Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les damnées de la Terre - { Validées }

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Les damnées de la Terre - { Validées }

dimanche 26 mai 2013, 21:59:48



Cette fiche étant assez ancrée dans la réalité, notamment autour de quatre conflits, je me permets, dans cette introduction, de faire un bref rappel historique de ces quatre évènements qui donnent un contexte à la création de mes personnages dans cette fiche.

  • LE GÉNOCIDE KHMER ROUGE (1975 – 1979). Le Cambodge est un État asiatique se situant près du Vietnam. Il a vécu, dans les années 1970’s, une dictature répressive menée par le régime des Khmers rouges, dirigé par Pol Pot. Les exactions commises par ce régime sur sa population ont ravagé le pays, et n’ont pas, fondamentalement, pas grand-chose de différents avec les exactions nazies. Pour autant, du fait de la situation de guerre froide, et de l’hostilité des Khmers rouges à l’égard des Vietnamiens, ces derniers n’ont jamais été poursuivis ou punis pour leurs actes, le Cambodge préférant, dans les années 1990’s, le pardon et la réconciliation à la justice.

  • LA GUERRE DE BOSNIE-HERZÉGOVINE (1992 – 1995). Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la Yougoslavie est le seul véritable État européen à avoir su se libérer de l’oppression nazie, sans l’aide des Alliés. Ce mérite en revenait au maréchal Tito, qui a dirigé le pays pendant toute une décennie, parvenant à empêcher que ce dernier n’explose. Après son décès, il ne faudra pas plus d’une dizaine d’années pour que la Yougoslavie explose, donnant lieu à un violent conflit. Le massacre de Srebrenica, orchestré par l’ancien général serbe Ratklo Mladic, ayant provoqué entre 600 et 8 000 morts, en est un bon exemple, et a été qualifié comme un acte génocidaire. Il est d’autant plus illustratif que, au moment de l’arrivée de l’armée yougoslave, la ville était sous protection des Casques bleus de l’ONU.

  • LA GUERRE CIVILE DU DARFOUR (2003 - ?). Grande région frontalière d’un grand État africain, le Soudan, le Darfour fait depuis 2003 l’objet d’une sévère répression de la part du pouvoir étatique, en place à Khartoum, à l’encontre de milices rebelles essayant de renverser le pouvoir, le SLA et le JEM. Pratiquant la politique de la terre brûlée, les exactions du gouvernement de Khartoum ont, d’après l’ONU, provoqué la mort de 200 à 300 000 personnes, et forcé 2 millions de personnes à s’exiler. A ce jour, la commission de l’ONU a rejeté la qualification de « génocide » pour décrire les actions commises par le Soudan.

  • LA LUTTE CONTRE LES NARCOTRAFICANTS MEXICAINS (2006 - ?). Tel un cancer ravageant le Mexique, les cartels de la drogue mexicains emploieraient, selon des estimations de la Chambre des députés du Mexique plus de 460 000 personnes. En Décembre 2006, et de manière officielle, l’armée mexicaine a été massivement impliquée dans la guerre contre les cartels, guerre qui, entre 2006 et 2012, aurait provoqué de 50 000 à 100 000 morts. Disposant d’une radio clandestine, les cartels constituent un véritable réseau, et se livrent, sur le sol mexicain, à quantité d’exactions et de crimes : torture, esclavage, kidnapping, massacres, etc...

Citer
« Vous êtes les damnées de la Terre, les oubliées de cette grande loterie qu’on appelle la vie. Des individus qui, soit n’ont aucune importance dans leurs calculs, soit constituent des données négatives de l’équation, des pièces qui gênent dans leur échiquier. Vous avez été oubliées, votre souffrance a été enterrée, votre justice violée, bafouée, et massacrée. Aujourd’hui, vous réclamez le droit le plus légitime et le plus ancien qui soit : celui du sang, celui de la juste colère, celui de la justice fondamentale ! »

Le B.B. Corps est une mystérieuse force ne répondant à aucune autorité gouvernementale. Il ne travaille pour le compte d’aucun État, et ne constitue pas non plus un groupe de mercenaires, en ce sens que les agents du B.B. Corps, au nombre de quatre, ne font pas de contrats pour des personnes qui leur sont extérieures. Elles ne rendent compte qu’à une seule personne, celle à l’origine de la création de ce programme, Russel Faraday. Cet homme assez âgé, nimbé de mystères, est celui qui a réuni tous les cobayes ayant participé aux différents projets qu’il a mené, jusqu’à la création du B.B. Corps que Faraday considère comme l’aboutissement de ses nombreuses recherches et tentatives de mélanger magie et technologie. Grand amateur de littérature, Faraday s’est toujours plu à réciter l’une des Trois Lois de Clarke : « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ». Ainsi, Faraday a toujours aimé se comparer à un « scientifique-magicien ».

C’est par le biais de son père, extrêmement ressemblant à Russel, que les Faraday ont progressivement réalisé le B.B. Corps, synthèse parfaite entre l’Homme et la Machine. Tout démarra lors de la Seconde Guerre Mondiale, quand les Alliés recherchaient un moyen de contrer l’emprise des puissances totalitaristes sur l’Europe, et de contrer l’expansion impériale japonaise dans le Pacifique. Faraday Senior, un Anglais qui avait réussi à fuir son pays, et qui était alors le descendant de marchands d’armes à destination du gouvernement, avait alors essayé de proposer à Roosevelt et aux généraux américains un projet visant à doter les soldats d’armures de combat perfectionnées, disposant de blindages épais. Ce projet n’avait toutefois pas abouti, les Alliés préférant se tourner vers la puissance infinie de l’atome.

Faraday ne désespéra toutefois pas. Il avait conscience des limites de son modèle, et, si les Américains ne voulaient pas de ses travaux, il saurait vers qui se tourner. La famille Faraday n’avait jamais vraiment été à cheval sur les alliances politiques, et, que ce soit pendant la Guerre de Cent Ans les guerres napoléoniennes, ou tout autre conflit régional, les Faraday avaient toujours vendu des armes aux deux camps, sans vergogne. L’homme contacta donc des espions russes, et réussit à les convaincre de lui accorder du crédit, ainsi que des cobayes, pour ses recherches. Faraday rejoignit un complexe de recherche ultrasecret en pleine Sibérie, où il testait ses sérums sur des opposants politiques au régime de Staline. Officiellement, Faraday mourut à la tâche, et son fils reprit le relais. La réalité, toute simple, est que Faraday (qui ne s’appelle pas d’ailleurs vraiment Faraday) est réellement un magicien, et virtuellement immortel.

Préférant se détacher des États, il continua à mener ses recherches, et entreprit de réunir différents cobayes pour réussir à mener à bien ses expériences. Il trouva ainsi quatre femmes :


  • Crying Wolf, une adolescente torturée lors de la guerre civile du Darfour ;
  • Laughing Octopus, une jeune fille ayant également connu des exactions de la part des Serbes ;
  • Ragin Raven, la plus vieille des quatre, ayant tout perdu dans les camps des Khmers rouges ;
  • Screaming Mantis, la chef de l’équipe, une télépathe ayant connu l’enfer auprès des Zetas.



Faraday a réuni toutes ces femmes, et les a entraînés, leur confectionnant des armures particulières, qui s’allient avec leurs capacités surnaturelles, pour en faire des guerrières d’exception, qui voient toutes en lui une espèce de père naturel les protégeant, et leur ayant donné une raison de vivre.



  • Nom : N/A
  • Prénom : Shaina
  • Race : Humaine
  • Âge : 22 ans



Elle s’observe devant le miroir. Belle, forte, la peau sombre, couleur africaine, avec de longs cheveux noirs. Malgré tous leurs actes, ils n’ont pas pu lui enlever sa beauté intrinsèque. Son don. Son fardeau. Elle était le « soleil lumineux » de son père, une formule qui résonne encore à ses oreilles... Mais elle devrait plutôt l’appeler « ancien père », pour être exact. Elle en avait un nouveau, quelqu’un qui lui avait donné cette osmose, ce lien avec l’armure. Elle n’avait qu’à fermer les yeux, se détacher du miroir, pour se voir à l’intérieur. Une belle armure, immense, noire, qui lui donnait l’impression de devenir une louve mécanique, froide et immortelle, meurtrière et implacable. La voix mécanique la tire de ses pensées, annonçant l’exercice. Elle s’observe une dernière fois devant le miroir. Son beau sourire révélant ses dents éclatantes, tandis qu’elle enfile sur son corps sa combinaison, et se retourne.

Ils étaient venus au coucher du soleil. Son ancienne famille s’attendait à leur venue, mais pas aussi tôt. C’était un petit village désertique, qu’elle aimait, et qu’elle considérait comme sa terre natale. Un bel endroit. Le matin, elle allait avec sa mère au puits, au centre du village, afin de récupérer de l’eau, et portait les amphores, observant ensuite, si le cœur lui en disait, les canaux d’irrigation de l’eau vers les cultures.

L’agitation l’avait réveillé. Des bruits et des explosions. En tombant de ce qui lui faisait office de lit, elle avait entendu les hurlements, et perçu rapidement cette odeur... Agressive. Dans le ciel, des flammes dansaient. La porte s’était alors ouverte sur son père. Il n’avait pas eu besoin de parler pour qu’elle comprenne.

Ils étaient arrivés.


