Rencontre avec une Lamia [Cassandra Koldya]

Je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux alors que je vis l'effet que mon coup de queue lui avait fait. Bon sang, elle était dans ce genre de choses? C'était... assez dérangeant pour une princesse pour être honnête. Enfin, ça me facilitait les choses aussi. J'avais un peu peur d'être allée trop loin avec ce petit coup de fouet, on ne savait jamais ce que la royauté considérait comme une offense capitale ou non. Mais puisqu'elle aimait ça, ça n'allait pas être une punition suffisante désormais, il faudrait que j'improvise. Je me concentrai de nouveau sur Alice alors qu'elle décidait de m'obéir, m'appelant maîtresse une fois de plus. Je pouvais voir qu'elle adorait ça, et ma caresse lui avait fait un effet monstre.

Je la vis quelques secondes, yeux fermés, à tenter de retrouver la musique et puis elle se lança de nouveau, sensuelle et érotique. Elle n'était pas vraiment une danseuse parfaite, mais au final elle savait m'aguicher assez pour que j'en ai franchement rien à faire. Elle tournoyait devant moi, les mains dans les cheveux avant de dénouer son soutient gorge et de m'offrir sa belle poitrine à la vue. Oui, je devais avouer qu'elle était magnifique, mais je restai silencieuse. Alice parlait beaucoup, et sans doute aimait recevoir énormément de compliments. Moi, les compliments je les donnais avec mes yeux et avec mes gestes, pas avec des mots qui ne voulaient au final rien dire.

Il semblait bien qu'elle l'avait compris aussi, puisqu'elle n'arrêta pas sa danse pour autant, se rapprochant de moi avant de me gémir dans l'oreille et de me pousser contre le lit, m'enjambant. Était-elle vraiment l'esclave ici? Elle semblait fort entreprenante pour une esclave soumise, et il faudrait que j'y remédie. Et j'allais le faire, pas de suite par contre. Non, j'étais patiente, et elle allait regretter d'avoir agi ainsi.

Ce fut donc avec un visage fermé, mis à part un léger sourire amusé sur mon visage que je la vis se contorsionner au dessus de mon bassin, retirant la culotte après quelques efforts avant de monter le tissu devant son visage et de le lécher. Je déglutis silencieusement en observant ça. D'accord, c'était vraiment, vraiment érotique et il semblait pour moi que la pièce s'était réchauffée d'un couple de degrés en une fraction de seconde.

Lorsqu'elle me demanda mon avis pour les gants et glissa son doigt dans ma bouche sans mon autorisation, je me retins de ma première impulsion qui était de la mordre. Ça aurait été une très très mauvaise idée après tout, et une princesse morte m'aurait causé énormément de soucis. Je ne pus m'empêcher de lui montrer mon mécontentement par contre, de manière  assez extrême.

En un éclair, ma queue s'enroula autour d'elle, forçant ses bras contre son corps, et ma main l'attrapa par le cou, levant la tête d'Alice afin qu'elle me regarde dans les yeux. Elle pouvait y lire mon mécontentement, ainsi qu'un peu de colère. Ma bouche s'ouvrit en grand, de manière impossible pour une humaine, et deux crocs d'environ cinq centimètres de long jaillirent de leur emplacement, rappelant à la jeune femme que je n'étais pas un animal de compagnie ou quelqu'un avec qui elle pouvait faire ce qu'elle voulait.

- Ne me touche jamais les dents! Le premier réflexe que j'ai eu était de te mordre, et crois moi, c'est la dernière chose que tu veux.

Je semblais furieuse pendant quelques secondes, et puis je me calmai, avant de regarder Alice avec un air amusé.

- Mmh, tu m'as quand même sorti une jolie danse, et je ne suis pas une menteuse. Je pense que je vais te donner ta récompense et ta punition en une seule fois.

Je rapprochai le jeune princesse vers moi et m'emparai de ses lèvres, l'embrassant sans la langue mais non sans passion. Puis je l'éloignai de nouveau de mon corps, avant de dérouler ma queue d'autour d'elle. Elle devait être confuse, et peut être même légèrement agacée si elle aimait vraiment être ligotée ainsi. Mais la partie amusante arrivait. Après l'avoir libérée, ma queue s'enroula de nouveau autour d'elle, cette fois ci légèrement différemment. A l'envers pour être précise. Je levai son corps, attrapant ses jambes de mes mains et les écartant afin de mieux pouvoir observer son intimité nue.

Avec un sourire carnassier sur le visage, je lui donnai mon dernier avis.

- Amuse toi bien, ça va être spécial.

Je me déboîtai la mâchoire et ouvris ma bouche en grand avant de la coller contre son entrejambe, englobant à la fois son sexe dans sa globalité mais aussi une petite partie de ses fesses. Et puis ma langue se mit en action, tout d'abord effleurant sa peau sans toucher à ses lèvres, et puis devenant au fur et à mesure que les secondes passaient un peu plus téméraires, la titillant et l'excitant.

