Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[Sex] Take me down to the paradise city !

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Gazelle Zao

Humain(e)

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 15 dimanche 24 mars 2013, 14:37:00

Je viens de lire et j'ai vraiment bien aimé. J'ai d'ailleurs trouvé plutôt logique que tant qu'il n'y a pas le souvenir de l'acte en lui-même,  le ton reste distant. Perso, quand je repense a mes anciennes conquêtes,  parfois le souvenir de l'acte en lui-même est plus intense que la situation qui le précède :)
« Le monde de l'occulte n'a plus de secret pour moi... »

(Doublettes : Nancy Callahan & Doris Peters & Meghann Mandragoran & Gazelle Zao & Medusa X & Ar'Anka & Eirann & Seren).

Demandes de RP

Lucrecia

Créature

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 16 jeudi 28 mars 2013, 22:13:36

Juste pour dire que... J'aime beaucoup ! :)

Euldexa De Courteneuve

Créature

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 17 dimanche 05 mai 2013, 18:50:42

Alan, Troisième Partie


Des gémissements... Une étrange sensation... Une intense douleur dans mes épaules, mes bras, mon dos... Encore sonnée par ces ébats et mon évanouissement, je tente de revenir à moi-même. Ouvrant péniblement les yeux, je découvre qu'ils ont retroussé mon jupon sur ma tête, et je ne distingue pour ainsi dire... rien du tout. Je prends brusquement conscience que les gémissements m'ayant tiré de mon inconscience ne sont autre que... les miens. Une langue s'active en effet contre mon intimité, glissant tout du long, s'amusant même à entrer un peu en moi avant de revenir taquiner mon clitoris. Déjà ultra sensibilisé par les événements passés, je ne peux retenir de puissants gémissements, à moitié cris, à vrai dire. Mon bouton d'amour est si réceptif que chaque roulement de langue dessus me fait presque mal, un mélange entre douleur et plaisir, en tout cas une sensation d'une intensité rare qui continue de me faire perdre la tête. Je ne sais plus où je suis, qui je suis, tout mon être ne vibre que de cet intense et incroyable plaisir, auquel je m'abandonne finalement toute entière. Inutile de résister, c'est trop bon et... ils ont payé. Mon Dieu, c'est si bon... ! Je pourrais véritablement mourir de tout ce plaisir, qui semble déborder de mon être, s'emparer de moi, faire ce qu'il veut de moi... Oh, oui... ! Il n'y a pas à lutter, il n'y a qu'à apprécier... Je pourrais tout à fait me laisser aller, si la douleur irradiant dans mon dos n'était pas si intense. Malgré mon jupon sur ma tête, je me contorsionne pour voir ce qui expliquerais cette douleur – avec d'autant plus de difficulté que je peine à me concentrer sur ma vision. Alors que je plisse des yeux pour mieux voir, le jupon est tiré en arrière et je peux ainsi contempler tout à mon aise : je suis suspendue à la roue qui compose le plafonnier sur lequel des bougies à la flamme vacillante éclairent en partie la pièce. Par un jeu de cordages, je me balance comme un vulgaire baluchon au bout du plafond. Mes bras sont retenus dans mon dos par des cordes très serrées qui enserrent mes épaules, plient mes coudes de sorte que mes poignets sont entre mes omoplates, écrasés par les liens et les os. Les cordages passent autour de mon buste, entourent ma taille pour venir emprisonner mes cuisses. De la même façon que mes coudes sont repliés par ce jeu de corde, mes genoux le sont aussi, et mes pieds sont ligotés de sorte à ce qu'ils reposent contre mes fesses, et mes cuisses maintenues écartées par un tour supplémentaire ; des cordes enserrant mes genoux et attachées au plafonnier, je ne peux resserrer mes cuisses. Les cordes sont râpeuses et les frottements suscités par mes mouvements contre elles entaillent légèrement ma peau. S'il n'y avait ces douleurs entre tiraillements et petites coupures, il est certain que je sombrerais.
Mais on ne m'a pas retiré le jupon des yeux juste pour que je puisse voir de quelle façon je suis saucissonnée, non : bientôt on pousse contre ma bouche une nouvelle verge. Je lève les yeux ; c'est Frameric. Il profite d'un nouveau gémissement de ma part pour me l'enfourner toute entière dans la gorge. La position est très inconfortable, et il prend appui sur l'arrière de ma tête pour l'enfoncer jusqu'au bout. De violents haut-le-cœurs me soulèvent alors que, toujours au fond, il exerce de petits va-et-vient comme pour éprouver la résistance de ma glotte. Des bruits affreux sortent du fond de ma gorge. Avec un grand rire, toujours en s'affairant dans ma bouche, il se tourne vers Alan :


_Elle s'est enfin réveillée, Alan ! On devrait venir plus souvent, si tu la fais s'évanouir à chaque fois, on pourra essayer encore de nombreuses manières de l'attacher, qu'en penses-tu ?

Il relâche la pression, et me laisse reprendre une respiration plus calme, du moins... c'est ce que je croyais car un index poussé par la curiosité se fraie un chemin dans mon sexe. Lisiard joint bientôt sa langue à ce doigt et me fait gémir davantage. Il n'en faut pas plus à Frameric pour bander plus dur et il repousse sa queue contre ma langue :

_Allez, t'as une langue, c'est pas que pour parler, alors suce, suce !

Timidement, ma langue s'aventure contre cette hampe toute lisse et encore un peu humide. Frameric me gifle sans douceur :

_J'ai dis, suce !