Avant, elle aurait pu se considérer comme une femme sociable, comme une femme généreuse, qui aimait se rapprocher des garçons du village, usant de sa beauté pour se rapprocher. Elle n’était pas un garçon manqué, mais une honnête fille, qui était devenue une belle adolescente, et rêvait de se rendre dans les grandes villes. Elle rêvait de Paris, de la Tour Eiffel, elle rêvait des gratte-ciel de Manhattan, de Times Square, de Central Park, et même des tours éternelles de l’orgueilleuse Dubaï. Comme toutes les femmes innocentes, elle était pleine d’innocence, pleine d’idéalisme. Et, alors qu’elle descend les marches de l’escalier métallique, sans un regard pour les multiples détecteurs de sécurité et les scanners, elle se dit qu’elle était idiote. Elle croyait en la beauté, en l’idéalisme, elle croyait que le monde était gouverné par des valeurs, par des idéaux nobles. Mais elle avait compris que le monde ne comprenait que deux valeurs : la haine, et l’argent. Le reste, ce n’était qu’hypocrisie, un doux voile qu’on bassinait à la tête des gens pour qu’ils ne prennent pas conscience de l’injustice du monde, et continuent à croire en une certaine équité... Jusqu’au jour où toute la crasse et la noirceur du monde explose à votre gueule. Et, quand ce jour arrive, il n’y a qu’une chose à faire.

Fermer les yeux, et espérer que ça ira vite.

« Alors ? Fais ton choix, où nous les tuons tous ! »

Ses yeux étaient remplies de larmes. De beaux yeux marrons, dignes d’une Princesse de la savane africaine. De beaux yeux qui s’étaient émerveillés quand son père lui racontait des contes, quand il lui parlait de la fable du scarabée et du lion. De beaux yeux écarquillés qui ne pleuraient plus, et dont le visage était éclaboussé de tâches de sang, de morceaux d’os, et de bouts de cervelle. La barre en fer avait fracassé la tête de son frère aîné, la fracassant si fort que l’un de ses yeux avait jailli de ses orbites, pendant dans une mare de sang, tandis que son cadavre était tombé sur le sol, rouant de coups. Elle voyait quelque chose de blanc ressortir du cuir chevelu de cet homme qui l’avait un jour défendu contre des garçons de l’école voulant lui tirer les couettes.

Elle sentait, contre sa tempe, le canon froid d’une arme. Les soldats étaient là. Elle tremblait à chaque fois qu’elle entendait des coups de feu, qui terminaient des hurlements, tandis que le village brûlait avec effroi.

« C’est simple, répéta le sergent. Ce village est un ramassis de traîtres, des individus qui soutiennent les rebelles. Tu es un lâche, l’un de ceux qui ont soutenu les traîtres, et qui comptait vendre tes filles pour ces sales esclavagistes... »

Il tenta de dire quelque chose, mais se reçut un coup de crosse en pleine tête. Sa tête s’écrasa sur le sol, et la botte de l’officier se posa dessus.

« Tu n’es qu’un sale chien, comme tous nos ancêtres qui ont ouvert les fesses aux Blancs. Tu fais partie de ces animaux qui ne pensent qu’à baiser avec toutes les femmes du village. Alors, c’est simple. Je devrais tous vous tuer, mais nous sommes des gens civilisés, pas des primates et des sauvages. Je suis généreux, je te laisse le choix. Regarde bien toutes tes filles, et dis-moi. Vas-y, dis-moi, parle... »

Elle voyait parfois des hommes entrer et sortir d’une case à côté. Sa maison. On y conduisait à tour de rôle sa famille, surtout les femmes, que ce soit ses mères, ou ses sœurs. Elles poussaient des petits gémissements, et, après un certain temps, on les balançait dehors. La rue était jonchée de cadavres, et d’autres scènes du même genre se poursuivaient. Shaina ne pleurait pas, ou essayait de ne pas gémir, sachant qu’ils n’attendaient que ça.

« Je suis sûr que tu es plus bavard quand ta queue te fait agir, hein ? Oh... A moins que ce ne soit là le problème... »

Les soldats agirent. Son père essaya de se défendre, mais se reçut un nouveau coup qui fit sauter une de ses dents. Un couteau lui défit son pantalon, et les soldats se mirent à rigoler.

« Et t’as engrossé toutes ces vaches avec ça ?! s’exclama-t-il. Tu fais honte au sexe dominant ! »

L’homme était amusé, quand Shaina entendit du bruit dans la case. Sa sœur, une forte tête, se débattait. Elle entendit les soldats hurler, puis un coup de feu la fit sursauter. Quelques instants plus tard, un soldat ressortit, rangeant son arme, puis son regard croisa celui de Shaina, qui fronça les sourcils, décidant de jouer la brave. Il avait une dent en or, qui, avec les flammes, semblaient briller dans la nuit. Il était aussi très moche, mais, de tout ce que Shaina se rappelait, c’était sa dent en or qui lui revenait.

Sa dent en or, qui brillait dans la nuit.

Elle entendit son père hurler, et, en tournant la tête, vit qu’il se débattait, tandis que le capitaine approchait son poignard de son entrejambes. Elle vit la lame s’approcher des poils, quand une main la saisit. Dent-En-Or la traîna sur le sol.

« Espérons qu’elle sera plus coopérative que l’autre...
 -  Noooon !! Lâchez-moi !!! » hurla alors Shaina, en se débattant.

On la traîna par les cheveux, et elle entra dans la case, laissant des traînées dans le sable, avant d’être balancée sur la table à manger. Elle se retourna. Il y avait plusieurs soldats, l’observant avec une lueur qu’elle n’oublierait jamais. Elle pleurait, et vit Dent-En-Or se rapprocher. Elle lui cracha alors au visage, et il sourit, avant de s’essuyer sa joue.

Dehors, son père poussa un hurlement inaudible, exprimant une agonie sans pareille.

« Voilà le résultat quand un homme lâche et traître ne s’occupe pas assez de son foyer... Ses filles deviennent des salopes, de sales petites putes occidentales rêvant de se balader en minijupe, et de baiser à droite et à gauche... »

Dent-En-Or frappa alors Shaina à la joue, bien plus fort que son père ne l’avait jamais giflé, et elle poussa un cri de douleur.

« Des pétasses comme toi, avec ce petit air de salope princière, j’en ai vu bien d’autres... Tu crois que tu n’hurleras pas ? Oh, crois-moi, ma belle, je te ferais couiner... Je parie que tu es vierge, en plus... Sois heureuse, tu vas sentir un vrai homme en toi, pas ces lopettes de fermiers qui se prostituent pour les traîtres de notre grand pays. Avec un peu de chance, ton ventre portera même un futur soldat loyaliste ! »

Elle priait pour que ce jour n’arrive pas. Fermant les yeux, Shaina se promit de ne pas hurler, de ne pas lui faire cette satisfaction. Elle entendit sa ceinture se déboutonner, puis il l’attrapa. De cette nuit, elle se rappela trois choses.

La dent en or de l’homme brillait dans la nuit.

Sa sœur avait un trou à la place d’une partie du visage, et, quand sa propre tête se tournait, elle voyait le dernier œil restant l’observer silencieusement, un air de surprise éternellement figé sur ses lèvres.

Et elle cria.


Dans le sas, la porte derrière elle se referma, et des lasers rouges se mirent en place. Elle connaissait la procédure, et de la fumée jaillit. Elle n’avait jamais oublié. Elle ne devait pas oublier. Elle se souvenait du rire amusé de l’homme, mais avait oublié le nombre de gens qui étaient entrés en elle. Tout ça lui avait semblé à la fois court... Et interminable. Shaina avait les yeux clos, alors que l’armure se mettait en place, et elle ne les rouvrit que quand le casque fut en place.

Ainsi, personne ne pouvait voir la larme qui coula.

Une texture rouge coulait entre ses jambes. Elle était accroupie derrière la table, n’ayant pas réussi à se relever. L’odeur de brûlé flottait encore dans l’air, mais le village avait cessé de brûler. C’était le charnier à ciel ouvert qui brûlait. Les soldats l’avaient laissé là, abandonnée, et elle ne pleurait pas. Elle ne pensait à rien, et était fascinée par cette petite rivière pourpre s’échappant de son corps.

Elle entendit alors des bruits de pas, et releva la tête. Elle sentit la panique la saisir à l’idée que les soldats reviennent... Et une certaine pointe d’espoir en imaginant que son père était finalement en vie, et revenait la sauver. Les bruits se rapprochaient de sa case, et elle vit alors une silhouette, l’ombre se reflétant dans sa maison. Elle s’arrêta devant sa maison, pendant un temps qui lui sembla sans fin, avant d’entrer.

Le soleil l’empêcha de voir la personne, mais elle l’entendit clairement. Et elle écouta.

« Tu es une damnée de la Terre, Shaina... »


Galerie photo


Capacités de l’armure

  • Grande force physique et vitesse décuplée. Crying Wolf peut atteindre la vitesse de 100 km/h, et son armure peut percer des murs en béton.
  • Un blindage épais, particulièrement résistant, protège l’armure.
  • Crying Wolf est dotée d’une tourelle de combat fixée sur son dos. Cette tourelle balance des projectiles très puissants, pouvant scier un arbre, et endommager les blindages d’un char d’assaut. Elle peut aussi balancer une série de grenades accrochées à ses jambes.
  • La queue de l’armure peut balancer des décharges électriques, ou des coups de fouet particulièrement tranchants.



Citer
« C’est dans la nature de l’homme. Ce n’est pas une question de religion, de Mal absolu, d’influences externes... Tout ce qui vous est arrivé n’est lié qu’à un seul fléau : l’ignorance. Elle est le pire de tous les maux, le crime suprême engendrant tous les autres. Vous en avez été victimes, et c’est pour ça que je vous cultiverais. La connaissance sera votre arme, celle qui vous dissociera de tous ces animaux. Ce n’est pas une question de naissance, d’héritage, ou de privilèges acquis à la naissance. Nous sommes les damnés de la Terre, mais ce constat n’est pas une fin, c’est un début. »



  • Nom : N/A
  • Prénom : Natalia
  • Race : Humaine
  • Âge : 27 ans



L’homme cessa d’hurler. Il ne le pouvait plus, et son cadavre inerte glissa le long du mur défoncé de l’entrepôt, tandis que le long tentacule marron revenait en arrière, tenant entre ses pinces sa colonne vertébrale, engluée de sang, formant comme une espèce de curieuse épée, un enchevêtrement d’os, de veines, et de muscles. Les balles rebondirent alors sur son armure, et elle tourna la tête, ses yeux rouges ciblant les autres individus. Ils étaient paniqués, terrorisés, et constataient que leurs misérables joujoux ne faisaient rien contre le blindage particulièrement épais de son armure. Le tentacule relâcha les restes du cadavre, et elle s’avança vers eux.

