il fallait bien une première à tout. Nathan entreprit donc de la suivre, Zoé acceptant son offre.

*C’est moi qui me fait des idées, ou elle bégaie ?*

Il resta prudemment derrière elle, et ses yeux louchèrent encore sur ses longues jambes fuselées, et sur sa minijupe en jean… C’était terrible ! Cette fille était une incitation ambulante au viol. Dans un pays où on pouvait avoir des fellations dans un café, se balader ainsi n’était pas très sûr… Mais, d’un autre côté, le Japon était aussi un pays où les agressions sexuelles étaient, statistiquement parlant, assez faibles par rapport à d’autres pays, notamment les États-Unis. Le Japon était un pays fait de paradoxes.

Elle lui posa une question, l’arrachant de ses pensées. Le coup sur la tête… Il n’y pensait quasiment plus. La Bête lui permettait d’avoir une résistance musculaire importante, et ses plaies avaient déjà cicatrisé, ne laissant que quelques tâches rouges sur une partie de ses cheveux, ainsi que des bouts de verre.

« Ça va… répondit-il. Cette partie du corps saigne beaucoup, mais la blessure est superficielle. »

Nathan continua à la suivre, en essayant de retenir une érection grandissante, ayant bien du mal à s’empêcher de loucher sur ses fesses tendres. Ils arrivèrent finalement devant son immeuble, semblable à n’importe quel autre immeuble. Il leva la tête, essayant de voir le sommet, puis regarda Zoé. Il la dominait facilement. Nathan était plutôt corpulent, un vrai corps de bûcheron canadien. Un léger silence plana entre les deux. Nathan allait lui demander de monter chez elle pour nettoyer sa plaie, quand elle parla à sa place.

Ses lèvres… Il adorait la façon dont elles remuaient. Il était sûr qu’elle devait embrasser comme une Reine, et, au moment même où il se faisait cette réflexion, elle vint se blottir contre lui, et l’embrassa, en se hissant sur la pointe des pieds. Il en fut surpris qu’il cligna des yeux, sentant son sexe se durcir instantanément, heurtant le ventre de la femme. Elle se blottit contre lui, ses beaux seins s’enfonçant contre son torse, et il agit presque mécaniquement, l’enlaçant dans ses bras, posant sa main gauche le long de ses cheveux, sentant sa nuque. Son cœur se mit à s’emballer, et ce chaste baiser se rompit assez rapidement… Mais pas l’étreinte, Nathan la maintenant contre son torse… Il réalisa alors que son sexe était en érection, et que Zoé devait sûrement sentir cette pointe.

« Méfie-toi, Zoé, commenta-t-il, je suis un homme très sensible aux baisers surprises émanant d’une aussi jolie fille que toi… »

Jadis, quand il était encore un adolescent, il aurait peur qu’elle trouve son sexe trop petit, mais, maintenant… Avec la Bête, il n’avait pas le droit de se poser ce type de questions. Il l’embrassa alors sur le front, avant de rajouter :

« À l’origine, je comptais juste te demander de bénéficier de ta salle de bains pour nettoyer mes cheveux, mais je n’aurais rien contre te protéger toute la nuit… »

Il l’embrassa à nouveau, sur la joue cette fois. Elle avait une peau douce et des joues légèrement rondes, ce qui faisait que ses lèvres s’enfonçaient contre sa peau. C’était craquant. Elle n’avait pas un accent anglais, plutôt cet accent tranchant typiquement français, et qu’on adorait parodier chez lui.

*M’est avis que son Frenck kiss doit être fidèle à la réputation qu’on lui en donne.*
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 8 lundi 24 juin 2013, 14:26:26

Bien qu'il ne dura que quelques instants, Zoé apprécia ce baiser, aussi léger soit-il. Elle ferma les yeux et le savoura dans son intégralité, la douceur de ses lèvres, son étreinte chaleureuse, étant blottie contre son torse musclé par ses bras puissant, la tendresse de sa main contre sa nuque. C'était si doux, si agréable, ce fut avec une pointe de regret que leurs lèvres durent se séparer. Son corps était néanmoins toujours bloqué contre celui plus massif de Nathan, en une étreinte accueillante, réconfortante, qu'elle aurait aimé faire durer aussi longtemps que possible. Elle se sentait si bien, éperdue dans ses bras.