Acquiesçant presque imperceptiblement, je fais glisser plus franchement ma langue contre cette queue, et, aidée par son propriétaire, entame de langoureux (sans mauvais jeux de mots) allers et venus sur cette dernière. Mes soupirs dus à l'effort que cela me nécessite répondent à mes gémissements et mes petits cris de plaisir procurés par Lisiard. Je prends de plus en plus de plaisir à tout cela, si toutefois ce puisse être envisageable, et je suce avec une avidité et un dévouement non dissimulés ce cher Frameric avec l'espoir qu'il me prendra comme la traînée que je suis en guise de récompense. Oui, j'ai faim, une faim incomparable, incroyable et inédite, et tandis que Lisiard enfonce, avec son index, son majeur en moi en même temps que sa langue excite encore plus mon clitoris, je sens ma poitrine se tendre encore plus, presque douloureusement, engourdie par le plaisir et le désir mêlés. Ma langue tourne et roule autour de ce sexe turgescent, glisse sur les bourses de mon partenaire, mes dents glissent contre leur peau, mordillent l'aine, tirent de puissants gémissements et soupirs à son propriétaire qui attrape, agrippe ma tignasse avant de m'enfourner de nouveau le tout bien profondément et de baiser ma bouche comme il se doit. C'est loin d'être agréable et pourtant je ne peux m'empêcher d'y trouver du plaisir, une immense satisfaction de lui faire ainsi perdre la tête. Je le vois qui s'abandonne de plus en plus, ses mains de part et d'autre de ma mâchoire, avec de grands « han » il accélère les mouvements, yeux clos, la tête basculée en arrière. Son torse se soulève avec irrégularité tandis que je vois ses abdo se contracter pour l'arrivée imminente de l'orgasme et je ne fais pas erreur : avec un grognement de plaisir et en crispant ses mains sur mon crâne, je sens sa queue secouée par petits à-coups dans une éjaculation spectaculaire. Ma langue roule de nouveau autour de cette verge et ramasse chaque petite goutte de sperme que j'avale doucement.
Frameric retire doucement sa queue de ma bouche et esquisse un sourire en caressant ma joue :


_Ah, tu vois quand tu veux... !

Il tapote ma joue comme une jument qu'il récompenserait pour son travail et je laisse retomber ma tête alors que Lisiard n'a toujours pas renoncé à son entreprise de me faire complètement perdre l'esprit. Gémissant toujours autant, je sens glisser le long de mes cuisses et sur le parquet une quantité jusqu'alors jamais atteinte de cyprine, ce qui a l'air de réjouir cet homme qui s'en donne encore plus à cœur joie. Couvrant mes gémissements et mes cris de sa voix, il s'adresse directement à Alan :

_Eh, ami, tu ne crois pas qu'on pourrait un peu investir cette petite pute par tous les trous, mh... ? Regarde comme elle mouille, comme cette petite chatte est toute souillée. Elle ne sera jamais rassasiée, peut-être qu'on pourrait l'aider, non... ? Un peu de charité chrétienne, voyons, mon ami !

Alan rit et s'approche de moi, rejoint Lisiard. Je ne les vois pas, mais je devine aisément qu'ils regardent tous les deux avec envie mon intimité qui n'a jamais été aussi débordante de désir. Je pousse un petit gémissement de plaisir et de surprise mêlés quand je sens un doigt appuyer sur mon autre entrée. Je suis si excitée que ladite entrée semble prête à s'ouvrir toute seule, le muscle déjà relâché par le désir et lubrifié par le mélange de salive et de mouille constamment reçu.

_Non ! Ne pus-je retenir, pas par là !

Un petit silence. Alan vient se planter devant moi, l'air dur, et je baisse les yeux, soumise et coupable.

_Pas par là, tu dis ? Tu crois que c'est toi qui décide, petite chienne ?

Pour me punir, il fait claquer contre ma joue une gifle si brutale qu'elle assourdit mes oreilles un moment.

_N... Non, pardon Alan... Faites ce que vous voulez de... ah !!

Je n'ai pu achever ma phrase car déjà Lisiard fait glisser sa langue contre cet anneau de chair resserré tandis que ses doigts, devant, s'agitent encore, provoquant une nouvelle montée de mon fluide intime. Haletante, je sens perler partout sur mon corps des gouttes de sueur. L'excitation est telle qu'il ne faut pas longtemps à cet homme pour pouvoir glisser un doigt dans cette autre entrée que je méconnais. Trois doigts en moi, deux devant, un derrière. Et toujours cette bouche, cette langue qui glissent contre mon clitoris, qui se joignent aux doigts, qui me font hurler. J'en ai fini par oublier la position absolument inconfortable et douloureuse dans laquelle je suis et j'avoue ne plus avoir aucun lien avec la réalité, me laissant complètement envahir par ces vagues de plaisir.
Je réalise doucement, qu'en-dehors de Lisiard, personne d'autre ne me touche, et en effet, les trois hommes restant, verge sortie de leur culotte, fument ou boivent ou continuent à lustrer leur engin pour le maintenir prêt pour moi. Quoi que je doute qu'ils aient besoin de le lustrer trop fort ou trop longtemps puisque je semble tous les exciter de façon certaine... Outre Alan, aucun d'eux ne m'a encore possédé et seuls Acelin et Frameric ont déversé dans ma bouche leur chaude et délicieuse semence. C'est peut-être ce qui explique qu'Acelin se lève finalement, et pousse sans douceur Lisiard de sa place.


_Bon, j'en ai assez que ce soit toujours les mêmes qui s'amusent ! Dit-il en m'empalant brutalement de sa verge.

Je suis si trempée qu'il n'a aucun mal à coulisser en moi ni même à me pénétrer. Sans vergogne je crie de plaisir et de satisfaction, ce qui déclenche l'hilarité des trois autres. Je crois devenir folle quand je sens deux de ses doigts se frayer un chemin dans mon anus brûlant et déjà un peu écarté. Son autre main attrape l'un des cordage me retenant par les genoux et y exerçant une pression, il me fait balancer. Ledit balancement, accentué par les à-coups de chacune de ses pénétrations me fait m'empaler profondément et violemment sur sa queue, me fait toujours plus gémir et crier. Je n'en peux plus. J'ai envie qu'ils se déversent tous en moi, de me transformer en une chienne sans nom, qu'ils me prennent et me reprennent, encore et encore. Qu'ils défoncent chacun de mes trous pour s'y vider encore et encore. J'halète, je supplie, qu'il continue, qu'ils me prennent tous, partout.
Lisiard cette fois se place face à moi et attrape mes cheveux pour me tirer la tête en arrière :


_T'aimes ça, hein ?

Je ne réponds pas, trop occupée à jouir pour articuler le moindre mot. Malgré les secousses de mon corps, il parvient à m'administrer, à son tour, une gifle violente.

_Réponds, réponds à tes maîtres, petite chienne ! Allez !

_Ou... Oui, maître, j'aime... aaah ! Ah ! Oui ! J'aime ça, encore !