Elle portait une armure se composant de deux morceaux : la combinaison, qui l’enveloppait, et qui était une sorte d’exosquelette particulièrement résistant ; son casque, qui comprenait quatre tentacules principaux. Ils étaient métalliques, de dimension variable, mais le casque pouvait en sécréter d’autres, plus petits, plus lisses. Ces quatre-là étaient ses bras armés, mortels. Dans son armure, elle ne craignait rien. Elle les vit s’enfuir, mais ne comptait pas leur laisser cette opportunité. Sûrement pas. Dans l’air, les boules noires volaient, ses yeux supplémentaires, et elle pouvait voir les fuyards. Ils tentaient de revenir vers leur Jeep, et pénétrèrent à l’intérieur, filant en marche arrière. L’un des tentacules fonça, et fila sous la Jeep, avant de se redresser. Toute la partie gauche de la voiture se souleva, et cette dernière tomba sur le sol. Les tentacules filèrent ensuite par les vitres, les explosant, et il n’y eut plus que des hurlements, alors qu’ils fonçaient à l’intérieur, arrachaient des membres, déchiquetaient les corps. Le spectacle ne dura que cinq minutes, avant qu’ils ne ressortent, trempés de sang. Ce n’était pas une flaque d’huile qui fila sous la Jeep, mais une flaque écarlate, qui allait en s’épaississant.

Ils avaient loupé le bus à cause d’elle. Elle était jeune à cette époque, mais pas assez pour ne pas sentir le poids de la culpabilité l’écraser. Tous les bus étaient partis de la gare quand ils étaient arrivés. Ils étaient tous déjà en route pour Potocari, afin de rejoindre la base principale de l’ONU, mais les bus ne pouvaient pas contenir à eux seuls toute une population. Ils avaient du traverser toute une ville en chaos. Natalia n’avait jamais vu autant de gens dehors, et elle avait eu peur. Elle avait eu peur, en entendant tous les cris, les hurlements, les sirènes qui rugissaient dans la ville, les voitures qui filaient, et les explosions... Elle avait hurlé très fort, et sa mère avait du la rassurer. Ils avaient perdu du temps. Et les bus n’avaient pas attendu.

« Surtout, restez bien en ligne ! Méfiez-vous des mines ! »

Dans les bras de sa mère, elle retenait ses larmes, en se forçant à ne pas regarder. Mais, parfois, la curiosité était trop forte. Elle tournait la tête, et voyait des corps déchiquetés, pulvérisés. Parfois, des chiens sauvages allaient se nourrir sur eux. C’était l’odeur qui lui faisait tourner la tête. Elle n’avait jamais senti une odeur aussi affreuse, aussi repoussante. Jamais. Même quand son papa la prenait dans ses bras en revenant tard le soir, et qu’il avait du mal à marcher, et qu’il avait une curieuse odeur s’émaner de ses lèvres quand il l’embrassait. Quand il avait cette odeur-là, il la faisait pleurer. Et Maman la reprenait alors tout de suite dans ses bras, et elle se sentait bien mieux, avec sa petite tête calée contre les seins réconfortants de Maman.

« Elle a 6 ans, Olga, Natalia peut marcher toute seule... grogna l’homme.
 -  Il n’en est pas question ! Je ne tiens pas à ce qu’elle marche sur une mine ! »

Elle ne dit rien. La colonne marchait depuis la nuit, et Natalia ferma les yeux, coinçant sa tête contre les seins de sa mère, en espérant qu’elle n’entendrait rien.


Le fuyard s’était réfugié dans des toilettes, à un étage. Il ferma la porte rapidement, en sueur, tremblant de partout. Il recula lentement, tenant nerveusement son Glock, tout en sachant pertinemment que cette arme serait inutile contre ce truc. Il se passa une main dans ses beaux cheveux bouclés, voyant brièvement son reflet dans la vitre. Il portait un costume déchiré, sa cravate avait commencé à tomber, et il se retourna, cherchant une échappatoire. Sa seule chance était que ce monstre ne l’avait pas vu. Il entendait Kane hurler dehors. Des cris à vous réveiller en pleine nuit, et, tout ce qu’il souhaitait, c’était qu’il se la ferme, qu’il se taise. Les services de renseignement s’étaient, pour le coup, bien plantés. Jamais les choses n’auraient du déconner à ce point. Il porta sa main à son téléphone portable, et entreprit de composer un numéro d’urgence...

...Quand la porte d’accès aux toilettes trembla. Un tentacule jaillit, défonçant cette dernière, et il sortit son arme, tirant à travers la porte en hurlant.

« Crève, saloperie ! Crève, crève, crève, crève !! »

Il vida tout son chargeur, tandis que le tentacule ne bougeait plus... Son espoir fut de courte durée. Le mur explosa sur sa gauche, et il revit le monstre. Il en lâcha son arme, et recula lentement, tandis que la créature s’avançait.

« Je... Écoutez, je... »

Mais le monstre n’écouta pas. Il l’attrapa par la gorge, le soulevant comme un fétu de paille, et l’envoya dans une cabine, arrachant la porte, tandis que ses fesses s’écrasèrent sur la lunette des toilettes, et qu’il voyait devant lui plusieurs tentacules.

« On n’est pas avec eux, merde ! Je travaille pour Interpol ! C’était une couverture, vous... »

Elle le savait. Et ce n’était pas ça qui la stopperait. Les tentacules sifflèrent, et elle se débrouilla pour que l’homme hurle le plus longtemps possible.

Elle aimait bien les hurlements.

« Suivez ma voix ! Nous avons des couvertures, de l’eau, à manger ! Dépêchez-vous ! »

La voix rugissait de l’autre côté de la forêt, cette forêt que Natalia voyait depuis la fenêtre de leur appartement. Elle était grande, mais elle avait un peu peur, parce que Mikhail lui avait dit qu’il y avait des loups dedans, et qu’ils dévoraient les jeunes filles qui s’y aventuraient. Elle lui avait certifié que ça lui faisait pas peur, que c’était que des bobards, mais ça ne lui avait pas empêché, le soir, de demander à Maman si c’était vrai qu’il y avait des loups dans la forêt. Elle s’était contentée de rire en lui disant de terminer ses devoirs.

« Ça ne peut être que les Casques bleues ! Dépêche-toi, Olga !
 -  Je fais ce que je peux... » protesta cette dernière.

Ils descendaient entre les arbres, les coups de feu et les explosions s’éloignant progressivement. Il faisait nuit, et la colonne avait été attaquée. Des Jeeps avaient descendu vers eux, et avaient fait feu avec des mitrailleuses lourdes. Les balles avaient sifflé tout autour d’eux, et ils s’étaient mis à courir, rejoignant cette épaisse forêt. Son père descendit le long d’une petite pente, et se retourna. Olga relâcha alors sa fille, et lui dit de courir, de courir vite. C’est ce que cette dernière fit, essayant de ne pas perdre son bonnet. On avait beau être en Juillet, les nuits étaient plutôt froides. D’immenses lueurs blanches les englobaient au loin.

« C’est par là ! Vite !
 -  ...Dépêchez-vous de venir, nous pouvons vous évacuer vers Tuzla ! Il y a des camions, de l’eau, vos familles ! Dépêchez-vous !! »

Son père était devant elle, courant à toute allure. Elle quitta la forêt, voyant un champ avec une ferme. Il y avait quantité de gens, et elle espérait ne pas perdre de vue sa mère. Son père s’arrêta soudain en reconnaissant les uniformes.

« Mais... Ce ne sont pas... »

Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus. Depuis les Jeeps, les Serbes ouvrirent le feu sur les civils avec leurs mitrailleuses. Une rafale atteignit son père, et le sang jaillit, éclaboussant la moitié du corps de Natalia. Elle ferma les yeux, et, quand elle les rouvrit, elle vit que ce dernier était couché sur le sol. Elle se pencha vers lui, insensible aux hurlements, aux cris, aux autres coups de feu atteignant ceux qui essayaient de s’enfuir. Elle se pencha vers son père. Il avait quelque chose de curieux à la place d’un œil, une sorte de balle noirâtre. Elle tenta de le secouer, de le réveiller.

« Papa ? Papa ?! »

Il était fort. Chaque fois qu’il invitait ses collègues et qu’ils jouaient au bras de fer, il gagnait toujours. Elle était heureuse de l’avoir comme papa, même quand il puait de la bouche, ou quand il faisait de drôles de bruits dans sa chambre. Elle tenta de le secouer, encore, mais il ne bougea pas, la tête de côté. Elle entendit alors des bruits de pas, et releva la tête. Plusieurs hommes avec des bottes et des armes s’avançaient.

« Ces abrutis y ont vraiment cru... »

Et elle les entendit rire. Elle choisit alors de pleurer, comme elle n’avait jamais pleuré auparavant.


« C’est fini, Père... Oui, il n’y a pas un seul survivant... »

Il lui apprit que la police approchait, ce qui ne la dérangeait pas spécialement. Elle aurait pu aussi les tuer, mais il tenait à l’éviter. Elle pouvait le comprendre. Il lui enjoignit de partir rapidement, et elle hocha la tête. Elle s’écarta du cadavre, et le tentacule relâcha la tête de l’homme, la balançant sur le sol. Le haut de l’armure se retira, les tentacules retournant dans la boîte qui les émettait, et elle regarda dans le miroir, tandis qu’elle retirait sa cagoule. Plus de larmes maculant son beau visage, rien d’autre que des cheveux argentés sur un visage poupon. Elle s’observa entre les fissures du miroir, puis sortit des toilettes, et rejoignit la pièce où il y avait son sac à dos, afin de se changer.