Elle devrait adorer ça si ce n'était un seul point précis. J'étais tout particulièrement à l’affût des contraction qui indiquaient qu'un orgasme allait survenir. Lorsque je la sentirais à bout, tout s'arrêterait, le temps de la laisser de calmer un petit peu et je recommencerais. J'avais déjà effectué ce genre de manœuvres, et c'était même une de mes spécialités en tant que courtisane pour diplomates étrangers. Soutirer des informations était un art, et là j'utiliserait simplement la partie la moins subtile pour punir cette petite princesse. Ça allait être amusant de voir combien de temps cette torture allait durer avant qu'elle ne craque.

Cette femme était vraiment quelqu’un de difficile ! Dans la précipitation du moment, Alice avait caressé les lèvres de Cassandra avec ses doigts, parce que c’était quelque chose qu’elle adorait faire. C’était aussi simple que ça, mais, visiblement, Cassandra était sensible des dents. Alice sentit une irritation traverser la Lamia, et poussa un petit cri quand la queue de la femme revint la saisir, avant que Cassandra ne se mette à l’engueuler. Pour le coup, Alice sentit une pointe d’agacement la traverser, et fut presque tentée de mettre fin à ce petit jeu. Pendant plusieurs secondes, les deux femmes se défièrent du regard. Bien qu’elle soit une soumise, et de bonne grâce, Alice restait une Princesse, et les sautes d’humeur de la Lamia commençaient à légèrement la fatiguer... Et, en tant que Princesse, se remettre en cause ne faisait pas partie des réflexes naturels qu’elle connaissait. La Lamia parla alors sur un ton plus doux, comme pour calmer le jeu, et la Princesse se mordilla les lèvres, légèrement détendue. Comme une poupée, Alice se rapprocha à nouveau de Cassandra, et eut droit à un baiser, auquel elle répondit en gémissant, se tortillant légèrement dans cette queue étouffante. Le plaisir revint bien rapidement à la charge, galvanisée par le long baiser de sa Maîtresse, et par cette grosse queue étouffante qui la serrait plutôt fort. Elle aimait tant ça, qu’on la serre, à la limite de la douleur, à la limite de broyer ses os et ses muscles. C’était... C’était tellement délicieux ! Ce fut un superbe baiser, qui laissa une Princesse toute patraque, avec les joues roses...

...Jusqu’à ce que Cassandre retire ENCORE sa queue ! Alice se mordilla les lèvres.

*C’est pas possible, elle veut vraiment que je l’enferme dans mes cachots !*

Cependant, Alice n’eut pas vraiment le temps de s’ennuyer, car la queue revint à l’assaut, mais... En la soulevant. Elle s’enroula à hauteur de son torse, de son ventre, et de sa poitrine, la décollant du sol. La Princesse poussa un nouveau petit cri en voyant le plafond se rapprocher, et remua légèrement ses jambes, se sentant à nouveau emprisonnée... Et donc excitée. Comment l’expliquer ? Le simple fait d’être enroulée dans cette queue l’excitait. C’était une forme de bondage amélioré. Ses jambes remuèrent, jusqu’à sentir sa Maîtresse s’en rapprocher.

« Haaa... Haaa... »

Elle pencha la tête devant elle, afin de voir sa Maîtresse, qui la mit en garde :

« Amuse toi bien, ça va être spécial. »

Et sa bouche s’agrandit alors démesurément. Un nouveau frisson remonta le long de l’échine de la Princesse, sans qu’elle ne puisse, pour le coup, en déterminer l’origine. Peur... Ou excitation ? Elle avait peur que Cassandra ne cherche à la dévorer, ou à l’avaler dans sa bouche... Elle sentit cette dernière se glisser entre ses jambes, et sa gueule abyssale engloba une partie du bassin de la Princesse, du sexe aux fesses, faisant habilement le tour. Alice sentit son bassin disparaître dans une espèce de gouffre chaud et plein de salive, et elle écarta les jambes aussi fort qu’elle le pouvait. La Princesse se mit à frissonner, et sentit la langue de la Lamia jaillir de sa gorge, glissant sur sa peau, remontant lentement.

« Haaa... Haaaannn, Maîtresse... » gémissait la Princesse.

Alice tremblait sur place, et sentait le plaisir monter le long de son corps. Son corps remuait faiblement contre la queue, glissant dans la mesure du possible sur cette peau visqueuse. Elle adorait ça, mais c’était aussi... Comment dire... Ce n’était pas douloureux, mais.. Frustrant. Elle ressentait une puissante envie de jouir, mais, dans la mesure où la Lamia ne léchait pas les parties les plus sensibles, l’orgasme se dérobait.

« Maî... Maîtresse, haaannnn... »

Elle était toute rouge, et mouillait dans la bouche de la femme. Cassandra la rendait folle, tout simplement. Alice ferma les yeux, des gouttes de sueur se mettant à glisser le long de sa peau.

« Maîtresse, pitié, aaaahhh... » finit-elle par supplier.

Je ne pus m'empêcher de ricaner alors que je la sentis gigoter, totalement frustrée par le manque d'attention que je portais sur son sexe. Je fis tout de même attention à ce que les vibrations engendrées ne la fassent pas jouir immédiatement. Je n'étais pas du genre à laisser une petite erreur gâcher mon travail. Oh, je savais qu'elle devait être sur le point de s'arracher les cheveux de frustration avec la manière dont je la titillais, mais je continuais interminablement à ignorer ses zones érogènes principales. Je n'étais pas pressée, et c'était sensé être une punition et une récompense. La punition durerait encore un couple de minutes, et puis je passerais à la vitesse supérieure. Plus elle serait frustrée et aurait passé du temps au bord de l'orgasme, plus la libération serait plaisante pour elle.

