Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Lucie Moreau

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    Une humaine rondouillette des plus simples, toujours le sourire aux lèvres.
    Un véritable rayon de soleil.
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Pour ce lundi 27 mai, venez nombreux au Eastwood’s Saloon ! Le restaurant vous offre une soirée exceptionnelle avec de multiples surprises à partir de 19h30 ! Allez-y, n’ayez pas peur ! Vous en aurez des étoiles plein les yeux ! Un vrai spectacle à l’américaine vous attend !


Il était vrai que la publicité faite pour l’évènement de ce soir envoyait clairement. Des flyers avaient été distribués partout, de grandes affiches avaient été installées sur certains panneaux publicitaires de la ville, à des endroits bien précis pour bien cibler la clientèle. Enfin, d’autres affiches de taille bien plus modeste avaient été placardées sur les vitrines de boutiques et magasins en tout genre. Tout avait été fait pour faire du bruit, pour ramener le plus de monde à cette soirée. Et notre rondouillette allait passer sa soirée au Eastwood’s Saloon.

Arrivée là-bas à 18h, seule, Lucie se fit installée sur une petite table où elle commanda un burger au bleu français, accompagné de frites et d’une sauce mayonnaise. Boisson ? Le vrai coca américain dans sa bouteille en verre, s’il-vous-plaît ! Servie à table et remerciant la serveuse bien en patins à roulettes, la française regardait tout autour d’elle, le restaurant un peu vide à cette heure de la fin de soirée. Deux cents couverts dans ce petit restaurant qui faisait penser à ces petits coins de paradis sur les anciennes autoroutes américaines. La décoration est vraiment pas mal, même si assez flashy. Cela faisait plus café, que saloon. Carrelage damier noir et blanc, banquettes bleues matelassées, les murs roses avec une mosaïque de tableaux en tout genre, enfermant des affiches de films des fifties ou sixties, ou bien de vieux vinyles accrochés avec leur pochette d’époque. Pour l’ambiance, on pouvait entendre du bon vieux Elvis, les Jackson Five, du Ray Charles, encore du Little Richard. Tout pour faire sautiller doucement la rouquine sur sa chaise, devant son assiette, chantant doucement entre deux frites et morceaux de burger.

Enfin, la belle ronde ne devait pas trop traîner. Et oui, messieurs, dames, ce soir, Lucie fera partie du spectacle que le restaurant offre exceptionnellement. Surprise, surprise ! S’adressant à un employé du restaurant, il l’emmena dans un coin du café qui avait été prévu à l’effet. Une estrade avait été mise en place, avec de longs rideaux, ne laissant qu’une grande moitié du bâtiment pour les clients venus se restaurer.


- Merci bien.

Un petit espace près de l’estrade avait été préparé pour la venue de Lucie, coupé de la salle par de gros rideaux lourds et bien épais, taillés dans un velours bordeaux et brillant. La française espérait bien faire le show ce soir et que la publicité avait fait son effet, qu’il y aurait du monde ce soir. Plus la soirée avançait, plus la rondouillette avait le trac derrière les rideaux. La jeune femme entendait le brouhaha des gens installés à leur table, attendant avec une certaine impatience ce que leur réservait le Eastwood’s Saloon pour ce soir. C’était l’heure. Un employé s’était vu improvisé animateur pour aujourd’hui et vint présenter la demoiselle qui commençait à être impatiente et à avoir peur aussi. Le public japonais est un peu spécial, et si cela se trouve, le physique de Lucie les dégoûtera, fuyant le restaurant en même temps. Raaah…Plus le temps de réfléchir à quoique ce soit. L’animateur finit son petit discours et la musique se lance…


Et là, la française sort de derrière les rideaux en bas de l’estrade. Des petits rires se firent entendre dans la salle, mais Lucie ne le prit pas mal. Oh non, puisqu’il y avait de quoi. La belle portait de magnifiques talons rouges, surmontés de longs bas noirs, tenus par un porte-jarretelle. Ses bras étaient habillés de longs gants noirs en satin. Ses courts cheveux roux étaient davantage plus bouclés pour offrir une magnifique coiffure à la jeune femme qui l’agrémenta d’une fleur noire. On ne pouvait pas voir clairement ce qu’elle portait, un ensemble de sous-vêtements rouge et noir, avec un corset dans les mêmes tons, mais le tout était recouvert par une « robe » bien originale, faite en ballons de baudruche noirs. Un peu dans ce genre là. Sensuellement, elle monte les marches pour monter sur l’estrade où une chaise avait été mise au centre de la petite scène. Une longue plume à la main, et la demoiselle, durant certaines poses, éclatait quelques ballons, par-ci, par là. Un clin d’œil vers ce monsieur, un baiser volant pour ce jeune là-bas. Lucie s’éclatait vraiment sur cette scène à jouer la pin-up, maquillée comme une pin-up, habillée comme une de ces dames d’autrefois. Alors qu’elle éclatait les derniers ballons, elle retira le bout de ficelle qui l’entourait pour tenir cette fameuse et drôle de robe, maintenant éclatée. Elle prit place sur la chaise, croisant légèrement les jambes pour en montrer le parfait galbe. Bien qu’un peu dodues, de vraies jambes de déesse…Attention, le spectacle est loin d'être fini...