Par-dessus tout, elle n’aimait pas les rires. Ils la crispaient, ils l’agaçaient. Elle ne se considérait pas comme la plus sociable de l’équipe, loin de là. C’était la plus sadique, en réalité. La plus perverse, celle qui prenait plaisir à torturer ses victimes, à prolonger leurs agonies. Sa fidélité envers leur cause était inébranlable, et jamais elle ne trahirait celui à qui elle devait tout. Il lui avait ordonné d’aller ici, et de tous les tuer. Elle avait obéi sans sourciller, mis elle n’irait jamais jusqu’à prétendre n’y avoir pris aucun plaisir. Car, en réalité, quand ses tentacules avaient serré des membres, et qu’elle avait écartelé ces porcs, elle avait vu, dans leur regard, une terreur sans nom. Leur douleur avait été si exquise qu’elle en avait joui. Elle enfila ses vêtements, puis sortit.

« Arrête de chialer, salope ! »

Elle essayait. Vraiment. Natalia se forçait pour ne pas pleurer, mais, à chaque fois qu’elle commençait à se calmer, elle revoyait son père couché, son père qui ne se lèverait plus, elle entendit les hurlements, elle voyait cette balle noire, et elle recommençait à pleurer. Encore. Et ses pleurs, interminables, agaçaient fortement les soldats. Il y avait bien d’autres prisonniers dans la grange, et il était de plus en plus tentant de faire taire cette sale gosse. L’un des soldats se leva, et sortit son arme à feu, la pointant devant elle.

« La ferme, ou je t’explose ta sale gueule !
 -  Ne sois pas si nerveux, Piotr, lâcha un autre soldat. Tu voudrais exploser une si belle petite tronche ? Nikita connaît des gens qui aiment les filles comme ça...
 -  Je ne sais pas si mes nerfs pourront le supporter... » avoua Piotr.

L’autre haussa les épaules, avant de poser une main rassurante sur son épaule.

« Pense à la paie... On ne touche pas à la gamine.
 -  Alors, qu’elle arrête de chialer, putain ! »

Le soldat se rapprocha de Natalia, et fléchit les genoux.

« Quand ma fille chiale, Piotr, je la calme pas en lui foutant une trempe. Il suffit de la faire rire, c’est tout ce qu’elle demande. »

Il posa alors ses mains sur son corps. Natalia essaya de se débattre, mais les doigts remuèrent. Il se mit à la chatouiller, et elle se mit à rire. Mais ça ne l’empêcha pas de pleurer pour autant. Le soldat essaya pendant plusieurs minutes, et Natalia se mit à se tortiller dans tous les sens. Elle avait toujours été très chatouilleuse, un supplice que ses cousins adoraient lui faire, la torturant en la chatouillant sans cesse. Elle se tortillait dans tous les sens, mais les images perduraient. Et le soldat finit par se lasser, et la frappa. Plusieurs de ses dents tombèrent, tandis que la douleur, anesthésiante, explosa dans son corps. Elle tomba sur le sol, sonnée, et recommença à pleurer.


« Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ?!
 -  Appelez des renforts, je crois qu’on en aura besoin ! »

Dehors, autour de l’entrepôt, les badauds se multipliaient. Il y avait de nombreuses voitures de police, et on avait établi un bandeau de sécurité tout autour de l’entrepôt portuaire. Mains dans les poches, capuche rabattue sur sa tête, Natalia les observait, autant d’un point de vue extérieur que d’un point de vue intérieur. Elle devait se retenir de ne pas intervenir, de ne pas tomber sur eux. Dans les poches de son blouson noir, ses mains tremblaient nerveusement. Ce ne serait pas raisonnable... Mais c’était tellement tentant.

« Cet entrepôt était le repaire de trafiquants, lâchait un observateur. Il a du y avoir un règlement de comptes... »

Sans rien dire, Natalia s’écarta lentement. Rotterdam était une ville magnifique, et, ce soir, elle savait où elle irait. Dans les boîtes de nuit, afin de trouver quelques partenaires... Histoire de s’amuser avec eux.

« J’en ai marre ! Que Nikita aille se faire foutre ! »

Piotr se leva, sortit son arme à feu, et s’approcha de la gamine. Cette fois-ci, on ne tenta pas de le stopper. Il approcha le canon de la tête de la fille, quand le sol se mit à trembler... Ainsi que les murs, et le toit. Ils étaient dans une grange à l’ancienne, avec du foin. Les soldats et les prisonniers regardèrent autour d’eux.

« Qu’est-ce qui se passe ? »

Toute la grange tremblait, et les ampoules remuaient furieusement, lorsqu’elles explosèrent toutes. Natalia, recroquevillée en boule sur le sol, du sang s’échappant de son nez, entendit alors une voix dans sa tête. Une voix rassurante, qu’elle avait déjà entendu dans ses rêves.

Ouvre les yeux.

C’est ce qu’elle fit. Et, même s’il faisait noir, elle vit... Elle vit des tentacules noirs jaillir des murs, du plafond, du sol, et se tortillaient autour des soldats. Ils tirèrent dans le vide, poussant des hurlements, et elle souhaita que leurs corps soient brisés, que leurs os explosent, qu’ils soient démantibulés. Et les tentacules obtempérèrent. Le sang explosa partout, les membres furent découpés, dans de jouissifs hurlements. Son regard se porta alors sur les prisonniers. Ils auraient pu la sauver, ils auraient pu intervenir. Les tentacules fondirent aussi sur eux, les mettant en pièces. Pas un ne réussit à s’enfuir.

Natalia entreprit lentement de se relever, alors que l’obscurité ambiante disparut. Des rayons de soleil filaient à travers les nombreux trous de la grange. Il y avait du sang partout, de grosses tâches, des projections, et des cadavres déchiquetés. Une porte s’ouvrit alors, et un homme entra dans la grange. Elle le regarda silencieusement. Lui, elle ne le voulait pas mort.

« Tu es une damnée de la Terre, Natalia... » commença-t-il.


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Capacités de l’armure

  • Laughing Octopus génère des tentacules avec son armure. Il y a quatre tentacules principaux, de taille variable, dont l’extrémité est variable également. Elle peut ainsi créer des outils de torture, des pointes, ou conserver la forme d’origine, à savoir des canons de combat avec des pinces. Ces quatre tentacules sont reliés à sn cerveau, et suivent fidèlement sa volonté. Ils sont très résistants, et mortels. Elle peut également, à partir de son casque, créer d’autres tentacules, plus petits, généralement pour attacher ses proies.
  • L’armure peut envoyer des espèces de petits drones qui servent de caméras. Ils sont discrets, et permettent à Laughing Octopus de voir d’autres choses, et ainsi de guider plus facilement ses tentacules. Ces drones ont différents types de visions, incluant notamment la vision thermique, ou infrarouge.
  • Les gants de Laughing Octopus disposent de doigts griffus et assez tranchants, pouvant également balancer des charges électriques.



Citer
« Toutes, vous avez fait le même rêve, un rêve où je vous parlais, et où je vous disais d’être fortes. Un rêve où je vous encourageais. Je ne suis pas arrivé à temps pour vous aider, mais, dans un sens, ce que vous avez vécu était nécessaire à l’accomplissement de ce que vous devez être. Ce que vous avez vécu vous a arraché votre innocence, cette innocence qu’on devrait mieux appeler naïveté. Vous avez vu la noirceur du monde, vous avez vu ce que l’humanité était, vous avez vu la Bête. Vous avez lu la haine dans le regard des autres. C’est cette haine qu’il vous faut cultiver, car elle est la seule chose qui, fondamentalement, définit l’être humain, et le dissocie de l’animal. »
« Modifié: samedi 08 février 2014, 11:56:33 par B.B. Corps »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 1 dimanche 26 mai 2013, 22:00:04



  • Nom : N/A
  • Prénom : Keriya
  • Race : Humaine
  • Âge : 43 ans



La grande avenue était en situation d’urgence. Les sirènes de police rugissaient, et les policiers se joignaient aux forces de sécurité du cortège, tandis que les badauds hurlaient en courant tout autour, filant dans des ruelles ou des rues annexes. Ils n’intéressaient pas l’Ange du chaos, qi flottait dans le ciel obscur. Les balles filaient vers elle, et elle répliqua, utilisant son lance-grenades. Une bombe explosa sur l’une des voitures noires du cortège, provoquant un beau champignon de feu qui dispersa plusieurs des agents. D’autres policiers débarquèrent en lui tirant dessus, et elle sortit ses deux mitraillettes, se déployant en faisant feu. Les balles tombèrent sur le sol, glissant sr les voitures, faisant exploser des pare-chocs et des pneus. Les policiers s’abritèrent, plusieurs d’entre eux se recevant une série de balles.

« Putain, mais où sont les renforts ?! Ce truc est increvable ! »

Elle regarda autour d’elle, et vit que sa cible filait dans l’un des BMW, filant le long des Champs-Élysées. La voiture roulait rapidement, et elle s’élança à sa poursuite, volant. On continuait à lui tirer dessus, mais la plupart des tirs filaient dans le vide. Elle se mit à tirer sur la voiture noire, les balles sifflant autour, et explosa le pare-brise arrière, répandant des morceaux de verres sur le sol. On répliqua, et elle entendait les sirènes des voitures de police s’élancer à sa poursuite. Elle se retourna, et tira avec ses armes, atteignant l’un des chauffeurs d’une des deux voitures. Cette dernière se retourna, et fit une série de tonneaux. Rien ne l’arrêterait. La voiture adverse continuait à s’enfuir, allant vite. Le rat était en train de courir, mais il faudrait plus que ça pour l’arrêter.

« Pleure pas, Kee’, pleure pas... »

Entre les bras de sa sœur, Keriya avait pourtant bien du mal à ne pas pleurer. Elle avait froid, elle avait faim, et Maman lui manquait. Où était Maman ? Elle ne comprenait pas, et Bopha le savait. Bopha était sa grande sœur, sa protectrice. Elle veillait fidèlement sur elle, elles dormaient ensemble, mais, en ce moment, Keriya avait envie de sa Maman. Elle n’avait pas envie d’être ici, dans cette cellule, avec tous ces gens qui parlaient, avec ces hurlements qu’on entendait, et les bruits de pas le long des couloirs. Bopha l’embrassait parfois sur la tête, en rabattant quelques mèches de cheveux derrière les oreilles de sa petite sœur.