Elle remarqua bien vite qu'elle n'était pas la seule à se sentir bien. A en croire la bosse dure qui se pressait contre le bas de son ventre, lui aussi semblait avoir apprécié ce moment. Certaines femmes, en sentant cette érection incongrue, auraient trouvé cela honteux, voire révoltant, et carrément déplacé. D'autres encore auraient trouvé la situation plutôt excitante, et n'aurait pas eu de scrupule à profiter de la situation. Zoé, elle, faisait partie de celle qui trouvait cela cocasse, et assez amusant. Au fond, elle était même un peu flattée. Les réactions naturelles ne trompaient pas, et celle-ci lui montrait qu'elle était particulièrement attirante aux yeux de Nathan, qu'elle lui faisait de l'effet. L'idée qu'il veuille simplement tremper son biscuit en compagnie d'une jolie femme ne l'avait pas trop effleurée, et l'aurait probablement faite réfléchir à deux fois, ou plutôt refuser toute proposition, mais elle appréciait trop sa présence pour faire preuve de la moindre méfiance à son égard. Ce qui ne l'empêcha pas de plaisanter à ce sujet, plus par jeu qu'autre chose.

« Dois-je en conclure que c'est une sensibilité à laquelle tu as souvent été confronté, pour t'en faire cette idée ? »

Elle levait son regard vers lui, un sourire aux lèvres. Elle n'attendait pas spécialement de réponse, elle voulait juste le contempler quelques instants, plonger son regard dans le sien. Elle se blottit un peu plus fort contre lui alors qu'il entreprit de l'embrasser à nouveau, mais plus sur les lèvres. Sa poitrine pressait toujours contre ses pectoraux solide, ce qui n'avait rien de déplaisant, au contraire. Elle ajouta alors, doucement, toujours souriante.

« Je pense en effet que tu ne serais pas de trop ce soir... »

Les mains de Zoé glissèrent lentement, se posant sur son torse, contre lequel elle poussa avec douceur pour se défaire de son étreinte. La porte de l'appartement n'allait pas s'ouvrir toute seule après tout. Elle s'avança donc, tapa le code d'entrée, et entra en compagnie du bel homme. Il n'y avait pas d'ascenseur, et son logement se trouvait au 4ème étage. Il fallait donc monter les escaliers, ce qui n'était pas si dérangeant. Chacun de ses pas était une nouvelle occasion pour Nathan de reluquer les belles jambes de Zoé, mais surtout son insolent fessier, à peine couvert par sa courte jupe. Néanmoins, cette fois, Nathan pourrait, en se penchant un petit peu quand même, glisser son regard sous celle-ci, et profiter de la vue plongeante sur les mouvements de sa culotte noire qui ne cachait que la moitié de ses fesses rebondies. Elle continua ainsi, sans s'en douter, jusqu'à arriver sur le palier de son appartement, ouvrant la porte et s'y engageant. C'était un studio d'une pièce où la chambre faisait également office de salon, on y entrait par un couloir où un coin cuisine était aménagé, et où une porte menait à la salle de bain avec baignoire et WC. Ce n'était pas le grand luxe, mais ça dépannait plutôt bien en attendant qu'elle ai un vrai boulot. Et puis ça avait le mérite d'être impeccablement rangé.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 9 dimanche 30 juin 2013, 11:05:39

« Dois-je en conclure que c'est une sensibilité à laquelle tu as souvent été confronté, pour t'en faire cette idée ? »

C’était la question-piège typique, celle à laquelle n’importe quelle réponse pouvait être mal interprétée par la femme. Nathan ne répondit donc rien, si ce n’est l’embrasser encore. Il aimait bien cette femme, il ne pouvait pas le nier. Or, Dieu lui en soit témoin, il n’avait nullement eu l’intention d’abuser d’elle quand il l’avait vu, et qu’il était sorti du bar avec elle. Les évènements se précipitaient juste, et d’autant plus que le baiser de cette femme n’était pas innocent. Avec un tel corps, il était convaincu que les accusations de l’autre imbécile d’étudiant n’étaient pas aussi fausses que ça.

