Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

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Sita Heaven

E.S.P.er

(Radioactivité de niveau 4/6)

Tout a commencé dans une cabine d'essayage. Cette putain de cabine...

Han PUTAIN !

On garde son calme, pas de panique... tu es un ange de lumière dans une enveloppe bienfaitrice... Tu es un ange de lumière dans une enveloppe bienfaitrice... rhaaa ca marche pas cette technique de merde ! Mes doigts tremblent... l'adrénaline du moment me stresse alors que quand même je suis pas à ma première fois !

Je te jure que c'est la première fois que ca m'arrive. Je sais pas ce qui se passe, c'est ma faute en ce moment je suis très préoccupée...

Je fais jouer mes doigts... je me concentre... un peu de douceur et il me rendra heureuse à mon tour, je le sais. D'habitude j'y arrive super vite... putain mais c'est dingue que je m'énerve aussi rapidement ! Il suffisait que j'exerce une petite pression sur le...

*clic*

Ah bah voila ! Tu vois quand tu veux !

L'antivol cède et j'empoche mon trophée. Voila 5 minutes bien employées. Je repars avec les quelques autres vêtements dont je n'ai rien à foutre et les repose avec une vraie fausse petite moue déçue. Mon coeur bat toujours la chamade. Pourquoi ? Le vol c'est journalier chez moi. L'adrénaline du moment d'illégalité, je ne la sens plus depuis bien longtemps.

Ca m'énerve.

La moindre exaspération, la moindre contrariété devient chez moi insupportable. Et j'ai même pas mes ragnagna. Alors quoi ? C'est hormonal ? C'est psychologique ? Ce qui est sûr c'est que c'est mauvais. Et ce n'est pas mauvais que pour moi...

Pendant que je sors du magasin, je regarde les passants, le regard vide. Il y a des familles, des hommes, des femmes, des enfants, des jeunes, des qui-vont-bientôt-mourrir, et moi je les pourrie tous. Ca fait un moment maintenant que j'ai avalé l'idée. C'est moche pour eux. Je suis un poison et ils sont en train de me boire par tous les pores de leur peau. Ce n'est pas un choix, c'est juste comme ca et ca ne s'arrange pas avec mon humeur. Tous ces gens rentreront ce soir avec un mal de tête affreux et une enquête sanitaire sera sans doute menée sur ce centre commercial. Ils trouveront peut-être un truc dans l'air ou dans les murs. Pour peu qu'il y ait un peu d'amiante quelque part je serai couverte. Une blanchisserie avec un mauvais système d'aération... tout est prétexte.

J'étais perdue dans mes pensés, j'étais distraite et c'est pile à ce moment là que j'ai senti une force surnaturelle me projeter en avant. Ma nuque claqua, j'étais sonnée. Une fois que mes lèvres embrassèrent fougueusement le sol, trop à mon goût, je pensais que mon calvaire était terminé. Mais une miliseconde plus tard, un bloc de 2mx1mx1m de muscle et de sueur me recouvrit. J'en ai eu le souffle coupé. L'air chassé d'un coup de mes poumons m'a fait lâcher une sorte de son qui illustrait ma stupeur. Et puis la pression s'estompa. Le colosse se relève. Moi je suis toujours sur le sol, étalée, comme une... "crèpe", je préfère.

Vous avez été surprise en train de voler des vêtements, ce n'est pas la première fois, cela fait longtemps que nous vous observons sur les écrans de contrôle. Suivez moi mademoiselle, la police est déjà en route.

Bwiourfl.

Voila. C'était dit. Je suis peut-être un peu radicale mais je ne regrette pas mes mots. Ce Bwiourfl porte avec lui tout mon dégout, toute ma stupeur, toute mon exaspération, toute ma haine, tout mon désaccord en plus de tout un bouquet bien fleuri d'insultes bien choisies. Peut être que ce rustre n'en comprendra pas toute sa finesse mais je lui ferai comprendre plus tard.

Le malabar me tire en empoignant ma chemise. Elle était blanche… mais ca c’était avant. Comme si la salir ne suffisait pas, il m’a tirée si violemment qu’elle s’est légèrement déchirée, ce qui – n’ayant pas mis de soutient gorge aujourd’hui – me place dans une situation qui peut devenir inconfortable très rapidement.
Je résume : j’ai la lèvre explosée, le dos martelé, le cou brisé, la chemise salie et déchirée. Je suis debout mais à moitié dans les vapes et la raison me revient peu à peu.