« Arrête de pleurer, Kee’, s’il-te-plaît... »

Mais c’était si dur... Que se passait-il ? Elle n’y comprenait rien. Elle avait été réveillée avec sa sœur par des hommes, en entendant des coups de feu, et on les avait balancées dehors. Sous le soleil matinal, on les avait traînées en-dehors. Il y avait des coups de feu dehors, des voitures qui roulaient rapidement, des gens qui hurlaient dans des magnétophones, des individus qui tentaient de s’enfuir et se faisaient canarder. Elle était jeune, mais ses yeux voyaient. Elle voyait les pillages, elle voyait les soldats détrousser les cadavres, violer les femmes, entendait les cris et les hurlements. On les avait conduites avec d’autres hommes dans le lycée où Maman conduisait Bopha tous les jours. On les avait placées dans des cellules.

Au lycée de Tuol Sleng.


La BMW fumait, tandis que Paris était en alerte. C’était le chaos, et elle avait l’impression que toute la ville hurlait après elle. La voiture noire était sa priorité, et elle volait vers elle. La voiture filait le long du Champ-de-Mars, allant tout droit vers la Tour Eiffel. Les touristes et les flâneurs qui se promenaient ici poussaient des hurlements en s’écartant, et elle se décida à lancer un des missiles accrochés à ses deux ailes mécaniques. Le missile fila en sifflant, guidé vers la BMW, laissant une traînée de fumée derrière lui. Il explosa à l’arrière de la BMW, soulevant cette dernière, qui fit ensuite une série de tonneaux, avant de s’écrabouiller contre des marches, rebondissant dans les airs, pour terminer sa course contre des voitures stationnées, des flammes s’en échappant.

La cible était toutefois toujours en vie, et réussit à s’extirper de la carcasse, délaissant son manteau enflammé, avant de courir vers la Tour Eiffel. De nouvelles voitures de police débarquèrent, les policiers qui en sortirent faisant feu sur elle. Les balles ricochèrent sur son armure, et elle répliqua, envoyant un autre missile qui explosa sur une voiture de police, enflammant plusieurs policiers, dispersant les autres. Elle tourna la tête sur la droite, voyant un camion blindé approcher, libérant des forces spéciales d’intervention, portant des fusils d’assauts et des armes de combat plus dangereuses que de simples pistolets. Ils se protégèrent avec des boucliers antiémeute, avant de lui tirer dessus. Elle s’envola dans les airs, et fila vers la Tour Eiffel.

L’homme avait été blessé, et boitait, laissant des traces de sang derrière lui. Il fila vers les ascenseurs, tirant en l’air pour pousser les touristes, et grimpa dans l’un d’entre eux, en compagnie de plusieurs touristes déjà présents. Fébrilement, il attrapa son portable, qui avait échappé au crash de sa voiture, et vociféra dans le combiné.

« Envoyez l’hélico, bordel ! Je suis à la Tour Eiffel, remuez-vous ! Ce truc est aussi armé qu’une putain d’armurerie ! »

Ce « truc » était une belle armure noire, ressemblant à une espèce d’immense oiseau nocturne. Elle se composait de nombreuses armes accrochées à cette dernière, et était la plus grande des armures, avec de longues ailes. Un sinistre oiseau, qui avait des jambes assez curieuses, longues, et sans pieds, confirmant que le principal intérêt de cette armure était de voler, d’être comme un oiseau qui fondrait sur ses proies. Et l’oiseau tournoyait dangereusement autour de la Tour Eiffel, n’ayant nullement l’intention de laisser sa proie s’enfuir.

Les portes claquaient sans arrêt, depuis un temps interminable. On traînait des gens, on marchait, on parlait à vive voix. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, et ne souhaitait qu’une chose : que Bopha reste. Sans elle, elle ne savait pas quoi faire. A cette heure-là, son ventre aurait du gargouiller, et Maman aurait du être là, à lui faire boire son biberon, et elle glousserait joyeusement, mais il n’y avait rien. Pas de Maman, pas de biberon rempli de ce bon lait qu’elle adorait tant, rien d’autre que des murs froids, une cage sinistre, éclairée par de la lumière s’échappant des barreaux. On ne voyait d’ailleurs pas grand-chose. Et ce n’est pas comme s’il y avait grand-chose à voir. Les minutes s’écoulaient, puis les heures, et elle pouvait entendre l’estomac de Bopha gargouiller, tandis qu’elle cessait progressivement de pleurer. Son rythme respiratoire redevenait normal, régulier.

« Tout ira bien, Kee’, t’en fais pas... T’en fais pas... »

On entendit encore des bruits de pas, mais ils ne passèrent pas devant leur cellule. Ils s’arrêtèrent pile devant, quelque chose s’enfonça dans la porte, et cette dernière s’ouvrit dans un couinement. Une lampe-torche éclaira le visage de Bopha, et on leur ordonna de sortir. Bopha se releva lentement. A force de rester assise, elle avait mal aux jambes.

« Dépêchez-vous de sortir ! » intima une voix.

Bopha la reconnut, et releva la tête.

« Soriya ? C’est toi ?!
 -  Avance, salope ! » réitéra la voix.

Une main agrippa Bopha, et elle sortit rapidement, atterrissant dans le couloir. Keriya sentit de nouvelles larmes pointer, tandis que Bopha se retournait vers son camarade de classe, un homme avec qui elle était sortie il y a quelques mois.

« Mais qu’est-ce qui se passe, So... ? »

Soriya la gifla. Méchamment. Bopha poussa un cri et tomba au sol, tandis que Keriya se remit à pleurer.

« Tu croyais qu’on ne le saurait pas, hein ? On vous invite sur nos terres, et, tout ce que vous cherchez à faire, c’est à nous renverser ! »

Bopha ne pouvait pas demander à sa sœur de se calmer, car elle avait mal, et pleurait également. On les força à se relever, et à marcher. Les parents de Bopha étaient des immigrés vietnamiens qui avaient fui le régime Viet Cong. Bopha se mit à avancer, retenant ses larmes, voyant de nombreux gardes. Ils avaient des armes, mais aucun n’était véritablement vieux. Tous les gardiens étaient des adolescents, et, à voir leurs regards lubriques, elle ne se faisait aucun doute sur ce qu’elle allait subir.


Des quatre, elle était celle qui n’abandonnait jamais. La plus têtue. Elle n’était pas la prédatrice pour rien. Un prédateur pouvait poursuivre sa proie pendant des jours, avant de la dévorer. Elle était ainsi. Le ver s’enfuyait, mais, peu importe où il allait, peu importe vers qui il se cachait, elle le traquerait, et l’éliminerait. Elle avait toujours été comme ça, têtue jusqu’au-boutisme. Après tout, elle était la plus âgée du groupe.

Sa proie courait le long de la première plateforme de la Tour Eiffel, à côté des boutiques de souvenirs. Elle fit feu avec ses armes, sans aucune restriction pour les touristes. Les balles fauchèrent plusieurs d’entre eux, et les touristes hurlèrent, courant dans tous les sens. L’homme sauta sur le sol, évitant les balles qui filèrent au-dessus de lui. Plusieurs agents de sécurité débarquèrent, en tirant sur la femme, qui décida de les éliminer. Dans la mesure où elle devait voler, son armure était la moins résistante des quatre, et elle tenait donc à éviter de prendre des risques inutiles. Sa proie n’avait pas spécialement envie de se rendre, ce que, dans un sens, elle pouvait comprendre. Mais elle ne le laisserait pas s’échapper. Il courait vers les escaliers, envisageant très certainement de monter vers le sommet. Elle se demandait comment il espérait s’échapper, avant d’entendre et de percevoir un hélicoptère s’approcher. Voilà qui répondait à ses questions. L’hélicoptère se mit à la canarder, à l’aide de tourelles à l’avant, mais aussi d’individus armés de puissantes mitraillettes, qui se tenaient sur les côtés, retenus par des ceintures.

Se désintéressant de sa proie, elle se retourna vers l’hélicoptère, et se laissa tomber en piqué, filant vers le sol, avant de se redresser subitement, filant au-dessus des nombreuses voitures de police qui s’étaient arrêtées autour de la structure métallique. La femme se releva à la verticale, tandis que l’hélicoptère se déplaçait, essayant de la poursuivre. Elle se retourna, allongée sur le dos, et cibla l’hélicoptère, puis envoya un autre missile. Ce dernier laissa une traînée sifflante de poussière derrière lui, avant d’heurter violemment l’hélicoptère, provoquant une violente explosion. Les pales de l’hélicoptère s’envolèrent, se mettant à tournoyer follement dans les airs, tandis que le reste de l’hélicoptère tournoya dans les airs, crachant du feu et des flammes, avant de s’écraser dans une nouvelle explosion sur le sol. En bas, c’était un chaos de sirènes, de hurlements, et d’individus bougeant dans tous les sens. Elle préféra s’envoler, voyant sa proie courir le long de la cage d’escaliers. Il atteignit le second palier de la Tour Eiffel, et renversa un Asiatique qui le gênait en essayant de mettre de la distance entre lui et son adversaire. C’était une perte de temps.

« Les résultats n’ont pas été particulièrement probants sur les précédents sujets, oui...
 -  Les Vietnamiens se font de plus en plus pressants, Pol Pot veut des résultats, avant qu’ils n’attaquent.
 -  Et il en aura, rassurez-vous. Les sujets de S-21 sont très prometteurs, comme celle-ci. »

On ouvrit la cage. C’était une vulgaire cage, comme elle en avait vu chez le vétérinaire, quand on y allait pour soigner Chrat. Il y avait d’autres enfants autour d’elle, et elle n’avait plus vu Bopha depuis si longtemps... L’homme en blouse blanche, le chauve avec les lunettes, celui qui lui faisait mal en lui mettant des piqûres, s’approcha. Il y avait, dans son dos, un homme plus élégant, qui n’avait pas un uniforme, mais un costume. Il avait les mêmes vêtements que Papa quand ce dernier avait un rendez-vous avec Papy. On fit tourner une clef, et la cage s’ouvrit. On ne lui apportait pas à manger, cette fois.