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

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Réponse 1 vendredi 23 août 2013, 19:52:51

Le Roi aimait bien la Terre. Grâce à la barrière dimensionnelle séparant le monde terrestre du monde terran, il n’avait pas à craindre de manquer à ses responsabilités royales, car le temps qu’il passait sur Terre se traduisait à quelques secondes dans son propre monde. Venir sur Terre, c’était comme prendre des vacances sans avoir besoin de se soucier du moment de revenir. Il avait même fabriqué sa propre porte dimensionnelle dans son appartement, qui pouvait le déplacer aisément entre son lieu de résidence terrestre à ses appartements royaux en Meisa. Évidemment, il se gardait bien d’aller en parler à d’autres; tout secret n’était un secret que lorsqu’il était le seul à être au courant. Même Arthuros, qui était ce qui se rapprochait le plus de son confident, ignorait tout de ses escapades sur le plan premier. Après tout, s’il s’échappait là-bas, n’était-ce pas pour être justement peinard? D’avoir la paix de tous ces crétins qui ne faisaient que lui siphonner l’énergie?

Une femme lui apporta enfin son café. Tout en y mêlant une poudre de sa conception, il regardait le journal. Les rubriques étaient parsemées de personnes surhumaines et de leurs faits. Un d’entre eux, en particulier, semblait avoir de nombreux problèmes de personnalités; Sentinel Prime qu’on le nommait. Tantôt héros se faisant le protecteur de la veuve et l’orphelin, il devenait parfois le monstre sanguinaire responsable de multiples dommages civiles et matérielles. Le Roi n’avait de cesse d’entendre parler de ces soi-disant superhéros. Et en toute honnêteté, leur irresponsabilité et leur folie des grandeurs commençaient sérieusement à lui courir sur le haricot. En même temps, sur Terra, il pratiquait presque le même métier; toujours à courir après les êtres les plus dangereux du monde connu, à se mêler de ce qui ne le regardait plus ou moins pas du tout. Néanmoins, il s’assurait toujours que ses ennemis ne reviendraient jamais; par une exécution pure et dure. C’était ce qui manquait dans ce monde; le courage, ou la cruauté selon certains, de mettre fin à la vie de ceux qui ont manqué à leur devoir de citoyen, à leur devoir d’être vivant, de membre de la race. En Meisa, le coupable n’était jamais pardonné. Pour un meurtre, c’était l’exécution. Pour un affront royal, le bannissement. Les châtiments variaient selon les besoins.

Les lumières perdirent alors en luminosité, d’un coup brusque. Le Roi sentit même un frisson lui gagner l’échine; malgré son âge, il n’arrivait toujours pas à se débarrasser de son inconfort face aux ténèbres. Mais bon, après tout, il n’était pas étonné outre-mesure, puisque le spectacle de ce soir serait apparemment riche en couleurs. Il avala une gorgée de café puis tourna le regarde en direction de la scène. Il alla avaler une seconde gorgée quand Lucie Moreau apparut sur la scène, vêtue d’un accoutrement pour le moins… surprenant, ce qui lui fit recracher l’entièreté de sa gorgée de café dans la tasse. Lorsqu’elle commença à faire son spectacle, il fut l’un des rares à rire, mais contrairement à ceux qui se prirent mystérieusement une fourchette dans la main, le Roi ne riait pas de mépris, mais bien de plaisir. Depuis qu’il fréquentait la Terre, il n’avait jamais été aussi écœuré de l’attitude des humains devant l’apparence des autres, mais la vue de cette charmante rouquine lui faisait chaud au cœur… même s’il trouvait la tenue parfaitement ridicule. Mais de toute façon, les américains ont toujours eu des idées tordus pour se distraire.

Le Roi regarda la jeune femme éclater les ballons se trouvant sur sa tenue, la tête appuyée sur la paume de la main, le coude contre la table, un sourire rayonnant sur son visage normalement si sévère, si… austère. Il la regarda faire néanmoins son spectacle sans montrer plus qu’un sourire.

Lucie Moreau

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Réponse 2 dimanche 08 septembre 2013, 21:50:45

Ce qu’il lui avait pris pour faire un tel spectacle devant des gens qu’elle ne connaissait pas ? Le jeu. La séduction. Tout simplement l’envie de s’amuser et de se faire plaisir. L’idée lui était venue comme ça, sur un coup de tête. Enfin, pas réellement. Lucie avait toujours aimé cet univers des pin-up. Femmes pleine de classe, femmes de caractère, femmes tentatrices, mais avant tout, femmes séductrices, pulpeuses aux formes avantageuses. Elles étaient devenues des modèles pour la petite française subissant des remarques sur son corps disgracieux et tout en rondeurs. Ces idoles, photos ou simplement dessinées, avaient été un bon coup de pied au cul de la rouquine pour qu’elle s’accepte enfin comme elle était. À partir de ce moment-là, la jeune Lucie s’était forgée un caractère en béton. Elle se découvrit une joie de vivre qui la caractérisait bien aujourd’hui. Les remarques désobligeantes sur son physique, comme quoi elle était trop grosse, que jamais elle n’attirerait d’hommes telle qu’elle était, avaient été et sont encore aujourd’hui d’actualité. Mais désormais, les insultes et autres choses de ce genre lui passaient au-dessus de la tête. La française savait parfaitement ce qu’elle valait, et rien ne pourrait lui faire perdre sa bonne humeur qu’on lui connaît maintenant.

