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Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

vendredi 12 avril 2013, 11:57:58

« Madame Koldya vient d’arriver, Princesse. »

Devant son miroir, Alice était en train de se repoudrer le nez, terminant de s’habiller. Sa servante lui coiffait les cheveux avec une longue brosse, dénouant ses longs cheveux dorés. Comme toujours, la séance du bain était une étape importante du quotidien d’Alice, autant pour la période du lavage en elle-même, que de l’après-lavage, quand il fallait s’habiller, se sécher, et se coiffer. Plusieurs servantes étaient toujours là pour l’aider, comme en ce moment. La Princesse était un peu nerveuse, car un rendez-vous l’attendait aujourd’hui dans l’un des salons privés du Château de Sylvandell. Elle avait envoyé il y a plusieurs semaines une missive à une noble ashnardienne, une Lamia répondant au nom de Cassandra Koldya, dont Sakura, sa chère femme, lui avait parlé. Une femme dominante, une Lamia, ce qui avait immédiatement excité la Princesse. Après tout, elle adorait ce qui avait trait au bondage, notamment quand elle était serrée bien fort. Elle avait donc sollicité un entretien privé avec Cassandra, espérant que cette dernière accepterait. Elle avait eu une réponse confirmative, et le jour tant attendu était arrivé.

Alice répondit au domestique venant d’annoncer l’arrivée de Cassandra, en lui demandant de la conduire directement dans ses appartements. Le domestique fut un peu surpris par cette requête, inhabituelle, et peu conforme au protocole, mais n’en dit rien, et acquiesça silencieusement, avant de se retirer.

« Ne soyez pas si nerveuse, Princesse, glissa sa servante, amusée.
 -  Je ne suis pas nerveuse ! rétorqua l’intéressée sur une voix un peu trop vive.
 -  Je vous connais depuis que vous êtes toute petite, Princesse, ne l’oubliez pas.
 -  Tu me rappelles à chaque fois, comment l’oublier ? »

La servante esquissa un léger sourire. Alice avait raison, et la servante termina de le coiffer.

« Peut-être désireriez-vous que je me retire ?
 -  Ce... Ce serait préférable, oui » acquiesça Alice.

Il n’y aurait ainsi personne d’autre dans ses appartements qu’elle et son invitée, Sakura étant partie en entraînement. La Princesse portait des vêtements d’usage. Elle avait des collants blancs, des gants également blancs, et une courte robe blanche d’été, qui, selon ses propres critères, lui allait plutôt bien. Elle s’assit sur le fauteuil au cœur de ses appartements. En entrant dans ces derniers, on pénétrait dans un couloir menant à un petit salon où se tenait Alice. Le couloir était en forme d’angle, donnant à l’extrémité sur sa chambre. Elle était légèrement nerveuse. Cassandra était une pure Ashnardienne, et Alice espérait qu’elle ferait bonne impression. Elle avait cru comprendre qu’elle était une vive patriote, et elle espérait que ceci serait un atout, dans la mesure où Sylvandell était un vieux royaume, incorporé depuis longtemps à l’Empire, et qui lui apportait un soutien militaire actif durant les nombreuses campagnes militaires menées par l’Empire.

Elle attendait donc que Cassandra vienne la rejoindre.

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 1 vendredi 12 avril 2013, 18:35:16

J'étais légèrement nerveuse... Bon, d'accord, j'étais vraiment... vraiment nerveuse. Après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on était convoqué devant une princesse. Ce n'était pas non plus tout à fait courant que cette princesse soit la femme de la métamorphe avec qui j'avais passé de nombreuse et agréables journées. A l'entraîner dans le maniement de son corps de Lamia, bien sûr, mais d'autres activités plus agréables avaient eu lieu. Certains... trouvaient l'adultère désagréable au point que si ça avait été quelqu'un d'autre que la princesse de Sylvandell qui avait demandé à me rencontrer, j'aurais sans doute poliment refusé. Mais le mariage chez eux laissait libre cours à l'adultère, ne le condamnant pas du tout, donc je me doutais un peu que notre rencontre serait moins désagréable que ça. J'irai même jusqu'à dire qu'il serait bien possible qu'elle soit agréable. Mais là n'était pas le moment.

Nous venions à peine d'arriver au château de Sylvandell, très bel ouvrage soit dit en passant, tout à fait digne de la famille régnante d'un royaume allié à l'Empire d'Ashnard. Je dis nous car contrairement à mon habitude de me déplacer par moi même, c'était une invitation officielle, un honneur pour moi de la rencontrer, et je n'allais pas l'insulter en la rencontrant recouverte de la poussière que j'aurais pu soulever durant un voyage par moi même. J'ai beau ne pas être une de ces nobles de salons, j'étais à la tête de la famille noble Koldya, et je devais agir d'une manière qui sied à quelqu'un de mon rang, du moins durant les rencontres officielles.

J'avais donc engagé, au grand regret de mon porte-feuille et malgré mon aversion pour la magie, un sorcier afin qu'il puisse me transporter de manière propre et rapide jusqu'au château de Sylvandell, et bien sûr s'occuper aussi de mon retour à Ashnard. Je l'avais choisi assez puissant pour faire le trajet sans encombre, mais surtout assez faible pour qu'il n'aie pas des idées saugrenues de kidnapping. La vie de noble était après tout une bataille constante entre praticité et paranoïa.

Toujours était-il que mon arrivée devant le château a été rapidement remarquée, et ma nature de créature était, à mon humble avis, surpassée par le soin que j'avais pris à avoir une apparence la plus raffinée possible. Je m'étais ainsi maquillée de manière pas trop ostentatoire, un peu de fond de teint pour avoir un teint parfait sur mon visage, le contour de mes yeux d'un bleu luisant étaient en permanence noircis par mes tatouages et j'avais opté pour un rouge à lèvres rouge, contrastant de manière agréable avec l'or de ma tenue. Ma tenue, d'ailleurs, avait légèrement changé. Pour cette rencontre, je m'étais fait faire un soutient gorge un peu plus correct, toujours en or mais dont l'intérieur était recouvert de soie marron foncé, et l'extérieur était gravé de lignes sinueuses. Il était attaché par un tissu de cette même soie marron foncé et un petit fermoir en or au milieu de mon dos. Mes avant bras étaient recouverts d'un gant articulé fait d'or et de soie marron, offrant un mélange ravissant de dentelle et de métaux précieux, et chacun de mes bras arborait un bracelet torsadé au niveau de mes biceps. J'avais gardé le motif de ma ceinture mais avais changé l'attache, la remplaçant par une grosse chaîne toujours du même métal précieux. Il y avait quelques trous dans le motif, mais j'avais bien fait attention à ce que mes parties génitales soient toujours cachées, quelque soit l'angle par lequel on me regardait. Ensuite et enfin, j'avais opté pour porter un... casque on va dire, au lieu de laisser mes cheveux libres. L'ensemble m'allait plutôt bien, et arborait un peu au dessus de mon front une gemme magique dont le seul rôle était de luire de la même couleur que mes yeux. Enfin, pas vraiment, elle pouvait aussi me servir d'échappatoire d'urgence, mais ça la détruirait.

Somme toute, mon apparence ne devrait sans doute pas lui déplaire au point de causer un incident.

Je hochai de la tête vers le mage, et me dirigeai vers un des gardes à la porte du château, prenant la parole.

- Bonjour messieurs, je suis Cassandra Koldya, noble d'Ashnard, et ai été conviée par votre princesse à la rencontrer aujourd'hui.

Les gardes hochèrent de la tête, et l'un d'eux se déplaça pour ouvrir la porte, tandis que l'autre prit la parole.

- Bonjour dame Koldya, nous avons en effet été prévenus de votre arrivée. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire dans les quartiers de son altesse.

Je haussai légèrement les sourcils à ce point. Je la rencontrerais dans ses quartiers? Voila qui rompait quelque peu avec la tradition. Quoique si la jeune dame était comme ça femme, je pouvais comprendre ses intentions. Peut être. Je n'allais pas m'avancer tout du moins, j'étais dans son domaine et ne souhaitais pas l'insulter. Hochant de la tête vers le garde, je le suivis tandis que le mage qui m'avait transporté se dirigeait vers la ville. Nous avions convenu que pendant la durée de mon séjour en Sylvandell il séjournerait dans un des meilleurs hôtels de la ville, à mes frais, tant qu'il n'abusait pas de ma générosité. De toute manière je ne pensais pas rester ici plus de quelques jours, j'avais Haria au manoir, et il me répugnait encore de la laisser seule trop longtemps. Je commençais à m'attacher à elle on dirait bien.