Il sourit et laisse apparaître à son tour sa verge. Je remarque qu'elle est légèrement incurvée vers sa gauche : peut-être est-il gaucher... ?
Alors qu'un nouveau rebond contre les hanches d'Acelin me projette en avant, je saisis cette queue dans ma gorge. Cette fois il n'y a plus aucun effort à faire pour les va-et-vient, ils me sont imposés par mon maître qui besogne mon puits à plaisir. Lisiard rit, satisfait d'avoir enfin sa queue comblée à son tour. Il attrape mon jupon et le retire sur ma tête, le plaque sur mes yeux, de sorte que je ne vois plus rien.
Je distingue la voix d'Acelin qui s'adresse aux deux autres :


_Venez voir, les gars, regardez comme elle en demande !

Quelques pas sur le parquet, et il écarte mes fesses visiblement pour leur montrer à quel point je suis prête à les recevoir, en parfaite hôtesse. J'entends leurs rires et des pas s'éloigner de nouveau alors que l'un d'eux continuent à fourrer ses doigts dans cette entrée de mon corps. Les deux queues me rendent folle j'ai du mal à me concentrer pour comprendre ce que font les trois autres. Brusquement je pousse un petit cri : quelque chose de plus imposant que des doigts tente de s'introduire dans mon cul. Au même moment, Lisiard, trop excité par les préliminaires longs et savoureux qu'il m'a accordé se crispe et, se retirant de justesse de ma bouche, il envoie sa semence contre ma face. Heureusement, ma chevelure et mes yeux couverts par mon jupon, je n'en reçois que sur les joues, la bouche et le menton. Ma langue adroite vient lécher ce que je peux atteindre et il me met une nouvelle claque :

_Tu aimes vraiment ça, hein, jolie petite pute... ? Il rit et retire le jupon de mes yeux. Tu aimerais savoir ce qu'on t'enfonce, hein.. ?

Il rit alors que mon visage se déforme sous l'effet de l'intense plaisir. Mon cul, loin d'être complètement écarté, impose une résistance à l'intrus mais cette étrange sensation, cette étrange douleur ne fait qu'accentuer mon plaisir et, quand enfin, la prime entrée est dépassée, je pousse un long hurlement de plaisir.

_Haha, je crois qu'on a vraiment bien fait, mes amis, jamais je n'ai vu une putain pareille, en demander encore...

C'était Alan qui parlait, massant ses bourses, assis sur le sofa et me fixant de son regard.

_Dis-lui, Lisiard, dis-lui ce qu'on lui enfonce dans son si charmant petit cul.

Je lève les yeux vers l'intéressé qui tend la main dans mon dos. Retirant sans douceur l'objet qui avait eu tant de mal à entrer, il le ramène devant moi. Une bougie. Ils m'enfonçaient une bougie au diamètre assez imposant, quoi que loin d'atteindre celui de la queue d'Alan, dans le cul. Ricanant, il s'étire de nouveau, et une nouvelle fois, fait pression sur ma si étroite entrée pour faire entrer l'intruse en moi.

_Bon, vous avez fini, s'impatiente Acelin qui ne peut plus bouger avec toute cette agitation autour de moi. J'aimerais, moi, finir !

Nouveaux rires alentours et Frameric et Lisiard reculent, pour laisser leur ami faire ce qu'il souhaite. Ce dernier ne se fait pas plus prier et, poussant d'une main sur la bougie pour qu'elle m'écarte davantage, il pousse en même temps son chibre dans mon intimité. Je sens mes deux entrées ainsi prises, ainsi ravagées, et de longues plaintes pleines de plaisir s'échappent de ma gorge. Je n'en peux véritablement plus.
Brusquement, avec un grognement animal, Acelin retire la bougie de mon cul, se retire de mon sexe et enfonce le sien dans l'autre trou... Quoi que facilitée par la bougie et mon excitation, la pénétration n'est pas aussi aisée que prévue et elle prend quelques longues secondes. Pour la première fois on possède mes fesses et je gémis encore.
Et alors qu'il finit d'entrer en moi par cette autre voie et que je gémis de plus belle je... jouis. Je ne m'y attendais pas, et le cri qui sort de moi est aussi bien teinté de cette surdose de plaisir que de surprise. Je sens alors perler dans mon sexe une nouvelle quantité assez importante de cyprine qui a tôt fait de se répandre autour de mes cuisses et sur le plancher.
Les quatre hommes rient de nouveau et Acelin se penche vers moi :


_Tu jouis déjà, salope... ? Et ça ne fait que commencer... !

Et comme pour marquer le coup, il me fait de nouveau balancer pour bien me faire sentir sa queue bandée dans mon cul, coulisser délicieusement.
Oh, oui...
« Modifié: dimanche 05 mai 2013, 20:48:55 par Enora »

Law

E.S.P.er

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 18 dimanche 05 mai 2013, 20:26:45

Je serais ni expansif ni technique, je dirais juste que c'est, ben, génial. Comme d'habitude. J'te dis GG, et espérant qu'il y en ait d'autres du genre.

(Et miam quoi, ça donne envie *__*)

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



Je suis pour la réhabilitation des Userbars.
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Utilisez des userbars. <3

Enora

E.S.P.er

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    Description
    J'suis une rapide du katana. Quand je RP.

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 19 dimanche 05 mai 2013, 20:49:26

Ah oui, quelques fautes, et problèmes de temps... Corrigé !

Pardon ! >_<

Carmen De Solar

Humain(e)

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 20 mercredi 15 mai 2013, 09:21:04

ENCORE UN TOUR ! ENCORE UN TOUR DE MANEGE !

Mp sur le compte de Sita Heaven de préférence, merci :)

Mes persos :

Sita Heaven

Carmen De Solar

Lucifer Vespero

Kaine Novalis

Aperture Sex Laboratories

Euldexa De Courteneuve

Créature

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 21 dimanche 16 juin 2013, 17:09:19

Love me tender



Paris, avril 1299.
21ans, Humaine.