C’est en ayant des nouvelles d’une amie, en France, que cette idée de spectacle lui vint en tête. La demoiselle en question, son amie Rose, lui avait fait parvenir des photos d’un évènement spécial auquel elle avait assistée. Lors d’un mariage d’une personne que Lucie connaissait, ou du moins, Rose avait appris que durant l’enterrement de vie de garçon du marié, il avait eu le droit à un effeuillage burlesque par trois demoiselles. Tout ça, rien que pour lui ! Le chanceux, va ! Rose avait trouvé qu’il était bon d’en faire part à son amie réfugiée au Japon. Et, sincèrement, elle avait bien fait ! Cela avait donné envie à la rondouillette qui se demandait où elle pourrait trouver une tenue du genre et où elle pourrait se produire, ne serait-ce qu’une fois. Aujourd’hui, avec Internet, tout est facile ! Tenue importée de States, avec quelques accessoires en plus. Les jours que Lucie avait passé à trouver un lieu pour un petit show, elle s’était entraînée à se découvrir sensuellement et attiser le désir. Du moins, elle espérait que ça soit le cas le jour du spectacle. Il ne lui avait pas fallu longtemps de se rendre dans ce restaurant, le Eastwood’s Saloon, pour proposer ses services le temps d’une soirée, et qui sait, si cela marchait, recommencer par la suite.

Sa robe de ballons de baudruche disparaissait lentement. Les bulles d’air explosaient les unes après les autres à l’aide de cette fameuse plume, à la pointe retravaillée pour l’occasion. Toujours sur le même son de la fameuse Etta James, Lucie venait de retirer ce lien, cette fine corde sur laquelle retenaient les ballons qui lui entouraient la taille. Dans un corset rouge orné d’une dentelle noire, la française s’amusait à envoyer des clins d’œil et des baisers à la foule, en particulier, à ces hommes. Après tout, l’effeuillage n’est-il pas fait pour ces messieurs, à l’origine ? Oh, ça pouvait plaire à des dames aussi, elle n’avait rien contre ça. Le principal, pour la jeune femme, c’était de s’amuser, au fond.

Assise sur sa chaise de cabaret, elle joua de ses jambes, les croisant, pour venir ensuite les décroiser au rythme de la chanson. Ce n’était qu’un petit jeu mais la partie ne faisait que commencer. Délicatement, Lucie s’abaissa pour retirer ses talons rouges et les déposer aux pieds de la chaise, juste derrière elle. Se mordillant la lèvre inférieure, suivi d’un splendide sourire, elle défit les liens de son porte-jarretelle. Un à un, sensuellement, ses bas noirs roulèrent le long de ses jambes potelées mais magnifiques, le jetant ensuite vers les tables proches de la scène. La rondouillette se releva lentement, dans une ondulation toute sexy, venant faire le tour de la chaise, tout en remontant sur ses chaussures hautes. Ses gestes étaient tout un appel à la luxure, sûrement. Il y avait du bon à attiser le désir ainsi. Ca gonflait un peu l’égo d’entendre certains sifflaient ou tapaient du point sur la table pour encourager Lucie. Mais elle n’allait pas s’arrêter là…

La française s’approcha alors du bord de l’estrade. Passant ses mains dans le dos, elle commença à défaire les liens qui faisaient tenir son beau corset. Lentement, on pouvait voir le ruban de satin noir filer dans son dos et terminer sa course sur le sol de la scène. Avec grâce et agilité, Lucie fit tomber son corset au sol, cachant ses seins, lourds et clairs, à l’aide de son bras gauche. La chanson venait de se terminer. S’inclinant doucement, un sourire satisfait aux lèvres, la jeune femme salua la petite foule présente dans le restaurant, une fois, deux fois, avant de s’enfuir derrière les rideaux épais qui lui servaient de loge. Le petit show était fini. Ah oui, il faudrait retrouver ses affaires, et ses bas parmi le public, ensuite…

Serenos I Aeslingr

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Réponse 3 dimanche 22 septembre 2013, 04:48:06

Le Roi avait regardé la jeune femme danser avec une grande attention. Il avait même délaissé son café pour un bon verre de vin, son sourire toujours bien sur son visage. Il ne la trouvait pas amusante, non, du tout, bien au contraire; elle avait un certain charme, dans son assurance, dans sa façon de faire le spectacle comme si elle était là pour s’amuser, non pour séduire. Et il adorait cette attitude, beaucoup plus qu’il adorait l’effeuillage ou les spectacles érotiques, ou même les spectacles de façon générale. Là où certaines voyaient une belle femme bien en chair qui se donnait en spectacle, il voyait une réelle démonstration de courage, et même de provocation; elle osait, là où des femmes de son calibre auraient simplement reculé en rougissant sans même y penser deux fois. Il admirait le courage, la force de caractère, et encore, il aimait le corps des femmes. Et celui d’une belle femme, pleine de vie et forte en couleurs, c’était mille fois plus intéressant que de regarder des sacs à botox et silicones, couvertes de cicatrices qui n’avaient rien à voir avec le charme des souvenirs de glorieux combats.