Après plusieurs minutes de marche, nous arrivâmes devant une porte, apparemment celle des quartiers personnels de la princesse. Il y avait une paire de gardes devant la porte et il me saluèrent avant de m'inviter à rentrer. Je les saluai d'un hochement de la tête et les remerciai avant de pénétrer les appartements de la princesse. Il s'agissait d'un couloir, menant à un petit salon où je pouvais voir la princesse assise dans un fauteuil. Il semblait bien que comme moi elle s'était mise sur son trente et un, et elle était tout à fait ravissante, la robe lui convenant tout particulièrement. C'était un choix un peu osé pour un rendez-vous somme toute officiel, mais elle la portait très bien et je ne pouvais pas lui reprocher ce choix.

Un sourire de politesse s'afficha sur mon visage, et je m'avançai devant elle, avant de m'incliner gracieusement devant elle afin de la saluer.

- Princesse, c'est un plaisir et un grand honneur d'avoir été invitée à vous rencontrer.

Et je le croyais aussi. Le royaume de Sylvandell était respecté à Ashnard pour sa loyauté, et ses dirigeants, bien que n'étant pas au niveau de l'Empereur, étaient eux aussi respectés. Sauf par les nobles les plus imbus de leur personne, mais je ne pouvais pas grand chose pour ceux là.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 2 lundi 15 avril 2013, 23:36:20

Alice sentait une certaine nervosité monter en elle, et observa ses jambes. Allait-elle lui plaire ? Elle posa ses mains sur le haut de ses jambes, près de sa courte robe. Elle avait choisi une robe plutôt courte, qui moulait plutôt bien ses formes, afin de clairement exprimer ses intentions à Cassandra. Sa demande d’entretien avec elle n’était nullement diplomatique, et ne répondait à aucun impératif d’État. Non, c’était... Un impératif personnel. Cassandra s’était tapée sa femme. Quoi de plus naturel que de vouloir voir sa maîtresse ? Alice ne la blâmait pas. Le mariage sylvandin était un mariage très particulier, qui n’avait quasiment aucune valeur législative, car, aux yeux de Sylvandell, le seul lien qui unissait et liait un Korvander était celui fait avec le dragon d’Or. Tout autre lien n’avait aucun effet, et le mariage entre Sakura et Alice n’avait eu que comme effet juridique de légitimer la situation de Sakura, au regard du droit ashnardien. Du point de vue sylvandin, Sakura avait cessé d’être une esclave, non pas quand elle s’était mariée, mais quand le dragon d’Or l’avait reconnu. Les Sylvandins ne pouvaient dès lors plus la considérer comme une esclave. Cependant, cet élément était insuffisant au regard du droit ashnardien. Le statut d’esclave avait du être abandonné par les Ashnardiens, dans la mesure où une esclave ne pouvait se marier avec une Princesse. Par une fiction juridique, on avait ainsi considéré que, lors de son mariage avec le « Joyau de Sylvandell », Sakura n’était plus une esclave. Alice savait que le décret impérial ayant fait de Sakura une citoyenne ashnardienne avait été attaqué en justice par des nobles ashnardiens, qui voyaient d’un mauvais œil le fait qu’une esclave puisse se marier avec une noble. Bien qu’on ne soit pas à Nexus, à Ashnard aussi, les nobles n’aimaient pas trop se rapprocher des pécores, des esclaves, ou encore des serfs.

L’esprit de la Princesse dérivait, alors que les minutes semblaient durer des secondes. Ashnard était aussi plus libérale que Nexus, en ce sens que les exigences protocolaires étaient moins fortes, la noblesse ashnardienne comprenant beaucoup de chevaliers, l’aristocratie étant subordonnée à cette dernière. En ce sens, une noble lamia ne choquait nullement. Elle avait les jambes croisées, et se força à calmer son cœur qui battait follement sa chamade, refoulant les images perverses qui lui venaient à l’esprit. Depuis que Cirillia lui était passée dessus, et dedans, la Princesse avait découvert en elle des plaisirs et des désirs dont elle n’aurait jamais cru l’existence. Elle y réfléchissait encore quand la porte s’ouvrit. Son petit cœur fit un bond dans sa poitrine, et elle rougit légèrement, avant de percevoir un glissement sur le sol, et de voir la Lamia s’avancer.

Elle s’était également faite belle, portant un casque qui lui allait très bien, ainsi qu’une espèce d’armure en forme de soutien-gorge. Son corps était quasiment nu, et Alice se sentit fondre en voyant le regard vert incandescent de la Lamia. Elle était terriblement belle, empreinte de cette beauté sombre et bestiale dont seules les Ashnardiennes étaient dotées. Oui, si Alice aurait donné un mot sur sa beauté, c’était bien celui-là : une beauté ashnardienne, magnifique et envoûtante. Elle s’avançait lentement vers elle, en glissant sur le sol, ce glissement qui l’excitait toujours. Sakura était bien placée pour le savoir, car elle connaissait bien les fantasmes de sa femme. Et les Lamias en faisaient partie.

*Diable, je me sens déjà toute chose ! Ressaisis-toi, ma belle !*

Elle vit Cassandra la saluer en se penchant vers elle.

« Princesse, c'est un plaisir et un grand honneur d'avoir été invitée à vous rencontrer. »

L’intéressée sourit, avant de lui répondre :

« L’honneur est partagé », répliqua-t-elle tout simplement.

Elle s’humecta les lèvres, remuant un peu sur son fauteuil, et enchaîna :

« A dire vrai, j’espérais beaucoup de cette rencontre... reprit-elle, en essayant de soigneusement réfléchir à chaque mot. Ma femme m’a beaucoup parlé de vous... Même si je pense que je pourrais plutôt te tutoyer, vu le lien très intime que tu as manifestement eu avec elle. »

C’était direct. Mais Alice était une Princesse, et l’époque où elle faisait des ronds-de-jambes était révolue. Cassandra lui plaisait, tout simplement.

« Si j’ai demandé à ce que cette rencontre se passe dans mes appartements privés, c’est parce que je ne tiens pas à ce que tu prennes cela pour... Une visite protocolaire, ou quelque chose de ce genre. J’étais simplement curieuse de te rencontrer. Pas toi ? »

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 3 mardi 16 avril 2013, 17:05:54

Avant qu'elle ne prenne la parole, j'étais nerveuse. Après? Je ne pouvais m'empêcher de laisser un sourire amusé apparaître sur mon visage alors qu'Alice s'humectait les lèvres et remuait dans son fauteuil. Oh, j'étais au courant de son penchant pour les Lamia, Sakura m'avais mise au courant de la chose et j'avais trouvé la chose assez amusante en soi, mais je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle ait si peu de contrôle sur son propre corps. Elle me fixait, et je pouvais sentir sa nervosité. Enfin, ce n'était pas vraiment ça, peut être une certaine appréhension? Elle n'était pas sure d'elle, et pour quelqu'un comme moi qui ai passé ma jeunesse à extorquer des secrets à des nobles et diplomates en tout genre, cela sautait aux yeux. Et avec ce que m'avait dit Sakura, je pensais très bien savoir ce qu'elle voulait.

Elle faisait bien attention à ce qu'elle disait, mais je pouvais presque sentir son indécision avant qu'elle n'attaque le sujet de but en blanc. Pour être honnête, cela m'avait surpris, et elle pouvait le voir à mes sourcils levés. Elle était directe et pour être honnête le tutoiement m'avait pris de court. Elle était une princesse et j'étais une simple noble! Ça allait contre tout ce qui m'avait été enseigné. Je ne dis rien cependant, et me contentai d’acquiescer sans un mot pour le moment. Elle n'avait pas fini de parler et je n'allais pas l'interrompre. Pas tout de suite. Je savais qu'elle était au courant de notre liaison, Sakura ne lui aurait pas caché, mais la voir l'admettre comme ça me faisait bizarre. J'étais vraiment trop habituée à Ashnard où la femme lésée aurait déjà versé le poison dans ma tasse.

Sa dernière phrase ôta tout doute en moi sur la nature de ce rendez-vous. Vraiment, mais alors vraiment rien d'officiel là dedans, juste quelques fantasmes qu'elle comptait bien assouvir on dirait bien. Je pris quelques secondes pour l'observer, mon visage impassible et mes yeux brillant un peu plus que d'habitude, avant que je ne laisse apparaître de nouveau un sourire amusé et légèrement prédateur. Juste pour la titiller un petit peu.

- Je dois avouer qu'en effet j'étais quelque peu curieuse de te rencontrer. Sakura m'a... beaucoup parlé de toi.

Je m'étais approchée lentement alors que je prononçais ces mots, la démarche sinueuse mais le regard toujours fixe, imperturbablement rivé dans ses yeux. Je n'avais pas utilisé ma capacité à paralyser, mais il était indéniable dans ma démarche et dans la faim que l'on pouvait lire au fond de mes yeux que j'étais un prédateur, et qu'à chaque instant sans montrer sa force, elle devenait de plus en plus proche du statut de proie. Cependant, j'allais jouer avec elle, la laisser mijoter dans ses hormones en impliquant à demi mot que je la voulais moi aussi sans agir pour autant. Je voulais voir jusqu'à quel point elle tiendrait.

- Je ne suis pas vraiment habituée à tutoyer des personnes de ton rang, donc je te prie de m'excuser si je deviens un petit peu trop... informelle.