         Quelle chaleur en ce début de printemps ! Mes collègues n'ont de cesse de s'éventer, à peine vêtues, dans nos boudoirs, nos couloirs et nos chambres. Dans une heure à peine le Paradis ouvrira ses portes pour accueillir nos invités, si distingués, si seuls et si riches. Alors que je traverse le couloir pour me rendre à la salle des bains, Adèle heurte violemment mon épaule de la sienne en ricanant grassement.
_Attention princesse, avec des bleus t'attirera moins le chaland ! Haha !
Entourée de quelques unes de ses amies, elle s'éloigne en jouant du jupon, comme pour me narguer. Une poitrine plus généreuse que moi, des lèvres grossières qu'elle tente de rendre plus pulpeuses, plus distinctes par un jeu de maquillage, une crème à base de pigments naturels... Quoi que ce soit, elle ne semble guère savoir s'en servir, je lui trouve toujours une bouche de canard lorsqu'elle se maquille ainsi. Avec un petit sourire, et haussant les épaules – dont une endolorie – je finis par gagner la salle que je souhaite. Le long du mur, au niveau du sol, courre une large rigole qui donne sur un trou, une petite tête de diable à l'extérieur de la maison crache ainsi l'eau souillée que nous déversons dans cette rigole. L'hiver nous avons ordre de la boucher avec une chiffon que nous maintenons avec une grosse pierre. Le tout-à-l'égout médiéval.
Assise sur un sommaire tabouret de bois aux pieds bancals et mal taillés, Lily, jupon retroussé, jambes écartées, pieds reposants sur le bord de la grande bassine de bois d'un côté, le muret de l'autre, s'applique à coiffer sa toison. Lily, jolie mais ordinaire, peu subtile d'esprit mais assez pour le savoir elle-même, à la bouche un peu trop grande pour ce petit visage, a réussi à se faire une large clientèle grâce à ses petites originalités : pendant un temps elle s'arrachait, grâce à une pâte faite à base de sucre, les poils de son intimité afin de la rendre aussi lisse que celle d'une jeune fille ;  parfois, avec un coupe-chou, elle les taillait de sorte à en faire une jolie boule harmonieuse, etc, tout ceci nous amuse beaucoup, ici, mais personne d'autre qu'elle ne saurait faire montre d'une telle ingéniosité en dépit de son faible esprit, et aucune autre fille parmi nous n'a jamais réussi à se conquérir une telle clientèle avec ce physique banal. Intriguée, je regarde ce que sera sa nouvelle invention. Avec attention, je la vois s'appliquer une pâte étrange, vaguement rose à quelques traînées blanches. Levant le nez, elle me regarde, sourit :

_J'essaye un nouveau truc, dit-elle en repiquant vers son entrejambe, à partir des bains aromatisés de Mme Sam, j'ai eu l'idée de faire une sorte de... baume ? Oui, disons un baume, pour faire en sorte que cette odeur les surprenne... T'en penses quoi ?
Je ne réponds rien, me contente de sourire. Certains des clients de Lily empestent tellement qu'ils ne sentiront rien, leur puanteur couvrant toutes choses.
Je m'installe à mon tour au-dessus d'une bassine. Les jupons tournoient un peu partout, ballet entre les filles passant au maquillage, celles qui vont à la toilette, etc. Le regard dans le vague, je saisis un chiffon bouilli dans une des bassines alentour et, versant de l'huile essentielle dans la bassine glissée sous mon bassin, j'entreprends de frotter activement mes jambes, l'intérieur de mes cuisses, et mon intimité. Quelques gouttes seulement d'huile, et la friction suffit à brûler légèrement notre intimité. Certaines filles ont dû rester couchées, quelquefois, car elles avaient trop mis d'huile dans leur eau, huile qui les avaient brûlé et qui les rendaient incapables de travailler. Ce sujet revient souvent, entre nous, et les disputes avec Mme Sam vont bon train. Il suffit de trouver sa petite recette : un bain aux huiles essentielles puis un aux plantes, et tout est réglé, par exemple !
Attrapant le savon noir, je frotte hardiment le chiffon dessus. Une mousse épaisse apparaît et je repose aussitôt le savon : c'est un produit qui coûte plus que cher, nous n'y avons droit qu'avant et après avoir travaillé, parfois entre deux clients si le premier nous semble vraiment sale. Je frictionne mon entrejambe, mes aisselles, ma poitrine et mon cou avec le chiffon savonné. Enfin, en quelques minutes, j'en ai fini de ma toilette, et me dirige dans ma chambre à coucher. Nous possédons toutes, sans exception, au moins deux chambres. Une chambre « officielle » dans laquelle nous recevons notre invité, et notre chambre « officieuse » celle où nous dormons, seules, notre chez-nous, d'une certaine façon. La maison, outre cette quarantaine de chambres, possède en plus de nombreuses autres, une petite dizaine, réservées plus ou moins à l'une ou l'autre d'entre nous, les plus demandées. J'ai, ici, quatre chambres. Adèle aussi, mais elle a moins de clients. Elle en mangerait ses jupons.
Le mien est trempé. Seins nus devant mon armoire, je reste un moment immobile, retraçant dans ma tête les clients que je devrais voir ce soir. Mon capitaine sera là, sans doute quelques matelots aussi, un bateau a accosté ce matin, un seigneur dont j'ignore le nom, et quelques autres, que j'ai oublié. Mme Sam me redira ça...
Mollement, je saisis deux jupons, à mettre l'un par-dessus l'autre : ils donnent du bouffant et amplifient les balancements des hanches lorsqu'on marche. Une chemise au col grossièrement brodé recouvre ma poitrine qu'une large ceinture vient rehausser.
Retour à la salle des bains. La pièce est envahie de buées, de nuées de rires, de cris, de voix hautes et fortes, prises dans des conversations futiles. Je trouve un miroir libre que j'essuie d'un revers de main. Il est couvert d'une buée tenace. Sur la petite table devant, des brosses à cheveux, des crayons, des baumes, crèmes et autres substances dont le prix est encore plus élevé que le savon noir. Le maquillage est fait à partir de pigments naturels, je l'ai déjà dit, il s'agit d'eau mélangé à de la poudre de minerais, par exemple, très fine, mélangé habilement jusqu'à former une pâte plus ou moins épaisse que l'on s'étend sur le visage avec les doigts. Dans certaines préparations, il faut aussi ajouter un œuf cru, mais j'évite ces dernières, car elles finissent par sentir très fort et cela m'incommode.
Le monde du maquillage a toujours été inconnu pour moi : dans mon milieu, on ne se maquille pas, on ne se farde pas. Ici les filles se blanchisse un peu la peau, signe de richesse, de bonne santé, de beauté : seules les paysannes, les pauvres et les filles de joie ont la peau mat, car elles courent sous le soleil et leur peau brunie montre leur asservissement. En général, je me contente de souligner l'émeraude de mes yeux par une pâte noire, très noire, que j'étale sur la paupière, et un peu sous l’œil. Cela me donne un regard intense, les hommes en raffolent.
Mme Sam pénètre dans la pièce en hurlant et en nous donnant des coups de chiffon mouillé sur les fesses, le dos :

_On ouvre dans dix minutes, allez vous mettre en place, vite !
Habituées des éclats de notre mère maquerelle, nous nous pressons sans hâte vers la sortie, elle m'attrape le bras :
_Dexa, ce soir, tu es au salon.