Le spectacle avait été plaisant, pour le moins. La jeune femme ne manquait pas d'un certain courage, que lui-même n'avait pas souvent vu chez d'autres personnes pourtant bien plus puissantes qu'elle. Il regarda gentiment la jeune femme finir le spectacle avec une jolie courbette, et il serait mentir de dire qu’il n’avait pas jeté un coup d’œil aux jolis globes qui s’offraient à son regard. Une fois la demoiselle disparue derrière les rideaux et les applaudissements calmés, il se dit qu’il aimerait bien rencontrer la dame derrière l’effeuilleuse. Mais pour la rencontrer, il lui fallait une raison de la voir, et il en avait une petite idée; maintenant nue, elle avait laissé derrière elle nombre d’articles vestimentaires qui, il n’en doutait pas un instant, lui manquerait s’ils venaient à disparaitre dans le sac d’une dame ou le veston d’un homme. Sa mémoire photographique lui fut, comme souvent, très utile pour se souvenir des endroits où les vêtements avaient été lancés ou trainés par un public avide, et tout en se levant, il laissa sur la table un montant de 4000 yens, qui incluait le prix de son café et son vin en plus d’un généreux pouboire pour la serveuse avant de se lancer à son tour dans la recherche des vêtements perdus. Quête certes embarrassante, mais une quête tout de même.

Beaucoup d’hommes dignes auraient pensé à deux fois avant d’essayer de s’emparer des vêtements d’une effeuilleuse, mais visiblement, il n’y en avait que très peu, ce soir, qui avait regardé le spectacle, puisqu’il n’y avait presque plus personne d’assis à sa table depuis que la belle rouquine s’était débarrassé de sa tenue. Même sans la mémoire photographique, il n’était pas difficile de retrouver les différents composants qui faisait le costume de scène de la jeune femme; pour chaque morceau de linge, il y avait facilement trois à quatre hommes pour se l’arracher. Patiemment et dignement, le Roi récupéra, que ce soit en se baissant pour les ramasser ou faire les poches à certains odieux personnages, tous les biens de Lucie, puis il rangea le tout dans un sac de plastique. Il passa néanmoins au comptoir pour demander une bouteille de vin rouge ainsi qu’un verre pour celui-ci, et un bon club sandwish. Il ne savait pas si la belle rousse aurait faim, mais il était sûr d’une chose; quand lui se donnait en spectacle devant ses sujets, il n’avait jamais rien trouvé de mieux que manger un morceau pour faire passer le trac et le down d’adrénaline. Une fois qu’il eut bien soigneusement tout rangé dans le sac, il se dirigea vers les loges, dans lesquelles il s’infiltra sans problème; pas de sécurité. Franchement.

L’indécence des loges étaient telle que le Roi manqua de faire immédiatement demi-tour. Hormis la forte musique qui pouvait facilement masquer les conversations, il n’y avait absolument rien pour protéger l’intimité de la danseuse. Cependant, maintenant qu’il était entré dans la petite loge, il n’allait pas prendre la fuite. De toute façon, si Lucie le voyait, elle avait deux options; appeler à l’aide ou simplement lui demander ce qu’il voulait. Pour sa part, il ne craignait rien; ni les policiers, ni les cris, quoi qu’il fut vulnérable aux larmes. Une fois dans la loge, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la jolie Lucie. Elle était juste là, derrière les rideaux. Après tout, elle n’allait pas sortir nue, si? L’homme, confiant, s’approcha d’elle et déposa à son côté le sac de plastique contenant les effets personnels de la belle demoiselle.

-Vous avez offert un bien joli spectacle, mademoiselle Moreau. Ce fut un réel plaisir de vous voir sur scène, mais maintenant que le spectacle est fini… je crois que vous aimeriez récupérer vos biens.

Il lui adressa un sourire poli et sortit de la loge, tout simplement. Il se demanda un instant comment elle avait réagi à le voir; à sa place, il n’aurait simplement rien ressenti, étant un homme sans la moindre notion de la pudeur. Il haussa simplement des épaules et s’attabla au bar, commandant un verre de whiskey pure malt, avec des glaçons. Il avait bien aimé sa journée, et il s’étonnait encore de son audace d’adolescent. « Vieillirais-je un jour? » se demanda-t-i avec un grand sourire sur les lèvres.

Lucie Moreau

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Réponse 4 samedi 12 octobre 2013, 16:51:24

Que dire, à part que Lucie était franchement fière d’elle ? Ooh, ça oui, qu’elle était fière. Après avoir salué la foule et quitté la scène, la rondouillette s’était cloîtrée dans ses loges improvisées. C’était la première fois qu’elle faisait ce genre de choses. Bien évidemment, elle avait eu son lot de stress et d’angoisse avant de grimper sur le petit podium, mais pour une première performance, elle était plutôt satisfaite de ce qu’elle avait pu fournir comme efforts sur scène. Si cela avait plu à tout le monde ? La française savait parfaitement que ce n’était pas le cas, mais si elle était sortie avec des applaudissements, c’est que certains étaient satisfaits de ce petit plus dans le restaurant américain. Le patron devait être plutôt content lui aussi. Ce genre d’évènements ramenait des personnes dans le Eastwood’s Saloon et faisait une publicité d’enfer dans toute la ville. Si ça se trouve, Lucie allait réitérer l’expérience en s’effeuillant de nouveau devant le petit public du restaurant.