J'ignorais ses supplications et continuai à lui lécher la peau et à aspirer très légèrement, me délectant de sa cyprine. Elle avait plutôt bon goût et je ne regrettais rien de ce qui se passait. Et puis, après un couple de minutes à la torturer ainsi je décidai qu'elle avait assez souffert de son erreur.

Immédiatement, je pris une grande inspiration et plongeai ma langue profondément dans son sexe, atteignant presque instantanément le col de son utérus. Je savais pertinemment que je n'irais pas plus loin avec ma langue alors que me contentai de lécher avec avidité les parois de son vagin alors que je me mettais à fredonner. Une stimulation directe puis les vibrations devaient être largement suffisantes pour la faire jouir, et cette fois ci j'allais la laisser faire.

Je voulais vraiment lui faire comprendre que si elle tenait vraiment à ce que je la domine, elle devait se conformer à mes règles et non à ses caprices et visions romantiques de la domination et de la soumission. C'était quelque chose de profondément troublant, ou on devait oublier toutes ses habitudes et réflexes naturels. Ce que j'allais lui faire faire allait peut être contre sa manière d'être, mais tant que ça restait strictement entre nous deux et qu'elle souhaitait que je la domine, il faudrait qu'elle enterre son ego et qu'elle apprenne à obéir et à encaisser un couple de remarques désobligeantes.

Sa punition était à la fois merveilleuse et terrible. Car Alice n’était pas dupe, elle savait que Cassandra cherchait à la punir. Une punition injuste, selon elle, car elle avait scrupuleusement suivi les ordres de la Lamia. Elle avait dansé pour elle, s’était déshabillée, et offerte à elle sans la moindre hésitation. Était-ce de sa faute, si la Lamia, de mauvaise foi, ne lui avait pas dit qu’il ne fallait pas toucher ses lèvres ?! Comment était-elle censée le deviner ? Mais Alice ne se sentait pas révoltée par cette injustice. Elle était, dans un sens, normal ; le maître, ou la maîtresse, ne pouvait pas avoir tort. Autrement, ce serait remettre en cause sa puissance, son autorité, et c’était tout simplement inconcevable. Se tortillant dans la queue étouffante de la Lamia, sentant ses seins frotter contre ces écailles glissantes et chaudes, Alice gémissait, toute rouge, mouillant abondamment. La Lamia lui refusait le sacro-saint droit de jouir, et la Princesse avait beau la supplier, rien ne la stoppait. Elle continuait à la fixer avec ses yeux verts, sa gueule démesurée englobant son bassin, sa langue visqueuse et pointue glissant sur sa peau, près de ses lèvres vaginales, afin de récolter la mouille qui s’en échappait.

La Princesse continuait à soupirer, enfermée dans cette grosse queue, et bascula sa tête en arrière. Yeux clos, elle soupirait longuement de plaisir, incapable de lutter contre l’envie qui montait, contre les vagues qui s’emparaient de son corps. Elle était excitée oui, à un point qu’elle n’avait pas vraiment pu concevoir avant que Cassandra ne vienne. Oh, elle s’était bien attendue à souffrir, mais elle avait plutôt imaginé des coups de queue sur son derrière. Ses fesses souffraient d’ailleurs toujours un peu du puissant coup qu’elle avait reçu, mais, au lieu de ça, Cassandra avait décidé d’opter pour une approche plus classique.

« Oooohhh !! soupirait Alice. Je... Je ne voulais pas vous... Vous fâc... Cheeeeeeeeeer » s’exclama-t-elle alors, poussant un cri hystérique.

La langue de Cassandra venait d’un seul coup de s’enfoncer dans son corps, au fond de son vagin. Son cri mourut dans sa gorge, et elle rouvrit brutalement les yeux, basculant encore sa tête, ses muscles se tendant pendant quelques secondes comme des cordes de violon. La Lamia était douée, et elle avait enfin décidé de la satisfaire. La Princesse soupirait longuement, et finit par obtenir, au bout de moins d’une minute, son premier orgasme. Elle lâcha des giclées de mouille, en se sentant emportée au loin, dans les délices merveilleux des monts de l’orgasme. Son corps se mit à lentement remuer, très lentement, alors qu’elle avait obtenu son orgasme, et se sentait toujours excitée.

« Haaan, Maîtresse, Maîtresse, hunnn... »

Elle avait chaud, et des gouttes de sueur glissaient le long de son front, alors qu’Alice regardait Cassandra, qui jouait avec sa langue dans son vagin. Elle espérait que sa mouille serait bonne, et la regarda, en gémissant encore. Des frissons traversaient tout son corps, témoins silencieux de l’excitation qu’elle ressentait.