J’ai la rage. Je m’enflamme intérieurement, mes tripes se fondent en lave. Tant pis pour lui.

Quand la police sera là, il ne restera déjà plus rien de ta carcasse calcinée.
« Modifié: jeudi 25 avril 2013, 06:24:21 par Sita Heaven »

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Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 1 mercredi 24 avril 2013, 19:34:14

« Alors, le Japon ? Les Japonais sont aussi tarés qu’on le dit ?
 -  Mmmh...
 -  Je vais prendre ça pour un « Oui ». Tu sais qu’ils ont des bars où on peut obtenir des câlins ?
 -  Mmmh-hmmm...
 -  Ainsi que des bars où... Euh... Tu fais quoi, au fait ? »

Téléphone portable faufilé dans sa poche, Rachel sourit devant la question pleine de sagacité de Lizzie. Liz’, comme elle l’appelait, était une vieille amie civile, remontant à l’époque de l’université, quand Rachel suivait une Licence en droit. Si Rachel avait rejoint l’armée, Liz’, elle, avait rejoint un cabinet d’avocat se trouvant à Washington, et, aux dernières nouvelles, participait activement à la vie politique du pays. Rachel et elle étaient restées bonnes amies, et elle était précisément en train de discuter avec elle, dans l’un des principaux centres commerciaux de Seikusu. Un grand bâtiment à plusieurs étages, avec de longues artères et de nombreux magasins, dont une boulangerie française. La pâtisserie française était très réputée au Japon, et Rachel était venue au centre commercial pour faire les courses hebdomadaires. Elle en avait profité pour faire une halte à la boulangerie, et était en train de manger un flan quand Liz’ l’avait appelé.

Rachel avala son morceau, et lui répondit. Elle portait un jean et un débardeur, ainsi que des lunettes de soleil, relevées au-dessus de ses yeux. Dehors, il faisait beau. Beau, et chaud. Bienvenue au Japon.

« Et les États-Unis ? Tu en as fini avec ce procès ?
 -  Oh... Ouais, depuis longtemps ! Je suis conseillère juridique de Simmons, maintenant.
 -  Le député ?
 -  Hin-hin », acquiesça son amie.

Autour d’elle, Rachel voyait des familles marcher, des hommes, des femmes, certains observant sa belle poitrine. Les vieilles grands-mères qui passaient l’observaient silencieusement. Depuis des mois, Rachel était au Japon, et commençait à apercevoir l’étendue des différences culturelles entre son pays et le leur. A leurs yeux, elle était une gaijin, une étrangère. Aujourd’hui, c’était son jour de congé, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était sortie sans le disque monolithique. A dire vrai, elle n’avait pas le droit de s’en séparer, car, si Rachel Hawkes pouvait se permettre de faire la grasse matinée, et manger des croissants en faisant des courses, Iron Girl, elle, devait rester opérationnelle. Elle continuait donc à papoter avec Lizzie. Liz’ savait que Rachel était partie au Japon dans le cadre d’un programme militaire confidentiel, et évitait donc de lui poser des questions concernant son métier. Les minutes s’écoulaient ainsi délicieusement quand Rachel sentit son téléphone portable vibrer à nouveau dans sa poche. Un second appel. Elle soupira, s’essuya les doigts, puis attrapa le téléphone. Elle blêmit en voyant, sur l’écran digital, le nom de l’expéditeur du message téléphonique : « BASE ». Le genre d’appels sur lequel on ne pouvait pas attendre.

« Désolée, Liz’, j’ai une urgence.
 -  Hein ? Mais je croyais que...
 -  Je te rappellerai. Bisoux. »

Rachel mit fin à cet appel, puis prit celui de son supérieur.

« Urgence prioritaire » annonça immédiatement la voix de son supérieur.

Fin des courses. Rachel s’essuya les lèvres. Elle était prête. Il lui fallait juste trouver un endroit où s’abriter. Elle se releva rapidement, et retira ses oreillettes, plaquant le téléphone contre son oreille, tout en se dirigeant vers les toilettes.

« Je vous écoute.
 -  Nos capteurs viennent de détecter un pic radioactif... A proximité de votre position. »

Le disque monolithique avait un capteur GPS, pour empêcher qu’il ne soit volé. Surprise, Rachel acquiesça silencieusement, tout en entrant dans les toilettes. Elle fila dans une cabine. Pour revêtir son armure, elle préférait se débarrasser des vêtements, afin de les retrouver en bon état.