« Comme elle ?
 -  Elle est la plus réceptive au sérum, confirma l’homme.
 -  J’ai lu les fiches, je suis au courant. »

Elle avait de grands yeux noirs, se retenant de pleurer. Quand elle pleurait, on lui mettait une seringue rouge dans le corps. Et sa couche était usagée depuis plus de quatre jours. Elle avait particulièrement faim, mais, encore une fois, elle savait qu’elle ne devait pas se plaindre. On lui donnerait à manger, et, même si c’était une soupe infâme, c’était au moins de la nourriture. On la fit sortir de la cage, et elle ne protesta pas. Elle ne voulait pas de la seringue rouge. Elle tomba sur le sol, et on la tira par la laisse accrochée à son collier.

« Il est important que le gouvernement ne nous retire pas nos...
-  Tout dépendra du rapport que j’enverrais à Pol Pot. Pour l’heure, contentez-vous de me montrer ce qui se passe, c’est tout ce que je vous demande ! »


« Bordel de bordel... »

L’homme avait mal à la cheville, avait plusieurs points de côté. Il se rendait vers le toit, en espérant qu’un hélicoptère viendrait le récupérer. Cependant, il en avait vu un exploser, mais espérait, sans trop y croire, qu’il appartenait à la police. Il ignorait totalement qui était ce soldat qui volait dans les airs, et encore moins pourquoi il s’en prenait à lui. Il continuait à courir, à grimper, quand les balles plurent encore autour de lui.

« Mais c’est pas vrai, c’est un foutu cauchemar ! »

Ce truc ne le lâchait pas. Il n’était qu’un ambassadeur, qui s’était rendu à Paris pour signer des contrats pour son pays, afin d’obtenir des centrales énergétiques. De simples centrales ! Il continuait à courir, quand une balle l’atteignit à l’épaule gauche. Sous l’impact, il tomba sur le sol. Il se tenait l’épaule, essayant vainement de retenir le sang qui s’en échappait, quand il vit la forme noirâtre atterrir devant lui. On aurait dit une espèce d’énorme oiseau métallique, avec de nombreuses armes à feu.

« Pour... Pourquoi ?! » grogna-t-il.

Il n’eut aucune réponse. Tout ce qu’il vit fut le canon froid de l’arme. Le reste n’avait plus aucune importance, et la douleur cessa instantanément.

« Attachez-là bien, qu’elle n’essaie pas encore de se rebeller ! »

Les assistants obtempérèrent, et elle essaya, encore une fois, de se libérer. La terreur se lisait dans ses yeux, car elle savait ce qui allait se passer. Toutes les conditions étaient réunies : la table froide, les lumières éblouissantes, et les sangles. On allait lui enfoncer une nouvelle seringue dans le corps, par le nombril, et elle ne voulait pas. Non, elle ne voulait pas ! Mais elle savait qu’on la lui infligerait encore, cette souffrance, cette affreuse torture. A chaque fois que la seringue s’enfonçait, elle avait l’impression qu’on la coupait en deux. C’était particulièrement désagréable. Elle voulait pleurer, mais, quand elle vit la longue et interminable seringue, avec le liquide vert, elle fut incapable de dire quoi que ce soit.

On lui avait enlevé son haut, et le docteur chauve avec les grosses lunettes s’approcha lentement. Elle se débattait, mais les sangles étaient fortes, la maintenant totalement. Impossible de trop remuer. Ses yeux étaient fixés sur la grosse et longue, longue, longue, seringue qui se rapprochait. Non, voulait-elle dire, pas encore. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui infligeait encore ça, car elle avait été bien sage. La seringue se rapprochait, et elle la voyait... Elle voulut fermer les yeux, mais c’était impossible, comme si ses sourcils ne répondaient pas.

Il y eut alors un bruit sourd, et une porte s’ouvrit. L’homme chauve releva la tête.

« Mais qu’est-ce que... ?! »

Elle entendit des bruits de pas, mais sans pouvoir en identifier l’origine.

« Vous ?! s’exclama l’homme chauve. Pourquoi êtes-vous... ? »

Il ne put rien dire de plus. Il y eut comme une explosion, un choc, et Keriya vit des cristaux jaillir devant elle, transperçant l’homme, le soulevant pour l’envoyer s’écraser contre une série de machines. Les assistants poussèrent des hurlements, avant que des sifflements ne retentissent aux oreilles de Keriya, et ne tranchent les membres des assistants, qui furent également projetés. Ils s’écrasèrent contre les murs, inertes, et elle vit la tête d’un des assistants rouler hors de son corps, glissant sur le sol. Keriya clignait des yeux, incrédule, ne comprenant rien, tout en entendant, ensuite, les bruits de pas qui se rapprochaient. Comme par enchantement, les sangles la relâchèrent, et elle se retourna lentement, voyant un homme en costume blanc, avec une canne en bois.

« Tu es une damnée de la Terre, Keriya, et l’heure est venue pour toi de prendre en main ta destinée... »


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Capacités de l’armure

  • Raging Raven peut voler dans les airs à une grande altitude, et à une forte vitesse.
  • Son armure dispose de nombreuses armes de combat : des missiles qui peuvent être guidées par un verrouillage, un puissant lance-grenades, et deux mitraillettes particulièrement puissantes.
  • Raging Raven dispose d’un rajeunissement cellulaire, qui fait que, malgré son âge avancé, elle a l’air d’avoir la vingtaine. Ce rajeunissement est un effet du sérum qu’elle a reçu jadis.
  • Un autre effet du sérum est de donner à Raging Raven des réflexes surdéveloppées, qui lui sont indispensables pour réussir à voler avec tant d’aisance.



Citer
« Vous avez fait le choix de ne pas oublier. C’est une bonne chose. Il existe en ce monde des crimes si graves que leur oubli est une forme de complicité, d’acceptation, de résignation silencieuse. Cette souffrance vous a formé, elle vous a érigé, et vous a permis de devenir les êtres que vous êtes actuellement. Ces armures que vous portez ne sont pas que de vulgaires bouts d’adamantium. Elles sont intimement reliées à votre être. Elles sont vous, en un certain sens. Une extension de ce que vous êtes, et de ce à quoi vous aspirez. Réfléchissez-y. Je vous ai donné tout ce dont vous aviez besoin. L’entraînement physique, les émotions humaines qu’il vous faudra montrer en société, et la culture, indispensable à votre condition. Vous avez lu l’Histoire, vous avez lu ces grands guerriers : les Spartiates, les légendaires Amazones... Vous n’appartenez à aucun d’eux. Vous êtes l’accomplissement ultime, vous êtes mes Filles, vous êtes celles qui changerez enfin ce monde. Car ce monde est vicié. Il est comme une maison aux fondations pourries... Et, quand une maison ne tient plus debout, il ne faut pas la réparer. Il faut la détruire en intégralité, et en refaire une nouvelle, qui tiendra compte des erreurs de la précédente pour tenir plus longtemps. Ainsi va le monde. Ainsi va la civilisation. Ainsi va l’espèce humaine. »



  • Nom : N/A
  • Prénom : Maria
  • Race : Humaine
  • Âge : 25 ans



« Mmmmh-mmmhhmmm... »

Il avait une odeur de citron. C’était ce qui lui venait à l’esprit, alors qu’il répondait à son baiser, n’opposant plus la moindre résistance. En même temps, elle l’embrassait depuis maintenant une heure. Un baiser interminable, qu’elle aurait tout à fait pu écourter il y a de nombreuses minutes. Cependant, elle ne tenait pas à faire une quelconque erreur, elle ne tenait pas à ce que l’officier Carlos Juan se révolte, et n’ait un sursaut de conscience. Ça ne lui était, bien sûr, jamais arrivé, mais elle tenait à l’éviter. Tout comme elle aurait pu le soumettre par des méthodes plus classiques, mais elle devait bien admettre que les nombreuses heures de gym’ que Juan faisait le rendait plus attirant. N’était-il pas naturel, normal, qu’elle en profite un peu ? Assise sur sa table de cuisine, lui ligotée, elle l’embrassait sans relâche, lui ayant dégrafé sa chemise, afin de caresser son torse glabre. Sa femme devait adorer cet homme bien bâti, musclé, et sans poils. Elle aussi, elle avait horreur des poils. Elle fourrait sa langue dans sa bouche, et l’homme lui répondait, complètement charmé. Oui, elle aurait pu le torturer, mais, parfois, il fallait savoir varier les plaisirs.

Elle finit par rompre le baiser, et l’homme la regarda. Il n’y avait plus aucune forme de résistance dans ses yeux, rien d’autre que du désir. Ce serait mieux ainsi. Elle n’avait pas brisé son esprit, simplement soumis ce dernier. Il y aurait... Plus de fun. Elle se redressa, sans rien dire, et sans tenir compte des gémissements à côté, puis lui retira les liens qui l’entravaient. L’homme tenta lentement de se redresser, heurtant au passage une chaise qui se renversa sur le sol.

« Tu sais ce qu’il te reste à faire, je suppose... »

Il hocha la tête, tournant sa tête vers son arm de service. Il alla pour la saisir, mais la main de la femme se posa sur son torse.

« Han-han... fit-elle, en secouant négativement la tête. Pas avec cette arme... Je veux que le spectacle dure. »

Et elle ouvrit le placard de la cuisine, sortant un couteau de boucher, et le lui tendit. L’homme la regarda, cligna des yeux, puis hocha la tête, et attrapa l’arme, puis se retourna. Sa chemise était ouverte, et il s’avança vers sa petite famille. Elle sourit en voyant le regard écarquillé de frayeur de sa femme, ainsi que ses enfants, qui tentaient de gémir, de se libérer. C’était vain. Vain et futile. Et la lame s’abattit.