« Hooo, Maîtresse... C’est si bon d’être votre esclave... »

Enfin l'orgasme, je pouvais voir qu'elle n'attendait que ça. Je la vis se crisper alors que ma langue pénétra son sexe déjà trempé et je sus à ce moment là qu'elle ne durerait pas longtemps. En effet, il lui prit environ une petite trentaine de secondes afin qu'elle ne succombe au plaisir, mais je sus immédiatement qu'elle venait de jouir, la cyprine ruisselant de son sexe à cet instant précis et je m'empressais de la boire, laissant échapper de tout petits bruits de contentement. Elle avait bon goût, et c'était un plus. Je l'entendis m'appeler maîtresse plusieurs fois alors qu'elle redescendait de son orgasme et sourit légèrement avant de la redescendre à mon niveau et de l'embrasser avec fougue, ma bouche et le contour de mes lèvres encore luisants de ses secrétions.

J'appréciai le baiser et je la sentis encore légèrement tremblante de son orgasme, alors je me couchai simplement sur le dos et la regardai avec du désir dans mes yeux. J'avais envie de jouir et cela se voyait. Je plaçai ma main derrière ma nuque et la regardai, bombant légèrement ma poitrine encore recouverte de mon soutient gorge de soie et d'or.

"J'en suis ravie... Maintenant, déshabille moi et donne moi un orgasme. Si tu es assez douée, je pense que la prochaine fois que je jouerai avec toi je prendrai grand soin à t'enserrer correctement dans mes anneaux. Sinon... tu n'es pas stupide petite Alice, tu dois bien te douter ce qui se passera si tu n'y mets pas assez du tien."

Grosse carotte mais aussi un gros bâton a la clé. Je savais parfaitement qu'elle jouissait presque à l'idée de mes anneaux s'enroulant autour d'elle et emprisonnant son corps, donc cela servirait à la fois de récompense et de punition. Ma queue bougeait sporadiquement, faisant bien attention à frôler la jambe d'Alice dès que je le pouvais. Je savais que le contact l'excitait, mais je ne savais pas si simplement l'effleurer allait être efficace. Et bien, j'aurais le temps d'expérimenter pendant qu'elle prendrait soin de moi.

Cet orgasme avait été divin, comme une sorte de magnifique délivrance. Alice flottait dans une espèce de petit nuage, un cocon de bonheur et de douceur à l’état pur. Cassandra lui vendait du rêve, et elle n’avait qu’une seule véritable envie : continuer dans cette voie. Elle voulait encore jouir, cet orgasme n’étant que l’annonciateur d’autres plaisirs à venir. Il fut un temps, jadis, où le sexe n’intéressait pas du tout la Princesse de Sylvandell, tout simplement parce qu’on ne lui en avait jamais parlé, et qu’elle voyait ses règles comme une contrainte naturelle, voire une punition divine pour être une créature aussi faible aux yeux de son père. Le temps l’avait fait mûrir, et elle était, dans cette logique typiquement humaine, passée d’un extrême à l’autre. Elle avait brutalement découvert ce qu’était le sexe, un mélange magique de douleur et de plaisir, un mélange parfait, une osmose comme seule la Nature savait si bien les faire, et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle avait adoré ça, dans tous les sens du terme.

Elle se remit de son orgasme par un long et fougueux baiser avec Cassandra. Alice gémit de plaisir, en posant ses douces mains sur les hanches solides et vigoureuses de la Lamia, sentant contre ses lèvres un arrière-goût de cyprine... Sa propre cyprine ! Jadis, elle aurait trouvé ça dégoûtant. Maintenant, ça l’excitait fortement ! La langue de la Princesse se glissa contre les lèvres de Cassandra, et elle continua à gémir, tandis que le baiser vint à se prolonger. La langue d’Alice jouait contre la bouche de Cassandra, jusqu’à ce que la Lamia vienne à s’écarter. La manière dont ses yeux se luisaient, dont elle se couchait sur le lit, en bombant ses seins en avant, était on ne peut plus explicite : elle était visiblement en manque, elle aussi. Alice se mordilla les lèvres, serrant les poings. La queue de la Lamia frottait lentement contre ses jambes. Les joues de la femme étaient légèrement rougies, et, en respirant lentement, pour avoir un rythme normal, elle entendit Cassandra lui demander de lui provoquer un orgasme. En retour, la queue de Cassandra viendrait à nouveau l’enserrer, mais, si elle échouait, Alice connaîtrait probablement une nouvelle dose de frustration.

*Comment puis-je échouer ? Elle m’excite tellement !*

Elle hocha donc la tête, puis vint sur le lit.

« A vos ordres, Maîtresse » souffla-t-elle, en insistant légèrement sur le dernier mot.