Elle l’écarta, et il lui sourit, avant de la voir se ruer vers l’immeuble.

« Je l’espère bien... »

Il entreprit donc de la suivre, grimpant dans l’escalier à sa suite, et eut droit, encore, la vision de ses fesses. Elle bondissait le long des marches, soulevant son minishort. Observateur, il put même voir les rebords de ses belles fesses, et sentit ses mains trembler. Il avait envie de les caresser, de les toucher, de les presser... Une chose était sûre : il se voyait mal entrer chez elle et ressortir sans rien faire d’autre que dormir sur le sofa. Il ne se voyait pas du tout le faire, en réalité. Il la suivit rapidement, se disant que la Française devait être d’un naturel joueur.

Débarquant au 4ème étage, Nathan se demandait si elle faisait ça de manière consciente ou pas. La manière dont elle se déhanchait lui rappelait toutes ces filles victimes d’agression sexuelle, qui se promenaient dans des tenues particulièrement provocantes, et dans un déhanché des plus provocateurs... Des appels au viol, tout simplement. Cependant il se voyait mal lui en faire la réflexion. Il y avait de meilleures manières de séduire les dames, surtout de jeunes femmes d’humeur festives, qui venaient d’échapper à des rixes.

Ils entrèrent dans un petit studio faisant passer à un logement étudiant. Même son propre appartement était plus grand, mais il n’y avait pas de métro aérien en face pour faire trembler les murs. Il referma délicatement la porte derrière elle, se sentant un peu gêné d’entrer dans la vie intime de cette femme... Avec des désirs pour le moins intimes. Son érection n’avait nullement cessé, et il se mit à soupirer. Ce studio respirait la féminité, cette douceur qui faisait que les hommes aimaient tant les femmes. Aucun vêtement ne traînait à même le sol. Une vraie femme au foyer, qui prenait grandement soin de son logement.

« Bel appart’... commenta-t-il. Si ça ne te fait rien, je vais emprunter ton lavabo quelques minutes... »

Il alla dans la salle de bains, petite, et alluma  la lumière, puis fit couler de l’eau. Trouvant un gant de toilette, il s’en servit, et se nettoya la tête, enlevant les bris de verre, nettoyant ses cheveux ensanglantés, enlevant aussi, par la même occasion, les tâches d’alcool qui parsemaient sa tête. L’ensemble lui prit plusieurs minutes, et il se sentit bien mieux.

« Voilà qui est mieux... »

Il retourna alors dans la salle principal du studio, afin de voir comment Zoé se comportait.
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 10 vendredi 25 octobre 2013, 17:01:44

L'espace d'un bref instant, le doute s'insinua dans l'esprit de Zoé. Elle commença à se poser de sérieuses questions, à se demander si c'était vraiment une bonne chose à faire, que d'inviter cet homme chez elle, de lui faire confiance, alors qu'elle le connaissait à peine. Après tout, et s'il ne s'appelait pas Nathan ? Et si tout cela n'était qu'une mascarade destinée à lui faire baisser sa garde, qu'il s'agissait en réalité d'un cambrioleur... ou pire encore ? C'était difficile à croire, mais l'on n'était à l'abri de rien, et une telle imprudence pourrait avoir pour elle de fâcheuses conséquences. Toutefois...

Toutefois, un simple regard posé sur cet homme fit s'envoler chez elle la moindre once de suspicion qu'elle pouvait avoir. Il était charmant, craquant même. Il lui plaisait beaucoup, peut-être un peu trop... Mais surtout, les précédents événements lui ont montré que c'était un homme bien, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Ne s'était-il pas risqué à s'interposer pour prendre sa défense ? Quoi qu'il en soit, ils étaient de toutes façons déjà entrés chez Zoé, et cette dernière se voyait mal faire marche arrière et l'expulser de chez elle.