Je la regardai fixement lorsque je prononçai le dernier mot, ma langue se glissant pendant un court instant hors de mes lèvres quand j'eus fini, vibrant telle celle d'un serpent, avant que je ne la fasse disparaître de nouveau.

- Je suis néanmoins ravie que ce ne soit pas une visite protocolaire ou quelque chose du genre. Aussi jolie soit tu...Alisssse

Je prononçai son prénom sans me ménager, le faisant sortir, long et sifflant comme si je le goûtais du bout de ma langue.

- ... Je crains que je n'ai que peu d’enthousiasme pour ce genre d’événement. Non, c'est bien mieux ainsi, je suis sure que nous allons passer une bonne journée. Une exssssssellente journée.

Et voila, appât lancé, j'allais bien voir si elle mordait.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 4 mercredi 17 avril 2013, 10:25:54

Inviter Cassandra directement dans ses appartements n’était peut-être pas une idée aussi géniale que ça... Sans sa cour, sans ses gardes, Alice avait bien du mal à se contrôler, et la vue de ce corps si sexy... Comment se retenir ?! Elle était chez elle, à quelques pas d’une pièce où elle avait fait l’amour un nombre incalculable de fois, et dans quantité de positions différentes. Comment se contrôler ? Elle savait que Cassandra Koldya ressentait le trouble d’Alice, tant ce dernier était perceptible ! Ses belles joues couvertes de rouge étaient une preuve concrète, un aveu implicite et concret. Et Alice était convaincue qu’il en allait de même pour Cassandra. Initialement, elle avait prévu de lui poser les questions d’usage, classiques : « Avez-vous fait bon voyage ? » « Sylvandell vous plaît-elle ? » « Comment se passe la vie à Ashnard ? » Mais, à la simple vue de la longue queue verte de Cassandra, de son ventre nu, de son casque, de ses yeux fluorescents, elle s’était sentie perdre le contrôle, et s’était lancée, tout simplement, faisant preuve de cette honnêteté sylvandine si surprenante. Cassandra lui répondit en lui affirmant que Sakura avait beaucoup parlé sur son compte.

*Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Je me demande bien ce qu’elle a pu lui dire... A moins que ce ne soit du bluff... Simplement pour me déstabiliser... Comme si j’avais besoin de ça, tiens !*

Vu l’état dans lequel Alice se trouvait, la titiller davantage ne servirait à rien. Néanmoins, elle se mordilla les lèvres, alors que Cassandra lui répondit, la perturbant. Il n’y avait pas à dire, le charme bestialde cette femme exerçait un attrait fascinant sur le corps de la Princesse. Cassandra continuait à lui parler, et Alice l’observa. Elle tiqua sur l’usage du mot « informelle », en voyant la langue fourchue de Cassandra pointer hors de ses lèvres. Une belle petite langue pointue et sifflotante, qui lui allait à ravir, et la fit saliver. Comme si Cassandra lisait dans ses pensées, elle continua à la troubler, en sifflant. Elle prononça son mot en insistant beaucoup sur le « -c », qui devint un long « -s » chevrotant, roulant délicieusement dans le creux des oreilles. Alice se mordilla les lèvres en baissant légèrement la tête, avant de cligner des yeux, et de la relever. Elle se remit à siffler, et Alice se mit alors à sourire.

La jeune Princesse croisa les jambes. Cette femme, indéniablement, lui faisait de l’effet, et son cœur commençait à battre la chamade, un signe clair du plaisir que la jeune blonde ressentait. Pour autant, elle se devait de rester calme, de se contrôler. Elle serra ses poings, retenant ses tremblements, observant brièvement ses gants, avant de lui répondre :

« Je me suis mariée avec une ancienne esclave... Nous ne sommes pas à Nexus ici, Cassandra, les convenances sociales, si elles sont d’importance, n’ont pas une place prédominante. »

Un rappel nécessaire, selon Alice, car elle sentait très bien que son statut de Princesse amenait Cassandra à se croire inférieure à elle. Il n’y avait pourtant rien qui n’impose fondamentalement un profond respect avec Alice. Elle n’avait pas la posture de son père, et ressemblait plutôt à une véritable brindille face à lui. Elle secoua un peu ses cheveux, continuant à croiser les jambes, et posa ses deux mains sur le genou qui ressortait.

« De plus, je ne t’ai pas invitée ici en tant que Princesse, mais plutôt en tant que femme d’une Ashnardienne dont tu as, d’après ce que j’en sais, passé un très bon moment avec elle. »

Une autre précision nécessaire, histoire de dissiper tout doute. Alice se permit alors d’observer la longue queue verte de la Lamia, et déglutit faiblement, avant de rajouter, du bout des lèvres :

« J’adore quand tu siffles des mots près de mes oreilles... Ma femme... Je pense qu’elle a du te parler de... De ma fascination pour... Les femmes de ton espèce. »

Et, pour être entièrement honnête, « fascination » relevait presque de l’euphémisme.

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 5 mercredi 17 avril 2013, 21:58:52

Je pouvais entendre son cœur battre la chamade, battant fortement sous le joug de son excitation. Je pouvais la voir, ne tenant presque pas en place, se mordillant les lèvres, se forçant à rester calme en serrant les poings, croisant ses jambes... Elle n'était pas loin de craquer. Je pouvais presque sentir son excitation avec mon puissant odorat. Pour être honnête, il n'y avait aucun doute pour moi de ce que la princesse voulait. Elle voulait que je la prenne, et que je la fasse mienne. Ses propos ne firent qu'accentuer cette impression que j'avais. Elle voulait briser les barrières sociales, que nous nous trouvions simplement en tant que femmes dans cette chambre, seules.

Je la laissai parler, tout d'abord le fait que les conventions sociales n'étaient pas si importantes, ensuite le fait qu'elle m'avait invité en tant que femme, pour discuter d'un thème très intime... et enfin cette dernière déclaration, avouée à demi mots. Une... permission presque d'agir tel que je l'entendais. Au final, ne rien faire à ce moment là aurait été stupide... Presque aussi stupide que ce que j'allais tenter, mais le prédateur en moi le demandait.

En une fraction de seconde, mes yeux se rivèrent dans les siens et j'activai mon pouvoir de paralysie à moitié. Elle pouvait toujours parler, et elle pouvait toujours bouger si elle était vraiment en danger, mais il lui était très difficile de formuler la volonté de bouger. Elle était comme une biche en pleine nuit, fixant une lumière sans pouvoir la quitter des yeux, sans pouvoir bouger sans le vouloir de tout son être.

Je m'approchai lentement, sinueusement, le sourire ayant disparu de mon visage et seule une expression sérieuse la fixant.

- Est-tu sure de ce que tu fais Alice? Je suis un prédateur, et si tu retires ton statut de princesse de la balance... A chaque seconde, ton indécision te rapproche un peu plus du statut de proie.

Ma queue s'enroula lentement autour de la chaise, jusqu'à ce que j'entende faiblement craquer le bois. Elle était à la limite, si je serrais plus je la briserais en morceaux. Je me plaçai face à elle, les mains sur les accoudoirs et mon visage à une quarantaine de centimètres du sien.

- Je ne fais pas l'amour à mes proies, je joue avec elles. Oh, c'est un jeu que nous apprécierons toutes deux, j'en suis sure, et qui se bornera à cette chambre à coucher, mais tant que nous serons ici je ferai de toi ma chose.

Je m'approchai et reniflai la peau de son cou, laissant échapper un léger grognement de désir que je cachai de suite. avant de continuer, la voix sifflante près de son oreille.

- Et quand bien même tu accepterais, pourquoi est-ce que je jouerais avec toi? La moitié du plaisir est la chasse, l’adrénaline, attraper ma victime et la voir se résigner avant que je la fasse crier d'extase sous mes doigts. Toi tu te donnes à moi, sans fioriture. Non, je veux quelque chose de plus. Si tu veux jouer avec moi, je veux que tu me supplies de te laisser devenir mienne pour le temps de cette aventure. Et peut être, peut être que j'accepterai.

C'était un gros risque que je prenais, en misant ainsi sur l'envie qu'elle avait d'écarter les jambes pour moi. Mais c'était dans ma nature au final. Avec Sakura, ça avait été différent, plus de passion, moins de réflexion. Et je savais au fond de mon qu'elle avait gagné notre petit combat de supériorité mais m'avait laissé la main. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais vraiment apprécié... nous avions vraiment apprécié.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 6 jeudi 18 avril 2013, 21:24:53

Dans la pièce, les détecteurs magiques émirent un léger signal, des cristaux se mettant en marche, tandis que le pendentif qui pendait le long du collier d’Alice, et qui renfermait également un cristal, se mit également à briller. C’était un cristal en dymérite, qui annulait les effets magiques, mais le cristal était pour le moment inopérant, car il était enfermé dans le pendentif. Cependant, Alice sentit et ressentit l’utilisation de la magie, car ce fut comme si des liens invisibles s’enroulaient autour de son corps. Elle regarda autour d’elle, mais ne vit aucun lien. Et pourtant... Une espèce de sensation de paralysie s’emparait d’elle, et elle comprit, sans hésitation, que Cassandra avait du utiliser un sort magique. En théorie, ce simple geste aurait été suffisant pour la condamner à mort sur le sol sylvandin, mais, en réalité, Alice en était encore plus excitée. Elle n’avait jamais caché à ses partenaires sexuels qu’elle avait un fort penchant pour la soumission, et ce penchant était en train d’être très largement satisfait. Après tout, sa première fois avait été initialement forcée, et il avait fallu une femme forte, au demeurant de la même trempe que Cassandra, pour convaincre Alice de se lâcher, et d’apprécier les voies de la luxure.

