Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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« A femme parfaite, décoration intérieure parfaite. »

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Adela


- « [...] Attention à la marche ! Oui, voilà. Poursuivez ! »

Un homme donnait des directives à d'autres. Ils étaient dix sous ses ordres, et portaient de lourdes valises. A côté, une femme à l'air inaccessible observait le tout. Impassible. Digne et fière. Elle claqua de la langue sur son palais quand un maladroit fit cogner une malle contre la paroi du camion de déménagement. L'homme qui donnait les directives, après un regard vers la belle femme à la chevelure immaculée (si ce n'était les eux mèches de jais sur le devant) s'empressa d'invectiver le malheureux. Mais déjà, elle se détournait.

Pénétrant à pas mesurés dans sa nouvelle demeure, elle songeait à ce qu'elle allait faire par la suite.

« Si je peux me permettre, madame, ça fait un peu nu comme ça. Vous devriez engager un décorateur intérieu- »
« Silence ! »

L'ordre jaillit. Sec. Froid. Hautain. L'homme se tut immédiatement, ne finissant même pas sa phrase.  Elle ne tourna pas les yeux vers lui en répondant :

« Je ne laisserais personne d'autre que moi décorer cette maison. Finissez de videz mes bagages. Vous avez envoyer quérir le transporteur de mes chéris ? »

L'homme hocha la tête.

« Oui madame. Affirmatif madame. »
« Bien. Hors de ma vue. »

Il détala, comme un lapin, et redoubla d'intensité en invectivant les hommes sous ses ordres.

Pendant ce temps, la jeune femme à l'air altier visitait nonchalamment sa nouvelle maison. Elle songeait à une décoration ancienne. Riche, arrogante, et extrêmement rare.

Mais un klaxon retentit, chassant ses préoccupations. Elle se dépêcha de sortir, et accueillit le chauffeur avec un sourire.

« Mes chéris sont tous là ? »
« Une partie seulement, m'dame. Les autres arrivent dans deux camions différents. Vous avez un endroit où les parquer ? »

Elle lui fit signe de le suivre avec son camion. Il fit le tour du rond-point et emprunta la route qui s'arrêtait sur le côté du manoir. Là, il s'engagea sur le petit chemin de terre, en marche arrière, et s'arrêta juste en face des enclos fermés qui s'y trouvaient. Parallèle au camion, il y avait un grand garage pouvant contenir douze tanks.

Ouvrant les portes du camion avant que le chauffeur ne soit descendu, la belle eut alors une attitude étrange. Elle se mit à parler comme à un enfant.

« Alors mes chéris, vous avez fait bon voyage ? Oui, vous êtes beaux ! Venez voir maman. Elle a aménagé ces enclos pour vous ! »

Elle se tourna, et ouvrit les portes des enclos. Elle fut suivie par une dizaine de chiens de toutes races, autant de chats de races différentes, deux juments, un étalon et deux poulains. Ils entrèrent docilement dans l'enclos, et reprirent leurs activités quotidiennes, comme s'ils n'avaient pas été transportés en bateau et en camion.

Le reste de la matinée vit l'arrivée de deux nouveaux camions, et d'une cinquantaine de nouveaux pensionnaires. Heureusement, l'enclos était grand.

Puis, l'après-midi, la nouvelle propriétaire du Haunted Manor (Quel nom stupide, elle le renommerait) décida d'aller faire quelques emplètes pour meubler. Parce que pour l'instant... Ben ça faisait vide. Suivant les conseils d'un proche, elle alla à la boutique d'un certain Mr Night. Quand elle fut devant, elle hésita. Puis elle pénétra chez l'antiquaire.

Sevelian Night

Re : « A femme parfaite, décoration intérieure parfaite. »

Réponse 1 mercredi 22 mai 2013, 11:18:43

La dite boutique était installée dans l'une des artères principales de la ville. L'un des plus riches aussi, là où se disputaient à la vue les enseignes les plus prestigieuses des grands noms de la mode ou encore du maquillage. La devanture de l'établissement du discret mais séduisant M. Night avait un curieux cachet, en vérité. Elle s'exposait comme la façade d'un ancien bâtiment européen qui dénotait avec la modernité des magasins aux larges et lumineuses verrières, avec ses  vitrines moins grandes et qui semblaient plus encombrées, mises en valeur par un éclairage sobre mais efficace. Le "Valentine's Garden", comme l'indiquait l'enseigne aux élégantes lettres d'or, annonçait le ton. Rien de très moderne en ces murs de pierre que la rumeur prétendait d'ailleurs acheminés directement d'Angleterre. Le statut d'antiquaire se lisait en anglais sous le nom de la boutique et un léger tintement de carillon retenti quand la jeune femme passa la porte.

A ses oreilles se présenta une musique de chambre douce et tranquille, de bon goût : elle n'évoquait ni la mélodie d’ascenseur ni l'opéra puissant et se contentait d'accompagner en fond les pas accomplis sur le sol à l'épaisse moquette d'un bordeaux léger aux motifs noirs. La présentation du Garden était un peu plus anarchique, mais le statut de la boutique voulait cela. Bien des oeuvres -comme les statues et autres vases- reposaient sur le sol, la plupart considérant un espace qui permettait d'en faire le tour si tant est qu'on se montrait prudent dans la démarche. Les plus petits bibelots étaient déposés avec soin sur des étagères de bois laqué sur lesquelles ne paraissaient aucune poussière. Et sur les murs hauts s'étendaient les toiles diverses, qu'elles représentent des natures mortes ou des scènes bibliques. Vraiment, on trouvait là de tout, réparti sur différentes époques. Un véritable voyage dans le temps en miniature, à n'en pas douter. Chose étrange, aucun prix n'était indiqué. La seule étiquette qu'on trouvait faisait référence à un obscur numéro de lot.
 Au fond de l'établissement se présentait un beau comptoir en bois sur lequel reposait simplement un écran d'ordinateur, un téléphone fixe sans fil et quelques registres bien alignés. Tout à côté, un escalier montait vers un étage qu'on comprenait libre d'accès pour la clientèle.

Quittant le comptoir, une jeune femme en tailleur et à l'air tout à fait aimable vint à la rencontre de l'arrivante, un sourire sincère aux lèvres. Ceux qui passaient la porte n'étaient pas traités comme des comptes en banque, jamais. C'était un point d'honneur pour la direction du Valentine's Garden. Bien que visiblement européenne, la demoiselle s'inclina poliment à la japonaise.

- Bienvenue au Valentine's Garden, madame. Je suis Christie et je suis là pour vous aider ou vous conseiller. Y'a t'il quelque chose que je puisse faire pour vous, où préférez vous découvrir seule la boutique ?


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