Après lui avoir indiqué du doigt la salle de bain, elle se laissa tomber sur son lit, écartant les bras et fixant le plafond. La jeune femme sentait son coeur battre la chamade, tambouriner contre sa poitrine, comme un prisonnier frappant à sa porte, cherchant à s'enfuir, à se cacher sous le lit. Elle inspira un grand coup et expira profondément, elle était un peu désorientée et avait du mal à se calmer. Et Nathan n'allait pas tarder à revenir.

*Que faire, que faire, que faire...* ne cessa-t-elle de se répéter intérieurement.

Une idée lui vint alors subitement à l'esprit. Elle bondit hors de son lit, retirant avec hâte ses bottes, se précipita sur son bureau, et alluma son ordinateur portable. Comme toujours, il prenait un temps fou à charger, et Zoé tapait du pied, impatiente. Elle s'était dit qu'un peu d'ambiance ne serait pas si mal, et elle avait quelques belles musiques sur son pc, mais l'allumage était si long... Debout et penchée sur son bureau, sur lequel elle posait ses coudes, la jolie blonde entendit un bruit de pas derrière elle avant qu'elle ne puisse lancer la musique. Elle regarda par dessus son épaule, observant un Nathan qui semblait avoir bien meilleur mine, avant d'avouer, amusée, et un peu nerveuse.

« Oups, je crois que pour l'effet de surprise c'est un peu raté, haha ! »

Il aurait été de bien meilleur effet que Nathan n'entre dans la pièce qu'après que la musique se soit lancé, mais bon, si tout marchait toujours comme on l'espérait, ça se saurait. Elle lança donc le morceau, une musique douce, entrainante, un peu romantique, avant de se redresser et de lui faire face, affichant un petit sourire. Elle s'approcha lentement de lui, et noua ses bras autour de son cou avant de l'embrasser brièvement, à plusieurs reprise. Zoé sentait sa poitrine se presser contre le torse musclé de Nathan, et aussi agréable que puisse être cette sensation, elle remarqua aussi que les battements de son coeur, toujours emballés, s'étaient tout de même calmés depuis. Elle soupira. La jeune femme se sentait bien avec lui...

Toujours dans les bras l'une de l'autre, Zoé le fit lentement s'approcher de son lit, à petit pas, bercée par la douce musique. Elle en profita également pour lui demander, curieuse et intéressée.

« Et, à part sauver des jeunes femmes en difficultés, que fais-tu dans la vie mon cher Nathan ? »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 11 vendredi 25 octobre 2013, 19:49:47

C’était comme un sanctuaire. Souvent, quand il était face à de belles femmes, les pensées obscènes et perverses de la Bête venaient envahir son esprit, l’incitant à passer à l’acte quand il hésitait, à cesser de se masturber devant des films pornos pour aller voir des jeunes femmes faciles et se soulager. Il se rappelait encore cette séance, dans le poste de police, il y a quelques jours, quand il avait interrogé une jeune femme, carrossée comme une pute, qui portait plainte contre son petit copain, qui la battait. Tout en recueillant sa déposition, et en lui assurant que la police allait faire de son mieux, Nathan avait eu une trique d’enfer, et avait été tentée de la sodomiser quand il l’avait vu se relever, avec son parfum exquis, ses collants, et son minishort cour qui moulait ses fesses. Pouvait-elle s’étonner de n’attirer que des salauds, quand elle était habillée comme une femme voulant faire le trottoir ? La Bête se moquait de cette hypocrisie humaine, de la petitesse des êtres humains, qui se croyaient tellement forts, tellement évolués, tellement civilisés, alors qu’ils n’étaient rien de plus que des animaux en rut, et que, malgré toutes leurs théories, ils en revenaient toujours au même point : le coït. C’était la seule chose qui comptait vraiment, le reste n’était qu’accessoire, des mensonges et des illusions. Aussi, ne pas entendre cette voix cynique et perverse était-elle bon signe.