« Nous avons eu accès aux caméras de sécurité, et il semblerait que la radioactivité émane d’une femme... Un vigile a tenté de l’appréhender, et... Et bien, je dirais qu’il est mort.
 -  Hum... Une... Pile radioactive sur... Sur pattes ?
 -  Vous allez bien, Officier Hawkes ?
 -  Si vous voulez tout savoir, je suis en petite culotte. Mais vous pouvez continuer.
 -  Oh... Et bien, la radioactivité augmente de manière dangereuse. Votre armure vous protègera des pics de radioactivité. Neutralisez la mutante, nous avons envoyé une équipe de décontamination. Vous savez que les Japonais sont tatillons sur la question de la radioactivité, je tiens à éviter qu’ils ne s’emparent de cette femme avant nous. »

Rachel ne répondit pas. Nue, elle appuya sur le disque, et l’armure se mit en marche. Les plaques rouges et dorées jaillirent, l’enveloppant, et elle déposa le portable parmi ses affaires, avant de sortir. Elle constata alors qu’il y avait effectivement un problème. Il avait suffi de quelques minutes pour qu’une fin de matinée tranquille dégénère. Des gens couraient, en se tenant la tête, visiblement mal en point. Certains tombaient sur le sol, semblant comateux. Ils saignaient du nez, et tous filaient en hurlant depuis un couloir. Rachel avait visé plusieurs agents de sécurité.

« Iron Girl ?! s’exclama l’un d’eux.
 -  Effectuez un périmètre. Regroupez les blessés. Que personne ne pénètre dans ce couloir.
 -  Mais... Mais qu’est-ce qui se passe ? demanda l’un des agents.
 -  Pic de radioactivté » lâcha sommairement Rachel en s’écartant.

Contrairement aux autres super-héros classiques, Rachel travaillait pour le compte de l’armée américaine, et avait donc, concrètement, des pouvoirs de police sur le sol japonais. Elle était donc dans son droit en donnant des ordres. Les vigiles obtempérèrent. Rachel se rapprocha du couloir, tandis que son compteur Geiger s’affolait. Elle s’enfonça dans le couloir. Certains hommes et femmes étaient prostrés sur le sol, morts, ou sur le point de le devenir. Il fallait stopper ça rapidement. D’autres étaient couchés dans les allées de boutiques de vêtements, et Rachel s’avançait. Elle préférait éviter de voler, concentrant ainsi dans son bouclier l’énergie de son armure.

*A ce niveau-là, la radioactivité est mortelle...*

Les compteurs s’affolaient, et elle finit par voir la femme à l’origine de tout ce cirque. Elle était d’une grande beauté, de cette beauté fatale dont les démons se paraient.

« Officier Rachel Hawkes ! s’exclama Rachel en se rapprochant d’elle. Arrêtez ça tout de suite, vous êtes en état d’arrestation ! »

Même malgré les boucliers, Rachel commençait à voir sa vision se détériorer, et à sentir une certaine migraine. Tout était auréolé de vert, et elle tendit sa main vers la femme, commençant à charger un tir plasma. Les compteurs Geiger n’étaient désormais plus les seuls à s’affoler, ses signes vitaux s’emballaient dangereusement.
DC d’Alice Korvander.

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Sita Heaven

E.S.P.er

Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 2 jeudi 25 avril 2013, 06:59:14

Le malabar est devenu chamallow. Et le chamallow a grillé. "Atomisé" signifie réduire le corps à l'état d'atome. Une balayette ne serrait même pas utile. Pas de corps à enterrer ou bruler. Si ca se trouve on ne pourra même pas me reprocher de l'avoir buté vu qu'ils ne retrouveront pas sa trace. A moins que j'ai été filmée ? J'avoue ne pas avoir fait gaffe. Putain je suis trop impulsive bordel ! Avec un peu de chance la vidéo sera brouillée à cause de ce que je dégage... ou pas.
J'imagine que les premières victimes seront plutôt les civils qui sont tout autours. C'est moche. Tout ca pour un string. Peut-être que si la vie avait été moins garce avec moi, je le serai moins avec les autres. Mais on ne refait pas le passé. Et je préfère largement garder ma mentalité parce que si je commence à m'inquiéter pour chaque personne que j'irradie, j'ai pas finis de me torturer l'esprit !