Personne, hormis Richard, bien sûr, ne connaît ma véritable identité, mon vrai nom, ma véritable condition. Ici je ne suis que Dexa, la plus belle et la plus chère des putains du Paradis, le bordel où il n'y a que les plus belles et les plus chères femmes de Paris, si ce n'est de France.

La chaleur est encore plus étouffante ici. Fenêtres closes, rideaux tirés, on meurt tous. Nos corps si légèrement couverts (pour ce XIIIe siècle) serrés contre ceux de nos invités commencent à perler de petites gouttes de sueur. Dans un coin, des hommes caressent l'intérieur des cuisses d'une de mes collègues qui semble un peu ivre, la tête renversée en arrière, elle les invite des mouvements de son corps à pousser leurs mains plus loin. Dans un autre coin, une autre de mes amies est à genou devant un patriarche ventripotent qui lui caresse, satisfait, la tête.
Coincée contre un baron quelconque qui fait reposer sa lourde tête sur ma poitrine, me la broyant, alors qu'il boit à longues goulées dans son verre à pied, je ne peux que regarder mes amies danser, jouer aux cartes, à Colin-maillard, etc.
Brusquement, la porte d'entrée du salon s'ouvre sur un inconnu. Je ne les vois pas, mais pourtant je sens toutes mes compagnes dévisager une à une ce nouvel arrivant, et pas pour le simple fait qu'il soit nouveau. D'une carrure impressionnante, large d'épaules et grand, la blancheur de sa peau, surtout, intrigue. Même le plus noble des nobles n'aurait pu être plus blanc. Le noir profond de ses cheveux rivalise avec celui de ses yeux surlignés par d'aussi noirs sourcils, lui donnant un air grave et... Je n'ai jamais vu d'yeux pareils. Son visage est large, dessiné au couteau, les traits vifs, clairs, la mâchoire carrée. Il a l'élégance et la rigidité des militaires, les manières délicates d'un noble, ne serait-ce qu'à sa façon de se tenir. Quel âge peut-il avoir... ? Son visage semble... Si jeune et si vieux à la fois. Ses yeux, surtout, encore une fois, semblent avoir tant vu, tant vécu... Serait-il un héros de guerre... ?
Il s'avance dans la pièce qui ne résonne plus que des discussions des hommes, les femmes étant trop absorbées par leur contemplation. Les musiciens, dans un coin, jouent toujours. L'inconnu dévisage lui aussi les femmes de la salle, et ses yeux tombent dans les miens, cerclés de noir. Il sourit, comme soulagé, et tend vers moi une main délicate. Le baron me laisse m'échapper sans même me jeter un regard, trop absorbé par son énième verre.
Le bel homme m'entraîne près des musiciens et nous esquissons quelques pas de danse.

_Votre pas est un des plus fins que j'ai pu voir, mademoiselle...
Un léger accent que je n'arrive pas à définir. Il roule autant les « r » qu'il les fait gronder dans sa gorge, un étrange mélange de l'accent italien et de l'accent de l'est. Je souris en abaissant légèrement la tête, geste de remerciement.
Mes collègues se sont, bien sûr, remises au travail, mais je continue de sentir sur moi et l'inconnu des regards furtifs.
Avec délicatesse, il me propose finalement de prendre un verre. Confuse, j'accepte, le rouge aux joues.
Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi moi, pourquoi m'avoir choisi moi... A vingt-et-un ans, je suis proche de l'âge trop avancé pour les femmes, même chez les putains. A vingt-cinq ans, nous commençons à perdre en attrait pour certains hommes, et nous ne pouvons rivaliser avec l'espèce de candeur de nos plus jeunes collègues comme... Eh bien, Lily, par exemple, âgée de quatorze ans.
Après plus d'une heure passée ensemble à discuter ensemble, j'apprends qu'il s'appelle Tino, et je ne peux m'empêcher de tourner et retourner ce prénom en mon esprit. Nombreux sont, bien sûr, nos invités à utiliser un faux nom, un pseudonyme en venant ici, mais... Tino ? Juste Tino ? Il finit par se pencher vers moi et déposer un baiser d'une douceur extrême contre ma joue. Je suis surprise par la fraîcheur de sa bouche. Il me sourit et esquisse une révérence pour me saluer avant de sortir du salon. Je reste un peu imbécile, plantée au milieu de la pièce alors qu'autour de moi mes amies me dévisagent, les yeux ronds et interrogateurs, en réponse, j'hausse les épaules d'ignorance. Mais alors que je m'avance vers une table de jeux pour reprendre le travail, puisque Tino a disparu, Mme Sam entre discrètement et me tire à l'écart :

_Va dans ta chambre, la deuxième, la rouge. Déshabille-toi, allume les bougies, sauf autour du lit, ça y mettrait le feu, tu sais bien. Cinq près de la fenêtre, le chandelier sur la table, et le bougeoir près de la porte. Ensuite, allonge-toi, et attends. Un invité t'a prise pour la nuit, il a payé cher pour annuler tes autres réservations, alors soigne-le ma toute belle, soigne-le !
Je reste un court instant figée de surprise et elle se trouve obligée de me pousser vers la sortie sans ménagement pour me faire réagir.

Trente minutes plus tard, je suis donc allongée sur ce grand lit à baldaquin, les bougies allumées, la fenêtre légèrement ouverte fait vaciller les flammes.
Ces demandes sont plus qu'inhabituelles et je ne peux empêcher mon ventre de se tordre d'anxiété.
On appelle cette chambre, quasiment la mienne, la chambre rouge, pour la raison évidente que les murs et les draps des lits sont rouges, même la cathèdre, dans son coin, est ouvragée de rouge sur son dossier.
Mal à l'aise, je tire à moi un des draps et en recouvre partiellement mon corps, comme avec une étoffe, ou une toge.
Mon sang se glace brutalement lorsque j'entends le loquet de la porte s'actionner, puis les gonds grincer, des pas sur le parquet, étouffés peu après par un imposant tapis décrépi. La porte se referme. Les lumières vacillantes et plus particulièrement les baldaquins m'empêchent de voir qui est entré. Je resserre ma main qui tient le drap contre moi. Les pas se rapprochent et mon cœur s'accélère tandis que je retiens mon souffle, en tachant tout de même de ne pas avoir l'air trop tendue.