Sa tête allait mieux, et, en sortant, il nota rapidement que Zoé avait retiré ses bottes, et la trouva vite. C’était un petit appartement, un studio un peu comme le sien, et son bureau était à côté de son lit, un confortable lit. Nathan avait distraitement noté l’absence de référents masculins dans l’appartement : pas de rasoir dans la salle de bains, pas de gel douche homme, pas de chaussures, pas de jeans roulés en bol dans un coin, de caleçons abandonnés... La lunette des toilettes était rabaissée. Tout indiquait une jeune femme célibataire, ce qui était de plus en plus à la mode. Elle n’était visiblement pas très prudente... Une jeune femme rurale venant de débarquer en pleine ville ? Tout était possible. Nathan sentit le désir monter, alors qu’elle sursauta.

« Oups, je crois que pour l'effet de surprise c'est un peu raté, haha ! »

De quoi voulait-elle parler ? Il eut la réponse à cette question quand une lente musique romantique émana des enceintes de l’ordinateur. Une musique romantique, qu’on aurait tout à fait vu dans l’une de ces sitcoms à la con, où tout le monde voulait baiser avec tout le monde, et avait de parfaites têtes d’abrutis... Et, là, c’était bien Nathan qui le pensait. L’estime que ce dernier avait pour la télévision moderne était très basse. Les producteurs et les scénaristes de télé prenaient les gens pour des idiots, il était naturel que Nathan leur rendre la pareille. Pour autant, il ne se familiarisa pas, étonné par ce paradoxe. Tout en étant une barmaid très légèrement vêtue, Zoé semblait aussi curieusement romantique... Assez pour donner une petite scène relativement touchante.

Elle se rapprocha de lui, et il la laissa faire, frissonnant. En sentant ses bras s’enrouler autour de sa nuque, la pointe de ses seins heurter son torse, puis son bref baiser, son érection se réveilla, tirant sur son jean, heurtant le corps gracieux de la femme. Il n’y avait plus aucun doute sur le déroulement de la soirée, à partir de maintenant. Nathan frissonna, et enlaça également la femme, une main vers le milieu de son dos, l’autre à hauteur de sa nuque, caressant ses longs cheveux blonds en prenant appui sur sa peau. Elle se rapprochait lentement de son lit, et l’homme, naturellement, la laissait faire, ne voyant aucune raison de la repousser.

« Et, à part sauver des jeunes femmes en difficultés, que fais-tu dans la vie mon cher Nathan ? »

Il sourit, et l’embrassa sur le bout du nez, avant d’utiliser sa force pour la pousser sur le lit.

« J’ai plein de fonctions, Zoé... »

Les jambes de la femme ressortaient hors du lit, et il fléchit les genoux, venant attraper l’une de ses jambes, et se mit à la masser, à l’aide de ses mains, frottant cette belle peau nue et douce, enroulant ses doigts le long de son genou, remontant sur sa peau, avant de l’embrasser, à hauteur du mollet.

« Je masse très bien les pieds fatigués des filles, par exemple... »

La musique les berçait, et il rapprocha ses lèvres et ses mains du pied de la femme, et, tout en caressant lentement son talon, embrassa chacun de ses doigts de pied, aventurant sa langue sur eux, frissonnant au contact des ongles de la jeune femme. Il continua ce petit traitement pendant quelques secondes, puis se redressa, remontant le long de la jambe de la femme, pour l’embrasser à hauteur du nombril, son membre en érection venant glisser contre ses doigts de pied. Il continua ainsi à remonter, glissant sur son haut, pour embrasser la peau, au-dessus de ses seins, avant d’atteindre ses lèvres, où il put alors s’allonger sur elle, et pleinement l’embrasser. Ce fut un véritable baiser cette fois, pendant lequel il put caresser ses cheveux, posant sa main sur l’arrière de son crâne, l’autre glissant le long de ses hanches pour se rapprocher de ses fesses. Il prolongea le baiser pendant plusieurs secondes, tirant sur la lèvre supérieure de la femme, avant de le rompre, restant toutefois près d’elle.