Bon maintenant il s'agit de partir. Se mêler à la foule... mouais. En étant blonde au japon, c'est pas gagné. Je commençais tout juste  regarder autours de moi pour trouver une sorte de sweet à capuche dans un magasin mais je suis interrompue dans ma recherche par... mais c'est quoi ce bordel ?

« Officier Rachel Hawkes ! Arrêtez ça tout de suite, vous êtes en état d’arrestation ! »

La voix, bien qu'un peu électronique ressemble à celle d'une femme. Euh... donc c'est une femme dans une sorte de déguisement qui ressemble à celui d'iron man. Ces japonais sont vraiment très étrange parfois. Je viens tout juste de rencontrer mon tout premier Kick-ass ? Et puis elle est faite en quoi son armure ? C'est du plastique ?

Euh... sinon quoi ? T'as un pistolet à bille aussi ? Tu voudrais me tuer avec ça ? Et puis d'abord, tu sais ce qui se passerait si tu me tuais ?

Mon insinuation a de l'importance. C'est une question que je me suis souvent posée. Si je meurs, que se passerait-il ? Est ce que c'est juste une fin tranquille ou est ce que j'emporte avec moi une ville ? Un pays ? On ne débranche pas une centrale nucléaire comme ca juste en pressant le bouton "off". J'ai appris il y a de ca quelques temps déjà que j'ai un cancer. La question de ma mort n'est pas nouvelle. Cela a sans doute renforcé ma rage pour les autres. La vie est une garce. Moi aussi.
En attendant, qu'est ce que je fais de la fashion victim qui se trouve devant moi ? J'atomise ? J'irradie ? Je fous des baffes ?
En fais je décide de faire pire : j'ignore et repars à la recherche de mon sweet capuche. J'aurais pu la soulager de son costume mais je serais passée encore moins inaperçue. Elle doit surement s'échapper du rayon enfant, elle devait être une sorte de mascotte là bas ou faire des câlins aux gosses et autres conneries.

Je commençais à peine à me diriger vers l'un des magasins qui m'inspirait un peu plus que les autres quand une violante douleur me prit à la tête. Une migraine x10. Ma tumeur fait des siennes. Ma vision se trouble. Putain c'est PAS le moment ! Si je divague, si j'ai des hallu, si je perds connaissance je suis foutue. Un vertige me fait trébucher, je tombe un genoux à terre. Je me tiens la tête.

Quelle journée de merde soufflais-je

Mon état devrait être passager. Les radiations que je dégage s'intensifient. Comment je le sais ? Je commence à dégager un halo de lumière. Au moins ma faiblesse passagère est compensée par le fait que sans doute personne ne pourra s'approcher de moi sans crever... Je veux que tout ça cesse. Je veux partir...

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Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 3 jeudi 25 avril 2013, 09:57:48

« Officier ? On a un plan. »

Elle reçut le message dans son intercom à peu près en même temps que la pile radioactive blonde sur pattes lui rigole au nez. Ce qui se passerait si elle la tuait, Rachel l’ignorait, mais elle n’avait pas l’intention de tuer. Elle cligna des yeux, sentant de la sueur couler le long de ses joues.

« J’espère qu’il est bon, répliqua-t-elle, en coupant son haut-parleur avec l’extérieur.
 -  Une équipe de décontamination est en place. Nous avons votre position, et vous êtes près de l’une des sorties du centre commercial. La sortie Ouest. Nous y mettrons un camion avec des parois renforcées en plomb. Trouvez un moyen de mettre la femme radioactive à l’intérieur. »

Tu parles d’un plan. Et... Du plomb ? Rachel dut faire un effort. Tout ce que le plomb lui évoquait, c’était qu’elle court-circuitait les pouvoirs de Superman et les effets de la kryptonite. Mais, pour autant qu’elle s’en souvienne, les Russes avaient mis un sarcophage en  plomb à Tchernobyl, afin de contrer les rayons du réacteur. Elle y réfléchissait, alors que la femme blonde, se désintéressant totalement d’elle, s’avançait dans l’un des magasins.