Bien camouflée derrière les épais rideaux de sa loge, la française était rayonnante. Sur son visage se dessinait un sourire radieux qui ne voulait guère s’effacer. Un petit rire s’échappait d’entre ses lèvres rosées, amusée. L’excitation du moment lui faisait palpiter avec force son cœur de rouquine. Ses joues rondes rougissaient, toute heureuse de ce petit moment. Celui-là restera gravé dans sa mémoire, un des plus beaux moments de sa vie peut-être, même si des moments de ce genre, il y en avait beaucoup. Lucie était le genre de personnes qui pensait que la vie était trop courte pour ruminer ses soucis à longueur de journées, qui ne fallait se focaliser que sur les bonnes choses que notre existence voulait bien nous laisser vivre. L’effeuillage à la pin-up que la rondouillette venait d’effectuer était un de ses nombreux exemples de bons moments, pour elle, et un peu pour le public, espérait-t’elle.

Il était temps pour la française de se rhabiller désormais. Seulement vêtue d’un joli shorty en dentelle noire, Lucie cherchait tranquillement ses affaires dans son sac qu’elle avait ramené pour l’évènement. Elle y farfouilla de ses deux mains, y sortant une robe et un soutien-gorge spécial bustier, ainsi qu’une paire de talons noirs, simples. Mais alors qu’elle était encore en tenue légère, c’est-à-dire presque rien, une personne vint franchir la barrière que formaient les rideaux lourds pour la loge de la caucasienne. Un jeune homme était là, plutôt grand, les cheveux châtains, l’air un peu froid, un sac plastique à la main contenant elle ne sait quoi. Le seul réflexe de Lucie fut de cacher sa poitrine avec son bras gauche comme elle avait pu le faire sur scène. Oh, elle n’allait pas s’offusquer parce qu’il la voyait ainsi, dans le plus simple appareil. Du tout. Ce n’était pas comme si cette personne avait vu la rondouillette dans la même tenue sur le podium il y a à peine quelques minutes encore.

L’inconnu s’approcha de la française et déposa alors le fameux sac. Les yeux noisette de la jeune femme fixèrent le paquet avec insistance, ne relevant le visage vers cet homme que lorsqu’il prit la parole. Un sourire étira les lèvres de la rondouillette, un sourire adressé à cet inconnu.


- Merci !

Ainsi, il avait pris la peine de faire le tour des tables près de la scène pour récupérer les affaires de la jeune demoiselle afin de les lui ramener. C’était très gentil de sa part ! Il lui rendit son sourire et s’en alla alors, disparaissant derrière les rideaux, sûrement pour rejoindre une table dans le restaurant ou pour partir. Lucie aurait voulu lui offrir quelque chose s’il lui avait laissé le temps de lui demander son nom et de s’habiller. Chose qu’elle fit d’ailleurs, agrafant son soutien-gorge bustier, enfilant par la suite sa robe noire à pois blancs, grimpant alors sur ses talons. Elle prit le temps de vérifier dans ce fameux sac plastique si tout y était, et c’était le cas. Elle l’enfourna dans son sac, un peu plus gros, se recoiffa un petit instant, et sortit enfin de derrière les rideaux.

Il y avait encore du monde dans le Eastwood’s Saloon. Certains qui avaient vu le show de Lucie l’arrêtèrent en chemin pour la féliciter encore une fois, la demoiselle un peu gênée, les joues rougissant au passage. D’autres l’interpellaient pour lui faire la cour, enfin, pour la draguer, mais sans résultat. La demoiselle filait à chaque fois. L’ambiance était un peu à la fête, la chanson qui passait dans les haut-parleurs étant forte entraînante. Arrivant au comptoir présent dans le restaurant, elle demanda à un employée si elle pouvait son sac un peu trop lourd, juste derrière, à condition qu’il ne gêne personne. Ceci fait, Lucie remarqua ce même jeune homme qui était venu lui rendre ses affaires et, sans demander ou quoique ce soit, elle s’installa juste à côté de lui sur un haut tabouret, les coudes sur le comptoir et commanda un Coca-Cola. Le menton posé sur ses mains, elle fixa cet inconnu, lui adressant la parole.


- Encore merci d’avoir ramené mes affaires, monsieur… ?

De cette façon, la jeune femme bien en formes lui demandait de se présenter, afin qu’il ne reste pas un homme sans nom pour elle.

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Re : I just want to make love to you...[Libre mais MP d'abord svp]

Réponse 5 vendredi 08 novembre 2013, 03:57:58

[Pas très fier de moi, mais c'est ce que j'ai pu faire...]

Loin de s’offusquer de la présence de la belle rousse, le Roi demanda même à la serveuse de mettre cette commande sur son addition. C’était une manière élégante, peu subtile mais adéquate, de démontrer que l’arrivée de la belle demoiselle n’avait rien pour le déranger, et peut-être même, si on aventurait la théorie plus loin, que sa présence était même souhaitée. La serveuse, saluant cette tentative de séduction, lui adressa un sourire taquin alors qu’il tendait vers elle un billet pour le pourboire, qu’elle saisit au passage en allant préparer la boisson. Lucie l’interrogea alors sur son identité. La question aurait dû le prendre au dépourvu, puisqu’il ne possédait pas une véritable identité sur Terre, sauf en tant que Président anonyme d’une compagnie possédant un large champ d’action dans tous les domaines, sauf celui du militaire, mais il avait quand même un plan de secours.