« Je suis flic, annonça-t-il finalement. Je ne peux donc pas te laisser seule pour la nuit... Mon rôle est de protéger les citoyens, après tout. »
DC d’Alice Korvander.

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Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 12 jeudi 31 octobre 2013, 02:20:52

Zoé se laissait doucement bercer, avançant lentement, confortablement blottie contre le torse de Nathan. Elle frémit légèrement en sentant les muscles de ce dernier se bander contre elle, puissants à n'en point douter, éprouvant une pointe de désir à les caresser, et se laissa tomber sur le lit. La jeune femme, sensuellement allongée, le fixa du regard avec intensité, souriante, attendant avec envie que son homme la rejoigne. Le voyant s'agenouiller, elle se redressa sur ses coudes et le laissa faire, mais ne resta pas silencieuse bien longtemps.

« Hmmm... »

Elle soupira longuement, appréciant ses caresses sur ses jambes. Rejetant sa tête en arrière, elle se laissa à nouveau tomber sur le lit, allongée, et profita de cet agréable massage.

« Ça tombe à pic, elles sont un peu fatiguées d'être restées debout toute la nuit... »

Zoé s'étonna un peu qu'il embrasse ses pieds, bien que cela soit toujours aussi plaisant. Elle sentit alors le contact de sa langue sur ses doigts de pieds, et son corps se raidit, brièvement seulement. Cela lui paraissant étrange, et un peu perturbant, c'était bien la première fois que l'on accordait autant d'attention à cette partie de son corps. La jeune femme n'était certes pas naïve, elle savait que les gens avaient parfois des envies et des désirs qui sortaient de l'ordinaire, elle-même avait ses petits fantasmes peu conventionnels. Mais, objectivement, elle ne trouva pas ça désagréable, au contraire, elle considérait même cela assez érotique, et se laissa donc faire, s'enfonçant doucement dans le matelas, détendue, étirant horizontalement ses bras, soupirant parfois, agitant même ses doigts de pieds lorsqu'il les embrassait.

L'étudiante le suivi des yeux lorsqu'il se releva, progressant le long de son corps, déposant ponctuellement ses lèvres sur sa peau, douce et frissonnante. Elle sentit alors l'érection de son partenaire se frotter ouvertement contre ses pieds, d'une manière qui était tout sauf accidentelle, lui confirmant indirectement ses penchants. Conciliante et joueuse, affichant un léger sourire, elle se mit alors à la frotter à son tour, son pieds se pressant doucement mais fermement contre la turgescence de son entrejambe. Elle se mordilla la lèvre inférieur, frétillant doucement à mesure qu'il grimpait sur elle, et écarta les jambes pour laisser le corps massifs et musclé du bel homme se faufiler entre ses cuisses, puis l'enlaça dès lors qu'il arriva à porté de ses bras, l'embrassant longuement, intensément, frémissant sous son corps puissant.

Nathan recula légèrement, rompant leur langoureux baiser, sans toutefois quitter l'étreinte de la belle femme, dont les jambes s'étaient resserrées autour de ses hanches, croisant les chevilles derrières son dos. Zoé avait profité de ce répit pour glisser ses mains lentement sur son torse, frottant ses pectoraux saillants, avant de défaire un à un les boutons de sa chemise. Trop passionnée par leur baiser, ce n'est que maintenant qu'elle remarqua l'épaisse bosse de son pantalon qui se pressait contre son entrejambe, si grosse qu'elle semblait carrément séparer leurs bassins, et dont le contact ne manqua pas de la faire sourire. Jusqu'à ce qu'il déclara. « Je suis flic. » Comme quoi, le hasard fait plutôt bien les choses. Ainsi donc c'était un policier qui l'avait aidée... Mais, elle n'oublia pas que c'était aussi ce même policier qui avait esquivé les voitures de police.

« C'est très attentionné de ta part. Qui sait ce qu'il pourrait m'arriver cette nuit... »

Souriant de nouveau, elle l'embrassa du bout des lèvres, et le nargua par la même occasion, agitant lentement son bassin, heurtant ostensiblement l'entrejambe de Nathan. Elle le taquina alors, et ria légèrement.