« Qu’est-ce qui... Qu’est-ce qui se passerait si... Si je la tuais ?
 -  Je n’en sais rien, répondit rapidement l’officier de liaison. Dans... Dans la plus positive des hypothèses, la radioactivité disparaîtrait, je suppose.
 -  Et... Et dans la pire ?
 -  Toute la radioactivité accumulée en elle s’échapperait d’un coup... Et, vu que même votre armure peine à en bloquer les effets, je pense que c’est une hypothèse à éviter. »

Rachel était plutôt d’accord. Elle vit la femme devant elle basculer, posant ses mains sur sa tête, comme si elle avait mal. Elle trébucha, et Rachel soupira. Elle devait se concentrer. Elle était capable de le faire, elle le savait. Iron Girl se remit en marche, et s’avança lentement. Elle aurait pu en finir tout de suite, avec un tir plasma judicieusement placé. Elle n’osait pas sortir ses armes secondaires, car ceci impliquait d’ouvrir des compartiments de son armure, et donc de l’exposer aux radiations. Néanmoins, le risque était trop grand, et Rachel ne tenait pas à être responsable d’un nouveau Tchernobyl.

« Vous devez vous calmer, lâchait Rachel en s’avançant vers elle. Je ne veux pas vous tuer, mais, si vous ne me laissez pas le choix, je n’hésiterai pas à le faire. »

Elle s’avançait vers la femme, remontant le couloir, en sentant sa migraine s’accentuer. Elle se rappela de tous ces documentaires sur Hiroshima et Nagasaki, et sur les effets secondaires de la bombe nucléaire : les enfants à trois bras, les corps déformés, les cancers survenant une vingtaine d’années. Combien de personnes avaient été infectées par cette femme dans ce centre commercial ? Pour autant, Rachel ne pensait pas qu’elle avait agi volontairement. Si elle était une terroriste, elle aurait trouvé un moyen de ne pas être indisposée. C’était un mauvais concours de circonstances, des pouvoirs incontrôlés. Rachel se rapprochait d’elle, et posa sa main sur l’épaule de la femme.

« Laissez-moi vous aider. Vous devez stopper ça... Vite ! »

Tous les compteurs autour d’elle s’affolaient. A dire vrai, l’armure fonctionnait presque en mode « Automatique ». Rachel n’avait plus la force de la pousser, et, si sa voix sortait sans difficulté hors de l’armure, c’était par l’effet de l’informatique. Sa voix trébuchante était retravaillée par l’ordinateur de la machine, ordinateur, qui, lui, était totalement insensible à la radioactivité. Ainsi, si la prise de Rachel sur son épaule était peu assurée, l’armure, elle, avait une prise solide et crispée.
DC d’Alice Korvander.

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Sita Heaven

E.S.P.er

Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 4 jeudi 25 avril 2013, 18:28:46

La douleur prend toutes le pas sur tout le reste. C'est ma priorité numéro 1 dans mes pensées. C'est aussi la 2ème. Et ca continue comme ca jusqu'à la 61 position, la 62 étant trouver un sweet à capuche. Et la 63ème c'est prendre un bain brulant pour oublier ces aventures de merde ! Ma perception de ce qui m'entoure est troublée : je ne dicerne plus bien ce qui se passe. Je n'ai pas vu l'espèce de robot chelou venir vers moi. Elle était déjà proche quand j'ai capté les bruits de ses pas. Des bruits lourds.

*Ca, c'est pas du plastique.*

Je regarde mes mains, elles scintillent. Je décolle un genoux du sol et remarque que j'ai fait fondre mon jeans à cet endroit. Mes vêtements sont en train de partir en cendre. Trouver un très long sweet à capuche XXL qui m'irait jusqu'aux genoux passe en 1ère position dans mes priorités.

Le temps que je réalise tout ca, la nana en métal est à ma portée et m'attrape l'épaule. Là, je dois avoir ma langue qui pend jusqu'au sol.

*C'est quoi ce bordel ?! D'où tu peux m'approcher sans griller toi ?*

Elle tenta de me calmer... plus ou moins.

« Vous devez vous calmer. Je ne veux pas vous tuer, mais, si vous ne me laissez pas le choix, je n’hésiterai pas à le faire. »

Ok. On dirait une sorte de flic. Je croyais que Stark était un peu plus masculin. Du moins c'était le cas dans les films que j'ai vu de lui. Par contre on a du mal se comprendre. On ne tire pas sur une bombe. Et ici, la bombasse, c'est moi. Et si j'ai envie de m'éclater, je m'éclate, et je m'éclate avec qui je veux. Ca a beau être du métal son machin, on a encore rien fabriqué qui résiste à une explosion nucléaire. Enfin je crois ? En tout cas l'inconvénient majeur de cette éventualité c'est la totale réduction de mes chances de survie. Je suis un être de chair et de sang ! Si on me pique, ne saigne-je pas ? Si on me chatouille, ne rigole-je pas ? Si on m'empoisonne, ne meurs-je pas ?