_Bonsoir encore, Dexa...
Mon souffle se relâche tout d'un bloc alors que je vois apparaître le si séduisant et intriguant Tino.
_Permettez-moi de me défaire de mes effets...
Avec un petit salut il disparaît de nouveau derrière les baldaquins. J'entends glisser le tissu, claquer les chausses et chaussures... Il revient peu de temps après, en simple chemise et culotte, chemise ouverte, retenue à la ceinture. Son torse est lui aussi large et, je ne sais si c'est l'éclairage ou sa physionomie réelle, mais il s'en dégage une puissance incroyable... Non, d'ailleurs, cette puissance se dégage de tout son corps, et même de son être. Je n'ai pas bougé d'un cil, et même si je me suis un peu détendue, je n'ose encore mouvoir et esquisser le moindre geste.
Il s'assoit à côté de moi, de l'autre côté du lit.

_Je vous présente mes excuses, si ma manière d'agir vous a décontenancé mais... vos collègues semblaient bien trop intriguées par nous deux, ou par moi, peut-être davantage, corrige-t-il dans un sourire, et j'ai pensé qu'il était préférable que je règle cette affaire de façon plus discrète. Mme... Sam gardera le secret, il vous plaira de faire de même ou non.
Je ne réponds toujours rien, touchée par ses manières, sa douceur qui tranche étrangement avec l'impression générale qui émane de lui. Il sourit encore, l'air... attristé.
_Votre beauté m'a émue, Dexa. Vous êtes d'une grâce, d'une finesse et d'une élégance que je n'avais encore jamais vu... J'aimerais pouvoir vous faire la cour pendant des mois pour gagner votre cœur, vous présenter au monde mais... l'usage ici veut d'autres mœurs. Il laisse alors un petit silence se faire avant de reprendre, néanmoins, Dexa, permettez-moi de ne pas être comme tous vos clients, et pardonnez-moi si je ne puis plus attendre davantage...
_Attendre davantage ? Attendre pour quoi... ? Demande-je, surprise.
_Pour ceci...
Se penchant sur moi, il laisse nos bouches se trouver d'elles-mêmes et, pour la première fois de ma vie de catin, je n'ai pas à me forcer ou à réfléchir à la façon de faire... Nos lèvres s'unissent, se séparent et se retrouvent enfin, nos souffles s'accélèrent et se mêlent dans ce baiser alors qu'il bascule près de moi. Mes bras s'emparent de sa nuque et mes doigts glissent dans ses cheveux. Sa bouche est plus froide que la neige mordante d'hiver, même son nez que je sens frôler le mien est glacé, et pourtant, quelle chaleur en ce mois d'avril...
_Me permettriez-vous de revenir souvent, ici, vous voir... ?
Esquissant un sourire, j'acquiesce et emprisonne de nouveau ses lèvres entre les miennes.
Je frissonne au contact glacé de sa main qui se fraye un chemin sous le drap, qui caresse mes flancs et mes hanches mais qui ne s'aventure jamais plus loin.
A l'image de son corps et de son regard, ses baisers sont puissants, intenses et pourtant d'une tendresse infinie, enivrante. Alors je sens en moi poindre un désir impétueux qu'il me possède, lui, et nul autre. Oui, un désir inconnu s'empare de mon âme, le désir pour quelqu'un, quelqu'un en particulier. Plus d'histoire de travail, de catin. Il n'existe à cet instant que mon désir et ces lèvres glacées contre les miennes, chaudes, brûlantes, même.
Il doit sentir ce désir qui me consume car il ne tarde pas à délaisser ma bouche pour glisser sur mon cou. Il le parcoure de baisers qui m'embrasent davantage. Ses lèvres glissent sur ma clavicule, la redessine consciencieusement. Ses mains passent sur mes hanches et se laissent porter sur mes fesses. Il m'attire à lui alors que sa tête roule sur ma poitrine. Sans ménagement, il tire le drap pour dévoiler mon corps nu. Il ne se perd pas en contemplation, mais ses mains courent partout, tendres et envoûtantes, et sa bouche vient cueillir mes seins tendus entre ses lèvres. Un soupir s'échappe de ma gorge tandis que son visage caresse ma poitrine, que sa bouche enserre mes mamelons aux tétons dressés qu'il titille d'un bout de langue discret. Je ne fais rien, sinon me laisser faire en soupirant, alors qu'il continue sa découverte de mon corps. Il embrasse mon ventre, s'amuse avec mon nombril, embrasse encore mes hanches, longe l'intérieur puis l'extérieur de mes cuisses, caresse mes mollets, embrasse mes tibias, va même jusqu'à masser succinctement mes pieds. Tout mon corps frissonne de ces caresses et aucune parcelle de mon être ne lui échappe. Se relevant, il fait glisser une main toute aussi glacée que ses lèvres et son nez, de ma gorge à mon ventre, une caresse dans laquelle je devine les accents animal de son désir... Remontant le long de mes jambes, il fait glisser sous elles ses bras et entoure mon bassin. Sa bouche effleure mon sexe éveillé par le désir. Je lâche un soupir plus fort que les autres, impatiente qu'il me fasse sienne, et cette invitation implicite de ma part entraîne sa langue contre mon bouton d'amour. Froide, râpeuse, elle est pourtant loin d'être désagréable. A peine sa langue me touche-t-elle que tout mon corps est pris de violents frissons. Frissons de froid, comme frissons d'un plaisir profond. Mes mains passent dans ses cheveux, alors que je sens sa langue s'aventurer plus franchement sur mon entrejambe. Il esquisse de petits mouvements, me rendant folle. Ce minimalisme dans ses gestes me frustre terriblement, moi qui suis tremblante d'envie. Il entame des coups de langue de plus en plus longs et appuyés qui me tirent mes premiers gémissements. Doucement, il vient ajouter son index droit à l'affaire. Toujours aussi doux, il ne me l'enfonce pas brutalement comme la plupart de mes invités, mais il se contente de l'avancer de sorte à ce qu'il repose sur la fine membrane de l'entrée de mon vagin. Ce contact étrange déclenche d'incroyables vagues de tremblements de tout mon être et de longs gémissements étreignent ma gorge. Mes yeux se voilent, ma vue se trouble alors que je le sens respirer toujours plus fort, tout plein de cette excitation que mes jouissances lui procurent. Mes mains agrippent sa chemise de lin que je tire vers le haut pour la lui arracher. Se dégageant de l'étreinte de mes cuisses, il lève les bras, la retire et présente à mes yeux un torse parfait : la blancheur de sa peau est parsemée entre ses pectoraux d'une toison noire épaisse mais pas déplaisante, ses épaules sont encore plus impressionnantes nues, mais c'est surtout son cou de taureau qui est remarquable. Une carrure épaisse, une carrure d'homme, de guerrier. Mon guerrier, je suis sa Valkyrie ce soir.
Sa masse vient se coucher sur moi et je pousse un petit cri de surprise au contact de sa peau froide contre moi, néanmoins c'est, encore une fois, loin d'être désagréable. Dans la moiteur épaisse de cette chambre calfeutrée, il apaise le feu de mon âme qu'il a lui-même embrasé. Nos lèvres se capturent encore dans un baiser doux et violent, il glisse entre mes cuisses et même au-travers de sa culotte je peux sentir combien ses jambes, comme tout le reste de son corps, sont glacées. Habilement et d'une main, il le fait glisser le long de son corps et nous sommes désormais complètement nus l'un contre l'autre. Je sens son membre dressé heurter mes cuisses alors que nous nous frottons l'un sur l'autre, pris d'une passion subite et dévorante. Jamais, au grand jamais je n'ai ressenti cette excitation, cette euphorie, presque. Mon être entier tremble de désir, et je suffoque de cette envie terrible qui me ravage les entrailles.
Je sens alors cette verge de glace se frayer un passage doucement dans mon intimité. Le froid qui entre en moi me coupe un moment la respiration mais il tranche tellement avec la chaleur torride de mon intimité que le plaisir qui s'en résulte me fait définitivement chavirer et un long gémissement presque crié s'échappe de mes lèvres. Mes ongles s'arriment à ses épaules tandis que son entrée houleuse en mon être se termine. Il reste un moment sans bouger, tout entier en moi, scrutant mon visage, visiblement inquiet à l'idée de pouvoir me faire mal. Son attention me touche énormément et je l'embrasse de plus belle. Sa verge si froide au fond de mon être brûlant me fait presque peur, j'ai peur qu'elle ne fonde, qu'il ne disparaisse avant d'avoir pu faire de moi sa Valkyrie pour de bon. Mais il semble que mes frayeurs soient vaines car il entame alors un lent et langoureux va-et-vient en moi. Je sens désormais cette hampe dans son entièreté me prendre comme personne ne m'a jamais pris. Nous faisons l'amour. Nous faisons l'amour, il ne me baise pas, il ne me défonce pas, il me fait l'amour. Emue, des larmes perlent à mes yeux tant le moment semble unique et beau. Ses mains caressent mon visage qui illustre par des torsions de sourcils et de bouche le plaisir infini que je ressens, il embrasse mon front, mes joues, mon cou. Son dos s'arque tandis que ses pénétrations se font plus profondes. Relevant le bassin légèrement, j'en améliore l'angle de pénétration et il s'enfonce encore plus loin en moi. Les gémissements qu'il me tire m'étourdissent toujours plus et je resserre ma prise sur ses épaules.