« Dis moi, c'est avec ta matraque que tu comptes me protéger ? »

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 13 vendredi 01 novembre 2013, 01:31:09

« C'est très attentionné de ta part. Qui sait ce qu'il pourrait m'arriver cette nuit... »

Il en avait bien une petite idée, lui, mais ce ne serait sûrement pas très catholique de le dire. Comme toujours, la beauté du corps féminin l’étonnait. Elles ne formaient pas le beau sexe pour rien, et la Bête allait tout à fait dans ce sens, voyant le corps d’une femme comme une sorte d’harmonie naturelle. Zoé était très belle : que ce soit ses formes, sa tendre peau, elle avait pour elle un charme certain, qui comblait pleinement Nathan. La dureté de son membre le trahissait. Sur ce point, les femmes auront toujours un terrain d‘avance : quand on plaisait à un homme, il était facile de le savoir, il suffisait de regarder ce que le pensionnaire du dessous disait. Lui ne mentait pas, faisant preuve d’une honnêteté grisante. Nathan sentait Zoé remuer son bassin, tapant contre son sexe. Elle jouait avec le feu, comme les femmes aimaient parfois si bien le faire. Le flic soupira à nouveau. S’il s’était attendu à ce qu’une descente dans un bar l’amène dans une chambre d’étudiante... Comme quoi, la vie était pleine de surprises.

Elle se mit à rire, continuant à le narguer, à jouer de cet avantage naturel que le corps féminin avait, sur ce point, sur celui des hommes :

« Dis moi, c'est avec ta matraque que tu comptes me protéger ? »

L’homme sourit, flatté par l’utilisation de ce terme. Au moins, son membre ne passait pas inaperçu... Ce qui était toujours agréable, dans ce genre de circonstances. Étalé sur elle, il remua un peu, soupirant un peu, et goûta au charme de ses lèvres, déposant sur ces dernières un baiser, en guise de réponse. Un baiser où les poils de sa barbe naissante se heurtèrent au menton doux et propre de Zoé, tandis que l’une de ses mains vint s’agripper aux cheveux de Zoé, sa longue chevelure d’or qu’il caressa, faisant glisser ses doigts pour les poser sur sa nuque. Sa langue vint remuer dans la bouche de la femme, et il tendit son autre main pour presser, à travers son vêtement vert, l’un des seins de la femme. Son pouce glissa sur le téton. Ils portaient encore leurs vêtements, mais Nathan avait le sentiment que ça n’allait pas durer, ne serait-ce que parce qu’il avait de plus en plus chaud, et se sentait de plus en plus serré dedans. Son sexe poussait, déformant tout.

*Je n’ai pas de mérite, ma belle, aurait-il pu lui dire, j’ai un petit pensionnaire en moi qui me fait de la gonflette gratis.*

Sa langue s’aventura sur les dents de la femme, lui faisant ressentir d’agréables frissons, comme de petits chocs électriques, alors qu’il la faisait glisser sur ses canines. Il ressentit une légère douleur, qui tenait plus de l’excitation qu’autre chose, et glissa sa langue pour caresser celle de Zoé, dans un délicieux ballet, tandis que sa main, lentement, continuait à jouer avec son sein. Il finit par la remonter, et tira sur l’une des bretelles de ce vêtement, le faisant glisser le long de son bras. Il fit ensuite redescendre cette main aventureuse le long des hanches de Zoé, glissant sur sa tenue, avant de caresser sa minijupe. Elle avait une tenue typique d’Américaine issue des profondeurs d’un ranch du Texas ou d’une ferme du Kentucky : la belle blonde en minijupe en jean, un fantasme purement américain. Oui, Nathan était ravi. Tout Américain digne de ce nom l’aurait été, face à cette femme.

Il rompit son baiser au bout de quelques secondes, sa main baladeuse caressant la cuisse de la femme, filant sous sa minijupe.  L’homme soupira un peu, sentant également le souffle de cette femme sur son visage : un souffle accéléré, en cadence. À force, lui aussi connaissait les signes qui trahissaient le désir chez la femme. Ils étaient tout simplement plus ténus, plus subtils.