Après tout, c’était un mot qu’elle adorait : Maîtresse. Il sonnait si bien aux oreilles ! La Princesse se rapprocha du soutien-gorge de la femme, un soutien-gorge élégant et très beau. La Lamia avait ordonné de la déshabiller, et Alice se demandait si ça impliquait de lui ôter aussi son casque. Dans le doute, elle préféra simplement se concentrer sur les parties cachant les zones sensibles. Elle embrassa l’un des bonnets du soutien-gorge, puis caressa avec sa main gantée l’espèce de collier en perles qui était relié à ce dernier. Elle vint le prendre entre ses lèvres, le suçant tendrement, glissant sa langue au milieu du collier, tout en avançant ses mains pour dégrafer le soutien-gorge. Elle le retira humblement, et le posa à côté d’elle, sur le lit, avant d’aller embrasser l’un des seins de la femme. Elle posa ses lèvres sur son téton, et se mit à le sucer, comme une espèce de gros bébé qui réclamerait sa tétée. L’une de ses mains pressa le second sein de la Lamia, tirant sur son téton, et elle se mit à gémir de plaisir. Fermant les yeux, la Princesse continua à s’attaquer à son sein, glissant sa langue sur sa peau, tout en le mordillant très légèrement. Oh, bien sûr, elle ne comptait nullement la faire jouir comme ça, mais c’était... C’était juste une préparation, afin d’échauffer un peu sa Maîtresse... Et aussi une manière pour Alice de se faire plaisir. Cassandra avait de très beaux seins, et les prendre en bouche était un régal.

Elle finit par s’écarter de ce sein, puis se dirigea vers la culotte dorée de la femme. Elle posa ses mains sur la ceinture retenant ce vêtement, et parvint à l’arracher rapidement. La Lamia avait, elle aussi, une intimité, malgré la présence des écailles. Cette dernière était juste à hauteur du début de sa queue, et Alice s’approcha, posant ses mains sur le bassin de la Lamia, se mettant en position de chienne, à quatre pattes, et se pencha légèrement, léchant le vagin de la femme. Elle aventura sa langue à l’intérieur, et la promena, avant de s’aider de l’une de ses mains.

« Huuuun-huuuunnn... » gémissait-elle.

Son nez frottait contre les écailles de la femme, et elle cherchait, avec ses doigts et sa langue, le bouton de plaisir de sa Maîtresse, son clitoris. Alice se dévouait intensément, comme à chaque fois qu’elle faisait l’amour avec quelqu’un qui l’excitait. Et, en l’espèce, la Lamia était un fantasme très important de la Princesse. Sentant ses mèches de cheveux glisser près de son nez, Alice utilisa l’une de ses mains pour les rabattre en arrière, derrière l’une de ses oreilles, et continua à la lécher, alternant entre coup de langue et doigts. Cirillia lui avait appris comment faire, et, après ça, Sakura avait renchéri.

*Je sens sa mouille sur ma langue... Comme c’est bon !*

Le moins qu’on puisse dire, c’était effectivement que la Princesse se faisait plaisir.

Je fermai les yeux, décidant de faire confiance à Alice pour prendre soin de moi. Après tout, si j'avais bien compris le caractère de la jeune princesse, elle ferait tout pour essayer de me faire plaisir après la récompense possible. Je l'entendis acquiescer et la laissai faire, sentant le mouvement à mes côtés. Ne sentant rien qu'une légère pression au niveau de mon sein, j'ouvris les yeux de nouveau, la voyant embrasser mon soutient-gorge, et puis s'amuser avec mon collier, le suçant tendrement. Rien que la vision de cet acte accéléra un peu plus ma respiration. Bon sang qu'elle était belle comme ça...

Elle me retira rapidement et délicatement mon soutient-gorge avant de m'embrasser le sein, et puis le téton. Je fermai les yeux à nouveau et m'abandonnai face aux sensations que je recevais, appréciant ses attentions mais souhaitant au fond de moi qu'elle aille un peu plus vite pour arriver aux choses sérieuses. Et malgré ça, mes yeux s'ouvrirent et je relâchai un petit cri mêlé à un gémissement de plaisir lorsque je sentis sa main jouer avec mon sein délaissé et tirer sur mon téton. Je refermai rapidement mes yeux et contrôlai ma queue, la faisant glisser un peu plus souvent contre la peau nue de la jeune princesse, simulant des mouvements involontaires dus à mon plaisir. Je n'était pas encore prête à avouer qu'elle faisait du très bon travail, mais jusque là elle s'en sortait bien et ça méritait une petite récompense. Cela dura un temps... indéterminé, au moins un petit couple de minutes qu'elle passa à me sucer, lécher et mordiller le sein avant qu'Alice ne décide de passer aux choses sérieuses.

Je la sentis se reculer, ma peau se couvrant visiblement de chair de poule alors que je sentis l'air qu'elle avait déplacé en bougeant effleurer mon sein couvert de salive. Je gigotai légèrement jusqu'à ce que je sente ma ceinture bouger, et puis être retirée. J'ouvris les yeux de nouveau et arrêtai de respirer alors que je vis la princesse, non, Alice, à quatre pattes et ses lèvres approchant ma vulve. Mon souffle se relâcha en un gémissement de plaisir une fois de plus alors que je sentis le plaisir que je souhaitais obtenir depuis le début de cette rencontrer arriver. Oh, je n'allais pas durer longtemps, je le savais. J'était trop... à cran, trop excitée par la situation pour continuer. Son souffle, sa langue, et puis ses doigts et ce petit gémissement qu'elle poussait alors qu'elle me léchait, comme si j'avais un goût délectable...