Immobilisée, Alice était vaincue d’avance face à Cassandra, mais c’était ainsi qu’elle s’était posée. Aurait-elle été une femme de caractère un peu plus fort qu’elle aurait sans aucun doute fait valoir son statut de Princesse pour que la Lamia sente comme un privilège l’opportunité de coucher avec elle. Cette perspective était très intéressante, mais la Princesse n’avait tout simplement pas réussi à se tenir à cette image de femme forte. Dès qu’elle avait vu Cassandra, elle s’était pliée comme un deux face à un flush royal, et la Lamia, qui l’avait senti, était maintenant en position de domination totale. Invisiblement ligotée, Alice commençait à se sentir très excitée. Ses joues rouges témoignaient de la honteuse excitation qu’elle ressentait. Cette créature avait baisé sa femme, et Alice allait maintenant baiser avec elle. A Nexus, ou même dans certaines contrées plus formalistes ashnardiennes, un tel acte aurait été constitutif d’une faute de mariage justifiant sa rupture. Cassandra continua à se rapprocher, et utilisa enfin sa queue. Lentement, gracieusement, et fermement, sa longue queue verte s’enroula autour de la chaise, mais aussi d’Alice, qui la sentit sur ses jambes, puis ses bras, et s’enfoncer contre son estomac, l’écrasant contre la chaise. Cassandra était maintenant tout contre elle, Alice prise au piège, en train de mouiller. Elle mouillait sa culotte comme une traînée, alors qu’elle se débattait faiblement, uniquement pour mieux sentir cette pression qui remontait jusqu’à hauteur de sa poitrine, et qui l’immobilisait presque totalement. Elle se sentait comme dans un cocon, au chaud.

« Je ne fais pas l'amour à mes proies, je joue avec elles glissa-t-elle. Oh, c'est un jeu que nous apprécierons toutes deux, j'en suis sûre, et qui se bornera à cette chambre à coucher, mais tant que nous serons ici je ferai de toi ma chose. »

Ses paroles résonnaient comme du miel aux oreilles d’Alice. Elle vit ensuite Cassandra rapprocher sa tête, reniflant son cou. Sentir son nez fit délicatement gémir Alice, qui ferma les yeux, essayant, bien inutilement, de réfréner les battements nerveux et hystériques de son cœur. Elle continua à lui parler, et, silencieusement, Alice l’écoutait.

« Si tu veux jouer avec moi, je veux que tu me supplies de te laisser devenir mienne pour le temps de cette aventure conclut-elle. Et peut être, peut être que j'accepterai. »

Alice se mordilla les lèvres, comprenant que Cassandra voulait la narguer. Ceci dit, même si Alice était excitée, ses capacités de réflexion n’étaient pas encore court-circuitées. Autant qu’elle, la Lamia avait envie de la baiser. On avait forcément du lui parler, que ce soit chez elle, ou durant son voyage, de la beauté de celle qu’on appelait le « Joyau de Sylvandell ». Elle avait reçu quantité de propositions de mariage, émanant de toutes les grandes familles impériales, que ce soit pour la satisfaction personnelle des nobles, ou pour avoir le prestige d’avoir sous sa bannière une armée de puissants dragons. Sylvandell était typique de la logique ashnardienne. C’était un minuscule État, sans aucun gisement naturel qui en ferait une puissance économique prépondérante, mais, militairement, et stratégiquement, Sylvandell était le long de la frontière, formant presque une sorte d’avant-poste ashnardien, lorgnant vers le désert, et dont les dragons constituaient une puissante force de frappe. En somme, Alice avait depuis longtemps suscité quantité d’intérêts, ayant toutes les qualités requises pour les nobles : belle, cultivée, et aussi soumise. Si Tywill Korvander n’avait pas été aussi hostile aux « nobliaux » et aux « rapaces de la Cour », il y a longtemps qu’Alice aurait été promise à un quelconque baron infernal. Tout cela lui vint en esprit, alors qu’elle se mit à parler.

« Tu... Tu veux du challenge, hum ? Je ne te cacherai pas qu’il m’est difficile de ne pas résister à ton charme, dans la mesure où... Dès que j’ai su que ma femme avait été baisée par une Lamia, la seule chose qui m’a traversé l’esprit, c’était de la jalousie et l’envie... J’aurais voulu être à sa place, alors, quand j’ai appris ton nom... »

Alice se mordilla les lèvres, avant de poursuivre, la regardant dans les yeux :

« Si tu me prends pour une humaine fragile, Cassandra, tu te trompes. Je veux que tu me baises. Je veux que tu me baises fort. Si tu veux que je te supplie, je le ferais, et tu te délecteras de mes couinements, et de mes supplications. Mais sache bien que, même si je veux que tu me traites comme la pire des putes, je reste une Princesse, et tu es dans mon château. Et, si tu connais les princesses, tu sais qu’un caprice princier ne se refuse pas. Ici, je suis ta chose, ta petite salope, mais, hors de cette porte, tu es ma chose. »

Comment Alice avait-elle trouvé la force de lui balancer tout ça, elle l’ignorait, mais c’était dit.

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 7 jeudi 18 avril 2013, 22:44:03

C'était presque trop facile. Un acte dominant fort de mon côté, et je la sentais s'écrouler sous le poids de ses hormones. Je sentais son excitation les effluves émanant de son corps, de son sexe, me titillant les narines et m'excitant moi aussi. Je faillis presque manquer les divers signaux s'étant allumés dans la pièce. Je ne savais pas la cause exacte, mais ça avait commencé quand j'avais activé mon pouvoir. Dans d'autres circonstances, je ne doutais pas que ça aurait pu très mal tourner pour moi. Mais elle se laissait faire, elle adorait être sous ma merci. Elle gigotait contre mes écailles, oui, mais trop faiblement pour faire autre chose que d'essayer de se caresser contre moi.

Et puis quelque chose changea, je le vis au fond de ses yeux, une lueur que je n'avais pas encore vu, presque noyée par le désir qu'elle ressentait pour moi mais tout de même assez vive pour que je la remarque. Et puis elle parla et je l'écoutai en silence, la manière dont elle avait commencé, doucement, de manière hésitante. Et puis elle avait embrayé, me faisant saliver avec un petit aperçu de la suite tout en durcissant son ton. Elle finit sur cette remarque selon laquelle hors de cette chambre je serais sa chose, et je restai silencieuse, la fixant sans afficher aucune impression sur mon visage.

Lentement, je m'éloignai de son visage, toujours sans expression sur mon visage. Et puis en une seconde je brisai le silence, un sourire ravi s'affichant sur mon visage alors que je la regardais de mes yeux luisants.

- Et bien et bien, on dirait bien que la jolie petite princesse souris à du cran après tout.

Je posai les mains sur ses cuisses au lieu des accoudoirs de son fauteuil pour me maintenir en place et j'approchai mon visage du sien, la regardant de manière différente d'avant. Ce n'était plus exactement pareil, alors qu'avant je la voyais simplement comme une proie, quelqu'un à qui faire l'amour et à laisser tomber après, je la voyais légèrement différemment maintenant.

- Tu sais, durant tout le temps que j'ai passé dans cette chambre, je n'ai pas arrêté de me demander si tu étais vraiment une princesse ou une simple servante dans une jolie robe. Tu es jolie, je n'ai jamais dit le contraire, mais tu ne semblais pas avoir le... contrôle, le tempérament nécessaire pour une telle position.

J'approchai mon visage du sien et ma longue langue fourchue se darda hors de ma bouche, allant se glisser le long de sa mâchoire et goûtant son cou.

- J'avais tort, et pour une fois, j'en suis ravie. Je vois enfin une princesse face à moi, quelqu'un que je pourrais respecter.

Mon visage se fixa à un couple de centimètres du sien et je rétractai ma langue. Elle put voir la lueur de mes yeux s'intensifier alors que je lui murmurais doucement.

- Vas-y, je suis toute proche. Mon pouvoir n'agit pas sur ton corps mais sur ton esprit, combat le, prouve moi que tu es forte et je te baiserai fort et je me délecterai de tes couinements et de tes supplications. Oh, je ne te traiterai pas comme la pire des putes, je ne suis pas comme ça, mais tant que tu m'en laisseras l'occasion je deviendrai la maîtresse et toi la servante. Il te suffit juste de vouloir m'embrasser et d'agir.