*Hum... tout cela devient bien trop théâtral.*

Nan je me calme si je veux en attendant tu m'écoutes : JE ne veux pas te tuer mais si TU ne me laisses pas le choix, JE n'hésiterai pas. Alors voila, je suis une bombe nucléaire prête à tout faire péter. Ni le centre commercial, ni le quartier, ni la ville, ni le pays n'est évacué alors ça me fait un paquet d'otages donc voila mes revendications : Je veux une chemise blanche cintrée taille 36 d'une bonne marque, un sweet à capuche noir taille S dont je n'aurai rien à fouttre, une jupe taille 36 de marque aussi ET AVEC LA MEME TEINTE DE BLANC QUE LA CHEMISE JE TE PRIE tout cas dans 5minutes et si tu peux avoir un doliprane en plus, je t'en serai reconnaissante.

En attendant une réaction je me recroqueville sur moi même pour cacher au mieux mon intimité avec les limbes de mes fringues brulées. Putain... tout ca pour un string qui n'existe d'ailleurs PLUS ! Je tente de me clamer. Je ferme les yeux.

*Tu es un ange de lumière dans un cocon d'énergie bienfaitrice, tu es un ange de lumière dans un cocon d'énergie bienfaitrice...*
Je r'ouvre les yeux et reprends rapidement :

ET PAS UNE JUPE DE SALOPE HEIN !

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Humain(e)

Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 5 vendredi 26 avril 2013, 01:14:27

« DANGER ! DANGER ! DANGER ! ». Devant ses yeux, le message clignotait furieusement, tandis qu’un schéma de son armure montrait comme zone critique la main qui touchait l’épaule de la femme. Rachel comprit que son corps était tellement radioactif que le simple fait de le toucher mettait son armure à mal. L’adamantium, l’alliage dans lequel on avait forgé ses plaques, était en train de montrer ses limites. La femme devant elle était en train de perdre le contrôle, et il n’y avait pas besoin d’être télépathe pour le savoir. Ses vêtements étaient en train de fondre, et Rachel sentait le compteur Geiger s’affoler encore plus. On atteignait des sommets. Elle se disait que le taux de radioactivité dans le couloir devait se rapprocher de celui qui avait eu lieu quand le réacteur de Tchernobyl avait explosé. Elle avait l’impression que sa tête était dans un concasseur, et, pour ne rien arranger, la mystérieuse blonde n’avait pas envie de s’arrêter, et lui expliqua qu’elle était instable, et que la tuer risquait de provoquer une explosion. Elle exigea alors...

*Quoi ?! Elle se fout de moi ou quoi ?*

La femme lui avait demandé... Des vêtements ? La première pensée qui vient à l’esprit de Rachel, ce fut qu’elle ne pourrait jamais porter de vêtements, vu qu’ils fondaient sur son corps. Ensuite, elle se dit qu’elle n’avait peut-être pas bien du comprendre, que son cerveau commençait à délirer. Son moniteur cardiaque s’affolait également. Elle était en train de saigner du nez, de se sentir partir avec la réalité, et revoyait dans sa tête tous les documentaires sur la radioactivité, et ses conséquences. Clairement, elle n’allait pas se retrouver avec la capacité de voler si elle ne se faisait pas soigner. Elle s’imaginait plutôt perdre tous ses poils, et sentir ses cheveux tomber de son corps.

« Officier Hawkes ? Vous devez vous grouiller, vos moniteurs sont dans...
 -  JE SAIS !
 -  Le van est là. Nos hommes mettent leurs combinaisons. Si vous ne pouvez pas la ramener, vous devez vous replier. Ça devient beaucoup trop dangereux pour vous ! »

Elle aurait bien voulu lui dire d’aller se faire voir, mais elle se mit à tousser, et cracha du sang. Elle parvint à retirer sa main de l’épaule de la femme, et tomba sur le sol, s’appuyant sur ses genoux, et sur ses bras. Elle respirait lourdement, et réactiva le haut-parleur extérieur, ce qui permit à la femme d’entendre les halètements et les respirations lourdes de la femme.