Au final, je savais que je ne tiendrais pas une minute, donc le bout de ma queue s'enroula autour de la princesse et la souleva, la plaçant à califourchon sur ma queue de telle manière qu'elle ait toujours accès à mon sexe. Sauf que lorsque je la relâchai, elle put maintenant se rendre compte que pour pouvoir me lécher convenablement, au vu du diamètre de ma queue de serpent près de mon corps, il lui faudrait coller son corps nu contre mes écailles. Cela ne sembla pas trop la gêner, bien au contraire, et lorsque je jouis un peu moins d'une minute plus tard, elle en récolta les pleins bénéfices.

Le plaisir était divin, totalement différent de ce à quoi j'avais l'habitude. La vague de plaisir me submergea, balayant toute pensée sur mon passage. Mon dos s'arqua et mon corps s'immobilisa pendant plusieurs secondes avant que je laisse échapper un râle de plaisir, mon dos retombant sur le lit et ma queue se convulsant sous le corps d'Alice. Ce ne devait pas être de grands mouvements là où elle était assise, étant trop près de mon corps pour ça, mais elle pouvait sans aucun doute sentir mes muscles roulant et glissant sauvagement contre son corps, mes écailles sèches frottant sa peau sans discontinuer pendant une petite dizaine de secondes... Ça ne la conduirait pas à l'orgasme je le savais, mais ce serait un très bon prélude pour ce qui allait suivre.

Je retrouvai mon souffle et laissai transparaître ma satisfaction :

"Alisssssse, je penssssse que tu a mérité ta récompenssssse... vraiment..."

Je n'agis pas tout de suite par contre, laissant mon corps récupérer et attendant que les légers spasmes secouant encore ma queue se terminent. Ce fut rapidement fini et je pus passer aux choses sérieuses.

Je me redressai sur le lit et la regardai avec autorité, un sourire amusé aux lèvres.

"Il est temps que je remplisssssse ma part du contrat, hum? Debout en face du lit et dos à moi, jambes légèrement écartées... de sssssssuite."

Oh, j'étais sûre qu'elle allait adorer ça. Sakura ne connaissait pas ce petit truc, donc elle n'avait pu le faire subir à Alice, pas encore. Et elle allait donc découvrir le vrai plaisir d'avoir une amante lamia.

Agenouillée contre Cassandra, Alice était en position de soumise. La Princesse de Sylvandell, une belle femme à l’image publique d’une femme chaste et vertueuse, avait laissé place à une belle perverse, qui voyait un fantasme s’accomplir : coucher avec une femme ayant une longue queue faite d’écailles ! C’était un fantasme qui ne s’expliquait pas, mais, maintenant qu’elle le vivait, elle en admettait sans problème l’origine. Cassandra l’excitait follement, et savoir qu’elle était sa Maîtresse ne rendait les choses qu’encore plus appétissantes !

La Princesse avait commencé par bien exciter Cassandra, une Lamia autoritaire qui prenait manifestement plaisir à jouer le rôle de la Maîtresse. Elle y avait été en usant de tout ce talent qu’elle avait acquis avec la pratique. Alice avait toujours été très naïve dans sa jeunesse concernant le sexe, et ne s’était à vrai dire jamais masturbé avant que Cirillia ne lui fasse découvrir qu’il pouvait s’échapper du sexe intime d’autres choses que le sang et l’urine. Bien sûr, Alice connaissait l’acte sexuel, mais, à cette époque, elle envisageait uniquement les rapports sexuels afin d’avoir un enfant, et trouvait cela particulièrement douloureux... Elle n’aurait jamais imaginé qu’une pénétration puisse en réalité procurer autant et autant de plaisir, tant elle trouvait cela barbare et horrible... Et maintenant, elle n’hésitait pas à faire l’amour avec une femme qu’elle connaissait à peine. Sur ce point, sa naïveté avait beaucoup décru, lui permettant d’ouvrir les yeux, et de mieux comprendre bien des allusions qu’on avait pu lui faire.

Goûter à l’intimité de Cassandra était un régal, et Alice entendait la Maîtresse gémir délicieusement, avant que sa queue ne s’enroule autour de son corps, la soulevant. Alice eut un sursaut et une série de frissons, rouvrant brutalement les yeux, en se sentant être légèrement écartée du corps de la Lamia. Se sentir prisonnière dans cette queue était très excitant, et elle rougissait de plaisir, frottant instinctivement ses cuisses l’une contre l’autre. Cassandra déplaça alors le corps d’Alice, avant de la poser, l’envoyant se mettre à califourchon sur sa queue. Concrètement, Alice dut s’écraser contre cette dernière, presque comme une espèce de koala se cramponnant au tronc d’un arbre, afin de pouvoir continuer à remplir son office : ses baisers buccaux. Ses mains gantées se posèrent sur les écailles, et elle serra légèrement ses doigts, cherchant des prises. Les écailles, c’était bien plus lisse que la peau humaine, sans possibilité de jouer avec les traces de graisse pour creuser des sillons et obtenir des appuis. Elle enfonçait délicatement ses ongles dans les lignes séparant les écailles, simplement pour s’y appuyer, sans chercher à forcer. C’était dur, visqueux, et légèrement collant... Elle adorait cette sensation, et frottait volontiers son corps de haut en bas, faisant glisser son sein contre les belles écailles vertes de sa partenaire.

« Hum-hummm... » gémissait-elle.