« Nous disions donc...
 -  La première cargaison arrivera d’ici trois semaines, en passant par le point habituel.
 -  Les garde-frontières sont au courant, ils ne feront rien. Quant à moi, conformément à ce que nous avons dit, je ferais traîner les choses au Congrès. La loi ne sera jamais votée, rassurez-vous. Les élections approchent, et j’ai bon espoir que l’exécutif l’abandonne. Le Président ne voudrait pas se mettre à dos les associations de défense des droits civiques, pas après le scandale de Guantanamo.
 -  J’en suis ravi. Cette cargaison est importante pour notre petite affaire.
 -  Hey, à qui le dites-vous ?! »

L’invité tirait sur un cigare, dessinant des ronds en l’air avec sa fumée. Il avait un chapeau de cow-boy, une veste blanche, des bottes en cuir, et un sourire de contrebandier sur les lèvres. Elle ne l’aimait pas... Mais, à choisir entre lui et son maître, elle le trouvait quand même plus attirant. Pas mieux, mais plus attirant. Son maître était de l’autre côté du bureau, avec un ventre énorme, qui l’écrasait quand il lui défonçait les fesses. Elle n’osait rien, en sous-vêtements, l’esprit légèrement embrumé par les drogues qu’on lui avait infligé. Elle ne pensait à vrai dire à rien, si ce n’est qu’elle était bonne. C’était tout ce qu’elle devait dire le soir, quand on la larguait dans les lieux sinistres. « J’suis bonne... » Le reste, le client le faisait tout seul.

« Excellent, ces cigares, d’ailleurs. Cubains, je suppose ?
 -  Les mêmes que ceux de Fidel.
 -  Voilà au moins une bonne chose que ces sales communistes auront fait ! »

Ils rirent de bon cœur. Elle n’entendait pas vraiment ce qu’ils disaient. Tout était flou, nimbé comme à travers un voile. Elle n’avait plus mal au crâne, ni aux jambes. A vrai dire, elle ne ressentait rien. Si, le sol, un peu, mais, à part ça... Elle ne se souvenait plus vraiment de son nom, et, quand elle essayait de penser à son passé, elle revoyait quelques sourires, et une sorte de curieux sentiment qui montait dans son cœur. Elle ne savait pas comment l’identifier, car elle ne se souvenait plus des mots décrivant cette situation, mais ce n’était pas agréable.

L’invité se releva, avec un sourire, et tendit sa main.

« Bien ! Nous nous reverrons donc au mois prochain, si tout se passe bien. Et, en cas de pépin, ‘vous en faites pas, je contrôle la situation.
 -  La police peut bien faire son numéro, le pire ennemi dans ce business, ça sera toujours la concurrence.
 -  Vous êtes la voix de la sagesse. »

Il se rapprocha d’elle, et la tapota sur la tête, avant de regarder l’homme.

« Dites, vous croyez que... ?
 -  Hum ? Oh, je vois. Elle est encore en dressage. Cette salope a essayé de s’enfuir il y a quelques semaines.
 -  Oh... Un si beau lot comme ça, en pleine nature... Ce serait fâcheux... »

Il lui caressait les joues, et elle releva la tête vers lui.

« Vous savez pourquoi notre pays va si mal, hum ? Parce que plus personne ne suit les bons vieux préceptes de la Bible. Les Saintes Écritures sont formelles à ce sujet. La Femme doit être soumise à l’Homme, elle doit s’occuper du foyer, et l’Homme doit s’occuper de la société. C’est clair, c’est simple, c’est structuré. Vous ne devriez pas la droguer autant, même un chien n’en voudrait pas.
 -  Nos clients sont pires que des chiens. »

Ceci le fit sourire. Elle, elle ne se rappelait toujours pas son passé.


Elle haïssait la société. Elle haïssait tout le monde, sans distinction. Car tous contribuaient à les financer. Eux. Les trafiquants de la drogue, les dealers, les puissants cartels. Elle haïssait chaque étudiant qui s’en roulait une, elle haïssait chaque homme qui s’en fumait une en cachette, en se disant que ça ne le concernait que lui, en se disant que ça ne portait préjudice à personne. Elle haïssait l’humanité pour son égoïsme, pour sa stupidité, et pour son hypocrisie. Fondamentalement, la puissance des cartels ne venait pas de leur alliance avec la police, elle venait du fait que la demande était croissante dans les pays riches. S’il n’y avait pas de clients, il n’y aurait pas de dealers. Alors, elle haïssait cette société menteuse, cette société hypocrite, schizophrène. Tous étaient coupables. Tous devaient mourir. Si elle en avait la force, elle les tuerait tous. Hommes, femmes, enfants, vieillards, handicapés, malades... Tous étaient complices, et tous ne méritaient qu’un seul châtiment : la mort.

Il fallut à Carlos une demi-heure pour terminer son travail. Conformément à ce qu’elle voulait, il avait pris grand soin de prendre tout son temps. Il se releva, en sang, et se retourna vers elle. Elle avait des cheveux courts, mais il ne pouvait plus voir le beau visage de la femme, simplement son armure, qui se composait de huit bras : deux bras normaux, et six autres bras, qui fonctionnaient comme de véritables bras, mais étaient des bras artificiels. Elle caressa la joue de l’homme avec l’un de ses bras, et lui offrit, dans l’autre, son arme de service.

« L’arme est chargée... Fais ce que tu as à faire, maintenant. »

Quand bien même aurait-il voulu se révolter, il en était incapable. Il acquiesça silencieusement, et se dirigea rapidement, tendu, vers la porte de sortie. Il ouvrit la porte d’un coup sec, chargea son arme, et sortit, tandis qu’elle le suivait lentement, veillant à rester à l’abri. Elle entendit les premiers hurlements et les coups de feu, et frémit de plaisir.

C’était tellement bon à entendre.

Le bordel n’avait rien d’attirant. Il y faisait une odeur infernale, les murs étaient terriblement fins, les lits, quand il y en avait, étaient crevés, explosés. Ça puait la sueur, le renfermé, ainsi que le tabac. Les murs décrépis étaient en décomposition. La première fois qu’elle s’était retrouvée là-dedans, elle n’avait eu qu’une envie : s’enfuir. Elle voulait quitter la crasse, les regards libidineux, les hommes qui venaient la prendre à plusieurs, la filmant, multipliant les tournantes. Au début, elle pleurait. Elle hurlait, elle se débattait, les faisant rire, mais ils avaient brisé sa volonté. Sous leurs sexes infernaux et sous les seringues qu’on lui injectait tous les jours. La lumière du soleil l’agressait, elle était violente, méchante, dangereuse. Et, surtout, elle avait peur des anges aux yeux rouges, les monstres grimaçants qui sifflotaient dans ses oreilles, les couleurs blafardes et hallucinogènes qui lui faisaient voir des monstres abominables.

A force, elle ne sentait plus rien. Elle n’entendait pas les soupirs, ni les gémissements, et ne ressentait pas les coups de rein qu’on lui infligeait. Elle était comme une coquille vide. La seule chose qui la chagrinait, c’était qu’elle ne se souvenait plus de son nom. Ça, en revanche, c’était une chose qui lui manquait. Comment s’appelait-elle ? Pourquoi la mémoire ne lui revenait pas ? Elle aurait tant aimé se souvenir... Non pas que de son nom, mais aussi pourquoi les sourires lui faisaient mal au cœur. A quoi correspondaient-ils ? Que signifiaient-ils ? Comment les interpréter ? Elle n’y arrivait pas, et c’était ça qui la terrorisait. Au-delà de la souffrance, elle avait de plus en plus l’impression de n’être plus personne, de n’être rien de plus qu’une coquille vide, que des individus manipulaient à leur guise.


« Non, pitié ! »

Il ne tint pas compte de l’appel de la femme, et ouvrit le feu, lui explosant la cervelle. Elle s’était mise entre lui et son bébé, dans un geste bien futile. Le bébé fut éclaboussé de sang, et se mit à hurler. Il leva son arme, le pointant vers sa tête, sans mot dire. Elle observait la scène depuis le toit, sans rien dire, observant en silence, amusée, heureuse. Plusieurs tirs résonnèrent dans la poussette, et il continua à faire feu, tirant sur une voiture. Il explosa un pneu, et la voiture vira sur la droite, s’écrasant contre l’un des arbres de ce quartier résidentiel. Derrière lui, Carlos avait laissé une bonne dizaine de cadavres. Une étudiante s’extirpa douloureusement de la voiture, rampant sur le sol. Il pointa son arme vers elle, et fit feu, l’atteignant à l’épaule, puis au cœur. Elle retourna dans sa voiture, avant de lentement glisser du fauteuil, s’étalant sur le sol, morte.

Carlos était un agent de police. Un agent corrompu qui acceptait des pots-de-vin de la part des Zetas. Il continua à tirer, sur des fuyards, en atteignant un à la jambe. L’homme tomba sur le sol en gémissant, se mettant à ramper. Il marcha vers lui, ressemblant à une espèce de Terminator impassible. Il alla sur le trottoir, quand les sirènes des voitures de police se firent entendre.

Elle aurait espéré que son jouet tienne plus longtemps.

Ils étaient quatre autour d’elle. Quatre porcs, quatre types affreux et abominables, quatre démons hideux avec des yeux rouges et des gueules édentées, qui la prenaient à tour de rôle, en gloussant et en riant. Elle ne voyait rien, mais elle les entendait. Ils se moquaient d’elle, de ce jouet brisé, de cette poupée cassée. Son champ de vision bougeait de haut en bas, et elle se mettait à paniquer quand ils s’allongeaient sur elle. Elle voulait leur hurler de partir, de sortir, mais ils n’obtempéraient pas. Elle ne parvenait pas à parler, et ils la giflaient parfois, pour s’amuser, tout en parlant à vive voix entre eux. Et, tandis qu’ils la prenaient, elle entendait la seule chose à laquelle elle tenait. La Voix. La seule chose claire dans son esprit, une chose qui, curieusement, la rassurait et la réconfortait, et l’encourageait à se battre, à ne pas abandonner.