Le dernier challenge, la dernière ligne droite pour Alice. Oh, c'était plus facile que je ne l'avais imaginé, mais sa petite rébellion m'avais agréablement surprise, et légèrement excitée aussi. Je la voulais, je voulais la goûter et la faire mienne, donc je lui facilitais un petit peu les choses. J'aurais pu contredire ses propos d'avant, mais je n'en avais plus envie. Non, je voulais la sentir contre moi, gémissante, tremblante de plaisir. Je voulais l'entendre tout simplement crier mon nom.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 8 samedi 20 avril 2013, 21:48:31

Aussi loin que les souvenirs remontent, à chaque fois qu’un Korvander a atteint la majorité, il s’en est ensuivi une sorte de cérémonie initiatique avec le Dragon d’Or, le patriarche de tous les dragons de Sylvandell, le mâle-Alpha. Au cours de cette cérémonie, le dragon d’Or offre au Korvander une partie de son sang, tandis que les humains jurent de défendre le territoire des Dragons de toutes les menaces contre lesquelles les dragons sont impuissants. Cette cérémonie renouvelle le pacte sacré conclu jadis entre Erwan Korvander, premier de la lignée, et le dragon d’Or. Alice l’avait fait, et elle avait été terrorisée en devant s’y rendre, craignant que les prédictions promises par bon nombre de Sylvandins à son père ne se réalisent : que le dragon la rejette. Elle avait été au Sanctuaire, elle avait marché sur l’eau, jusqu’à atteindre le centre, et elle avait vu tous les dragons, qui se posaient autour d’eux, rugissant et hurlant, à vous en déchirer les tympans. Elle avait ensuite vu le dragon d’Or se poser. Puissant, majestueux, immense, il l’avait observé, et elle avait eu peur qu’il ne souffle sur elle... Au lieu de ça, il l’avait enveloppé dans ses ailes, et la cérémonie avait eu lieu. Depuis lors, Alice, comme tous les Korvander, avait ce qu’on appelait du sang de dragon dans les veines, et, même chez une soumise comme elle, ce sang de dragon prononçait parfois quelques effets inattendus.

La tirade qu’elle avait lâché à Cassandra instaura un certain silence, et Alice essaya de ne pas fléchir. Elle craignait d’avoir vexé l’Ashnardienne, et que cette dernière ne se retire. Honnêtement, la forcer à faire l’amour était surtout du bluff, Alice ne voyait pas trop comment faire. Les Lamias étaient des guerriers assez redoutables, surtout dans des endroits clos et exigus, comme le château royal de Sylvandell. Elle ne laissait toutefois rien transparaître de sa gêne, étant habituée à cacher ce genre de choses, et vit alors Cassandra se rapprocher, posant ses mains sur ses cuisses. Ce contact provoqua un frémissement qui remonta dans tout le corps de la Princesse, l’amenant à lentement se tortiller. Cassandra retourna la titiller, sa longue langue fourchue glissant sur le cou d’Alice, près de sa mâchoire, faisant à nouveau soupirer cette dernière. Cassandra la provoqua ensuite, lui demandant de prouver ce dont elle était capable, en lui expliquant que son pouvoir d’immobilisation n’était pas physique, mais mental :

« Il te suffit juste de vouloir m'embrasser et d'agir. »

Avec la queue de la Lamia enroulée autour d’une moitié de son corps, elle ne pouvait bouger que le buste. Alice ne dit rien, et essaya de se concentrer. Elle mouillait, ce qui rendait difficile un tel acte, et ses joues se mirent à rougir, sous l’effort. Elle se tortillait sur le siège. La magie... On avait essayé de la former à devenir une magicienne, quand on avait réalisé qu’Alice était incapable de se battre à l’épée. Les résultats n’avaient guère été concluants, mais Alice se souvenait des fondamentaux théoriques. La magie était avant tout une science intellectuelle, qui avait ses règles, ses fonctions, ses principes, ses théories, et ses limites. Elle se concentrait sur son buste, sentant des liens s’enfoncer dans sa chair, la déchirer.

*Illusion, c’est une illusion, c’est une illusion, rien ne déchire tes seins, tu ne saignes pas, ce ne sont que de fausses impressions transmises à ton cerveau...*

C’est ce qu’elle se répétait, pour y arriver. Et sa tête se déplaça ainsi, lentement au début, ne progressant que de quelques centimètres. L’envie sexuelle motivait la Princesse, et elle réussit à atteindre son objectif, posant ses lèvres sur celles de Cassandra. Elle l’embrassa vigoureusement, gobant sa lèvre inférieure entre ses lèvres, et tira dessus. Son nez frotta contre la peau chaude et magnifiquement douce de son amante. Elle gémissait lentement, tant elle adorait ça. Son corps lui faisait mal, mais, comme cette douleur était fictive, le plaisir que la Princesse ressentait contrebalançait ce dernier. Elle embrassa la bouche de la Lamia pendant plusieurs secondes, avant de récupérer ses lèvres.

« Oh, Cassandra... C’est si bon... »

Alice ne voyait pas quoi dire d’autre. Son petit cœur battait follement la chamade, traduisant très bien ce qu’elle ressentait en ce moment.

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 9 dimanche 21 avril 2013, 12:00:17

Je ne pus m'empêcher de vouloir de tout mon cœur qu'elle arrive à briser la paralysie que je lui avait infligé. Qui aurait deviné que sous ses airs de petite nymphomane timorée se cachait quelqu'un avec une volonté aussi forte? Je la voyais souffrir alors qu'elle tentait de se libérer. Un mélange symbiotique de douleur et de désir était facile à lire sur son visage, et je me demandai pendant une fraction de seconde si elle était masochiste en plus de soumise. Malheureusement pour elle, je ne faisais pas vraiment dans ce genre de choses. J'avais tellement subi ça en tant qu'enfant que j'avais appris à y trouver du plaisir, mais la pratique me répugnait. C'était une espèce de dégoût honteux, je savais que ça me donnait du plaisir, mais mon ego était trop développé pour que je puisse un jour accepter ça.

Finalement, après tant d'efforts, elle parvint à coller ses lèvres sur les miennes, et ce baiser avait un gout de miel. Je pouvais sentir le plaisir qu'elle avait à coller sa peau contre la mienne alors qu'elle approfondissait le baiser, aspirant ma lèvre inférieure et tirant dessus. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit gémissement de plaisir à cause de son action, et répliquai en lui facilitant la tâche, brisant en un instant le sort que j'avais sur elle. Si elle prenait tant de plaisir à m'embrasser malgré la douleur, qu'est ce que ça serait pour elle de sentir la douleur la quitter d'un seul coup? De manière assez prévisible, son torse s'avança en avant brusquement, et j'en profitai pour l'enlacer, mes mains glissant dans son dos alors que ma queue libérait le fauteuil et ma prisonnière. Il était temps de passer à la vitesse supérieure.

Je m'éloignai d'elle à regret, juste assez pour qu'elle puisse sortir de son fauteuil, et lui tendis la main. Mes yeux luisaient comme jamais et un sourire prédateur pouvait se lire sur mon visage.

- Tu es forte Alice. Viens, prends ma main et conduis moi à ton lit. Je vais te faire mienne pour ce soir, ma chose, ma servante, et tu m'obéiras alors que je te donnerai orgasme sur orgasme. Non pas parce que tu es faible, non pas parce que tu es une proie. Simplement parce que c'est ce que tu veux de moi, et c'est ce que je veux de toi.

Au final, voila que se dévoilait ma vraie nature. J'avais trop souffert de la domination des autres pour être exactement comme eux. Non, j'aimais dominer mes partenaires, et je devais avouer que quand mes instincts prenaient le contrôle, je pouvais être à la limite du viol par moments. Mais quand c'était simplement moi qui avait les commandes, je voulais juste que nous prenions tous les deux du plaisir. Je voulais être sure que c'était ce que nous voulions tous les deux avant d'agir. Alice avait fait en sorte que je ne puisse pas manquer son envie de moi, donc j'allais lui donner ce que nous voulions tous les deux. Oh, j'en frissonnais déjà d'impatience.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 10 lundi 22 avril 2013, 20:24:03

La magie de Cassandra était forte, et lutter contre elle avait épuisé Alice. En sueur, la jeune femme respirait difficilement, et sentit alors les liens se défaire, ce qui soulagea artificiellement son corps. Elle respira lentement, tout en reportant son attention sur Cassandra. La Lamia avait des lèvres magnifiques, tout comme son corps, et la Princesse était fortement excitée. Elle s’était attendue à tomber sur une femme dominante et forte, et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas déçue. La Princesse vit alors Cassandra se rapprocher, et sentit son rythme cardiaque s’emballer, avant qu’elle ne la prenne dans ses bras, lui offrant... Un genre de câlin. Devant ce geste affectueux, la Princesse fut un peu surprise, et rougit légèrement des joues. Elle sentit une autre pression se retirer de son corps, quand la longue queue de la Lamia se retira. Alice se sentit curieusement un peu nue, avant que la Lamia ne la regarde, avec des yeux luisants et perçants, qui la firent frissonner, tant ils étaient... Intenses. La Princesse était sous le charme, tout simplement. Cette femme était magnifique. Tout simplement. Alice était sous le charme. La manière dont ses yeux irradiaient lui donnaient une impression maléfique. Comme dans les contes. Et cette impression la confortait, et l’excitait.