« Kamui Kurogane, répondit naturellement le Roi, en accompagnant ce nom d’un ravissant sourire.

Inutile de lui dire qu’il connaissait déjà son nom; elle était après tout la star de la soirée, et il pouvait aisément fouiller dans sa tête pour trouver cette information. Néanmoins, allait-il l’empêcher de lui faire l’honneur de sa propre présentation? Pas du tout.

À son accent, il n’était pas difficile de deviner qu’il n’était pas d’origine japonaise. D’ailleurs, même son nom n’était pas un vrai nom; il l’avait monté de deux noms japonais au hasard. Le premier signifiait à peu près « Autorité Divine » et le second « Le Fer », deux termes qui lui convenaient à merveille, connaissant son tempérament. La serveuse déposa alors le Coca de la jeune femme devant eux et lui demanda s’il désirait un remplissage. Il dévisagea son verre vide et commanda un verre de Pepsi, boisson un peu similaire à Coca-Cola… quoi que le gout variait légèrement; l’un était nettement plus sucré que l’autre. Il se pencha alors sur son breuvage et sirota le liquide à l’aide d’une paille, tout en dévorant sa nouvelle compagne de boissons du regard. De loin, certes, il avait pu admirer son corps ravissant, mais de près, il dénotait ses beaux yeux et son sourire adorable. Malgré le changement de tenue, il trouvait qu’elle gardait un certain charme, et le style des années 50 lui allait comme un gant.

« Je tenais à vous dire, l’aborda-t-il une nouvelle fois après une gorgée du liquide pétillant. Votre spectacle était très réussi. Très accrocheur, et surprenant à sa façon. »

C’était un compliment tout simple, mais il était honnête. Il ne fallait pas grand-chose pour réaliser un spectacle d’effeuillage, mais cela demandait un cran énorme et beaucoup d’estime personnelle pour trouver le courage de se montrer devant des inconnus, et sur cette Terre actuelle, où les femmes du calibre de Lucie étaient souvent beaucoup moins confiantes, c’était une surprise. Pourtant, Lucie était une femme ravissante, visiblement comblée, pleine d’énergie, très loin de ressembler à cette population de dépressifs compulsifs qui consommaient en quantité malsaine des médicaments pour se faire croire qu’ils combattaient leur maladie. Enfin. Tout cela pour dire qu’il admirait cette femme. Il ne la connaissait pas, sauf de nom et de vue, ne savait même pas quel âge elle avait ou quels étaient ses hobbys, mais il la trouvait formidable. Et pour cette simple raison, juste parce qu’elle avait réussi à piquer sa curiosité, il avait très envie de la connaître davantage, de découvrir d’où elle tirait cette fierté de soi. Cette petite lumière qu’elle cachait sous ces formes généreuses, voilà ce qui l’intéressait vraiment, lui qui avait perdu la sienne depuis très longtemps déjà.

Après un moment de silence timide de la part du Roi, qui ne savait pas vraiment que rajouter de plus, celui-ci décida de se lever, tout en souriant à la demoiselle.

« Ce n’est pas pour être impoli, mais je trouverais dommage de ne pas danser sur cette chanson. Seriez-vous intéressée? »

Et sans attendre sa réponse, mettant fin leur contact visuel d’un clin d’œil malicieux, l’homme se dirigea vers la piste de danse. Le Roi ne connaissait pas vraiment la danse chez les terriens, mais il avait été éduqué par un maître de danse qui lui a appris à connaître n’importe quel style de danse en quelques secondes, simplement en regardant les danseurs. Il ne pouvait pas maîtriser en quelques instants une danse, mais au moins, il se débrouillait pour se fondre dans la masse et ne pas se ridiculiser. Parfois, avoir une éducation très stricte avait un nombre incalculable d’avantages. Il enregistra quelques mouvements de danse simple pour s’exercer sans avoir l’air d’un idiot, et il se lança dans la petite fête qui s’organisait lentement.

Lucie Moreau

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    Un véritable rayon de soleil.

Re : I just want to make love to you...[Libre mais MP d'abord svp]

Réponse 6 mercredi 29 janvier 2014, 23:51:07

La rondouillette avait eu son moment de stress. Il était tout à fait naturel dans ce genre d’occasion d’avoir la frousse de monter sur scène et de se dévoiler autant. Mais ce n’était pas le sentiment qui primait chez la française. Fière. Voilà, c’est ça. Un sentiment de fierté l’habitait et ne la quitterait pas avant au moins la fin de la soirée, sentiment renforcé par les commentaires plaisants et autres compliments de certains invités dans le restaurant. Qui pouvait se targuer d’avoir découvert son corps et montrer sa peau blanche à autant de monde, dans un endroit pas vraiment approprié pour la chose, sans pourtant être prise pour une catin, pour une suceuse ou un sac à foutre ? Peu de monde. C’est, du moins, ce que la jeune femme pensait. Son cœur battait fort encore dans sa poitrine. Si c’était à refaire ? Et bien, la grassouillette ne se poserait pas la question. Elle recommencerait volontiers. Plus sûre d’elle encore, et qui sait, si ça lui plaît vraiment et si ça plaît à d’autres, si elle pense être assez douée pour ça, pourquoi ne pas monter des petits spectacles et être payée pour ça ? Mh, à réfléchir. L’avenir le dira.