« L’efficacité d’un policier ne résume pas qu’à sa ‘‘matraque’’, chère Madame. »

Il se sentait joueur, et poursuivit, tout en envoyant son autre main faire glisser l’autre bretelle du haut de la femme. Il les fit ainsi passer sous les bras de la femme, et attrapa le bas du vêtement vert, pour commencer à tirer dessus, découvrant ainsi le nombril de la femme. Pour accomplir cet acte, Nathan s’était naturellement redressé un peu, dominant la femme de toute sa hauteur. Tout en lui ôtant son vêtement, il continuait à parler, d’une voix basse et lourde, étouffant ses soupirs :

« Un agent des forces de l’ordre se doit d’être polyvalent en toutes circonstances. Il faut savoir analyser son environnement, discerner les zones sensibles, insista-t-il, et les appréhender de la meilleure des façons. »

Il retira le haut de la femme, et le laissa à côté d’eux. Ses deux seins formaient comme deux tisons pointés vers lui, l’appelant. Il tendit chacune de ses mains, et se mit à les presser, les malaxant.

« Fort heureusement, il semblerait que j’ai un certain talent ce domaine... Du moins, sauf preuve contraire. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Zoé Cotillard

E.S.P.er

Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)

Réponse 14 samedi 02 novembre 2013, 18:13:32

Zoé prenait plaisir à le narguer, à le titiller. Elle jouait avec le feu, elle le savait, mais c'était un jeu qui n'en était pas moins assez excitant. Et Nathan répondit délicieusement bien à ses taquineries. Il se pencha sur elle, la dominant de toute sa stature, les pans de sa chemise s'écartant naturellement sur sa musculature saillante, et l'embrassa, longuement. La jeune femme frissonna, et l'embrassa à son tour, avec fougue et passion. Elle fit glisser ses doigts sur la peau chaude et tendue de ses pectoraux, descendant lentement pour venir goûter ses envoutantes tablettes de chocolat, qu'elle caressa longuement, suivant leurs reliefs en alternant entre la pulpe de ses doigts et le bout de ses ongles. Elle dévia alors sur son dos, remonta jusque ses épaules, s'agrippant à lui. La belle femme gémissait faiblement sous les caresses de son amant, et l'embrassait toujours, avec l'intensité du désir qu'elle éprouvait pour lui.

*M-Madame ?!* manqua-t-elle de le reprendre, d'un air faussement choquée, mais elle s'abstint, et en profitait pour dévorer du regard le corps du policier, pendant que celui-ci la déshabillait. Elle se laissa faire, et se redressa pour ôter son top, puis dégrafa son soutien-gorge qu'elle jeta au loin, avant de s'allonger à nouveau, la poitrine nue, dont les deux tétons roses qui surplombaient ses beaux seins ronds et blancs s'étaient érigés sous ses caresses et pointaient outrageusement vers lui. Elle gémit de nouveau lorsque ses deux mains puissantes s'emparèrent de ses seins, les caressèrent, les pressèrent. La jeune femme se sentait de plus en plus chaude, le rouge lui était monté aux joues et sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée, ponctuée de soupirs et de faibles gémissements qui trahissaient son excitation. Et l'entendre parler de ces zones sensibles ne faisait que l'embraser davantage. Cela lui donna toutefois une petite idée, dont elle lui fit part.

« Si tu es aussi talentueux... je suppose que tu ne devrais pas avoir de mal à trouver ma zone sensible secrète, n'est-ce pas ? »

Elle gratifia sa pique d'un doux sourire, avant de rapprocher son visage du sien, plaquant sa joue contre la sienne, et lui chuchota à l'oreille, son souffle chaud venant chatouiller son cou.

« On pourrait même pimenter un peu la chose, sous forme de pari ? Si tu parviens à la trouver, tu pourras exiger ce que tu voudras de moi. Mais dans le cas contraire... c'est toi qui devra te plier à mon exigence. Hihihi, qu'en penses-tu ? »


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