*Cette femme est dangereuse...* se dit Alice.

Cassandra se remit à lui parler, en lui expliquant qu’elles allaient passer aux choses sérieuses, et qu’Alice serait sa poupée, sur la base d’une sorte de contrat tacite de soumission. Alice lui sourit, un petit sourire timide et léger, qui n’avait rien à voir avec le beau sourire sadique que la Lamia lui offrit.

*Tout d’un coup, je me demande s’il est vraiment bien rationnel de me soumettre à une femme qui pourrait me broyer en quelques secondes...*

Il était toutefois trop tard pour avoir des doutes. Alice avait eu ce qu’elle cherchait, et elle n’avait pas du se contenter de le demander. Elle avait du se battre, se tortiller sur son fauteuil, afin de lutter contre la magie de la Lamia. Elle récupérait son dû : sa soumission envers cette femme. La Princesse se releva donc, se sentant légèrement engourdie. Après avoir été enroulée comme un saucisson, son corps redevenu libre de ses mouvements lui semblait un peu étrange.

« Très bien... Maîtresse » répliqua-t-elle, en insistant très légèrement sur le dernier mot.

C’était un mot qu’elle aimait bien prononcer, tant il était lourd de sous-entendus et de connotation sexuelle. Elle tendit donc sa main, et prit celle de Cassandra. Elle avait une main chaude, ferme, mais légèrement tremblotante. En se retournant, le sourire d’Alice s’accentua légèrement. La Lamia était aussi excitée qu’elle, si ce n’est plus. Elle s’en mordilla les lèvres. Ceci promettait d’être très intéressant ! Elle s’avança rapidement, traversant le salon, et rejoignit rapidement sa chambre, qui était juste à côté. Elle ouvrit la porte, et pénétra à l’intérieur.

La chambre de la Princesse était légèrement circulaire, du côté extérieur. Il y avait, sur la gauche, un grand lit dont le bout était en forme de demi-cercle, avec plusieurs coussins, de longs draps, et suffisamment de place pour contenir trois ou quatre personnes. A droite, il y avait une cheminée, le feu étant pour le moment éteint, plusieurs meubles, dont une bibliothèque contenant les livres personnels d’Alice, qu’on lui rapportait parfois de très loin (Tekhos, Nexus, ou même la Terre). Sur la cheminée, il y avait un tableau, un célèbre tableau sylvandin, « Hommage au Soleil », qui présentait un coucher de soleil depuis les montagnes de la région. Au milieu de la toile, quelques tours discrètes évoquaient fugacement le château royal, et on pouvait discerner, ici et là, quelques ombres évoquant vaguement des dragons. C’était autant un tableau artistique que propagandiste. Et, devant Alice et Cassandra, il y avait l’accès au balcon. Une porte à double vitrage, fermée, avec des rideaux qui la recouvraient partiellement.

Ce n’était pas une chambre particulièrement immense. Dans certains palais ashnardiens ou nexusiens, on aurait même pensé à une chambre de bonnes, mais le Château royal de Sylvandell était étriqué et petit. Alice s’avança sur la moquette rouge, lentement. Outre sa fine robe blanche, qui dissimulait des sous-vêtements noirs, la Princesse portait de longs gants, ainsi que des bottes, et des collants, le tout en blanc. Le blanc et le noir étaient les couleurs qui, selon elle, lui allaient le mieux, mais, comme le noir faisait un peu triste, elle portait souvent du blanc. Elle laissa à Cassandra quelques secondes, le temps de bien voir cette chambre, puis elle s’avança, dandinant légèrement son fessier, comme Cirillia, et quelques servantes, lui avaient appris à le faire, avant de les poser sur le rebord du lit.

« Voici mon petit nid, Cassandra... Celui où tu pourras me faire couiner... Mais tu dois savoir que je suis une Princesse, donc une femme plutôt exigeante. Ne t’attends pas à ce que ça se termine en une dizaine de minutes, j’ai... J’ai appris à être endurante. »

D’autant plus que, pour elle, ce serait presque criminel, de s’écrouler au bout de quinze minutes, dans la queue d’une Lamia.

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 11 jeudi 25 avril 2013, 11:20:47

Lorsqu'elle m'appela maîtresse, je ne pus m'empêcher de rougir légèrement. Cela me faisait quelque chose de voir cette magnifique princesse s'adresser à moi ainsi. Elle me prit ensuite la main et se redressa, la robe légèrement froissée et montrant un petit peu plus de sa peau que convenable. Elle me conduisit jusqu'à sa chambre, juste à côté du salon, et ouvrit la porte. Immédiatement, je me sentis à l'aise. Bien sûr, elle était un peu petite, mais je n'étais pas du genre à laisser ce genre de détails gâcher une première impression. La chambre avait beau être petite, elle était décorée de manière exquise. Le grand lit me fit sourire légèrement, bien trop grand pour une seule personne, et Alice avait beau être mariée, je ne me doutais pas que ce lit avait dû voir d'autres personnes que Sakura. La bibliothèque était relativement bien fournie mais encore une fois ce ne devait pas être très difficile pour elle. Je ne fis pas plus attention que ça au tableau et à la cheminée, mais prêtai tout particulièrement attention à la fenêtre bloquée par des rideaux. Oh, je n'étais pas dans l'exhibitionnisme, mais en fermant les yeux, l'imagination et quelques mots bien placés pouvaient agir tout aussi bien que l'acte lui même.

Je fis bien attention à garder cette idée en tête et me tournai de nouveau vers Alice, qui avançait vers le lit d'une démarche aguichante. Oh, elle savait ce qu'elle faisait, et ces habits blancs faisaient un délicieux contraste entre la pureté induite par les vêtements et sa conduite pour le moins libertine et à la limite de la nymphomanie. Enfin, je me doutais bien qu'elle n'était pas toujours ainsi, mais je n'allais pas vraiment me plaindre si elle appréciait ma présence à ce point, non?

Elle s'assit sur le lit et me parla, déclarant le fait qu'elle était exigeante et endurante. Normalement, j'aurais simplement souri à ce genre de remarque et fait de mon mieux pour lui infliger tellement d'orgasmes qu'elle en aurait été à genoux, mais nous étions d'accord sur le fait que j'étais la maîtresse et elle ma soumise, et je ne pouvais pas vraiment accepter ce genre de comportement. Je m'avançais jusqu'à me trouver face à elle et ma queue jaillit à la vitesse de l'éclair, s'enroulant autour de sa taille et la soulevant face à moi.

- Oh, Alice, Alice... Tu étais peut être princesse il y a quelques minutes quand nous étions dans ton salon, mais nous avons un accord maintenant. Je suis pratiquement sure que ça veut dire que tant que nous nous trouvons dans cette chambre tu n'es pas une princesse, juste une femme que je vais soumettre à mes envies. Ça veut dire que si je te demande de jouir en une minute ou deux, tu vas me faire le plaisir de m'obéir, est-ce bien compris?

Mes yeux luisaient de manière féroce et mon sourire carnassier était de nouveau sur mon visage. Elle était proie de nouveau à partir du moment où elle s'était soumise à moi, et je n'aimais pas vraiment que mes proies essayent de dicter la donne.

- La vraie question ma chère, c'est est-ce que tu seras assez endurante pour tenir la nuit, quand je compte t'infliger orgasme sur orgasme? Non, ne réponds pas. Je le verrai bien de moi même.

Je reposai Alice au sol et m'allongeai sur le lit, la regardant de manière amusée.

- Danse pour moi petite servante, et dévoile moi ton corps. Si tu fais un assez bon travail et m'excites assez de par ta dance, peut être que je te prendrai une première fois avant de te demander de t'occuper de moi.