*Il est temps d’agir, Maria... Je suis là.*

Mais ils ne voulaient pas, et elle ne pouvait pas.

*Hurle, Maria, hurle.*

Elle ne le pouvait pas. Ne le voyait-il pas ? Elle ne le pouvait PAS ! Il fallait qu’il vienne, qu’il vienne la sauver, comme il l’avait promis ! Comme il l’avait fait avec les autres !

*Pas toi... Toi, tu es différente... C’est toi qui doit te libérer toute seule... Tu le peux, tu dois juste hurler.*

Non, elle en était sûre. Elle ne le pouvait pas, c’était impossible. Elle n’était qu’une poupée, un jouet, un sac à foutre que des individus pervers et sadiques usaient pour s’amuser. Elle n’était qu’un bout de viande. Et un bout de viande, ça ne hurlait pas.

*Tu étais une jeune femme quand ils sont venus dans les champs... Les autres sont morts à force de travailler, mais toi... Toi, tu es différente. Ta beauté les as attirés, et ils t’ont emmené. Mais ce n’est pas toi la poupée. Toi, tu dois diriger. Tu dois être la marionnettiste. Ne trouves-tu donc pas cette situation révoltante ?*

Si. Oh si !

*Alors, hurle ta haine, hurle ta rage, ne l’évacue pas. Pense à ce qu’ils t’ont volé, pense à ce que ces porcs t’ont font. Ton innocence, ta famille, ta VIE ! HURLE !*

Et le cri jaillit. Ce fut comme une vague qui perça toute la drogue, qui perça toute sa résignation. Un cri terrifiant se mit à résonner, assourdissant. L’homme qui la pénétrait vit sa tête explosée, ainsi que tous ceux dans la pièce, mais le cri ne s’arrêta pas là. Il traversa les murs, il traversa les pièces, il atteignit tous les cerveaux, comme une vague qui pacifia tout. Hommes, femmes, prostituées, tous furent réduits au silence en plusieurs secondes, s’effondrant sur le sol. Tous n’étaient pas morts, mais les survivants n’étaient plus que des coquilles vides.

Elle se releva, et vit enfin clairement. L’homme était là, juste devant elle. C’était lui. Père. L’homme dont elle rêvait chaque nuit. Il portait un costume blanc et une canne noire, avec un manche en forme de lion argentée. Il y avait écrit « R.F. » en or. Il s’avança lentement vers elle.

« Tu es une damnée de la Terre, Maria, et l’heure est venue pour toi de prendre en main ta destinée. Esclave, tu as été. La noirceur de l’Homme, tu as vu. Tu as vu que l’humain n’était pas une créature bienfaisante, mais qu’il était la mauvaise graine du champ de Dieu. Rejeté d’Eden pour ses péchés, Il est le Grand Satan dont tout le monde devrait se méfier. Tu peux choisir d’oublier. Tu l’as vu dans tes rêves. Les deux portes... Celle de gauche t’offrira l’insouciance, la paix, la sérénité, mais tu oublieras ce que tu as vécu... Tu vivras dans l’inconscience, tu seras esclave de cette société, de cette société malade et mensongère... Celle de droite t’offrira la capacité d’accepter ce que tu as vu, d’en tirer une expérience, et d’agir... D’agir pour un monde meilleur. Nous sommes des Anges, Maria, mais, en toute chose, le libre-arbitre se doit de prédominer. »

Il avait les deux mains fermées, et les retourna, montrant deux cailloux. A gauche, et à droite. Et, comme les trois filles avant elle, Maria n’hésita pas. Comme les trois filles avant elle, elle prit celui de droite, regardant l’homme avec une franche détermination.

« Ainsi soit-il », décréta-t-il.

Et ce fut terminé.


Galerie photo




Capacités de l’armure

  • Screaming Mantis est une télépathe hors pair, ce que l’armure ne fait qu’amplifier. Ses attaques télépathiques tendent, soit à faire griller les cerveaux, soit à lui permettre d’avoir un fort contrôle télépathique sur ses proies.
  • Les six bras supplémentaires de l’armure sont des fils tirant des espèces de poupées animées par sa volonté propre, et qui lui servent de gardes du corps. Les fils de ses bras peuvent également animer des cadavres, et ainsi les ranimer pour en faire des servants, tant que les fils ne se rompent pas.
  • Screaming Mantis est également capable de voler.




  • Le Beauty and The Beast Corps est une unité spéciale, n’appartenant à aucune armée, mais à la volonté d’un seul homme, Russel Faraday, énigmatique magicien. Il se compose de quatre femmes, qui sont des victimes de guerre, et qui vouent à Faraday une obstination sans bornes, proche du fanatisme. Elles se battent avec l’aide d’armures spéciales, qui s’activent par le biais d’une espèce de gemme que chaque femme dispose. Elles seules peuvent actionner ces gemmes, qui les recouvrent de l’armure. L’origine des armures est méconnue par le B.B. Corps, mais elles savent que ce ne sont pas que de simples objets inanimés.
  • Le B.B. Corps est, comme certains l’auront peut-être remarqué, une reprise directe de la même unité, qui est dans « Metal Gear Solid 4 », où le B.B. Corps désigne les Boss qu’Old Snake affrontera au cours de son petit périple dans le monde. Le B.B. Corps étant l’un des rares trucs que j’ai bien apprécié dans ce mauvais jeu, j’ai finalement décidé de le reprendre.
  • La fiche est, comme plusieurs autres de mes fiches, assez longue, car j’ai pris le temps de faire des petites histoires pour chacune des filles. J’espère que ceux qui auront eu la force de la lire auront apprécié cette lecture.



RPs

1°) Jouons à un jeu [The Boogeymen] [ABANDONNÉ]
2°) Confrontation [La meute de Kraks] [EN COURS]
3°) Une cible difficile à atteindre [Aeri Braun] [ABANDONNÉ]
4°) Knockin' On Heaven's Door [Empress] [EN COURS]
5°) De nouveaux résidents [Eyma] [ABANDONNÉ]
6°) Carnival Of Rust [Ieosa] [EN COURS]
7°) Sese contre les méchantes voleuses [Sese] [EN COURS]
8°) Power Armor [Susan Avery] [EN COURS]
« Modifié: lundi 05 février 2018, 00:50:44 par B.B. Corps »
DC d’Alice Korvander.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 2 dimanche 26 mai 2013, 22:11:21

Rebienvenu ^^
Vu l'heure, j'ai pas eu le temps de lire tout ça, mais je m'y met demain ;)

Tengoku Megumi

Humain(e)

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 3 dimanche 26 mai 2013, 22:27:37

Bienvenue ^^

B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 4 dimanche 26 mai 2013, 22:29:01

Merci.

Pour être honnête, je ne pense pas que vous diriez "Bienvenue" en lisant la fiche, à moins d'avoir des tendances masochistes.
DC d’Alice Korvander.

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Tinuviel Lastrim

Créature

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 5 dimanche 26 mai 2013, 22:42:13

Des exosquelettes améliorée par magie?
(j'avoue avoir survolé la fiche^^)
Bref, bienvenue quand même.^^ ( m"en fout je suis de terra moi^^)

B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 6 dimanche 26 mai 2013, 23:03:51

Citation de: Tinuviel Lastrim
Des exosquelettes améliorée par magie?

C'est l'idée, oui.

Citation de: Tinuviel Lastrim
m"en fout je suis de terra moi

Nous opérons aussi sur Terra :)
DC d’Alice Korvander.

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Camelia

E.S.P.er

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 7 lundi 27 mai 2013, 07:57:53

S'incline devant chacune des femmes.*

Bienvenue
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

Les rps avec Camelia et Miura Azusa

En absorbant vos souvenirs.
En copiant vos pouvoirs.
Votre destinée je peux entrevoir
et sur votre ordre je pourrais y agir.

Destiny Conversion
Destiny Weapon


B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 8 lundi 27 mai 2013, 12:16:37

Merci, ma belle.
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Adelheid Friedrich

Avatar

Re : Les damnées de la Terre

Réponse 9 lundi 27 mai 2013, 13:28:51

Re-velkommen !

Bon, eh bien je ne peux que valider. Bon jeu à toi :)
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre - { Validées }

Réponse 10 lundi 27 mai 2013, 18:44:54

Merci bien ^^
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Drake Noventa

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Paraplégique et coincé dans son fauteuil roulant, Drake était auparavant une star des sports extrêmes et fils d'entrepreneur en cybernétique. Aujourd'hui agent de terrain du SHIELD, il possède une armure similaire (mais inférieure) à celle d'Iron Man. Publiquement, le jeune homme oeuvre au développement et à la promotion d'exosquelettes d'aide aux handicapés destinés à l'usage du plus grand nombre, les MetalBones.

Re : Les damnées de la Terre - { Validées }

Réponse 11 lundi 27 mai 2013, 19:29:32

OUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.... Des armures magiques *_*

Robienv'nue, c'est le cas de le dire !  ;D

Belphy Mueller

Créature

Re : Les damnées de la Terre - { Validées }

Réponse 12 lundi 27 mai 2013, 19:53:34

Hin hiiin ...
Faites ce que vous voulez, mais dés que vous avez une belle prime, JE GAGNE !

Mais rebienvenue ^^

B.B. Corps

Légion

Re : Les damnées de la Terre - { Validées }

Réponse 13 lundi 27 mai 2013, 22:14:19

Et oui, Drake, la symbiose parfaite entre la magie et la technologie.

Et je ne suis pas entièrement convaincue que se rapprocher du B.B. Corps équivaille à une victoire, Belphy.
DC d’Alice Korvander.

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