Elle ne disait rien d’autre, se concentrant, mais constata que Cassandra ne tarda pas à jouir. Elle sursauta en sentant sa cyprine, déjà présente, l’éclabousser encore un peu plus. La Princesse cligna des yeux, et releva lentement sa tête, restant allongée sur la queue. Elle se sentait bien dessus, et cherchait en fait à se masturber contre les écailles, en frottant ses cuisses contre la carapace de la Lamia. Ce qu’Alice vivait était, en ce moment, magnifique, et elle se sentait très heureuse d’être la soumise sexuelle de la Lamia, fût-ce à titre provisoire. En l’état, sa plus grande fierté était de voir le visage rayonnant de bonheur de sa Maîtresse. Elle reprenait son souffle, et finit par parler, de sa voix sifflante, de cette voix qui provoquait des frissons dans tout le corps de la Princesse, sans qu’elle ne puisse les contrôler. Elle rougit devant ce compliment, se mordillant les lèvres.

Sa « récompense »... Elle se sentit encore plus excitée, et Cassandra enchaîna, lui donnant des directives supplémentaires :

« Il est temps que je remplisssssse ma part du contrat, hum? Debout en face du lit et dos à moi, jambes légèrement écartées... de sssssssuite. »

Elle ne se fit pas prier, se redressant à l’aide de ses jambes. Ses articulations craquèrent légèrement, car elle s’était bien lovée contre la queue de Cassandra.

« Tout... Tout de suite, Maîtresse... » hoqueta la Princesse.

Elle se redressa donc, sortant du lit. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement, et, en obtempérant, elle se retourna, observant la cheminée éteinte de sa chambre. Il y avait un beau tableau représentant un coucher de soleil sylvandin, avec un dragon. Elle resta ainsi pendant plusieurs secondes, avant de déplacer ses jambes, les écartant, tout en sentant son cœur exploser dans sa poitrine. Des frissons et des tremblements parcouraient tout son corps, indiquant l’état d’anxiété dans lequel Alice était... En manque, tout simplement. Elle avait l’impression que son sexe la brûlait, comme si un feu de camp brûlait à l’intérieur de sa grotte.

Tout ce qu’elle espérait, c’est que Cassandra serait à la hauteur de ce qu’Alice espérait.

Mais, en réalité, elle se faisait peu de doutes.

Elle accepta mes ordres et se redressa assez rapidement, sortant du lit et me tourna le dos. Je laissai échapper un petit ricanement en voyant la tache humide s'étant accumulée là où la princesse s'était assise, et en récupérai un peu du bout de mon doigt avant de lécher celui ci. Ce serait dommage de tout gaspiller. Enfin, elle avait une récompense à donner. Elle s'étira et se redressa, regardant la belle humaine lui tournant le dos. Elle tremblotait, et mon odorat ne pouvait pas rater l'odeur bien reconnaissable de son excitation. Elle attendait ça avec impatience, et j'allais le lui donner.

Lentement, presque tendrement, l'extrémité de ma queue lui frôla le pied et se glissa délicatement entre ses orteils. Et puis, seconde après seconde, elle remonta, toute d'abord au niveau de sa fine cheville, puis ensuite elle traça son mollet, glissant le long de sa peau lisse. Je m'approchai derrière elle et un de mes bras enlaça sa taille, la collant contre mon corps, l'autre l'attrapant par le menton afin de me permettre de l'embrasser goulûment. J'aurais pu faire durer les choses, mais c'était une récompense, et j'avais vraiment envie de voir son expression. Donc je laissai ma queue passer son genou, et remonter sa cuisse avant d'atteindre son intimité.

Je serrai un peu plus mon corps contre le sien et redoublai d'ardeur dans notre baiser alors que le bout de ma queue titilla ses grandes lèvres, avant de lentement et profondément s'insinuer dans son intimité. Elle était mienne, je le savais, et j'allais en profiter comme je ne l'avais jamais fait avant. Laissant échapper un petit bruit satisfait, je la relâchai et m'éloignai d'elle avant de lui murmurer à l'oreille.

"Resssssserre les jambes ma belle."

Je n'avais aucun doute qu'elle s'exécuterait donc je commençai à tourner autour d'elle, ma queue s'enroulant autour de ses jambes, la maintenant prisonnière, en commençant par les chevilles et en remontant. Pour elle, le fait que je m'enroulais ainsi autour d'elle tout en gardant ma queue en elle devait être une belle récompense. Mais je n'avais pas fini, et je n'étais pas avare. Bientôt, la totalité de ses jambes et de son bassin était entouré de mon appendice caudal, et je nous déplaçai tant bien que mal jusqu'au lit, l'allongeant en premier et me couchant sur elle.

La douceur de sa peau contre la mienne me fit frémir, et je ne pus m'empêcher de l'embrasser passionnément une fois de plus, avant de murmurer.

"Ton plaisir ne fait que commensssser Alisssse. Je me demande si tu vas crier asssssez fort pour que tes gardes t'entendent ssssssette fois sssssi."

Mes mains se posèrent de chaque côté de son corps, me permettant de me reculer un peu afin de bien voir son visage lorsque le bout de ma queue commença à bouger, faisant tout d'abord de lents mouvements de va et vient en elle, le bout de la queue se retirant jusqu'à presque sortir de son sexe avant de la pénétrer jusqu'au col de l'utérus. Je voulais la faire jouir ainsi une fois avant de faire vibrer ma queue. Je voulais l’assommer avec ce petit truc à moi, lancer ça juste après qu'elle ait joui, quand elle était encore sensible.