« Merde, on est en train de la perdre ! Putain, remuez-vous le cul, bandes d’abrutis ! »

Rachel ferma les yeux, respirant lourdement, et releva la tête, réussissant à lui répondre.

« Je... Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour faire des courses, ma chérie. Mais... Promis, je t’achèterai tout ça quand... »

Elle ne réussit pas à achever, sentant la douleur exploser dans sa tête. Son agent de liaison continuait à lui parler, mais elle n’entendait plus rien. Elle tentait de se relever, mais continuait à cracher du sang. Et l’armure était également endommagée par toute cette radioactivité. Elle se sentit basculer, et tomba sur le sol. Elle entendait des nuages crépiter dans son oreille, et eut l’impression de vivre un trip’ mortel sous LSD. Les images et les signaux d’avertissement formaient un arc-en-ciel de couleurs, un kaléidoscope illisible et envoûtant.

Ce fut à ce moment que les hommes en combinaison jaune débarquèrent de l’autre côté du couloir. Rachel était inerte, et eux s’avançaient lentement, portant dans leurs mains des armes tranquillisantes.

« Neutralisez-là vite ! Et évacuez Hawkes, bordel de merde ! »

Les hommes obtempérèrent silencieusement, et pointèrent leurs armes vers elle. Les fléchettes comportaient des sédatifs suffisamment puissants pour endormir un éléphant.
DC d’Alice Korvander.

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Sita Heaven

E.S.P.er

Re : String, malabar et holocauste nucléaire (PV Iron Girl)

Réponse 6 vendredi 26 avril 2013, 17:51:20

La vache ! Je fais d'énormes efforts pour rester zen, tranquille, sage et me calmer mais on m'aide pas beaucoup. La nana robot n'a pas l'air très... euh... inspirée par mes revendications. Et en fait elle a l'air plutôt carrément dans le gaz. C'est... bien parce que ça prouve que je ne suis pas totalement sans défense même contre un ennemi en armure. Mais d'un autre coté... je sais pas. C'était un peu comme si je pouvais être proche de quelqu'un sans tuer. Enfin c'est ce que je croyais parce que là... elle tient pas une très grande forme.
D'ailleurs son ton se fait un peu moins impérieux...

« Je... Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour faire des courses, ma chérie. Mais... Promis, je t’achèterai tout ça quand... »

*Quand... ?*

Mais la phrase resta en suspend et elle s'écroula sur le sol dans un bruit proche de celui d'une casserole que l'on cogne. C'est con parce que moi je commence à aller mieux. la douleur s'estompe. Je ne vais pas m'amuser à faire un marathon mais... je peux au moins commencer à réfléchir.

Ok, laisse moi deviner : quand tu te seras relevée ?

Le constat n'est pas terrible : je suis toujours à poil, la diplomate que l'on m'a envoyée vient ptet de clamer et du coup y'a plus personne pour m'habiller. Je commence à me dire que ma sortie va s'avérer compliquée. Mais une chose est sure : elle ne se fera pas à poil !
Forte de cette détermination nouvelle, prise d'un élan de vigueur et de courage salvateur je prends mon courage à deux main, décide de me relever d'un bon, trébuche et me casse la gueule lamentablement mais avec grâce et dignité.

*Bon on va faire le truc du "je compte jusqu'à 3"*

Sauf que j'avais pas encore pu faire "1" qu'une bande de voyeurs armés débarqua dans le hall.

« Neutralisez-là vite ! Et évacuez Hawkes, bordel de merde ! »

Ah ! Vous tombez bien ! De 1 vous vous tournez tous et de deux je veuc des fringues ! Une chemise blanche taille trente...

Un bruit de sifflement suivit d'un petit impact net, je crois que j'ai à peine eu le temps de sentir la piqure que déjà je m'affalais sur le sol. Je roulais sur le sol en sentant mon corps m'échapper comme ma conscience, un dernier regard en contre plongée vers l'un de mes assaillants... je voulais lui crier ma rage, ma folie meurtrière, l'injustice de ma vie, toute la somme de souffrance que je retenais captive en moi. Je voulais que de ma bouche sortent les 7 plaies d'Egypte, je voulais le maudire à la Shakespeare, je voulais proférer l'innommable pour qualifier le dégout que la vie m'inspirait ! Dans un souffle...

String...



« Modifié: samedi 27 avril 2013, 09:09:33 par Sita Heaven »

Mp sur le compte de Sita Heaven de préférence, merci :)

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