Restant dans le thème de la soirée et même, du restaurant, Lucie s’était rhabillée d’une robe au style pin-up, noire et blanche. De simples talons noirs venaient finir l’ensemble, valorisant davantage les belles jambes de la française. Se faufilant entre les tables, la rousse vint s’installer au comptoir, posant son derrière bombé sur un haut tabouret. Elle n’avait pas pris place n’importe où, mais bien à côté de ce jeune homme qu’il lui avait gentiment ramené ses affaires, affaires qu’elle avait laissé tomber lors de l’effeuillage. Il n’était pas obligé, mais la demoiselle apprécia grandement le geste. Commandant un soda, elle prit ses aises au bar, fixant cet homme justement. Le remerciant une nouvelle fois mais cette fois-ci pour avoir pris la commande de Lucie sur son compte, elle n’attendait qu’une chose, qu’il se présente.


- Enchantée, Monsieur Kurogane.

Voilà encore un nom bien à la japonaise, pourtant l’accent n’y était pas. Enfin, c’était loin de déranger la jeune femme. Elle ne lui répondit pas par son nom, puisque l’éphèbe semblait déjà le connaître. Lucie lui rendit alors son sourire. Franc. Naturel. Lumineux. Les yeux noisette filèrent doucement sur le soda que la serveuse lui rapporta, attendant que son voisin de comptoir soit également servi, avant de lever sa bouteille de verre en sa direction et de le remercier. Ses petites lèvres emprisonnèrent la paille délicatement, sirotant alors quelques gorgées de cette boisson gazeuse et fortement sucrée. Ce n’est pas bon pour la santé ? Profiter de la vie tant qu’on peut, c’était ce que disait toujours la grassouillette. Et puis, un verre ne lui fera rien. Elle boit, elle savoure ce jus pétillant, alors que Kamui vint encore la féliciter pour sa prestation surprenante, comme il osait dire. Un nouveau sourire étira les lèvres de la française.

- Encore merci, vraiment ! Je dois avouer que j’avais un peu peur que ce genre de…show ne plaise pas par ici. À certains, cela rappelle la période d’après-guerre. Aux États-Unis, tout était bien mieux. Au Japon, c’était une autre histoire. Du coup, je me demandais si à Seikusu, ils aimaient ce genre d’ambiance.

Autre sourire qui illumina le visage de la rondouillette. Sa main droite vint se planquer dans sa courte chevelure de feu, à l’arrière de la tête, se grattant légèrement l’endroit.

- Mais apparemment, je me suis bien trompée ! Je suis ravie que cela vous ai plu également !

Quel homme dirait non pour voir un corps presque nu ? Peu. Mais quand il s’agissait de femmes légèrement pus fortes, avec plus de formes qu’à l’habitude, entendez par là plus de formes que l’on peut voir dans un pays comme le Japon, on pouvait se poser des questions si un tel spectacle pouvait plaire. Mais les doutes d’avant sa montée sur scène avaient quitté la demoiselle. Pfiou !

Le jeune Kurogane se leva alors de son tabouret. Légèrement surprise, mademoiselle Moreau haussa un instant les sourcils, ses lèvres délaissant la paille et son soda, questionnant l’éphèbe du regard. Kamui l’invita à prendre place sur la piste de danse improvisée pour la soirée, et de danser avec lui. Énième sourire, comme Lucie en distribuait facilement mais toujours sincèrement. Elle acquiesça d’un hochement de tête, visiblement ravie. La grassouillette descendit alors de son tabouret, remettant le bas de sa robe en place, avant de suivre son compagnon de soirée à la piste de danse. Quelques personnes avaient déjà pris place et secouaient leur corps sur la mélodie. Musique dynamique mais bien d’époque d’ailleurs. La française ne savait pas particulièrement bien danser, mais ce n’était pas un concours. Sur la piste, elle se défoulait. Son corps, tout en courbes gracieuses, remuait au rythme de la chanson, ondulant des hanches, alors que ses bras blancs s’agitaient légèrement. Elle s’amusait à fixer son compagnon de danse pour voir s’il avait ça dans le sang. Et puis, même si ce n’était pas le cas, ce n’était pas grave ! Le principal, là, maintenant, de suite, c’était de s’amuser ! Et c’est ce qu’elle était clairement en train de faire !


Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".
[Bon, les parties dansantes, c’est pas mon fortiche, du coup, c’est un peu court x) Mais faut se relancer, sinon, j’ai du mal o/]

La société japonaise, comme la société américaine, favorisait un idéal de beauté qui, parfois, manquait grandement de réalisme, surtout en sachant que la plupart des modèles de beauté n’atteignent cette apogée que pour une durée très limité avant que l’âge, la santé et les nécessités du corps ne l’emportent sur cette folie collective qu’est le culte de la femme idéale. La femme idéal, aux yeux de « Kamui », n’était qu’une illusion, car chaque femme était parfaite à sa manière, quoi que sa perfection était parfaitement subjective à la personne qui posait les yeux dessus, ce qui expliquait pourquoi le public japonais avait parfois beaucoup de mal à apprécier le spectacle qu’avait offert Lucie. Mais Seikusu était une ville bien différente du reste du Japon. Les gens sensibles comme le Roi notait par exemple une étrange magie dans l’air qui facilitait les rapports sensuels entre les gens, les rendant étrangement plus tolérants et parfois même plus attirants les uns pour les autres. Sans évincer le culte de la beauté, ce même sortilège brouille les sens des gens, ce qui leur permet de voir au-delà des apparences. Naturellement immunisé contre ce genre de sortilège, « Kamui » abordait la jeune femme de sa propre initiative, mais c’était quand même intéressant de noter ces petits détails qui, sans changer la société, améliorait tout de même la vie à l’intérieur de celle-ci.