Ça y est, elle le savait. Le moment était arrivé, le moment tant attendu. Depuis qu’elle savait qu’une Lamia allait venir, une Lamia ashnardienne dominatrice, elle avait longuement attendu ce moment. Cette sensation où la queue s’enroulerait autour de son corps, où elle serait prisonnière, étouffée dans ce cocon de chair visqueuse, dans ses belles écailles. La Princesse de Sylvandell ferma les yeux, inspirant lourdement en serrant les poings, et sentit Cassandra se rapprocher d’elle. Sa Maîtresse provisoire se rapprocha, et Alice poussa un inaudible petit gémissement, presque un discret petit cri, quand le bout de la queue frotta ses chevilles, se rapprochant de son pied. Cassandra s’amusa à la glisser entre ses orteils, et elle soupira, sentant ses doigts de pieds s’écarter les uns des autres. Ce n’était rien, mais ça la faisait soupirer... Et ça la chatouillait un peu, aussi. Elle se mordilla les lèvres, et sentit ensuite la queue remonter, s’enroulant autour de l’une de ses jambes, serrant sa peau douce, à travers son collant blanc. Elle ne put retenir un nouveau gémissement, alors que le bout de la queue se rapprochait de son aine, et donc de son bassin. Pendant ce temps, Cassandra se glissa dans le dos de la Princesse, posant l’une de ses mains chaudes et autoritaires sur son menton. Obéissant comme une délicieuse petite poupée, soumise par le poids assourdissant de son propre désir, Alice se laissa faire, et Cassandra l’embrassa. Elle répondit à son baiser en soupirant, fermant les yeux... Et sentit le bout de la queue s’enfoncer dans son intimité.

« Hnnnnn... !! » gémit-elle, ses soupirs étouffés par le baiser de la Lamia.

Le baiser de Cassandra n’était pas un chaste baiser où les lèvres se contentaient de frôler l’une contre l’autre. C’était un baiser intense et gourmand, où les lèvres se pressaient, et où la langue de Cassandra partait à l’assaut, se glissant dans la bouche d’Alice. Une belle langue de serpent, sifflante et délicieuse, qui fit bondir le petit cœur d’Alice. Son bassin tremblait de plaisir, tout comme le haut de son corps. Sa chauderie se mettait à s’enflammer. Alice avait presque du mal à tenir debout, avec les jambes écartées, et s’appuyait sur le corps de Cassandra, jusqu’à ce que cette dernière rompe le baiser. Alice rouvrit alors ses yeux, en clignant des yeux.

« Resssssserre les jambes ma belle » ordonna Cassandra de sa voix sifflante.

Sans rien dire, se contentant d’obéir, la Princesse serra les jambes, et vit alors Cassandra tourner autour d’elle. Le bout de sa queue étant plantée dans l’intimité de la Princesse, cette dernière tangua légèrement, jusqu’à ce que Cassandra tourne plusieurs fois autour d’elle, sa queue s’enroulant autour de ses jambes. Elle partit depuis ses pieds pour remonter jusqu’à son bassin, serrant toujours un peu plus le corps d’Alice, à chaque passage. Cette dernière gémit, les joues écarlates, serrant les poings, en sentant ses jambes se coller l’une à l’autre. Cassandra continua à faire le tour de ses jambes, jusqu’à atteindre son bassin, immobilisant totalement Alice. Elle la força ensuite à se déplacer, et Alice atterrit sur le lit, enroulée dans la queue de la femme.

« Hummm... » soupirait-elle.

Elle essaya de remuer les jambes, mais elles étaient prises comme dans un étau d’écailles. C’était délicieux. Cassandra se coucha sur le corps d’Alice, qui se mit à gémir, en posant ses mains sur les hanches de cette dernière. Il y eut un nouveau baiser, langoureux et intense, auquel Alice répondit sans la moindre hésitation, finissant avec les joues cramoisies.

« Ton plaisir ne fait que commensssser Alisssse lui promit Cassandra. Je me demande si tu vas crier asssssez fort pour que tes gardes t'entendent ssssssette fois sssssi. »

Elle sourit, sans lui répondre. C’était peu probable, car les murs étaient très épais, afin de lutter contre le froid, et, même si les soldats l’entendraient hurler, ce n’est pas comme si ce serait la première fois. Cassandra recula un peu son visage, et Alice continuait à rester rouge de plaisir. Elle sentit, sous la queue de Cassandra, l’extrémité se retirer de son sexe... Avant de s’enfoncer d’un coup sec. Alice hoqueta, et tout son corps sembla se tendre. Elle se cambra, enfonçant sa tête dans les couettes, et poussa un soupir ressemblant à un cri silencieux. La queue de Cassandra s’abattit encore, avec force, lui remontant dans les entrailles, et elle eut un orgasme, en poussant un cri.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN !!! »

Le cri était parti tout seul, sans qu’elle n’arrive à le retenir. Les coups de queue de cette femme étaient terrifiants !