Et je le pensais aussi. La domination n'était pas seulement le fait de dominer totalement sa partenaire et de forcer orgasme pour orgasme en elle. C'était aussi le fait de la forcer à ignorer ses envies pour se mettre au service de l'autre, malgré le brasier entre ses jambes. Mais je n'étais pas ingrate, et je ne manquerais pas à ma parole. Il faudrait juste qu'elle fasse du bon travail.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 12 vendredi 26 avril 2013, 01:17:03

Jouer avec le feu, c’était instinctif pour les dragons, qui dominaient ce dernier. Pour Alice, c’était quelque chose qu’elle adorait, a fortiori quand le feu avait une connotation sexuelle, comme en ce moment. Cassandra était une Lamia aussi magnifique que dangereuse .Ses yeux verts luisants faisaient penser à des yeux de cauchemar, mais, en l’état actuel des choses, ils excitaient fortement la Princesse. Tout Cassandra l’excitait, que ce soit son physique, sa queue, ses yeux, ou son comportement. Il se dégageait de ces éléments un bel ensemble, qui était passablement excitant. Elle comprit qu’elle avait dépassé la limite de ce qu’une soumise pouvait dire à sa Maîtresse, mais elle voulait aussi mettre Cassandra à l’épreuve, voir si elle était digne d’être sa maîtresse. Et puis, du reste, une soumise qui ne se révolte pas un tout petit peu, ou qui ne cherche pas à provoquer sa maîtresse, ce n’était pas drôle, non ? Elle vit Cassandra revenir ver selle, avant d’enrouler rapidement sa queue autour d’elle. Alice se sentit décollée du lit, et rougit, tandis que Cassandra vint lui expliquer que la petite Princesse, qui n’était désormais plus une « princesse », avait dépassé les bornes. Alice rougissait en se mordillant les lèvres, sentant sa culotte être encore plus trempée.

*C’est dingue... Cette queue glissante et visqueuse... Pourquoi j’aime tant quand elle me serre ainsi ? Je n’arrive pas à me l’expliquer, mais c’est si bon... Tellement bon !*

Enchaîner les orgasmes... Oui, c’était tout à fait possible. Cassandra l’observait avec ses yeux fluorescents, avant de lui poser une question, à laquelle elle n’eut pas à répondre. La Princesse retourna finalement sur le sol, et tourna la tête, en voyant Cassandra prendre possession de son lit, s’allongeant pour l’observer, sa queue formant comme un cercle sur le sol, l’entourant, l’empêchant de fuir. Alice se releva lentement, se demandant ce que Cassandra voulait... Et eut sa réponse :

« Danse pour moi petite servante, et dévoile moi ton corps, lâcha-t-elle, de sa magnifique voix. Si tu fais un assez bon travail et m'excites assez de par ta dance, peut être que je te prendrai une première fois avant de te demander de t'occuper de moi. »

Alice se mordilla lentement les lèvres. Une danse... Dans sa tête, cette demande lui rappela cette fois où elle était venue sur Terre, dans le manoir de Mélinda, la vampire esclavagiste ashnardienne qui l’hébergeait. Depuis des décennies, Sylvandell et les Warren avaient un contrat portant sur l’exploitation des prisonniers de guerre. Ce contrat les liait, et, dans la mesure où Mélinda ne voulait pas perdre l’un de ses fournisseurs en esclaves, elle entretenait de bonnes relations avec Alice... Et ce d’autant plus que Mélinda adorait s’enfoncer dans ses fesses. Toujours est-il que, lors d’une soirée, Alice avait eu droit à une danse mémorable, menée par l’une des esclaves de Mélinda, une ancienne prisonnière de guerre sylvandine, qui était alors une jeune fille. Sa danse, dans l’un des salons du manoir, avait été tellement superbe qu’elle l’avait fait jouir, alternant entre poses sensuelles et caresses très tactiles. Alice ne se pensait pas capable d’être aussi talentueuse que les danseuses exotiques de Mélinda, mais elle ferait de son mieux.

Se redressant donc, elle observait sa Maîtresse, allongée sur le côté, ses joues toujours aussi rouges.

« A vos ordres, Maîtresse. »

Alice tourna la tête autour d’elle. Il n’y avait pas de musique dans la pièce, mais elle avait une bonne mémoire. Elle ferma les yeux, sans bouger, et se rappela la musique des ménestrels et des bardes qui avaient chanté dans le royaume il y a quelques jours. Elle avait assisté à cette scène, et se souvenait très bien des accords de musique. Elle se mit alors à remuer, fermant les yeux, replongeant dans le passé. Elle sentait le vent dans ses cheveux, les rires des enfants, les hommes qui invitaient leurs femmes, leurs amies, leurs sœurs, et la danse. La musique, électrique, qui s’emparait des corps. Alice la sentit venir en elle, et ces souvenirs se mélangèrent à ceux de cette soirée, avec la danseuse exotique, qui dansait sur elle, remuant son corps, ses cheveux, soupirant dans ses oreilles avant de l’amener danser avec elle, touchant ses fesses, glissant ses seins contre son dos, la faisant mouiller comme une petite vierge.

Devant Cassandra, Alice, yeux clos, tapait du pied sur le sol, du pied droit avant de lever son bras droit, et remua la tête. Son esprit se replongeait dans le passé, et elle se mit à danser. Évidemment, c’était une danse particulière, car il n’y avait pas de musique, si ce n’est dans sa propre tête. Elle se mit à tourner sur elle-même, mais la robe collait bien, et ne permit de rien voir. Elle frottait avec ses jambes la queue de la Lamia, sans s’en soucier, et continuait à danser. Elle passa ses mains dans ses cheveux, les relevant, et continuait à déplacer ses jambes. Elle rouvrit alors ses yeux, et sourit à Cassandra, avant de lui souffler un baiser, une lueur enfantine dans les yeux. Elle la rejoignit alors, et posa ses mains sur ses épaules, se blottissant contre elle.

« Naturellement, vous avez le droit de toucher, Maîtresse. »

Elle frotta ses seins contre ceux de Cassandra, puis enroula ses jambes autour du bassin de la Lamia, s’en servant comme appui pour se basculer en arrière. Ses mains se glissèrent dans son dos, et attrapèrent le nœud qui retenait la robe, l’ôtant d’un coup sec. Elle offrait à Cassandra une vue plongeante sur ses seins. Elle se laissa glisser le long de la queue de Cassandra, qui eut pour effet de retenir la robe, et Alice put ainsi s’en séparer. Elle se retrouva à nouveau sur le sol, allongée, offrant la vue de son dos à sa Maîtresse, et pencha légèrement la tête, en bombant un peu ses fesses.

« Oh, Maîtresse... » soupira alors Alice.

C’est fou, mais elle adorait dire ce mot !

Cassandra Koldya

Créature

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 13 samedi 27 avril 2013, 14:55:29

Je la vis se redresser, l'excitation pleinement visible sur son visage. Et accepter l'ordre que je lui avais donné. J'aimais qu'elle m'appelle maîtresse, je pouvais même dire que j'adorais ça. Je la regardai fixement, intensément, bien déterminée à ne pas rater une miette de sa danse. Elle ferma les yeux et les secondes passèrent, interminable. Et puis, lentement, je la vis commencer à battre du pied et à bouger légèrement. Son bras droit se leva et je compris où elle voulait en venir. Il était vrai qu'une danse sans musique était loin d'être facile à effectuer, donc elle avait pris ce temps pour s'immerger dans une musique que je ne pouvais pas entendre. Intéressant.

La danse elle même était plutôt spéciale, ce n'était pas, je le compris rapidement, une danse telle que les plus douées savaient les faire. Excitant les désirs de quiconque sans même que la danseuse ait à les toucher. Non, c'était presque plus un préliminaire qu'une danse. A chaque fois qu'elle le pouvait, ses jambes venaient frotter ma queue qui traînait autour d'elle, elle mettait en avant son corps, m'aguichait mais ses propres désirs la poussaient à me toucher, à se coller à moi. Ce n'était pas pour autant que la danse me laissait de marbre. L'excitation que je ressentais auparavant était juste amplifiée par ses déhanchements gracieux, les regards de braise qu'elle me jetait dès qu'elle le pouvait. Oh non, j'avais tout particulièrement envie de la prendre, mais il me faudrait patienter.

Elle n'avait pas autant de patience que moi par contre, et après m'avoir soufflé un baiser, elle s'approcha de moi et blottit son corps contre le mien, frottant sa poitrine contre la mienne et enroulant ses jambes autour de mon bassin, juste en dessous de ma ceinture. Je ne contrôlai pas le léger spasme qui me fit pousser mon bassin contre le sien, mais repris mes sens rapidement. Malgré ses mots, je n'agis pas. Elle ne me disait pas ce que j'avais le droit de faire, c'était moi qui décidait que ce je voulais faire. Ainsi, j'ignorai sa remarque et restai de marbre malgré mon envie. Elle offrit ensuite sa poitrine à mon regard avant de se laisser glisser contre ma queue, sa robe blanche restant collée à mes écailles.

Elle finit de danser alors qu'elle se trouvait toujours en collants, sous vêtements et gants, au sol, croupe offerte devant moi. Je fronçai des sourcils et me demandai si elle le faisait exprès ou si ça ne lui était pas venu à l'esprit que je voulais un strip-tease intégral. Après l'avoir laissée quelques secondes ainsi, le bout de ma queue, très agile, alla lui caresser les fesses, avant de se glisser dans son collant et sa culotte, entre la raie de ses fesses, frôlant ses lèvres intimes, et puis ressortant au niveau de son abdomen. Je la fis remonter plus haut, se glissant sous son soutient gorge et entre ses deux magnifiques globes de chairs. Je la sentais excitée, et moi aussi je l'étais. C'était normal après tout, ma queue sèche et légèrement râpeuse frottait contre ses chairs intimes et la peau de son ventre. Puis, l'extrémité de ma queue remonta plus haut et se glissa dans sa bouche, alors que j'utilisais ma queue contre son corps pour la redresser et la placer à genoux.