Le Roi gagna finalement la piste de danse avec la ravissante dame, et il nota, à son agréable surprise, que la jeune femme savait parfaitement se défendre sur le champ de bataille qu’il lui avait offert. Bien qu’étant un habile danseur en temps normal, lorsqu’il s’agissait de danses traditionnelles ou tribales dans la société Meisaenne, le Roi s’avéra être légèrement gêné par l’ambiance plus « club » de l’Eastwood’s Saloon, où la proximité et la susceptibilité des gens étaient certainement la principale source d’embarras. Son niveau était acceptable, mais sans plus, alors qu’il enchainait tant bien que mal les quelques pas de danse qu’il avait appris au cours de ses quelques expériences dans le monde des humains. Cependant, danseur ou pas, il n’était pas nécessaire d’être talentueux pour pouvoir s’amuser, aussi se contenta-t-il de sourire de sa propre maladresse et acceptait sans trop de mal ses propres critiques mentales. Sans être doué, il parvenait à garder un certain sens du rythme et d’accompagner de son mieux les mouvements de sa partenaire. Et croyez-le ou pas, il parvint à danser tout en gardant son verre de whiskey en main, sans hurler une seule fois dans les nombreuses ovations des habitués du club, ni lancer de phrases clichées ou même de renverser une seule goutte sur le sol, véritable fierté pour un homme qui ne se dégourdissait qu’avec un peu d’alcool dans le sang.

La chanson dura près de trois minutes, et une fois qu’elle fut enfin finie, dieu merci, le jeune homme qu’incarnait le Roi semblait vivifié. Il dévisagea Lucie avec un large sourire et il frôla doucement une des mèches de ses ravissants cheveux roux du bout de l’index pour l’écarter de son visage. Elle était belle, voilà comment il la percevait. Comme une pomme. Ronde, vivante et, sous sa peluche, pleine de saveurs différentes. Le Roi aurait pu simplement la complimenter sur ses formes ou la complimenter sur ses talents de danse, mais il ne trouvait pas de réplique plus adapté qu’un sourire. Il avala d’une traite le reste de son whiskey, se débarrassant enfin de son verre en le déposant sur le comptoir du bar et il glissa un pourboire à la serveuse. Plutôt deux fois qu’une, songea-t-il, inspirant puis expirant par la bouche pour se débarrasser du goût piquant du whiskey. Il remercia brièvement la ravissante servante d’un signe de la tête suivi par un sourire, avant de revenir vers Lucie. Il la dévisagea un moment puis il lui prépara une nouvelle surprise, changeant immédiatement son répertoire linguistique pour s’adresser à elle dans la plus belle langue qui soit; le français.

« Dites-moi, Lucie, avez-vous déjà traversé le Pont des Lumières de Seikusu pendant un coucher de soleil, juste avant l’ouverture des Lumières? »

Le Pont des Lumières de Seikusu était l’une des quelques structures architecturales qui valaient vraiment le détour autant pour les touristes que les habitants. Énorme pont métallique, il faisait la fierté de Motoko Hirotoshi, un architecte local dont le plan avait fait l’unanimité, car non seulement il raccordait Seikusu-ouest et Seikusu-est, mais l’entamer à l’aube et au crépuscule permettait d’apprécier ce chef d’œuvre à sa juste valeur; les ornements du pont avaient été installés pour correspondre aux déplacements du soleil à certains moment donnés de la journée, alors que la nuit, le pont lui-même générait des centaines de lumières pendant une bonne partie de la nuit, grâce à l’énergie solaire emmagasinée par les panneaux qui parsemaient sa structure. Lorsque l’énergie était épuisé, le pont était ensuite éclairé par quelques lampadaires pour éviter les accidents nocturnes et les fausses manœuvres. Bien que cela fut réellement une question, le sous-entendu était plus ou moins évident; le Roi l’invitait à un rendez-vous galant. C’était bien un petit rendez-vous de dernière minute, spontané et surprenant comme il se devait. Et « Kamui » jouait surtout sur la sécurité; le Pont des Lumières était un endroit très fréquenté, et pour y accéder, il fallait traverser des rues bondées de gens. La température clémente autorisait même une petite marche, qui ne pouvait qu’être agréable, à condition de porter un petit manteau léger pour se protéger des quelques coups de vents. L’été arrivait à grand pas, mais c’était quand même la saison printanière. Elle pouvait toujours refusé, mais elle serait au moins assuré qu’il n’avait aucune magouille malhonnête derrière la tête. Et puis, pour atteindre la zone résidentielle de Seikusu, il fallait passer à Seikusu-est, ce qui était normalement le chemin pour n’importe quel habitant pour le retour à la maison. Autrement, il y a les hotels et les motels, mais il était difficile pour une touriste d’avoir un poste de danseuse dans un bar local, enfin, lui semblait-il.

Mais qu’allait-elle répondre? Excellente question.


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