_Tino je... je...
Je ne peux finir ma phrase qui s'étrangle dans un cri de jouissance alors qu'à travers mes yeux clos je discerne une vive lumière, la lumière aveuglante de l'orgasme qui engourdit un court moment mon corps et dégage en lui une boule de chaleur éclatante. Tino resserre son étreinte sur moi, et alors que je m'attendais à ce que la glace de sa verge m'engourdisse et me prive de toutes sensations, je ressens brusquement tout en décuplé, comme si tous mes sens étaient multipliés en puissance, comme si je pouvais sentir chaque minuscule et infime partie de mes muscles se tendre et se détendre en réaction de ses mouvements. Le plaisir incommensurable et totalement inédit que je sens fondre en moi me fait perdre toute notion de temps et de lieu. Loin de sentir sa verge fondre comme je le craignais, je me rends compte que c'est bien mon être qui fond de l'intérieur, je me liquéfie en jouissance. Plongeant son regard dans le mien, devenus brillant de la folie coïtale, il me sourit tendrement :
_Me feriez-vous l'immense honneur de prendre les commandes ?
Sa voix, altérée par l'ébat, est incroyablement érotique et excitante. Avec un sourire, je retourne la situation et grimpe sur lui. Cette nouvelle pénétration me tire un cri terrible. Non, impossible de s'y habituer, impossible de s'en lasser. Lentement, je fais rouler mes hanches sur lui, dans un mouvement circulaire, mon bassin se balance d'avant en arrière et de bas en haut, remontant toujours un peu plus haut à chaque mouvement, risquant de le faire sortir, mais, je maîtrise. Tino accompagne mes balancements de ses mains, posées sur mes hanches, il m'aide à remonter un peu, et son bassin finit par accompagner lui même mes mouvements... Ses gémissements m'excitent davantage et, concentrée pour lui donner tout le plaisir possible, les miens se font moins forts, même si la tête me tourne toujours autant.
Brusquement, semblant ne plus y tenir, il se redresse en position assise. Nos corps serrés l'un contre l'autre m'électrisent, le froid incroyable qui se dégage en permanence de son être, alors même que nous sommes en pleine action, continue à me faire un effet jusqu'alors méconnu. Enfouissant sa tête dans mon cou, sous ma chevelure de feu, il gémit doucement, de ces gémissements virils, tirant sur le grognement, qui me tirent toujours un sentiment d'intense satisfaction et contribuent à mon excitation. Ses mains se crispent sur mon corps tandis que nos bassins ondulent en une parfaite harmonie. Repoussant doucement mon buste, il m'allonge sur le matelas, sans sortir de mon intimité, il agrippe mes jambes, les maintient autour de son bassin, surélevant le mien puisqu'il est à genoux. Avec tendresse et pourtant avec une certaine rudesse, il coulisse en moi un peu plus fort et m'arrache de nouveaux cris. Tirant sur les draps en bataille, je sens mes muscles se contracter un à un, méthodiquement. Mon bas ventre est en feu, un feu de glace, un feu dévorant. Et alors qu'il pousse un gémissement plus fort que les autres, je sens cette boule au fond de moi éclater, encore une fois. Je jouis comme jamais je n'avais joui, enfonce mes ongles dans la chair de ses avant-bras, secouée par un orgasme aussi violent que fort.
Tino s'affale doucement sur mon buste après avoir reposé mes jambes sur le matelas. Avec une douceur infinie, il embrasse encore mes seins, mon cou, mon visage entier par de tout petits baisers. Entre deux souffles, il me murmure :

_Tu es la plus belle et la plus étrange des femmes que j'ai connu, Dexa.
Avec un sourire et plongeant dans son regard noir, je murmure en réponse :
_Euldexa..., dis-je.
Il m'embrasse et répète ce nom, comme pour voir comment il sonne, dans sa bouche. Il sourit.
Doucement, il me ramène à lui, et m'allonge sur le lit, la tête confortablement posée sur deux énormes oreillers. Il se glisse près de moi et ramène la couverture sur nous. Lui tournant le dos, il m'enlace tendrement et m'embrasse une dernière fois sur l'épaule.