Et puis, lorsque j'eus l'impression que le bout de ma queue était assez imprégné de sa salive, je la retirai et lui fis faire le chemin inverse, retirant ma queue et laissant contre sa peau une traînée de sa propre salive. Je savais qu'elle adorait ça, mais malheureusement pour elle, elle n'allait pas aimer la suite. Une fois le bout de ma queue sorti de sa culotte et de ses collants, ma queue, telle un fouet, alla brusquement gifler la fesse droite de la jeune princesse, un claquement sec résonnant dans la chambre. Je n'avais pas de doute que ce devait être extrêmement douloureux, mais je savais aussi doser ma force et je n'avais pas fais sortir le sang. Elle n'aurait pas de cicatrice mais elle aurait mal pendant un bon moment. Ma voix glaciale s'éleva dans la chambre.

- Quand je te dis de me dévoiler ton corps, servante, je veux dire l'intégralité de ton corps, et pas un travail bâclé. Comme tu l'as vu, je sais récompenser un travail bien fait, mais je sais aussi m'occuper de petites traînées présomptueuses. Danse à nouveau pour moi, jusqu'au bout, expose moi ton corps nu en faisant un assez bon travail et non seulement tu n'auras plus à souffrir mon mécontentement, mais le plaisir que je viens de t'infliger pâlira face à ce que je te ferai subir. 

Si elle me regardait, elle pouvait voir mon visage fermé, inflexible, mais aussi la lueur de luxure dans mes yeux. Malgré mon ton, j'adorais ce qui se passait.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Réponse 14 samedi 27 avril 2013, 19:04:47

Alice avait fini au sol, en sous-vêtements. Elle ne portait plus que ses collants, sa culotte, et son soutien-gorge, et savait qu’elle n’était qu’à la moitié du chemin demandée par Cassandra. Elle aurait tout à fait pu se déshabiller, mais la Princesse voulait voir sa Maîtresse à l’œuvre. Elle voulait qu’il y ait un peu de piment dans cette relation, elle voulait que Cassandra soit digne d’être sa Maîtresse, et qu’elle le montre. Dominer Alice, même dans un jeu sexuel, ça ne se limitait pas qu’à quelques promesses. Elle avait donc accompli la moitié de sa mission, afin de montrer à Cassandra qu’elle était conciliante, et qu’être humiliée ne la dérangerait pas... Mais à condition que Cassandra soit digne de ce nom. Sur le sol, Alice attendit donc, et sentit la queue de la Lamia remuer, lui procurant des frissons terribles. Ses poings se serrèrent sur le sol, alors que le bout, très fin, de la queue de la Lamia, se glissa sous sa culotte, tirant sur cette dernière, afin de décoller le tissu de sa peau. Elle frémit en sentant cette peau écailleuse sur la sienne, faufilant sa place, avant de remonter le long de son corps, glissant près de son vagin, remontant ensuite comme un serpent sur son ventre. La queue était froide, et elle gémissait de plaisir, tremblant de tout son corps. Cette femme était diabolique ! Elle sentit alors la queue filer sous son soutien-gorge, avant de se faufiler dans sa bouche. Gémissant, les joues rouges, Alice la lécha avidement, mordillant même un peu les écailles. La queue s’enfonça un peu, la faisant gémir à nouveau. Parallèlement, elle sentait la queue de Cassandra faire une pression sur son corps, la forçant à se remettre à genoux. Agenouillée, en position de soumise, elle approchait lentement ses doigts pour frotter cette longue queue, tout en la léchant, des soupirs de plaisir s’échappant de ses lèvres closes. C’était tellement bon ! Cette femme était terrifiante ! Alice allait devoir veiller à ne pas la réinviter souvent... Les Lamias avaient sur elle un charme fou.

*Quand je serais souveraine, il va falloir que je trouve un moyen de contrôler mes pulsions... Autrement, ça risque de devenir problématique...*

La queue de la Lamia finit par se retirer, frottant contre la peau d’Alice, laissant une longue traînée de salive. Comme pour l’achever, Cassandra alla alors... La fouetter sur les fesses. Un bon coup de queue qui fit pousser à Alice un petit cri, alors qu’elle s’affalait sur le sol, s’appuyant avec ses bras. Yeux clos, elle resta ainsi pendant quelques secondes, en position de chienne, sentant sa culotte se tremper de plus en plus. Indéniablement, son plaisir croissait. Cassandra faisait ses preuves, et ce coup de queue... Diable, son cul en frissonnait encore ! Elle sentait la douleur exploser le long de son corps, une douleur sensuelle, délicieuse, et exquise. Elle en tremblait de plaisir, alors que Cassandre, mécontente, se mit à parler d’une voix ferme et autoritaire, exigeant qu’Alice aille au bout de son travail.

« Danse à nouveau pour moi, jusqu'au bout, expose moi ton corps nu en faisant un assez bon travail et non seulement tu n'auras plus à souffrir mon mécontentement, mais le plaisir que je viens de t'infliger pâlira face à ce que je te ferai subir » termina-t-elle.

Au moins, ça voulait dire qu’elle avait apprécié sa danse. Plutôt pas mal, pour une novice ! Il fallait croire que le sexe la motivait. Elle se releva lentement, ses fesses l’élançant encore un peu, et esquissa un léger sourire.

« B-Bien sûr, Maî... Maîtresse. »

Cassandra avait des yeux délicieusement envoûtants, fascinants. Elle pouvait lire l’excitation de cette dernière. Maîtresse, c’était aussi une position difficile, car il fallait rester de marbre, même quand on était excité. Elle ferma les yeux, essayant de retrouver son calme, de se concentrer. La tâche était difficile, car son cœur battait follement dans sa poitrine. Yeux clos, elle respira donc lentement, et essaya de retrouver la musique... Elle se replongea donc à nouveau dans ses souvenirs. Heureusement, Alice était une femme qui adorait la musique. C’était un secret de polichinelle. Son amour pour l’art amènerait très certainement Sylvandell, sous son autorité, à devenir un grand mécène. Et la musique revint. Pas de manière aussi forte qu’auparavant, car Alice avait encore en tête le claquement de la queue de la Lamia contre son beau postérieur.

La Princesse se rapprocha donc à nouveau, en tournoyant sur le sol, utilisant des pas de danse avec ses pieds, remuant légèrement ses jambes. Elle offrait surtout à sa Maîtresse la vue de ses fesses, et en profitait pour glisser ses mains dans ses cheveux, les rabattant derrière ses oreilles. C’était une belle danse, du moins, elle l’espérait. Elle finit par glisser une main dans son dos, et dénoua le nœud du soutien-gorge, devant les yeux de Cassandra. Ce sous-vêtement tomba sur le sol, et elle se retourna, offrant à sa Maîtresse la vue de ses lourds seins ronds et arrondis. Elle lui sourit :

« Maîtresse me trouve-t-elle appétissante ainsi, hum ? »

Cette question n’appelait pas de réponses, et elle continua à danser, avant de se rapprocher de sa Maîtresse, frottant ses cuisses l’une contre l’autre. Elle retourna sur le lit, devant Cassandra, un sourire sur les lèvres, et gémit dans son oreille, puis poussa un peu, et la força ainsi à s’allonger sur le lit, laissant ainsi de la place à la Princesse, qui se mit à califourchon sur elle, au-dessus de son bassin. Elle glissa alors ses mains sous sa culotte, déjà déformée par le passage de la queue de Cassandra, et tira lentement sur les pans de son sous-vêtement, le faisant ainsi glisser, tout en remuant son bassin. Elle releva alors ses mains, les glissant sans ses cheveux, puis bascula sa tête en arrière, soupirant de plaisir, tout en remuant son bassin de gauche à droite, rapidement, ce qui eut progressivement pour effet de faire glisser sa culotte. Alice replia alors les jambes, puis attrapa le bout de la culotte avec un doigt, le levant à hauteur de son visage. Elle le renifla alors, et commença à le lécher.

« Hum... Hum... soupirait-elle. Maîtresse me préfère-t-elle ainsi ? Ou souhaite-elle que j’enlève aussi mes gants ? Si c’est le cas, il faudra aider sa pauvre petite esclave, car les gants sont... Solidement plaqués contre ma peau. »

Elle approcha alors ses doigts des lèvres de Cassandra, se penchant ainsi vers elle, et les glissa dans sa bouche, caressant ses dents.

« En... Tirant dessus, par exemple, hum ? »

A moins qu’elle ne préfère les conserver... C’était à la Lamia de décider, et Alice, docilement, suivrait !


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