_Bonne nuit, Euldexa...
Rompus de fatigue et émerveillés, nous tombons ensemble dans les bras de Morphée.
« Modifié: lundi 17 juin 2013, 01:16:13 par Enora »

Lydia

Créature

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 22 lundi 17 juin 2013, 10:13:24

J'ai lu le dernier récit, et... j'en frissonne encore. ♥
J'aime, j'aime beaucoup ! :3

( j'ai juste trouvé un peu dommage qu'il n'y ai pas de vrai saut de paragraphe, ça fait des longs pavés et ça rend la lecture sur mon écran un peu plus difficile... mais ça reste un détail x3)
Kit by Theorem ©

Law

E.S.P.er

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 23 lundi 17 juin 2013, 11:10:19

Hmmmmm que dire.

J'adore, déjà, forcément. Ça fourmille de détails. Tu évites les facilités et écueils communs aux récits érotiques, qui feraient basculer dans un modernisme malvenu. On sent le XIIIeme siècle, pour le meilleur et pour le pire. Mais le récit reste excitant.

Dans la forme je trouve ça impeccable, vocabulaire recherché mais compréhensible, pas d'attardements (qui est mon vice, je digresse, développe, m'étend et j'ai souvent peur de perdre mon lecteur), ça se lit bien, c'est pas désagréable du tout. Peut-être des retours lignes, même si je suis perplexe vis-à-vis du retour ligne trop fréquent que nous pratiquons en général.

Le côté romance me déplait... Et me plaît beaucoup.
(comme tout commentaire de texte, parlons du contexte et de l'intention de l'auteur x))
Je comprends la visée. Je comprends tes feelings du moment, et aussi le fait que c'est un bout important pour le BG de Dex'. Et moi, romantique devant l'éternel, j'approuve l'amour qui s'en dégage. Bref. Et c'est bien foutu.
Mais sinon, flûte, ai-je envie de m'exclamer. Ce récit est peut-être... moins fantasmatique ? Excitant quand même. Mais... Je ne sais pas. Peut-être est-ce parce que j'aime les choses un peu plus "hardcore", cela dit. En fait, ton texte est très érotique. Au sens le plus pur du terme. Sexuel mais amoureux. Ça a son charme, surtout si c'est bien fait.

Sinon, la plongée dans la psyché de la future vampire est excellent. Je pense que c'est ce qui ressort le mieux selon moi. Bémol à ça, purement personnel cela dit : Étant mec, je préfère m'imaginer dans la tête du mec pour vivre pleinement l'acte. Néanmoins, hormis l'acte sexuel où je ne "peux" pas m'impliquer pleinement, mais où je reste un spectateur intéressé, le reste est parfait, et on s'imagine bien dans sa peau.

V'là.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



Je suis pour la réhabilitation des Userbars.
Les userbars sont VOS amies. Elles sont gentilles.
Utilisez des userbars. <3

Drake Noventa

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 24 lundi 17 juin 2013, 11:25:15

J'ai pas grand'chose de plus à dire que les deux du dessus...

*voudrait écrire l'érotisme aussi bien* é_è

Enora

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 25 lundi 17 juin 2013, 13:02:40

Merci beaucoup à tous... =3

Law : Oui, je me doutais que tu me ferais cette critique de la "romance". Je pensais que ça te plairait tout en te laissant sur ta fin, d'une certaine façon. Mais c'est justement ce que j'ai eu le plus de mal à retranscrire, elle ne tombe pas vraiment amoureuse de lui, mais elle est fascinée par lui. Il ne faut pas oublier que Tino est un vampire, donc le prédateur ultime sur Terre, rien ne peut le battre et tout est fait pour attirer ses victimes. Ce que je me tâte à faire, c'est cette même scène mais écrite du point de vue de Tino, justement. Parce qu'on reste dans le flou de ses motivations, là (que dans les récits où on est face à Alan et ses trois sbires, les motivations sont plutôt claires !). Est-ce qu'il envisage déjà de la transformer, à ce moment là ? Si oui, ou si non, pourquoi ? Pourquoi va-t-il dans un bordel alors qu'il pourrait avoir n'importe quelle fille, etc.
Je pense que ces questions augmentent une sorte d'incongruité de ce récit, l'augmentent et l'alimentent, mais peut-être est-ce aussi ce qui en fait le charme.

Lydia : oui, moi-même quand je me suis relue, j'ai eu des soucis, sur le forum, pour bien suivre, mais je n'arrive pas à décider où mettre ces retours à la ligne du coup....

Drake : ben, lance toi alors ! ^^

Drake Noventa

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 26 lundi 17 juin 2013, 13:03:22

Oh, je manque d'un certain talent pour l'érotisme, c'est un fait ^^

Enora

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 27 lundi 17 juin 2013, 13:06:11

Je crois pas. J'pense que tout le monde en est capable. Il faut simplement imaginer faire l'amour. Et je dis bien, faire l'amour. A partir de là, tout devient évident et les mots clefs sont tendresse, douceur, volupté, souffle, tout ça, tout ça. Faut un champ lexical de l'intime et du feutré.

Drake Noventa

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 28 lundi 17 juin 2013, 13:29:26

Tu prêche un convaincu, Noh ! Mais je pense qu'il faut aussi une certaine sensibilité, qui permet de jouer au mieux du vocabulaire qu'on possède ^^

Euldexa De Courteneuve

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 29 lundi 17 juin 2013, 14:26:11

Tu as donc la capacité émotionnelle d'une petite cuillère ? è_é


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